Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
USE OF VITAMIN C OR DERIVATIVES OR ANALOGUES THEREOF FOR PROMOTING SKIN ELASTIN SYNTHESIS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/019099
Kind Code:
A2
Abstract:
The use of ascorbic acid, particularly L-ascorbic acid or vitamin C, or of the erythorbic acid isomer thereof, or salts or esters thereof, for promoting elastin synthesis in the dermis in order to enhance skin elasticity, is disclosed. Cosmetic or pharmaceutical and particularly dermatological compositions for enhancing skin elasticity may thus be prepared, e.g. in the form of a skin toning or firming agent. In addition, the elastin content of artificial skin may be increased.

Inventors:
DUMAS MARC (FR)
BONTE FREDERIC (FR)
MEYBECK ALAIN (FR)
CHAUDAGNE CATHERINE (FR)
Application Number:
PCT/IB1996/000444
Publication Date:
June 27, 1996
Filing Date:
May 10, 1996
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
LVMH RECH (FR)
DUMAS MARC (FR)
BONTE FREDERIC (FR)
MEYBECK ALAIN (FR)
CHAUDAGNE CATHERINE (FR)
International Classes:
A61K8/00; A61K8/67; A61K8/97; A61K8/98; A61Q19/00; C12N5/08
Domestic Patent References:
WO1995025524A11995-09-28
Foreign References:
US4938969A1990-07-03
FR2666226A11992-03-06
FR2612775A11988-09-30
US4983382A1991-01-08
DE4419783A11995-12-07
EP0282746A11988-09-21
Other References:
STN, Serveur de Bases de Données, Fichier XP002002821
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 12, no. 306 (C-522) [3153] & JP,A,63 079809 (SHISEIDO)
STN, Serveur de Bases de Données, Fichier XP002002822
Download PDF:
Claims:
REVENDICAπONS
1. Utilisation de l'acide ascorbique, en particulier de l'acide Lascorbique ou vitamine C, ou de son isomère l'acide érythorbique ou de leurs sels ou esters , désignés sous le nom générique de dérivé ascorbique, comme agent cosmétique destiné à stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes du derme, en vue d'améliorer en particulier l'élasticité cutanée, la tonicité cutanée ou de favoriser le raffermissement cutané.
2. Utilisation de l'acide ascorbique, en particulier de l'acide Lascorbique ou vitamine C ou de son isomère l'acide érythorbique ou de leurs sels ou esters, designés sous le nom générique de dérivé ascorbique, pour la préparation d'une composition pharmaceutique, notamment dermatologique, destinée à stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes du derme, en vue d'améliorer en particulier l'élasticité cutanée, la tonicité cutanée ou de favoriser le raffermissement cutané.
3. Utilisation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précité est utilisé par voie topique à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 % en poids par rapport au poids total d'une composition le contenant dans un excipient, véhicule ou support approprié, en particulier cosmétiquement ou pharmaceutiquement, notamment dermatologiquement, acceptable.
4. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précité est utilisé à une concentration comprise entre 0,01 et 1 % en poids par rapport au poids total de ladite composition.
5. Utilisation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précité est choisi parmi le groupe constitué par l'acide ascorbique, l'ascorbate de sodium, l'ascorbate de magnésium, l'ascorbylphosphate de sodium ou de magnésium, l'acide érythorbique, l'érythorbate de sodium, l'érythorbate de magnésium et les esters acétiques, propioniques et palmitiques des acides ascorbiques et ér> .horbiques.
6. Utilisation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précité est utilisé en combinaison avec une quantité efficace d'un principe actif stimulant la synthèse des composants de la matrice extracellulaire du derme parmi lesquels le collagène, en particulier le collagène I et le collagène III, et les glycosaminoglycanes.
7. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précité est utilisé en combinaison avec un principe actif stimulant la synthèse du collagène, en particulier du collagène I et du collagène IIII. choisi parmi le groupe constitué par le madécassoside, un extrait de Centelia asiatica, et un extrait de ginseng, en particulier contenant le ginsénoside RQ, à une concentration en poids de 0,01 % à 5 %.
8. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précipité est utilisé en combinaison avec un principe actif stimulant la synthèse des glycosaminoglycanes, choisi dans le groupe constitué par un extrait de Filicium décipiens, en particulier un extrait d'écorce de racine de cette plante, et le PDGF (platelet derived gro th factor).
9. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dérivé ascorbique précité est utilisé en combinaison avec des vitamines, en particulier la vitamine A, son ester palmitique, propionique, ou acétique, ou la vitamine E et ses dérivés, à une concentration en poids de 0,0001 à 5 %.
10. Méthode de traitement cosmétique destinée à prévenir ou à corriger une perte d'élasticité, de tonicité ou de fermeté cutanée, caractérisée en ce qu'elle comprend l'application sur les zones de la peau à traiter d'une quantité efficace d'un dérivé ascorbique choisi parmi le groupe constitué par l'acide ascorbique, en particulier l'acide Lascorbique ou vitamine C, l'acide érythorbique, et leurs sels et esters cosmétiquement acceptables, pour stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes du derme, ledit dérivé ascorbique étant incorporé dans un excipient cosmétiquement acceptables.
11. Procédé de préparation d'un derme artificiel obtenu par culture de fibroblastes, caractérisé en ce que l'on utilise pendant au moins une étape de la culture cellulaire une quantité efficace d'un dérivé ascorbique précité pour augmenter la teneur en élastine du derme artificiel ainsi préparé.
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'on réalise une culture de fibroblastes du derme humain.
13. Procédé selon les revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que le dérivé ascorbique précité est incorporé dans le milieu de culture cellulaire à une concentration comprise entre 5 et 150 micromoles par litre de milieu ou, avantageusement, comprise entre 10 et 50 micromoles par litre de milieu.
14. Procédé selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que le dérivé ascorbique utilisé est l'ascorbate de sodium.
Description:
Utilisation de la vitamine C ou de ses dérivés ou analogues nour «.r.mnlq- μ synthèse de l'élastine cutanée.

La présente invention concerne essentiellement l'utilisation de I' acide ascorbique, notamment de l'acide L-ascorbique ou vitamine C. ou de son isomère l'acide isoascorbique, encore appelé acide érythorbique, ou de leurs sels ou esters pour stimuler la synthèse de l'élastine cutanée. Dans la suite de la présente description, l'ensemble de ces composés est désigné sous le nom générique de "dérivé ascorbique" par simplification.

La vitamine C. ou acide L-ascorbique, est connue depuis longtemps pour des activités physiologiques comme antiscorbutique, antioxydaπte comme décrit par DORVAULT. 23e édition, page 1893. édition Nigot, janvier 1995. ou dans le Merck Index 1989. I le édition, référence 855.

Il est, par ailleurs, connu par l'article de CL. Phillips et al. dans J.

Invest. Dermatol. 1994, 103. pages 228-232, que l'acide ascorbique favorise la synthèse de collagène par des fibroblastes du derme humain, le collagène contribuant essentiellement aux qualités de résistance de la peau vis à vis de contraintes qui lui sont appliquées.

Par ailleurs, il est connu par l'article de Grégory C. Scphel et al. dans J.

Invest. Dermatol. 1986, ___, pages 279-285, que la production d'élastiπe par les fibroblastes de donneurs âgés diminue. Il est également connu que l'élasticité cutanée diminue de façon significative avec l'âge comme décrit par Takema et al. dans British Journal of Dcrmatoiogy 1994, ___]_ pages 641-648.

Dans le cadre de l'invention, il a été mis en évidence, de manière inattendue, que ces dérivés ascorbiques permettaient de stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes du derme, en particulier les fibroblastes du derme humain.

Or, on rappellera que dans le derme. les fibres élastiques forment un réseau qui contribue à l'élasticité de la peau et par conséquent à sa tonicité et à sa fermeté. L'élastine est le composant majeur de ces fibres. Elle est initialement synthétisée par les fibroblastes sous la forme d'un poiypeptide soluble de 70 kDa, la tropoéiastinc. La formation des microfibrilles se réalise ensuite par des liaisons intramoléculaires appelées desmosines entre les résidus lysine des chaînes polypeptidiques. Ces liaisons confèrent à l'élastine une grande insolubilité.

Ainsi, la présente invention a pour but de résoudre le nouveau problème technique consistant en la fourniture d'une solution permettant d améiiorer l'élasticité cutanée en favorisant la synthèse d'élastine. scion une

________ 96/19099

solution de conception simple, aisément utilisable à l'échelle industrielle tout en permettant un usage cosmétique ou pharmaceutique, notamment dermatologique.

Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention concerne l'utilisation de l'acide ascorbique, en particulier de l'acide L-ascorbique ou vitamine C, ou de son isomère l'acide érythorbique ou de leurs sels ou esters, désignés sous le nom générique de dérivé ascorbique, comme agent cosmétique destiné à stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes du derme, en vue d'améliorer en particulier l'élasticité cutanée, la tonicité cutanée ou de favoriser le raffermissement cutané. Elle concerne également selon un deuxième aspect l'utilisation de l'acide ascorbique, en particulier de l'acide L-ascorbique ou vitamine C ou de son isomère l'acide érythorbique ou de leurs sels ou esters, designés sous le nom générique de dérivé ascorbique, pour la préparation d'une composition pharmaceutique, notamment dermatologique, destinée à stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes du derme, en vue d'améliorer en particulier l'élasticité cutanée, la tonicité cutanée ou de favoriser le raffermissement cutané.

Bien entendu, le dérivé ascorbique précipité peut être utilisé aussi bien à titre curatif que préventif pour corriger ou prévenir la perte d'élasticité, de tonicité ou de fermeté cutanée, due notamment au vieillissement ou à l'exposition aux rayons ultraviolets.

Selon un mode de réalisation avantageux, le dérivé ascorbique précité est utilisé par voie topique à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 % par rapport au poids total d'une composition le contenant dans un excipient, véhicule ou support approprié, de préférence cosmétiquement ou pharmaceutiquement, notamment dermatologiquement, acceptable. Une concentration préférée est comprise entre 0,01 et 1 % en poids par rapport au poids total de la composition le contenant.

Selon une variante de réalisation particulière, le dérivé ascorbique précité est choisi parmi le groupe constitué par l'acide ascorbique, l ' ascorbate de sodium, l'ascorbate de magnésium, l'ascorbylphosphate de sodium, l'ascorbylphosphate de magnésium, l'acide érythorbique, l'érythorbate de sodium, l'érythorbate de magnésium et des esters acétiques, propioπiques et palmitiques des acides ascorbiques et érythorbiques.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dérivé ascorbique selon l'invention est utilisé en combinaison avec une quantité efficace d'un principe actif stimulant la synthèse des composants de la matrice

extracellulaire du derme, parmi lesquels le collagène, en particulier ie collagène I et le collagène III, et les glycosaminoglycanes.

On utilise, à titre d'exemple de principe actif stimulant la synthèse du collagène, en particulier du collagène I et du collagène III, le madécassoside, un extrait de Centelia asiatica, ou un extrait de ginseng, en particulier un extrait contenant le ginsέnoside R Q , ledit principe actif étant à une concentration comprise entre 0,01 % et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition finale.

On utilisera, à titre d'exemple de principe actif stimulant la synthèse des glycosaminoglycanes, un extrait végétal tel qu'un extrait de Filicium decipiens, en particulier un extrait d'écorce de racine de cette plante, décrit dans la demande de brevet français 95 07708, ou un facteur de croissance, en particulier le PDGF (platelet derived growth factor), facteur de croissance dérivé des plaquettes sanguines. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le dérivé ascorbique précité est utilisé en combinaison avec une vitamine, en particulier la vitamine A, son ester palmitique, propionique ou acétique ou la vitamine E et ses dérivés, en particulier à une concentration comprise entre 0,0001 et 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un troisième aspect, la présente invention couvre aussi une méthode de traitement, cosmétique ou thérapeutique, de la peau, destinée à prévenir ou à corriger une perte d'élasticité, de tonicité ou de fermeté cutanée, caractérisée en ce qu'elle comprend l'application sur les zones de la peau à traiter d'une quantité efficace d'un dérivé ascorbique choisi dans le groupe constitué par l'acide ascorbique, en particulier l'acide L-ascorbique ou vitamine C, l'acide érythorbique, et leurs sels et ester cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables, pour stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes, ledit dérivé ascorbique étant incorporé dans un excipient cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. Les variantes de réalisation de cette méthode résultent également clairement des variantes de réalisation de l'utilisation précitée.

Il résulte de ce qui précède que les dérivés ascorbiques selon l'invention sont précieux pour la fabrication d'une composition cosmétique ou pharmaceutique, notamment dermatologique, où l'on recherche une amélioration de l'élasticité cutanée.

L'homme de l'art comprend ainsi l'intérêt majeur de l'invention qui favorise la synthèse d'élastine et sa facilité d'emploi grâce à une application topique sur la peau.

Selon un quatrième aspect, la présente invention couvre également un procédé de préparation d'un derme artificiel obtenu par culture de fibroblastes, caractérisé en ce que l'on utilise pendant au moins une étape de la culture cellulaire une quantité efficace d'un dérivé ascorbique, tel que défini précédemment, pour augmenter la teneur en élastine du derme artificiel ainsi préparé.

Suivant une variante avantageuse, les fibroblastes utilisés pour la préparation du derme artificiel sont des fibroblastes du derme humain.

Suivant une autre variante avantageuse, le dérivé ascorbique est incorporé dans le milieu de culture cellulaire, de préférence à une concentration comprise entre 5 micromoles par litre et 150 micromoles par litre de milieu, ou avantageusement, entre 10 micromoles par litre et 50 micromoles par litre de milieu.

On peut, par exemple, utiliser un milieu de culture disponible dans le commerce et généralement utilisé pour la culture de fibroblastes, tel que le milieu MEM, auquel on ajoutera une concentration efficace de dérivé ascorbique, en particulier, par exemple de l'ascorbate de sodium, en particulier une concentration comprise entre les valeurs indiquées ci -dessus.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description explicative qui va suivre faite en référence aux exemples donnés ci-après simplement à titre d'illustration et qui ne sauraient donc en aucune façon limiter la portée de l'invention. Dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés en poids sauf indication contraire.

Exemple 1

Exemple d'essai démontrant la stimulation de la synthèse de l'élastine par des fibroblastes cutanés humains

Matériel et méthodes

Provenance des cellules :

On utilise dans cette étude une souche de fibroblastes humains normaux (FHN) provenant de peau chirurgicale du visage d'une femme de 50 ans. Les cellules avaient été obtenues par la méthode des explants telle que décrite par

Dumas M. et al. dans l'article ayant pour titre "in vitro biosynthesis of type I and III

collageπs by humaπ dermal fibroblasts from donors of increasing âges" dans Mech. Ageing Dev. J_ (1994), pages 179-187.

Préparation des solutions des produits à tester : Ces fibroblastes cutanés humains normaux ainsi obtenus sont ensemencés dans les puits d'une boîte de culture multipuits, dans un milieu de culture E 199, dans lequel on a ajouté 2 millimoles par litre de L-glutamine.

24 heures après l'ensemencement, certains puits reçoivent de l'ascorbate de sodium à 25 ou 150 micromoles par litre, ou de l'ascorbyl phosphate de sodium à 25 ou 150 micromoles par litre.

On utilise à chaque fois six puits par produit et par concentration, ainsi que six puits ne recevant aucun produit à tester pour les cultures témoins. La culture est poursuivie pendant 48 h.

Après 48 h de culture comme indiqué ci-dessus, on dose sur les surnageants de la culture l'élastine sécrétée par une méthode ELISA dérivée de celle utilisée pour le dosage du collagène comme décrit par Dumas M. et al. dans la publication citée ci-dessus, à ceci près qu'un anticorps polyclonal anti-élastine humaine du commerce a été utilisé à la place de l'anticorps polyclonal anti- collagène I et III humain. Ce dosage est naturellement réalisé aussi sur des cultures témoins, ne recevant pas de produit à tester.

Une gamme étalon réalisée à partir d'élastine soluble du commerce permet de convertir en nanogramme d'élastine les valeurs de densité optique (DO) obtenues à partir des surnageants de culture.

Dosage des protéines :

Parallèlement au dosage de l'élastine, un dosage de protéines cellulaires est effectué sur les cultures de fibroblastes, après élimination du surnageant, afin de ramener la quantité d'élastine dosée à une quantité fixe de protéines cellulaires. Le dosage est effectué en utilisant le kit BCA-1 (Bicinchoniπic acid kit, commercialisé par Sigma, France) après dissolution du tapis cellulaire par de la soude 0,1 N.

Expression des résultats et statistiques :

Les résultats sont exprimés en nanogrammes d'élastine sécrétée par microgramme de protéines cellulaires. L'activité A de stimulation, exprimée en pourcentage, est calculée selon la formule suivante :

A = χ 100 qo

dans laquelle : q représente la quantité d'élastine sécrétée par les FHN traités , q 0 représente la quantité d'élastine sécrétée par les FHN témoins.

Les résultats obtenus sur les cultures traitées (π=6) et témoins (n=6) sont comparés à l'aide du test t de Student pour séries non appariées. Toute valeur de p < 0,05 indiquera qu'une différence significative existe entre la sécrétion d'élastine des FHN témoins et ceux traités avec les produits de l'invention.

Le tableau I rapporte les résultats d'essai avec l'ascorbate de sodium tandis que le tableau II rapporte les résultats avec l'ascorbyl phosphate de magnésium, dénommé en abrégé VCPMg, qui est l'un des dérivés de la vitamine C cosmétiquement utilisable.

TABLEAU I

*σ : écart-type ou déviation standard

TABLEAU II

Conditions Elastine sécrétée Activité A Test t de Student expérimentales ng/ g prot/48 h ± σ en % valeurs de p

Témoin sans 12,4 ± 1,6 VCPMg

VCPMg 25 μM 29,5 ± 3,8 137 < 0,0001

VCPMg 150 μM 33,7 ± 4,3 171 < 0.0001 |

Conclusion Comme il ressort des tableaux I et II, l'ascorbate de sodium comme l'ascorbyl phosphate de magnésium (VCPMg) stimulent fortement la synthèse d'élastine. Cette stimulation augmente avec la concentration du produit testé.

On observe en outre que, pour les essais rapportés ici, l'activité de stimulation de la synthèse d'élastine est maximum (+ 171%) dans le cas des cultures traitées à 150 μM d'ascorbyl phosphate de magnésium, ce qui est remarquable, tandis que cette activité est au minimum de 85% dans le cas des cultures traitées à 25 μM d'ascorbate de sodium, ce qui est également exceptionnel. Il est donc démontré que l'utilisation de l'acide ascorbique ou de l'un de ses dérivés, en particulier ses sels ou esters, permet de stimuler la synthèse d'élastine par les fibroblastes de manière significative, et particulièrement inattendue.

Exemples d'appljçatiςms

Les compositions sont exprimées ci-dessous en pourcentages en poids. .Ç PPI? 2

Gel pour le soin du visage :

ascorbyl phosphate de magnésium 2 lécithine hydrogénée 1 Acide hyaluronique 1 carbopol 941 1,25 eau + conservateur + triéthaπolamine qsp 100.

o

En application locale 2 fois par jour sur le bas du visage et le cou, ce produit de soin améliore et maintient la fermeté et la tonicité de la peau du visage et en atténue les rides et ridules.

Exemple

Crème raffermissante pour le visage :

propylèneglycol 1 glycérylstéarate PEG 100 2 glycérylstéarate sodium lauryl sulfate 4 glycéryl stéarate 3 alcool cétylique 1 triglycéride caprilique/ capric 3 octyl stéarate 2 huile d'avocat 1 huile de camélia 1 palmitate d'ascorbyle 0,5 palmitate de vitamine A 0,01 glycocéramides de blé 0,1 acide lactique 0,5

Carbopol 940 0,5 ascorbyl phosphate de magnésium 1 eau + conservateur + parfums qsp 100.

Cette crème s'applique matin et soir et redonne l'élasticité au visage qui présente alors une bonne tonicité et un aspect raffermi.

Exemple 4

Lait de soin corporel :

huile végétale 2 triglycéride caprylic/capric 5 acétate de vitamine E 0,56 carbomer 0,5 gomme xanthane 0,20 acide hyaluronique 0,15

érythorbate de sodium 0,9 extrait de ginseng 0,1 extrait de centelia asiatica 0,1 extrait de thé vert 0,05 eau + conservateur + agent rafraîchissant + parfum qsp 100.

Pour éviter tout risque de dégradation des composants oxydables, en particulier de l'érythorbate de sodium, cette composition est de préférence fabriquée et conditionnée à l'abri de tout contact avec l'oxygène, en particulier à

En application sur le buste le soir par cure de 20 jours, avec massage pour permettre aux tissus du buste de conserver leur élasticité.

Exemple 5

Lotion raffermissante pour le visage

Cette lotion est obtenue par mélange extemporané de 5 ml de lotion A avec

100 mg de L-ascorbate de sodium.

Lotion A madécassoside 1 ginsénoside R Q 1 solution aqueuse à 1% d'acide hyaluronique 1 glycérol 2 eau + conservateur qsp 100.

Cette lotion raffermissante peut être commercialisée, par exemple, sous la forme d'une flaconnette de 8 ml contenant les 100 mg de poudre de L-ascorbate de sodium et d'une ampoule scellée contenant 5 ml de lotion A. Au moment de l'emploi, le contenu de l'ampoule est versé dans la flaconnette. et est agité jusqu'à dissolution de la poudre.

Cette préparation extemporanée, utilisée quotidiennement améliore l'élasticité de la peau du visage, et a donc un effet raffermissant.

L'invention couvre également tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs diverses combinaisons.