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Title:
VACUUM TREATMENT OF CAST METAL WITH SIMULTANEOUS HELIUM-INJECTION STIRRING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/073140
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a vacuum treatment of cast metal in liquid form comprising steps which consist in: introducing the cast metal in liquid form into the metallurgic ladle filling said ladle until a guard height ranging between 0.4 and 0.6 m is reached; treating the metal while bringing the atmosphere above said ladle under vacuum and simultaneously stirring the cast metal by injecting helium into the base of said ladle during part of or the whole treatment.

More Like This:
Inventors:
STOUVENOT FRANCOIS (FR)
BURTY MARC (FR)
DOMGIN JEAN-FRANCOIS (FR)
GARDIN PASCAL (FR)
VIALE DOMINIQUE (FR)
REITZ RAYMOND (FR)
LECLERCQ FREDERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/000918
Publication Date:
October 04, 2001
Filing Date:
March 27, 2001
Export Citation:
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Assignee:
USINOR (FR)
STOUVENOT FRANCOIS (FR)
BURTY MARC (FR)
DOMGIN JEAN FRANCOIS (FR)
GARDIN PASCAL (FR)
VIALE DOMINIQUE (FR)
REITZ RAYMOND (FR)
LECLERCQ FREDERIC (FR)
International Classes:
C21C7/072; C21C7/10; F27D25/00; B22D1/00; F27D27/00; (IPC1-7): C21C7/072; C21C7/10; F27D23/02
Foreign References:
US3169058A1965-02-09
GB938221A1963-10-02
US3982927A1976-09-28
US4071356A1978-01-31
Other References:
DATABASE WPI Section Ch Week 198046, Derwent World Patents Index; Class M24, AN 1980-81344C, XP002170610
Attorney, Agent or Firm:
Lagrange, Jacques (Usinor Direction de la Propri�t� Industrielle Immeuble "La Pacific" TSA 10001 La Defense Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de traitement sous vide d\'un métal fondu sous forme liquide comprenant les étapes consistant à : -introduire le métal fondu sous forme liquide dans une poche métallurgique en remplissant ladite poche jusqu\'à atteindre une hauteur de garde comprise entre 0,4 et 0,6 m, -traiter le métal tout en mettant l\'atmosphère au dessus de ladite poche sous dépression et en procédant simultanément à un brassage du métal fondu par injection d\'hélium dans le fond de ladite poche pendant une partie ou la totalité du traitement.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit traitement est un traitement de décarburation que l\'on applique à de I\'acier.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que I\'acier présente une teneur en carbone inférieure à 60 ppm après avoir été décarburé.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit traitement est un traitement de déshydrogénation que lton applique à de I\'acier.
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit traitement est un traitement de dénitruration que l\'on applique à de I\'acier.
6. Procédé selon l\'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le débit d\'hélium injecté est supérieur ou égal à 1,875 NI/min, pour 1 tonne de métal fondu.
7. Procédé selon l\'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l\'on effectue ladite injection d\'hélium au travers de la paroi de la poche qui est pourvue d\'injecteurs de gaz implantés en dessous du niveau du métal liquide.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l\'on effectue ladite injection d\'hélium au travers du fond de la poche qui est pourvue d\'injecteurs de gaz dans son fond.
Description:
TRAITEMENT SOUS VIDE D\'UN METAL FONDU AVEC BRASSAGE SIMULTANE PAR INJECTION D\'HELIUM L\'invention concerne un procédé de traitement sous vide d\'un métal fondu sous forme liquide, tel que de I\'acier par exemple.

A la sortie du convertisseur, I\'acier effervescent doit généralement subir diverses opérations métallurgiques complémentaires que l\'on effectue en poche équipée d\'une installation sous vide. Ces opérations consistent généralement en une désoxydation du métal liquide puis à sa mise à nuance et à température avant la solidification de ce métal en coulée continue ou en lingotière. Pour certaines applications nécessitant de basses teneurs en gaz dissous (hydrogène et azote) et/ou en carbone, on procède à un traitement dit de dégazage dont l\'efficacité est largement améliorée par la mise sous dépression de l\'atmosphère en contact du métal liquide.

Pour le traitement de décarburation par exemple, lorsque les conditions adéquates de composition de I\'acier et de pression au dessus du bain sont réunies, la décarburation de I\'acier se produit par combinaison de l\'oxygène avec le carbone dissous dans le métal pour former du monoxyde de carbone gazeux. Cette décarburation est assistée par un brassage du métal liquide effectué par exemple, par injection d\'un gaz neutre, I\'argon le plus souvent, dans I\'acier liquide depuis le fond de poche.

Un brassage efficace est indispensable à la bonne réalisation de la décarburation, comme du dégazage, car la dépression créée au dessus du bain n\'affecte qu\'une faible couche d\'acier à la partie supérieure du bain. II est donc essentiel d\'alimenter en permanence cette zone de réaction par I\'acier situé en- dessous pour assurer les performances globales souhaitées. II en va de mme pour les traitements de déshydrogénation ou de dénitruration D\'une façon générale, le brassage de I\'acier liquide crée cependant une agitation de la surface de I\'acier recouvert par le laitier. Cette agitation, encore exacerbée lorsque la poche est mise sous vide, peut provoquer des projections d\'acier liquide et de laitier sur les parois de la poche, du couvercle ou de la cuve dans laquelle est placée la poche à traiter. Afin de limiter de telles projections et d\'éviter que le métal liquide et le laitier surnageant ne débordent, I\'exploitant doit maintenir une distance de sécurité entre la surface de I\'acier liquide au repos et le rebord supérieur de la poche, distance appelée hauteur de garde. Le

respect de cette hauteur de garde impose donc de limiter le remplissage de la poche métallurgique à une valeur inférieure à sa valeur nominale.

Sinon, t\'opérateur serait contraint de limiter le débit de brassage, voire mme de supprimer ce brassage pour limiter I\'agitation en surface, ce qui peut conduire directement à un déclassement de I\'acier obtenu.

Ainsi, l\'invention a pour but de proposer un procédé permettant de traiter en poche sous vide de plus grandes quantités de métal liquide, tout en garantissant le déroulement correct de ce traitement.

A cet effet, I\'invention a pour objet un procédé de traitement sous vide d\'un métal fondu sous forme liquide comprenant les étapes consistant à : -introduire le métal fondu sous forme liquide dans une poche métallurgique en remplissant ladite poche jusqu\'à atteindre une hauteur de garde comprise entre 0,4 et 0,6 m, -traiter le métal tout en mettant l\'atmosphère au dessus de ladite poche sous dépression et en procédant simultanément à un brassage du métal fondu par injection d\'hélium dans le fond de ladite poche pendant une partie ou la totalité du traitement.

L\'invention peut en outre présenter les caractéristiques : -le traitement est un traitement de décarburation que l\'on applique à de I\'acier, -le métal traité est de I\'acier qui présente une teneur en carbone inférieure à 60 ppm après avoir été décarburé, -le traitement est un traitement de déshydrogénation que l\'on applique à de I\'acier, -le traitement est un traitement de dénitruration que l\'on applique à de I\'acier, -le débit d\'hélium injecté est supérieur ou égal à 1,875 NI/min, pour 1 tonne de métal fondu, -l\'injection d\'hélium est effectuée au travers de la paroi de la poche qui est pourvue d\'injecteurs de gaz implantés en dessous du niveau du métal liquide, -l\'injection d\'hélium est effectuée au travers du fond de la poche qui

est pourvue d\'injecteurs de gaz dans son fond.

Comme on I\'aura compris, l\'invention consiste à coupler l\'utilisation de l\'hélium comme gaz de brassage à l\'établissement d\'une hauteur de garde inférieure aux pratiques habituelles.

Les présents inventeurs ont en effet constaté qu\'en utilisant comme gaz de brassage l\'hélium à la place de I\'argon ou de I\'azote, les phénomènes d\'agitation de la surface de I\'acier liquide sont très sensiblement atténués, permettant ainsi de réduire la hauteur de garde et par conséquent d\'augmenter le taux de remplissage en métal liquide de la poche, d\'où un gain de productivité important.

Un exemple de procédé de l\'art antérieur et un exemple de mise en oeuvre de l\'invention dans le cas de la décarburation de I\'acier liquide en cuve sous vide vont à présent tre décrits.

Dans fart antérieur, le traitement sous vide d\'un métal fondu tel que de I\'acier, est réalisé par remplissage préalable d\'une poche métallurgique jusqu\'à atteindre une hauteur de garde généralement comprise entre 0,6 et 1 m, puis par mise sous vide de la poche à l\'intérieur de laquelle on procède simultanément à l\'injection d\'argon ou d\'azote pour brasser I\'acier.

La poche utilisée dans cet exemple est de forme sensiblement cylindrique avec une hauteur totale de 4,4 mètres environ et une contenance maximale de 300 tonnes d\'acier. En réglant la hauteur de garde à une valeur de 0,8 m, on peut généralement traiter 240 tonnes par poche. Les injecteurs de gaz utilisés sont constitués de trois bouchons poreux insérés dans le fond de la poche. Ces bouchons poreux sont conçus pour supporter chacun un débit de gaz maximum de 600 Nl/min (1 NI = 1 litre mesuré dans des conditions normales de température et de pression).

Lorsque la poche contenant I\'acier liquide est placée dans une enceinte que l\'on met progressivement sous dépression, il se produit une émission de CO provenant des couches supérieures du métal dans la poche, à un niveau de pression dans l\'enceinte correspondant à la pression de CO en équilibre avec les activités en carbone et oxygène dissous dans le métal. Le débit de ces émissions de CO par ébullition spontanée sous l\'effet de la dépression est relativement important et conduit à une élévation du niveau de métal en poche et à la formation de projections métalliques. Du fait de cette émission de CO, le

débit de brassage doit tre limité pour chacun des bouchons poreux, typiquement de 50 à 80 Nl/min, pour une hauteur de garde initiale de 0,8 m, soit un débit total de gaz neutre injecté de 0,625 à 1 NI/t/min.

Lorsque le débit d\'émission de CO se réduit, à la suite de la diminution de la teneur en carbone du métal, on procède généralement à une augmentation du débit de gaz de brassage qui intervient en phase dite de bas vide, pour laquelle la pression dans l\'enceinte contenant la poche est à une pression inférieure à 10 mbar, typiquement de l\'ordre de 1 mbar. Le débit de gaz injecté par élément poreux est typiquement de 200 NI/min, soit un débit total d\'argon ou d\'azote injecté dans la poche de 2,5 NI/min par tonne d\'acier.

Dans ces conditions, le degré d\'agitation de la surface de I\'acier liquide ainsi que le débit des projections d\'acier générées sous l\'effet conjugué de l\'ébullition du CO et du gaz de brassage reste acceptable tout au long du traitement.

Si l\'on réduisait la hauteur de garde à une valeur comprise entre 0,4 et 0,6 m, en injectant de I\'argon ou de I\'azote, il serait indispensable de réduire fortement le débit d\'injection de gaz neutre à des débits inférieurs à ceux indiqués pour une hauteur de garde standard, ce qui conduirait, à durée de traitement sous vide identique, à une dégradation des performances de décarburation. Dans le cas d\'une décarburation d\'acier, cela mènerait à un acier insuffisamment décarburé et donc impropre à l\'usage visé.

On a opéré à I\'aide du procédé selon l\'invention en effectuant un traitement sous vide de 240 t d\'acier liquide dans une poche similaire à celle de l\'exemple de l\'art antérieur qui vient d\'tre décrit, tout en injectant de l\'hélium, dans les mmes conditions que précédemment. Les débits d\'hélium injectés sont de l\'ordre de 150 NI/min pour chacun des bouchons poreux dans la phase de mise sous vide, soit 1,875 NI/t/min en tout. Ces débits sont ensuite augmentés jusqu\'à 200 NI/min pour chacun des bouchons lorsque la poche est sous un vide de 1 mbar ou moins, soit un débit total de 2,5 NI/t/min.

On constate alors de façon surprenante que l\'agitation de la surface de I\'acier liquide est réduite. Les projections d\'acier liquide sur les parois de la poche sont par conséquent également réduites, ce qui permet de remplir la poche jusqu\'à laisser une hauteur de garde comprise entre 0,4 et 0,6 m. Ce sont ainsi 20 tonnes d\'acier liquide supplémentaires qui peuvent tre

traitées en une seule opération, avec les mmes performances métallurgiques et les mmes conditions de sécurité qu\'avec l\'injection d\'argon ou d\'azote, d\'où un gain de productivité de l\'ordre de 10 %.

En outre, le traitement peut tre mené à son terme pendant le laps de temps disponible, ce qui permet d\'obtenir un acier conforme aux caractéristiques visées.

Bien entendu, l\'injection du gaz dans de métal liquide peut tre réalisée par tout type d\'injecteur tel que, notamment, au moins un bouchon poreux inséré dans le fond de la poche, ou au moins une lance immergée directement dans le métal liquide.

Le procédé selon l\'invention est plus particulièrement adapté à la mise en oeuvre de traitements de décarburation sous vide d\'aciers, pour lesquels on souhaite obtenir une teneur finale en carbone inférieure à 60 ppm, mais il pourra tre utilisé dans tout procédé métallurgique sous vide nécessitant un brassage et impliquant le respect d\'une hauteur de garde.