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Title:
VEHICLE OPENING PANEL COMPRISING A MEANS FOR BLOCKING THE LOCK IN THE EVENT OF AN IMPACT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/066655
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an opening panel (2) for a motor vehicle, comprising an external panel (21), an internal panel, an external opening control member for the opening panel (2), and a lock (24) having an external opening lever (25) that can move such as to allow the opening panel (2) to be opened, said opening panel (2) further comprising a means (3) for blocking the movement of the external opening lever (25).

Inventors:
PRUVOST LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/077568
Publication Date:
April 27, 2023
Filing Date:
October 04, 2022
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
E05B77/04; E05B79/22
Foreign References:
FR3004743A12014-10-24
JPS6240164U1987-03-10
US20210238895A12021-08-05
US10689887B22020-06-23
FR3070052A32019-02-15
JP6903853B22021-07-14
JP2015004195A2015-01-08
JPS6383365U1988-06-01
US4382622A1983-05-10
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Ouvrant (2) pour véhicule (1 ) automobile, notamment porte latérale, comprenant un panneau extérieur (21 ), tourné vers l’extérieur du véhicule (1 ), un panneau intérieur, une commande d’ouverture extérieure (23) de l’ouvrant (2), notamment au moins partiellement fixée sur le panneau extérieur (21 ), une serrure (24), notamment au moins partiellement fixée sur le panneau intérieur, la serrure (24) comprenant un levier (25) d’ouverture extérieure de la serrure (24) configuré pour être déplacé, sous l’effet d’une demande d’ouverture de l’ouvrant (2) sur la commande d’ouverture extérieure (23), entre une position de repos dans laquelle le levier (25) d’ouverture extérieure bloque la serrure (24) et une position de libération dans laquelle le levier (25) d’ouverture extérieure libère la serrure (24) de sorte à permettre l’ouverture de l’ouvrant (2), l’ouvrant (2) comprenant, en outre, un moyen de blocage (3) du déplacement du levier (25) d’ouverture extérieure et étant caractérisé en ce que :

- le moyen de blocage (3) s’étend au moins en partie en vis à vis du levier (25) d’ouverture intérieure le long d’une première direction (Y1 ), transversale (Y) à l’ouvrant (2) du véhicule (1 ), et le long d’une deuxième direction (X1 ), orthogonale à la première direction (Y1 ) et notamment parallèle à une direction longitudinale (X) du véhicule (1 ) ;

- le moyen de blocage (3) est disposé au moins en partie disposé sur le panneau extérieur (21 ) et présente une structure concave, relativement au panneau extérieur (21 ), s’étendant vers le panneau intérieur de sorte à bloquer le déplacement du levier (25) d’ouverture extérieure le long d’une trajectoire comprise entre la position de repos et la position de libération avant que celui-ci n’atteigne la position de libération en cas de choc déformant le panneau extérieur (21 ), notamment en cas de choc latéral réalisé le long d’au moins une première direction (Y1 ); - le moyen de blocage (3) présente au moins une première surface (31 ) de contact destinée à former butée du levier (25) d’ouverture extérieure et configurée pour s’étendre transversalement à la trajectoire de déplacement du levier (25) d’ouverture extérieure lorsque le panneau extérieur (21 ) est déformé. Ouvrant (2) selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de blocage (3) présente une dimension, le long de la deuxième direction (X1 ), inférieure à 300 mm, notamment inférieure à 200 mm, voire inférieure à 150 mm. Ouvrant (2) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la première surface (31 ) de contact est comprise dans une portion extrémale, notamment une portion extrémale arrière, du moyen de blocage (3) le long de la deuxième direction (X1 ). Ouvrant (2) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le moyen de blocage (3) comprend un profil en « U », ou sensiblement en « U », un premier pan (33) et un deuxième pan (34) du moyen de blocage (3) formant des bras du « U », au moins l’un du premier pan (33) ou du deuxième pan (34) portant une patte (36) de fixation du moyen de blocage (3), directe ou indirecte, sur le panneau extérieur (21 ), et au moins une base (35) du « U », reliant le premier pan (33) et le deuxième pan (34), s’étendant à distance non nulle du levier (25) d’ouverture extérieure lorsque le panneau extérieur (21 ) n’est pas déformé. Ouvrant (2) selon la revendication précédente, dans lequel le premier pan (33) comprend la première surface (31 ) de contact, le premier pan (33) présentant une inclinaison (a) relativement à la base (35), notamment une inclinaison (a) comprise entre 15 et 40°, voire entre 20 et 30°. Ouvrant (2) selon l’une des revendications précédentes, comprenant au moins un organe d’entrave (4) configuré pour bloquer un déplacement du moyen de blocage (3) le long d’une troisième direction (Z1 ), orthogonale à la première direction (Y1 ) et à la deuxième direction (X1 ), en cas de choc déformant le panneau extérieur (21 ), l’organe d’entrave (4) étant configuré pour venir au contact d’une deuxième surface (37) de contact du moyen de blocage (3), distincte de la première surface (31 ) de contact. Ouvrant (2) selon la revendication précédente, dans lequel l’organe d’entrave (4) est disposé de sorte que, en cas de choc déformant le panneau extérieur (21 ), le moyen de blocage (3) est au moins en partie interposé entre le levier (25) d’ouverture externe et l’organe d’entrave (4) le long de la troisième direction (Z1 ). Ouvrant (2) selon l’une des revendications précédentes, comprenant un renfort de ceinture (27) s’étendant au moins en partie entre le panneau extérieur (21 ) et le panneau intérieur, le moyen de blocage (3) étant solidaire du renfort de ceinture (27). Ouvrant (2) selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de blocage (3) est rapporté et fixé par collage et/ou vissage et/ou soudage sur le renfort de ceinture (27) d’une part et sur le panneau extérieur (21 ) d’autre part. Véhicule (1 ), notamment véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il comprend un ouvrant (2), notamment une porte latérale avant, selon l’une des revendications précédentes.

Description:
TITRE : Ouvrant de véhicule comprenant un moyen de blocage de la serrure en cas de choc.

L’invention concerne un ouvrant pour véhicule comprenant un moyen de blocage de la serrure en cas de choc. L’invention porte encore sur un véhicule comprenant un tel ouvrant.

Un véhicule, en particulier un véhicule automobile, comprend classiquement au moins un ouvrant, notamment au moins une porte latérale avant, dotée d’une commande d’ouverture extérieure. La commande d’ouverture extérieure est généralement agencée sur un panneau extérieur de la porte concernée et comprend un moyen de préhension tel qu’une poignée commandant une serrure. La serrure peut être agencée sur un panneau intérieur de la porte concernée et comprend un levier d’ouverture extérieure. Une action sur la poignée entraîne, par l’intermédiaire d’un système de transmission de mouvement à câble ou à tringle, un pivotement du levier d’ouverture extérieure de la serrure ayant pour effet de libérer la serrure et par conséquent d’ouvrir la porte.

Toutefois, lors d’un choc, par exemple un choc latéral sur une porte latérale, le levier d’ouverture extérieure de la serrure est entraîné en pivotement jusqu’à sa position libérant la serrure ce qui a pour conséquence d’ouvrir la porte. En effet, du fait de différents phénomènes parasites engendrés par le choc, tels que par exemple une déformation et/ou un déplacement de la poignée, une déformation et/ou un déplacement du système de transmission, ainsi que l’inertie de certains éléments, le levier d’ouverture extérieure de la serrure pivote en ouverture intempestivement. Une telle ouverture de la porte inopportune s’avère dangereuse et est contraire aux exigences réglementaires. Il est ainsi souhaitable qu’une porte déformée par un choc demeure fermée afin d’assurer sa fonction de protection des occupants du véhicule. En ce sens, il est connu d’intégrer à l’ouvrant un raidisseur actif qui s’étend de l’avant à l’arrière de la porte et est doté d’une zone active en vis-à-vis de la serrure, notamment en forme de crochet, qui entre dans le volume de débattement du levier en cas de déformation de l’ouvrant et bloque la serrure. De tels raidisseurs actifs présentent le désavantage d’être encombrant, les rendant parfois inadaptés en présence d’éléments de l’ouvrant tels qu’un renfort de ceinture, et lourds, ce qui affecte la masse du véhicule et sa consommation. En outre, il a été constaté que, dans certaines situations, le raidisseur actif est déplacé par le choc de manière telle qu’il est rendu inefficace, par exemple parce qu’il remonte hors de la zone de débattement du levier.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à fournir un ouvrant de véhicule remédiant aux inconvénients ci-dessus. En particulier, l’invention propose un ouvrant pour véhicule automobile, notamment une porte latérale, comprenant un panneau extérieur, tourné vers l’extérieur du véhicule, un panneau intérieur, une commande d’ouverture extérieure de l’ouvrant, notamment au moins partiellement fixée sur le panneau extérieur, une serrure, notamment au moins partiellement fixée sur le panneau intérieur, la serrure comprenant un levier d’ouverture extérieure de la serrure configuré pour être déplacé, sous l’effet d’une demande d’ouverture de l’ouvrant sur la commande d’ouverture extérieure, entre une position de repos dans laquelle le levier d’ouverture extérieure bloque la serrure et une position de libération dans laquelle le levier d’ouverture extérieure libère la serrure de sorte à permettre l’ouverture de l’ouvrant, L’ouvrant comprend, en outre, un moyen de blocage du déplacement du levier d’ouverture extérieure :

- le moyen de blocage s’étend au moins en partie en vis à vis du levier d’ouverture intérieure le long d’une première direction, transversale à l’ouvrant du véhicule, et le long d’une deuxième direction, orthogonale à la première direction et notamment parallèle à une direction longitudinale du véhicule ;

- le moyen de blocage est disposé au moins en partie disposé sur le panneau extérieur et présente une structure concave, relativement au panneau extérieur, s’étendant vers le panneau intérieur de sorte à bloquer le déplacement du levier d’ouverture extérieure le long d’une trajectoire comprise entre la position de repos et la position de libération avant que celui-ci n’atteigne la position de libération en cas de choc déformant le panneau extérieur, notamment en cas de choc latéral réalisé le long d’au moins une première direction ;

- le moyen de blocage présente au moins une première surface de contact destinée à former butée du levier d’ouverture extérieure et configurée pour s’étendre transversalement à la trajectoire de déplacement du levier d’ouverture extérieure lorsque le panneau extérieur est déformé.

Le moyen de blocage peut présenter une dimension, le long de la deuxième direction, inférieure à 300 mm, notamment inférieure à 200 mm, voire inférieure à 150 mm.

La première surface de contact peut être comprise dans une portion extrémale, notamment une portion extrémale arrière, du moyen de blocage le long de la deuxième direction.

Le moyen de blocage peut comprendre un profil en « U », ou sensiblement en « U ». Un premier pan et un deuxième pan du moyen de blocage forment des bras du « U », au moins l’un du premier pan ou du deuxième pan peut porter une patte de fixation du moyen de blocage, directe ou indirecte, sur le panneau extérieur, et au moins une base du « U », reliant le premier pan et le deuxième pan, s’étend à distance non nulle du levier d’ouverture extérieure lorsque le panneau extérieur n’est pas déformé. Le premier pan peut comprendre la première surface de contact. Le premier pan peut présenter une inclinaison a relativement à la base, notamment une inclinaison comprise entre 15 et 40°, voire entre 20 et 30°.

L’ouvrant peut comprendre au moins un organe d’entrave configuré pour bloquer un déplacement du moyen de blocage le long d’une troisième direction, orthogonale à la première direction et à la deuxième direction, en cas de choc déformant le panneau extérieur, l’organe d’entrave étant configuré pour venir au contact d’une deuxième surface de contact du moyen de blocage, distincte de la première surface de contact.

La deuxième surface de contact peut s’étendre au moins en partie en regard de la première surface de contact le long de la troisième direction.

L’organe d’entrave peut être disposé de sorte que, en cas de choc déformant le panneau extérieur, le moyen de blocage est au moins en partie interposé entre le levier d’ouverture externe et l’organe d’entrave le long de la troisième direction.

L’ouvrant peut comprendre un renfort de ceinture s’étendant au moins en partie entre le panneau extérieur et le panneau intérieur, le moyen de blocage étant solidaire du renfort de ceinture.

Notamment, le moyen de blocage peut être rapporté et fixé par collage et/ou vissage et/ou soudage sur le renfort de ceinture d’une part et sur le panneau extérieur d’autre part.

L’invention porte encore sur un véhicule, notamment véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il comprend un ouvrant, notamment une porte latérale avant, selon l’une des revendications précédentes. D’autres détails, caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif et non limitatif, en relation avec les différents exemples de réalisation illustrés sur les figures suivantes :

La figure 1 est une vue schématique d’un véhicule selon un mode de réalisation.

La figure 2 est une vue schématique de côté d’un ouvrant latéral gauche du véhicule, comprenant un moyen de blocage d’une serrure en cas de choc.

La figure 3 est une vue schématique de côté en coupe transversale de l’ouvrant.

La figure 4 est une représentation schématique de l’ouvrant illustré à la figure 3 en cas de choc.

La figure 5 est une vue de dessus de l’ouvrant.

La figure 6 est une vue en perspective de l’intérieur de l’ouvrant.

La figure 1 illustre schématiquement un mode de réalisation d’un véhicule 1 , en particulier un véhicule 1 automobile. Le véhicule 1 comprend au moins un ouvrant 2, de préférence du type latéral. Notamment, l’ouvrant 2 est une porte latérale avant. A des fins de clarté, l’ouvrant 2 décrit ci-après est la porte latérale avant gauche du véhicule 1 , il est néanmoins entendu qu’une telle représentation n’est en rien limitative.

Par convention dans la description ci-après, la direction selon laquelle un véhicule 1 automobile se déplace en ligne droite est définie comme étant la direction longitudinale X. Le sens avant correspond au sens dans lequel le véhicule 1 automobile se déplace habituellement le long de la direction longitudinale et est opposé au sens arrière. La direction perpendiculaire à la direction longitudinale et située dans un plan parallèle au sol est nommée direction transversale Y. La direction perpendiculaire aux directions X et Y est nommée direction verticale Z. Ainsi, on définit un repère direct XYZ représenté dans les figures le nécessitant.

Egalement, on entend, par « intérieur », le côté le plus proche de l’intérieur de l’habitacle du véhicule 1. De la même manière, on entend, par « extérieur », le côté opposé à l’intérieur de l’habitacle, c’est-à-dire le plus proche d’un environnement extérieur au véhicule 1 le long de la direction Y. Enfin, on entend, par « inférieur », le côté le plus proche du sol sur lequel repose le véhicule 1 et on entend, par « supérieur », le côté le plus éloigné du sol ou le plus haut le long de la direction Z.

L’ouvrant 2 comprend un caisson comportant au moins un panneau extérieur 21 et un panneau intérieur, non représenté. Par exemple, de tels panneaux peuvent être réalisés en tôle d’alliage d’aluminium ou en tôle d’acier.

Tel qu’illustré, l’ouvrant 2 comprend une commande d’ouverture extérieure 23. De manière préférentielle, la commande d’ouverture extérieure 23 peut être au moins partiellement fixée sur le panneau extérieur 21. La commande d’ouverture extérieure 23 peut comprendre, selon des exemples non limitatifs, une poignée montée pivotante, notamment autour d’un axe sensiblement horizontal ou autour d’un axe sensiblement vertical, un bouton poussoir et/ou une surface de détection d’une main voire d’un doigt. Optionnellement, la commande d’ouverture extérieure 23 est apte à communiquer avec un objet électronique tel qu’une clé, une carte, un badge ou encore un téléphone permettant d’actionner la commande d’ouverture extérieure 23.

Egalement, l’ouvrant 2 comprend une serrure 24. La serrure 24 peut être au moins partiellement fixée au panneau intérieur de l’ouvrant 2. Elle comprend un levier 25 d’ouverture extérieure configuré pour être déplacé, sous l’effet d’une demande d’ouverture de l’ouvrant 2 sur la commande d’ouverture extérieure 23, entre une position de repos, illustrée en traits pleins aux figures 2 et 3, et une position de libération, illustrée en lignes pointi liées. Dans la position de repos, le levier 25 bloque la serrure 24. Par conséquent, en position de repos du levier 25, si l’ouvrant 2 est en position fermée, l’ouvrant 2 est bloqué fermé. Dans la position de libération, le levier 25 libère la serrure 24. Par conséquent, en position de libération du levier 25, si l’ouvrant est en position fermée, le levier 25 d’ouverture extérieure libère la serrure 24 de sorte à permettre l’ouverture de l’ouvrant 2.

Particulièrement, le levier 25 d’ouverture extérieur est monté pivotant autour d’un axe de pivotement 250 s’étendant longitudinalement ou sensiblement longitudinalement lorsque l’ouvrant 2 est fermé. De préférence, le levier 25 s’étend dans la position de repos et/ou dans la position de libération et/ou dans toute position intermédiaire comprise entre lesdites positions et en direction du panneau extérieur 21 en position fermée de l’ouvrant 2, une extrémité libre 251 du levier 25 étant déplacée au sein du caisson. L’extrémité libre 251 s’étend en saillie, par exemple par rapport à un boîtier 241 ou structure contenant ou recouvrant 2 la serrure 24.

Dans l’exemple illustré, l’extrémité libre 251 du levier 25 pivote dans le sens horaire et remonte pour passer de la position de repos à la position de libération. A l’inverse, pour passer de la position de libération à la position de repos, le levier 25 pivote dans le sens anti-horaire, de sorte à descendre. Selon une variante de réalisation non représentée d’un autre mode de réalisation de la serrure, le levier pivote dans le sens anti-horaire et descend pour passer de la position de repos à la position de libération. A l’inverse, pour passer de la position de libération à la position de repos, le levier pivote dans le sens horaire, de sorte à remonter.

On entend ici par « demande d’ouverture de l’ouvrant », une action ou un effort exercé(e) par un utilisateur pour actionner la commande d’ouverture extérieure 23 et, par voie de conséquence, la serrure 24. La demande d’ouverture peut, par exemple être un pivotement ou une traction d’une poignée, un appui sur un bouton poussoir ou un toucher d’une surface selon les types de commandes d’ouverture extérieure évoqués précédemment. En ce sens, l’ouvrant 2 comprend de préférence un mécanisme ou système de transmission 26 d’un mouvement et/ou d’une information entre la commande d’ouverture extérieure 23 et le levier 25 de la serrure 24 permettant le déplacement de ce dernier entre la position de repos et la position de libération notamment. Par exemple, le système de transmission 26 peut comprendre une ou plusieurs tringles, non représenté, et/ou au moins un câble 261 associé à au moins une gaine visible à la figure 3.

Optionnellement mais préférentiellement, tel qu’illustré sur les figures 1 à 6, l’ouvrant 2 comprend un renfort de ceinture 27 qui s’étend au moins en partie dans le caisson, entre le panneau extérieur 21 et le panneau intérieur le long de la direction transversale Y. Dans les figures 3 et 4, le panneau extérieur 21 n’est pas représenté à des fins de clarté, ces figures illustrent une vue en coupe réalisé le long d’un axe A, représenté à la figure 6. Dans la figure 6, la serrure n’est pas représentée afin de rendre visible le moyen de blocage. Le renfort de ceinture 27 s’étend par exemple longitudinalement ou sensiblement longitudinalement en position fermée de la porte. Selon les véhicules considérés, le renfort de ceinture 27 peut également s’étendre en vis-à-vis ou sensiblement en vis-à-vis de la commande d’ouverture extérieure 23 selon la direction transversale Y. En outre, le renfort de ceinture 27 est agencé et/ou conformé afin de ne pas interférer avec les déplacements du levier en conditions normales. Autrement dit, le renfort de ceinture 27 s’étend à distance non nulle d’une trajectoire ou d’une zone de débattement du levier 25. Il peut notamment être décalé, le long de la direction transversale Y et/ou verticale Z relativement au levier 25. L’ouvrant 2 comprend encore un moyen de blocage 3 du déplacement, notamment du pivotement, du levier 25. Le moyen de blocage 3 est fixe, ou sensiblement fixe, par rapport à l’ouvrant 2, en particulier par rapport au panneau extérieur 21 , lorsque l’ouvrant 2 est en condition normale, c’est-à-dire lorsque l’ouvrant 2 n’est pas déformé par un choc. Le moyen de blocage 3 est notamment au moins en partie disposé, directement et/ou indirectement, sur le panneau extérieur 21 et est conformé de manière à s’étendre vers le panneau intérieur.

De préférence, le moyen de blocage 3 est conformé dans une matière métallique, par exemple en tôle pliée, notamment en tôle d’acier ou d’alliage d’aluminium. Alternativement, le moyen de blocage 3 est au moins partiellement conformé en mousse, de préférence en mousse rigide, notamment de polystyrène. Par mousse rigide, on entend par exemple qu’elle est difficilement compressible.

Particulièrement, le moyen de blocage 3 peut être solidaire du renfort de ceinture 27. Selon un exemple de réalisation, le moyen de blocage 3 est rapporté et fixé par collage et/ou vissage et/ou soudage sur le renfort de ceinture 27 d’une part et/ou sur le panneau extérieur 21 d’autre part. En l’espèce, le moyen de blocage 3 est fixé par vissage ou soudage en au moins un point sur le renfort de ceinture 27 de sorte à ce qu’il fait partie intégrante du renfort. Le moyen de blocage 3 est de préférence fixé par collage en au moins un point distinct sur le panneau extérieur 21. La fixation par collage du moyen de blocage 3 sur le panneau extérieur 21 est par exemple assurée par le biais d’une colle et/ou par le biais d’un adhésif, par exemple de type « double face », tel qu’illustré. L’utilisation d’un collage au niveau du panneau extérieur 21 vise notamment à préserver l’esthétique et le design extérieur du véhicule 1 .

Selon une variante de réalisation, seul le collage sur le panneau extérieur 21 assure la fixation du moyen de collage, aucune fixation particulière n’étant alors réalisée au niveau du renfort de ceinture 27.

Un tel arrangement prévient avantageusement la génération de bruit dû aux vibrations du moyen de blocage 3 relativement au panneau extérieur 21 , notamment lorsque la vitesse longitudinale du véhicule 1 vient à augmenter.

Selon une alternative non représentée, le moyen de blocage 3 et le renfort de ceinture 27 sont venus de matière. Le moyen de blocage 3 peut alors au moins en partie être directement maintenu fixe relativement au panneau extérieur 21 par collage.

Le moyen de blocage 3 est configuré de sorte à bloquer le déplacement du levier 25 d’ouverture extérieure avant que celui-ci n’atteigne la position de libération, ou sensiblement la position de libération, en cas de choc déformant le panneau extérieur 21. En d’autres termes le moyen de blocage 3 est configuré pour entraver la trajectoire du levier 25 d’ouverture extérieure entre sa position de repos et sa position de libération, tel que davantage exposé ci-après. Notamment, un choc considéré peut être un choc latéral réalisé le long le long d’une première direction Y1 , laquelle peut être parallèle à la direction Y.

Le moyen de blocage 3 présente une structure concave relativement au panneau extérieur 21 et/ou au renfort de ceinture 27. L’ensemble formé par le moyen de blocage 3 et le panneau extérieur 21 définit ainsi une forme creuse dans laquelle une surface extérieure 301 du moyen de blocage 3, tournée vers le panneau extérieur 21 , s’étend au moins partiellement à distance non nulle dudit panneau. En d’autres termes, au moins une partie du moyen de blocage 3 s’étend en saillie du panneau extérieur 21 et présente un décalage D, le long de la première direction Y1 , notamment vers le panneau intérieur. Un tel décalage D est notamment évalué entre le panneau extérieur 21 et un point du moyen de blocage 3 le plus distant le long de la première direction Y1. Lorsque le véhicule comprend un renfort de ceinture 27, le moyen de blocage s’étend alors en saillie du panneau extérieur 21 et du renfort de ceinture 27 et présente, le long de la première direction Y1 , un décalage D relativement au panneau extérieur 21 et un décalage D’ relativement au renfort de ceinture 27 .

Le décalage D est supérieur à 15 mm, il peut notamment être compris entre 20 et 75 mm. Le décalage D est fonction d’un écart 28 prédéfini entre l’extrémité du levier 25 et le moyen de blocage 3, afin de ne pas entraver le débattement du levier. L’intégrité du moyen de blocage 3 est essentielle à sa fonction lors d’un choc, de sorte que la distance D est préférentiellement constante lors de la compression de la porte suite à un choc latéral. Le décalage D’ est supérieur à 10 mm, il peut notamment être compris entre 15 et 50 mm. De la sorte, le moyen de blocage 3 peut stopper le levier 25 rapidement après le début du choc contre le panneau extérieur 21 .

Le moyen de blocage 3 présente au moins une première surface 31 de contact destinée à venir au contact du levier 25 d’ouverture extérieure lorsque le panneau extérieur 21 est déformé et destinée à s’étendre transversalement à la trajectoire de déplacement du levier 25 d’ouverture extérieure avant que le levier 25 n’atteigne la position de libération, ou sensiblement la position de libération. Autrement dit, le moyen de blocage 3 interrompt le déplacement du levier 25 au niveau d’une position intermédiaire, ou alternativement au niveau de la position de repos. La première surface 31 de contact correspond ainsi à une surface au niveau de laquelle, sur la base de différents types de chocs modélisés, notamment de chocs latéraux, une partie du levier 25, par exemple l’extrémité libre 251 du levier 25, vient buter. Le moyen de blocage 3 s’étend au moins en partie en vis-à-vis du levier 25 d’ouverture intérieure le long de la première direction Y1 et le long d’une deuxième direction X1 , orthogonale à la première direction Y1. Notamment, la deuxième direction X1 est parallèle à la direction longitudinale X du véhicule 1 . De manière préférentielle, lorsque le levier 25 est déplacé par pivotement, le moyen de blocage 3 s’étend au moins en vis-à-vis de l’axe de pivotement 250 du levier 25 le long de la première direction Y1 .

De préférence également, la première surface 31 s’étend le long de la deuxième direction X1 , c’est-à-dire le long de la direction la direction longitudinale X, lorsque l’ouvrant 2 est fermé. En effet, pour un blocage optimal de l’extrémité du levier 25 en cas de choc, la première surface de contact 31 est positionnée au niveau du levier 25 selon la direction longitudinale lorsque l’ouvrant est fermé. Cet emplacement permet à la surface de former une butée pour le levier 25 quelles que soient les déformations du panneau extérieur 21 et/ou du renfort de ceinture 27.

Dans l’exemple de réalisation illustré, la première surface 31 de contact est comprise dans une portion extrémale, notamment une portion extrémale arrière, du moyen de blocage 3 le long de la deuxième direction X1 . On entend par « extrémale » qu’une telle portion comprend un bord 32 délimitant le moyen de blocage 3 le long d’au moins une direction, en l’espèce le long de la direction longitudinale X.

Avantageusement, le moyen de blocage 3 présente une dimension 350, le long de la deuxième direction X1 , inférieure à 300 mm, notamment inférieure à 200 mm, voire inférieure à 150 mm, par exemple de l’ordre de 80 mm. La dimension 350 considérée est notamment définie entre deux bords 32 opposés délimitant le moyen de blocage 3 le long de la deuxième direction X1. L’encombrement généré ainsi que le poids additionnel embarqué sont ainsi limités en opposition à des moyens de blocage classiques.

De manière préférentielle, la première surface 31 présente également, le long de la deuxième direction X1 , une dimension supérieure à 30 mm, par exemple une dimension comprise entre 40 et 100 mm, voire de l’ordre de 60 mm_La première surface 31 est décalée longitudinalement vers l’avant du levier 25 selon une distance d’au moins 30 mm et vers l’arrière du levier 25 selon une distance d’au moins 10 mm.

Les figures 2 à 6 illustrent un exemple de réalisation du moyen de blocage 3 particulier dans lequel le moyen de blocage 3 comprend un profil en « U », ou sensiblement en « U ». Particulièrement, le moyen de blocage 3 comprend un premier pan 33 et un deuxième pan 34, qui forment des bras du « U », et au moins une base 35 du « U », reliant le premier pan 33 et le deuxième pan 34 entre eux. Les premier et deuxième pans s’étendent ainsi d’un même côté de la base el long de la première direction X1 lorsque le moyen de blocage 3 est positionné dans l’ouvrant. De manière préférentielle, des zones de liaison entre la base 35 et les différents pans 33, 34 présentent une forme arrondie.

La base 35 s’étend à distance non nulle du levier 25 d’ouverture extérieure lorsque le panneau extérieur 21 n’est pas déformé et est interposée entre le premier pan 33 et le deuxième pan 34, d’une part, et le levier 25, d’autre part, le long de la première direction Y1 .

Au moins l’un du premier pan 33 ou du deuxième pan 34 porte une patte 36 de fixation du moyen de blocage 3, directement ou indirectement, sur le panneau extérieur 21 . En l’espèce, le premier pan 33 porte une première patte 361 et le deuxième pan 34 porte une deuxième patte 362. Tel qu’exposé précédemment, la première patte 361 est fixée par collage directement sur le panneau extérieur 21 . La deuxième patte 362 est fixée par vissage sur le renfort de ceinture 27, lui-même monté sur le panneau extérieur 21. Dans ce but, le renfort de ceinture 27 comprend au moins une vis de fixation destinée à traverser de part en part le moyen de blocage 3, notamment au niveau de sa patte 36 de fixation.

Lors d’un choc déformant le panneau extérieur 21 , il est essentiel d’assurer, d’une part, que le blocage du levier 25 d’ouverture extérieur est bien mis en œuvre, mais également qu’il est mis en œuvre rapidement, c’est-à-dire, préférentiellement au niveau de la position de repos ou d’une position intermédiaire distante de la position de libération, par exemple plus proche de la position de repos que de la position de libération. En outre, il est essentiel de ne pas entraver le fonctionnement du levier 25 d’ouverture extérieure en conditions normales, c’est-à-dire que le moyen de blocage 3 ne doit pas entraver ou gêner le déplacement du levier 25 lorsqu’il n’y a pas de déformation du panneau extérieur 21 .

Aussi, le premier pan 33 comprend la première surface 31 de contact. Le premier pan 33 correspond ici au pan du moyen de blocage 3 présentant le positionnement le plus inférieur, c’est-à-dire le plus proche du sol. Afin d’optimiser le moment auquel le blocage du levier 25 est réalisé lorsqu’un choc a lieu et afin de ne pas entraver la trajectoire, le premier pan 33 peut avantageusement présenter une inclinaison a relativement à la base 35. Notamment une telle inclinaison a est comprise entre 15 et 40°, voire entre 20 et 30°.

En ce sens également, le positionnement du moyen de blocage 3 relativement au levier 25 peut être optimisé le long de la première direction Y1. Notamment, le moyen de blocage 3 peut être disposé de sorte qu’un point d’une surface intérieure 302 de moyen de blocage 3, opposée à la surface extérieure 301 et tournée vers le panneau intérieur de l’ouvrant 2, le plus proche du levier 25 s’étend, le long de la première direction Y1 , à une distance inférieure à 20 mm, notamment à une distance inférieure à 15 mm, par exemple comprise entre 3 et 10 mm de l’extrémité libre 251 du levier 25 lorsque ce dernier est en position de libération. Une telle distance est ici représentée par l’écart 28.

De manière optionnelle mais préférentielle, l’ouvrant 2 peut également comprendre un organe d’entrave 4 du moyen de blocage 3. L’organe d’entrave 4 est configuré pour bloquer un déplacement du moyen de blocage 3 le long d’une troisième direction Z1 , orthogonale à la première direction Y1 et à la deuxième direction X1 , en cas de choc déformant le panneau extérieur 21. Notamment, ladite troisième direction Z1 est parallèle à la direction verticale Z.

Particulièrement, l’organe d’entrave 4 vise à limiter un déplacement du moyen de blocage 3 vers le haut. En effet, dans l’exemple illustré, un déplacement du moyen de blocage 3 vers le haut est susceptible, selon l’importance d’un tel déplacement, soit d’empêcher le blocage du levier 25, soit de retarder un tel blocage, notamment au point que le blocage soit exécuté au niveau de la position de libération, sensiblement au niveau de la position de libération, ou au-delà de celle-ci, ce qui entraînerait l’ouverture de l’ouvrant 2.

L’organe d’entrave 4 est configuré pour former butée d’une deuxième surface 37 de contact du moyen de blocage 3, distincte de la première surface 31 de contact de manière à limiter le déplacement du moyen de blocage 3 le long de la direction verticale Z. La deuxième surface 37 de contact s’étend au moins en partie en regard de la première surface 31 de contact le long de la troisième direction Z1. En l’espèce, la deuxième surface 37 de contact est comprise dans le deuxième pan 34 du moyen de blocage 3.

En ce sens également, l’organe d’entrave 4 s’étend au moins en partie en regard du levier 25 d’ouverture extérieure le long de la troisième direction Z1 , notamment en regard de l’extrémité libre 251 du levier 25 lorsque celui- ci s’étend dans la position de libération.

Ainsi, l’organe d’entrave 4 est disposé de sorte que, en cas de choc déformant le panneau extérieur 21 , le moyen de blocage 3 est déplacé de manière à être au moins en partie interposé entre le levier 25 d’ouverture externe et l’organe d’entrave 4 le long de la troisième direction Z1. Ici, l’organe d’entrave 4 présente un positionnement supérieur, le long de la troisième direction Z1 et donc de la direction verticale, à celui du levier 25 d’ouverture extérieure afin de prévenir la montée du moyen de blocage 3.

De manière préférentielle, l’organe d’entrave 4 s’étend le long de la deuxième direction X1 lorsque l’ouvrant 2 est fermé, notamment au moins sur une dimension supérieure à 20 mm. Egalement, l’organe d’entrave 4 s’étend au moins en partie au niveau du levier 25 et du moyen de blocage 3 le long de la deuxième direction X1. Préférentiellement, l’organe d’entrave 4 est positionné au-dessus du levier 25 sur au moins une distance de 10 mm le long de la deuxième direction X1 , de part et d’autre de cet aplomb.

Selon différentes alternatives non limitatives, l’organe d’entrave 4 peut comprendre un renfort de serrure 41 , usuellement utilisé pour la fixation et le positionnement de la serrure 24 lors de l’assemblage de l’ouvrant 2, une partie de la serrure 24, par exemple le boîtier 241 ou une fixation de celle- ci, ou encore un élément de tôle monté au sein de l’ouvrant 2 et s’étendant dans le caisson.

En l’espèce, l’organe d’entrave 4 comprend le renfort de serrure 41. L’organe d’entrave 4 est rapporté et monté au sein du caisson de l’ouvrant 2. De manière préférentielle, l’organe d’entrave 4 et la serrure 24 sont montés sur un même panneau. Ici, l’organe d’entrave 4 est monté sur le panneau intérieur et s’étend vers le panneau extérieur 21 , le panneau intérieur étant le moins susceptible d’être impacté, ou à moindre mesure, en cas de choc. Le renfort de serrure 41 comprend un appendice 42 en « L » dont un segment extrême est configuré pour former butée du moyen de blocage 3. On entend ici par « segment » une partie d’un tout. Le segment extrême peut être une pièce droite, courbe ou angulée. Notamment, le segment extrême s’étend le long de la direction longitudinale lorsque l’ouvrant 2 est fermé.

De préférence, l’organe d’entrave 4 comprend au moins une bordure 43 inférieure, c’est-à-dire la plus proche du sol, droite et apte à venir au contact du moyen de blocage 3, en particulier de la deuxième surface 37 de contact. En l’espèce, une telle bordure 43 est comprise dans le segment extrême de l’appendice 42 et s’étend le long de la deuxième direction X1 .

Similairement à ce qui a été précédemment exposé en référence au premier pan 33 et à la première surface 31 de contact, la deuxième surface 37 de contact peut être comprise dans l’une des portions extrémales du moyen de blocage 3. En particulier, la deuxième surface 37 de contact peut être comprise dans la portion extrêmale arrière du moyen de blocage 3 de sorte que la première surface 31 de contact et la deuxième surface 37 sont comprises dans la portion extrêmale arrière du moyen de blocage 3 le long de la deuxième direction X1. Selon une alternative non représentée, la deuxième surface 37 de contact peut être comprise dans une portion extrêmale avant, opposée, du moyen de blocage 3. Egalement, en complément ou alternativement, la deuxième surface 37 peut présenter, le long de la deuxième direction X1 , une dimension supérieure à 30 mm, par exemple une dimension comprise entre 40 et 100 mm, voire de l’ordre de 60 mm.

En outre, de manière optionnelle mais préférentielle, le deuxième pan 34 présente une inclinaison [3 relativement à la base 35, notamment une inclinaison [3 comprise entre 15 et 40°, voire entre 20 et 30°. Le deuxième pan 34 est également incliné relativement au premier pan 33. Une telle inclinaison vise notamment à diriger le moyen de blocage 3 vers une position adaptée au blocage du levier 25 si le moyen de blocage 3 vient à se déplacer le long de la troisième direction Z1 , ici le long de la direction verticale Z. L’appendice 42 de l’organe d’entrave 4 peut aussi avantageusement présenter une inclinaison relativement à la bordure 43 et à la troisième direction Z1 , de sorte que le moyen de blocage 3 puisse être guidé lors d’un choc.

De la sorte, en fonctionnement normal, tel qu’illustré sur les figures 2 et 3, c’est-à-dire hors choc ou impact sur le panneau extérieur 21 de l’ouvrant 2, le levier 25 est déplacé librement, ici en pivotement autour de l’axe, par l’intermédiaire du système de transmission 26 suite à une demande sur la commande d’ouverture extérieure 23. Le moyen de blocage 3 n’entrave alors pas le déplacement du levier 25 et s’étend à distance non nulle d’une extrémité libre 251 de ce dernier. Le levier 25 se déplace librement entre la position de repos et la position de libération. En l’espèce il monte librement au-delà de la première surface de contact 31 , par exemple jusqu’à s’étendre en regard de la base 35 le long de la première direction Y1. Autrement dit, la première surface 31 de contact ne se retrouve à aucun moment au contact de l’extrémité libre 251 du levier 25.

Lors d’un choc exercé le long de la première direction Y1 depuis l’extérieur du véhicule 1 vers l’intérieur du véhicule 1 contre le panneau extérieur 21 de l’ouvrant 2, représenté par des flèches à la figure 4, le panneau extérieur 21 se déforme en se pliant. Il en résulte que le panneau extérieur 21 se rapproche du panneau intérieur. Le moyen de blocage 3, directement et/ou indirectement monté sur le panneau extérieur 21 , se rapproche selon la première direction Y1 du panneau intérieur tel que représenté à la figure 4. Le moyen de blocage 3 est alors positionné transversalement à la trajectoire du levier 25 d’ouverture extérieure. Particulièrement, la première surface 31 de contact vient former butée de l’extrémité libre 251 du levier 25 avant que celui-ci n’atteigne la position de libération, par exemple au niveau de la position de repos ou au niveau d’une position intermédiaire, notamment au voisinage de la position de repos. Le moyen de blocage 3 interrompt rapidement le déplacement du levier 25 du fait de son positionnement et de sa forme. Le levier 25 est alors bloqué et dans l’incapacité d’aller dans sa position de libération. L’ouverture intempestive de la serrure 24, et par conséquent de la porte, est empêchée et ce malgré les différents facteurs ou phénomènes parasites engendrés par le choc. Autrement dit, en cas de choc, bien que ces phénomènes engendrent l’équivalent d’une demande d’ouverture de la porte, et par conséquent une réaction du levier 25 vers la position de libération, le moyen de blocage 3 stoppe le levier 25. En effet, en cas de déformation du panneau extérieur 21 , la première surface 31 de contact vient interférer le début de la course de l’extrémité 41 au niveau de la position de repos ou d’une position intermédiaire.

Ainsi, la protection des occupants est assurée par le maintien de la porte fermée suite au choc. En cas de choc latéral sur une porte latérale, la porte ne s’ouvre pas involontairement, le moyen de blocage contrecarrant les conséquences des phénomènes parasites tendant à ouvrir la porte. Le véhicule équipé d’une telle porte est alors conforme à la règlementation et par conséquent homologable.

La présente invention propose ainsi un ouvrant comprenant un moyen de blocage monté directement et/ou indirectement sur un panneau extérieur de l’ouvrant. La solution proposée est avantageusement légère, ce qui réduit la masse du véhicule et limite sa consommation. Elle est également peu encombrante et n’a donc pas d’incidence sur les éléments standards constituant l’ouvrant et peut être appliquée à différents modèles de véhicules. Bien que la solution soit particulièrement adaptée pour un choc latéral sur une porte latérale, notamment sur une porte latérale avant, la solution peut s’étendre à une porte latérale arrière. Alternativement, la porte peut être une porte de coffre s’étendant sensiblement verticalement et transversalement en position fermée, la solution permettant de maintenir la porte de coffre fermée en cas de collision arrière.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens dans la mesure où ils remplissent in fine les fonctionnalités décrites et illustrées dans le présent document.