L'invention concerne les motoréducteurs d'essuie- glace pour véhicule automobile.

De nombreux motoréducteurs d'essuie-glace comprennent un moteur dont un arbre s'étend dans le réducteur. Le réducteur comprend au moins un élément tel qu'un pignon engrenant avec une vis formée sur l'arbre, le mouvement du pignon étant transmis à un arbre de sortie du motoréducteur relié au balai d'essuie-glace.

Or, on constate que les motoréducteurs sont souvent bruyants en fonctionnement, notamment lors du changement de sens de déplacement du balai appelé retournement. Le bruit est dû notamment au jeu axial de l'arbre d'entrée.

Or, ce jeu est nécessaire pour des raisons de montage et de fonctionnement.

Un but de l'invention est de fournir un motoréducteur générant moins de bruit.

En vue de la réalisation de ce but, on prévoit selon l'invention un motoréducteur d'essuyage pour véhicule, comprenant un moteur comportant un arbre et un réducteur comportant un élément en prise avec l'arbre, le motoréducteur comportant un carter, le motoréducteur comprenant une butée formant ressort en appui suivant un axe de l'arbre d'une part contre l'arbre et d'autre part contre le carter.

Ainsi, la butée formant ressort permet de rattraper le jeu axial de l'arbre d'entrée sans menacer l'existence de ce jeu. Le bruit est donc réduit, notamment au retournement.

Le motoréducteur pourra en outre présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -la butée est réalisée en tôle pliée ; _

-la butée présente un orifice engagé sur une partie du carter ; -le carter comprend au moins une cale interdisant une rotation de la butée autour de 1'orifice ; -la butée s'étend dans le réducteur ; -la butée est en appui contre une extrémité axiale de l'arbre; -la butée est fixée à un couvercle du carter ; -la butée est en partie noyée dans une matière du carter ; -le motoréducteur comprend une bague de maintien d'une bague de guidage d'un arbre de sortie du motoréducteur, la bague de maintien étant d'une seule pièce avec la butée.

On prévoit en outre selon l'invention un procédé de fabrication d'un motoréducteur selon l'invention, dans lequel : -on fournit un insert formant la butée ; et -on surmoule un élément du carter sur 1'insert.

Avantageusement, 1'insert formera également la bague de maintien.

Avantageusement, 1'insert forme au moins une patte définissant un connecteur et/ou un dispositif d'arrt fixe.

Avantageusement, 1'insert forme au moins deux pattes et on sépare les pattes avant ou après moulage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante de deux modes préférés de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs. Aux dessins annexés : -la figure 1 est une vue partielle en perspective et en coupe d'un motoréducteur selon un premier mode préféré de réalisation de l'invention ;

-la figure 2 est une vue en coupe d'un détail du motoréducteur de la figure 1 ; -la figure 3 est une vue en perspective de la butée seule du motoréducteur de la figure 1 ; -la figure 4 est une vue partielle en perspective d'un motoréducteur selon un deuxième mode préféré de réalisation ; et -la figure 5 est une vue de l'insert de la figure 4 avant formage et coupe.

On a illustré aux figures 1 à 3 un premier mode préféré de réalisation du motoréducteur d'essuie-glace 2 pour véhicule automobile selon l'invention. Il comprend un moteur 4, comprenant notamment un collecteur 6 et un arbre 7 présentant sur une partie d'arbre s'étendant dans le réducteur 10 deux filets 8 orientés en sens inverses. Le motoréducteur comporte un réducteur comprenant deux pignons non illustrés engrenant avec les filets respectifs 8 de l'arbre et solidaires de deux roues respectives entraînant à rotation un arbre de sortie du motoréducteur. Le motoréducteur comporte un carter entourant le moteur 4 et le réducteur 10. Dans le réducteur, le carter comprend un socle non illustré et une plaque 12 de fermeture du socle. De telles caractéristiques sont connues en soi.

Le motoréducteur comprend une butée formant ressort 14. Elle présente une zone formant ressort 16 en forme de « U » et une zone une fixation 18 fixation forme plate, prolongeant une extrémité de l'une des branches du « U », perpendiculairement à celle-ci. La zone de fixation 18 présente un orifice central circulaire 20.

Au montage du motoréducteur, on fixe la butée 14 à une face interne 21 de la plaque de fermeture 12. Pour cela, on prévoit un plot ou téton 22 sur cette face interne et on enfile 1'orifice 20 sur celui-ci. Ensuite,

on écrase le plot 22 sur la zone de fixation 18 pour immobiliser la butée 14 par rapport à la plaque de fermeture 12. On peut aussi réaliser cette fixation par bouterollage. L'immobilisation par l'orifice 20, en général, n'immobilise pas totalement la butée 14 à rotation autour de 1'orifice. C'est pourquoi on prévoit en outre au moins une butée ou cale antirotation 24, ici au nombre de deux, s'étendant de part et d'autre de la zone formant ressort 16 et en contact avec celle-ci.

Seule l'une de ces cales 24 a été illustrée ici. La butée formant ressort 14 est ainsi rigidement immobilisée par rapport à la plaque de fermeture 12.

On fixe à l'extrémité axiale libre de l'arbre 7 s'étendant dans le réducteur une pièce de contact 26 destinée à assurer le contact de l'arbre 7 avec la butée formant ressort 14. L'arbre étant en métal, cette pièce de contact 26 sera par exemple en matière plastique.

Lors du montage de la plaque de fermeture 12 sur le carter, la zone de contact 16 vient en butée contre la pièce de contact 26. Par effet ressort, elle sollicite l'arbre 7 suivant son axe 28 en direction du moteur, sans toutefois interdire son jeu axial, de sorte qu'elle peut se déformer sous 1'effet d'une importante sollicitation axiale de l'arbre sur la zone formant ressort permettant ainsi le déplacement de l'arbre suivant son axe en direction du réducteur. L'arbre reprend sa position de départ lorsque cesse cette sollicitation.

La butée formant ressort 14 est ici en tôle pliée.

Elle est séparée d'autres parties métalliques du motoréducteur.

On va maintenant décrire un deuxième mode préféré de réalisation en référence aux figures 4 et 5.

En référence à la figure 4, le motoréducteur comprend de façon connue en soi un coussinet ou bague de guidage 30 en matière plastique de forme cylindrique et destiné à recevoir l'arbre de sortie pour son guidage.

Le motoréducteur comprend en outre une bague de maintien métallique cylindrique 32 destinée à recevoir la bague de guidage 30 pour son maintien. La bague de maintien 32 est ici d'une seule pièce avec la butée 14 et est reliée à celle-ci par une partie de liaison 34 noyée dans la matière plastique de la plaque de fermeture 12. La partie de liaison 34 rejoint la butée formant ressort 14 au niveau de la zone de fixation 18, laquelle n'a pas besoin ici de présenter un orifice de fixation 20. La partie de liaison 34 est sensiblement plane.

Le motoréducteur comprend de façon connue en soi une roue 36 ou came solidaire de l'arbre de sortie et portant des pistes métalliques 38. Il comprend aussi trois lames métalliques 40 frottant sur la roue 36 et aptes à venir en contact électrique avec ces pistes. Les pistes 38 et les lames 40 forment un dispositif d'arrt fixe dont le principe est connu en soi. Le motoréducteur comporte trois bornes 42 de connexion à un faisceau électrique du véhicule. Chaque borne 42 est d'une seule pièce avec l'une des lames 40 dans le motoréducteur en conditions d'utilisation.

Au cours de la fabrication, les trois lames 40 et les trois bornes 42 sont toutes d'une seule pièce avec la bague de maintien 32 et la butée ressort 14. La partie de liaison 34 se prolonge jusqu'à la base des pistes 40 et des bornes 42. La figure 5 montre à plat le flanc ou insert 35 les constituant à l'origine à partir d'une tôle découpée, et la figure 4 montre le flanc 35 après pliage et avant coupe.

Pour fabriquer le motoréducteur, à partir de 1'insert 35 de la figure 5, on forme la butée formant ressort 14, et la bague de maintien 32. Cette dernière est conformée à 1'origine en une bande plane dont les extrémités portent respectivement des reliefs mâle et femelle 44. Pour former la bague, on conforme la bande en un cylindre et on accouple les reliefs 44 pour garder la forme en cylindre. On forme les pistes 40 en les inclinant par rapport à la partie de liaison 34. On forme les bornes de connexion 42, initialement en forme de « T », en enroulant leurs extrémités leurs extrémités redressant les bornes.

On insère ensuite le flanc 35 ainsi formé dans le moule visant à former la plaque de fermeture 12. Le moule est par exemple adapté de façon connue en soi de sorte que la fermeture du moule coupe les portions 46 de la partie de liaison 34 adjacentes aux bornes 42 et aux pistes 40 et les reliant entre elles à l'origine. Cette opération est appelée déshuntage. Toutefois, de façon préférée, le déshuntage aura lieu après moulage. Lors du surmoulage, les extrémités des pistes 40 et des bornes 42 adjacentes à ces portions 46 sont noyées dans la matière plastique, ainsi que la partie de liaison 34 et la bague de maintien 32. On insère ensuite dans cette dernière la bague de guidage 30. La butée 14 remplit le mme rôle que dans le précédent mode.

Ainsi, on rassemble sur un mme insert différentes fonctions électriques, mécaniques et/ou thermiques.

Le montage du motoréducteur est simplifié et le nombre de pièces est réduit. Le coût global du motoréducteur est abaissé et on réduit les émissions parasites.

L'insert 35 pourra tre surmoulé avec une partie du socle autre que la plaque de fermeture 12.

On pourra mettre en oeuvre les caractéristiques relatives à l'insert surmoulé 35 et/ou à la bague de maintien 32 indépendamment de celles relatives à la butée formant ressort 14.