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Title:
VERTICAL TAKE-OFF AND LANDING VEHICLE WHICH DOES NOT HAVE A ROTARY WING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/037865
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a vertical take-off vehicle including two thermoreactors (1) or turbine engines having a rectangular air inlet (2) which opens into a positive-displacement rotary compressor (3) that supplies compressed air to a tank which is connected to (i) a combustion chamber, the exhaust gases from which actuate a compressor-driving turbine (4) and are then discharged onto the upper surface (5) of the fixed rear wing, and (ii) the combustion chamber of the main engine (6), the exhaust gases from which are discharged directly onto the upper surface (7) of the wing (8), the variable incidence of which, in take-off mode, is set to generate a lift force which is added to the forces that develop on the front wings. In take-off mode, the variable-geometry upper surfaces (9) of the aforementioned front wings have a maximum camber onto which the exhaust gases produced in an internal combustion chamber located thereat flow at great speed. In cruise mode, said combustion chamber is switched off and the upper surface (9) returns to a reduced camber position as the rear wing (8) is returned to an incidence whereby the total drag and lift forces are optimised. According to the invention, the vehicle is particularly suitable for transporting passengers by air.

Inventors:
AGUILAR MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/001452
Publication Date:
April 03, 2008
Filing Date:
September 10, 2007
Export Citation:
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Assignee:
AGUILAR MICHEL (FR)
International Classes:
B64C29/00; B64C21/04; B64C21/06; B64C23/00
Foreign References:
GB955845A1964-04-22
GB1465412A1977-02-23
GB862032A1961-03-01
US4848701A1989-07-18
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Claims:

REVENDICATIONS

1) Véhicule à décollage et atterrissage vertical sans voilure tournante caractérisé en ce que chacune de ses turbomachines dénommée ci-après, Thermoréacteur, est constituée d'un compresseur volumétrique rotatif à lobes (5), à palettes (O 1 ) ou équivalent dont la section d'aspiration rectangulaire (4) alimente en air comprimé un réservoir (6) relié d'une part, à une chambre de combustion (11) dont les gaz brûlés actionnent une turbine à réaction ou action (12) entraînant le compresseur (5i), puis sont évacués par la tuyère (13) de section rectangulaire uniquement sur l'extrados (14) de la voilure arrière créant ainsi une portance, et d'autre part, à une autre chambre de combustion (70 du propulseur principal (7) de section rectangulaire dont les gaz brûlés (7 2 ) sont directement orientés sur l'extrados de la voilure (8) dont l'incidence, en mode décollage, est calée de telle sorte à générer une portance, puis, en mode croisière, est ramenée en (8 1 ) afin de générer des forces de portance et de traînée optimales.

2) Véhicule selon la revendication 1 caractérisé en ce que, en mode décollage, sous l'action du mécanisme (3), l'extrados (2) à géométrie variable de la voilure avant (1) présente une cambrure maximale sur lequel s'écoulent des gaz brûlés (9 2 ) produits dans la chambre de combustion (9), créant alors une force de portance (2 2 ), gaz évacués ensuite à l'extérieur via la tuyère (9 3 ), et en mode croisière, la chambre de combustion (9) étant éteinte, cet extrados (2^ est ramené par le mécanisme (3) à une cambrure telle que la voilure avant (1) présente un profil à traînée minimale.

3) Véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le réservoir de carburant et la batterie électrique, tous deux logés dans le fuselage, sont rendus mobiles afin de maintenir l'équilibre statique et dynamique du véhicule lors de ses différents modes de vol.

4) Véhicule selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la cabine passagers, en cas d'avarie grave, peut se détacher dudit véhicule puis, après déploiement d'airbags sous son plancher et ouverture d'un parachute, poursuivre sa descente jusqu'au au sol en préservant l'intégrité physique des passagers.

Description:

VéHICULE à DéCOLLAGE ET ATTERRISSAGE VERTICAL

SANS Voilure Tournante

La présente invention concerne un véhicule à décollage et atterrissage vertical sans voilure tournante.

A ce jour, seuls les véhicules à voilure tournante (hélicoptères), les aéronefs à voilure propulsive basculante, dits Convertibles, et les aéronefs à réaction dont au moins une tuyère est orientable vers le bas, permettent un décollage et un atterrissage vertical, ainsi que le vol stationnaire (sustentation). Le déplacement horizontal étant assuré par un léger basculement vers l'avant du rotor principal pour l'hélicoptère, une rotation d'environ 90 degrés vers l'avant de l'ensemble voilure-force propulsive pour les Convertibles, et une orientation quasi horizontale de la tuyère pour les avions à réaction.

Le véhicule selon l'invention permet de s'affranchir de ces mouvements de rotation et d'orientation mécaniquement complexes pour assurer le décollage et l'atterrissage vertical. Il est fondé sur le constat suivant : - la turbomachine (réacteur) utilisée pour générer la force propulsive des aéronefs aspire de l'air dans un collecteur d'entrée d'air, le comprime, le mélange à un carburant (kérosène...), provoque sa combustion, puis rejette vers l'arrière à grande vitesse et haute température ces gaz brûlés au travers d'une tuyère.

- la force propulsive étant le produit du débit massique (quasiment le nombre de kg d'air aspiré par seconde) par la différence de vitesses entrée-sortie des gaz.

Dès lors, en positionnant des voilures adaptées (géométrie, incidence et profil variables, épaisseur, matériaux...) en entrée d'air du compresseur de la turbomachine et en sortie tuyère de sorte à ce que ces voilures ne présentent aux flux entrée-sortie de la turbomachine uniquement leurs extrados, une force de portance apparaît qui assure ainsi le décollage et l'atterrissage vertical.

La turbomachine selon l'invention est caractérisée par son propulseur dénommé ci-après, Thermoréacteur, dont une de ses propriétés est de générer des flux entrée compresseur - sortie tuyère de sections rectangulaires adaptés aux soufflages sur l'extrados des voilures susmentionnées. A ce jour les turbomachines qui créent une force propulsive se répartissent principalement de la façon suivante :

1 - Le turboréacteurs : il prélèvent une masse d'air dans l'atmosphère, la comprime à l'aide d'un compresseur centrifuge ou axial, la mélange à un

carburant (kérosène,...), la brûle dans une chambre de combustion, puis oriente ces gaz brûlés vers une turbine dont la fonction est de transformer une partie de l'énergie thermique en énergie mécanique de rotation pour entraîner le compresseur rendant ainsi la turbomachine autonome. Ces gaz brûlés sont ensuite éjectés à grande vitesse dans l'atmosphère au travers d'une tuyère, produisant alors la force propulsive.

2 - le statoréacteur : d'un agencement mécanique des plus simple (sans compresseur mécanique ni turbine), il permet d'atteindre de très grandes vitesses de déplacement mais nécessite au préalable une vitesse initiale d'avancement importante afin que la compression de l'air puisse se faire par « simple » effet aérodynamique dans son entrée d'air.

3 - le pulsoréacteur, surtout utilisé pendant la dernière guerre par les allemands avec les fameux V1 , fonctionnant sur un mode puisé.

La thermoréacteur selon l'invention cumule les avantages de ces trois modes de propulsion en ce sens qu'un compresseur volumétrique rotatif à palettes, à lobes (Roots) ou équivalent dont l'entrée d'air est de section rectangulaire aspire une masse d'air prélevée dans l'atmosphère pour la comprimer puis l'orientée vers un réservoir dit de transit. De ce réservoir partent différents conduits alimentant :

1 - le turboréacteur : via une chambre de combustion ouverte sur une turbine à action (ou réaction) dont la fonction est de convertir une partie de l'énergie calorique produite dans la chambre de combustion en énergie mécanique de rotation nécessaire à l'entraînement du compresseur. Le turboréacteur est alors rendue autonome. L'énergie calorique restante est ensuite transformée en énergie cinétique. Les gaz brûlés sont alors accélérés via une tuyère adaptée et ne souffler que sur l'extrados d'une voilure positionnée en conséquence.

2 - le statoréacteur : via une autre chambre de combustion, l'énergie calorique des gaz brûlés hautement énergétiques est totalement convertie en énergie cinétique, et lesdits gaz sont alors directement (plus turbine) orientés par une tuyère adaptée et éjectés à grande vitesse produisant ainsi la force propulsive recherchée.

Par ailleurs, chacun des conduits reliant le réservoir à la chambre de combustion est équipé d'une valve dont la fonction est de commander de façon

optimale les différents débits d'air accordés aux phases de fonctionnement du thermoréacteur.

Selon ces différentes phases de Décollage, d'Atterrissage ou de Croisière, les voilures avant et arrière présenteront les propriétés suivantes : 1 - Au Décollage

- Voilure avant : Pour créer une portance sur cette voilure, des gaz brûlés produits dans une chambre de combustion et sa tuyère de sections rectangulaires logées à l'intérieur même de cette voilure avant, s'écouleront à vitesse conséquente uniquement sur l'extrados à géométrie variable présentant alors une courbure optimale durant cette phase de décollage. Les gaz brûlés s'écouleront ensuite à l'extérieur par une ouverture ménagée sous l'entrée d'air principale du compresseur.

- Voilure arrière :

1 - Les gaz brûlés du turboréacteur éjectés à grande vitesse de sa chambre de combustion et sa tuyère de sections rectangulaires, après avoir cédé une partie de leur énergie à la turbine pour entraîner le compresseur, s'écouleront sur le seul extrados d'un profil à cambrure fixe, générant ainsi une portance complémentaire.

2 - Les gaz brûlés très énergétiques éjectés de la chambre de combustion de section rectangulaire du propulseur principal (statoréacteur), s'écouleront sur le seul extrados d'une voilure dont l'incidence variable est calée de sorte à générer une portance maximale durant cette phase de décollage.

2 - En Croisière

En vol d'avancement, la portance principale est rapidement assurée par le fuselage et sa cabine dessinés autour d'un profil d'aile ; cette portance est complétée par celles des 2 voilures arrières fixes et de la voilure à incidence variable calée de façon à rendre sa traînée minimale :

- Voilure avant : la portance développée sur cette voilure ne se justifiant plus - la chambre de combustion est alors éteinte -, son extrados est ramené à une cambrure telle que les forces de traînée sont minimales.

- Voilure arrière : En vol d'avancement, cette voilure est ramenée à une incidence qui l'inscrit alors dans le prolongement global du Thermoréacteur de sorte à ne présenter qu'une traînée minimale, tout en générant une portance juste nécessaire.

Deux écopes sont ménagées sur l'extrados et l'intrados du groupe propulseur afin de maintenir une température acceptable sur les voilures arrières soumises en permanence au flux des gaz très chauds éjectés du propulseur principale (statoréacteur) et des turboréacteurs activant les turbines. Ce flux d'air frais participant d'autant à réduire les nuisances sonores.

En cas d'avaries graves, la cabine pourra se détacher du véhicule et poursuivre sa descente suspendue à un parachute ; avant l'impact final, ce dispositif de sécurité est complété par le déploiement d'airbags sous la cabine afin de garantir une protection maximale aux passagers. Le réservoir et les batteries sont déplaçables de façon à ajuster en permanence le centre de gravité globale en exacte opposition à la résultante des forces de portance.

Durant toutes les phases de décollage, croisière et atterrissage, ce véhicule sera piloté prioritairement par voie satellitaire et/ou tout autre moyen terrestre. Le carburant utilisé sera de préférence une énergie dite renouvelable de type biocarburant (huile de tournesol, de colza...).

Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1a représente en coupe longitudinale le groupe propulseur dénommé ci-après, Thermoréacteur, avec sa voilure avant (1) et son extrados (2) à géométrie variable dont la cambrure - ici maximale pour assurer une portance recherchée en phase décollage - est actionnée par le mécanisme (3), sa chambre de combustion (9) et sa tuyère (9i) d'éjection des gaz brûlés (9 2 ). L'entrée d'aspiration du compresseur volumétrique rotatif à lobes (5) type Roots ou à palettes (5i) figure 1b - dont les becs (4i) et (4 2 ) sont en position « décollage » -, alimentant le réservoir (6) en air comprimé est en communication avec la chambre de combustion (7^ du propulseur principal (7) dont les gaz brûlés, au sortir de sa tuyère (72), soufflent sur l'extrados de la voilure arrière (8) positionnée en mode « décollage » ou (8 1 ) en mode « croisière ».

La figure 1b représente l'extrados (2) de la voilure avant (1) en mode croisière dont la cambrure est ramenée par le mécanisme (3) à un profil offrant une traînée minimale ; la chambre de combustion (9) étant au préalable éteinte. Les becs d'entrée d'air (4 3 ) et (44) sont alors positionnés en mode « croisière ». Via la valve de commande (10), le réservoir (6) d'air comprimé est mis en communication avec la chambre de combustion (11) dont les gaz brûlés activent la turbine (12), puis sont éjectés au travers de la tuyère (13) uniquement sur l'extrados de la voilure (14).

La figure 1c représente l'ensemble de la partie arrière du Thermoréacteur et son réservoir (6) en vue de dessus avec ses deux ensembles : chambre de combustion (11), turbine (12) et sa tuyère (13). Le ventilateur (17) monté sur l'axe de rotation (20) des turbines (12) montées symétriquement, est alimenté en air frais extérieur par l'entrée (15), et via le conduit (21) s'interpose entre les gaz brûlés très chaud en sortie tuyère (13) et l'extrados (14) sur lequel circulent ces gaz. La poulie (16) montée sur l'axe (20) et sa courroie (ou tout autre mécanisme) entraînant le compresseur. Le volet (19) relie les deux ensembles évoqués supra. La figure 1d représente le turboréacteur par sa chambre de combustion (11) ouverte sur la turbine (12) et dont les gaz brûlés sont éjectés via la tuyère (13).

La figure 2a représente le Thermoréacteur en perspective dans sa configuration décollage où l'extrados (2) de sa voilure avant (1) présente une cambrure maximale afin d'y développer la portance (2i) sous l'action du flux des gaz brûlés (9 2 ) s'écoulant sur ladite cambrure et s'échappant par le tuyère (9 3 ).

L'air frais extérieur (24) est aspiré via l'entrée d'air du compresseur (O 1 ) puis stocké dans le réservoir (6) pour alimenter le propulseur principal (7) et développer la portance (21) par le soufflage des gaz brûlés uniquement sur l'extrados de la voilure arrière (8) représentée ici en position décollage. Les gaz brûlés (23) au sortir de la turbine (12) - et symétrique -, s'écoulent uniquement sur les extrados (14) pour produire les portances (22).

La figure 2b représente le Thermoréacteur en perspective dans sa configuration croisière où l'extrados (2) de sa voilure avant (1) présente ici une cambrure minimale sous l'action du mécanisme (3), l'air frais extérieur (24) contournant alors ladite voilure en étant toujours guidé latéralement sur son extrados par les flasques (25) jusqu'à l'entrée d'air (4) du compresseur (50 ; la voilure arrière (8 1 ) reprenant alors une incidence adaptée à la configuration croisière mais toujours soumise sur son extrados au flux des gaz brûlés (23) émis par le propulseur principal (7), et recevant sur son intrados en vol d'avancement le flux d'air extérieur (24) développant ainsi la portance (27).

La figure 3 représente une architecture possible de ce véhicule à décollage vertical dont les deux Thermoréacteur sont positionnés symétriquement par rapport à l'ensemble fuselage-cabine pouvant accueillir quatre passagers. La force de portance Fc générée par cet ensemble représente près des 2/3 de la portance globale. La figure 3i représente le véhicule en mode « Décollage » et ses portances Fi, F 2 , F 3 développées par les voilures avant et arrières (fixes et variable) ; la figure 3 2 représente ce véhicule en mode « Croisière ».

Le réservoir de carburant R et la batterie logés dans le fuselage peuvent être déplacés de façon à maintenir en permanence l'équilibre statique et dynamique du véhicule.