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Title:
VEHICLE FITTED WITH MODULAR, TAMPER-PROOF ROOF BARS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/022731
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a vehicle (1) comprising a roof (4), a first bar (2) and a second bar (3) each fixed to said roof by means of at least one support part (5, 6, 7, 8), said two bars (2, 3) being movable between a longitudinal position in which they each extend along a longitudinal axis X of the vehicle (1) and a transverse position in which they each extend along a transverse axis Y of the vehicle (1), characterised in that said at least one support part (5, 6, 7, 8) comprises a pin (10, 10', 10''), and in that said two bars (2, 3) each comprise at least one fixing system (20) intended to cooperate with said pin (10) so as to fix the bar (2, 3) to the support part (5, 6, 7, 8), said fixing system (20) comprising a positioning element (50) allowing the fixing system (20) to come into contact with the pin (10), and a clamping element (30) mounted so as to rotate about the positioning element (50) and allowing said pin (10) to be locked in contact with the positioning element (50), said fixing system (20) being configured so that, when the positioning element (50) is in contact with the pin (10), the clamping element (30) can adopt, on the one hand, an initial position in which the pin (10) can be dissociated from the positioning element (50) and, on the other hand, a fixing position in which the clamping element (30) locks the pin (10) in contact with the positioning element (50).

Inventors:
BOICEA NICULAE (RO)
CALTUN ADRIAN (RO)
MARINESCU FLORIN-CIPRIAN (RO)
Application Number:
PCT/EP2023/068004
Publication Date:
February 01, 2024
Filing Date:
June 30, 2023
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
B60R9/045; B60R9/058
Foreign References:
US20060060621A12006-03-23
EP1637399A22006-03-22
EP2492148A12012-08-29
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Claims:
Revendications

[Revendication 1 ] Véhicule (1 ) comprenant un toit (4), une première barre (2) et une deuxième barre (3) fixées chacune sur ledit toit par l’intermédiaire d’au moins une pièce support (5, 6, 7, 8), les dites deux barres (2, 3) étant déplaçables entre une position longitudinale pour laquelle elles s’étendent chacune selon un axe longitudinal X du véhicule (1 ) et une position transversale pour laquelle elles s’étendent chacune selon un axe transversal Y du véhicule (1 ), caractérisé en ce que ladite au moins une pièce de support (5, 6, 7, 8) comprend un pion (10, 10’, 10”) et en ce que les dites deux barres (2, 3) comprennent chacune au moins un système de fixation (20) destiné à coopérer avec ledit pion (10) de manière à fixer la barre (2, 3) à la pièce support (5, 6, 7, 8), ledit système de fixation (20) comportant un élément de positionnement (50) permettant au système de fixation (20) de venir au contact du pion (10), et un élément de serrage (30) monté en rotation autour de l’élément de positionnement (50) et permettant le blocage dudit pion (10) au contact de l’élément de positionnement (50), ledit système de fixation (20) étant configuré pour que, lorsque l’élément de positionnement (50) est en contact avec le pion (10), l’élément de serrage (30) puisse adopter, d’une part, une position initiale dans laquelle le pion (10) peut se dissocier de l’élément de positionnement (50) et, d’autre part, une position de fixation dans laquelle l’élément de serrage (30) bloque le pion (10) au contact de l’élément de positionnement (50).

[Revendication 2] Véhicule (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’élément de serrage (30) possède un corps allongé (32) dont la coupe longitudinale est en forme de came permettant, lors du passage de la position initiale à la position de fixation, de bloquer le pion (10) dans une position haute.

[Revendication 3] Véhicule (1 ) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le pion (10) possède un corps cylindrique (18) s’étendant selon un axe Z vertical et une tête élargie (19) à une extrémité libre (16) du pion (10), ladite tête élargie (19) permettant d’éviter tout mouvement du pion (10) lorsque l’élément de serrage (30) est dans la position de fixation. [Revendication 4] Véhicule (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de positionnement (50) comporte une première encoche (54) et en ce que le pion (10) vient en contact avec l’élément de positionnement (50) en coulissant dans ladite première encoche (54).

[Revendication 5] Véhicule (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de serrage (30) comporte une deuxième encoche (34) et en ce que, dans la position de fixation, le pion (10) est positionné dans la deuxième encoche (34).

[Revendication 6] Véhicule (1 ) selon les revendications 4 et 5, caractérisé en ce que, dans la position de fixation, la première encoche (54) s’étend selon un premier axe (E1 ) situé dans un plan XY et en ce que la deuxième encoche s’étend selon un deuxième axe (E2) situé dans un plan XY’ parallèle au plan XY, ledit deuxième axe (E2) formant un angle non nul avec le premier axe (E1 ).

[Revendication 7] Véhicule (1 ) selon les revendications 4 et 5 ou selon la revendication 6, caractérisé en ce que la première et la deuxième encoches (54, 34) sont superposées de manière à former un conduit s’étendant selon un axe Z et formant un logement pour le pion (10).

[Revendication 8] Véhicule (1 ) selon les revendications 4 et 5 ou selon l’une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la première et la deuxième encoches (54, 34) possèdent chacune une extrémité ouverte (56, 36) et en ce que, dans la position de fixation, les extrémités ouvertes (56, 36) des encoches (54, 34) sont décalées de manière à bloquer le pion (10) au contact de l’élément de positionnement (50).

[Revendication 9] Véhicule (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de serrage (30) comporte, dans une partie supérieure, un creux formant un logement (37) accueillant l’élément de positionnement (50).

[Revendication 10] Véhicule (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de positionnement (50) comporte deux ergots (62, 64) s’étendant selon un axe A qui constitue l’axe de rotation de l’élément de serrage (30) par rapport à l’élément de positionnement (50). [Revendication 11] Véhicule (1 ) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le logement (37) possède une forme hémicylindrique qui épouse la forme d’une portion arrondie de l’élément de positionnement (50) de façon que l’élément de serrage (30) coulisse autour de la portion arrondie lors de la rotation de l’élément de serrage (30) autour de l’axe A, et ce, tout en restant en contact étroit avec ladite portion arrondie.

[Revendication 12] Procédé de fixation d’au moins la première barre (2) sur une pièce de support au moyen du système de fixation (20) pour un véhicule (1 ) selon les revendications 1 à 11 , caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes :

- positionner l’élément de positionnement (50) au contact du pion (10), l’élément de serrage (30) étant dans la position initiale, et

- exercer une pression sur l’élément de serrage (30) de manière qu’il effectue une rotation autour de l’élément de positionnement (50) pour se placer dans la position de fixation et ainsi bloquer le pion (10) au contact de l’élément de positionnement (50).

Description:
Titre de l'invention : Véhicule équipé de barres de toit modulables et inviolables

Domaine technique

La présente invention concerne un véhicule équipé de barres de toit déplaçables et inviolables ainsi qu’un procédé de fixation desdites barres.

Afin de bien comprendre le positionnement des différentes pièces impliquées dans un véhicule selon l’invention, la description est réalisée en faisant référence à un repère orthonormé direct XYZ dans lequel X est un axe longitudinal avant- arrière du véhicule orienté vers l’arrière, Y est un axe transversal orienté vers la droite du véhicule et Z est un axe vertical dirigé vers le haut.

Actuellement, certains véhicules automobiles possèdent deux barres de toit parallèles l’une à l’autre et s’étendant de chaque côté du toit suivant l’axe longitudinal X du véhicule. Pour une partie de ces véhicules, ces barres peuvent être démontées et/ou déplacées pour être ensuite fixées sur le toit de manière à s’étendre suivant un axe transversal Y du véhicule. Autrement dit, pour cette nouvelle configuration, les deux barres sont parallèles l’une à l’autre et placées l’une derrière l’autre en s’étendant chacune suivant l’axe transversal Y du véhicule. Ce nouvel arrangement des barres permet l’arrimage d’objets sur le toit du véhicule, tels que par exemple des bagages, des vélos, etc.

Or, le passage des barres d’une configuration à l’autre est souvent malaisé car il nécessite la mise en œuvre d’opérations compliquées et lourdes, nécessitant le plus souvent un outillage adapté et des manipulations contraignantes. De plus, ces barres qui sont accessibles à toute personne depuis l’extérieur du véhicule, peuvent être facilement volées sans avoir à fracturer le véhicule.

Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients de l’art antérieur en proposant un véhicule possédant deux barres pouvant être positionnées alternativement selon l’axe longitudinal X ou selon l’axe transversal Y, le passage d’une position à une autre étant réalisé par des opérations simples et rapides, lesdites barres étant par ailleurs sécurisées de façon à ne pas pouvoir être retirées du véhicule par une personne malveillante.

L’invention a pour premier objet un véhicule comprenant un toit, une première barre et une deuxième barre fixées chacune sur ledit toit par l’intermédiaire d’au moins une pièce support, les dites deux barres étant déplaçables entre une position longitudinale pour laquelle elles s’étendent chacune selon un axe longitudinal X du véhicule et une position transversale pour laquelle elles s’étendent chacune selon un axe transversal Y du véhicule, caractérisé en ce que ladite au moins une pièce de support comprend un pion et en ce que les dites deux barres comprennent chacune au moins un système de fixation destiné à coopérer avec ledit pion de manière à fixer la barre à la pièce support, ledit système de fixation comportant un élément de positionnement permettant au système de fixation de venir au contact du pion, et un élément de serrage monté en rotation autour de l’élément de positionnement et permettant le blocage dudit pion au contact de l’élément de positionnement, ledit système de fixation étant configuré pour que, lorsque l’élément de positionnement est en contact avec le pion, l’élément de serrage puisse adopter, d’une part, une position initiale dans laquelle le pion peut se dissocier de l’élément de positionnement et, d’autre part, une position de fixation dans laquelle l’élément de serrage bloque le pion au contact de l’élément de positionnement.

Dans la présente description, un véhicule selon l’invention comprend une première barre et une deuxième barre. L’expression « les barres » utilisée dans la suite de la description est donc équivalente à « la première barre et la deuxième barre ». De même, l’expression « chaque barre » désigne indifféremment la première barre ou la deuxième barre.

Dans la présente invention, le véhicule comporte un système de fixation des barres qui est simple d’utilisation et qui ne nécessite pas l’utilisation d’outils. Ainsi, les barres de toit peuvent être manipulées simplement avec la main et sans avoir recours à des manipulations complexes nécessitant de la force et de la précision. Le principe de fixation des barres qui basé sur l’utilisation du système de fixation associé à la présence du pion sur les pièces de support, est simple et rapide ce qui permet à l’utilisateur de pouvoir modifier la position des barres facilement. En particulier, l’utilisateur peut déplacer les barres d’une position longitudinale à une position latérale, et vice versa, aisément.

De préférence, le pion émerge de la pièce de support et comporte donc une base fixée à la pièce support et une extrémité libre qui émerge de la pièce de support et pouvant servir à la fixation d’une barre. Dans l’invention, lorsqu’il est indiqué que les barres s’étendent selon l’axe longitudinal X du véhicule lorsqu’elles sont dans la position longitudinale, cela signifie qu’elles s’étendent selon cet axe mais qu’elles peuvent s’écarter de cet axe d’au plus ± 5°. Ainsi, lorsque les barres sont dans la position longitudinale, elles ne sont pas parallèles l’une à l’autre et sont plus écartées à l’avant du véhicule qu’à l’arrière du véhicule.

Selon des modes de réalisation pris seuls ou en combinaison :

- l’élément de serrage peut posséder un corps allongé dont la coupe longitudinale est en forme de came permettant, lors du passage de la position initiale à la position de fixation, de bloquer le pion dans une position haute ; en effet, le pion émerge de la pièce de support et, en passant dans la position de fixation, l’élément de serrage se positionne entre la pièce de support et une extrémité libre du pion et ce, en soulevant le pion ;

- le pion peut posséder un corps cylindrique s’étendant selon un axe Z vertical et une tête élargie, de préférence circulaire, à une extrémité libre du pion, ladite tête élargie permettant d’éviter tout mouvement du pion lorsque l’élément de serrage est dans la position de fixation ; la tête élargie du pion permet à l’élément de positionnement de soutenir et maintenir le pion dans une position haute lorsque l’élément de serrage est dans la position de fixation ; de préférence, dans la position de fixation, l’élément de positionnement est placé entre l’élément de serrage et la tête élargie ;

- l’élément de positionnement peut comporter une première encoche et le pion peut venir en contact avec l’élément de positionnement en coulissant dans ladite première encoche ; le pion est ainsi couplé facilement à l’élément de positionnement ; selon un mode de réalisation préféré, la première encoche possède un axe longitudinal E1 qui s’étend dans un plan formé par les axes X et Y nommé plan XY, l’axe E1 s’étendant entre une extrémité ouverte de la première encoche et une extrémité fermée de la première encoche formant un fond ; lors du couplage de l’élément de positionnement et du pion, le pion vient se positionner en butée contre le fond de la première encoche ; selon ce mode de réalisation préféré, le pion s’étend selon un axe perpendiculaire à l’axe E1 ; lorsque le pion possède un corps cylindrique et une tête élargie, le corps cylindrique est au contact de parois latérales de la première encoche et la tête possède un diamètre plus large que la largeur de la première encoche, notamment de la distance entre deux parois opposées de la première encoche ; le pion peut ainsi être maintenu est position haute par une pression exercé sous la tête élargie ;

- l’élément de serrage peut comporter une deuxième encoche et, dans la position de fixation, le pion peut être positionné dans la deuxième encoche ; le pion est ainsi couplé facilement à l’élément de serrage ; selon un mode de réalisation préféré, la deuxième encoche possède un axe longitudinal E2 qui s’étend dans un plan formé par les axes X et Y nommé plan XY’ (parallèle au plan XY), l’axe E2 s’étendant entre une extrémité ouverte de la deuxième encoche et une extrémité fermée de la deuxième encoche formant un fond ; lors du couplage de l’élément de serrage et du pion, le pion vient se positionner en butée contre le fond de la deuxième encoche ;

- dans la position de fixation, la première encoche peut s’étendre selon un premier axe E1 situé dans un plan XY et la deuxième encoche peut s’étendre selon un deuxième axe E2 situé dans un plan XY’ parallèle au plan XY, ledit deuxième axe E2 formant un angle non nul avec le premier axe E1 ; selon ce mode de réalisation, la première et la deuxième encoches peuvent ainsi se superposer partiellement tout en s’étendant dans des directions différentes ; de préférence, dans la position de fixation, le pion peut être inséré simultanément dans la première encoche et dans la deuxième encoche ;

- la première et la deuxième encoches sont superposées de manière à former un conduit s’étendant selon un axe Z et formant un logement pour le pion ; le pion est alors maintenu simultanément par la première encoche et par la deuxième encoche, en particulier, le corps cylindrique du pion est au contact des parois de la première encoche et des parois de la deuxième encoche ; selon un mode de réalisation préféré, la deuxième encoche est positionnée entre la pièce de support et la première encoche, autrement dit, la deuxième encoche est positionnée sous la première encoche ;

- la première et la deuxième encoches peuvent posséder chacune une extrémité ouverte et, dans la position de fixation, les extrémités ouvertes des encoches sont décalées de manière à bloquer le pion au contact de l’élément de positionnement ; ainsi, dans la position de fixation, le pion de peut pas être dissocié du système de fixation et la barre reste fixée à la pièce de support ; de préférence, le pion peut être positionné dans le logement formé par les deux encoches et le décalages des ouvertures permet de fermer au moins partiellement le logement ;

- l’élément de serrage peut comporter, dans une partie supérieure, un creux formant un logement accueillant l’élément de positionnement ; l’élément de positionnement est ainsi emboité dans l’élément de serrage ;

- l’élément de positionnement comporte deux ergots s’étendant selon un axe A qui constitue l’axe de rotation de l’élément de serrage par rapport à l’élément de positionnement ; de préférence, les deux ergots sont emboités dans deux encoches secondaires de l’élément de serrage de manière que ce dernier puisse effectuer une rotation par rapport à l’élément de positionnement par rotation des encoches secondaires autour des ergots ; et

- le logement possède une forme hémicylindrique qui épouse la forme d’une portion arrondie de l’élément de positionnement de façon que l’élément de serrage coulisse autour de la portion arrondie lors de la rotation de l’élément de serrage autour de l’axe A, et ce, tout en restant en contact étroit avec ladite portion arrondie ; ainsi, l’élément de positionnement et l’élément de serrage restent étroitement associés et ce, quelle que soit la position de l’élément de serrage.

L’invention a pour deuxième objet un procédé de fixation d’au moins la première barre sur une pièce de support au moyen du système de fixation pour un véhicule selon le premier objet de l’invention, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes :

- positionner l’élément de positionnement au contact du pion, l’élément de serrage étant dans la position initiale, et

- exercer une pression sur l’élément de serrage de manière qu’il effectue une rotation autour de l’élément de positionnement pour se placer dans la position de fixation et ainsi bloquer le pion au contact de l’élément de positionnement.

Le procédé est facile à mettre en œuvre pour un utilisateur qui souhaite modifier la position des barres simplement et sans utiliser d’outil.

Par ailleurs, pour changer de nouveau la position des barres 2 et 3, l’utilisateur peut exercer une pression sur l’élément de serrage pour le replacer en position initiale et ainsi pouvoir libérer le pion 10 et modifier la position des barres. Brève description des figures

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée. Sur les figures annexées :

Fig. 1a] La figure 1a représente une vue en perspective d’un véhicule selon l’invention pour lequel les barres de toit s’étendent selon un axe longitudinal X du véhicule ;

[Fig. 1 b] La figure 1b représente une vue en perspective d’un véhicule selon l’invention pour lequel les barres de toit s’étendent selon un axe transversal Y du véhicule ;

[Fig. 2] La figure 2 représente une vue en perspective de l’extrémité d’une barre attachée à une pièce support selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 3a] La figure 3a représente une vue en perspective de dessus d’un élément de serrage selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 3b] La figure 3b représente une vue en perspective de dessus d’un élément de positionnement selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 3c] La figure 3c représente une vue de côté d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 3d] La figure 3d représente une vue de dessus d’un système de fixation selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 4a] La figure 4a représente une vue en perspective de côté d’un système de fixation et d’un pion selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 4b] La figure 4b représente une vue en perspective de côté d’un système de fixation au contact avec un pion dans la position initiale selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 4c] La figure 4c représente une vue en perspective de côté d’un système de fixation au contact avec un pion dans la position de fixation selon un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 5a] La figure 5a représente une vue de dessus d’une première barre selon un premier mode de réalisation de l’invention ; [Fig. 5b] La figure 5b représente une vue de dessus d’une deuxième barre selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 5c] La figure 5c représente une vue de dessus de la première barre selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 6a] La figure 6a représente une vue en perspective de deux barres en cours de changement de position selon un premier mode de réalisation ;

[Fig. 6b] La figure 6b représente une vue en perspective de deux barres en cours de changement de position selon un premier mode de réalisation ;

[Fig. 7a] La figure 7a représente une vue en perspective de deux barres en cours de changement de position selon un deuxième mode de réalisation ; et

[Fig. 7b] La figure 7b représente une vue en perspective de deux barres en cours de changement de position selon un deuxième mode de réalisation.

Description de mode(s) de réalisation

Dans les figures, et à moins qu’il n’en soit disposé autrement, les éléments identiques porteront les mêmes signes de référence.

En se référant aux figures 1a et 1 b, un véhicule 1 selon un mode de réalisation de l’invention possède une première barre 2 de toit et une deuxième barre 3 de toit, aptes à passer :

- d’une position longitudinale comme illustré à la figure 1 a et pour laquelle les deux barres 2, 3 s’étendent de chaque côté du véhicule sensiblement selon un axe longitudinal X de celui-ci, les deux barres 2 et 3 étant légèrement plus écartées à l’avant qu’à l’arrière ;

-à une position transversale comme illustré à la figure 1 b et pour laquelle les deux barres 2, 3 sont parallèles l’une à l’autre et s’étendent selon un axe transversal Y du véhicule.

Dans le cadre d’un véhicule selon l’invention, le passage de la position longitudinale à la position transversale est simple et rapide à réaliser, sans un outillage particulier et sans avoir recours à des manipulations compliquées, nécessitant de la force et /ou de la précision. Il est à noter que le passage de la position longitudinale à la position transversale est réversible avec la même rapidité et la même simplicité. De cette manière, les barres 2, 3 sont disposées sur le toit 4 du véhicule 1 à la convenance d’un utilisateur, en fonction de ses besoins spécifiques.

Pour fixer les deux barres 2, 3 sur le toit 4, le véhicule dispose de quatre pièces support 5, 6, 7, 8 dont deux 5, 6 sont disposées à l’arrière du toit 4 et sont alignées l’une par rapport à l’autre suivant un axe transversal Y du véhicule 1 , et les deux autres 7, 8 sont disposées à l’avant dudit toit 4 et sont alignées l’une par rapport à l’autre suivant un axe transversal Y dudit véhicule 1 . Chacune des quatre pièces support 5, 6, 7, 8 est allongée et est placée sur le toit 4 du véhicule 1 de sorte que son axe longitudinal s’étende suivant un axe longitudinal X du véhicule. Ces quatre pièces support 5, 6, 7, 8 sont fixées sur le toit 4 de façon inamovible, et constituent des protubérances saillant au-dessus dudit toit.

La figure 2 illustre la barre 3 fixée sur la pièce de support (ou pièce support) 8 par coopération entre un pion 10 et un système de fixation 20. Le pion 10 est inséré dans un conduit 12 de la pièce support 8 par une première extrémité 14 de manière permanente et il ne peut donc pas être dissocié de cette dernière. Une extrémité libre 16 émerge de la pièce support 8 et permet au pion 10 d’interagir avec un système de fixation 20 qui est positionné à chacune des extrémités de chaque barre.

En particulier, le pion 10 comporte un corps cylindrique 18 qui s’étend selon un axe Z et par lequel il est inséré dans le conduit 12 et l’extrémité libre 16 est munie d’une tête élargie 19 qui est circulaire en vue de dessus.

Avantageusement, la tête élargie 19 permet au pion d’être maintenu de manière optimisée par le système de fixation.

Dans ce mode de réalisation, la première extrémité 14 du pion 10 est insérée dans la pièce support au moyen d’un système dit « pousse-lâche ». Ainsi, lorsque le pion 10 n’est pas utilisé pour fixer une barre, il peut être facilement inséré dans la pièce support 8 afin de ne pas gêner les mouvements des barres ou ne pas être endommagé. De même, lorsque le pion 10 doit être utilisé pour la fixation d’une barre, l’utilisateur peut simplement exercer une pression dessus afin qu’il émerge de la pièce support 8. Le véhicule comporte au total six pions 10 répartis de la manière suivante :

- un pion 10”’ est inséré dans chacune des pièces support avant 7 et 8, et

- deux pions 10’ et 10” sont insérés dans chacune des pièces support arrières 5 et 6, l’un (10’) en position avant et l’autre (10”) en position arrière.

Pour chaque pièce support arrière 5 et 6, le pion 10’ qui est en position avant est utilisé lorsque les barres sont en position transversale et le pion 10”, qui est en position arrière, est utilisé lorsque les barres sont en position longitudinale.

Comme illustré sur les figures 3a, 3b, 3c et 3d, le système de fixation 20 comporte deux éléments qui coopèrent entre eux. Ces deux éléments sont, d’une part, un élément de positionnement 50 destiné à venir au contact avec le pion 10 et, d’autre part, un élément de serrage 30 monté en rotation autour de l’élément de positionnement 50. Sur les figures 3a et 3b, les deux éléments 30 et 50 du système de fixation 20 sont représentés indépendamment.

Lors de la fixation de la barre 3 (ou de la même manière pour la barre 2) sur une des pièces support 8, le pion 10 est inséré dans un orifice 9 de la barre 3. La barre 3 vient alors se positionner au contact de la pièce support 8 et le pion 10 émerge d’une surface inférieure 9’ de la barre. L’élément de positionnement 50 vient alors au contact du pion 10, l’élément de serrage 30 étant dans une position initiale dans laquelle il n’est pas au contact du pion 10 et dans laquelle le pion 10 peut se dissocier de l’élément de positionnement 50 par une simple pression exercée sur l’élément de positionnement afin de l’éloigner du pion 10. Lorsque l’utilisateur exerce une pression sur l’élément de serrage 30, ce dernier se place dans une position de fixation dans laquelle il bloque le pion au contact de l’élément de positionnement 50.

De façon plus détaillée, l’élément de positionnement 50 comporte un corps principal 52 comprenant une première encoche 54 qui comporte une extrémité ouverte 56 permettant l’insertion du pion 10 dans la première encoche et un fond 58 contre lequel le pion peut venir en butée. L’encoche 54 s’étend selon un axe E1 qui passe par l’extrémité ouverte 56 et le centre du fond 58 et qui s’étend dans un plan XY formé par les axes X et Y du véhicule précédemment définis.

En vue de dessus, le corps principal 52 possède une forme sensiblement rectangulaire qui s’étend selon un axe longitudinal A. Un premier ergot 62 et un deuxième ergot 64 émergent du corps principal 52 en s’étendant selon l’axe A et dans deux directions opposées. Par ailleurs, le corps principal 52 est prolongé par une languette 60 qui s’étend selon un axe B perpendiculaire à l’axe A. La languette 60 a un rôle de « contre-poids » afin d’assurer un positionnement parallèle du corps 52 par rapport au plan dans lequel s’étend la tête élargie 19 lors de la mise en contact de l’élément de positionnement avec le pion. Les axes A et B s’étendent, comme l’axe E1 , dans le plan XY. L’axe E1 n’est pas aligné avec l’axe longitudinal B de la pièce et forme, avec l’axe B, un angle de 25° ± 15° en fonction du diamètre du pion. La première encoche 54 est donc positionnée de biais par rapport à l’axe longitudinal B de l’élément de positionnement 50.

En coupe longitudinale, le corps principal 52 possède une forme sensiblement hémicylindrique qui se prolonge par la languette 60 ayant une épaisseur réduite par rapport au corps principal 52. Le premier et le deuxième ergots 62 et 64 possèdent également une forme hémicylindrique.

Toujours en référence aux figures 3a, 3b, 3c et 3d, l’élément de serrage 30 possède un corps allongé 32 qui, en vue de dessus, possède une forme globalement rectangulaire dont l’axe longitudinal E2 se superpose à l’axe B de l’élément de positionnement 50.

Le corps allongé 32 possède une portion principale 31 destinée à se coupler à l’élément de positionnement 50 et qui se prolonge par une surface d’appui 35. La portion principale 31 comporte une deuxième encoche 34 qui possède une extrémité ouverte 36 permettant l’insertion du pion 10 et un fond 38 contre lequel le pion 10 peut venir en butée. La deuxième encoche 34 s’étend selon l’axe E2 qui passe par l’extrémité ouverte 36 et le centre du fond 38.

Un logement 37 est formé dans une partie supérieure de la portion principale 31 de manière à pouvoir accueillir l’élément de positionnement 50 lorsque ce dernier est couplé à l’élément de serrage 30. Le logement 37 est un creux de forme hémicylindrique qui épouse la partie hémicylindrique du corps principal 52. L’élément de positionnement 50 peut ainsi être emboité dans le logement 37 de l’élément de serrage 30.

Par ailleurs, deux encoches secondaires 39 et 39’ émergent des bords latéraux de l’élément de serrage 30. Ces deux encoches secondaires 39 et 39’ sont destinées à accueillir les ergots 62 et 64 de l’élément de positionnement 50. Lorsque l’élément de positionnement 50 est emboité dans l’élément de serrage 30, l’ensemble ergots/encoches secondaires permet une rotation de l’élément de serrage 30 autour de l’axe A. De plus, les formes complémentaires du logement 37 et du corps principal 52 permettent à l’élément de serrage 30 de coulisser autour de l’élément de positionnement 50 tout en restant en contact étroit avec le corps principal 52.

Comme illustré sur la figure 3c, en coupe longitudinale, la portion principale 31 de l’élément de serrage 30 est en forme de came ce qui permet, lors du passage de l’élément de serrage 30 de la position initiale à la position de fixation, de bloquer le pion 10 dans une position haute. En effet, lorsque l’élément de serrage 30 est en position initiale, une épaisseur e1 faible de l’élément de serrage 30 est positionnée sous l’élément de positionnement, alors que, dans la position de fixation, une épaisseur e2 supérieure à e1 est positionnée sous l’élément de positionnement 50 qui maintient donc le pion 10 dans une position plus haute. En effet, le pion 10 émerge de la pièce de support 8 et, en passant dans la position de fixation, l’élément de serrage 30 se positionne entre la pièce support 8 et l’extrémité libre 16 du pion en soulevant le pion 10.

En référence aux figures 4a, 4b et 4c, l’attache du système de fixation 20 au pion 10 va être décrite. Comme illustré sur la figure 4a, l’attache se fait lorsque le pion 10 a été préalablement placé en position levée par un utilisateur et que l’élément de serrage 30 est en position initiale dans laquelle la surface d’appui 35 s’étend en position sensiblement verticale. Le pion 10 est alors positionné en regard de l’extrémité ouverte 56 de la première encoche 54. Le système de fixation 20 peut alors être poussé par l’utilisateur de façon à effectuer une translation vers le pion 10 qui s’insère ainsi dans la première encoche 54 pour venir se positionner contre le fond 58 de la première encoche 54, comme illustré sur la figure 4b. A cette étape, l’extrémité ouverte 56 n’est pas bloquée et le pion 10 peut être dissocié du système de fixation 20 simplement en éloignant ce dernier du pion 10.

Une fois le pion 10 positionné au contact du fond 58, et pour finaliser l’attache du système de fixation 20 au pion 10 et donc la fixation de la barre 3 à la pièce support 8, l’utilisateur exerce une pression sur la surface d’appui 35 de manière à positionner l’élément de serrage 30 dans une position sensiblement horizontale représentée sur la figure 3c.

Lorsque l’élément de serrage 30 est dans la position initiale et que le pion 10 est positionné au fond de la première encoche, l’extrémité ouverte 36 de la deuxième encoche 34 est positionnée en regard du pion 10. Lorsque l’élément de serrage passe en position de fixation par une rotation autour de l’élément de positionnement selon l’axe A, la deuxième encoche 34, et notamment des parois latérales de la deuxième encoche 34, coulissent contre le pion 10 de manière que le pion 10 se positionne contre le fond 38 de la deuxième encoche 34.

Le coulissement de la deuxième encoche 34 s’effectue selon un axe E2 qui n’est pas aligné avec l’axe E1 et qui forme un angle de 25° ± 15° avec l’axe E1. Ainsi, lorsque l’élément de serrage 30 est en position de fixation, les extrémités ouvertes 36 et 56 de la première et de la deuxième encoches 34 et 54 sont décalées comme illustré en vue de dessus sur la figure 3d. Le pion 10 est alors bloqué au fond de la première et de la deuxième encoches 34 et 54 par la première encoche 54, et notamment par des parois latérales de cette dernière.

Dans cette position de fixation, l’axe E2 s’étend dans un plan XY’ qui est parallèle et placé au-dessus d’un plan XY dans lequel s’étend l’axe E1 La première encoche 54 et la deuxième encoche 34 sont ainsi positionnées l’une au-dessus de l’autre selon un axe vertical. La première et la deuxième encoches 34 et 54 forment ainsi un logement pour le pion 10. En particulier, le corps cylindrique du pion 10 est au contact des parois de la première et de la deuxième encoches 34 et 54 et il est ainsi maintenu simultanément par les deux encoches.

Ainsi, dans la position de fixation, le pion 10 ne peut pas être dissocié du système de fixation 20 et la barre 3 reste fixée à la pièce support 8. Dans ce mode de réalisation le décalage des extrémités ouvertes 36 et 56 des encoches 34 et 54 permet de fermer au moins partiellement le logement. Selon d’autres modes de réalisation possibles, l’angle entre les axes E1 et E2 peut être plus grand et le logement être totalement fermé.

La tête élargie 19 du pion 10 possède un diamètre plus large que la largeur L de la première encoche. Ainsi, lorsque le système de fixation 20 est dans la position de fixation et que l’élément de positionnement 50 est soulevé par l’élément de serrage 30, l’élément de positionnement 50 exerce une pression sous la tête élargie 19 et permet ainsi de maintenir le pion 10 en position haute. Le système de fixation 20 est ainsi étroitement attaché au pion 10 et la barre 3 est alors fixée à la pièce support 8.

Comme illustré sur la figure 2, les barres 2 et 3 possèdent chacune au moins un orifice 9 dont le diamètre est plus large que la tête élargie 19 des pions 10. Ainsi, les barres 2 ou 3 peuvent être facilement positionnées autour du pion 10. Par ailleurs, les barres 2 ou 3 sont configurées pour ne pas pouvoir être enlevées du toit de la voiture et, en particulier de la pièce support à laquelle elles sont fixées de manière inviolable.

En se référant à la figure 5a, la barre 2 comporte, selon un premier mode de réalisation, une première extrémité 76 et une deuxième extrémité opposée 78, la première extrémité 76 étant attaché de manière inviolable à la pièce support 7. Pour cela, la barre 2 comporte à sa première extrémité 76 un orifice étroit 63 qui entoure le corps cylindrique du pion 10 qui est sur la pièce support 7, l’orifice étroit 63 ayant un diamètre inférieur à celui de la tête élargie 19. Ainsi, la barre 2 est montée autour du pion 10 de la pièce support 7 lors de la fabrication du véhicule et ne peut plus être enlevée sans démonter totalement la pièce support.

La barre 2 est ainsi libre d’effectuer une rotation autour du pion 10 de la pièce support 7 pour pouvoir fixer la deuxième extrémité 78 à la pièce support 6 par l’intermédiaire du pion 10”, le pion 10’ étant alors en position basse, ou à la pièce support 8. La deuxième extrémité 78 comporte un système de fixation 20 et un orifice 9 pouvant s’insérer autour du pion 10 de la pièce support 6 ou de la pièce support 8 pour ensuite effectuer la fixation au moyen du système de fixation 20 comme précédemment décrit. La première extrémité 78 possède également un système de fixation 20 qui permet de fixer la barre 2 à la pièce support 7 afin que la barre 2 soit fixement attachée à la pièce support 7 et qu’elle ne soit plus libre en rotation.

En se référant à la figure 5b, la barre 3 comporte une première extrémité 66 et une deuxième extrémité opposée 68, la deuxième extrémité 68 étant attachée de manière inviolable à la pièce support 5. Pour cela, la deuxième extrémité 68 comporte un premier orifice 9 permettant, dans la position longitudinale, d’insérer la barre 3 autour du pion 10” de la pièce support 5 et un deuxième orifice 9 permettant, dans cette position longitudinale, d’insérer la barre 3 autour du pion 10 de la pièce support 8, ou, dans la position transversale, d’insérer la barre 3 autour du pion 10’ de la pièce support 6. La barre 3 possède par ailleurs, entre le premier orifice 9 et le deuxième orifice 9, un premier orifice étroit 67 et un deuxième orifice étroit 69 reliés par une nervure étroite 70 le long de laquelle le pion10’ de la pièce support 5 peut coulisser.

Le changement de position des barres 2 et 3 selon un premier mode de réalisation sont décrite en se référant aux figures 6a et 6b. Avant tout mouvement des barres 2 et 3, les systèmes de fixation 20 des six pions sont tous placés en position initiale de manière à débloquer les pions. La première extrémité 64 de la barre 2 est soulevée pour libérer le pion 10’ puis la barre 2 est entrainée en rotation autour du pion 10 de la pièce support 7 et au-dessus du toit, selon la flèche F1 .

La première extrémité 66 et la deuxième extrémité 68 de la barre 3 sont alors soulevées pour libérer les pions 10” et 10 des pièces support 5 et 8. La barre 3 est alors mise en rotation autour du pion 10’ de la pièce support 5 au moyen de l’orifice étroit 69, et, une fois la barre 3 dans la position transversale, une translation selon la flèche T1 est effectuée de façon à faire coulisser le pion 10’ de la pièce support 5 jusqu’à ce que le pion vienne se positionner dans l’orifice étroit 67.

La deuxième extrémité 78 de la barre 2 est alors attachée sur la pièce support 8 et la première extrémité 66 de la barre 3 est attachée sur la pièce support 6. La fixation des barres 2 et 3 est réalisée en mettant en œuvre le procédé de fixation selon l’invention décrit précédemment au moyen des six systèmes de fixation 20.

Selon un deuxième mode de réalisation illustré sur la figure 5c, la barre 2 comporte un orifice 9 à chacune de ses extrémités puis un premier orifice étroit 72 et un deuxième orifice étroit 74 reliés par une nervure étroite 76.

Le changement de position des barres 2 et 3 selon ce deuxième mode de réalisation est illustré sur les figures 7a et 7b. Comme décrit en référence aux figures 6a et 6b, les six systèmes de fixation 20 sont placés en position initiale de manière à débloquer les pions 10. La deuxième extrémité 78 de la barre 2 effectue alors une rotation selon la flèche F3 puis une translation selon la flèche T2. La barre 3 est, quant à elle, déplacée comme décrit en référence aux figures 6a et 6b.

La deuxième extrémité 78 de la barre 2 est alors attachée sur la pièce support 7, la première extrémité 76 de la barre 2 est attachée sur la pièce support 8 et la première extrémité 66 de la barre 3 est attachée sur la pièce support 6. Les barres 2 et 3 sont alors fixées en mettant en œuvre le procédé de fixation selon l’invention décrit précédemment au moyen des six systèmes de fixation 20.

Ce deuxième mode de réalisation permet de pouvoir positionner la barre 2 de deux manières différentes dans la position transversale. Ceci peut permettre de choisir la position de la barre 2, qui n’est pas symétrique, pour favoriser par exemple l’aérodynamisme ou tenir compte de la forme les objets qui vont être fixés sur les barres 2 et 3.