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Title:
VIAL WITH NECK FOR A LIQUID PRODUCT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/124859
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns a vial (1) with a neck for a liquid product with an external shape, comprising: - a part made from glass (2), said part made from glass (2) comprising an annular assembly surface (22); - a rigid part (3) having an annular assembly surface (32); - a neck (4) formed on the part made from glass (2) or the rigid part (3); - a neck (5) providing a fluid seal either between the annular assembly surface (32) of the part made from glass (2) and the annular assembly surface (32) of the rigid part (3), or between the annular assembly surface (22) of the part made from glass (22) and a sealing band (7), the sealing band (7) being rigidly connected to the annular assembly surface (32) of the rigid part (3), thus providing the fluid seal, the part made from glass (2), the rigid part (3) and the neck (4) giving the vial (1) the external shape of same.

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Inventors:
MARTINES GÉRALD (FR)
DELMON MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/050228
Publication Date:
August 11, 2016
Filing Date:
February 03, 2016
Export Citation:
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Assignee:
QUALIPAC SA (FR)
International Classes:
B05B11/00
Domestic Patent References:
WO2014053793A12014-04-10
Foreign References:
FR2845357A12004-04-09
EP0426580A11991-05-08
EP1394052A12004-03-03
FR2989671A12013-10-25
US6158604A2000-12-12
US3223278A1965-12-14
Attorney, Agent or Firm:
DERAMBURE CONSEIL et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1 . Flacon (1 ) à col pour produit liquide avec une forme extérieure, comprenant :

- une pièce en verre (2), ladite pièce en verre (2) comportant une surface d'assemblage annulaire (22) ;

- une pièce rigide (3) présentant une surface d'assemblage annulaire (32) ;

- un col (4) formé sur la pièce en verre (2) ou la pièce rigide (3) ;

- une colle (5) assurant l'étanchéité aux fluides soit entre la surface d'assemblage annulaire (32) de la pièce en verre (2) et la surface d'assemblage annulaire (32) de la pièce rigide (3), soit entre la surface d'assemblage annulaire (22) de la pièce en verre (22) et un bandeau de scellage (7), le bandeau de scellage (7) étant solidaire de la surface d'assemblage annulaire (32) de la pièce rigide (3) assurant ainsi l'étanchéité aux fluides,

la pièce en verre (2), la pièce rigide (3) et le col (4) conférant au flacon (1 ) sa forme extérieure.

2. Flacon (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel la pièce en verre (2) comprend une paroi latérale (23) dont un bord annulaire forme une ouverture (21 ), la surface d'assemblage annulaire (22) se trouvant sur le bord annulaire formant l'ouverture (21 ).

3. Flacon (1 ) selon la revendication 2, dans lequel le bord annulaire formant l'ouverture (21 ) présente un épaulement (29) dans lequel est réalisée la surface d'assemblage annulaire (22).

4. Flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la colle (5) est une colle silicone. 5. Flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel la surface d'assemblage annulaire (22) de la pièce en verre (2) fait face à la surface d'assemblage annulaire (32) de la pièce rigide (3) et la colle (5) est disposée entre celles-ci.

6. Flacon (1 ) selon la revendication 5, dans lequel la pièce rigide (3) comprend une collerette annulaire (39) sur laquelle est prévue la surface d'assemblage annulaire (32) de la pièce rigide (3).

7. Flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 6 comprenant en outre un piège à colle (6) sur la surface d'assemblage annulaire (22, 32) soit de la pièce en verre (2) soit de la pièce rigide (3) soit réparti sur la pièce en verre (2) et la pièce rigide (3).

8. Flacon (1 ) selon la revendication 7, dans lequel le piège à colle (6) présente une rainure de dépôt (61 ) de colle, au moins une surface de collage (63) et au moins une rainure de trop plein (62),

la rainure de dépôt (61 ), la surface de collage (63) et la rainure de trop plein (62) étant sensiblement concentriques.

9. Flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le bandeau de scellage (7) comprend deux portions annulaires concentriques, une première portion de scellage (71 ) de la surface d'assemblage annulaire (22) de la pièce en verre (2) et une deuxième portion de scellage (72) de la surface d'assemblage annulaire (32) de la pièce rigide (3),

et dans laquelle les surfaces d'assemblage annulaires (22, 32) de la pièce en verre (2) et de la pièce rigide (3) sont sensiblement adjacentes et sensiblement sur un même plan.

10. Flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel les surfaces d'assemblage annulaires (22, 32) de la pièce en verre (2) et de la pièce rigide (3) sont orientées colinéairement à une direction d'assemblage de la pièce en verre (2) avec la pièce rigide (3). 1 1 . Flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel les surfaces d'assemblage annulaires (22, 32) de la pièce en verre (2) et de la pièce rigide (3) sont orientées dans une direction formant un angle aigu sensiblement non nul, préférablement sensiblement égal à 90°, avec une direction d'assemblage de la pièce en verre (2) avec la pièce rigide (3).

12. Dispositif d'emballage (10) pour produit liquide, comprenant un flacon (1 ) selon l'une des revendications 1 à 1 1 et un distributeur (8) de produit liquide.

Description:
Flacon à col pour produit liquide

La présente invention se rapporte à un flacon pour produit liquide, notamment cosmétique ou de parfumerie. Le flacon est formé de deux parties, l'une en verre et l'autre en un matériau rigide. Les deux parties étant assemblées de manière étanche pour former le flacon.

Dans le domaine du conditionnement, il est classique qu'un flacon en verre soit réalisé par soufflage. Dans un tel cas, on réalise un flacon muni d'un col tubulaire de dimensions étroites, qu'on peut venir fermer de manière étanche par tout moyen adapté. La précision dimensionnelle d'un tel procédé de soufflage étant assez faible, on doit surdimensionner la solution d'étanchéité. La fermeture étanche est facilitée par les petites dimensions de l'ouverture, qui rendent facile le surdimensionnement de la solution d'étanchéité pour garantir un résultat suffisamment étanche pour l'application souhaitée. Un exemple peut être par exemple trouvé dans US 6,158,604. Cependant, le soufflage du verre est une technique permettant de ne maîtriser que la forme extérieure donnée au flacon. Par conséquent, il est fréquent qu'un flacon en verre issu d'un procédé de soufflage présente une forme intérieure irrégulière non maîtrisée, notamment lorsque le soufflage est réalisé de sorte que le flacon ait une forme extérieure polygonale.

Or, la maîtrise de la forme intérieure des flacons en verre est de plus en plus demandée, notamment dans l'industrie cosmétique, la parfumerie ou celle des spiritueux où l'esthétique des emballages tient une place particulièrement importante.

II existe une technique alternative pour la réalisation d'un récipient en verre, permettant de maîtriser à la fois la forme extérieure et la forme intérieure. Cette technique alternative est le pressage du verre. Cependant, la réalisation d'un récipient en verre pressé ne permet pas audit récipient de comporter un col tubulaire de dimensions étroites, nécessaire pour recevoir un organe de distribution, comme cela peut être le cas lorsque le flacon est en verre soufflé, un récipient en verre pressé définit donc classiquement une ouverture de larges dimensions, de l'ordre de celles d'un poinçon de formage et ne peut pas constituer un flacon.

Il est connu de l'art antérieur de fermer un récipient en verre pressé au moyen d'un couvercle taraudé muni d'un joint en forme de disque de sorte à assurer l'étanchéité du dispositif d'emballage. Cependant, une telle solution se limite à la réalisation de récipients comprenant une ouverture circulaire.

Il est également connu de l'art antérieur de fermer un récipient en plastique par clipsage d'un couvercle. US 3,223,278 donne un exemple d'une telle réalisation. Cependant, le verre ne permet pas une aussi bonne maîtrise des tolérances de fabrication que le plastique. Par conséquent, il serait difficile de transposer une telle solution à un récipient en verre afin d'assurer l'étanchéité du dispositif d'emballage.

Il est enfin connu de l'art antérieur de réaliser un flacon à partir d'une première pièce en verre pressé et d'une deuxième pièce en un matériau déformable élastiquement. WO 2014/053793 donne un exemple d'une telle réalisation. Cependant, compte tenu de la géométrie non circulaire de l'ouverture, de la pièce de fermeture et de la pièce de verrouillage, les parties en contact entre le flacon en verre pressé et la pièce de fermeture ne sont pas sollicitées de manière homogène. Par ailleurs, bien que cette solution demeure satisfaisante, la forme du pourtour de l'ouverture de la pièce en verre pressé devant comporter un bourrelet et celle de la pièce de fermeture devant comporter un relief est assez complexe et encombrante.

La présente invention propose une solution alternative adaptée aux dispositifs d'emballage comprenant un flacon en verre de forme quelconque, notamment une solution de raccordement plus simple à mettre en œuvre et moins encombrante.

Plus précisément, un objet de la présente invention est un flacon à col pour produit liquide avec une forme extérieure, comprenant :

- une pièce en verre, ladite pièce en verre comportant une surface d'assemblage annulaire ;

- une pièce rigide présentant une surface d'assemblage annulaire ; - un col formé sur la pièce en verre ou la pièce rigide ;

- une colle assurant l'étanchéité aux fluides soit entre la surface d'assemblage annulaire de la pièce en verre et la surface d'assemblage de la pièce rigide, soit entre la surface d'assemblage annulaire de la pièce en verre et un bandeau de scellage, le bandeau de scellage étant solidaire de la surface d'assemblage annulaire de la pièce rigide assurant ainsi l'étanchéité aux fluides,

la pièce en verre, la pièce rigide et le col conférant au flacon sa forme extérieure.

Un tel flacon présente l'avantage de pouvoir être réalisé à partir d'une partie en verre, notamment en verre pressé ou pressé-soufflé et d'une autre partie rigide tout en permettant une simplification de la réalisation de l'étanchéité entre les deux parties. En effet, compte tenu du fait que la solution est collée, aucun bourrelet ou relief d'assemblage mécanique n'est nécessaire à la réalisation du flacon, ce qui facilite la fabrication des deux parties du flacon et permet de s'affranchir d'une pièce de verrouillage qui était nécessaire pour la solution clipsée. Par ailleurs, la colle assure l'étanchéité aux fluides, aucun joint n'est nécessaire. Enfin, cette solution permet de réaliser des parties en verre avec une ouverture non circulaire et non plane (c'est-à-dire non inscrite dans un plan).

Dans un mode de réalisation, la pièce en verre comprend une paroi latérale dont un bord annulaire forme une ouverture, la surface d'assemblage annulaire se trouvant sur le bord annulaire formant l'ouverture. En outre, le bord annulaire formant l'ouverture peut présenter un épaulement dans lequel est réalisé la surface d'assemblage annulaire.

Dans un autre mode de réalisation, la colle est une colle silicone.

Dans un autre mode de réalisation, la surface d'assemblage de la pièce en verre fait face à la surface d'assemblage annulaire de la pièce rigide et la colle est disposée entre celles-ci. En outre, la pièce rigide peut comprendre une collerette annulaire sur laquelle est prévue la surface d'assemblage annulaire de la pièce rigide. Dans un autre mode de réalisation le flacon comprend un piège à colle sur la surface d'assemblage annulaire soit de la pièce en verre soit de la pièce rigide soit réparti sur la pièce en verre et la pièce rigide. En outre, le piège à colle peut présenter une rainure de dépôt de colle, au moins une surface de collage et au moins une rainure de trop plein, la rainure de dépôt, la surface de collage et la rainure de trop plein étant sensiblement concentriques.

Dans un autre mode de réalisation, le bandeau de scellage comprend deux portions annulaires concentriques, une première portion de scellage de la surface d'assemblage annulaire de la pièce en verre et une deuxième portion de scellage de la surface d'assemblage annulaire de la pièce rigide, et dans laquelle les surfaces d'assemblage annulaires de la pièce en verre et de la pièce rigide sont sensiblement adjacentes et sensiblement sur un même plan.

Dans un autre mode de réalisation, les surfaces d'assemblage annulaires de la pièce en verre et de la pièce rigide sont orientées colinéairement à une direction d'assemblage de la pièce en verre avec la pièce rigide.

Dans un autre mode de réalisation, les surfaces d'assemblage annulaires de la pièce en verre et de la pièce rigide sont orientées dans une direction formant un angle aigu sensiblement non nul, préférablement sensiblement égal à 90°, avec une direction d'assemblage de la pièce en verre avec la pièce rigide.

Les modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent avantageusement être combinés.

Dans un autre aspect de l'invention, il est prévu un dispositif d'emballage pour produit liquide, comprenant un flacon tel que décrit ci-dessus et un distributeur de produit liquide.

Dans un autre aspect encore de l'invention, il est prévu un procédé pour la fabrication du flacon.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont données à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1 : une vue en coupe d'un mode de réalisation du flacon à col avec une pièce en verre comprenant une paroi latérale et un fond, et une pièce rigide plate avec un col ;

- figure 2 : une vue en coupe d'un autre mode de réalisation du flacon à col avec une pièce en verre comprenant une paroi latérale, une paroi intermédiaire et un unique fond, et une pièce rigide plate avec deux cols ;

- figure 3 : une vue de trois-quarts d'une pièce de forme plate sans col avec une surface d'assemblage annulaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « P », « s/SAI » et « s/C » ;

- figure 4 : une vue de trois-quarts d'une pièce de forme plate avec un col et une surface d'assemblage annulaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « P », « s/SAI » et « a/1 C », une variante non représentée comprend deux cols et est référencée dans la figure 13 par les labels « P », « s/SAI » et « a/2C » ;

- figure 5 : une vue de trois-quarts d'une pièce de forme plate sans col avec une surface d'assemblage annulaire et une surface d'assemblage intermédiaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « P », « a/S Al » et « s/C » ;

- figure 6 : une vue de trois-quarts d'une pièce de forme plate avec deux cols, une surface d'assemblage annulaire et une surface d'assemblage intermédiaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « P », « a/S Al » et « a/2C » ;

- figure 7 : une vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une paroi latérale, un fond et une surface d'assemblage annulaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « s/PI » et « a/1 F » ;

- figure 8 : une vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une paroi latérale, un dessus et une surface d'assemblage annulaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « s/PI » et « a/1 D1 C », une variante non représentée comprend deux cols et est référencée dans la figure 13 par les labels « PL », « s/PI » et « a/1 D2C » ;

- figure 9 : une vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une paroi latérale, une paroi intermédiaire, un unique fond, une surface d'assemblage annulaire et une surface d'assemblage intermédiaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « a/PI » et « a/1 F » ;

- figure 10 : une vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une paroi latérale, une paroi intermédiaire, deux fonds et deux surfaces d'assemblage annulaires, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « a/PI » et « a/2 F » ;

- figure 1 1 : une vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une paroi latérale, une paroi intermédiaire, un dessus avec deux cols, une surface d'assemblage annulaire et une surface d'assemblage intermédiaire, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « a/PI » et « a/1 D » ;

- figure 12 : une vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une paroi latérale, une paroi intermédiaire, deux dessus et deux surfaces d'assemblage annulaires, référencée dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « a/PI » et « a/2D » ;

- figure 13 : un tableau récapitulant les combinaisons possibles des pièces représentées aux figures 3 à 12 ;

- figure 14 : une vue de trois-quarts et éclatée d'un dispositif d'emballage avec un distributeur et un flacon comprenant une pièce en verre présentant une paroi latérale avec un fond, et une pièce rigide plate avec un dessus présentant un col ;

- figure 15 : une vue de trois-quarts et éclatée d'un dispositif d'emballage avec un distributeur et un flacon comprenant une pièce rigide plate, et une pièce en verre avec une paroi latérale et un dessus présentant un col ;

- figure 16 : une vue de face d'un dispositif d'emballage avec un distributeur et un flacon comprenant une pièce en verre (resp. rigide) présentant une paroi latérale, une paroi intermédiaire formant le fond de deux récipients, et deux pièces rigides (resp. en verre), chacune étant plate avec un col ;

- figure 17 : une vue de trois-quarts et éclatée d'un dispositif d'emballage avec deux distributeurs et un flacon comprenant une pièce en verre avec une paroi latérale, une paroi intermédiaire et un unique fond, et une pièce rigide plate avec deux cols ; - figure 18 : une vue de face d'un dispositif d'emballage avec un distributeur et un flacon comprenant une partie inférieure faite d'une pièce en verre (resp. rigide) présentant une paroi latérale et un fond, une partie intermédiaire faite d'une pièce rigide (resp. en verre) plate sans col, et une partie supérieure faire d'une pièce en verre (resp. rigide) présentant une paroi latérale et un dessus avec un col ;

- figure 19 : une vue de face d'un dispositif d'emballage avec un distributeur et un flacon comprenant une partie inférieure faite d'une pièce en verre (resp. rigide) présentant une paroi latérale et un fond, une première partie intermédiaire faite d'une pièce rigide (resp. en verre) plate sans col, une deuxième partie intermédiaire faite d'une pièce en verre (resp. rigide) présentant une paroi latérale, et une partie supérieure faire d'une pièce rigide (resp. en verre) plate avec un col ;

- figures 20A et 20B : une vue en coupe d'un détail du flacon au niveau de l'assemblage entre la pièce en verre et la pièce rigide, les deux pièces étant collées l'une à l'autre à l'aide d'une colle, la pièce en verre étant respectivement avec et sans épaulement ;

- figure 21 : une vue en coupe d'un détail du flacon au niveau de l'assemblage entre la pièce en verre et la pièce rigide, la pièce rigide comprenant une collerette et les deux pièces sont collées l'une à l'autre à l'aide d'une colle ;

- figure 22 : une vue en coupe d'un autre mode de réalisation de la pièce rigide avec collerette ;

- figure 23 : une vue en coupe d'un détail d'une des pièces du flacon montrant un piège à colle avec une rainure de dépôt et une rainure de trop plein ;

- figure 24 : une vue en coupe d'un détail d'une des pièces du flacon montrant un piège à colle avec une rainure de dépôt et deux rainures de trop plein de part et d'autre de la rainure de dépôt ;

- figure 25 : une vue en coupe d'un détail du flacon montrant un piège à colle dont la rainure de dépôt d'une part et les rainures de trop plein d'autre part ne sont pas réalisées sur la même pièce ; - figure 26 : une vue en coupe d'un détail du flacon au niveau de l'assemblage entre la pièce en verre et la pièce rigide, dans lequel le collage est réalisé à l'aide d'un bandeau de scellage et d'une même colle pour les deux pièces ; et

- figure 27 : une vue en coupe d'un détail du flacon au niveau de l'assemblage entre la pièce en verre et la pièce rigide, dans lequel le collage est réalisé à l'aide d'un bandeau de scellage et de deux colles différentes, respectivement pour la pièce en verre et la pièce rigide ;

- figure 28 : une vue en coupe d'un détail du flacon au niveau de l'assemblage entre la pièce en verre et la pièce rigide, dans lequel la pièce en verre présente un bourrelet et une surface d'assemblage bombée sur le pourtour de son ouverture ;

- figure 29 : vue de trois-quarts d'une pièce comprenant une surface d'assemblage présentant une forme qui ne s'insère pas dans un plan perpendiculaire à un axe longitudinal général du flacon, mais dans un plan formant un angle différent de 90° avec cet axe longitudinal général du flacon ;

- figures 30 et 31 : vues de trois-quarts d'une pièce comprenant une surface d'assemblage présentant une forme qui ne peut s'insérer dans un plan ;

- figures 32 et 33 : vue de détail d'une pièce rigide comprenant respectivement une et deux lèvres d'étanchéité.

Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Un flacon à col avec au moins un récipient pour produit liquide sera décrit ci- après en référence aux figures 1 à 33.

Ce flacon 1 comprend une pièce en verre 2, une pièce rigide 3 et un col 4 pouvant être réalisé soit sur la pièce en verre 2, soit sur la pièce rigide 3. La pièce en verre 2, la pièce rigide 3 et le col 4 confèrent au flacon sa forme extérieure. La pièce en verre 2 et la pièce rigide 3 sont collées l'une à l'autre à l'aide d'une colle 5 afin de former le flacon 1 , la colle assurant l'étanchéité aux fluides du flacon 1. La colle 5 assure également la tenue mécanique du flacon 1. Une telle solution collée permet de simplifier la forme des différentes parties du flacon 1 qui doivent être assemblées ensemble contrairement à la solution clipsée qui nécessite des formes complexes de ces parties. En effet, dans le cas où la pièce en verre présente une ouverture, une telle réalisation du flacon ne nécessite pas de bourrelet extérieur sur le bord de l'ouverture de la pièce en verre. Cette solution ne nécessite pas non plus de jupe avec un relief sur la pièce rigide, la jupe ayant une forme complémentaire avec le bourrelet. Par ailleurs, aucune pièce de verrouillage n'est nécessaire, réduisant ainsi le nombre d'éléments à prévoir pour former le flacon et réduisant l'encombrement et le coût de la solution d'assemblage.

La colle assure un collage permanent. Par « permanent », on entend que la pièce en verre 2 et la pièce rigide 3 ne peuvent être décollées l'une de l'autre dans des conditions normales d'utilisation.

La colle 5 peut être choisies parmi notamment :

- les colles bi-composants telles que les colles époxy ;

- les colles thermoplastiques qui sont des compositions comprenant principalement un polymère thermoplastique tel qu'un polymère thermoplastique réticulé ioniquement (ionomère) d'éthylène et d'un acide, par exemple le Surlyn® qui est un copolymère d'éthylène et de vinyl(acide méthacylique) ; et

- les colles silicones.

Les colles bi-composants ont l'avantage de répondre à la fois aux exigences de compatibilité (le produit liquide susceptible d'être contenu dans le flacon ne détériore pas la colle) et de neutralité (la colle ne libère pas de composé dans le produit liquide), ces colles permettent d'obtenir un très haut degré de résistance mécanique mais présentent l'inconvénient de devoir être mélangées au moment de l'application, compliquant ainsi le processus de fabrication. Ces colles présentant en outre un temps de polymérisation à cœur significatif, il est préférable d'assurer un temps minimum de stockage intermédiaire d'au moins quinze minutes et préférentiellement d'une heure, voire d'une journée avant de solliciter l'assemblage, par exemple pour d'autres opérations ultérieures d'assemblage, de manutention ou de conditionnement.. Ainsi, dans le cas où une cadence de fabrication élevée doit être assurée, il conviendrait de préférer une colle thermoplastique ou une colle silicone.

Les colles thermoplastiques préférentiellement utilisées dans les configurations comportant un bandeau de scellage (voir plus loin) durcissent rapidement et présentent l'avantage d'une manipulation et d'une utilisation aisée et ne nécessitent aucun temps de stockage intermédiaire. Cependant, ces colles sont moins polyvalentes.

Enfin, les colles silicones sont les colles préférées pour cette application. En effet elles présentent un temps de polymérisation rapide, ne nécessitent pas de devoir être mélangées au moment de l'application et présentent une résistance mécanique suffisante pour l'application. Elles permettent une bonne étanchéité maintenue dans le temps et présentent l'avantage de répondre à la fois aux exigences de compatibilité (le produit liquide susceptible d'être contenu dans le flacon ne détériore pas la colle) et de neutralité (la colle ne libère pas de composé dans le produit liquide).

Il n'était pas pour autant évident pour l'homme du métier d'utiliser ce type de colle, notamment dans la cosmétique, la parfumerie et l'alimentaire (conditionnement de liquides tels les spiritueux). En effet, les colles silicone dégagent une odeur d'acide acétique très prononcée qui rebute à la fois les consommateurs des produits cosmétiques, de parfumerie et de boissons et peut altérer les caractéristiques olfactives et/ou gustatives de ces produits.

Cependant, les inventeurs ont réussi à vaincre ce préjugé, car ils ont découvert qu'au bout d'un temps de stockage suffisamment long, cette odeur s'estompe jusqu'à ne plus être perceptible par les consommateurs et sans influence sur les caractéristiques olfactives et/ou gustatives des produits. Ainsi, en assurant un temps de stockage suffisamment long, généralement d'au moins une semaine voire deux semaines, avant l'envoi en conditionnement emplissage et le bouchage, l'inconvénient dû à l'odeur d'acide acétique ne s'applique plus.

Les propriétés d'étanchéité aux fluides de la colle peuvent être mesurées en degré d'étanchéité. Le degré d'étanchéité peut être défini par un test d'étanchéité. Un tel test d'étanchéité peut par exemple comprendre le placement du flacon 1 rempli d'un liquide de référence, par exemple de l'eau ou de la glycérine, dans une enceinte à vide, dans une orientation prédéfinie, par exemple dans laquelle du contenu est en contact avec la région de fuite potentielle du flacon 1 , c'est-à-dire au niveau de l'assemblage entre la pièce en verre 2 et la pièce rigide 3. La pression ambiante dans l'enceinte va progressivement baisser à un rythme prédéfini, le degré d'étanchéité étant défini par la pression ambiante à laquelle le contenu va commencer à fuir hors du flacon. Certains modes de réalisation présentés ici peuvent atteindre un degré d'étanchéité de -800 millibars (mbar), voire -950 mbar par rapport à la pression atmosphérique. Dans bien des applications, un tel degré d'étanchéité n'est pas nécessaire, il suffit que le degré d'étanchéité atteigne -350 mbar, préférentiellement -400 mbar.

La pièce en verre 2 est principalement constituée de verre. On peut utiliser tout type de verre compatible avec l'application visée, et notamment des verres utilisés déjà aujourd'hui dans l'industrie du flaconnage.

La pièce en verre 2 peut former soit une partie inférieure, soit une partie intermédiaire, soit une partie supérieure ou encore une partie latérale du flacon 1. Ces termes sont utilisés pour désigner certaines parties du flacon quand celui-ci est disposé dans l'orientation avec laquelle il est prévu pour être utilisé ou entreposé. De préférence, la pièce en verre 2 forme la partie inférieure ou la partie supérieure du flacon 1. La pièce en verre 2 comprend une surface d'assemblage annulaire 22. Dans l'ensemble du présent exposé, l'adjectif « annulaire » doit être compris comme signifiant « avoir la forme d'une courbe fermée continue, la courbe pouvant comporter des angles ». Ainsi, les éléments dits annulaires ne sont pas nécessairement circulaires.

La pièce rigide 3 peut former soit une partie inférieure, soit une partie intermédiaire, soit une partie supérieure ou encore une partie latérale du flacon 1. Par « rigide » on entend dans l'ensemble du présent exposé un matériau qui ne peut être déformé par l'utilisateur dans des conditions normales d'utilisation. De préférence, la pièce rigide 3 forme la partie supérieure ou la partie inférieure du flacon 1. La pièce rigide 3 comprend une surface d'assemblage annulaire 32. La pièce rigide 3 peut être réalisée dans des matériaux variés, notamment en verre, en métal (particulièrement l'acier inoxydable, aussi appelé inox), et en plastique (particulièrement en une polyoléfine comme le polypropylène ou le polyéthylène ; en un polytéréphtalate d'alcène comme le polytéréphtalate de butylène). On choisit notamment un matériau compatible et neutre vis-à-vis du contenu prévu pour le flacon.

De manière générale, la surface d'assemblage annulaire 32 de la pièce rigide 3 peut être prévue sur une collerette 39 de celle-ci (figures 21 et 22). La collerette 39 est une partie de la pièce rigide 3 présentant une épaisseur généralement plus fine que les autres parties de la pièce rigide 3. La collerette 33 forme préférentiellement le contour le plus extérieur de la pièce rigide 3 et s'étend sensiblement parallèlement à la surface de la pièce rigide 3 (figure 21 ). Cependant, une telle configuration n'est pas obligatoire, il suffit que la collerette 39 sur laquelle est prévue la surface d'assemblage annulaire 32 ait une forme générale qui soit symétrique à celle de la surface d'assemblage annulaire 22 de la pièce en verre 2 à travers le plan de collage (ceci ne concerne pas la forme surfacique mais uniquement la forme de l'étendue). Par exemple dans le cas où l'on souhaite que la pièce rigide 3 dépasse latéralement de la pièce en verre 2, la collerette 39 ne forme pas le contour le plus extérieur de la pièce rigide 3 mais projette en dehors de celle-ci, de préférence perpendiculairement à sa surface (figure 22).

La forme et réalisation de la surface d'assemblage annulaire 22 dépend de la forme de la pièce en verre 2.

Pareillement, la forme et réalisation de la surface d'assemblage annulaire 32 dépend de la forme de la pièce rigide 3.

Différentes formes possibles pour la pièce en verre 2 et la pièce rigide 3 sont décrites ci-après en référence plus particulièrement aux figures 3 à 12. Les deux pièces seront désignées ci-après par le terme « pièce ». Il faut donc comprendre ce terme « pièce » comme signifiant « pièce en verre » ou « pièce rigide ». Les références des différents éléments porteront le chiffre « 2 » en tête quand il s'agit de la pièce en verre 2 et le chiffre « 3 » quand il s'agit de la pièce rigide 3. La pièce 2, 3 peut posséder une forme généralement plate (figures 3 et 4), la surface d'assemblage annulaire 22, 32 est une surface annulaire qui épouse le contour de la forme généralement plate, elle peut être soit sur une des faces plates de la pièce 2, 3, soit sur la tranche. On entend par l'adjectif « plat » toute réalisation dont la variation par rapport à la planéité, représentée par un plan moyen, est inférieure à 15 %, de préférence à 10 %, voire à 5 %, de la plus grande des dimensions de la pièce en verre 2. Un col 4 peut être prévu sur la pièce 2, 3 de forme plate (figure 4). Une fois assemblée, le col 4 peut être orienté vers l'extérieur ou vers l'intérieur du flacon 1. En variante, deux cols peuvent être prévus sur la pièce 2, 3 de forme plate (non représenté dans les figures, mais dont il est fait référence dans le tableau de la figure 13 par les labels « P », « a/SAI » et « a/2C »).

En variante en ce qui concerne la forme plate de la pièce 2, 3, celle-ci peut comprendre en outre une surface d'assemblage intermédiaire 27, 37 à l'intérieur de l'anneau formé par la surface d'assemblage annulaire 32 sur le contour de la pièce rigide 3 (figure 5). Une telle pièce 2, 3 permet de refermer une autre pièce 3, 2 avec une paroi intermédiaire 36, 26 et un dessus 35, 25 avec deux cols 4a, 4b tel que décrite ci-après). En variante, une telle pièce 2, 3 peut comprendre deux cols 4a, 4b de part et d'autre de la surface d'assemblage intermédiaire 27, 37 (figure 6). Cette variante illustrée par la figure 6 permet notamment de refermer une autre pièce 3, 2 avec une paroi intermédiaire 36, 26 et un unique fond 34, 24 formant deux récipients 2a, 2b côte à côte avec leurs ouvertures 21a, 21 b orientées dans la même direction et qui sera décrite plus en détail ci-dessous.

Autre exemple, la pièce 2, 3 peut présenter une forme en dôme ou voûte avec à son sommet un col 4 opposé à une ouverture 21 , 31. Une fois assemblée, le col 4 peut être orienté vers l'extérieur ou l'intérieur du flacon 1. La surface d'assemblage annulaire 22, 32 est alors sur le pourtour de l'ouverture 21 , 31 de la pièce 2, 3, soit sur la surface intérieure de la pièce, la surface extérieure de la pièce ou encore sur la surface en saillie (crête) de la pièce. En variante, le dôme ou la voûte peut présenter à son sommet deux cols. En outre ou en variante, la pièce comprend une collerette ayant une face orientée dans la même direction que le dôme ou la voûte. La surface d'assemblage annulaire est alors sur cette face orientée dans la même direction que le dôme ou la voûte.

Dans un autre exemple, la pièce 2, 3 possède une paroi latérale 23, 33 qui est refermée sur elle-même formant un espace, et au moins une ouverture 21 , 31 (figures 7 et 8). La surface d'assemblage annulaire 22, 32 est sur le pourtour de l'ouverture 21 , 31 , sur la crête de la paroi latérale 23, 33 entourant l'ouverture 21 , 31 . Par le pourtour de l'ouverture 21 , 31 , on entend ici la surface intérieure ou extérieure de l'extrémité de la paroi latérale 23, 33 autour de l'ouverture 21 , 31. On appelle la « crête », la surface d'extrémité sensiblement perpendiculaire à la paroi latérale 23, 33 qui entoure l'ouverture 21 , 31. Lorsque la pièce 2, 3 est une pièce intermédiaire, deux crêtes opposées sont donc présentes et la pièce 2, 3 comprend alors deux surfaces d'assemblage annulaire 22, 32, chacune sur une extrémité de la pièce 2, 3.

La pièce 2, 3 avec la paroi latérale 23, 33 peut présenter un fond 24, 34 prolongeant la paroi latérale 23, 33 ; c'est-à-dire que le fond 24, 34 et la paroi latérale 23, 33 sont réalisés d'un seul tenant, par exemple quand la pièce 2, 3 forme la partie inférieure du flacon 1 (figure 7). On appelle le « fond », une paroi pleine permettant de délimiter physiquement dans une direction l'espace formé par la paroi latérale 23, 33 et qui est opposée à l'ouverture 21 , 31. Le fond 24, 34 est généralement la paroi sur laquelle le flacon 1 repose lorsqu'il est disposé dans sa position normale de stockage une fois rempli.

La pièce 2, 3 avec la paroi latérale 23, 33 peut en variante présenter un dessus 25, 35 prolongeant la paroi latérale 23, 33 ; c'est-à-dire que le dessus 25, 35 et la paroi latérale 23, 33 sont réalisés d'un seul tenant, par exemple lorsque la pièce forme la partie supérieure du flacon 1. Un col 4 est formé sur le dessus 25, 35 (figure 8). Ainsi, on appelle le dessus 25, 35 une paroi dans laquelle un col 4 est formé. Le col 4 peut être orienté vers l'extérieur ou l'intérieur du flacon 1. À l'opposé du dessus 25, 35 se trouve alors l'ouverture 21 , 31. En variante, le dessus peut présenter deux cols (non représentée dans les figures, mais dont il est fait référence dans le tableau de la figure 13 par les labels « PL », « s/PI » et « a/1 D2C »). Dans un autre exemple encore, la pièce 2, 3 possède une paroi latérale 23, 33 qui est refermée sur elle-même formant un espace, et une paroi intermédiaire 26, 36 disposée à l'intérieur de l'espace séparant celui-ci en deux parties d'espace. La paroi latérale 23, 33 et la paroi intermédiaire 26, 36 étant réalisées d'un seul tenant. Les deux parties d'espace sont distinctes, c'est-à- dire que dans la position normale de stockage du flacon 1 une fois remplie, un produit liquide contenu dans l'une des deux parties d'espace ne peut s'écouler dans l'autre partie d'espace, et vice versa.

Les deux parties d'espace séparées par la paroi intermédiaire 26, 36 peuvent former chacun un récipient 1a, 1 b (figure 16). Dans ce cas, la paroi intermédiaire 26, 36 est le fond des deux récipients opposé à leurs ouvertures 21a, 21 b ; 31 b, 31 b respectives. En d'autres termes, ce mode de réalisation peut être décrit comme deux récipients 1a, 1 b réalisés d'un seul tenant et reliés l'un à l'autre par leur fond. La pièce 2, 3 comprend alors deux surfaces d'assemblage 22a, 22b ; 32a, 32b séparées et chacune située sur le pourtour d'une des ouvertures 21a, 21 b.

Les deux parties d'espace séparées par la paroi intermédiaire 26, 36 peuvent ne former chacun un récipient 1a, 1 b que lorsqu'au moins un fond 24, 34 additionnel est prévu, la paroi intermédiaire 26, 36 et la paroi latérale 23, 33 ayant alors la même hauteur là où elles sont reliées l'une à l'autre (figures 9 et 10). Dans le cas d'un unique fond (figure 9), les récipients 1a, 1 b s'ouvrent dans la même direction et sont côte à côte. Le fond unique 24, 34 est venu de matière avec la paroi latérale 23, 33 et la paroi intermédiaire 27, 37 de sorte à former les récipients 1a, 1 b. La paroi intermédiaire 26, 36 et l'unique fond 24, 34 participant alors à l'étanchéité entre les deux récipients 1a, 1 b. En d'autres termes, ce mode de réalisation peut être décrit comme deux récipients 1a, 1 b réalisés d'un seul tenant et reliés l'un à l'autre par la paroi intermédiaire 26, 36, les ouvertures 21a, 21 b ; 31a, 31 b étant orientées dans la même direction. La pièce 2, 3 présente alors une surface d'assemblage annulaire 22, 32 sur l'extrémité libre de la paroi latérale 23, 33 et une surface d'assemblage intermédiaire 27, 37 sur l'extrémité libre la paroi intermédiaire 26, 36. Les surfaces d'assemblage peuvent être présentes soit sur la crête de la paroi correspondante, soit pour la paroi latérale 23, 33 une surface intérieure ou extérieure de son extrémité libre, soit pour la paroi intermédiaire 26, 37 les deux surfaces opposées de son extrémité libre. Dans le cas de deux fonds 24a, 24b ; 34a, 34b (figure 10), les récipients 1a, 1 b s'ouvrent dans des directions différentes, par exemple opposées. En d'autres termes, ce mode de réalisation peut être décrit comme deux récipients 1a, 1 b réalisés d'un seul tenant et reliés tête-bêche l'un à l'autre par la paroi intermédiaire 26, 36. La pièce 2, 3 présente alors deux surfaces d'assemblage annulaires 22a, 22b ; 32a, 32b, chacune avec deux parties : une partie sur l'extrémité libre la paroi latérale 23, 33 et une autre partie sur l'un des fonds 24, 34.

En variante, le ou les fonds 24, 24a, 24b, 34, 34a, 34b sont remplacés par un ou des dessus 25, 25a, 25b, 35, 35a, 35b réalisés d'un seul tenant avec la paroi latérale 23, 33. La disposition de la ou des surfaces d'assemblage annulaires 22, 22a, 22b, 32, 32a, 32b et intermédiaire 27, 37 reste identique à ce qui est décrit ci-dessus, mais en remplaçant le fond ou les fonds par un ou des dessus (figures 8, 1 1 et 12).

De toutes ces variantes, les réalisations préférées pour la pièce en verre 2 sont celles où la pièce en verre 2 présente une paroi latérale 23 formant une ouverture 21 et dans lesquelles l'ouverture 21 présente une surface projetée maximale d'au moins 10 cm 2 , de préférence d'au moins 50 cm 2 . On comprendra par « surface projetée maximale » la surface d'aire maximale obtenue par projection de l'ouverture 21 sur un plan.

Par ailleurs, il convient de bien distinguer l'ouverture 21 et le col 4 quand les deux sont présents sur la pièce en verre 2. Une ouverture 21 est toujours bordée par la surface d'assemblage annulaire 22 et éventuellement la surface d'assemblage intermédiaire 27.

La forme extérieure de la pièce 2, 3, et notamment son ou ses ouvertures peut être variée, par exemple, une forme prismatique (ex. : cubique ; parallélépipédique, notamment rectangle ; rhomboédrique ; à base triangulaire, etc.), sphérique (pleine ou tronquée), conique (notamment à base plane circulaire ou polygonale, ou encore à base sphérique), cylindrique (notamment à base circulaire ou polygonale), etc. De préférence, la pièce en verre 2 présente une ou des ouvertures dont la forme ne présente pas de symétrie de révolution.

La solution collée présente ici un avantage sérieux par rapport notamment à la solution clipsée de l'état de la technique car la forme des sufaces d'assemblage importe peu. En effet, le collage de la pièce en verre 2 avec la pièce rigide 3 ne nécessite pas de formes particulières, il suffit de disposer de surfaces d'assemblage devant être assemblées ensemble ayant des étendues de formes complémentaires. En ce qui concerne les formes de leurs surfaces, celles-ci ne sont pas nécessairement complémentaires car la colle permet de palier aux discordances surfaciques de forme. D'ailleurs, les formes de leurs surfaces peuvent être variées, bien que la forme la plus simple soit une forme plate. Par exemple, la figure 28 montre une pièce en verre 2 présentant au niveau de son ouverture 21 un bourrelet 29 comme celui de l'art antérieur de la solution clipsée. La surface d'assemblage 22, 27 présente une forme bombée. En revanche, la pièce rigide 3 n'a pas besoin de relief sur sa jupette 39.

Dans les figures, chaque surface d'assemblage est représentée sur la crête de la paroi correspondante. Ceci n'est pas une limitation, comme on l'a vu ci- dessus, une surface d'assemblage peut être réalisée sur n'importe quelle surface d'une extrémité libre des parois. En outre, dans la majorité des figures, chaque surface d'assemblage est représentée dans une forme pouvant s'insérée sur un unique plan perpendiculaire à un axe longitudinal général du flacon 1. Bien entendu, ceci n'est qu'une illustration et les modes de réalisation possibles ne sauraient être limités à ce mode-là. Par exemple, comme illustré sur la figure 29, la surface d'assemblage 22, 27 ; 32, 37 peut présenter une forme qui ne s'insère pas sur un plan perpendiculaire à un axe longitudinal général du flacon 1 , mais sur un plan P formant un angle Θ différent de 90° avec cet axe longitudinal général du flacon 1. Autre exemple illustré sur les figures 30 et 31 , la surface d'assemblage22, 27 ; 32, 37 peut présenter une forme qui ne peut s'insérer dans un plan.

Des exemples de flacons 1 sont illustrés aux figures 1 (également figure 14), 2 (également figure 17), 15 et 16. Le flacon 1 de la figure 1 (aussi visible sur la figure 14) est formé par l'assemblage d'une pièce en verre 2 avec une pièce rigide 3 qui sont collées l'une à l'autre à l'aide de la colle. La pièce en verre 2 présente une paroi latérale 23, une ouverture 21 délimitée par la paroi latérale 23, et un fond 24. Le fond 24 est rectangulaire à angles arrondis et est opposé à l'ouverture. La paroi latérale 23 est un cylindre droit ayant le fond 24 pour courbe fermée directrice. L'ouverture 21 est bordée par la surface d'assemblage annulaire 22 de la pièce en verre 2 qui est donc également de forme rectangulaire à angles arrondis. La pièce rigide 3, qui est préférentiellement en plastique, métal ou en verre, présente une forme plate et possède un col 4. Le col 4 est centré par rapport à la pièce rigide 3. La surface d'assemblage annulaire de la pièce rigide suit le bord de celle-ci. Elle a la même forme que la surface d'assemblage annulaire 22 de la pièce en verre 2. Une colle 5 est disposée entre les surfaces d'assemblage annulaires 22, 32. Le procédé peut être par exemple un procédé de collage à froid.

Le flacon 1 de la figure 2 qui présente une symétrie plan (aussi visible sur la figure 17) est formé par l'assemblage d'une pièce en verre 2 avec une pièce rigide 3 qui sont collées l'une à l'autre à l'aide de la colle. La pièce en verre 2 présente une paroi latérale 23, une paroi intermédiaire 26 formant avec la paroi latérale 23 deux récipients 1a, 1 b, deux ouvertures 21a, 21 b délimitées par la paroi latérale 23 et la paroi intermédiaire 26, et un unique fond 24. L'unique fond 24 est rectangulaire à angles arrondis et est opposé aux ouvertures 21a, 21 b. La paroi latérale 23 est un cylindre droit ayant l'unique fond 25 pour courbe fermée directrice. Les ouvertures 21a, 21 b sont bordées par la surface d'assemblage annulaire 22 et la surface d'assemblage intermédiaire 27 de la pièce en verre 2. La surface d'assemblage annulaire 22 est donc également de forme rectangulaire à angles arrondis. La pièce rigide 3, qui est préférentiellement en plastique, en métal ou en verre, présente une forme plate et possède deux cols 4a, 4b. Chacun des cols 4a, 4b est centré par rapport à l'ouverture 21a, 21 b de la pièce en verre 2 correspondante. La pièce rigide 3 comprend une surface d'assemblage annulaire qui suit son bord extérieur et une surface d'assemblage intermédiaire correspondant à celle de la pièce en verre. Une colle est disposée entre d'une part les surfaces d'assemblage annulaires 22, 32 et d'autre part les surfaces d'assemblage intermédiaires 27, 37.

Le flacon 1 de la figure 15 est formé par l'assemblage d'une pièce en verre 2 avec une pièce rigide 3 qui sont collées l'une à l'autre à l'aide de la colle. La pièce en verre 2 présente une paroi latérale 23, une ouverture 21 délimitée par la paroi latérale 23, et un dessus 25 comprenant un col 4. Le dessus 25 est rectangulaire à angles arrondis et est opposé à l'ouverture 21 , le col 4 étant centré par rapport au dessus 25. La paroi latérale 23 est un cylindre droit ayant le dessus 25 pour courbe fermée directrice. L'ouverture 21 est bordée par la surface d'assemblage annulaire 22 de la pièce en verre 2 qui est donc également de forme rectangulaire à angles arrondis. La pièce rigide 3, qui est préférentiellement en plastique, en métal ou en verre, présente une forme plate. Une colle 5 est disposée entre les surfaces d'assemblage annulaires 22, 32.

D'autres combinaisons de géométrie des pièces en verre et rigide sont résumées dans le tableau à la figure 13, où :

- « P » désigne la forme plate des pièces ;

- « PL » désigne les modes de réalisation avec paroi latérale ;

- « s/SAI » et « a/SAI » désignent respectivement les modes de réalisation sans et avec surface d'assemblage intermédiaire ;

- « s/PI » et « a/PI » désignent respectivement les modes de réalisation sans et avec paroi intermédiaire ;

- « s/C » et « a/nC » désigne respectivement les modes de réalisation sans col et avec col, n indiquant le nombre de col (1 ou 2) ;

- « a/(n)F » désigne les modes de réalisation avec fond, le nombre de fonds étant éventuellement indiqué par n, avec n = 1 ou 2, à noter que le mode de réalisation « a/1 F » correspond à une configuration côte à côte, et que le mode de réalisation « a/2F » correspond à une configuration tête-bêche des récipients ;

- « a/(n)D » désigne les modes de réalisation avec dessus, le nombre de dessus étant éventuellement indiqué par n, avec n = 1 ou 2, à noter que le mode de réalisation « a/1 D » comprend deux cols sur le dessus et correspond à une configuration côte à côte, et que le mode de réalisation « a/2D » correspond à une configuration tête-bêche des récipients ;

- « a/1 DnC » désigne les modes de réalisation avec un dessus et un ou deux cols, le nombre de cols étant indiqué par n ;

- « non » signifie que la combinaison n'est pas possible ;

- « oui » signifie que la combinaison est possible ;

- « ... x2 » signifie que le flacon comprend deux pièces désignée par le label situé avant le signe multiplié, par exemple, « a/1 Cx2 » signifie que le flacon comprend deux pièces désignées par le label « a/1 C ».

Le tableau de la figure 13 ne présente pas l'ensemble des combinaisons possibles, notamment celles avec une pièce formant une partie intermédiaire du flacon 1. Par exemple, une pièce rigide 3 forme la pièce intermédiaire du flacon 1 , cette pièce rigide 3 présente une paroi latérale 33 (figure 1 8). Ainsi, la pièce rigide 3 comprend deux surfaces d'assemblage annulaires 32I, 32S de part et d'autre de la paroi latérale 33 : une surface d'assemblage annulaire 32I inférieure et une surface d'assemblage annulaire 32S supérieure. Le flacon 1 comprend une pièce en verre 21 formant la partie inférieure du flacon 1 et une pièce en verre 2S formant la partie supérieure du flacon 1. La pièce en verre 21 formant la partie inférieure comprend une paroi latérale 23I formant une ouverture 211, une surface d'assemblage annulaire 221 et un fond 241. La surface d'assemblage annulaire 221 de la pièce en verre 21 formant la partie inférieure est collée à l'aide d'une colle à la surface d'assemblage annulaire 321 inférieure de la pièce rigide 3. La pièce en verre 2S formant la partie supérieure comprend une paroi latérale 23S formant une ouverture 21 S, une surface d'assemblage annulaire 22S et un dessus 25S avec un col 4S. La surface d'assemblage annulaire 22S de la pièce en verre 2S formant la partie supérieure est collée à l'aide d'une colle à la surface d'assemblage annulaire 32S supérieure de la pièce rigide 3. Dans un autre exemple non représenté, la pièce rigide est remplacée par une pièce en verre et chacune des pièces en verre est remplacée par une pièce rigide.

Un autre exemple de mode de réalisation ne figurant pas sur le tableau de la figure 13 est un flacon 1 comprenant une partie inférieure faite d'une pièce en verre 2I présentant une paroi latérale 23I et un fond 24I, une première partie intermédiaire faite d'une pièce rigide 31 présentant une paroi latérale 33I, une deuxième partie intermédiaire faite d'une pièce en verre 2S présentant une paroi latérale 23S, et une partie supérieure faire d'une pièce rigide 3S plate avec un col 4S (figure 19).

La forme extérieure de la ou des pièces en verre 2 est préférentiellement sensiblement identique à celle de la ou des pièces rigides 3, mais ceci n'est qu'optionnel. En effet, ce qui importe est la forme des surfaces d'assemblage 22, 32 de la pièce en verre 2 et de la pièce rigide 3 qui doit correspondre, c'est- à-dire être sensiblement identiques.

La surface d'assemblage 22, qu'elle soit annulaire ou intermédiaire, de la pièce en verre 2 peut être réalisée de manière à faire face à la surface d'assemblage 32 correspondante de la pièce rigide 3 une fois le flacon assemblé. La colle 5 est alors disposée entre celles-ci. Par exemple, une pièce est disposée sur l'autre et la colle appliquée entre les deux pièces comme illustré sur la figure 20A avec la pièce rigide 3 disposée au-dessus de la pièce en verre 2 avec la colle 5 disposée entre les deux pièces 2, 3 sur leurs surfaces d'assemblage 22, 32 ; 27, 37 respectives. Bien entendu, les deux pièces peuvent être inversée sur le dessin de la figure 20A. Autre exemple, une pièce présente un épaulement sur la crête d'une paroi, l'épaulement forme alors la surface d'assemblage de la pièce. Un bord de l'autre pièce présentant une surface d'assemblage est emboîté dans l'épaulement et la colle 5 est disposée entre ce bord et l'épaulement. Étant donné que l'épaulement est formé d'au moins deux surfaces se joignant l'une à l'autre en formant un angle, il est possible de réaliser la surface d'assemblage uniquement sur l'une ou l'autre de ces surfaces, ou sur les deux en même temps. Cette variante est illustrée par la figure 20B où l'on voit une pièce en verre 2 présentant un épaulement 29 et un pièce rigide 3 dont le bord est emboîté dans l'épaulement 29. La colle 5 est disposée entre la surface d'assemblage 22, 27 de la pièce en verre 2 (ici les deux surfaces de l'épaulement) et la surface d'assemblage 32 de la pièce rigide 3. Là encore, il est possible d'inverser les deux pièces sur la figure. Dans ce cas particulier, au moins l'une des surfaces d'assemblage 22, 27, 32, 37 peut comprendre un piège à colle 6 (figures 23 et 24). Le piège à colle 6 présente avantageusement une rainure de dépôt 61 et au moins une rainure de trop plein 62 à distance de la rainure de dépôt 61. Une surface de collage 63 est alors formée entre la rainure de dépôt 61 et la rainure de trop plein 62. La rainure de dépôt 61 et la rainure de trop plein 62 sont sensiblement concentriques. La rainure de dépôt 61 est prévue pour recevoir la colle 5 avant l'étape de collage. La rainure de trop plein 62 est prévue pour recevoir un trop plein de colle 5 qui se serait répandu à partir de la rainure de dépôt 61 dans la direction de la rainure de trop plein 62. Une fois les pièces en verre 2 et rigide 3 assemblées et collées l'une à l'autre, la colle 5 se trouve alors dans la rainure de dépôt 61 et éventuellement dans la rainure de trop plein 62 et sur la surface de collage 63, ce qui assure le contact entre la pièce en verre 2 et la pièce rigide 3. De préférence une rainure de trop plein 62 est prévue de part et d'autre de la rainure de dépôt 61 , ainsi il y a deux surfaces de collage 63 de part et d'autre de la rainure de dépôt 61 (figure 24). En, variante, le piège à colle 7 est réparti sur deux surfaces d'assemblage qui se font face 22, 32 ; 27, 37, c'est-à-dire que chacune des deux surfaces d'assemblage 22, 32 ; 27, 37 ne reçoit qu'une partie du piège à colle 7 (figure 25). Par exemple, la rainure de dépôt 61 est réalisée sur l'une des surfaces d'assemblage 22, 32 ; 27, 37 et la rainure de trop plein 62 est réalisée sur l'autre surface d'assemblage 32, 22 ; 37, 27. Une surface de collage 63 existe toujours : elle est formée par les parties des surfaces d'assemblage situées entre la rainure de dépôt 61 et la rainure de trop plein 62 quand la pièce en verre 2 et la pièce rigide 3 sont assemblées et collées l'une à l'autre.

Le piège à colle 6 permet non seulement de s'assurer que la colle 5 ne déborde, mais également d'augmenter la surface de collage sans augmenter la largeur de collage, en d'autre terme de l'épaisseur de la paroi sur la crête de laquelle la colle est déposée. En particulier, compte tenu de la nature éventuellement différente des matériaux de la pièce en verre 2 et de la pièce rigide 3, et compte tenu de la nature de la colle 5, il est possible que la colle 5 présente une meilleure adhérence sur l'une des pièces. La réalisation du piège à colle 6 convenablement dimensionné sur la pièce ayant une plus mauvaise adhérence avec la colle 5, permet ainsi d'équilibrer sensiblement l'adhérence de la colle sur des matériaux éventuellement différente des deux pièces.

La forme du piège à colle 6 correspond à la surface d'assemblage 22, 27, 32, 37 sur laquelle elle est réalisée, c'est-à-dire qu'il est annulaire si la surface d'assemblage est une surface d'assemblage annulaire 22, 32 ; il est rectiligne, si la surface d'assemblage est sur surface rectiligne, par exemple dans certain cas pour une surface d'assemblage intermédiaire 27, 37.

En variante, une surface d'assemblage de la pièce en verre et la surface d'assemblage de la pièce rigide correspondante ne se font pas face, mais sont disposées côte à côte, dirigées dans le même sens et situées sensiblement sur un même plan. Pour cela, la pièce en verre comprend au niveau de la crête de sa paroi latérale 23 ou de sa paroi intermédiaire 27 un épaulement 29 dont l'étendue présente la même forme que celle de la surface d'assemblage correspondante. L'épaulement 29 est situé plus proche de l'ouverture 21 que la surface d'assemblage correspondante. L'épaulement 29 sert à recevoir le bord de la pièce rigide 3. La hauteur de l'épaulement 29 est sensiblement égale à l'épaisseur du bord de la pièce rigide 3 qui peut être une collerette.

Le collage est réalisé à l'aide d'un bandeau de scellage 7 (figures 26 et 27). Ce bandeau de scellage 7 présente la même forme que celle des surfaces d'assemblage sur lesquelles il est appliqué. Il possède une largeur au moins égale aux largeurs des deux surfaces d'assemblage additionnées. Ainsi, comme les surfaces d'assemblage annulaire 22, 32, le bandeau de scellage 7 est annulaire et comprend deux portions annulaires concentriques 71 , 72, une première portion de scellage 71 qui est au contact de la surface d'assemblage annulaire 22 de la pièce en verre 2 et une deuxième portion de scellage 72 qui est au contact de la surface d'assemblage annulaire 32 de la pièce rigide 3. La colle 5 est disposée entre la première portion de scellage 71 et la surface d'assemblage annulaire 22 de la pièce en verre 2. Le contact entre la deuxième portion de scellage 72 et la surface d'assemblage annulaire 32 est assurée soit avec la même colle 5 (figure 26) soit avec une colle différente 5' (figure 27). Dans le cas de surface d'assemblage intermédiaires 27, 37, le bandeau de scellage 7 possède préférablement la même forme, c'est-à-dire qu'il est rectiligne si les surfaces d'assemblage intermédiaires 27, 37 sont rectilignes. Le bandeau présente les mêmes éléments que décrit ci-dessus. Dans ce cas, il y a nécessairement une pièce rigide par ouverture de la pièce en verre.

Le bandeau de scellage 7 est préférentiellement un laminé avec au moins une couche de support 7S et une couche d'adhésion 7A. La couche de support 7S peut être en papier, en plastique, en métal (par exemple l'aluminium). La ou les colles 5, 5' forment la couche d'adhésion 7A. Une telle réalisation du bandeau de scellage 7 permet de simplifier le procédé de fabrication car elle permet de s'affranchir d'une étape de dépôt de colle sur les surfaces d'assemblage annulaires 22, 32, qui peuvent être de formes complexes.

Dans le cas où l'une des pièces est une pièce plate, le bandeau de scellage 7 peut ne pas être annulaire et recouvrir toute la surface extérieure de la pièce plate.

La description des variantes avec bandeau de scellage 7 peut être modifiée afin d'intervertir la pièce en verre 2 et la pièce rigide 3.

L'étanchéité peut être renforcée lorsque la pièce rigide 3 est une pièce plastique. Pour cela, une lèvre d'étanchéité 38 est prévue sur la pièce rigide 3,. La lèvre d'étanchéité 38 est annulaire et s'étend le long de la surface d'assemblage annulaire 32, et éventuellement, de la surface d'assemblage intermédiaire 37 de la pièce rigide 3 (figure 32). La lèvre d'étanchéité 38 est disposée plus à l'intérieur que la surface d'assemblage 32, 37 par rapport au flacon 1. Cette lèvre d'étanchéité 38 est apte à former une ligne d'étanchéité contre la paroi latérale 23, et éventuellement la paroi intermédiaire 26, de la pièce en verre 2. Plusieurs lèvres d'étanchéité peuvent être prévues, auquel cas, elles sont superposées parallèlement à la paroi contre laquelle elles entrent en contact une fois le flacon 1 assemblé (figure 33). Dans ce mode particulier de réalisation, la pièce rigide est réalisée en une matière plastique ayant une certaine capacité de conformation. Par certaine capacité de conformation, on entend ici un plastique fluant pour se conformer à la forme de la pièce en verre dans laquelle on l'a enserré en force. Les plastiques adaptés sont notamment ceux permettant d'atteindre un degré d'étanchéité de -350 mbar, de préférence de -400 mbar. La pièce rigide 3 est alors dimensionnée afin que la ou les lèvres d'étanchéité 38 soient contraintes au moment de l'assemblage contre la ou les surfaces qui leur font face.

Les surfaces d'assemblage annulaires 22, 32 de la pièce en verre 2 et de la pièce rigide 3 peuvent être orientées colinéairement à une direction d'assemblage de la pièce en verre 2 avec la pièce rigide 3.

En variante, les surfaces d'assemblage annulaire 22, 32 de la pièce en verre 2 et de la pièce rigide 3 sont orientées dans une direction formant un angle aigu sensiblement non nul, préférablement sensiblement égal à 90°, avec une direction d'assemblage de la pièce en verre 2 avec la pièce rigide 3.

Toutes les réalisations décrites ci-dessus sont compatibles avec la présence inévitable de défauts géométriques inhérents aux tolérances industrielles des procédés de fabrication utilisée, qui conduisent notamment à l'impossibilité de maîtriser parfaitement la mise en forme des pièces et notamment de la pièce en verre 2. Ces défauts peuvent générer des écarts par rapport à la forme que l'on a souhaité conférer à la pièce de moins de 10 %, préférentiellement de moins de 5%, encore préférentiellement de moins de 3 % de la plus grande dimension de la pièce en verre 2. La présente invention permet de compenser aisément ces défauts de réalisation car la colle 5 permet de combler les variations locales de distance entre les surfaces d'assemblages annulaires 21 , 31 se faisant face.

Le flacon 1 décrit ci-dessus peut être utilisé afin de réaliser un dispositif d'emballage 10 pour produit liquide. Un tel dispositif d'emballage 10, outre le flacon 1 , comprend également un distributeur 8. Le distributeur 8 permet de distribuer hors du flacon 1 le produit liquide qui y est contenu. On peut utiliser ici tout distributeur 8 adapté, selon la nature du produit contenu dans le flacon 1. Le dispositif d'emballage 10 peut présenter en variante deux distributeurs 8 notamment des distributeurs de types différents ou de même type mais avec des capacités de distribution différentes. Dans le cas où l'une ou l'autre des pièces du flacon présente une paroi intermédiaire, le dispositif d'emballage 10 présente deux distributeurs 8a, 8b également pour distribuer le contenu de chacun des récipients 1a, 1 b du flacon 1. Des exemples d'un tel dispositif d'emballage 10 sont illustrés par les figures 2, 15 à 20.

Le dispositif d'emballage 10 de la figure 14 comprend un flacon 1 qui a déjà été décrit ci-dessus. Le distributeur 8 est une pompe dont un tube 81 est inséré à l'intérieur du flacon 1 à travers le col 4 et fixé sur le col 4 par une méthode connue telle que le sertissage.

Le dispositif d'emballage 10 de la figure 15 comprend un flacon 1 qui a déjà été décrit plus en détail ci-dessus. Le distributeur 8 est une pompe dont un tube 81 est inséré à l'intérieur du flacon 1 à travers le col 4 et fixé sur le col 4 par une méthode connue telle que le sertissage.

Le dispositif d'emballage 10 de la figure 16 comprend un flacon 1 qui a été décrit plus en détail ci-dessus, et deux distributeurs 8a, 8b. Chacun des distributeurs 8a, 8b est une pompe dont un tube 81a, 8b est inséré à l'intérieur du flacon 1 à travers un col 4a, 4b correspondant et fixé sur le col 4 par une méthode connue telle que le sertissage.

Le dispositif d'emballage 10 de la figure 17 comprend un flacon 1 qui a été décrit plus en détail ci-dessus. Le dispositif d'emballage comprend deux distributeurs 8a, 8b, chacun étant une pompe dont un tube 81a, 8b est inséré à l'intérieur du flacon 1 à travers un col 4a, 4b correspondant et fixé sur le col 4 par une méthode connue telle que le sertissage.

Le dispositif d'emballage 10 de la figure 18 comprend un flacon 1 qui a été décrit plus en détail ci-dessus, et un distributeur 8. Le distributeur 8 est une pompe dont un tube 81 est inséré à l'intérieur du flacon 1 à travers le col 4 et fixé sur le col 4 par une méthode connue telle que le sertissage.

Le dispositif d'emballage 10 de la figure 19 comprend un flacon 1 qui a été décrit plus en détail ci-dessus, et un distributeur 8. Le distributeur 8 est une pompe dont un tube 81 est inséré à l'intérieur du flacon 1 à travers le col 4 et fixé sur le col 4 par une méthode connue telle que le sertissage. Un procédé pour la fabrication du flacon 1 est décrit ci-après est décrit ci- après. Tout d'abord, le procédé comprend la fourniture d'une pièce en verre. La pièce en verre peut être fabriquée de plusieurs manières. De manière préférentielle, la pièce en verre est obtenue par pressage. Pour le pressage, on utilise une empreinte de corps et un poinçon formant ensemble une cavité recevant une paraison de verre. Le poinçon est mobile relativement aux empreintes entre une position sortie, et une position entrée dans laquelle la cavité donne la future forme de la pièce en verre.

Dans le cas particulier où la pièce en verre présente une paroi latérale et donc une ouverture, cette ouverture est large pour laisser passer le poinçon. Le poinçon définit la forme interne de la pièce en verre, et les empreintes sa forme externe. L'empreinte présente une ouverture par laquelle le poinçon est inséré, une paroi latérale donnant sa forme à la paroi latérale de la pièce en verre. Dans le cas d'une pièce en verre avec un fond, l'empreinte présente également une surface de fond. Dans le cas d'une pièce en verre avec un dessus, l'empreinte présente dans son fond une partie pour la formation du col.

Le cas échéant, on fait suivre l'étape de pressage décrite ci-dessus d'une étape de soufflage, au cours de laquelle la pièce pressée est déformée par insufflation dans son volume intérieur. Cette étape de soufflage peut augmenter le volume intérieur de la pièce en verre de l'ordre de 10% à 20% environ, si on veut conserver des particularités géométriques de la surface interne, obtenues au cours de l'étape de pressage. Le terme « pressé » ici utilisé vise toute mise en œuvre comprenant une étape de pressage, y inclus les cas où celle-ci est suivie d'une étape de soufflage.

Le procédé comprend également la fourniture d'une pièce rigide. La pièce rigide peut être fabriquée de différentes manières dépendant de la matière dans laquelle elle a été faite. Par exemple, si la pièce rigide est en verre, elle peut être fabriquée par la méthode de pressage décrite ci-dessus. Si la pièce rigide est en plastique ou en métal, les méthodes de moulage et/ou usinage peuvent être utilisées. Les méthodes de laminage peuvent aussi être utilisées.

La suite du procédé dépend de l'utilisation ou non d'un bandeau de scellage. Dans le cas où aucun bandeau de scellage n'est utilisé, la pièce en verre et la pièce rigide sont assemblées et collées l'une à l'autre. Pour cela, de la colle est appliquée sur la ou les surfaces d'assemblage de l'une parmi la pièce en verre et la pièce rigide, voire les deux (dans le cas où un piège à colle est prévu, la colle est disposée dans la rainure de dépôt ; la quantité de colle est alors choisie pour qu'après assemblage de la pièce en verre avec la pièce rigide, la colle ne se répand pas au-delà de la ou des rainures de trop plein). La ou les surfaces d'assemblage de la pièce en verre sont donc mises au contact de la ou des surfaces d'assemblage de la pièce rigide puis maintenues le temps nécessaire pour que la colle commence à prendre (c'est-à-dire sécher, durcir ou polymériser).

Dans le cas où un bandeau de scellage est utilisé, de la colle est disposée soit sur le bandeau, soit sur la ou les surfaces d'assemblage de la pièce en verre, ou encore de la pièce rigide. Le bandeau de scellage et/ou la pièce en verre et/ou la pièce rigide sont maintenus le temps nécessaire pour que la colle commence à prendre (c'est-à-dire sécher, durcir ou polymériser).

On peut remarquer que ce procédé de fabrication est beaucoup plus simple qu'un procédé de fabrication dans lequel différents éléments doivent être clipsés les uns aux autres.

Le procédé comprend en outre le stockage des flacons. Ce temps de stockage est nécessaire quand la colle utilisée est une colle qui présente une forte odeur, comme par exemple les colles époxy et les colles silicones pour que leur odeur s'estompe. Le temps de stockage est préférentiellement au moins égal à une semaine, de préférence au moins égal à deux semaines. Le flacon est ensuite empli.

Le flacon peut être utilisé pour la fabrication d'un dispositif d'emballage. Pour cela, un distributeur est assemblé sur chaque col que compte le flacon. Cet assemblage peut se faire après emplissage.