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Title:
USE OF AN AIR PERMEABLE PAPER SHEET AS SUPPORT ELEMENT FOR A LAYER OF FABRICS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/040809
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an air permeable paper sheet as support element for a layer of fabrics (mat) on a production line in particular during the cutting phase. The invention is characterised in that said sheet has in its thickness pores or fine perforations distributed over the whole surface thereof, said sheet having a bulkiness or hand more than 2.5 cm?3¿/g, enabling it to allow air to pass through by the suction effect produced from beneath its lower surface.

Inventors:
GUILLAUMOT CHRISTOPHE (FR)
BIGOT DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/000115
Publication Date:
August 19, 1999
Filing Date:
January 20, 1999
Export Citation:
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Assignee:
AHLSTROM LYSTIL S A (FR)
GUILLAUMOT CHRISTOPHE (FR)
BIGOT DIDIER (FR)
International Classes:
A41H43/00; B26D7/01; D06H7/00; D21F11/00; D21H27/02; D21H25/00; (IPC1-7): A41H43/00; D06H7/00
Foreign References:
EP0616074A11994-09-21
EP0483816A11992-05-06
EP0426288A21991-05-08
FR2194823A11974-03-01
FR2030792A51970-11-13
Attorney, Agent or Firm:
Vuillermoz, Bruno (rue Louis-Chirpaz Boîte postale 32 Ecully Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1/Utilisation d'une feuille papetière perméable à l'air comme élément support d'un empilement d'étoffes (matelas) sur une ligne de confection notamment lors de la phase de découpe, caractérisée en ce que ladite feuille présente dans son épaisseur des pores ou fines perforations répartis sur toute sa surface, ladite feuille ayant une « voluminosité » ou « main » exprimée en centimètres cube par gramme, supérieure à 2,5, la rendant apte à autoriser le passage de l'air sous 1'effet d'une aspiration produite en dessous de sa face inférieure. 2/Utilisation d'une feuille selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite feuille présente des pores uniformément répartis sur toute sa surface, lesdits pores ayant un diamètre inférieur à un millimètre et de préférence compris entre 50 et 150 microns. 3/Utilisation d'une feuille selon la revendication 1, caractérisée en ce que les pores ou fines perforations de ladite feuille sont répartis sous la forme de motifs comportant une zone centrale à forte perméabilité à l'air entourée par une zone fibreuse plus dense à perméabilité plus faible. 4/Utilisation d'une feuille selon la revendication 3, caractérisée en ce que les pores ou fines perforations répartis sous la forme de motifs sont produits lors de la production de la feuille papetière, avant son séchage, en la soumettant à un traitement de textilisation qui consiste à déplacer localement les fibres au moyen de jets ou lames de fluide au travers d'une toile à texture grossière ou d'un cylindre perforé du type « cylindre d'impression rotatif ». 5/Utilisation d'une feuille selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que le pas entre les centres de deux motifs consécutifs est inférieur à 5 mm et de préférence inférieur à 3 mm, la zone centrale à forte perméabilité étant exempte de fibres et ayant une surface totale de l'ordre de 1 à 2 mm/2. 6/Utilisation d'une feuille selon l'une des revendications 1 à 5 utilisable comme élément support d'un empilement d'étoffes sur une ligne de confection, caractérisée en ce qu'elle est obtenue selon un procédé qui consiste : à réaliser un papier filtrant directement sur une machine papetière, sans adaptation particulière, et ce de telle sorte que : durant la préparation de la pâte, les fibres de cellulose (pâte de bois) sont individualisées sans trop les raffiner afin de conserver le maximum de perméabilité ; ladite pâte est amenée sur la machine à une concentration très faible inférieure à un gramme par litre, permettant ainsi d'obtenir une feuille bouffante et ; la feuille produite n'est pas comprimée en partie humide de la machine, afin de conserver sa perméabilité. 7/Utilisation d'une feuille selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'on incorpore dans la pâte cellulosique des fibres synthétiques, artificielles ou naturelles, permettant ainsi d'améliorer la résistance à la déchirure du papier et ayant un effet complémentaire d'aérateur de la feuille, et par suite d'amélioration de la perméabilité. 8/Utilisation d'une feuille selon la revendication 7, caractérisée en ce que les fibres synthétiques ou artificielles sont incorporées à raison de 5 à 25 %. 9/Utilisation d'une feuille selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que l'on incorpore à ladite feuille, lors de sa fabrication, un liant additionnel permettant de réaliser une liaison chimique améliorant les caractéristiques mécaniques.
Description:
UTILISATION D'UNE FEUILLE PAPETIERE PERMEABLE A L'AIR COMME ELEMENT SUPPORT D'UN EMPILEMENT D'ETOFFES Domaine technique La présente invention concerne le secteur technique de la confection et elle a trait plus particulièrement à un nouveau type de support en feuille utilisé comme élément transporteur/convoyeur d'un matelas constitué d'une pluralité de couches textiles superposées et qui est destiné à être découpé sous la forme de panneaux élémentaires de forme appropriée pour être ultérieurement assemblés entre eux pour réaliser le produit final tel qu'un vêtement.

Techniques antérieures Dans le domaine de la confection, il a été proposé depuis fort longtemps, comme cela ressort notamment du FR-A-2 194 823 (correspondant à 1'US 3,495,492) de réaliser des matelas à partir des structures textiles (tissus, tricots) destinés à réaliser l'article confectionné, matelas qui sont transférés sur une table de coupe.

Lors de cette opération, le matelas d'étoffe est disposé sur un support perméable à l'air et la découpe en panneaux élémentaires est obtenue en créant une dépression en dessous de ladite table, afin que 1'empilement soit maintenu parfaitement plaqué lors de la phase de coupe.

Pour éviter tout déplacement des couches élémentaires les unes par rapport aux autres, et ainsi que cela ressort notamment du FR précité et du FR-A-2 030 792 (correspondant à 1'US 3,495,492), le matelas est recouvert à sa partie supérieure par un film plastique, imperméable à l'air, ce qui permet de densifier ledit matelas au moment de la phase de coupe et évite tout déplacement des couches élémentaires les unes par rapport aux autres.

Concernant les supports perméables à l'air qui sont utilisés pour supporter et transférer le matelas constitué de feuilles textiles continues au poste de découpe, diverses solutions sont été proposées.

Ainsi, dans le FR 2 030 792, le support est constitué par une couche de matière dans laquelle l'outil peut pénétrer et qui présente des canaux ou passages, ce qui permet, au vide exercé en dessous de l'empilement, d'exercer une action d'aspiration tendant à plaquer la matière contre la table support.

De nos jours, la solution la plus utilisée consiste à disposer en dessous de 1'empilement des papiers relativement rigides, perforés par emboutissage ou griffage, qui présentent comme avantage essentiel d'être d'un coût relativement faible.

L'un des problèmes qui se posent avec de tels supports comportant donc des canaux ou orifices permettant l'écoulement de l'air, réside dans le fait que l'aspiration n'est pas répartie de manière homogène sur l'ensemble de la surface du matelas et, dans certains cas, il peut donc y avoir une « densification » irrégulière pouvant entraîner des défauts dans les panneaux découpés.

De plus, la réalisation des perforations est obligatoirement réalisée ultérieurement à la fabrication du papier et entraîne donc la production de déchets.

Exposé de l'invention L'objet de l'invention est de proposer d'utiliser une feuille papetière perméable à l'air comme élément support d'un empilement d'étoffe sur une ligne de confection, notamment comme support lors de la phase de découpe. De telles feuilles papetières sont en soi connues tel que ressort notamment des brevets EP-A- 616 074, EP-A-483 816 et EP-A-426 288 et ont été proposées pour réaliser des articles présentant un grand pouvoir d'absorption de liquides en vue notamment des les utiliser comme matériaux d'essuyage, articles d'hygiène...

Or on a trouvé, et c'est qui fait l'objet de l'invention, qu'il était possible d'utiliser de tels matériaux, peu onéreux à fabriquer, comme éléments support d'un empilement d'étoffes (matelas) sur une ligne de confection, notamment lors de l'opération de coupe dudit empilement pour réaliser des panneaux élémentaires de forme appropriée et qui sont ultérieurement assemblés entre eux pour réaliser le produit final.

Il a été constaté, de manière surprenante, que l'utilisation d'une telle feuille papetière, au lieu et place des papiers relativement rigides, perforés par emboutissage ou griffage qui étaient utilisés dans ce domaine technique, facilitait le compactage de 1'empilement sous l'action de l'aspiration exercée lors de cette phase de découpe, assure une bonne glisse lors de la mise en place dudit matelas sur la table, évite le marquage de la structure textile, notamment lorsqu'il s'agit d'une structure légère, et enfin est pratiquement utilisable pour n'importe quel type de structure textile.

Pour une telle application, comme feuille papetière destinée à servir de support, on utilisera une feuille qui présente dans son épaisseur des pores ou fines perforations répartis sur toute sa surface, ladite feuille ayant une « voluminosité » ou « main » exprimée en centimètres cube par gramme, supérieure à 2,5, la rendant apte à autoriser le passage de l'air sous 1'effet d'une aspiration produite en dessous de sa face inférieure.

Selon une première forme de réalisation, la structure en feuille présente des pores uniformément répartis sur toute sa surface, lesdits pores ayant un diamètre inférieur à un millimètre et de préférence compris entre 50 et 150 microns.

Selon une seconde forme de réalisation, les pores ou fines perforations sont répartis sous la forme de motifs comportant une zone centrale à forte perméabilité à l'air entourée par une zone fibreuse plus dense à perméabilité plus faible.

Enfin, selon une dernière forme de réalisation, le pas entre les centres de deux motifs consécutifs est inférieur à 5 mm et de préférence inférieur à 3 mm, la zone centrale à forte perméabilité est exempte de fibres et a une surface totale de l'ordre de 1 à2mm2.

L'invention concerne également un procédé d'obtention d'une feuille papetière utilisable comme élément support d'un empilement d'étoffe sur une ligne de confection, qui consiste à réaliser un papier filtrant directement sur une machine papetière, sans adaptation particulière, caractérisé en ce que lors de l'obtention dudit papier :

-durant la préparation de la pâte, les fibres de cellulose (pâte de bois) sont individualisées sans trop les raffiner afin de conserver le maximum de perméabilité ; -ladite pâte est amenée sur la machine à une concentration très faible inférieure à un gramme par litre, ce qui permet d'obtenir une feuille bouffante et ; -la feuille produite n'est pas comprimée en partie humide de la machine afin de conserver sa perméabilité.

De préférence, selon l'invention, on maximise la perméabilité en soumettant la feuille papetière produite, avant son séchage, à un traitement de textilisation qui consiste à déplacer localement les fibres au moyen de jets ou lames de fluide au travers d'une toile à texture grossière ou d'un cylindre perforé du type cylindre d'impression rotative de type sérigraphique, de manière à former des motifs comportant une zone centrale de forte perméabilité de l'air entourée par une zone à plus faible perméabilité.

Dans un tel cas de traitement de textilisation, ce dernier peut avoir pour conséquence soit de ne laisser subsister dans la partie centrale qu'une faible minorité de fibres, soit éventuellement réaliser une véritable perforation exempte de fibres.

Un tel traitement peut être réalisé sur des machines de type connu, par exemple du type faisant l'objet notamment du FR-A-2 625 937.

Eventuellement, pour améliorer la résistance à la déchirure du papier, il peut être envisagé d'incorporer dans la pâte cellulosique des fibres synthétiques ou artificielles, et ce à raison de 5 à 25 %, l'incorporation de telles fibres ayant par ailleurs un effet complémentaire d'aérateur de la feuille et, par suite d'amélioration de la perméabilité.

Il a été constaté qu'une incorporation inférieure à 5 % n'apportait aucune influence significative et que si cet apport était supérieur à 25%, d'une part on augmentait notablement les coûts de fabrication et d'autre part et surtout, il est alors indispensable d'utiliser des liants additionnels.

Enfin, de manière connue dans le domaine papetier, il peut être envisagé d'incorporer un liant additionnel, à raison de l'ordre de 5 à 25 %, ce qui permet de réaliser une liaison chimique améliorant les caractéristiques mécaniques. Il pourrait être envisagé éventuellement de mettre moins de 5 % de liants additionnels, mais alors on n'améliore pratiquement pas les caractéristiques mécaniques. Au-dessus de 25 %, on augmente notablement les coûts sans amélioration notable des caractéristiques.

Comme fibres de renfort, on peut utiliser des fibres synthétiques telles qu'en polyester, polyamide, polypropylène, polyéthylène, voire même artificielles telles qu'en viscose ou même des fibres naturelles telles qu'en lin ou coton par exemple.

Les liants éventuels seront choisis parmi les éléments suivants, éventuellement combinés entre eux : -polymères classiques également appelés « LATEX » en particulier de type acrylique, éthylène-vinyle-acétate, acétate de vinyle, alcool polyvinylique, styrène-butadiène,... et leurs polymères associés par co ou ter... polymérisation ; -amidon, carboxy-méthyle-cellulose, hexa-méthyle-cellulose -polyamide ou polyamine épichlorhydrine -fibres thermoliantes.

Manière de réaliser l'invention L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce aux exemples de réalisation donnés ci-après à titre indicatif, mais non limitatif, exemples dans lesquels les caractéristiques du papier conforme à l'invention sont comparées à trois échantillons de papiers perforés conventionnels référencés respectivement Echl, Ech2, Ech3.

Ces exemples sont illustrés par les figures annexées dans lesquelles : -les figures 1,2 et 3 sont des reproductions, à l'échelle 1, de trois papiers perforés conventionnels ; -la figure 4 est une reproduction, avec un agrandissement de l'ordre de 200, d'une structure en feuille dans laquelle les pores sont répartis de manière uniforme sur toute la surface de ladite feuille et ;

-la figure 5 est, quant à elle, une reproduction agrandie de l'ordre de 30 d'une structure en feuille ayant reçu un traitement de textilisation assurant une réorientation des fibres.

Exemple 1 On réalise un papier utilisable conformément à l'invention comme élément support d'un empilement d'étoffes sur une ligne de confection à partir d'une composition papetière classique constituée de 77 % de pâte Kraft écrue de type pin du sud, et 8 % de pâte fluffécrue.

Sur le circuit, on réalise un apport suffisant d'eau pour obtenir une dilution finale inférieure à 1 g/litre, à savoir dans le cas présent, de 0,3 g/litre permettant d'assurer l'homogénéité de la dispersion des fibres.

On incorpore des liants constitués de 5 % d'amidon cationique prégélatinisé et de 10 % de latex acétate de vinyle, ces liants étant incorporés par toute technique conventionnelle tel que foulardage, pulvérisation ou impression ou « size-presse » et dans le cas présent, une « size presse ».

Après séchage et réticulation, le produit fini est bobiné à la largeur souhaitée par l'utilisateur et a une structure telle qu'illustrée à la figure 4.

Le tableau ci-dessous regroupe les caractéristiques d'un tel produit comparé à trois papiers perforés conventionnels tels qu'illustrés à la figure 1 (Ech 1), figure 2 (Ech 2) et figure 3 (Ech 3). Caractéristiques Unité lnvention Papiers « perforés » Ech 1 Ech 2 Ech 3 45,6678456grammageg/m2 16112416089Epaisseurmicrons ain c g,,,, sous196Pa309erméabilitéL/M2/S Kupture sens machine N/M 3252 37Z6 Rupture sens travers N/M 2123 Allongement sens machme % 1, 8 0, 9 Allongement sens travers echirure sens 187Cn Déchirure sens travers n Diamètre moyen des pores microns 50 plusieurs millimètres

Il a été constaté que lors de l'utilisation, comme élément support d'un empilement d'étoffes sur une ligne de confection, qu'un tel papier malgré une perméabilité moyenne de 309, alors que dans les échantillons témoins, elle peut être parfois nettement supérieure (voir échantillon 2), qu'en pratique, le plaquage de 1'empilement de textiles sur la table de découpe était améliorée, la découpe étant facilitée.

Une telle amélioration peut s'expliquer d'une part, par le fait que l'écoulement de l'air produit par la source d'aspiration se fait régulièrement sur toute la surface du papier au travers des pores qui sont répartis régulièrement sur cette dernière, et que, par ailleurs, cet écoulement se trouve également facilité par la « main », nettement plus élevé par rapport aux produits antérieurs.

Exemple 2 On réalise une feuille papoetière utilisable conformément à l'invention comme support d'un empilement d'étoffes en procédant, avant addition du liant comme dans 1'exemple 1, à un traitement de textilisation par passage sur une machine conventionnelle de traitement par lames ou jets de fluide conventionnel du type de celles commercialisées par la Société ICBT PERFOJET.

Pour réaliser un tel papier, on utilise une pâte papetière comportant comme à 1'exemple 1 : 77 % de pâte kraft écrue de type pin du sud et ; . 8 % de pâte fluff écrue.

L'ensemble de la pâte est défibrée/raffinée à seulement 15 degrés Schopper- Riegler à environ 30 g/litre d'eau.

Comme dans 1'exemple 1, on réalise sur le circuit un apport suffisant d'eau pour obtenir une dilution finale inférieure à 1 g/litre, dans le cas présent 0,3 g/litre, ce qui permet d'assurer l'homogénéité de la dispersion des fibres.

La nappe fibreuse encore humide ainsi formée reçoit un traitement de micro- perforation par lame ou jet de fluide sur une installation conventionnelle de type

PERFOJET, avec cylindre perforé ou au travers d'une toile à structure ouverte avec une pression d'eau de 5 à 80 bars. Un tel traitement permet d'obtenir localement un déplacement partiel ou total des fibres suivant le dessin du cylindre ou la maille de la toile. Dans le cas présent, le traitement est réalisé avec une lame d'eau à 9 bars.

Après cette opération, des liants sont ajoutés par tous moyens appropriés, foulardage, pulvérisation, impression ou « size presse », ces liants étant à base d'une composition comportant 5 % d'amidon cationique prégélatinisé et 10 % de latex acétate de vinyle.

Après séchage et réticulation, le produit fini est bobiné à la largeur souhaitée pour l'utilisation envisagée ayant une structure telle qu'illustrée à la figure 5.

Le tableau ci-dessous regroupe les caractéristiques d'un tel produit comparé à trois papiers perforés conventionnels. Caractéristiques Unité Invention Papiers « perforés » Ech 1 Ech 2 Ech 3 35,6678456grammageg/m2 paisseur microns am c g,-,- Perméabilité L/M2/S sous 196Pa 1081 112 822 305 Rupture sens 170737262898176N/M Rupture sens travers Allongement sens machine o,,, 9 Allongement sens travers o,,,, 4 Dèchmire sens mac me n 4 Déchirure sens travers n Diamètre moyen des pores microns 150 plusieurs milimètres Par rapport à 1'exemple 1, on obtient un papier qui a une perméabilité nettement supérieure aux papiers antérieurs et qui, par rapport au produit réalisé conformément à 1'exemple 1, le rend encore plus approprié comme support d'un empilement d'étoffes sur une ligne de confection.

Exemple 3

On répète 1'exemple 2 si ce n'est que l'on incorpore dans la pâte papetière des fibres de renfort.

La composition aqueuse comporte 72 % de pâte kraft écrue de type pin du sud et 9 % de pâte fluff écrue.

L'ensemble de la pâte est défibrée/raffinée à seulement 18 degrés Schopper- Riegler et on y incopore 5 % de fibres polyester, 1,7 decitex-coupe 18 mm.

Le mélange dans 1'eau est effectué à raison de 15 à 20 g/litre environ.

Sur le circuit d'amenée sur la toile de formation, on rajoute un agent de résistance humide constitué de 0,7 % de résine polyamide épichlorydrine.

L'apport d'eau sur le circuit est réalisé de telle sorte que l'on obtienne une dilution finale inférieure à un gramme/litre permettant d'assurer l'homogénéité de la dispersion des fibres et qui, dans cet exemple, est de 0,3 g/litre.

La nappe fibreuse humide ainsi formée est textilisée d'une manière similaire à 1'exemple 2, la pression du fluide étant de 11 bars et la lame d'eau ayant été remplacée par des jets de fluide, à raison d'environ 100 jets/aiguilles par mètre de largeur permettant d'obtenir une structure similaire à celle de 1'exemple 2 et qui ressort de la figure 5.

Après traitement de textilisation, on effectue une liaison complémentaire par dépôt d'une composition de 5 % d'amidon cationique prégélatinisé et de 10 % de latex acétate de vinyle.

L'incorporation de ces éléments et liants est réalisée également d'une manière, conventionnelle et, après séchage/réticulation, le produit fini est également bobiné à la largeur souhaitée.

Le tableau ci-dessous regroupe les caractéristiques d'un tel papier par rapport aux papiers perforés conventionnels. Caractéristiques Unité Invention Papiers « perforés » Ech 1 Ech 2 Ech 3 krpammage g/m2 37, 4 67 184 1 56 paisseur microns Main c g,,,, Perméabilite sous 196Pa 64 -22---3 5 Rupture sens machine N/M--3726 2898 1762 Rupture sens travers 646 1792 728 736 Allongement sens machine o,,,, Allongement sens travers % 1, 4 Déchirure sens machine con échirure sens 240332210Cn Diamètre moyen des poresmicrons100plusieurs millimètres

Un tel papier est également parfaitement adapté pour servir d'élément support d'un empilement d'étoffes sur une ligne de confection.

Par rapport aux papiers perforés antérieurs utilisés comme supports d'empilements d'étoffes sur une ligne de confection, la feuille papetière proposée présente de très nombreux avantages parmi lesquels on peut citer : la répartition des pores que comporte la structure étant uniforme, le risque de remontée de poussières dans le textile lors de l'opération de coupe est quasiment nul ; de plus, l'uniformité de la feuille assure une meilleure glisse sur la surface de découpe sans encrassement de cette dernière ; . une telle feuille étant parfaitement plane, cela élimine pratiquement tous risques de marquage à la surface des textiles, en particulier dans le cas de textiles fins ; de par son uniformité, une telle feuille assure une épaisseur plus homogène du matelas, assurant par là même une meilleure découpe du textile ; . l'uniformité de la feuille assure également une épaisseur globalement moindre du fait de l'absence de bosses et de creux, ce qui permet

d'envisager d'augmenter le nombre de couches de textile dans le matelas et ; . enfin et surtout, il est possible d'utiliser un tel support quel que soit le type d'étoffe entrant dans l'empilement, alors que, antérieurement, il convenait d'utiliser des gammes de papier perforé ayant des caractéristiques différentes.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits précédemment, mais elle en couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit.