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Title:
VARIABLE RELUCTANCE DYNAMO ELECTRIC MACHINE PROVIDED WITH UNITED MAGNETIC, ELECTRIC AND POLARISING CIRCUITS AND METHOD FOR PRODUCTION THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/122367
Kind Code:
A1
Abstract:
Figure 3a represents a monophase transverse circuit having two rows of cylindrical air gaps (8l, 8r) which are provided with conductors (22) between terminal pairs (5el, 5er; 5ul, 5ur) of a machine of an EP 1 063 754 type. By anamorphic transformation according to figures (3b, 3c), the terminal pairs are rotated at a quarter turn in order to come to figure 3d. A coil in the form of a flat double U-shaped arch remains global but having consequent terminals by defining meanders (23l, 23r) between terminals (5u, 5e) which are laterally introducible opposite to a meander and whose sheets are now progressively attacked on one row of cylindrical or flat air gaps, thereby balancing axial forces. Axial and opposite currents between adjacent slots convert a preceding ring-shaped flux into radial fluxes in the terminals (5) by acting upon the rotor terminals with the same pitch and polarised by permanent magnets or/and winding or/and induction according to FR 2 852 166.

Inventors:
KOEHLER GERARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001117
Publication Date:
December 22, 2005
Filing Date:
May 04, 2005
Export Citation:
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Assignee:
KOEHLER GERARD (FR)
International Classes:
H02K19/10; H02K21/16; H02K1/14; H02K15/04; H02K21/14; H02K41/03; (IPC1-7): H02K21/16
Domestic Patent References:
WO1994018741A11994-08-18
Foreign References:
US5652493A1997-07-29
US5936325A1999-08-10
NL62034C
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 008, no. 167 (E - 258) 2 August 1984 (1984-08-02)
Attorney, Agent or Firm:
Pontet, Bernard (25 rue Jean Rostan, Parc-Club Orsay Université Orsay Cédex, FR)
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Description:
Machine dynamo-électrique tournante à réluctance variable, à globalisation des circuits magnétiques, électriques et de polarisations et son procédé de fabrication DESCRIPTION Trois moteurs dynamo-électriques tournants à entrefers cylindriques, à rotor intérieur, de 25kW, le premier asynchrone à induction, le deuxième à réluctance variable et le troisième synchrone, sont comparés dans un exposé ayant pour titre "Comparison of différent drive system technologies for electric vehicles" du Dr.Udo WINTER de la Société SIEMENS, ayant eu lieu du 1er au 3 octobre 1998 et publié dans la revue EVS. BRUXELLES. Toutes ces machines ont leurs flux magnétiques situés dans des plans perpendiculaires à l'axe de rotation et sont dites à flux parallèle (à la direction du déplacement). Leurs circuits électriques statoriques sont constitués de bobines individuelles angulairement réparties. Pour chacune de ces machines, le circuit magnétique statorique monobloc est constitué par l'assemblage, par empilement dans la direction axiale, de tôles dont la découpe circulaire fait apparaître d'une manière périphérique et radiale les pôles statoriques. Cette disposition simplifie la construction du stator. Les entrefers de ce stator présentent aussi l'avantage d'avoir des pôles statoriques feuilletés par des tôles dont le plan d'une des sections droites est perpendiculaire à la direction locale de déplacement, de sorte qu'à la fermeture d'un entrefer, les tôles sont toutes attaquées simultanément et chacune progressivement. Il en résulte que la saturation d'une tôle n'intervient qu'à la fin de la fermeture de l'entrefer, ce qui limite les pertes fer et augmente la rapidité d'établissement du flux, ceci contrairement aux tôles qui sont perpendiculaires à la direction du déplacement. La première et la troisième machines ont un stator à composition vectorielle dont les inconvénients sont énumérés dans le FR 2862 166 (KOEHLER). Le coût du grand volume des aimants permanents de la troisième machine est pénalisant et la polarisation rotorique ne peut pas être ajustée. La première machine est économique en tant que moteur mais a un faible couple de démarrage et se prête difficilement à la récupération d'énergie. Par la pensée, on peut désenchevêtrer une composition vectorielle triphasée de Tesla pour obtenir trois phases angulairement réparties comme pour le stator de la deuxième machine à réluctance variable, en ajoutant un effet Verni er pour assurer la continuité du mouvement. Un tel entrefer à réluctance variable à pôles saillants d'un seul tenant engendre intrinsèquement un couple plus élevé que celui de machines à pôles lisses et fractionnés par des encoches, mais dans la deuxième machine il y a des fuites entre phases avec un long trajet du flux et le fer ne travaille qu'une fois par cycle car les pôles rotoriques ne sont pas polarisés. Les circuits électriques des trois machines ont un mauvais coefficient de remplissage du bobinage, surtout dans la composition vectorielle. Des conducteurs de grosse section ne peuvent être acceptés, ce qui conduit à bobiner des conducteurs en parallèle. Pour remédier à ce dernier inconvénient, le WO 91/12619 (MAGNET-MOTOR) propose d'utiliser des anneaux de méplat de cuivre découpés et empilés sur un pôle avec des soudures individuelles entre anneaux fendus pour former une hélice. Cette disposition nécessite cependant une soudure interne par spire, donc individuelle, et ceci pour des dizaines de bobines. Par la pensée, on peut aussi décaler axialement les phases d'une composition vectorielle pour avoir une machine à réluctance variable à flux transversal et à phases axialement réparties, chacune dans un circuit magnétique statorique élémentaire à deux rangées d'entrefers comme sur le PCT WO 92/00628 (KOEHLER) qui présente aussi l'avantage d'avoir un circuit électrique statorique global par phase, mais sans polarisation rotorique. Les EP 0942517 (ABB DAIMLER-BENZ) et EP 1 063 754 (DAIMLERCHRISLER), à phases axialement réparties, ont une polarisation rotorique, mais avec un stator composite dont les tôles sont empilées dans la direction du déplacement ce qui fait que ces tôles, attaquées chacune brusquement et toutes successivement, entraînent des pertes fer importantes comme signalé dans la figure 2 du EP 1 063 754. De plus, si cette dernière configuration permet d'avoir un circuit magnétique élémentaire monobloc, elle est cependant composite, constitué par une couronne centrale massive pouvant recevoir deux couronnes dentées en tôles empilées dans la direction axiale. Mais avec une couronne centrale en matériau fritte magnétique, le flux alternatif engendre des pertes fer plus importantes dans des masses augmentées. Le EP 0790695 (KOEHLER) à phases angulairement réparties et à effet Vernier ne présente pas ce dernier défaut, mais les tôles sont encore attaquées brusquement. Un premier but de l'invention est de dévoiler une machine à réluctance variable à pôles rotoriques polarisés, dans laquelle un circuit magnétique statorique entraîne peu de pertes fer et est de préférence constitué d'un seul tenant, c'est à dire global. Un deuxième but est de constituer économiquement ce circuit magnétique statorique par un assemblage simple ou par empilage ou enroulement global de tôles ou de bandes de tôles. Un troisième but est d'avoir, pour chaque phase, un circuit électrique statorique global constitué par un enroulement d'un conducteur. Ce conducteur doit pouvoir avoir une section importante comme dans le WO 91/12619 cité ou être un fil cylindrique. D'autre part, un rotor peut être polarisé de différentes manières: -Une polarisation par effet d'induction est décrite dans le EP 1 170850 (KOEHLER) pour une machine à flux transversal et à phases angulairement réparties et dans le WO 99/48190 (ABB DAIMLER-BENZ) à phases axialement réparties. -Une polarisation globale par un bobinage rotorique est utilisée dans une machine de Lindell, mais d'une manière peu efficace car une partie seulement de la surface lisse d'un pôle statorique à composition vectorielle est couverte par un pôle rotorique trapézoïdal saillant. -Une polarisation par aimants permanents individuels est décrite dans le EP 0790695 cité pour une machine à flux transversal et à phases angulairement réparties et dans le EP 0942517 cité pour une machine à flux transversal et à phases axialement réparties. -Au lieu d'avoir une polarisation individuelle de chaque pôle rotorique par un aimant permanent, il est plus intéressant d'avoir une polarisation globale par aimant permanent ou bobinage ou mixte par aimant et bobinage, comme préconisé dans le FR 2862 166 cité. Un quatrième but de l'invention est donc que la machine suivant l'invention soit susceptible de recevoir un choix de dispositifs de polarisation de préférence globale des pôles rotoriques suivant l'usage de la machine (couple de démarrage, défluxage, risque de désaimantation, récupération d'énergie, ambiance, coûts etc) Un cinquième but de l'invention est d'adapter la machine à la motorisation d'un moyen de transport terrestre allant de la bicyclette au moteur- roue décrit dans le FR 2802728 (TECHNICREA), mais de préférence sans réducteur. Dans les machines à un rotor encadré par deux stators avec deux rangées d'entrefers plans, un déséquilibre entre les distances d'entrefers des plans augmente le déséquilibre des forces axiales antagonistes en fonction du carré des rapports des flux. Une compensation électronique a été proposée dans le WO 97/19508 (JEUMONT), mais un dérèglement ou une coupure accidentelle d'un des stators provoque encore un grave accident. Un sixième but de l'invention est de remédier simplement à ce défaut car la structure à entrefers plans peut présenter un intérêt, par exemple pour occuper le centre de la machine. D'autre part, une structure modulaire telle que celle du FR 2742937 (JEUMONT) est avantageuse au point de vue de la construction, de la fiabilité si les modules sont indépendants et des performances: l'allongement à diamètre constant d'un moteur non modulaire conduit à une augmentation de l'allongement d'un entrefer avec des flux de franges augmentés et à une détérioration du facteur de bobinage N2/R, ce qui constitue un septième but de l'invention. Cependant, une modularité axiale ne peut être mise en oeuvre si on ne dispose en longueur axiale que d'une petite fraction du diamètre extérieur de la machine. Un huitième but de l'invention est de proposer une structure de l'invention ayant une répartition angulaire des phases de la machine, permettant d'avoir une faible longueur axiale. Enfin l'invention propose des choix pour diminuer le taux d'ondulation et améliorer le rendement à faible charge. L'invention concerne donc une machine dynamo-électrique polyphasée tournante, à réluctance variable, comprenant un rotor faisant face à au moins un stator, le rotor se déplaçant par rapport au stator par rotation d'axe de direction Z, avec une direction locale de déplacement X , le stator comportant des pôles statoriques saillants, le rotor comportant des pôles rotoriques à pas constants et saillants, et ce rotor comprenant des moyens de polarisation magnétique créant des conditions souhaitées de polarisation des pôles rotoriques de façon à avoir une circulation alternative de flux entre des pôles statoriques faisant face, par au moins une rangée d'entrefers cylindriques ou plans, à des pôles rotoriques, les phases q de la machine étant axialement ou angulairement réparties en formant des circuits électriques statoriques élémentaires logés dans des circuits magnétiques statoriques élémentaires pour constituer des stators élémentaires. Suivant l'invention, un stator élémentaire est monophasé et comprend sur une seule rangée d'entrefers par circuit élémentaire, des paires de pôles statoriques faisant face à un même nombre de pôles rotoriques d'un circuit rotorique élémentaire. Le circuit électrique réalise une inversion de polarité N ,S entre les pôles statoriques angulairement voisins appartenant à une même phase q, c'est à dire à des pôles de parités impaire ou paire différentes, l'ordre de parité étant déterminé à partir d'une origine angulaire quelconque. De plus les pôles statoriques sont feuilletés par des tôles dont le plan d'une des sections droites est perpendiculaire à la direction locale X de déplacement. Enfin, au lieu d'avoir des bobines individuelles pour chaque pôle statorique, les conducteurs d'un circuit électrique statorique élémentaire d'une phase q comportent des méandres qui contournent alternativement un pôle statorique d'un côté puis le pôle voisin de l'autre de façon à réaliser un bobinage statorique élémentaire à pôles conséquents, pouvant être obtenu par enroulement de préférence global . De cette façon, on ferme des boucles de flux alternatif entre des paires de pôles statoriques et rotoriques, chaque paire de même parité et de polarités différentes entre paires lorsque les entrefers sont en cours de fermeture. Cette machine est donc constituée par l'ensemble des stators élémentaires faisant face à l'ensemble des circuits rotoriques élémentaires. Les entrefers peuvent être cylindriques avec un stator intérieur ou extérieur ou être plans. Enfin, la polarisation des pôles rotoriques est faite suivant l'usage prévu pour la machine en reprenant et en adaptant les différentes dispositions pour entrefers cylindriques citées dans les brevets EP 1 170850, FR 2862 166 et WO 99/48190 cités. Les phases q peuvent être axialement réparties: un circuit électrique statorique élémentaire monophasé a une forme circulaire et est logé dans un circuit magnétique statorique élémentaire monophasé de forme également circulaire et les stators élémentaires ainsi formés sont disposés coaxialement pour constituer le stator de la machine. Les phases q peuvent aussi être angulairement réparties: un circuit électrique statorique élémentaire monophasé a une forme en secteur angulaire. Il est composé de couches à méandres, les méandres d'une couche étant de sens opposé aux méandres des couches voisines. Il est logé dans au moins un circuit magnétique statorique élémentaire monophasé en forme de secteur angulaire et les stators élémentaires ainsi formés sont agencés pour former une couronne en constituant le stator de la machine à entrefers cylindriques ou plans. Les pôles statoriques peuvent être réalisés à partir de tôles obtenues par poinçonnage d'un feuillard magnétique en bande. Suivant l'enseignement du US 4,654,552 (GENERAL ELECTRIC assignée), la bande peut être cintrée dans son plan autour d'un axe qui est perpendiculaire au plan de la bande pour obtenir un stator à entrefers cylindriques, ici à stator extérieur. Cependant, si cet axe est situé du côté opposé aux pôles statoriques, on constitue un stator intérieur obtenu par tôle enroulée en hélice, pour constituer par exemple un moteur-roue. Un circuit à entrefers plans peut être obtenu comme décrit dans le document 9805E de Mars 1998 de la société anglaise BROOK HANSEN ELECTRODRIVES Ltd. West Midlands: La bande, poinçonnée a pas constant pour faire apparaître des pôles, est enroulée dans son plan autour de son axe qui est parallèle au plan de la bande. Cependant, il peut être prévu que les encoches entre les pôles aient une largeur constante avec des bords sensiblement radiaux pour éviter d'augmenter la longueur des spires. De plus, des trous peuvent être découpés, chacun entre deux pôles statoriques de façon à ce que des vis pénétrant dans les trous puissent assurer le positionnement axial précis du circuit magnétique statorique élémentaire global à entrefers plans ainsi constitué. Les pôles de ces circuits sont donc feuilletés par des tôles dont le plan d'une des sections droites est perpendiculaire à la direction X du déplacement. Pour réaliser une machine à entrefers plans, un premier circuit magnétique statorique élémentaire à entrefers plans situé d'un côté tel que gauche reçoit par translation axiale un circuit électrique global statorique monophasé élémentaire pour des entrefers plans en réalisant un premier stator élémentaire gauche. D'autre part, un deuxième stator élémentaire est disposé du côté droit en faisant face au premier, et entre ces deux circuits est interposé un circuit magnétique rotorique élémentaire plan en créant deux rangées planes d'entrefers. Ce circuit magnétique rotorique élémentaire plan réalise la mise en série et la polarisation de deux paires d'entrefers formées l'une par des pôles voisins d'une première rangée d'entrefers gauche et l'autre par des pôles voisins de la deuxième rangée d'entrefers droite, les polarités des excitations statoriques étant adaptées pour avoir une circulation de flux en série dans ces quatre entrefers, de façon à équilibrer les forces axiales. De plus, un conducteur de liaison réalise la mise en série des circuits électriques globaux statoriques élémentaires de gauche et de droite de façon à équilibrer les ampère-tours des deux stators élémentaires en cas d'incident. On forme ainsi une fraction élémentaire d'une machine à entrefers plans à phases axialement réparties. Pour avoir une polarisation rotoriques, les pôles rotoriques tels que gauches et d'ordre pair sont réunis par une couronne rotorique axiale extérieure gauche qui est en contact avec une première face latérale gauche d'une polarité telle que N d'un premier aimant permanent global extérieur à aimantation axiale en forme de tore, dont l'autre face S est en contact avec une couronne rotorique axiale extérieure droite qui réunit les pôles rotoriques droits d'ordre pair. De même, les pôles rotoriques gauches d'ordre impair sont réunis par une couronne rotorique axiale intérieure gauche qui est en contact avec une première face latérale gauche d'une polarité S d'un deuxième aimant permanent global intérieur à aimantation axiale en forme de tore, dont l'autre face N est en contact avec une couronne rotorique axiale intérieure droite qui réunit les pôles rotoriques droits d'ordre impair. Pour réguler cette polarisation, un enroulement rotorique global peut être disposé entre les deux aimants permanents et dans ce cas, les aimants permanents peuvent même être supprimés pour augmenter la plage de régulation, par exemple en cas de fonctionnement en générateur ou en cas de fonctionnement à des températures extrêmes. Avec des entrefers plans ou cylindriques, pour avoir un fonctionnement en moteur avec un effet d'induction, une boucle de flux passant par deux pôles rotoriques voisins comporte sur son trajet une spire en court-circuit. D'autre part, chaque pôle rotorique d'une rangée d'entrefers d'une parité telle qu'impaire peut être en contact avec une première face polaire telle que N d'un aimant permanent individuel et les pôles rotoriques de parité opposée pairs de la même rangée d'entrefers ont des parités opposées S , soit par contact avec l'autre face de l'aimant permanent, soit par l'intermédiaire d'une pièce polaire réunissant une face de tous les aimants permanents. Si les entrefers sont cylindriques, pour avoir une concentration de flux, un aimant permanent individuel a ses faces polaires qui sont en contact avec les faces latérales de deux pôles rotoriques voisins indépendants. Pour diminuer le volume des aimants, un aimant permanent global à aimantation axiale a une forme en tore et est positionné entre deux couronnes qu'il polarise, la première couronne d'un côté tel que gauche d'une polarité telle que N réunissant des pôles rotoriques tels qu'impairs et la deuxième couronne droite, de polarité S , réunissant les pôles pairs. Dans ce cas, un enroulement rotorique global d'axe Z peut être disposé contre une face non polarisée de l'aimant permanent. Si le fonctionnement de la machine est principalement en mode moteur et si une alimentation délivre aux circuits électriques statoriques des courants en forme de créneaux, le nombre des phases q I,q2.. simultanément excitées peut être avantageusement varié de façon à produire une variation du facteur de marche à ampère-tours constants. De préférence, le rapport cyclique de denture statorique est supérieur à 1/2, le rapport cyclique de denture rotorique est supérieur au rapport cyclique de denture statorique et, pour un nombre donné de phases q, ces rapports cycliques sont tels que la durée de coupure d'une phase pour la marche à puissance nominale soit voisine de la durée séparant d'une part la fin de la constance de réluctance d'un entrefer fermé, et d'autre part, le début de la fermeture de l'entrefer suivant de façon à ne pas créer de couples antagonistes. Le nombre de phases q est de préférence impair et supérieur à trois de façon à réduire le taux d'ondulation. Suivant un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé pour fabriquer une machine dynamo-électrique polyphasée tournante à réluctance variable, cette machine comprenant un rotor faisant face à au moins un stator, le rotor se déplaçant par rapport au stator par rotation d'axe de direction Z, avec une direction locale de déplacement X , le stator comportant des pôles statoriques saillants, le rotor comportant des pôles rotoriques à pas constants et saillants, et ce rotor comprenant des moyens de polarisation magnétique créant des conditions de polarisation des pôles rotoriques de façon à avoir une circulation alternative de flux entre des pôles statoriques faisant face, par au moins une rangée d'entrefers, à des pôles rotoriques, les phases q de la machine étant axialement ou angulairement réparties en formant des circuits électriques statoriques élémentaires logés dans des circuits magnétiques statoriques élémentaires pour constituer des stators élémentaires monophasés comprenant chacun, sur une seule rangée d'entrefers, un nombre pair de pôles statoriques faisant face à un même nombre de pôles rotoriques d'un circuit rotorique élémentaire, le circuit électrique réalisant une inversion de polarité entre pôles statoriques angulairement voisins appartenant à une même phase q, des méandres contournant alternativement un pôle statorique d'un côté puis le pôle voisin de l'autre côté de façon à réaliser un circuit électrique statorique élémentaire global à pôles conséquents. Ce procédé comprend une étape de bobinage d'un fil à émail thermo-adhérent en forme de tore sous faible tension, ainsi qu'une opération de mise en forme et de compactage des méandres par thermo-adhésion de façon à réaliser un circuit électrique statorique élémentaire global en fil pour des entrefers cylindriques ou plans. Ce procédé comprend alternativement une étape de pliages d'un méplat de cuivre isolé à angle sensiblement droit sur chant périodiquement, une première fois en quatre pliages formant un premier créneau U 1 correspondant au contournement intérieur d'un pôle statorique et une deuxième fois en deux autres pliages formant avec le premier créneau un deuxième créneau U 2 et ayant une branche commune avec le premier, correspondant au contournement extérieur du pôle statorique. Ces pliages de paires inversées de créneaux U 1,TJ 2 sont poursuivis sur une première longueur partielle de bande correspondant à un nombre d'U égal au nombre de pôles statoriques, et le rapport des largeurs des fonds d'U d'une paire est modifié pour les longueurs partielles de bande suivantes jusqu'à arriver à un rapport inverse pour la dernière longueur partielle de bande en formant au total une bande de méplat plié. Pour former un circuit électrique statorique global monophasé en forme d'U successifs pour des entrefers plans, ce procédé comprend ensuite un cintrage de la bande dans une direction perpendiculaire au plan du méplat, en faisant j ouer les angles des pliages. Cette bande de méplat est ensuite enroulée autour d'un axe de direction Z et parallèle à l'axe des pliages des U . Pour des entrefers cylindriques, ce procédé comprend alors un pliage du méplat suivant des axes qui ne sont pas perpendiculaires aux bordures du méplat mais qui sont inclinés vers l'axe de la machine de façon à ce que le plan du méplat soit parallèle aux faces latérales de l'encoche qui lui est destinée. La bande est alors enroulée autour d'un axe de direction Z. Dans une autre forme de réalisation, pour constituer un circuit électrique statorique élémentaire monophasé global en méplat pour des entrefers cylindriques, ce procédé comprend alternativement une première étape de poinçonnage et d'isolement dans une bande de cuivre d'une succession d'éléments plats en forme de double L accolés l'un à l'autre après une double inversion de sorte qu'un élément est constitué par les bases accolées des deux L et par deux bras extérieurs des deux L, ayant des sens opposés, suivie d'une deuxième étape dans laquelle successivement un élément terminal de la bande est sectionné, ses extrémités sont arasées et les bases sont disposées dans une encoche d'un circuit magnétique élémentaire, suivie enfin d'une troisième étape dans laquelle les extrémités adjacentes des bras sur chaque face latérale du circuit magnétique sont soudées entre elles par trempage dans un bain de soudure sur chaque face latérale du circuit magnétique de façon à constituer un circuit électrique statorique élémentaire monophasé global en bande plate pour des entrefers cylindriques. Le procédé selon l'une quelconque des caractéristiques précédentes peut être mis en oeuvre pour la fabrication d'une machine dans laquelle les entrefers sont cylindriques et dans laquelle un stator ou un rotor comprend un circuit magnétique et un circuit électrique, ce procédé comprend en outre une étape d'élaboration d'un des dits circuits sur l'autre de façon à imbriquer lesdits circuits pour constituer un stator ou un rotor à bobinage rotorique. A titre d'exemple d'exemple d'imbrication, un circuit magnétique est décomposé en secteurs angulaires comprenant chacun un pôle. Un secteur est limité angulairement par deux sectionnements dont l'un comporte une mortaise angulaire en creux et l'autre comporte une mortaise en saillie. Une mortaise radiale est disposée entre les mortaises précédentes. L'assemblage de ces secteurs sur un circuit électrique comprend l'introduction latérale des secteurs d'une première parité dans une culasse, puis la pose du circuit électrique dans l'assemblage précédent et enfin l'introduction axiale simultanée des secteurs de l'autre parité. Pour une application à une roue motorisée d'un véhicule, une machine à entrefers cylindriques et à stator extérieur comprend un axe fixe qui est relié à la caisse du véhicule par une liaison comprenant au moins un degré de liberté. Des roulements permettent la rotation d'un arbre creux qui porte le rotor et des bagues et balais alimentent le bobinage rotorique. Un support en forme de disque, portant des conducteurs, est emmanché sur l'extrémité de l'arbre fixe et porte le stator par l'intermédiaire d'une culasse. Enfin une roue, portant un organe de roulement, est clavetée sur l'arbre creux, entre le moteur et la caisse du véhicule. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description suivante, donnée à titre non limitatif. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, relatifs à une machine dynamo-électrique polyphasée, tournante d'axe Z et à réluctance variable: la figure 1 représente une coupe partielle d'un circuit magnétique statorique à entrefers cylindriques à empilement de tôle tel que décrit dans le premier document cité; la figure 2 est une vue de ce circuit depuis l'entrefer avec des méandres suivant l'invention; la figure 3 illustre une transformation d'un état connu pour aboutir à l'invention; la figure 4 représente un outil de conformation cylindrique d'un circuit électrique en fil ; la figure 5 représente cet outil pour des entrefers plans; la figure 6 représente un circuit électrique composé d'éléments en double L. la figure 7 représente en perspective le pliage d'un méplat d'un circuit électrique pour entrefers plans; la figure 8 représente ce circuit électrique dans un circuit magnétique statorique plan; la figure 9 est analogue à la figure 6 mais pour des entrefers cylindriques; lafigure 10 représente ce circuit dans un circuit magnétique statorique cylindrique; la figure 11 reprend schématiquement la figure 7 à deux stators encadrant un rotor à aimants permanents individuels; la figure 12 reprend la figure 10 mais avec un rotor à aimant permanent global et à bobinage rotorique global; la figure 13 représente cette machine en coupe axiale; la figure 14 représente en perspective un stator provenant de l'enroulement d'un feuillard magnétique autour d'un axe perpendiculaire au plan de la bande et du côté opposé aux pôles; la figure 15 est analogue à la figure 13 mais l'axe est parallèle au plan de la bande; les figures 16 et 17 détaillent, en coupe et plan, une machine à phases axialement réparties, à entrefers plans et à rotor qui comporte un bobinage; les figure 18 et 19reρrennent les deux figures précédentes, mais avec des entrefers cylindriques à rotor extérieur et à polarisation rotorique par des aimants permanents individuels; les figure 20 et 21 reprennent les deux figures précédentes, mais avec un rotor intérieur et à polarisation rotorique par aimant permanent global et bobinage rotorique global; la figure 22 représente en coupe radiale la jonction de deux secteurs d'un stator cylindrique à phases angulairement réparties, avec polarisation par bobinage et effet d'induction; la figure 23 est une coupe suivant l'axe de la figure 21 , avec des indications de configuration dans le cas d'une roue motrice, et la figure 24 représente un diagramme de déplacement d'une machine à 5 phases et à double polarisation. En référence au premier document cité, le deuxième moteur est une machine dynamo- électrique tournante 1 à flux parallèle, à entrefers cylindriques, à rotor intérieur et à réluctance variable qui comporte un stator 2 et un rotor 3 , le stator ayant un circuit magnétique statorique 4 extérieur constitué par un empilement axial de tôles faisant apparaître dans des directions radiales des pôles statoriques saillants feuilletés 5 entourés chacun par un bobinage 6 et le rotor 3 ayant des pôles saillants 7 en définissant une seule rangée d'entrefers 8. Les phases ql q2 q3 sont angulairement réparties et un effet Vernier entre pôles statoriques et rotoriques assure la continuité du déplacement. Cette machine comporte aussi un axe de rotation 9 et une culasse 10 (non représentés). Sur la figure 1 on a représenté une coupe partielle d'un tel circuit magnétique statorique constitué également par l'empilement et le collage dans la direction axiale de tôles laissant apparaître dans des directions radiales Y des pôles statoriques 5 ici au nombre de 50, munis de bobinages 6. On a aussi représenté un pôle rotorique 7 d'un rotor 3 (sans bobinage). Sur la figure 2 suivant l'invention, des paires de pôles statoriques 5 d'une phases q ne sont pas pourvus d'une bobine individuelle de mise en oeuvre délicate. Les phases q peuvent aussi être angulairement réparties comme on le verra, mais ici elles sont axialement réparties, chacune dans un circuit magnétique statorique élémentaire 20, qui peut être à entrefers plans p ou à entrefers cylindriques c avec dans ce cas un stator intérieur i ou extérieur o soit 2Op, 20 ci ou 20co et qui est ici constitué globalement g par empilage de tôles planes f , soit 20gf ci. Le circuit rotorique 3 est aussi décomposé en circuits magnétiques rotoriques élémentaires 2 1 non représenté sur cette figure qui est vue depuis l'entrefer à courbure redressée. Le nombre de pôles rotoriques 7 est pair et égal au nombre de pôles statoriques 5 de la phase ql. On peut donc définir des pôles statoriques pairs e tel que 5 e et des pôles impairs u tels que 5u, les parités étant définies à partir d'une origine quelconque. Le bobinage 6 est constitué avantageusement de conducteurs 22, effectuant des méandres 23, contournant alternativement un pôle statorique 5 tel que pair 5 e d'un côté droit r soit 23r puis le pôle voisin 5 u du côté gauche 1, soit 231 de façon à réaliser ici un circuit électrique élémentaire monophasé pour entrefers cylindriques c à pôles conséquents 24 soit 24 c. Ce circuit peur être en fil ou en méplat. Ce méplat peut occuper toute la largeur de l'encoche comme représenté, ou occuper la hauteur de l'encoche. Ce bobinage à pôles conséquents réduit la longueur des conducteurs. Il y a donc une inversion de l'excitation entre pôles 5 voisins, ce qui conduit à avoir, avec les pôles rotoriques 7 , des boucles 25 de flux situées dans des plans parallèles à la direction X du déplacement, représentées partiellement sur la figure 1. L'assemblage du circuit magnétique 20 avec le circuit électrique 24 constituera un stator élémentaire monophasé 26, ici à entrefers cylindriques, éventuellement global, g soit 26 gc. Cette structure parallèle peut résulter de la transformation par anamorphose d'un circuit monophasé transversal composé de deux rangées cylindriques d'entrefers encadrant un bobinage global en forme de tore, objet de brevets cités. Le flux de ce tore circule dans un sens axial à l'intérieur du tore et dans l'autre sens à l'extérieur. Si le nombre de pôles d'une rangée d'entrefers est pair, il y a un nombre pair de paires de pôles à même calage angulaire. La transformation, illustrée sur la figure 3, consiste à faire tourner ces paires de pôles 5el-5er et 5ul-5ur dans un même sens d'un quart de tour suivant un axe radial, en supposant le conducteur 22 extensibles, comme représenté sur les deux états suivants 3b et 3c. Dans le dernier état 3d, on retrouve la structure de la figure 2, les conducteurs ayant décrits des méandres 23 d'un bobinage resté global mais à pôles conséquents 5 e,5u, dans un circuit qui est devenu parallèle, global et à une seule rangée d'entrefers avec l'empilage des tôles dans la direction X du déplacement. Un bobinage tel que 24g c en méplat sera décrit ultérieurement. Par rapport à une bobine dont toutes les spires entourent un pôle, la présence de courants axiaux opposés dans des encoches voisines transforme le flux torique précédent en un flux radial, avec cependant une légère perte d'efficacité par suite d'absence de conducteur entre deux méandres. Cette perte est cependant faible car la longueur d'une encoche est en général un multiple de la largeur d'un pôle, alors que l'efficacité de ce bobinage est doublée par rapport à une bobine individuelle qui n'occuperait que la moitié de l'encoche. Dans une première structure de bobinage suivant la figure 4, pour de faibles puissances, un fil à émail thermo- adhérent 31 est bobiné avec une faible tension en forme de tore 32 qui est encadré par deux peignes l'un gauche 1 soit 33el et l'autre droit r soit 33ur dont les dents correspondent aux pôles 5 d'une même parité avec un décalage d'un pas polaire entre les peignes. Les deux peignes 33 sont rapprochés l'un de l'autre jusqu'à se croiser, dans les sens axiaux Z-Z pour des entrefers cylindriques c ou, sur la figure 5 semblable à la précédente, dans des sens radiaux Y-Y pour des entrefers plans p. Le diamètre du tore diminue pour faire apparaître les méandres 23. Ce circuit électrique en fil w pour entrefers cylindriques c ou plans p, soit 24gwc ou 24gwp, est utilisable après conformation, par exemple par thermo-adhésion. La figure 6 représente une autre structure de circuit électrique 24, constituée par une première étape de découpage dans une bande de cuivre d'une succession d'éléments plats 27 en forme de double L accolés l'un à l'autre après une double inversion de sorte qu'un élément 27 est constitué par les bases accolées 28 des deux L et par deux bras extérieurs 29 des deux L, ayant des sens opposés. La bande ainsi formée est ensuite isolée. Dans une deuxième étape, un élément terminal 27 de la bande est sectionné, ses extrémités sont arasées et les bases 28 sont disposées dans une encoche 30 d'un circuit magnétique élémentaire cylindrique tel que 20gf ci, ces opérations étant poursuivies de façon à faire apparaître la suite de méandres 23, soit 23r d'un côté droit et 231 du côté gauche. Dans une troisième étape, les extrémités adjacentes des bras 29 sur chaque face latérale du circuit magnétique 20,21 sont soudées entre elles par trempage dans un bain de soudure de façon à constituer un circuit électrique statorique ou rotorique élémentaire monophasé en bande plate pour des entrefers ici cylindriques, tel qu'un circuit 24fc. Sur la figure 6, on a également représenté des éléments 27 x. Dans un tel élément, les bras 27 ont une même direction x, ce qui fait que la couche suivante dans l'encoche 30 aura une direction d'enroulement dans un sens opposé. Avec cette disposition, sur un même pôle S ou 7 , on aura donc des méandres 23 à claire- voie sur chaque face latérale, ce qui facilite le refroidissement des têtes de bobinage. Une telle disposition peut être utilisée dans le cas d'une répartition angulaire des phases. La figure 7 représente en perspective schématique une troisième structure de circuit 24 obtenue en pliant à angle sensiblement droit un méplat. Ce méplat est plié sur chant périodiquement, une première fois en quatre pliages formant un premier créneau U 1 correspondant au contournement intérieur d'un pôle et une deuxième fois en deux pliages formant avec le premier un deuxième créneau U 2 et ayant une branche commune avec le premier, correspondant au contournement extérieur du pôle suivant. Ces pliages de paires inversées de créneaux U 1,U 2 sont poursuivis sur une première longueur de bande correspondant à un nombre d'U égal au nombre de pôles statoriques et le rapport des largeurs des fonds d'U d'une paire est modifié pour les bandes suivantes jusqu'à arriver à un rapport inverse pour terminer la longueur de bande pliée 34p pour entrefers plans. La figure 8 représente plusieurs tours de cette bande 34p cintrée autour d'un axe de directi on Z en faisant jouer l'angle des pliages pour réaliser les méandres 23 i et 23 o d'un circuit électrique statorique élémentaire 24 à méplat en û successifs pour entrefers plans p, soit 24gûp. Les pliages peuvent être arrondis pour diminuer la longueur des conducteurs. Ce circuit est axialement glissé dans un circuit magnétique statorique élémentaire global plan soit 20gp, ayant des pôles statoriques plans 5p d'ordre pair e ou impair u, soit 5pe,5pu séparés par des encoches à largeur constante. On forme ainsi un stator élémentaire 26gûp à entrefers plans à phases axialement réparties. La figure 9 représente une bande pliée 34c dans le cas d'entrefers cylindriques. Le méplat est alors pliée suivant des axes 35 qui ne sont pas perpendiculaires aux bordures 36 du méplat mais qui sont inclinés vers l'axe de la machine de façon à ce que le plan du méplat soit parallèle aux faces latérales de l'encoche 30 qui lui est destinée. Sur la figure 10 ce circuit électrique 24gûc est enchevêtré dans un circuit magnétique statorique élémentaire à entrefers cylindriques 20 g c à pôles 5. L'espace entre conducteurs latéraux peut être augmenté pourfaciliterS le refroidissement. Ce circuit électrique pourra être enroulé sur un stator intérieur constitué simplement par empilage de tôles planes f soit 20gfûci en constituant un stator élémentaire monophasé 26gfcûi à phases axialement réparties. Cependant, cet enroulement ne serait pas possible sur un circuit magnétique cylindrique à stator extérieur 20co. Dans ce cas, c'est le circuit magnétique qui sera enroulé ou assemblé sur le circuit électrique, comme dévoilé ultérieurement. Sur la figure 1 1 l'entrefer plan a été redressé et deux stators gauche et droite 26gpl et 26gpr encadrent, par des rangées d'entrefers plans 8pl,8pr, un circuit magnétique rotorique à entrefers plans 2 Ip muni de pôles rotoriques plans 7pl,7pr de directions axiales Z. Ces pôles rotoriques sont constitués ici, d'une manière simplifiée non globale, chacun par une surface polaire d'un aimant permanent individuel de direction axiale 37z dont les surfaces polaires N , S font faces aux pôles statoriques 5 pi et 5pr. Deux pôles 5p angulairement voisins, soit 5pe,5pu ont des polarités opposées. On a donc en série des pôles 5ple,5plu,7plu,7pru,5pru,5pre,7pre,7ple et 5ple constituant une " boucle de flux 25 à quatre entrefers en série. De plus, le flux est le même dans les entrefers gauche et droit, ce qui évite des efforts axiaux déséquilibrés en cas de distances d'entrefers légèrement différentes, alors qu'avec deux boucles 25 indépendantes, à chacune seulement deux entrefers en série, les forces antagonistes qui sont considérables, dépendent du carré des différences de distances d'entrefers. Enfin, les circuits électriques statoriques d'une phase 24gûpl et 24gûpr sont mis en série par un conducteur de liaison 38 afin d'éviter un déséquilibre d'ampère-tours. Dans une disposition à phases axialement réparties, les circuits des autres phases sont disposés coaxialement. Sur la figure 12 semblable à la figure 11 et sur la figure 13 vue en coupe, les pôles rotoriques 7ple sont réunis par une couronne rotorique extérieure gauche 39g ol d'axe Z qui est en contact avec une face latérale gauche telle que N d'un premier aimant permanent global extérieur à aimantation axiale 4 Og z o en forme de tore, dont l'autre face S est en contact avec une couronne extérieure o droite 39gor qui réunit les pôles 7pre. De même les pôles 7plu sont réunis par une couronne intérieure gauche 39gil en contact avec laface S d'un deuxième aimant permanent global intérieur 40gzi dont l'autre face N est en contact avec une couronne intérieure droite 39gir qui réunit les pôles 7pru. Les origines des parités paire/impaire des circuits de gauche et de droite peuvent ne pas être les mêmes, en tenant compte du calage et des polarités des circuits 26pl et 26pr. De plus un enroulement rotorique en forme de tore, donc global 4 Ig est situé entre les deux aimants permanents 40gzo,40gzi pour pouvoir contrôler l'intensité de la polarisation. Le circuit magnétique rotorique élémentaire est donc bipolarisé globalement par aimant permanent m et fil w , soit 21 pgmw. Sur la figure 13, on a représenté partiellement en perspective à droite des conducteurs d'un circuit électrique en bande pliée en U , soit 24gûp avec un méandre 23 ainsi qu'une encoche 30 à gauche. La figure 14 représente en perspective un circuit magnétique statorique élémentaire à entrefers cylindriques. En considérant le US 4,654,552 cité, un f euillard magnétique en bande 42 est découpé en faisant apparaître des pôles 5 c entre des encoches 30 et un enroulement par cintrage se fait autour d'un axe 9 (non représenté, de direction Z) dont la direction Z est perpendiculaire au plan de la bande 42. Ce cintrage dans le plan de la bande est rendu possible en raison du grand nombre de pôles et du faitde la présence de boutonnières 43. E donne donc des pôles 5 c pour entrefers cylindriques. L'enroulement en hélice déforme les boutonnières et est poursuivi jusqu'à ce que les pôles 5 c aient l'épaisseur voulue. Si l'axe 9 est du côté des pôles 5, on a un circuit magnétique statorique élémentaire global à entrefers cylindriques c à stator extérieur o à enroulement en hélice h, soit 20ghco. Dans ce cas, l'enroulement en hélice du circuit magnétique peut donc se faire en présence d'un circuit électrique statorique élémentaire global 24g à fil soit 24g wc ou à méplat en ù soit 24gûc. Les pôles 5 c légèrement coniques peuvent donc pénétrer dans les méandres 23 au cours de cet enroulement. Cependant sur la figure 13 l'axe 9 de direction Z est ici du côté opposé aux pôles 5 c en donnant un circuit magnétique statorique élémentaire global à entrefers cylindriques c à stator intérieur i, à enroulement en hélice h, soit 20ghci utilisable dans un moteur-roue. La figure 15 représente d'une manière semblable un circuit magnétique statorique élémentaire à entrefers plans 20 g p . Le f euillard magnétique en bande 42 est enroulé autour de l'axe 9 qui est ici parallèle au plan de la bande 42. La découpe fait apparaître sur un côté, des tôles de pôles plans 5p, chacune entre deux encoches 30. Le diamètre d'enroulement est tel qu'au bout d'un tour, on obtienne le nombre prévu de pôles plans 5p et l'enroulement de la bande est poursuivi jusqu'à ce que les pôles 5 p aient l'épaisseur voulue. On constitue ainsi simplement un circuit magnétique statorique élémentaire global dont les entrefers sont plans, soit 20gp. Les pôles plats 5 p de ce circuit sont donc feuilletés par des tôles dont le plan d'une des sections droites est perpendiculaire à la direction X du déplacement. Les encoches 30 ont ici une largeur constante et ont des bords sensiblement radiaux grâce à la longueur adaptée des arcs entre les pôles 5 p comme cela est visible sur la figure 7. De plus un trou 44 est découpée entre deux pôles 5pe et 5pu. Des vis auto-taraudeuses pénétrant dans ces trous 44 permettront d'avoir un positionnement axial précis. Les figures 16 et 17 représentent une réalisation d'une machine à entrefers plans, à phases axialement réparties et à polarisation rotorique par enroulement de façon à avoir un fonctionnement en alternateur à tension réglable sur une large plage, comme pour une éolienne. La figure 16 est une coupe perpendiculaire à l'axe de rotation. Une coupe partielle est faite, sur la partie gauche, au niveau d'un circuit magnétique statorique monophasé 26pr et sur la droite au niveau du circuit magnétique rotorique élémentaire 2 Ip, vers l'entrefer 8pl. En référence aux figures 11 et 15, un circuit magnétique statorique 20gp peut être constitué par l'enroulement d'un feuillard faisant apparaître les pôles plans 5pu et 5pe. On voit sur la gauche ces pôles SpIu, 5ple de ce circuit 20gpl entourés par des méandres d'un circuit électrique statorique global 24gûp de la figure 8, dont les méandres n'ont pas été représentés sur la figure 17 qui est vue à courbure redressée. Sur la droite de la figure 16, le circuit rotorique 21 p comporte des pôles rotoriques 7pre,7pru qui sont les extrémités droites de barreaux indépendants moulés 45. La polarisation rotorique est crée par un circuit électrique rotorique global 41 g û p , semblable au circuit 24gûp, qui entoure alternativement par ses méandres les barreaux 45 e, 45 u. On n'a représenté qu'un pas de ce circuit. L'ensemble 41,45 est maintenu entre deuxflasques 46 r,461 ayant à leur périphérie des encoches partiellement refermées dans lesquelles les extrémités polaire des barreaux 45 sont engagées, ces barreaux ayant une section centrale augmentée. Une phase ql est constituée par un circuit 2 Ip encadré par deux circuits 26pr et 26 pi. Les figure 18 et 19 représentent une machine à entrefers cylindriques à phases axialement réparties et à stator intérieur, avec une polarisation par des aimants permanents individuels 37. Le circuit magnétique statorique élémentaire est du type à enroulement 20ghci suivant la figure 14 et on élabore sur ce circuits un circuit électrique statorique 24f c de la figures 4, composé d'éléments plats 27. On peut disposer des circuits 27 x dans au moins une encoche de façon à avoir des méandres 23 à claire-voie sur les têtes de bobinage, comme cela est visible sur la figure 19. On facilite ainsi la réfrigération à air mais on perd au moins un pôle 5. Un circuit magnétique rotorique élémentaire extérieur 21 c o est constitué par des pôles rotoriques individuels 7 c encastrés dans un bandage rotatif 47. Les aimants permanents individuels 37 ont leurs faces polaires en contact d'une manière légèrement conique avec les faces latérales de deux pôles 7ce,7cu. Comme on le voit sur la figure 19 qui est à l'échelle unité, une face polaire a une grande longueur donnant une concentration de flux de 2x6,5x2/2x3,5=3,7. Avec un entrefer relatif de 0,7/15=0,047 et un aimant à liant plastique de 0,63T, l'induction dans l'entrefer en l'absence d'excitation est théoriquement de 0,63x3,7/(1+0,047x3,7)= 2T. Des rainures 48 sont ménagées dans la face centrale du circuit magnétique 20 pour immobiliser ce circuit sur un moyeu 49. Cependant, des conducteurs d'alimentation 50 sont disposés dans une de ces rainures qui est libre. Ces conducteurs sont raccordés d'une part sur des méandres 23 aux extrémités du circuit électrique 24 et d'autre part à une extrémité radiale de la machine où ils sont raccordés d'une manière amovible pour pouvoir extraire les éléments vitaux de la machine. De plus, l'assemblage axial des différentes phases ql,q2,q3.. peut être modulaire ce qui facilite la maintenance de la machine. Les figures 20 et 21 sont semblables aux figures 18 et 19 mais pour une machine à stator extérieur et avec une bipolarisation rotorique globale par aimant permanent et bobinage. Le circuit électrique statorique élémentaire 24 utilisé ici est un méplat plié, cintré, enroulé en hélice et compacté suivant les figures 9 et 10, soit 24gûc. Sur ce circuit est élaboré un circuit magnétique composé de secteurs magnétiques angulaires 51 à empilement axial de tôles planes comprenant un pôle 5 , ce secteur étant analogue à celui représenté sur la figure 5Bl du WO 2004/042893 (EMERSON ELECTRIC). Cependant ici un secteur 5 1 est limité angulairement par deux sectionnements dont l'un d'un côté tel que droit comporte une mortaise trapézoïdale en creux 52 r et l'autre à gauche une mortaise saillante 521 de sorte que ces mortaises puissent s'imbriquent entre secteurs voisins par un assemblage de direction axiale. Chaque pôle impair 5 u est ainsi porté par un secteur 51 u et de même 51e pour les pôles pairs 5 e qui peuvent être à grains orientés. L'assemblage se fait de la manière suivante: Une mortaise radiale 53 permet d'introduire latéralement les secteurs tels que pairs 51e dans des encoches complémentaires d'une face telle que droite r d'un secteur de culasse 1 Ô. Le circuit électrique 24gûc est ensuite déposé dans cet ensemble, les méandres impairs 23u étant situés entre deux pôles pairs 5 e voisins. Les secteurs impairs 5 lu sont ensuite tous introduits simultanément par la face gauche 1. Les mortaises 52,53 peuvent avoir un angle de dépouille de façon à faciliter l'introduction des secteurs guidés par un trou 54, à bien centrer les pôles, à diminuer les réluctances des joints et à donner une rigidité au stator qui est ainsi constitué par déplacement axial d, soit 26d. Au lieu d'isoler les encoches 30, un pôle 5 d'un secteur 51 est muni d'une mince ceinture isolante avant l'introduction latérale du secteur. La longueur d'entrefer peut être augmentée du côté opposé à l'introduction latérale. Le circuit magnétique rotorique élémentaire cylindrique comporte ici des balais b, soit 21bgci. Il est vu à gauche en coupe 11 et à droite en Ir comme indiqué sur la figure 21. Ce circuit massif est composé de pôles pairs 7 e qui sont les extrémités déportées en forme de griffes d'une couronne rotorique axiale droite paire 39gre, les pôles impairs 7u étant réunis par une couronne gauche impaire 39glu. Ces couronnes encadrent d'une part les faces polaires d'un aimant permanent global axial 40 g z et d'autre part un enroulement rotorique global 41 g z. L'aimant permanent global 40 est de préférence à liant plastique et est décomposé en secteurs angulaires tels que 40n,40n+l. Sa surface latérale n'a pas une limite imposée vers l'axe 9. Sur la figure 21, les couronnes sont représentées en hachures renforcées par rapport aux griffes. Les figures 22 et 23 représentent une machine cylindrique à induction à entrefers cylindriques à stator extérieur et de plus avec une répartition angulaire des phases. Sur la figure 22 en coupe partielle perpendiculairement à l'axe, le circuit magnétique statorique extérieur est à tôles empilées. On peut le considérer non comme un stator élémentaire monophasé, mais comme un circuit statorique 4 g c o donnant un stator 2 c o lorsqu'il est muni de bobinages polyphasés en forme de plusieurs secteurs monophasés. Pour avoir des couples axialement équilibrés, il y a 6 circuits électriques entourant chacun 8 pôles 5 avec un pas angulaire de 7,2°. Pour avoir un déphasage minimum entre phases en triphasé, le pas entre deux secteurs électriques est augmenté de un tiers de pas, ce qui donne au rotor 6x8+6x1/3= 50 pôles 5 avec un angle de 9,6 degré entre groupe voisins de phases. Le bobinage statorique de chaque secteur est fait par un circuit électrique 24f c suivant la figure 3 et on voit que l'encoche du pas augmenté de 1/3 peut recevoir deux empilages d'éléments de cuivre plat isolé 27 x dont les bras 29 ont une même direction. Ce décalage fait perdre 4 pôles 5 mais les têtes de bobinage sont à claire- voie comme représenté sur la figure 22. Le circuit magnétique rotorique 3 peut être massif du fait que le flux d'une boucle 25 qui les traverse n'a que des fluctuations sans décrire un cycle complet d'hystérésis. Ce circuit a ici 50 pôles 7ci, pairs 7cie et impairs 7ciu. Le fond des encoches est occupé par un surmoulage de cuivre 55 formant une cage d'écureuil procurant un effet d'induction avec le bobinage statorique 24f c. Du fait que le flux rotorique est unidirectionnel avec de simples fluctuations, on peut ajouter au rotor un bobinage rotorique à bagues b et balais tel que 24bgûc enroulé directement dans le reste peu profond des encoches 30 en créant ainsi un rotor bobiné 3gb, ici 3gbci . Il en résulte que le couple de démarrage peut être augmenté par une excitation rotorique, en venant corriger un défaut des moteurs asynchrones. De plus, en renversant cette excitation, on provoque un freinage à récupération d'énergie. On peut aussi avoir un fonctionnement en générateur avec un meilleur rendement et une plus grande simplicité que par la méthode consistant à avoir des séquences à fonctionnement moteur uniquement inductif alternant rapidement à un freinage par déphasage statorique, pour remplir par exemple une fonction d'alterno-démarreur. Sur la figure 23 on a aussi schématisé des dispositions structurelles dans le cas d'application à une roue motrice pour véhicule, de préférence pour transport en commun urbain: Un axe fixe 56 est relié à la caisse du véhicule par une liaison avec amortisseur, donnant un degré de liberté vertical et éventuellement de rotation pour une roue directrice. Des roulements 57 permettent la rotation d'un arbre creux 58 qui porte le rotor 3b ci comme pour l'arbre 9. Des bagues et balais 59 alimentent le bobinage rotorique 24bgûc. Un support en forme de disque 60 est emmanché sur l'extrémité de l'arbre fixe 56 et porte le stator 2c o par l'intermédiaire d'une culasse 10. Ce support comporte des conducteurs alimentant le stator ainsi qu'éventuellement des canaux pour un liquide de réfrigération. D'autre part une roue 6 1 est clavetée sur l'arbre creux 58, entre le moteur et la caisse du véhicule. Cette roue peut porter un bandage pour chemin de fer ou une jante pour pneumatique, dont le déport (non représenté) est situé au dessus de la culasse 10. Il en résulte que la charge portée est encaissée directement sur l'arbre fixe 56 sans avoir de répercussion sur la tenue des distances d'entrefers, contrairement à 1 exemple du FR 2802728 cité. Une roue à aubes de ventilation peut aussi être interposée entre la roue 61 et la machine. En retirant le support 60, on a un accès direct pour la maintenance. Le moteur ayant une forme en couronne de faible épaisseur, il y a un espace disponible entre les arbres 56 et 58 pour loger un frein mécanique. II n'est plus nécessaire d'avoir un essieu entre deux roues latérales et en supprimant un essieu, on dispose d'un plancher bas pour l'accès au véhicule. Toutes les roues du véhicule peuvent être motrices et directrices, ce qui diminue la proéminence de chaque moteur, améliore l'adhérence, facilite les manoeuvres et augmente la fiabilité globale. En référence aux exemples de réalisation, on voit que pour une application donnée, on dispose de six structures en fonction de la répartition des phases, des entrefers plans ou cylindriques et d'un stator extérieur ou intérieur. La figure 24 représente un diagramme de déplacement d'un'circύit magnétique rotorique élémentaire 21 d'une phase en face d'un stator élémentaire 26 d'une machine à cinq phases, dans le cas d'une bipolarisation m w et avec une alimentation de courants en créneaux. De plus, on a représenté le cas où 3 phases sont alimentées simultanément, le cas de 4 phases simultanées étant utilisé au démarrage. On voit qu'en faisant varier le nombre de phases simultanément excitées, on fait varier le facteur de marche, donc la puissance à ampère-tours constants. On évite ainsi une perte de rendement aux faibles excitations, ce qui n'empêche pas d'avoir une excitation variable dans la zone couvrant un même facteur de marche. On a représenté 7 états de 0° à 216° dans lesquels un rotor 21 se déplace progressivement vers la droite, l'excitation statorique étant conforme au diagramme des phases figuré sur la droite, de ql à qδ. On peut aussi considérer que cinq états de 0° à 144° représentent les couples à un instant donné, reflétant le taux d'ondulation. Le rapport cyclique de denture du stator est égal à 0,6 et celui du rotor à 0,8. On voit que, pendant les ouvertures des entrefers, il n'y a pas d'excitation, donc pas de couple antagoniste. Puis l'arrivée d'un nouveau pôle statorique excité capte le flux rotorique. Si l'excitation était triphasée, un incident sur une phase mettrait la machine hors service. Un nombre pair de phases donne un taux d'ondulation du couple supérieur à celui du nombre impair inférieur. Pour ces raisons, l'invention propose d'avoir un nombre de phases impair et supérieur à trois. Bien entendu, sans sortir du domaine de l'invention, on n'est pas limité aux exemples décrits mais on peut combiner différentes configurations décrites, de géométrie, de nombre de phases, de circuits, de forme d'entrefers, de procédés d'élaboration et d'assemblage, de polarisations, de matériaux magnétiques, de conducteurs, d'isolants, etc, tout en restant dans le domaine revendiqué. A titre de procédé de fabrication, la formation des méandres 23 sur un tore 32 en fil émaillé31 peut aussi provenir d'une déformation produite par des galets presseurs agissant progressivement sur une partie angulaire du tore 32 préalablement gainé. Un tore 32 peut aussi être aplati en deux tronçons superposés dont l'un sera conformé en méandres tels que pairs et l'autre en méandres impairs de façon à constituer un secteur d'une phase angulairement répartie pour entrefers cylindriques. Si la configuration de la machine le permet, plusieurs éléments plats 27 peuvent être obtenus par une seule découpe, comme par exemple dans un secteur monophasé angulairement réparti à entrefers plans. A titre d'exemple de combinaison et d'assemblage, les différents stators ou rotors des machines à entrefers plans ou cylindriques peuvent être permutés, ainsi que les répartitions axiales ou angulaires des phases. Ainsi, un rotor bobiné 3 b peut être constitué par un déplacement axial des pôles comme pour le stator élémentaire 26d de la figure 20. A titre de géométrie, pour éviter les brusques variations de réluctance,. on peut avoir un léger décalage dans l'empilage des tôles d'un pôle 5 ou 7. Pour un fonctionnement en générateur tel que celui d'une éolienne dont le courant sera redressé, les rapports cycliques de denture peuvent être de 0,5 du fait qu'il n'y a pas de fonctionnement en moteur. Pour bien remplir une encoche profonde 30 dont les faces latérales ne sont pas parallèles en raison d'un petit nombre de paires de pôles à entrefers cylindriques, les éléments plats 27 de la figure 4 ont une largeur périodiquement modifiée au fur et à mesure du remplissage de l'encoche. De même la bande 34c peut avoir eue épaisseur décroissante. A titre d'exemple d'isolement et de conformation de circuit électrique, une thermo¬ adhésion peut être remplacée par une imprégnation sous vide en présence du circuit magnétique. D'une manière générale, on peut constater que ce sont les méandres 23, impliquant des paires de pôles saillants par circuit monophasé, qui permettent de réaliser les dispositions avantageuses décrites ci-dessus.



 
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