Valve multidose

L'invention concerne une valve doseuse pour un récipient sous pression selon le préambule de la revendication 1.

De telles valves sont en général destinées à des récipients sous pression. Le produit contenu dans le récipient est maintenu sous pression par un gaz propulseur. Ce gaz est en outre mélangé au liquide. Lorsque la valve est fermée, c'est-à-dire que la soupape est en position haute, la chambre de dosage est en contact avec l'intérieur du flacon via l'extrémité inférieure du canal vertical qui plonge dans le liquide. Par contre, l'ouverture d'entrée du canal de sortie est isolée aussi bien de la chambre de dosage que de l'intérieur du flacon. Le gaz propulseur exerçant une pression sur la surface du liquide, celui-ci monte dans la chambre de dosage d'où il ne peut pas s'échapper. Lorsque la valve est activée, c'est-à-dire que la soupape est descendue en position basse, la chambre de dosage est isolée de l'intérieur du flacon tout en étant mise en contact avec l'ouverture d'entrée du canal de sortie. Le gaz contenu dans le liquide se détend et provoque l'expulsion du liquide contenu dans la chambre de dosage via le canal de sortie.

Ce type de valve doseuse est très fiable, mais il ne permet d'éjecter qu'un volume de produit prédéfini lors de la fabrication de la valve. Or, il peut être utile pour certaines applications de choisir entre plusieurs volumes différents selon les besoins de l'utilisateur.

Pour cela, le document GB 1 150 890 A propose de placer dans le corps de valve plusieurs chambres de volumes différents accessibles par au moins une ouverture. La soupape peut tourner pour aligner l'extrémité inférieure du canal avec l'ouverture de l'une des chambres. En fonction du volume souhaité, il est possible de vider l'une ou l'autre chambre en tournant préalablement la soupape. Cette solution permet donc de prélever au choix l'un des volumes prévus dans le corps de valve. Il est cependant possible que l'utilisateur souhaite un volume plus important. Il peut donc prélever un premier volume et tourner la valve pour prélever un deuxième volume complémentaire. L'objectif de l'invention est donc de développer les valves selon le préambule pour permettre de choisir entre au moins trois volumes distincts de produit à pulvériser. Cet objectif est atteint conformément à l'invention du fait que dans une deuxième série de position de la soupape, lorsque celle-ci est en position basse, les moyens d'accès de deux chambres de dosage sont en contact avec l'ouverture d'entrée du canal de sortie tandis que lesdites chambres et l'ouverture d'entrée du canal de sortie sont isolées de l'extrémité inférieure du canal vertical. Cela permet selon si la soupape est dans l'une des positions de la première série ou dans une position de la deuxième série de prélever un unique volume ou deux volumes qui s'additionnent. Pour augmenter l'offre de volumes à prélever, il est préférable de prévoir une troisième chambre de dosage, chaque chambre de dosage débouchant, par des moyens d'accès situés à une même hauteur, dans un secteur angulaire différent du canal vertical du corps de valve. Lorsque la soupape est en position haute, chaque chambre de dosage est en contact avec l'extrémité inférieure du canal vertical du corps de valve tandis que l'ouverture d'entrée du canal de sortie de la soupape est isolée des chambres de dosage et de l'extrémité inférieure du canal vertical. Dans une première série de positions de la soupape, lorsque la soupape est en position basse, les moyens d'accès de l'une des chambres de dosage sont en contact avec l'ouverture d'entrée du canal de sortie tandis que ladite chambre et l'ouverture d'entrée du canal de sortie sont isolées des autres chambres de dosage et de l'extrémité inférieure du canal vertical. Dans une deuxième série de position de la soupape, lorsque celle-ci est en position basse, les moyens d'accès de deux chambres de dosage sont en contact avec l'ouverture d'entrée du canal de sortie tandis que lesdites chambres et l'ouverture d'entrée du canal de sortie sont isolées des autres chambres de dosage et de l'extrémité inférieure du canal vertical. Supposons que l'une des chambres ait un volume d'une unité, la deuxième de deux unités et la troisième de quatre unités, il est ainsi possible de prélever 1 , 2 ou 4 unités en ne prélevant que le volume d'une chambre ou de prélever 3, 5 ou 6 unités en combinant le volume de deux chambres. Dans un mode privilégié de réalisation de l'invention,

chaque chambre de dosage n'est accessible que par un orifice débouchant dans le canal vertical, tous ces orifices étant disposés dans un même plan horizontal et remplissant le rôle de moyens d'accès ;

la soupape est munie sur sa face latérale d'un joint annulaire présentant une fenêtre qui entoure l'ouverture d'entrée du canal de sortie. Il est préférable que le corps de valve soit constitué d'une tubulure traversée par le canal vertical et d'une couronne placée autour de la tubulure, de préférence dans sa partie supérieure, des parois verticales étant placées entre la tubulure et la couronne de sorte à former les chambres de dosage, les orifices traversant la tubulure pour déboucher d'un côté dans une des chambres de dosage et de l'autre dans le canal vertical, chaque chambre de dosage étant fermée en haut et en bas de telle sorte qu'elle forme un volume fermé accessible uniquement par son orifice.

Pour limiter le mouvement de la soupape dans le corps de valve, il est préférable que le canal vertical du corps de valve se termine par une chambre de butée de section plus importante pouvant être fermée dans sa partie supérieure par des moyens de fermeture, et que la soupape soit munie d'une nervure annulaire située au-dessus de l'ouverture d'entrée du canal de sortie et positionnée sur la soupape de telle sorte qu'à l'état monté, la nervure se trouve dans la chambre de butée en butant sur ses moyens de fermeture lorsque la soupape est en position haute et contre la face inférieure de la chambre de butée lorsque la soupape est en position basse.

Il est préférable que le joint annulaire soit constitué d'un premier et d'un deuxième joint torique placés le premier au-dessus et le deuxième en dessous de l'ouverture d'entrée du canal de sortie, les deux joints toriques étant reliés ensemble par deux montants verticaux disposés l'un à droite et l'autre à gauche de l'ouverture d'entrée du canal latéral.

Les moyens pour faire pivoter la soupape peuvent comprendre une bague fixée sur une partie de la soupape qui saille au-dessus du corps de valve, la bague étant bloquée en rotation, voire aussi en translation, par rapport à la soupape. Il est également préférable que la partie supérieure de la soupape saille au-dessus des moyens pour faire pivoter la soupape. Dans une variante de réalisation de l'invention, le canal de sortie de la soupape est constitué d'un canal central vertical ouvert vers le haut, mais fermé vers le bas et par un canal latéral débouchant d'un côté dans le canal central et de l'autre sur la face latérale de la soupape en formant une ouverture d'entrée. De plus, la soupape peut être munie dans sa partie inférieure d'un tenon muni de préférence d'au moins une rainure verticale partant du bas du tenon et se terminant en dessous de l'ouverture d'entrée du canal latéral. Ces rainures verticales facilitent le passage du produit contenu dans le récipient vers les chambres de dosage.

Afin d'avoir le choix entre plusieurs volumes différents, il est préférable que les chambres de dosage aient des volumes différents.

L'invention est décrite plus en détail ci-dessous à l'aide d'un exemple de réalisation. Les figures montrent :

Figure 1 une vue éclatée de la valve doseuse selon l'invention ;

Figure 2 une vue en coupe de la valve doseuse de la figure 1 ;

Figure 3 une vue de dessus de la valve de la figure 1 ;

Figure 4 une vue en coupe du corps de valve selon la ligne CC de la figure 6 ;

Figure 5 une vue en coupe du corps de valve au niveau des orifices selon la ligne BB de la figure 4 ;

Figure 6 une vue de dessus du corps de valve ;

Figure 7 a) une vue de face, b) de côté et c) en coupe de la soupape ;

Figure 8 une vue en perspective de la bague d'indexage ;

Figure 9 vues schématiques en coupe d'une valve à deux doses dans laquelle la valve se trouve a) en position face à la première chambre uniquement et b) face aux deux chambres ;

Figure 10 vues schématiques en coupe d'une valve à trois doses dans laquelle la valve se trouve a) en position face à la première chambre uniquement et b) face à deux chambres. L'invention concerne une valve doseuse multidose, notamment une valve doseuse permettant de choisir entre trois volumes de dose différents. Dans certains modes de réalisation, il est également possible d'additionner deux volumes différents. Elle est destinée à être fixée sur un récipient non représenté et à permettre la pulvérisation d'un produit liquide ou semi-liquide.

Pour des raisons de simplicité, l'orientation des pièces ou de la valve est faite par référence à la valve telle que représentée sur la figure 2. Ainsi, lorsqu'il sera fait référence à la partie inférieure d'un élément, il faut comprendre la partie située vers le bas lorsque cet élément est intégré dans la valve de la figure 2. Il va de soi qu'il ne s'agit pas de références spatiales absolues et que lorsque la valve est mise tête en bas, par exemple pour l'utilisation, une partie inférieure devient une partie supérieure. La valve (1 ) est constituée de façon traditionnelle d'un corps de valve (100), d'une soupape (200) placée à l'intérieur du corps de valve et d'une coupelle (300) pour fixer la valve sur un récipient sous pression (non représenté). Elle comprend en outre une bague 5 d'indexage (400).

Le corps de valve (100) est constitué d'une tubulure (101 ) qui s'élargit dans sa partie supérieure en formant une chambre de butée (102) de plus grand diamètre. Un canal (103) traverse cette tubulure de part en part. La partie supérieure de cette tubulure

10 (101 ) est entourée par une couronne (104) reliée à celle-ci dans sa partie inférieure.

L'espace annulaire ainsi formé entre la face extérieure de la tubulure (101) et la couronne (104) est divisé en trois chambres de dosage (108, 109, 1 10) par des parois verticales (105, 106, 107). Les sections horizontales des chambres de dosage ainsi formées ont des valeurs angulaires différentes. Leur hauteur étant par ailleurs constante, elles présentent

15 trois volumes différents. Trois orifices (1 1 1 , 1 12, 1 13) placés dans un même plan horizontal traversent la tubulure (101 ) en débouchant dans des secteurs angulaires différents du canal vertical (103). Ils mettent en contact le canal (103) et chaque chambre de dosage (108, 109, 1 10). La couronne (104) dépasse légèrement au-dessus de la tubulure (101) et s'élargit dans sa partie supérieure en formant une chambre de joint (114)

20 de plus grand diamètre.

La soupape (200) est constituée d'une tubulure (201) cylindrique formant un canal central vertical (202) fermé dans sa partie basse. La tubulure (201 ) se poursuit par un tenon (203). Le diamètre du tenon correspond sensiblement au diamètre du canal (103)

25 du corps de valve dans sa partie directement en dessous de la chambre de butée (102).

Le contact entre la face externe du tenon (203) et la face interne du canal (103) se fait avec un certain jeu de sorte qu'il n'y a pas étanchéité à ce niveau. Un canal latéral unique (204) traverse la tubulure (201 ) au niveau du fond du canal central (202), de sorte que l'une de ses extrémités débouche dans le canal central (202) et l'autre sur la face latérale

30 cylindrique de la soupape en formant une ouverture d'entrée. Le canal central (202) et le canal latéral (204) forment le canal de sortie.

Un joint annulaire est placé sur la face extérieure de la tubulure (201 ), autour de l'ouverture d'entrée de du canal latéral. Ce joint est formé de deux joints toriques (205a, 35 205b) reliés ensemble par deux montants verticaux (205c, 205d). Le premier joint torique (205a) est placé au-dessus de l'ouverture d'entrée du canal latéral (204), le deuxième (205b) étant placé en dessous, les deux montants (205c, 250d) étant quant à eux placés l'un à droite, l'autre à gauche de l'ouverture d'entrée. Les deux joints toriques (205a, 205b) et les deux montants verticaux (205c, 205d) forment ainsi une fenêtre qui entoure l'ouverture d'entrée du canal latéral (204). Ce joint est de préférence surmoulé sur la soupape lors de sa fabrication.

Au-dessus du joint torique (205a) supérieur, on trouve une nervure annulaire (206) dont le diamètre est compris entre le diamètre du canal (103) et celui de la chambre de butée (102) du corps de valve. Au-dessus de cette nervure (206), on a prévu trois méplats (207, 208, 209) répartis régulièrement sur la périphérie de la tubulure (201). La position des méplats par rapport au canal latéral (204) est très précisément définie. On choisira par exemple de placer le premier méplat (207) à l'aplomb du canal latéral (204). La fonction de ces méplats sera expliquée plus bas. Quatre rainures verticales (210) sont réalisées dans le tenon (203). Ces rainures s'étendent du bas du tenon jusqu'à proximité du joint torique (205b) inférieur. Il est possible de placer un tube plongeur (non représenté) sur l'extrémité inférieure de la tubulure (201 ) . La longueur de ce tube plongeur sera choisie en fonction de la taille du récipient.

À l'état monté, la soupape (200) est placée à l'intérieur du corps de valve (100) de telle sorte que la nervure annulaire (206) se trouve dans la chambre de butée (102) du corps de valve. Le corps de valve (100) est lui-même serti dans une coupelle (300). Un joint de coupelle (301), de forme annulaire, est placé dans la chambre de joint (1 14) du corps de valve. Ce joint de coupelle (301) entoure la soupape au-dessus de la nervure annulaire (206). Il est en appui sur l'arête supérieure de la tubulure (101) et sur la face frontale de la coupelle. Il ferme de façon étanche les chambres de dosage (108, 109, 1 10) dans leur partie supérieure. De même, il ferme de façon étanche la chambre de butée (102) dans laquelle se trouve la nervure annulaire (206) de la soupape ; il joue donc le rôle de moyens de fermeture de la chambre de butée. Un ressort (302) placé dans le canal (103) du corps de valve appuie sur la face inférieure de la soupape (200) de sorte qu'il tende à la repousser vers le haut. Le mouvement de la soupape (200) est limité par le mouvement de la nervure (206) dans la chambre de butée (102). La soupape est bloquée vers le haut par la butée de la nervure (206) contre le joint de coupelle (301) et vers le bas par la butée de la nervure (206) contre la face inférieure de la chambre de butée (102). La soupape et le corps de valve sont dimensionnés de telle sorte qu'en position haute de la soupape, l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) de la soupape ainsi que le joint torique inférieur (205b) se trouve au-dessus des orifices d'accès (1 1 1 , 1 12, 1 13) mettant en contact le canal (103) du corps de valve avec les chambres de dosage. Par contre, en position basse de la soupape, le joint torique supérieur (205a) se trouve au- dessus des orifices (1 1 1 , 1 12, 1 13) , le joint torique inférieur (205b) en dessous et l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) au niveau du plan horizontal de ces orifices. La partie supérieure de la tubulure (201 ) située au niveau des méplats (207, 208) et au- dessus de ceux-ci saille au-dessus de la coupelle (300).

La valve de l'invention comprend en outre une bague d'indexation (400). Celle-ci est composée d'une paroi sommitale (401) essentiellement horizontale qui se prolonge sur sa périphérie par une couronne (402) dirigée vers le bas. Un orifice (403) est réalisé au centre de la face sommitale. Cet orifice a une forme générale circulaire complétée par trois plats (405) répartis régulièrement à l'intérieur de l'orifice. Cette bague (400) est destinée à être enfilée sur la partie de la soupape (200) qui dépasse au-dessus de la coupelle (300) et à s'encliqueter avec ses plats (405) sur les méplats (207, 208, 209) de la soupape. L'épaisseur de la paroi sommitale (401) correspond sensiblement à la hauteur des méplats (207, 208, 209) de la soupape. Ainsi, la bague d'indexation, une fois encliquetée sur la soupape, se trouve bloquée par rapport à la soupape aussi bien en translation verticale qu'en rotation. Un marquage peut être réalisé sur la face externe de la paroi sommitale (401) ou celle de la couronne (402) pour indiquer la position du canal latéral (204). Dans l'exemple présenté ici, ce marquage prend la forme d'une flèche (404) sur la face extérieure de la paroi sommitale.

La valve de l'invention fonctionne de la façon suivante. La soupape (200) peut pivoter à l'intérieur du corps de valve. Pour faciliter le mouvement de rotation, on a prévu la bague d'indexage (400). Grâce au marquage (404), il est possible d'aligner le canal latéral (204) de la soupape avec l'un des orifices (1 1 1 , 1 12, 1 13) mettant en contact le canal (103) avec les chambres de dosage (108, 109, 1 10). Ces trois positions différentes appartiennent à la première série de positions de la soupape. Tant que la valve est en position fermée, c'est-à-dire que la soupape est en position haute, le joint torique inférieur (205b) sépare de façon étanche le canal latéral (204) et l'intérieur des chambres et du récipient. L'ouverture d'entrée du canal latéral (204) et l'un des orifices se trouvent dans un même plan vertical, mais dans deux plans horizontaux différents. Si par contre la valve est actionnée, c'est-à-dire si la soupape est déplacée vers le bas sous l'effet d'une pression extérieure supérieure à la force exercée par le ressort, alors la nervure (206) vient buter sur la paroi inférieure de la chambre de butée (102) et l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) se trouve alignée avec l'un des orifices aussi bien dans un plan vertical que dans un plan horizontal. La fenêtre du joint (205a/b/c/d) forme un passage étanche entre l'ouverture d'entrée du canal (204) et l'orifice considéré (1 11). Le produit contenu dans la chambre (108) ne peut qu'entrer dans le canal latéral. Par contre, les autres chambres (109, 1 10) sont certes isolées du récipient par le joint torique inférieur (205b), mais elles sont en contact entre elles. De plus, ces deux chambres sont isolées de la troisième par les montants verticaux (205c, 205d) du joint. Grâce au joint torique supérieur (205a), le produit contenu dans les chambres de dosage ne peut pas pénétrer dans la chambre de butée (102).

Tant que la soupape est en position haute, le canal latéral (204) est isolé de l'intérieur du corps de valve et des chambres de dosage (108, 109, 1 10). Celles-ci, par contre, sont en contact avec l'intérieur du flacon via le bas du canal (103), les rainures (210) de la soupape et les orifices (1 1 1 , 1 12, 1 13) réalisés dans la paroi de la tubulure (1 01 ) . Sous l'effet de la pression régnant dans le flacon , ces trois chambres se remplissent du produit contenu dans le flacon. Lorsqu'une pression est exercée vers le bas sur la soupape (200), celui-ci passe en position basse contre l'effet du ressort (302). Le canal latéral (204) se trouve alors en face de l'un des orifices (1 1 1 , 1 12, 1 13) débouchant dans l'une des chambres de dosage. Le contenu peut alors se décharger via le canal latéral (204) et le canal central (202). La quantité de produit expulsée dépend du volume de la chambre qui vient de se vider. Grâce au joint (205) qui entoure l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) et l'orifice de la chambre considéré, les autres chambres sont isolées de l'extérieur : elles ne peuvent pas se vider.

Afin de faciliter l'orientation de la soupape par rapport aux trois orifices (1 1 1 , 1 12, 1 13), il est préférable de faire des marquages sur la bague (400) et sur la coupelle (300). Dans l'exemple présenté, ces marquages prennent la forme d'une part d'une flèche (404) placée sur la paroi sommitale (401) de la bague et de trois chiffres « 1 », « 2 » et « 3 » (302) marqués sur la périphérie de la coupelle (300). Dans une variante de réalisation de l'invention, les montants verticaux (205c, 205d) du joint ne sont pas placés à proximité de l'ouverture d'entrée du canal latéral, mais à une plus grande distance de sorte qu'en fonction de l'orientation de la soupape, ils permettent de mettre en contact le canal latéral (204) avec un seul orifice d'accès ou au contraire avec deux orifices d'accès adjacents. À la première série de positions déjà évoquée vient donc s'ajouter une deuxième série de positions de la soupape, chaque position de cette deuxième série étant située entre deux positions de la première. Les figures 9 et 10 illustrent de façon schématique cette possibilité.

L'exemple présenté à la figure 9 concerne une valve ayant deux chambres de dosage (108, 109) dont les orifices d'accès (1 1 1 , 112) sont à l'opposé l'un de l'autre. Les montants verticaux (205c, 205d) du joint forment un angle ouvert supérieur à 180° autour de l'ouverture d'entrée du canal latéral (204). Dans l'exemple présenté, ils sont disposés sensiblement à 120° de l'ouverture d'entrée en formant ainsi un angle de 240° . Si l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) est en face de l'orifice d'accès (1 1 1 ) de la première chambre, les montants verticaux (205c, 205d) isolent l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) et l'orifice d'accès (1 1 1 ) de la première chambre de l'orifice d'accès (1 12) de la deuxième chambre. Seule la première chambre peut se vider. Par contre, si l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) est placée à mi-chemin entre les deux orifices d'accès (1 11 , 112), alors les montants verticaux sont situés, pour l'ouverture d'entrée, au- delà de ces orifices d'accès. C'est donc le contenu des deux chambres qui se décharge. Il y a donc addition des deux volumes. Cette valve permet donc de pulvériser trois volumes différents (V1 , V2 et V1 +V2) tout en n'ayant que deux chambres de dosage.

L'exemple présenté à la figure 10 concerne une valve ayant trois chambres de dosage ( 1 08, 1 09, 1 1 0) dont les orifices d'accès (1 1 1 , 1 12 , 1 13) sont répartis régulièrement, c'est-à-dire qu'ils sont placés à 120° les uns des autres. Les montants verticaux (205c, 205d) du joint forment sensiblement un angle plat autour de l'ouverture d'entrée du canal latéral (204). Si l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) est en face de l'orifice d'accès (1 12) de l'une des chambres de dosage (109), les montants verticaux (205c, 205d) isolent l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) et l'orifice d'accès (112) de cette chambre des orifices d'accès (1 11 , 1 13) des deux autres chambres (108, 1 10). Seule la chambre (109) alignée avec la soupape peut se vider. Par contre, si l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) est placée à mi-chemin entre deux orifices d'accès (1 1 1 , 1 12), alors les montants verticaux sont situés, vu de l'ouverture d'entrée, au-delà de ces orifices d'accès, mais avant l'orifice d'accès (1 13) de la troisième chambre. C'est donc le contenu de deux chambres (108, 109) qui se décharge. Il y a donc addition des deux volumes. Cette valve permet donc de pulvériser six volumes différents (V1 , V2, V3, V1 +V2, V1 +V3 et V2+V3) tout en ayant que trois chambres de dosage.

Une autre solution aurait consisté à disposer les montants verticaux de sorte qu'ils viennent obstruer le ou les orifices d'accès des chambres dont le contenu ne doit pas être déchargé.

Il va de soi que le nombre de chambres de dosage peut se limiter à deux ou au contraire être supérieur à trois. Dans l'exemple présenté, la différence de volume est obtenue en faisant varier la section angulaire des différentes chambres de dosage qui ont par ailleurs la même hauteur. Il aurait également été possible de garder la même section angulaire (ici 2ττ/3, soit 120°) pour les trois chambres de dosage et de faire varier la hauteur des chambres. De même, le joint peut être réalisé sous la forme d'un manchon muni d'une ouverture de la taille des orifices (1 1 1 , 1 12, 113) des chambres de dosage et/ou de celle de l'ouverture d'entrée du canal latéral (204) si la valve ne doit permettre l'expulsion que du contenu d'une seule chambre. Sinon, la fenêtre devra être plus large pour que ses bords verticaux se situent à l'endroit des montants verticaux du joint présenté dans les figures.

La valve peut être activée en exerçant une pression sur la bague (400). Cependant, il est également possible de placer un bouton-poussoir distinct de la bague (400). On peut ainsi garder la bague d'indexation à l'intérieur d'un boîtier, inaccessible aux personnes non habilitées à régler le volume à expulser et ne laisser dépasser du boîtier que l'extrémité de la soupape située au-dessus de la bague (400) et sur laquelle peut être placé un bouton-poussoir ou un diffuseur.

Grâce à la valve de l'invention, il est possible, en faisant tourner la soupape, de choisir parmi plusieurs volumes prédéfinis celui le mieux adapté à la situation. Selon les besoins, il est possible de cacher la bague d'indexage pour que seul l'exploitant du récipient sous pression puisse choisir le volume diffusé à chaque application. L'utilisateur final n'ayant que la possibilité d'actionner la valve dans une position choisie par l'exploitant. Toutes les pièces peuvent être obtenues par injection et la valve peut être facilement assemblée. La valve de l'invention peut donc être facilement fabriquée à un faible coût. La valve de l'invention est particulièrement bien adaptée pour des produits ménagers tels que des désodorisants ou des insecticides, des produits pharmaceutiques, des produits cosmétiques ou des produits techniques.

Liste des références :

1 Valve doseuse

100 Corps de valve

101 Tubulure

102 Chambre de butée

103 Canal

104 Couronne

105 1 ^ere paroi verticale

106 2 ^ème paroi verticale

107 ₃ ème p _{aroj ver} †j _ca | _e

108 1 ^ère chambre de dosage

109 2 ^ème chambre de dosage

1 10 3 ^ème chambre de dosage

1 11 1 ^er orifice

112 2 ^ème orifice

1 13 3 ^ème orifice

1 14 Chambre de joint

200 Soupape

201 Tubulure

202 Canal central vertical

203 Tenon

204 Canal latéral

205a Joint torique supérieur

205b Joint torique inférieur

205c 1 ^er montant vertical du joint

205d 2 ^ème montant vertical du joint

206 Nervure annulaire

207 1 ^er méplat 208 2 ^ème méplat 210 Rainures verticales Coupelle

301 Joint de coupelle

302 Ressort

303 Marquages Bague d'indexage

401 Paroi sommitale

402 Couronne

403 Orifice central

404 Marquage

405 plats