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Title:
VIDEO MAPPING SYSTEM INCORPORATING A MECHANICAL SUPPORT FOR A DISPLAY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/100319
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns a video mapping system (100) comprising: - a fixed video projector (10) able to project at least one image stream according to a determined projection field; - a mechanical support (20); - first assembly means (30) configured for securely assembling a determined removable object (O) on the mechanical support (20) in such a way that said object (O) is positioned in the projection field of the video projector (10), the first assembly means (30) being provided with a foolproofing system (40) ensuring a unique positioning and orientation of the object (O) relative to the video projector when the former is assembled on the mechanical support (20) in such a way as to hold constant the extrinsic parameters of the projection in order that the image stream coincides perfectly with the contours, shape and relief of the object.

Inventors:
BERTA JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/053336
Publication Date:
June 07, 2018
Filing Date:
December 01, 2017
Export Citation:
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Assignee:
SMART PIXELS (FR)
International Classes:
H04N9/31; A47F5/00; A47F11/06; G09F19/18
Foreign References:
KR20150117505A2015-10-20
FR3005521A12014-11-14
FR3025083A12016-03-04
FR2938383A12010-05-14
FR2016052756W2016-10-24
KR20150117505A2015-10-20
FR1354208A1964-03-06
Other References:
DONATO MANIELLO: "Augmented Reality in public spaces", LE PENSEUR PU-BLISHER, ISBN: 978-88-95315-34-8
HIROOKA ET SAITO: "Virtual Display System Using Video Projector onto Real Object Surface", ICAT 2004, - 2004
BIMBER; RASKAR, SPATIAL AUGMENTED REALITY, ISBN: 1-56881-230-2
AUDET ET AL.: "A user-friendly method to geometrically calibrate projector-camera system", IEEE COMPUTER SOCIETY CONFÉRENCE ON COMPUTER VISION AND PATTERN RÉCOGNITION WORKSHOP
Attorney, Agent or Firm:
CABINET RIFFLART VANDENBOSSCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de mapping vidéo (100) comportant :

- un vidéoprojecteur (10) fixe apte à projeter au moins un flux d'images selon un champ de projection (CP) déterminé ;

- un support mécanique (20) ;

des premiers moyens d'assemblage (30) configurés pour assembler solidairement un objet (O) amovible déterminé sur ledit support mécanique (20) de manière à ce que ledit objet (O) soit positionné dans le champ de projection (CP) dudit vidéoprojecteur (10),

dans lequel les premiers moyens d'assemblage (30) sont munis d'un système de détrompage (40) garantissant un positionnement et une orientation uniques de l'objet (O) par rapport au vidéoprojecteur lorsque celui-ci est assemblé sur ledit support mécanique (20) de sorte à maintenir constants les paramètres extrinsèques de la projection pour que le flux d'images coïncide parfaitement avec les contours, la forme et le relief de l'objet.

2. Système (100) selon la revendication 1, dans lequel le système de détrompage (40) comporte :

une empreinte mécanique (41) femelle ou mâle ménagée sur ledit support mécanique (20), et

une empreinte mécanique (42) mâle ou femelle ménagée sur ledit objet (O), lesdites empreintes mécaniques (41, 42) mâle et femelle présentant chacune une géométrie complémentaire l'une de l'autre.

3. Système (100) selon la revendication 1, dans lequel les premiers moyens d'assemblage (30) comportent au moins un taraudage ménagé sur ledit support mécanique (20) et un filetage ménagé sur ledit objet (O), ledit filetage et ledit taraudage étant aptes à coopérer ensemble pour assembler solidairement ledit objet (O) sur ledit support (20) par vissage.

4. Système (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système de détrompage (40) comporte un ou plusieurs aimants présentant une polarité alternée ou dont l'alignement avec un ou plusieurs éléments ferromagnétiques garantit le positionnement et l'orientation uniques de l'objet (O) lors de l'assemblage dudit objet (O) sur ledit support (20).

5. Système (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, lequel comporte des moyens d'identification (50) dudit objet (O) configurés pour détecter ledit objet (O) et générer en cas de détection dudit objet (O) un signal électrique comprenant une information relative à l'identité dudit objet (O).

6. Système (100) selon la revendication 5, dans lequel lesdits moyens d'identification (50) sont configurés pour communiquer audit vidéoprojecteur (10) ledit signal électrique et dans lequel le vidéoprojecteur (10) est configuré pour sélectionner ledit flux d'images à projeter sur ledit objet (O) en fonction dudit signal électrique.

7. Système (100) selon la revendication 5 ou 6, dans lequel les moyens d'identification (50) sont des moyens d'identification optiques comportant :

un code positionné sous ledit objet (O) et contenant au moins une information relative à l'identité dudit objet, et

- un lecteur optique intégré sur ledit support (20) et positionné en regard dudit code lorsque ledit objet (O) est assemblé sur ledit support (20) afin de lire ledit code.

8. Système (100) selon la revendication 5 ou 6, dans lequel les moyens d'identification (50) sont des moyens d'identification électromagnétiques (51, 52) comportant :

- une étiquette radio fréquence (52) positionnée sur ledit objet (O) et contenant au moins une information relative à l'identité dudit objet (O), et

- un lecteur d'étiquette radio fréquence (51) intégré dans ledit support (20) et apte à lire ladite au moins une information relative à l'identité dudit objet (O) lorsque ledit lecteur (51) est à proximité de ladite étiquette (52).

9. Système (100) selon la revendication 5 ou 6, dans lequel les moyens d'identification (50) sont des moyens d'identification électroniques comportant une puce électronique positionnée sur ledit objet (O) et comprenant au moins une information relative à l'identité dudit objet (O) et des moyens de communication configurés pour acheminer ladite moins une information relative à l'identité dudit objet (O) à destination dudit vidéoprojecteur (10).

10. Système (100) selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6, dans lequel les moyens d'identification (50) sont des moyens électromécaniques comportant des contacts électriques actionnables par ledit objet (O) lorsque celui-ci vient se fixer sur ledit support (20).

Description:
SYSTEME DE MAPPING VIDEO INTEGRANT

UN SUPPORT MECANIQUE SERVANT DE PRESENTOIR

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine du mapping vidéo (ou mappage vidéo), également connu sous le terme projection mapping.

Le mapping vidéo, ou projection mapping, consiste principalement à projeter au moins une image ou un flux d'images sur un objet bidimensionnel ou tridimensionnel.

Le mapping vidéo permet ainsi de recréer des images ou des vidéos sur des objets.

Le mapping vidéo se présente donc comme une technologie de projection permettant de transformer des objets, souvent de formes irrégulières, en surface d'affichage pour une projection d'images ou de vidéo. Ces objets augmentés peuvent être aussi bien des paysages architecturaux complexes tels qu'un bâtiment (cathédrale, église, monument historique, etc.) que des objets de plus petites tailles comme par exemple des produits de la consommation courante comme par exemple un vêtement, des chaussures, un sac à main, des jouets ; il peut également s'agir d'objets du type maquettes ou prototypes.

Un des objectifs de la présente invention est de concevoir un système de mapping vidéo intégrant un support du type présentoir adapté pour le bon positionnement de l'objet à augmenter afin que le flux d'images coïncide parfaitement avec les contours, les formes et le relief de l'objet à augmenter.

La présente invention trouve ainsi de nombreuses applications avantageuses dans le domaine de la vente en permettant de présenter de façon répétable dans les vitrines ou sur un présentoir des objets destinés à être augmentés, c'est-à-dire des objets sur lesquels on projette un flux d'images déterminé.

Un exemple d'application avantageuse de l'invention pourra porter par exemple sur la possibilité dans une concession automobile de présenter les différentes configurations et options possibles d'un véhicule. On comprend alors que le vendeur doit pouvoir positionner plusieurs modèles miniatures de voitures pour les présenter à son client et pour chaque modèle le système de mapping vidéo projettera le flux d'images associé au modèle sur le présentoir. Un autre exemple d'application avantageuse de l'invention pourra porter par exemple sur la possibilité dans une vitrine d'un magasin de présenter les différents coloris, textures et accessoires d'une chaussure ou d'une gamme de chaussures. Bien évidemment, on comprend ici qu'il s'agit d'un exemple parmi d'autres exemples possibles de mise en œuvre.

La présente invention trouvera d'autres applications avantageuses dans d'autres domaines comme par exemple dans le domaine du marketing pour la conception d'un produit ou d'un packaging nouveau, ou encore dans le domaine architectural pour la présentation devant un client ou un jury des différents choix architecturaux possibles pour l'habillage d'une façade d'un bâtiment.

Art antérieur

On distingue principalement deux cas dans le mapping vidéo :

le cas 2D, et

le cas 3D.

Dans le cas 2D, la géométrie de l'objet à augmenter n'est pas forcément connue.

Les images projetées ont été créées ou générées spécifiquement pour s'aligner correctement avec les contours, les formes et le relief de l'objet.

Par exemple, partant d'une photo d'un bâtiment, un artiste crée une animation vidéo qui augmente le bâtiment pour un spectacle ou une performance artistique.

Cette animation est ensuite projetée à partir d'un point fixe sur le bâtiment (qui lui- même reste fixe).

Les exemples de cette technique sont nombreux et sont largement illustrés par exemple dans l'ouvrage « Augmented Reality in public spaces » de Donato Maniello (Le Penseur Pu- blisher, ISBN : 978-88-95315-34-8).

On notera ici que le cas 2D peut également faire l'objet d'une automatisation, par exemple en ajoutant une caméra au système. La conjonction de la caméra avec la projection de motifs particuliers et reconnaissables permet alors la détermination d'une transformation 2D qui permet d'adapter le contenu projeté à la forme par une approximation géométrique (ouvrage de référence par exemple « Virtual Display System Using Video Projector onto Real Object Surface » I Hirooka et Saito / ICAT 2004). Dans le cas 3D, la géométrie de l'objet à augmenter est connue.

La géométrie de l'objet est dans ce cas utilisée pour opérer une déformation des images à projeter.

Typiquement, on utilise un rendu 3D en images de synthèse de l'objet pour générer des images comme si elles étaient vues par le vidéoprojecteur.

L'état de l'art de ces techniques est bien synthétisé dans « Spatial Augmented Reality » par Bimber et Raskar, ISBN 1-56881-230-2.

Pour pouvoir utiliser un moteur de rendu 3D et générer des images correctement alignées avec un objet 3D réel, un certain nombre de paramètres doivent être connus :

- La matrice de projection du vidéoprojecteur (on parle aussi de paramètres intrinsèques). C'est cette matrice que l'on utilise pour créer une caméra virtuelle et générer les images de synthèse.

La forme 3D de l'objet, nécessaire au moteur 3D pour effectuer le rendu en images de synthèses.

- La position et l'orientation de l'objet par rapport au projecteur (on parle aussi de paramètres extrinsèques).

Généralement, les paramètres intrinsèques du vidéoprojecteur (ou paramètres optiques) ne changent pas pendant l'usage (la lentille, le zoom, la focale, le shift sont fixes) et, très fréquemment, les paramètres extrinsèques (position et l'orientation du vidéoprojecteur par rapport à un objet dans le repère monde) ne changent pas non plus : le vidéoprojecteur est fixe par rapport à l'objet à augmenter.

On rencontre tout de même quelques exemples de mapping vidéo sur des objets en mouvement ; il faut dans ce cas calibrer le système et lui adjoindre un système de positionnement 3D de l'objet.

Diverses procédures de calibration (détermination des paramètres intrinsèques et extrinsèques) existent ; elles sont souvent basées sur l'adjonction d'une caméra au système de mapping vidéo et la calibration d'une paire stéréographique, classique en vision par ordinateur.

Des techniques de calibration sont divulguées par exemple dans la demande de brevet internationale PCT/FR2016/052756 appartenant au Demandeur ou encore dans une publication de A UDET et al intitulée « A user-friendly method to geometrically calibrate projector-camera System », IEEE Computer Society Conférence on Computer Vision and Pattern Récognition Workshop.

On notera ici que la présente invention ne porte pas sur ces techniques de calibration. Les deux cas (2D et 3D) sont envisageables dans le cadre de la présente invention.

On supposera donc que le vidéoprojecteur diffuse des images adaptées à la forme, la position et l'orientation de l'objet (cas 2D) ou que le système de mapping vidéo aura été préalablement calibré (cas 3D).

Prenons l'exemple simple d'une utilisation marketing du mapping vidéo dans lequel on projette un flux d'images sur un produit tel qu'une chaussure placée sur le présentoir d'un magasin de chaussures ; ce magasin propose la personnalisation de ses chaussures sur toute sa gamme.

Le système de mapping vidéo est donc ici utilisé pour montrer au client les différentes apparences possibles de son futur achat.

Le flux d'images projeté sur la chaussure doit permettre au client de visualiser pour un même modèle de chaussure tous les coloris et les accessoires possibles du modèle (couleur de la chaussure, des lacets, effets de matière, textures, etc.).

Pour des raisons pratiques, il n'est pas envisageable d'avoir un système de mapping vidéo pour chaque modèle de chaussure ou pour chaque taille.

Il faut en outre que le système soit simple d'utilisation pour le vendeur.

Il est donc souhaitable de pouvoir enlever la chaussure de son présentoir pour placer sur celui-ci un autre modèle, et de pouvoir ensuite replacer la première chaussure ou encore un autre modèle si nécessaire.

Il est donc souhaitable dans cet exemple que le présentoir s'adapte à tous les modèles d'une part ; et d'autre part, la chaussure doit pouvoir se repositionner correctement sur le présentoir sans que le vendeur ne soit contraint de calibrer à nouveau le système de mapping vidéo pour chaque modèle afin d'avoir un flux d'images qui soit projeté correctement sur ladite chaus- sure.

De façon générale, quelle que soit l'utilisation finale du mapping vidéo, il est souhaitable de pouvoir déplacer ou enlever à souhait l'objet à augmenter de son présentoir. On peut identifier plusieurs raisons à cela dont notamment :

des raisons de sécurité : l'objet à augmenter peut être de valeur. Il peut donc s'avérer nécessaire de l'enlever du présentoir pour le stocker ailleurs (par exemple à la fermeture du magasin). des raisons de logistique ou de transport : l'objet à augmenter peut être encombrant ou fragile; il peut donc être nécessaire de l'enlever du présentoir pour le transporter séparément de son présentoir lors d'un déplacement ou d'une réunion de présentation à l'extérieur.

- des raisons de maintenance : si l'objet vient à être détérioré ou se salir, il peut être souhaitable de l'enlever et le remplacer, ou tout simplement le réparer ou le nettoyer, des raisons de versatilité : il peut être souhaitable d'utiliser le système de mapping vidéo pour plusieurs objets.

Dans tous les cas, il est très important de pouvoir repositionner aisément l'objet à aug- menter sur le présentoir strictement selon la même position et la même orientation par rapport au vidéoprojecteur si l'on veut que le flux d'images soit correctement projeté sur ledit objet.

On comprend maintenant que la possibilité de déplacer ou de remplacer l'objet pose au moins deux problématiques qui sont les suivantes et qui n'ont jamais été résolues jusqu'à présent dans le domaine du mapping vidéo :

Comment maintenir les paramètres extrinsèques de la projection ; c'est-à-dire comment replacer l'objet à augmenter de la même façon en relation avec le système de mapping vidéo pour maintenir la précision de la projection ?

Comment savoir quel objet a été placé sur le présentoir afin de diffuser le bon flux d'images adapté à l'objet et à sa forme géométrique ?

Certaines solutions consistent à utiliser des repères sur le présentoir pour positionner l'objet.

Ceci n'est pas esthétique et n'est pas envisageable si le présentoir est destiné à supporter plusieurs objets à augmenter. L'utilisateur doit par ailleurs faire preuve de dextérité et de précision pour positionner correctement l'objet par rapport à ces repères.

Le document KR 10-2015-0117505 divulgue un présentoir comprenant un système de mapping vidéo équipé d'un projecteur vidéo et d'une plateforme apte à tourner sur elle-même. Dans ce document, plusieurs objets sont solidairement fixés sur cette plateforme.

Ainsi, lors de la mise en rotation de la plateforme, un nouvel objet entre dans le champ de projection du projecteur vidéo. Le système comprend alors des moyens de détection capables de détecter la présence de ce nouvel objet dans le champ de projection. Un signal est alors transmis au système pour projeter sur ledit nouvel objet le flux d'images correspondant à l'objet détecté.

Ce document propose une solution multi-objets.

Le Demandeur observe néanmoins que ce document KR 10-2015-0117505 ne propose pas une amovibilité de l'objet permettant de positionner de façon répétable un même objet selon un positionnement et une orientation uniques.

On connaît également le document FR 13 54208 qui divulgue un présentoir interactif muni d'au moins un écran vidéo.

Ce document divulgue principalement la reconnaissance d'un objet pour l'affichage sur un écran d'une vidéo associée à l'objet.

Dans ce document, il est ainsi prévu d'instrumenter l'objet des moyens d'identification du type étiquette RFID. En positionnant l'objet sur le présentoir, celui-ci est détecté par un lecteur RFID intégré dans le présentoir.

Il est alors prévu dans ce document d'interroger une base de données pour récupérer en fonction de l'objet identifié le flux vidéo correspondant à l'objet.

Ce flux est alors diffusé sur l'écran de manière à pouvoir visualiser simultanément ledit objet et le flux vidéo qui lui est associé.

Le document FR 13 54208 se concentre principalement sur la détection et l'identification de l'objet positionné sur le présentoir.

Le Demandeur observe que ce document ne s'intéresse en aucune manière au mapping vidéo. Il n'est nulle part fait mention dans ce document d'une quelconque problématique relative au bon positionnement de l'objet sur le présentoir pour projeter correctement un flux d'images sur l'objet. Le Demandeur considère donc qu'à ce jour il n'existe pas de solution à ces différentes problématiques ci-dessus dans le domaine du mapping vidéo.

Résumé et objet de la présente invention

La présente invention vise à améliorer la situation actuelle décrite ci-dessus.

La présente invention vise plus particulièrement à remédier aux différents inconvénients mentionnés ci-dessus en proposant un système de mapping vidéo intégrant un support mécanique servant de présentoir et permettant notamment de garantir le bon positionnement de l'objet à augmenter par rapport au vidéoprojecteur. Plus particulièrement, l'objet de la présente invention concerne un système de mapping vidéo comportant :

- un vidéoprojecteur fixe apte à projeter au moins un flux d'images selon un champ de projection déterminé ;

- un support mécanique ;

des premiers moyens d'assemblage configurés pour assembler solidairement un objet (amovible) déterminé sur le support mécanique de manière à ce que l'objet soit positionné dans le champ de projection du vidéoprojecteur.

Selon la présente invention, les premiers moyens d'assemblage sont munis d'un système de détrompage garantissant un positionnement et une orientation uniques de l'objet par rapport au vidéoprojecteur lorsque celui-ci est assemblé sur le support mécanique.

Ainsi, grâce à cette combinaison de moyens techniques, caractéristique de la présente invention, et plus particulièrement grâce à ces moyens d'assemblage munis d'un système de détrompage, on dispose d'un système de mapping vidéo garantissant un positionnement et une orientation uniques de l'objet à augmenter de sorte à maintenir constants les paramètres extrinsèques de la projection pour que le flux d'images coïncide parfaitement avec les contours, la forme et le relief de l'objet.

La présence de ces détrompeurs permet à l'utilisateur de retirer l'objet et le repositionner à souhait de façon répétable en étant assuré que le flux d'images soit toujours correctement projeté sur ledit objet selon les contours, la forme et le relief de celui-ci.

Dans une variante de réalisation de la présente invention, les premiers moyens d'assemblage comportent :

une empreinte mécanique femelle ou mâle ménagée sur le support mécanique, et - une empreinte mécanique mâle ou femelle ménagée sur ledit objet,

Selon la présente invention, les empreintes mécaniques mâle et femelle présentent chacune une géométrie complémentaire l'une de l'autre.

Le choix de la géométrie est arbitraire mais doit présenter un bon emmanchement pour garantir la position et ne pas présenter d'invariance par rotation (cercle, polygones réguliers sont à proscrire) pour garantir le blocage en rotation.

Avantageusement, l'assemblage de l'objet sur le support mécanique est réalisé par emboîtement des empreintes mécaniques mâle et femelle entre elles. Dans une autre variante de réalisation de la présente invention, les premiers moyens d'assemblage comportent au moins un taraudage ménagé sur le support mécanique et un filetage ménagé sur l'objet à augmenter.

Dans cette variante, le filetage et le taraudage sont aptes à coopérer ensemble pour as- sembler solidairement l'objet sur le support par vissage.

L'homme du métier pourra envisager d'autres modes d'assemblage pour garantir la liaison solidaire entre l'objet et le support.

Alternativement, le système de détrompage peut comporter une pluralité d'aimants présentant une polarité alternée pour garantir le positionnement et l'orientation uniques de l'objet lors de l'assemblage de l'objet sur le support. De la même manière, un ou plusieurs aimants et/ou éléments ferromagnétiques peuvent garantir le positionnement et l'orientation de l'objet par rapport au vidéoprojecteur.

Le système de détrompage permet d'avoir un système de mapping vidéo projetant un flux d'images sur des objets amovibles.

Il devient alors possible d'utiliser un même système pour plusieurs objets de projection différents.

Dans le cas 2D mentionné en préambule, les contenus (flux d'images) ont tous été créés ou alignés avec les objets correspondants placés sur le support : leur alignement est répétable et garanti.

Dans le cas 3D, on décompose les paramètres intrinsèques en : une transformation (notée Tpi pour transformation projecteur-interface) entre le vidéoprojecteur 10 et le support mécanique 20 servant d'interface mécanique, suivie d'une transformation (notée Tio pour trans- formation interface objet) entre l'interface mécanique et l'objet.

Pour effectuer le rendu 3D et produire les images de synthèses nécessaires à la projection, il est nécessaire d'obtenir Tpo {transformation projecteur-objet).

On a :

Tpo = Tpi x Tio

Dans l'exemple d'une boutique de chaussures, le système de projection est installé et Tpi est constant.

Chaque modèle de chaussure est différent et son Tio doit être connu. Ceci est déterminé lors de la fabrication de l'objet (on connaît alors la position de l'interface mécanique puisqu'elle fait partie de l'objet), ou peut être déterminé en réalisant une calibration complète du système pour chaque objet.

Dans un deuxième temps, l'objet ayant été rendu amovible, le système doit maintenant supporter plusieurs objets différents.

Un premier comportement consiste à donner à l'utilisateur un dispositif d'interaction quelconque (clavier, menu, pointeur, commande vocale, commande gestuelle) pour indiquer au système que l'objet a changé.

En réponse à cette commande, le système génère et projette un nouveau jeu d'images : - soit directement dans le cas 2D,

soit indirectement en utilisant un nouveau modèle 3D et son Tio associé dans le cas 3D).

Pour mémoire, un des autres objectifs de la présente invention est d'assurer la reconnaissance de l'objet à augmenter.

A cet effet, le système de mapping vidéo comporte de préférence des moyens d'identification de l'objet ; selon l'invention, ces moyens d'identification sont configurés pour détecter l'objet à augmenter et générer en cas de détection dudit objet un signal électrique comprenant une information relative à l'identité de l'objet.

Selon l'invention, les moyens d'identification sont configurés pour communiquer au vidéoprojecteur le signal électrique de manière à ce que le vidéoprojecteur sélectionne le flux d'images à projeter en fonction de l'objet identifié.

Dans un premier mode de réalisation de la présente invention les moyens d'identifîca- tion sont des moyens d'identification optiques comportant :

un code positionné sous l'objet et contenant une information relative à l'identité de l'objet, et

- un lecteur optique intégré sur le support et dont la tête de lecture est positionnée en regard du code lorsque l'objet est assemblé sur le support pour lire le code.

Un tel code peut être un code du type code barre ou code matriciel (QR code, code àatamatrix).

On peut également envisager des moyens de reconnaissance du type OCR pour lire un identifiant positionné directement sous l'objet. Dans un deuxième mode de réalisation de la présente invention, les moyens d'identification sont des moyens d'identification électromagnétiques comportant :

une étiquette radiofréquence contenant une information relative à l'identité de l'objet, et

- un lecteur d'étiquette radiofréquence intégré dans le support et apte à lire les information relative à l'identité de l'objet lorsque le lecteur est à proximité de l'étiquette (c'est-à-dire lorsque ladite étiquette entre dans le champ magnétique du lecteur). Grâce à l'utilisation d'une technologie de communication sans fils courte distance du type RFID, le système peut lire une étiquette de type tag ou communiquer directement avec l'objet pour connaître son identifiant.

Alternativement, on pourra envisager une technologie du type NFC.

Dans un troisième mode de réalisation de la présente invention, les moyens d'identification sont des moyens d'identification électromécaniques comportant des contacts électriques actionnables par l'objet lorsque celui-ci vient se fixer sur le support.

On pourra par exemple prévoir :

des boutons poussoirs qui sont positionnés sur ledit support de manière à être enfoncés lors du positionnement et de l'assemblage de l'objet sur le support, ou des contacts électriques ouverts ou fermés en fonction de l'assemblage ou non de l'objet sur le support.

Dans un quatrième mode de réalisation de la présente invention, les moyens d'identification sont des moyens d'identification électroniques comportant des moyens de communication configurés pour établir une communication avec une puce électronique positionnée sur ledit objet et comprenant une information relative à l'identité dudit objet.

Avantageusement, les moyens de communication sont configurés pour acheminer ladite au moins une information relative à l'identité dudit objet à destination dudit vidéoprojecteur.

Selon une variante, les moyens de communication sont du type sans fil. On pourra par exemple mettre en œuvre des moyens de communication utilisant un protocole de communica- tion sans fil du type Wifi, Bluetooth, Zigbee, etc.

Selon une autre variante, les moyens de communication sont du type filaire. Par exemple, dans le cadre d'une communication fïlaire, l'interface mécanique peut établir des contacts électriques (ligne série, bus I2C ou autre) qui permet une communication digitale avec une mémoire (par exemple une puce électronique) dans l'objet, donnant son identifiant.

Avantageusement, le système de mapping vidéo comporte des deuxièmes moyens d'assemblage configurés pour assembler solidairement le vidéoprojecteur au support mécanique.

Le fait d'avoir le vidéoprojecteur directement fixé sur le support permet d'avoir un système autonome pouvant être positionné n'importe où. Il n'est pas nécessaire de (re)calibrer le vidéoprojecteur lors de chaque déplacement du système.

Ainsi, l'objet de la présente invention, par ses différents aspects fonctionnels et structurels décrits ci-dessus, garantit un positionnement et une orientation uniques de l'objet à augmenter par rapport au vidéoprojecteur, ce qui assure d'avoir une projection correcte du flux d'images selon la géométrie dudit objet.

Brève description des figures annexées

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, en référence aux figures 1 à 4 annexées qui en illustrent deux exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif et sur lesquelles :

- les figures 1 et 2 représentent chacune de façon schématique un système de mapping vidéo selon un exemple de réalisation de la présente invention ;

les figures 3 et 4 représentent chacune de façon schématique un système de mapping vidéo selon un autre exemple de réalisation de la présente invention. Description détaillée selon différents exemples de réalisation avantageux

Un système de mapping vidéo va maintenant être décrit dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 4.

De façon classique, le système de mapping vidéo 100 décrit ici et illustré en figures 1 à 4 comprend un vidéoprojecteur 10 apte à projeter un flux d'images selon un champ de projection CP déterminé.

L'objectif ici est de projeter ce flux d'images sur un objet O tel que par exemple une maquette de maison (figures 1 et 2) ou une chaussure (figure 3 et 4). L'application de l'invention illustrée dans les figures 1 et 2 correspond par exemple à une situation dans laquelle un architecte utilise le système de mapping vidéo 100 pour présenter à un jury ou son client les différents habillages possibles d'une façade d'un bâtiment représenté par une maquette O.

L'application de l'invention illustrée dans les figures 3 et 4 correspond à une autre situation dans laquelle le vendeur d'un magasin de chaussure utilise le système de mapping vidéo 100 pour présenter à son client (en vitrine ou sur un présentoir) les différentes personnalisations possibles d'un modèle de chaussure O.

Bien évidemment, on comprendra ici qu'il s'agit de deux exemples d'application parmi d'autres.

Dans sa version la plus simple, il est prévu un mapping vidéo statique au cours duquel les images à projeter sont traitées au préalable afin d'être projetées.

Le vidéoprojecteur est ici précalibré.

Dans ce cas, le vidéoprojecteur 10 doit présenter une position et une orientation fixes et uniques par rapport à l'objet O de manière à ce que les images à projeter coïncident parfaitement avec l'objet O à augmenter.

On comprend donc ici que le mapping vidéo est à usage unique ; si on déplace le vidéoprojecteur 10 et/ou l'objet O, il faut à nouveau traiter les images de manière à ce que le vidéoprojecteur 10 projette les images correctement sur l'objet O.

En cas de déplacement relatif de l'objet O par rapport au vidéoprojecteur 10, il est nécessaire de recalibrer le système 100.

Les paramètres extrinsèques de la projection doivent donc rester ici constants. Pour remédier à ceci, le système de mapping vidéo 100 peut recourir à l'utilisation d'un vidéoprojecteur 10 couplé à une caméra (non représentée ici) ; cette caméra est apte à détecter l'objet O sur lequel le flux d'images doit être projeté de manière à faire coïncider ce flux d'images avec les contours, la forme et le relief de l'objet O.

Cette approche plus complexe nécessite l'utilisation d'un logiciel de calibration permet- tant de faire coïncider l'espace virtuel avec l'environnement réel. Le principe de cette calibration est de mapper un objet à deux ou trois dimensions dans un espace virtuel qui imite l'environnement réel.

De cette façon, l'unité centrale du système 100 connaît précisément les endroits de l'objet O où doivent être projetées les différentes informations relatives à l'objet à augmenter. Grâce à ce mapping, le logiciel peut interagir avec le vidéoproj ecteur 10 pour transformer le flux d'image que l'on souhaite projeter sur la surface de l'objet O.

Un tel système de calibration, décrit par exemple dans la demande de brevet internationale PCT/FR2016/052756, permet de projeter un flux d'images sur un objet O en mouvement par rapport au vidéoproj ecteur 10.

On notera ici que la présente invention permet de s'inscrire dans les deux logiques de configuration : soit le vidéoprojecteur 10 est précalibré, soit il est nécessaire de calibrer le vi- déoprojecteur 10 lorsqu'on positionne pour la première fois l'objet O sur le système de mapping vidéo 100.

Dans un cas comme dans l'autre, il est préférable dans le cadre de la présente invention que la position et l'orientation de l'objet O restent les mêmes si l'on ne veut pas (re)calibrer le système 100 à chaque nouvelle utilisation. Dans l'exemple décrit ici, on considère que le vidéoprojecteur 10 est précalibré.

Il est donc nécessaire que l'objet O à augmenter soit positionné par rapport audit vidéoprojecteur 10 selon une unique position et une unique orientation prédéterminées et cohérentes par rapport au flux d'images à projeter. Pour remédier à cette problématique liée à la position et l'orientation de l'objet O par rapport au vidéoprojecteur 10, le système de mapping vidéo 100 selon la présente invention prévoit l'intégration d'un support mécanique 20 servant de présentoir.

Dans les deux exemples décrits ici et illustrés en figures 1 et 2, il est prévu sur ce support 20 des moyens d'assemblage 30, dits premiers moyens d'assemblage, configurés pour assurer un assemblage solidaire entre :

l'objet à augmenter O, ici par exemple la maquette de maison (figures 1 et 2) ou la chaussure (figures 3 et 4), et

le support mécanique 20.

Dans ces exemples, il est également prévu des deuxièmes moyens d'assemblage 60 con- figurés pour assembler solidairement le vidéoprojecteur 10 au support mécanique 20 de manière à ce que le vidéoprojecteur 10 reste fixe et soit orienté dans une direction déterminée afin de projeter le flux d'images selon un champ de projection CP déterminé. On pourra par exemple prévoir que ces deuxièmes moyens d'assemblage 60 comportent un système de vis/écrou pour assurer la liaison mécanique entre le support 20 et le vidéoprojecteur 10. Bien évidemment, d'autres exemples pour l'assemblage du vidéoprojecteur 10 sur le support 20 pourra être envisagés par l'homme du métier.

5 L'orientation du vidéoprojecteur 10 peut être réalisée par un système de repère ou de détrompeur garantissant que le vidéoprojecteur 10 est correctement orienté.

Alternativement, on pourra prévoir également que le vidéoprojecteur 10 est directement intégré dans le support 20 dans un logement qui lui est destiné et qui est configuré pour assurer un positionnement du vidéoprojecteur 20 selon une position et une orientation unique.

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Dans ces deux exemples illustrés en figures 1 à 4, les premiers moyens d'assemblage 30 sont quant à eux configurés par rapport au vidéoprojecteur 10 de manière à ce que l'objet à augmenter O soit positionné dans le champ de projection CP du vidéoprojecteur 10.

Pour garantir un positionnement et une orientation uniques de l'objet O lorsque celui-ci 15 est assemblé sur le support mécanique 20, on prévoit de munir les premiers moyens d'assemblage 30 d'un système de détrompage 40.

Le système de détrompage 40 est caractéristique de la présente invention.

20 Dans l'exemple décrit ici en figures 1 et 2, le support mécanique 20 présente ainsi deux cylindres de diamètres différents 41 et l'objet à augmenter O, ici une maquette d'architecture, présente quant à lui le négatif 42 de ces deux cylindres 41, ici deux trous cylindriques 42 de forme complémentaire aux deux cylindres 41.

De cette façon, il n'existe qu'une seule façon de positionner la maquette O sur le support

25 20 en emboîtant les deux cylindres 41 du support 20 dans les deux trous cylindriques 42 positionnés sous la maquette O.

Dans cet exemple, à chaque fois qu'on repositionne la maquette O sur le système 100, celle-ci sera toujours replacée à la même position et selon la même orientation par rapport au vidéoprojecteur 10.

30 L'architecte en déplacement lors d'une réunion de présentation de son projet pourra ainsi transporter la ou les maquettes O séparément du vidéoprojecteur 10.

Lors de la présentation, il n'aura pas à se soucier du calibrage de son vidéoprojecteur 10 lors de son exposé ou de sa présentation : il lui suffira de positionner sa ou ses maquettes O sur le support 20 selon la position des cylindres 41 et des trous cylindriques sans se soucier du positionnement ou de l'orientation de celle(s)-ci.

Grâce à ces détrompeurs 41 et 42, les paramètres extrinsèques de la projection sont constants : la maquette O viendra se positionner selon la position et l'orientation souhaitées permettant ainsi que le flux d'images projeté sur l'objet coïncide parfaitement avec les contours, la forme et le relief de la maquette.

Dans l'exemple décrit ici en figures 3 et 4, les premiers moyens d'assemblage 30 présentent sur le support 20 une empreinte mécanique femelle 41 présentant une forme polygonale irrégulière complémentaire à la celle d'une empreinte mécanique mâle 42 ménagée sous la chaussure O.

Dans cet exemple, les empreintes mécaniques femelle 41 et mâle 42 permettent un assemblage par emboîtement de la chaussure O sur le support 20.

Cet assemblage, grâce au système de détrompage 40, garantit un positionnement et une orientation uniques de la chaussure O par rapport au support 20 et donc par rapport au vidéo projecteur qui lui est fixe par rapport au support.

Le vendeur peut alors enlever et replacer du support 20 la chaussure O sans se soucier du bon positionnement de celle-ci. Il pourra repositionner une autre chaussure et ainsi de suite de manière à ce que la chaussure O sur le présentoir est toujours positionnée et orientée de la même façon par rapport au vidéo projecteur.

Il s'agit ici de deux exemples de réalisation parmi d'autres envisageables.

D'autres exemples de mise en œuvre pourront être envisagés dans le cadre de la présente invention pour assurer la fonction de détrompage.

Par exemple, l'homme du métier pourra prévoir dans les moyens d'assemblage 30 de positionner un jeu d'aimants dont la polarité est alternée pour contraindre l'utilisateur a positionné l'objet O selon une unique position et une unique orientation. De la même manière, un agencement d'un ou plusieurs aimants et d'éléments ferromagnétiques peuvent garantir le positionnement et l'orientation.

Selon un premier aspect de l'invention, le système de mapping vidéo comprend ainsi un système mécanique d'assemblage d'un objet de projection O. Le système proposé dans le cadre de la présente invention permet donc de décrocher l'objet du système puis de le replacer exactement au même endroit. Comme décrit précédemment, plusieurs implémentations pour assurer la fonction de détrompage sont envisagées dans le cadre de la présente invention :

par emboîtement d'éléments d'assemblage présentant des formes géométriques irrégulières : un positif de la forme sur l'objet O s 'emboîte dans un négatif du support 5 - par vissage,

par alignement d'aimants à polarité alternée.

Par alignement d'un ou plusieurs aimants avec une ou plusieurs pièces en métal ferromagnétique

10 Selon un deuxième aspect de l'invention, il est souhaitable de reconnaître automatique l'objet O sur le support 20.

Ainsi, dans l'exemple décrit en figures 3 et 4, le système de mapping vidéo 100 comporte des moyens d'identification 50 de l'objet O permettant de détecter l'objet O.

De préférence, il est prévu en cas de détection de l'objet O la génération par les moyens 15 50 d'un signal électrique comprenant une information relative à l'identité dudit objet O.

Ainsi, dans cet exemple, le vendeur positionne sur le support 20 la chaussure du modèle X. Lors du positionnement de celle-ci sur le support 20, les moyens d'identification 50 vont générer un signal électrique comprenant une information relative à l'identité du modèle X.

Si le vendeur remplace ce modèle X par un modèle Y, les moyens d'identification 50 20 généreront un nouveau signal électrique comprenant une information relative à l'identité du modèle Y.

On comprend ici que les moyens d'identification 50 sont configurés pour communiquer au vidéoprojecteur 10 ledit signal électrique.

Ainsi, le vidéoprojecteur 10 peut projeter le flux d'images à projeter en fonction du 25 modèle de chaussure O exposée : le modèle X ou le modèle Y.

Le vidéoprojecteur 10 comprend à cet effet une base de données (non représentée ici) comprenant une pluralité de flux d'images associés chacun à un objet à augmenter (par exemple : l'ensemble de la collection de chaussure d'une boutique) ; cette base de données est connectée à des moyens de sélection (non représentés ici) configurés pour sélectionner le flux 30 d'images en fonction du signal électrique reçu.

Pour réaliser cette identification, il est prévu dans l'exemple décrit ici que les moyens d'identification 50 soient du type électromagnétique et comportent : - une étiquette radio fréquence 52 positionnée sur la chaussure O (à l'intérieur de la semelle par exemple) et contenant une information relative au modèle de la chaussure O, et

- un lecteur d'étiquette radio fréquence 51 intégré dans le support 20 et apte à lire l'information relative au modèle en question lorsque le lecteur 51 est à proximité de l'étiquette 52. On comprend ici que la lecture est possible lors que l'objet O est placé dans le champ magnétique produit par le lecteur 51, ce qui est le cas lorsque la chaussure O est assemblée sur le support 20. Lors de la solidarisation de la chaussure O sur le support 20, le lecteur 51 va lire les informations contenues sur l'étiquette 51 et les transmettre sous forme d'un signal électrique au vidéoprojecteur 10.

Sur réception de ce signal, le vidéoprojecteur 10 sélectionne alors à partir d'une base de données dédiée le flux d'images correspondant au modèle sur le support 20.

L'exemple décrit ici intègre une technologie RFID pour l'identification des modèles.

L'homme du métier pourra envisager d'autres techniques pour permettre l'identification du modèle O, par exemple une identification par contact mécanique ou électrique ou encore par des moyens électriques, radio ou optique.

Ainsi, la présente invention propose un système de mapping vidéo assurant une utilisation simple en évitant les opérations de calibration qui peuvent s'avérer complexes, voire ré- dhibitoires, pour un novice.

Le vendeur dans un magasin pourra positionner à souhait et de façon répétable autant de modèles de chaussure qu'il souhaite pour présenter à son client les différentes modèles et les différentes personnalisations possibles de sa gamme.

L'architecte pourra quant à lui faire la présentation de ces différentes maquettes et habillages sans se soucier du bon positionnement de ces maquettes.

En effet, quel que soit l'utilisation faite ici de la présente invention, les moyens de dé- trompage agencés sur le présentoir assurent le bon positionnement et la bonne orientation de l'objet sur le présentoir de manière à maintenir constants les paramètres extrinsèques de la projection pour que le flux d'images projeté coïncide parfaitement avec les contours, la forme et le relief de l'objet. Il devra être observé que cette description détaillée porte sur un exemple de réalisation particulier de la présente invention, mais qu'en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l'objet de l'invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d'ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent.

II devra également être observé que les signes de références mis entre parenthèses dans les revendications qui suivent ne présentent en aucun cas un caractère limitatif ; ces signes ont pour seul but d'améliorer l'intelligibilité et la compréhension des revendications qui suivent ainsi que la portée de la protection recherchée.