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Title:
VALIDATION OF INTERACTION BETWEEN DEVICES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/197825
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for validating an interaction between a first device including at least one sensor capable of detecting a first specific event of said portable communication device, and a second device comprising at least one sensor capable of detecting a second event, characterised by: receiving, in a computer system, information comprising data on the existence and time of the first event from the first device; receiving, in said computer system, information comprising data on the existence and time of the second event from the second device, the second event corresponding to an interaction of a third-party device with the second device; determining, using said computer system, data on the spatial location of the first device relative to the second device; and processing said data in said computer system, configured such as to potentially validate the interaction between the first device and the second device, using the data on spatial location, time and existence as validation conditions.

Inventors:
BAKER TIM (FR)
Application Number:
PCT/EP2015/064536
Publication Date:
December 30, 2015
Filing Date:
June 26, 2015
Export Citation:
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Assignee:
OXO (FR)
International Classes:
G07C9/00; G06F3/01
Foreign References:
US20080261560A12008-10-23
US7382244B12008-06-03
US20100016009A12010-01-21
Other References:
WILLIAM HUTAMA ET AL: "Distinguishing multiple smart-phone interactions on a multi-touch wall display using tilt correlation", HUMAN FACTORS IN COMPUTING SYSTEMS, ACM, 2 PENN PLAZA, SUITE 701 NEW YORK NY 10121-0701 USA, 7 May 2011 (2011-05-07), pages 3315 - 3318, XP058041640, ISBN: 978-1-4503-0228-9, DOI: 10.1145/1978942.1979433
DOMINIK SCHMIDT ET AL: "PhoneTouch", PROCEEDINGS OF THE 23ND ANNUAL ACM SYMPOSIUM ON USER INTERFACE SOFTWARE AND TECHNOLOGY, UIST '10, 3 October 2010 (2010-10-03), New York, New York, USA, pages 13, XP055188161, ISBN: 978-1-45-030271-5, DOI: 10.1145/1866029.1866034
Attorney, Agent or Firm:
DECOBERT, Jean-Pascal (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Méthode de validation d'une interaction, entre un premier dispositif, étant un dispositif portatif de communication, comprenant au moins un capteur apte à détecter un premier événement spécifique dudit dispositif portatif de communication, et un deuxième dispositif comportant au moins un capteur apte à détecter un deuxième événement, caractérisé par :

La réception, au niveau d'un système informatique, depuis le premier dispositif, d'informations comportant des données d'existence et temporelles du premier événement.

La réception, au niveau dudit système informatique, depuis le deuxième dispositif, d'informations comportant des données d'existence et temporelles du deuxième événement, le deuxième événement correspondant à une interaction d'un dispositif tiers avec le deuxième dispositif.

La détermination, par ledit système informatique, de données de localisation spatiale du premier dispositif par rapport au deuxième dispositif.

Le traitement, au niveau dudit système informatique, desdites données, configuré pour valider ou non l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif en utilisant comme conditions de validation les données de localisation spatiale, temporelles et d'existence.

La détermination d'un niveau de fiabilité des conditions de validation et sa comparaison avec un seuil de fiabilité prédéterminé.

La prise en compte d'au moins une condition additionnelle de validation de l'interaction, entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif, par ledit système informatique dans le cas où le niveau de fiabilité est inférieur au seuil de fiabilité prédéterminé.

Méthode selon la revendication précédente dans laquelle le traitement est configuré pour valider l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif si au moins les quatre conditions suivantes sont remplies : existence du premier événement, existence du deuxième événement, compatibilité temporelle entre le premier et le deuxième événement, compatibilité spatiale du premier dispositif relativement au deuxième dispositif.

Méthode selon la revendication précédente dans laquelle la compatibilité temporelle et la compatibilité spatiale consistent en une proximité, respectivement temporelle et spatiale, entre le premier événement et le deuxième événement, en deçà, respectivement, d'un seuil de proximité temporelle et d'un seuil de proximité spatiale.

Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes dans laquelle l'interaction d'un dispositif tiers avec le deuxième dispositif comprend un contact ou un rapprochement en deçà d'un seuil de proximité immédiate de préférence inférieur à 3cm.

Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes dans laquelle le premier événement spécifique dudit dispositif portatif de communication est un mouvement de rapprochement avec ou sans contact du premier dispositif relativement au deuxième dispositif.

Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes dans laquelle le deuxième événement correspond à un contact entre le deuxième dispositif et le dispositif tiers.

Méthode selon les trois revendications précédentes en combinaison dans laquelle :

- Un utilisateur effectue un mouvement de rapprochement du premier dispositif vers le deuxième dispositif de sorte à le toucher ou à le rapprocher en deçà du seuil de proximité spatiale ;

- Le premier dispositif détecte son propre mouvement correspondant au premier événement ;

- Le deuxième dispositif détecte le contact ou le rapprochement en deçà du seuil de proximité avec le premier dispositif correspondant au deuxième événement ;

- le premier dispositif entre en communication avec le système informatique et transmet les informations comportant les données d'existence et temporelles du premier événement ;

- Le deuxième dispositif entre en communication avec le système informatique et transmet les informations comportant les données d'existence et temporelles du deuxième événement ;

- Le système informatique effectue le traitement, par l'intermédiaire des conditions de validation, de sorte à valider ou non l'interaction entre le premier et le deuxième dispositif ;

- Si l'interaction est validée, au moins une instruction est générée par le système informatique.

8. Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes dans laquelle un raffinement algorithmique des seuils propres à chacun des capteurs du premier dispositif est effectué de sorte à optimiser lesdits seuils en fonction de l'utilisation par l'utilisateur du premier dispositif.

9. Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes dans laquelle les données de localisation spatiale sont obtenues à partir de plusieurs technologies de localisation spatiale hiérarchisées en fonction de leur précision de localisation spatiale, la technologie la plus précise opérationnelle étant sélectionnée.

10. Méthode selon l'une quelconque des revendications précédentes dans laquelle une synchronisation temporelle est réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique.

1 1 . Méthode selon la revendication précédente dans laquelle la synchronisation temporelle comprend une compensation temporelle réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique par mesure du délai de transfert d'une information.

12. Système informatique comprenant au moins un processeur, des moyens de communication filaires et/ou non filaires avec au moins un réseau de communication, et des moyens de stockage non transitoires d'au moins un programme informatique comprenant des instructions selon la méthode selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 et configurées pour être exécutées par le au moins un processeur.

13. Système comprenant un premier dispositif dit dispositif portatif de communication, un deuxième dispositif et un système informatique selon la revendication précédente.

14. Système selon la revendication précédente dans lequel le deuxième dispositif ne comprend pas de capteur de mouvement.

15. Système selon l'une quelconque des revendications 12 et 14 dans lequel ledit système informatique est intégré dans le dispositif portatif de communication. 16. Système selon l'une quelconque des revendications 12 et 14 dans lequel ledit système informatique est intégré dans le deuxième dispositif.

17. Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 16 dans lequel le premier dispositif comprend au moins un capteur de mouvement.

18. Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 17 dans lequel le deuxième dispositif comprend au moins un capteur de vibration.

19. Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 18 dans lequel le deuxième dispositif comprend au moins un capteur de contact physique.

20. Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 19 dans lequel le premier dispositif est un smartphone et le deuxième dispositif est une porte comprenant au moins un capteur de vibration.

21 . Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 19 dans lequel le premier dispositif est un smartphone et le deuxième dispositif comprend un écran.

22. Produit programme d'ordinateur stocké dans une mémoire non transitoire et comportant des instructions exploitables par le au moins un processeur, configurées pour exécuter la méthode selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 .

23. Produit programme d'ordinateur selon la revendication précédente comprenant des moyens d'apprentissage algorithmiques configuré pour adapter les paramètres dudit produit programme d'ordinateur à l'utilisateur.

Description:
Validation d'interaction entre dispositifs

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne le domaine de l'interaction entre un dispositif portatif et un dispositif électronique à mobilité réduite. Plus précisément, la présente invention concerne la validation d'une interaction entre un dispositif portatif de type smartphone et un dispositif électronique apte à interagir avec ledit smartphone.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Le vingt et unième siècle voit se multiplier les objets connectés à des réseaux de communication comme l'Internet. Parallèlement, se développent les dispositifs portatifs de communication équipés de plus en plus de capteurs de haute précision et de nature diverse. Ainsi, les smartphones, les montres intelligentes encore appelées en anglais smart-watches et les smart-bracelets disposent désormais d'accéléromètre, de système GPS (Global Positioning System), de capteur de champs magnétique, de capteur de luminosité, etc.. L'ensemble de ces capteurs est une nouvelle forme d'interface. Il est maintenant courant pour des utilisateurs de certains dispositifs portatifs de communication de simplement secouer leur dispositif de sorte à déclencher un événement. Cet effet très à la mode permet une meilleure ergonomie d'utilisation de ces dispositifs. Ce type de mouvement a été utilisé comme déclencheur d'événement par des applications servant par exemple à transmettre des informations d'un dispositif à un autre. Ainsi le document US20010126009 A1 dévoile l'interaction et l'échange d'informations entre deux dispositifs portatifs de type smartphone. Chacun des deux dispositifs doit effectuer un mouvement de rapprochement appelé « knock » proche dans le temps de sorte à ce que la communication entre les deux smartphones soit validée. Ce type de divulgation présente des applications qui restent très limitées. En effet, dans ce document les deux dispositifs doivent être capables de faire le même type de mouvement. Il n'est donc pas possible d'utiliser la méthode de mise en communication décrite dans ce document dans toutes les situations.

De plus, l'interaction entre deux dispositifs selon le document US20010126009 n'est confirmée que par la mesure du temps séparant les deux événements propres à chacun des dispositifs. Ce temps doit être inférieur à un seuil. Toutefois, une validation uniquement temporelle ne permet pas d'éviter des erreurs d'interaction. Les smartphones peuvent se croire en interaction alors que les mouvements de rapprochements avec ou sans contact sont involontaires, par exemple.

De manière à assurer une validation correcte d'interaction, il convient d'assurer une bonne détection des événements. Ainsi, il est connu de l'art antérieur d'augmenter le nombre de capteurs physiques d'un smartphone, par exemple en disposant dans sa coque protectrice une série de capteurs configurés pour détecter l'orientation angulaire du smartphone par rapport à un écran tactile par exemple. Cette solution, décrite dans la publication « Distinguishing Multiple Smart-Phone Interactions on Multi-touch Wall Display using Tilt Corrélation » (W. HUTAMA et al., CHI 2001 - Session : Tabletop & Wall Display), implique alors la présence d'une coque particulière et se trouve donc limitative et encombrante. Elle revient à multiplier le nombre de capteurs, par sécurité, ce qui peut s'avérer pourtant inutile dans certains cas et donc engendrer un surcoût d'équipement ou une surconsommation de ressources de batteries ou de calculs de processeurs.

La présente invention résout la problématique de la validation de l'interaction entre un dispositif de type smartphone et/ou smart-watches et/ou smart-bracelets et un autre dispositif, par exemple un dispositif fixe. En effet, elle présente une méthode de validation de l'interaction entre un dispositif portatif et un dispositif, qui n'a pas besoin d'être mobile et/ou ignore tout de ses mouvements, au travers d'une série d'étapes de validation permettant d'éviter toute ou la majeure partie des erreurs concernant des interactions involontaires.

RÉSUMÉ DE L'INVENTION

Selon un aspect, la présente invention concerne une méthode de validation d'une interaction, entre un premier dispositif, étant un dispositif portatif de communication, comprenant au moins un capteur apte à détecter un premier événement spécifique dudit dispositif portatif de communication, et un deuxième dispositif, portatif ou non, comportant au moins un capteur apte à détecter un deuxième événement. Avantageusement, la méthode comprend :

La réception, au niveau d'un système informatique, depuis le premier dispositif, d'informations comportant des données d'existence et temporelles du premier événement.

- La réception, au niveau dudit système informatique, depuis le deuxième dispositif, d'informations comportant des données d'existence et temporelles du deuxième événement, le deuxième événement correspondant à une interaction d'un dispositif tiers avec le deuxième dispositif.

La détermination, par ledit système informatique, de données de localisation spatiale du premier dispositif par rapport au deuxième dispositif.

Le traitement, au niveau dudit système informatique, desdites données, configuré pour valider ou non l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif en utilisant comme conditions de validation les données de localisation spatiale, temporelles et d'existence.

- De préférence, la détermination d'un niveau de fiabilité des conditions de validation et sa comparaison avec un seuil de fiabilité prédéterminé. De préférence, la prise en compte d'au moins une condition additionnelle de validation de l'interaction, entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif, par ledit système informatique dans le cas où le niveau de fiabilité est inférieur au seuil de fiabilité prédéterminé.

La détermination d'un niveau de fiabilité des conditions de validation et sa comparaison à un seuil prédéterminé permet une meilleure détection du premier événement par le premier dispositif et permet également de diminuer le nombre de faux positifs et de faux négatifs. De plus la prise en compte d'au moins une condition additionnelle de validation de l'interaction, entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif, par ledit système informatique dans le cas où le niveau de fiabilité est inférieur au seuil de fiabilité prédéterminé, permet d'améliorer l'expérience utilisateur en permettant la validation de l'interaction par un élargissement des conditions de validation. Ainsi, par exemple, une hiérarchisation des conditions de validité permet à l'utilisateur des degrés de liberté d'utilisation de la présente invention plus élargis.

L'invention optimise aussi les ressources employées pour valider l'interaction en ne mettant pas systématiquement en jeu des détections superflues.

Enfin, la présente invention est, selon un mode de réalisation, configurée pour effectuer un raffinement algorithmique des seuils propres à chacun des capteurs du premier dispositif afin d'optimiser l'utilisation de la présente invention par l'utilisateur. Cela rend alors la présente invention autoadaptative à l'utilisateur.

Selon un aspect, la présente invention concerne également un système informatique comprenant au moins un processeur, des moyens de communication filaires et/ou non filaires avec au moins un réseau de communication, et des moyens de stockage non transitoires d'au moins un programme informatique comprenant des instructions selon la méthode de la présente invention et configurées pour être exécutées par le au moins un processeur.

Selon un autre aspect, la présente invention concerne aussi un système comprenant un premier dispositif dit dispositif portatif de communication, un deuxième dispositif et un système informatique selon la présente invention.

Selon un autre aspect, la présente invention concerne aussi un produit programme d'ordinateur stocké dans une mémoire non transitoire et comportant des instructions exploitables par le au moins un processeur, configurées pour exécuter la méthode selon la présente invention. Ce produit programme d'ordinateur peut être une application tierce et/ou faire partie intégrante du système d'exploitation du dispositif.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l'invention assortiront mieux de la description détaillée d'un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d'accompagnement suivants, dans lesquels :

- la FIGURE 1 représente le diagramme général de la présente invention ;

- la FIGURE 2a représente le procédé de validation physique ;

- la FIGURE 2b représente le procédé de validation physique avec application ;

- la FIGURE 3a représente le procédé de validation physique et temporelle ;

- la FIGURE 3b représente le procédé de validation physique et temporelle avec application ;

- la FIGURE 4a représente le procédé de validation physique, temporelle et spatiale ;

- la FIGURE 4b représente le procédé de validation physique, temporelle et spatiale avec application ;

Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l'invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION

Il est précisé que dans le cadre de la présente invention, le terme «événement» ou ses équivalents ont pour définition la réalisation d'une action ponctuelle.

Il est précisé que dans le cadre de la présente invention, le terme «capteur» ou ses équivalents ont pour définition un dispositif apte à mesurer une grandeur physique et à en restituer une valeur numérique.

Il est précisé que dans le cadre de la présente invention, les termes «capteur de vibration» ce qui inclut les capteurs acoustiques ou leurs équivalents ont pour définition un capteur apte à mesurer tous types de propagation d'énergie dans tous types de milieu.

II est précisé que dans le cadre de la présente invention, les termes «capteur de contact», « capteur de proximité » ou leurs équivalents ont pour définition un capteur apte à mesurer tous types de rapprochement physique.

Il est précisé que dans le cadre de la présente invention, le terme «détection» ou ses équivalents ont pour définition la mesure par un capteur d'une grandeur physique, ladite mesure étant supérieure numériquement à une valeur prédéterminée, appelée seuil.

Avant d'entrer dans le détail de modes de réalisation préférés, notamment en référence aux figures, on énonce ci-après différentes options que peut, préférentiellement mais non limitativement, présenter l'invention, ces options pouvant être mises en œuvre, soit seules, soit suivant toute combinaison entre elles :

• Avantageusement, le traitement est configuré pour valider l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif si au moins les quatre conditions suivantes sont remplies : existence du premier événement, existence du deuxième événement, compatibilité temporelle entre le premier et le deuxième événement, compatibilité spatiale du premier dispositif relativement au deuxième dispositif.

• Avantageusement, la compatibilité temporelle et la compatibilité spatiale consistent en une proximité, respectivement temporelle et spatiale, entre le premier événement et le deuxième événement, en deçà, respectivement, d'un seuil de proximité temporelle et d'un seuil de proximité spatiale.

• Avantageusement, l'interaction d'un dispositif tiers avec le deuxième dispositif comprend un contact ou un rapprochement en deçà d'un seuil de proximité immédiate de préférence inférieur à 3cm et possiblement inférieur à 1 cm.

· Avantageusement, le premier événement spécifique dudit dispositif portatif de communication est un mouvement dit de « knock » correspondant à un mouvement de rapprochement du premier dispositif relativement au deuxième dispositif.

• Avantageusement, le premier événement spécifique dudit dispositif portatif de communication est un mouvement de rapprochement avec ou sans contact du premier dispositif relativement au deuxième dispositif.

• Avantageusement, les étapes suivantes sont réalisées :

- Un utilisateur effectue un mouvement de rapprochement du premier dispositif vers le deuxième dispositif de sorte à le toucher ou à le rapprocher en deçà du seuil de proximité spatiale ;

- Le premier dispositif détecte son propre mouvement correspondant au premier événement ;

- Le deuxième dispositif détecte le contact ou le rapprochement en deçà du seuil de proximité avec le premier dispositif correspondant au deuxième événement ; - le premier dispositif entre en communication avec le système informatique et transmet les informations comportant les données d'existence et temporelles du premier événement ;

- Le deuxième dispositif entre en communication avec le système informatique et transmet les informations comportant les données d'existence et temporelles du deuxième événement ;

- Le système informatique effectue le traitement, par l'intermédiaire des conditions de validation de sorte à valider ou non l'interaction entre le premier et le deuxième dispositif ;

- Si l'interaction est validée, au moins une instruction est générée par le système informatique.

Avantageusement, un raffinement algorithmique des seuils propres à chacun des capteurs du premier dispositif est effectué de sorte à optimiser lesdits seuils en fonction de l'utilisation par l'utilisateur du premier dispositif.

Avantageusement, un raffinement algorithmique des seuils propres à chacun des capteurs du deuxième dispositif est effectué de sorte à optimiser lesdits seuils en fonction de l'utilisation par l'utilisateur du deuxième dispositif.

Eventuellement, il est requis que l'utilisateur lance une application logicielle au niveau du premier dispositif avant de réaliser le mouvement de rapprochement.

Avantageusement, la détermination d'un niveau de fiabilité des conditions de validation et sa comparaison avec un seuil de fiabilité prédéterminé sont effectuées.

Avantageusement, la prise en compte d'au moins une condition additionnelle de validation de l'interaction, entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif, par ledit système informatique dans le cas où le niveau de fiabilité est inférieur au seuil de fiabilité prédéterminé, est effectuée.

Avantageusement, les données de localisation spatiale sont obtenues à partir de plusieurs technologies de localisation spatiale hiérarchisées en fonction de leur précision de localisation spatiale, la technologie la plus précise opérationnelle étant sélectionnée.

Avantageusement, une synchronisation temporelle est réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique.

Avantageusement, la synchronisation temporelle comprend une compensation temporelle réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique par mesure du délai de transfert d'une information. • Avantageusement, le deuxième dispositif ne comprend pas de capteur de mouvement.

• Avantageusement, le système informatique est intégré dans le dispositif portatif de communication.

· Avantageusement, le système informatique est intégré dans le deuxième dispositif.

• Avantageusement, le premier dispositif comprend au moins un capteur de mouvement.

• Avantageusement, le deuxième dispositif comprend au moins un capteur de vibration.

• Avantageusement, le deuxième dispositif comprend au moins un capteur de contact physique.

• Avantageusement, le premier dispositif est un smartphone et le deuxième dispositif est une porte comprenant au moins un capteur de vibration.

· Avantageusement, le premier dispositif est un smartphone et le deuxième dispositif comprend un écran.

• Avantageusement, le premier dispositif est un smartphone et le deuxième dispositif est un écran de type téléviseur.

• Avantageusement, le premier dispositif est un smartphone et le deuxième dispositif est un écran tactile de type téléviseur tactile.

• Avantageusement, l'invalidation de l'interaction entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif correspond à une absence du deuxième événement.

• Avantageusement, l'invalidation de l'interaction entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif correspond à un délai temporel entre le premier et le deuxième événement, ce délai étant supérieur à un seuil prédéterminé.

• Avantageusement, l'invalidation de l'interaction entre le dispositif portatif de communication et le deuxième dispositif correspond à une absence du premier événement.

• Avantageusement, les données de localisation spatiale sont obtenues à partir d'une ou de plusieurs technologies de localisation spatiale.

• Avantageusement, les données de localisation spatiale sont obtenues à partir de la technologie disponible présentant la plus grande précision de localisation spatiale. Avantageusement, les technologies de localisation spatiale sont hiérarchisées en fonction de leur précision de localisation spatiale.

Avantageusement, une compensation temporelle est réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique.

Avantageusement, une compensation temporelle est réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique par mesure du délai de transfert d'une information.

Avantageusement, une synchronisation temporelle est réalisée entre le dispositif portatif de communication et le système informatique.

Avantageusement, lesdites informations sont cryptées.

Avantageusement, le premier événement est configurable par un opérateur.

Avantageusement, le seuil de détection du premier événement est configurable par un opérateur.

Avantageusement, le deuxième événement est configurable par un utilisateur.

Avantageusement, le seuil de détection du deuxième événement est configurable par un utilisateur.

Avantageusement, le deuxième dispositif ne détecte pas son propre mouvement.

Avantageusement, le dispositif portatif de communication comprend ledit système informatique.

Avantageusement, le deuxième dispositif comprend ledit système informatique.

Avantageusement, le premier dispositif comprend un ou plusieurs capteurs de diverses natures.

Avantageusement, le deuxième dispositif comprend un ou plusieurs capteurs de diverses natures.

Avantageusement, le système comporte plus d'un système informatique. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un ou plusieurs capteurs. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un accéléromètre.

Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur optique.

Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur de mouvement. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur de température. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur de champ électrique. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur de champ magnétique.

Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur de champ électromagnétique.

Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur acoustique. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur tactile.

Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur de position. Avantageusement, le premier dispositif dispose d'un capteur d'orientation. Avantageusement, le seuil de détection du premier événement par le premier dispositif est configurable.

Avantageusement, le seuil de détection du premier événement par le premier dispositif est une fonction du et/ou des capteurs utilisés.

Avantageusement, le déclencheur du deuxième événement est configurable par un opérateur.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un accéléromètre.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur optique.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur de mouvement.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur de température.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur de champ électrique.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur de champ magnétique.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur de champ électromagnétique.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur acoustique. Avantageusement, le deuxième dispositif électronique dispose d'un capteur tactile.

Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur de position. Avantageusement, le deuxième dispositif dispose d'un capteur d'orientation. Avantageusement, le seuil de détection du deuxième événement par le deuxième dispositif est configurable.

Avantageusement, le seuil de détection du deuxième événement par le deuxième dispositif est une fonction du et/ou des capteurs utilisés. • Avantageusement, le produit programme d'ordinateur comprend des moyens d'apprentissage algorithmiques afin d'adapter au mieux les paramètres dudit produit programme d'ordinateur à l'utilisateur.

• Avantageusement, le premier dispositif comprend une horloge temps réel. · Avantageusement, le deuxième dispositif comprend une horloge temps réel.

• Avantageusement, le système informatique comprend une horloge temps réel.

• Avantageusement, chaque dispositif comprend une horloge temps réel.

• Avantageusement, au moins un élément, parmi le premier dispositif, le deuxième dispositif et le système informatique, comprend une horloge temps réel.

• Avantageusement, le produit programme d'ordinateur comprend des moyens d'apprentissage algorithmiques configurés pour adapter les paramètres dudit produit programme d'ordinateur à l'utilisateur.

Selon la présente invention, un système informatique comprend des moyens de communication avec au moins un réseau de communication comme l'internet par exemple, ces moyens de communication pouvant être filaires et/ou non filaires, il comprend également des moyens de stockage non transitoire de programmes informatiques comprenant une série d'instructions configurée pour être traitée par au moins un processeur.

D'une manière générale, il est difficile selon les techniques actuelles de garantir que deux dispositifs doivent valablement être mis en interaction.

Cela est notamment le cas en ce qui concerne l'interfaçage avec un deuxième dispositif sous forme d'un afficheur. Dans ce cadre, l'interaction est par exemple la sélection, via le premier dispositif, d'une action par interaction avec l'écran de l'afficheur ou une zone prédéterminée de ce dernier. Cet exemple peut s'appliquer à la navigation ou la sélection sur un écran positionné dans un lieu public, en l'absence de clavier et de pointeur.

C'est aussi le cas pour des interactions avec des objets plus traditionnels tels une porte dont l'ouverture peut être commandée par le premier dispositif. Ainsi, pour des hôtels notamment, la gestion se trouve simplifiée en supprimant l'emploi de clés pour les portes de chambres. Il convient néanmoins aussi dans cet exemple de pouvoir garantir la validité de l'interaction entre la porte et le premier dispositif. Dans toutes ces situations, l'invention cherche à corréler deux événements de manière fiable :

- Une détection, par exemple, d'un mouvement de rapprochement avec ou sans contact du premier dispositif vers le deuxième dispositif;

- Une détection par le deuxième dispositif d'une interaction avec un dispositif tiers (qui s'entend ici de tout objet, y compris partie du corps humain ou animal, pouvant déclencher le deuxième élément).

Si la corrélation est validée, c'est que le dispositif tiers correspond au premier dispositif.

Selon un mode de réalisation, la détection par le deuxième dispositif d'une interaction avec un dispositif tiers comprend un contact ou un rapprochement en deçà d'un seuil de proximité immédiate, par exemple inférieure à 20 cm, préférentiellement inférieure à 3 cm et éventuellement inférieur à 1 cm. Selon la présente invention, la communication entre le premier dispositif et le système informatique est une communication bidirectionnelle. En effet des informations peuvent être transmises depuis le premier dispositif vers le système informatique, et des informations peuvent être transmises depuis le système informatique vers le premier dispositif.

La figure 1 représente un diagramme général de la présente invention selon un mode de réalisation possible. L'utilisateur dispose d'un premier dispositif portatif de communication disposant de capteurs, cela peut être un smartphone ou bien une tablette numérique ou bien une smart-watch ou bien encore un smart-bracelet, par exemple non limitatif. Les smartphones disposent d'un certain nombre de capteurs, allant du capteur optique en passant par le capteur de champs électrique, magnétique, acoustique, d'accélération, d'orientation, de mouvement, etc .. La présente invention concerne l'interaction entre un premier dispositif tel, pour l'exemple qui suit, un smartphone, et un deuxième dispositif, comprenant également un ou plusieurs capteurs de différentes natures. Dans un premier mode de réalisation, le deuxième dispositif est un appareil comportant un écran, par exemple un téléviseur. Dans un autre cas non limitatif, il s'agit d'une porte dont on souhaite commander l'ouverture. Une difficulté est que le deuxième dispositif est passif, car immobile, lors de la phase de validation. La présente invention fait intervenir un système informatique en communication avec le premier dispositif et le deuxième dispositif de sorte à pouvoir émettre et/ou recevoir des informations en provenance et/ou vers le premier dispositif et/ou le deuxième dispositif.

L'invention repose sur la détection d'un premier événement généré par l'utilisateur et détecté par le premier dispositif, et sur la détection de ce dit événement par le deuxième dispositif de sorte à générer un deuxième événement correspondant normalement à cette détection. Suite à une série de données recueillies au moment de ces deux événements et transmise au système informatique, celui-ci peut alors analyser ces données et valider si le premier événement et le deuxième événement sont liés. Le système informatique peut alors engager toute sorte d'actions en fonction de sa programmation. En effet, le système informatique dispose d'un système de stockage d'un programme informatique configuré pour être exécuté par au moins un processeur.

Selon un mode de réalisation, le premier dispositif comprend le système informatique.

Selon un autre mode de réalisation, le deuxième dispositif comprend le système informatique.

Selon un mode de réalisation, le système comprend un ou plusieurs serveurs informatiques.

La figure 2a illustre, suivant un mode de réalisation, la validation événementielle stricte de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif comportant au moins un capteur.

Selon ce mode de réalisation, l'orientation et le mouvement (par exemple par une mesure de vitesse et/ou d'accélération) du premier dispositif sont mesurés, si ces valeurs sont au-delà de certains seuils et correspondent à un schéma préalablement programmé et enregistré dans une unité de stockage du premier dispositif, alors un mouvement particulier est identifié. Ce mouvement est à l'origine de la génération du premier événement. L'information est alors transmise au système informatique par des moyens configurés à cet effet. Selon différents modes de réalisation, la communication entre le premier dispositif et le système informatique peut être filaire et/ou non filaire. Dans le cas d'une communication non filaire, le premier dispositif peut avoir recours à tous types de réseaux de communication comme les réseaux GSM (Global System for Mobile Communications), Wifi™, Bluetooth™, BLE (Bluetooth™ low energy), Li-Fi (light fidelity) et/ou tout autre réseau de communication et/ou tout moyen de communication, comme par exemple une communication audio, pouvant permettre une communication entre le premier dispositif et le système informatique.

Parallèlement, le deuxième dispositif, comprenant un ou plusieurs capteurs, détecte le premier événement, cette détection déclenche alors un deuxième événement. Le seuil prédéterminé de détection peut correspondre à une valeur d'intensité précise mesurée par au moins un capteur ; si l'intensité mesurée est supérieure à cette valeur seuil, alors il y a détection de l'événement. Ce deuxième événement est transmis au système informatique par des moyens configurés à cet effet. Selon différents mode de réalisation, la communication entre le deuxième dispositif et le système informatique peut être filaire et/ou non filaire. Dans le cas d'une communication non filaire, le premier dispositif peut avoir recours à tous types de réseaux de communication comme les réseaux GSM (Global System for Mobile Communications), Wifi™, Bluetooth™, BLE (Bluetooth™ low energy), Li-Fi (light fidelity) et/ou tout autre réseau de communication et/ou tous moyens de communication, comme par exemple une communication audio, pouvant permettre une communication entre le premier dispositif et le système informatique.

Le système informatique reçoit donc deux informations en provenance de deux sources distinctes, chacune indiquant la génération d'un premier événement confirmé par un deuxième événement en réponse généré par le deuxième dispositif. Le système informatique valide donc l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif.

Il apparaît ici un problème de validation, en effet sans la prise en compte de données temporelles, un premier événement peut avoir lieu longtemps avant la détection de celui-ci ou de tout autre événement produisant un deuxième événement et faisant ainsi croire au système informatique que le premier dispositif est en position d'interaction avec le deuxième dispositif.

La figure 2b illustre, suivant un mode de réalisation, la validation événementielle de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif comportant au moins un capteur, et la sécurisation de cette interaction par l'utilisation d'une application logicielle dédiée.

La présente invention peut être appliquée à une nouvelle forme de système de verrouillage/déverrouillage de porte de chambre d'hôtel par exemple non limitatif. Dans ce cas chaque porte de chambre d'hôtel est considérée comme un deuxième dispositif. Chaque porte comporte un ou plusieurs capteurs de vibrations, par exemple piézoélectriques. La porte est par ailleurs de préférence équipée de moyens de communications permettant d'envoyer des données relatives au deuxième événement ; elle est aussi avantageusement équipée de moyens de commande de son ouverture et/ou de son verrouillage/déverrouillage, de sorte à autoriser une ouverture de la porte si une interaction est validée avec le premier dispositif.

Le principe est alors simple, un client disposant d'un smartphone apte à réaliser un mouvement de rapprochement avec contact et comportant une application logicielle dédiée à l'identification de la clientèle hôtelière, se présente devant la porte de sa chambre. Il frappe alors à la porte avec la main tenant le smartphone.

Selon un mode de réalisation, l'orientation du smartphone peut être quelconque lors de l'exécution du mouvement de rapprochement avec contact. En effet, selon ce mode de réalisation, la trajectoire du smartphone est déterminée en rapport avec les données gyroscopiques et de localisation spatiale du smartphone envoyées au système informatique. Connaissant la position de la porte, il est alors possible de déterminer si le smartphone est bien responsable de ce contact détecté par la porte.

Réalisant ce mouvement de frappe, le smartphone détecte un mouvement de rapprochement avec contact. Avantageusement ce mouvement de rapprochement avec contact peut être répété plusieurs fois afin d'une part de renforcer la validation du premier événement et d'autre part d'effectuer un geste naturel de frapper à une porte.

Disposant de moyens configurés à cet effet, ce premier événement est transmis à un système informatique depuis le smartphone par l'application logicielle dédiée.

La frappe sur la porte a également été détectée par le ou les capteurs de vibrations que comporte la porte. Cette détection représente le deuxième événement et est transmise au système informatique par des moyens configurés à cet effet.

Ainsi, le système informatique reçoit deux informations portant sur la détection d'un premier événement par le smartphone et d'un deuxième événement par la porte. Ces deux informations sont analysées par le système informatique par des moyens configurés à cet effet. Les paramètres importants ici sont l'existence d'un premier et d'un deuxième événements et la concordance du client et de la chambre. En effet, l'application logicielle en plus de transmettre les données liées à la détection du premier événement, des données utilisateur sont transmises de sorte à ce que le système informatique puisse vérifier que ce smartphone appartient bien au client de la chambre venant de générer le deuxième événement. Si il y a concordance entre l'identité du client et le numéro de la chambre, alors le système informatique décide de déverrouiller la porte de la chambre ayant émis le deuxième événement.

Si il n'y a pas de concordance, la porte reste verrouillée et le système informatique envoie une information au smartphone de sorte à indiquer à l'utilisateur de réessayer ou bien que son numéro de chambre n'est pas celui-ci mais un autre.

Cette solution est optimisable en termes de validation d'interaction. En effet, si l'utilisateur se trompe de chambre ou bien s'il effectue un mouvement de rapprochement avec ou sans contact ailleurs que sur la porte de sa chambre, et que s'en suit une vibration sur la porte de sa chambre à n'importe quel moment, avant et/ou après le mouvement de rapprochement avec ou sans contact, le système informatique va recevoir une information indiquant qu'un mouvement de rapprochement avec ou sans contact a été effectué par l'utilisateur, client de l'hôtel, et une information à propos d'un deuxième événement indiquant une vibration détectée au niveau de la porte de la chambre dudit client. Avec ces données, le système informatique déclenche l'ouverture de la porte de la chambre. Le deuxième événement peut éventuellement correspondre à une personne frappant la porte en passant avec une valise par exemple.

Ainsi, si ce mode de réalisation n'assure pas une validation de l'interaction suffisante, il est avantageux de rajouter un niveau de validation supplémentaire. A titre non limitatif, au moins une des conditions de validation additionnelle suivante peut être prise en compte : localisation du deuxième événement sur une portion de surface prédéterminée de la porte, trajectoire du mouvement de rapprochement avec ou sans contact relativement à la surface de la porte. La figure 3a illustre, suivant un mode de réalisation, la validation événementielle et temporelle stricte de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif muni d'un capteur.

Selon ce mode de réalisation, les étapes de la figure 2a sont réalisées. Toutefois après la détection de chaque événement, un marqueur temporel est créé de sorte à pouvoir dater chaque événement par rapport à l'horloge du système informatique. De cette manière, il est possible de comparer les moments auxquels ont eu lieu chaque événement. Suivant un seuil temporel établi, il est alors possible au système informatique de valider ou non l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif. Cette nouvelle étape temporelle de vérification assure l'élimination de nombreuses situations conduisant à des validations erronées. Toutefois, la restriction apportée par cette étape temporelle ne solutionne pas certains cas de figure conduisant à des erreurs.

La figure 3b illustre, suivant un mode de réalisation, la validation événementielle et temporelle de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif comportant au moins un capteur, et la sécurisation de cette interaction par l'utilisation d'une application logicielle dédiée.

En effet, la présente invention prend place par exemple dans un hôtel, mais cette fois-ci l'application logicielle, étant en fonctionnement sur le smartphone du client, mesure l'heure précise de la détection du premier événement, de sorte à transmettre cette donnée temporelle au système informatique. Parallèlement, le système informatique dispose de l'instant exact lié à la génération du deuxième événement. Suivant un seuil temporel prédéfini, le système informatique est donc capable de déterminer si le premier et le deuxième événement sont relativement proches dans le temps.

Si l'écart temporel entre les deux événements est en deçà d'une valeur seuil prédéterminée, et que les conditions de validations sont correctes, à savoir l'identité du client et l'existence des deux événements, alors le système informatique déverrouille la porte de la chambre.

Si l'écart temporel entre les deux événements est au-delà de cette valeur seuil, et que les conditions de validations sont correctes en dehors de cette condition temporelle, alors le système informatique invite l'utilisateur à recommencer à frapper à la porte avec son smartphone par l'intermédiaire d'un message généré par l'application logicielle en fonctionnement sur son smartphone.

Si l'écart temporel est au-delà de la valeur seuil, et que par conséquent les conditions de validation ne sont pas correctes, alors le système informatique informe le client qu'il ne s'agit pas de sa chambre et/ou qu'il a réalisé un mouvement de rapprochement avec contact accidentel.

Ce nouveau niveau de validation permet comme précisé plus tôt de diminuer le nombre d'erreur de validation. Toutefois, si le client effectue volontairement ou accidentellement un mouvement de rapprochement avec contact avec son smartphone, et qu'une vibration est détectée par la porte de sa chambre dans un laps de temps inférieur au seuil temporel configuré au niveau du système informatique, ledit système informatique conclut à une validation correcte de l'interaction et déverrouille la porte. Il est donc encore une fois nécessaire d'ajouter un niveau de validation supplémentaire pour assurer le moins d'erreurs possibles.

La figure 4a illustre, suivant un mode de réalisation, la validation événementielle, temporelle et spatiale stricte de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif muni d'un capteur.

Selon ce mode de réalisation, les étapes de la figure 3a sont réalisées et complétées par une nouvelle étape de validation de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif. Cette nouvelle étape de validation repose sur la localisation spatiale du premier dispositif relativement au deuxième dispositif.

En effet, la présente invention peut recourir à diverses technologies pour localiser spatialement le premier dispositif et/ou le deuxième dispositif. Les technologies de localisation peuvent être l'une ou plusieurs parmi : la technologie BLE (Bluetooth™ Low Energy), la technologie WI-FI™, la technologie Li-Fi, la technologie GSM (Global System for Mobile Communications), la technologie GPS (Global Positioning System) et/ou tout autre technologies capable de localiser spatialement le premier dispositif, comme par exemple une technologie audio d'évaluation de distance.

En ce qui concerne le deuxième dispositif, sa position peut être initialement connue par le système informatique, puisque le deuxième dispositif est considéré comme immobile au regard du premier dispositif et que le système informatique est en partie ou tout entier dédié à une infrastructure précise dans laquelle la présente invention est implantée. Il est également possible de munir le deuxième dispositif de moyens de localisation du premier dispositif, dans ce cas c'est le deuxième dispositif qui indique au système informatique la position du premier dispositif. Il est également possible que cela soit le premier dispositif qui détecte la position du deuxième dispositif et informe le système informatique de sa proximité avec le deuxième dispositif. Avantageusement et à titre d'exemple, un premier dispositif disposant d'un lecteur de transpondeur RFID pour détecter la présence du deuxième dispositif comportant un transpondeur RFID de sorte à indiquer au système informatique la proximité présente entre les deux dispositifs.

L'ajout de ce nouveau paramètre de validation permet maintenant de disposer d'une vérification de validation de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif par l'intermédiaire de plusieurs éléments distincts : l'existence d'un premier événement, l'existence d'un deuxième événement, l'écart temporel entre les deux événements et la localisation spatiale relative des deux dispositifs. Cette série d'étapes de validation restreint le nombre de situations permettant une validation de l'interaction et donc évite les interactions erronées. En effet, l'ajout de ce dernier élément implique que l'utilisateur doit être proche du deuxième dispositif et l'aspect temporel implique une quasi simultanéité entre le premier et le deuxième événements.

La figure 4b illustre, suivant un mode de réalisation, la validation événementielle, temporelle et spatiale de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif comportant au moins un capteur, et la sécurisation de cette interaction par l'utilisation d'une application logicielle dédiée.

Ce mode de réalisation se trouve être une amélioration de celui illustré par la figure 3b. En effet, la présente invention prend place dans un hôtel, mais cette fois-ci, en plus des étapes présentées en figure 3b, la présente invention inclut une validation de l'interaction basée sur une nouvelle étape de validation correspondant à la localisation spatiale du smartphone relativement à la porte de la chambre d'hôtel. Cette localisation peut être effectuée par diverses technologies.

Par exemple, un transpondeur RFID peut être localisé au niveau de la porte de sorte qu'au moment du mouvement de rapprochement avec contact, le smartphone lise le transpondeur RFID de la porte. Ainsi l'application logicielle se charge de transmettre les données du transpondeur en plus des données d'existence et temporelles, au système informatique.

Suivant un autre exemple, une technologie du type WIFI™ ou BLE ou Li-FI peut être utilisée pour localiser spatialement le smartphone. Les portes étant des éléments fixes de l'hôtel, le système informatique dispose avantageusement déjà des données de localisation les concernant.

Suivant un autre exemple, une technologie d'évaluation de la distance par système audio peut être utilisée pour localiser spatialement le smartphone.

L'ajout de cette étape de validation permet de confirmer l'ouverture de la porte de la chambre uniquement si le client est proche de celle-ci en plus des étapes précédemment citées en référence à la figure 3b.

Selon un mode de réalisation, l'orientation du premier dispositif, relativement au deuxième dispositif, lors du premier événement est un paramètre faisant partie des données transmises au système informatique. Ces données servent alors à identifier la direction, par exemple, que le premier dispositif suivait lors du premier événement. Si cette direction est en accord avec les paramètres requis pour valider l'interaction (par exemple normale à la surface de la porte), alors le système informatique valide cette étape.

Selon un mode de réalisation, le premier dispositif comprend une application logicielle propre ou non à la présente invention servant, par exemple non limitatif, de plateforme de communication entre le smartphone et le système informatique. L'envoi de données au système informatique peut être conditionné par l'activation de l'application.

Suivant un autre mode de réalisation, l'activation de cette application peut être automatique ou bien demandée à l'utilisateur lorsque le premier dispositif est proche du deuxième dispositif, cette détection de proximité étant possiblement réalisée par la technologie BLE, RFID, LI-FI et/ou toute autre technologie de détection de proximité, incluant la localisation spatiale en générale.

Selon un mode de réalisation, la présente application logicielle, servant de plateforme de communication entre le premier dispositif, le smartphone par exemple, et le système informatique, peut-être est une application native du système d'exploitation du premier dispositif.

Selon un mode de réalisation, la présente application logicielle comprend des moyens algorithmiques d'apprentissage quant à la réalisation, propre à chaque utilisateur, de l'interaction entre le premier dispositif et le second dispositif. Cet apprentissage permet une meilleure détection du premier événement par le premier dispositif et permet également de diminuer le nombre de faux positifs et de faux négatifs.

De plus, cet apprentissage permet un raffinement algorithmique des seuils propres à chacun des capteurs du premier dispositif afin d'optimiser l'utilisation de la présente invention par l'utilisateur.

Par exemple, cet apprentissage peut permettre de discerner la préférence manuelle d'un utilisateur. De manière générique, cet apprentissage mesure divers paramètres du système et recherche par exemple des redondances ou des similarités. Ainsi, selon que l'utilisateur soit droitier ou gaucher, l'orientation du premier dispositif peut être différente lors de l'interaction avec le deuxième dispositif. La prise en compte de la préférence manuelle peut alors permettre, par exemple, d'écarter des erreurs dans la détection d'événements.

De manière similaire, la force de l'utilisateur peut être une donnée que la présente application logicielle peut prendre en compte afin d'ajuster les seuils des capteurs par exemple, tel que l'accéléromètre. En effet, si l'utilisateur présente une force faible, le seuil de déclenchement d'un mouvement peut alors être plus bas que pour un utilisateur disposant d'une force plus importante et pour lequel les mouvements seront plus prononcés et forts.

Selon un mode de réalisation, la présente application logicielle peut également considérer des données temporelles, comme l'heure de la journée par exemple, afin d'identifier plus aisément un événement. Par exemple, si l'utilisateur rentre dans sa chambre d'hôtel tous les soirs entre 19h et 20h, la présente application logicielle est configurée pour apprendre ce type d'habitude et ainsi incorporer dans sa chaîne de conditions de validation, un critère temporel lié à l'heure de l'événement.

Selon un mode de réalisation, les technologies de localisation disponibles pour la présente invention sont hiérarchisées selon leur précision de localisation. Cette hiérarchisation est utilisée par le système informatique pour privilégier les technologies disponibles et opérationnelles présentant la meilleure précision pour localiser le premier dispositif.

Selon un mode de réalisation, un niveau de fiabilité des étapes de validation est évalué par le système informatique de sorte à pouvoir valider ou non l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif. Si le niveau de fiabilité des étapes de validation est trop faible, le système informatique peut avoir recours à des étapes de validation supplémentaires, comme par exemple non limitatif, la direction du premier dispositif relativement au deuxième dispositif, et/ou une validation demandée à l'utilisateur du premier dispositif et/ou le recours à une technologie de localisation supplémentaire. Le recours à ces étapes de validations supplémentaires a pour but d'augmenter le niveau de fiabilité des étapes de validation afin de valider et/ou d'invalider l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif.

Les moyens de traitement du système informatique peuvent à cet effet comporter des moyens d'exécution d'un arbre décisionnel : des conditions de validation sont prédéfinies, en particulier parmi les critères détectables décrits précédemment ; sont aussi définies des combinaisons de ces conditions qui, si elles sont remplies, déclenchent la validation de l'interaction. Ainsi, on peut valider (ou invalider) l'interaction, sur la base de plusieurs alternatives de cumul de conditions. Par exemple, un chemin de validation peut comprendre la détection du premier événement, celle du deuxième événement et leur compatibilité temporelle, ainsi qu'une localisation spatiale précise, telle une proximité des deux dispositifs mesurée par liaison BLE. Un autre chemin peut comprendre les mêmes conditions sauf la localisation par liaison BLE, mais par GPS, moins précis. Dans ce cas, une ou plusieurs autres conditions peuvent être requises, telle une mesure valide de la trajectoire du mouvement de rapprochement avec ou sans contact. Ainsi, plusieurs combinaisons de conditions peuvent mener à la validation de l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif.

On comprend que la vérification d'une parmi ces combinaisons suffit à la validation de l'interaction.

Si cette validation n'est pas atteinte, certaines combinaisons peuvent, si elles sont vérifiées, mener à une génération d'une action alternative à celle prévue par l'interaction, tel que l'envoi d'un message au premier dispositif pour réitérer le premier événement.

Selon un mode de réalisation, chaque dispositif de la présente invention comprend une horloge temps réel.

Selon un autre mode de réalisation au moins un dispositif parmi le premier dispositif, le second dispositif et le système informatique comprend une horloge temps réel.

Selon un mode de réalisation, une mesure du délai de transfert d'une information entre le smartphone et le serveur informatique est effectuée. Connaissant ce délai, il existe plusieurs manières de l'exploiter.

Par exemple, il est possible d'ajuster le temps du premier événement lors de l'envoi de sa donnée temporelle au système informatique. Ainsi le système informatique croit que le premier événement a lieu de manière instantanée puisque le temps du transfert de l'information est compensé au niveau de la donnée temporelle transférée.

Un autre exemple possible est une mise à jour de la donnée temporelle du premier événement à sa réception par le serveur informatique de sorte à soustraire le délai de transfert.

Selon un mode de réalisation, le deuxième dispositif peut être un écran tactile, par exemple, de type téléviseur. Dans ce cas, le mouvement de rapprochement avec contact du premier dispositif vers le second dispositif, c'est-à-dire de la main tenant le smartphone vers l'écran tactile, peut être considéré, par exemple, comme le premier événement. Le deuxième événement peut correspondre à la détection d'un touché de l'écran par exemple non limitatif, il peut aussi s'agir d'une détection de proximité. S'en suit une comparaison temporelle de ces deux événements, et une comparaison des localisations du smartphone et du point de touché tactile. Ici encore la conjonction de ces différents paramètres assure une fiabilité de l'interaction smartphone/écran tactile. L'ajout ensuite d'une application logicielle en fonctionnement sur le smartphone assure une étape supplémentaire de validation.

Selon un mode de réalisation et dans le cas de l'interaction avec un écran tactile, la détection par le deuxième dispositif, c'est-à-dire l'écran tactile, permet d'identifier une zone partielle de l'écran corrélée à un affichage pour déclencher une action, par exemple une sélection à l'écran.

Selon un mode de réalisation, le nombre d'interactions d'un même utilisateur avec un même écran tactile permet une évolution des étapes de validation. En effet, à mesure que l'utilisateur interagit avec l'écran tactile, le système informatique décroit progressivement le nombre d'étapes nécessaires à la validation de l'interaction. Par exemple, la localisation spatiale n'est plus nécessaire, une fois la première interaction validée. Il y a accumulation d'interactions conduisant à une augmentation de la certitude d'interaction.

Par exemple, les seuils de confirmation de la réalisation d'un premier événement sont évolutifs en fonction du nombre d'interaction d'un même utilisateur avec un écran tactile par exemple. Plus l'utilisateur effectue de touchers à l'écran et plus les seuils de confirmation de la réalisation d'un premier événement diminue de sorte que les premiers événements suivant réalisés par le même utilisateur disposent d'un plus grand degré de liberté dans leur réalisation.

L'écran pouvant être touché par plusieurs utilisateurs, des données spatiotemporelles de contact sont éventuellement employées pour discrétiser les différents utilisateurs et valider les interactions détectées.

Selon un autre mode de réalisation, un écran non tactile peut également convenir, il peut en effet disposer de moyens de localisation du premier dispositif ainsi que de moyens de détection d'un premier événement par tous types de capteurs, comme des capteurs optiques par exemple.

Selon les deux modes de réalisation précédents, la trajectoire du premier dispositif peut également être prise en compte dans la chaîne de validation de l'interaction. En effet la position de l'écran étant connue du système informatique, puisque l'écran étant immobile, les données de localisation spatiale et/ou de vitesse et/ou d'accélération du premier dispositif sont des données indiquant la trajectoire et/ou la direction du premier dispositif relativement à l'écran. Ainsi le système informatique peut analyser le mouvement du premier dispositif relativement à la position du deuxième dispositif, l'écran, pour ainsi valider en partie ou non l'interaction entre le premier dispositif et le deuxième dispositif.

L'utilisation de la présente invention appliquée à l'interaction entre un smartphone et un écran peut trouver son utilité par exemple non limitatif dans un aéroport. En effet, un individu cherchant son vol peut disposer d'une application logicielle propre à l'invention de sorte que, face à un écran public indiquant l'ensemble des vols au départ et/ou à l'arrivée de l'aéroport, un simple mouvement de rapprochement avec contact lui indique sur l'écran de son smartphone toutes informations utiles en rapport avec son vol. De plus le système informatique peut enregistrer qu'un voyageur dudit vol vient de consulter ces informations. Dans le cas de retard du vol, par exemple, un message peut être transmis à l'utilisateur sur son smartphone de sorte à lui indiquer ce retard et à lui proposer des services de compensation par exemple. Cet exemple illustre la bidirectionnalité de la communication entre le premier dispositif, ici le smartphone, et le système informatique.

Selon un mode de réalisation, le deuxième dispositif présente une surface pouvant être discrétisée par l'utilisation de capteurs de sorte à ce que la détection du premier événement présente une localisation surfacique par rapport à la surface du deuxième dispositif.

Selon ce mode de réalisation et suivant l'exemple d'une porte de chambre d'hôtel par exemple, le positionnement de plusieurs capteurs sur la surface de la porte permet une détection précise du point d'interaction avec le smartphone, il est donc possible de disposer d'un critère supplémentaire de validation. En effet si la vibration est détectée au niveau du bas de la porte, il est fort probable que celle-ci ne soit pas générée par un premier événement mais simplement par un coup reçu, par exemple.

Toujours selon ce mode de réalisation et suivant l'exemple du téléviseur tactile, le deuxième dispositif, c'est-à-dire le téléviseur, dispose déjà d'une discrétisation de la surface d'interaction, et de ce fait, l'interaction avec le premier dispositif présente une localisation surfacique très précise, assurant ici encore un niveau de validation supplémentaire.

Selon un mode de réalisation et dans le cas non limitatif d'une chambre d'hôtel, le mouvement de rapprochement avec contact du premier dispositif avec la porte peut nécessiter une répétition dudit mouvement par l'utilisateur de sorte à reproduire le geste naturel de frapper à une porte et de renforcer la validation de l'interaction. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s'étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.