La présente invention concerne une unité d'éjection des déchets obtenus par découpe d'un support plan. L'invention concerne également une unité d'éjection des déchets permettant de faciliter tout changement d'outil d'éjection. L'invention se rapporte également à une machine de production d'emballages comprenant, dans l'ordre et successivement, une unité de découpe et une unité d'éjection des déchets.

Une machine de production d'emballages est destinée à la fabrication de boîtes, qui formeront des emballages, après pliage et collage. Dans cette machine, un support plan initial, tel qu'une bande continue de carton, est déroulé et imprimé par une unité d'impression, constituée elle-même de sous-unités sous la forme de groupes imprimeurs. La bande est ensuite transférée dans une unité de découpe.

Après découpe, les poses obtenues ont des zones de déchets qui sont séparées et éliminées dans une unité d'éjection des déchets, de façon à pouvoir créer ensuite des boîtes. Les poses sont ensuite séparées pour obtenir des boîtes individualisées dans un séparateur. L'unité d'éjection de ces déchets est montée à la suite de l'unité de découpe.

L'unité d'éjection assure une éjection précise et rapide des déchets. La précision de fonctionnement de l'unité d'éjection permet aussi d'éviter que les déchets provoquent des bourrages.

L'unité d'éjection comprend deux outils, sous la forme de deux cylindres rotatifs, positionnés parallèlement l'un par rapport à l'autre, de façon à coopérer entre eux. Les poses circulent entre les deux cylindres en suivant une trajectoire sensiblement horizontale.

L'un des outils ou cylindres, le cylindre inférieur, comporte des aiguilles radiales qui s'enfoncent dans chaque déchet. Les aiguilles séparent les déchets de la pose en les entraînant avec la rotation du cylindre à aiguilles. Ces déchets sont ensuite dégagés de ces aiguilles radiales au cours de la rotation des cylindres. Des éjecteurs en forme de peignes fixes sont disposés parallèles aux cylindres. Les aiguilles radiales sont ainsi libérées et s'enfonceront dans d'autres déchets lors de leur prochain passage dans la zone de découpage de la pose suivante.

L'autre des outils ou cylindres, le cylindre supérieur, possède sur sa surface soit des bandes en un matériau souple, par exemple de mousse, disposées en anneaux successifs et espacés, soit une seule bande formant un revêtement complet en un matériau souple, par exemple de type caoutchouc vulcanisé. Des trous sont percés dans le cylindre en dehors des bandes de mousse ou dans la couche de vulcanisation, selon la version. La position des trous correspond à celle des aiguilles. Ces dernières viennent se loger dans les trous lors de la rotation des deux cylindres, de façon à bien transpercer les déchets. Le cylindre supérieur assure le transport des poses et leur maintien lors du piquage du déchet.

Etat de la technique

Les documents US- 2.899.871 et EP- 1.057.596 donnent des exemples de systèmes d'éjection de déchets découpés. Cependant, les opérations de changement de cylindres d'éjection s'avèrent être longues et fastidieuses. Les utilisateurs souhaitent effectuer des changements extrêmement rapides de travail par modification des cylindres d'éjection, afin de faire face aux demandes de plus en plus ponctuelles d'impression et de découpe en petites séries de leurs clients. Tout d'abord, l'opérateur déconnecte mécaniquement le cylindre porteur d'aiguilles, pour l'enlever de son mécanisme d'entraînement. Puis l'opérateur sort le cylindre en dehors de l'unité d'éjection, et en dehors de la machine. Ensuite, l'opérateur implante avec précision les aiguilles d'éjection les unes après les autres dans des perçages réalisés dans la surface d'un nouveau cylindre, en fonction d'un schéma représentant la pose. Enfin, l'opérateur replace le nouveau cylindre dans l'unité d'éjection en le reconnectant à son entraînement.

Le poids d'un cylindre est de 30 kg à 50 kg, voire jusqu'à 900 kg dans le cas d'un cylindre inférieur à aiguilles associé à un cylindre supérieur à couteaux de découpe. Pour le sortir, l'opérateur le soulève à l'aide d'un palan. En raison du poids assez élevé, un changement de cylindre n'est pas très rapide à effectuer. Des changements de travail et ainsi les changements d'outils sont nécessaires pour obtenir de nombreuses boîtes différentes. Les fréquentes manipulations des cylindres s'avèrent ainsi longues et fastidieuses. Le cylindre hérissé d'aiguilles représente un danger de blessures pour l'opérateur. Or, ce cylindre prêt à l'emploi doit être manipulé pour être replacé dans l'unité d'éjection de déchets.

Exposé de l'invention

Un objectif principal de la présente invention consiste à mettre au point une unité d'éjection des déchets positionnée en aval d'une unité de découpe pour une machine de réalisation d'emballages. Un deuxième objectif est de réaliser une unité d'éjection des déchets permettant une préparation du ou des outils d'éjection en dehors de la machine. Un troisième objectif est de simplifier et de faciliter tout changement d'un ou des outils d'éjection. Un quatrième objectif encore est celui d'obtenir une éjection des déchets évitant les problèmes de l'état de la technique. Un autre objectif encore est celui de prévoir une machine de production d'emballages avec une unité d'éjection de déchets intégrée à la suite d'une unité amont de découpe et présentant une grande souplesse d'utilisation.

Dans un premier aspect, la présente invention se rapporte à une unité d'éjection des déchets dans une machine de production d'emballages, qui est positionnée en aval d'une unité de découpe pour un découpage d'un ou plusieurs supports plans. L'unité comprend un bâti et deux outils rotatifs coopérant entre eux. Au moins l'un des deux outils, est formé avec un mandrin et un manchon amovible, apte à être inséré et ressorti, bloqué et entraîné en rotation par le mandrin.

Autrement dit, avec le remplacement d'un manchon amovible porteur d'une série d'aiguilles ou d'au moins une bande de matériau souple par un autre manchon amovible porteur d'une autre série d'aiguilles ou d'au moins une autre bande de matériau souple, le changement de travail est effectué en un temps très court. Un manchon inférieur avec un mandrin inférieur forment l'outil inférieur et/ou un manchon supérieur avec un mandrin supérieur forment l'outil supérieur. Les deux outils sont peu coûteux et ne nécessitent au maximum que deux manchons. A titre d'exemple, le poids d'un manchon amovible est inférieur à 18 kg, ce poids étant à comparer avec celui d'un outil complet.

Dans un deuxième aspect de l'invention, une machine de production d'emballages est caractérisée en ce qu'elle comprend l'unité d'éjection des déchets présentant une ou plusieurs des caractéristiques techniques décrites ci-dessous et revendiquées, positionnée en aval d'une unité de découpe.

Les sens amont et aval sont définis en faisant référence au sens de déplacement du support, suivant la direction longitudinale dans l'unité d'éjection des déchets et dans l'ensemble de la machine de production d'emballages. La direction longitudinale est définie en faisant référence au sens de déplacement du support plan dans l'unité d'éjection des déchets et dans la machine, selon son axe longitudinal médian. La direction transversale est définie comme étant la direction perpendiculaire à la direction de déplacement du support plan. Les positions avant et arrière sont définies par rapport à la direction transversale, comme étant respectivement le côté conducteur et le côté opposé conducteur.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un manchon pour une unité d'éjection des déchets. L'unité d'éjection des déchets est positionnée en aval d'une unité de découpe pour un découpage d'un ou plusieurs supports plans dans une machine de production d'emballages. Le manchon est apte à être bloqué et à être entraîné en rotation par un mandrin, de façon à former un outil rotatif. Cet outil rotatif est apte à coopérer avec un autre outil rotatif muni d'au moins une bande en un matériau souple. Le manchon présente une paroi avec une surface extérieure, munie d'aiguilles d'éjection des déchets, engagées dans la paroi et faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure.

Dans un autre aspect encore, la présente invention se rapporte à un manchon pour une unité d'éjection des déchets, positionnée en aval d'une unité de découpe pour un découpage d'un ou plusieurs supports plans dans une machine de production d'emballages, apte à être bloqué et à être entraîné en rotation par un mandrin, de façon à former un outil rotatif, apte à coopérer avec un outil rotatif muni d'aiguilles d'éjection des déchets, et présentant une paroi avec une surface extérieure, munie d'au moins une bande en un matériau souple, faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure.

Avec l'invention, l'utilisateur n'a besoin que d'un minimum d'infrastructures pour le stockage des manchons, l'adaptation des manchons par perçage et implantation des aiguilles, et de ce fait la fabrication des outils.

Selon un autre aspect encore de l'invention, une cassette d'éjection des déchets pour une unité d'éjection des déchets est positionnée en aval d'une unité de découpe pour un découpage d'un ou plusieurs supports plans dans une machine de production d'emballages. La cassette d'éjection des déchets comprend un cadre muni de paliers, portant deux outils rotatifs coopérant entre eux. L'un des outils est muni d'aiguilles d'éjection des déchets faisant saillie radialement vers l'extérieur. L'autre des outils est muni d'au moins une bande en un matériau souple faisant saillie radialement vers l'extérieur. Au moins l'un des deux outils est formé avec un mandrin et un manchon amovible, apte à être inséré et ressorti, bloqué et entraîné en rotation par le mandrin.

Avec un ou deux manchons et la cassette d'éjection des déchets, l'accès, le montage et le démontage sont facilités pour l'opérateur assurant les réglages et la maintenance de l'unité et de la machine. Avec une unité d'éjection plus ergonomique, le risque d'erreur d'implantation des aiguilles est fortement diminué, ce qui entraîne par voie de conséquence une réduction des poses et de boîtes non-conformes ou ne présentant pas une qualité optimale.

Brève description des dessins

L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :

- la Figure 1 représente une vue latérale synoptique d'une machine de production d'emballages équipée avec une unité d'éjection des déchets ;

- la Figure 2 représente une vue en perspective d'une cassette d'éjection des déchets, selon l'invention, avec un manchon de l'un des deux outils en position sortie ;

- la Figure 3 représente une vue en perspective d'une cassette d'éjection des déchets, selon une deuxième variante de réalisation ;

- les Figure 4 à 7 représentent des vues partielles en perspective de la face avant de la cassette de la Figure 2, montrant les différentes étapes d'introduction d'un manchon pour former l'outil d'éjection ; et

- les Figures 8 et 9 représentent une vue en coupe longitudinale d'un outil d'éjection des déchets, selon une première forme et une deuxième forme de réalisation. Exposé détaillé de modes de réalisation préférés

Comme l'illustre la Figure 1, une machine de production d'emballages (1) traite un support ou une matière en bande continue (2), qui est dans ce cas du carton plat. La machine (1) comprend une unité de transformation, par exemple une presse de découpage à platine (3). En amont de la presse (3), la machine (1) peut présenter, des unités telles que des groupes imprimeurs, des moyens pour contrôler la qualité et le registre, des groupes de gaufrage, etc. (non représentés).

La bande (2) rentre dans la presse (3) par son côté transversal en amont. La presse

(3) découpe la bande (2) et délivre le support sous la forme de poses (4), en carton plat. Les poses (4) sortent de la presse (3) par son côté transversal en aval. Le sens d'avance ou de défilement (Flèches F) de la bande (2) et des poses (4) suivant la direction longitudinale indique le sens amont et le sens aval.

La machine (1) comprend un agencement d'entraînement (6), qui est disposé en aval de la presse (3). Cet agencement (6) comprend tout d'abord un rouleau d'entraînement inférieur (7), entraîné en rotation par moteur. L'agencement (6) comprend ensuite un seul ou une série de galets presseurs (8), disposés au-dessus en appui contre le rouleau (7). Les poses (4) sont engagées, maintenues et entraînées entre le rouleau (7) et le ou les galets (8). L'agencement (6) assure un transfert actif des poses

(4), de façon à dégager les poses (4), successivement les unes après les autres, hors de la presse (3), selon la direction longitudinale (F), de l'amont vers l'aval.

La machine (1) comprend un dispositif de transfert (9) pour les poses (4). Le dispositif (9) est destiné à faire passer les poses (4), successivement les unes après les autres, en provenance de l'agencement (6), vers l'aval, selon la direction longitudinale

(F). La machine (1) comprend un premier ensemble de transport, qui est plus spécifiquement un premier transport vacuum (11), et qui est disposé en aval du dispositif de transfert (9). Ce premier transport vacuum (11) comprend un transporteur avec une ou plusieurs courroies sans fin à orifices (12). Un caisson à vacuum (13), connecté à une source de vide, plaque les poses (4) contre la courroie (12). Les poses (4) sont disposées, les unes à la suite des autres, avec un court intervalle entre elles sur la face supérieure de la courroie (12). Le premier transport vacuum (11) assure un transfert actif des poses (4). La courroie (12) entraîne les poses (4), selon la direction longitudinale (F), de l'amont vers l'aval. La machine (1) comprend ensuite une unité d'éjection des déchets (14), qui est placée en aval de la presse (3) et après le premier transport vacuum (11). Cette unité (14) permet d'éliminer de manière contrôlée des déchets de carton qui sont prédécoupés dans les poses (4). L'unité d'éjection des déchets (14) comprend une structure porteuse ou un bâti

(16). De manière favorable, l'unité (14) peut comprendre le premier ensemble de transport, i.e. le premier transport vacuum (11), pour les poses (4). Le bâti (16) est dimensionné pour que le dispositif de transfert (9) et ce premier transport vacuum (11) puissent avantageusement y être montés. La partie centrale de l'unité (14) comprend un premier outil rotatif inférieur cylindrique (17), coopérant avec un deuxième outil rotatif supérieur cylindrique (18). Les deux outils (17 et 18) sont montés, parallèles l'un à l'autre, l'un au-dessus de l'autre, et transversalement au bâti (16), et ainsi à l'unité (14). Le premier ensemble de transport, i.e. le premier transport vacuum (11), peut être placé en amont des deux outils rotatifs (17 et 18).

Comme cela est visible dans les Figures 8 et 9, l'outil inférieur (17) est muni d'aiguilles radiales (19) qui font saillie radialement en direction de l'outil supérieur (18). Ces aiguilles (19) sont positionnées de manière appropriée à la surface de l'outil inférieur (17) aux endroits où le découpage de la bande (2) produit des déchets. Ainsi, ces aiguilles (19) se piquent dans chacune des zones de déchets, de façon à pouvoir les éliminer à l'aide de peignes montés à proximité de l'outil inférieur (17).

Comme cela est visible dans les Figures 2 et 5, l'outil supérieur (18) est muni d'une série de bandes en mousse (20) qui font saillie radialement en direction de l'outil inférieur (17). Ces bandes (20) sont positionnées à la surface de l'outil supérieur (18) aux endroits où il n'y a pas d'aiguilles (19) en correspondance pour l'outil inférieur (17).

La machine (1) comprend un deuxième ensemble de transport, qui est plus spécifiquement un deuxième transport vacuum (21), et qui est disposé en aval de l'unité d'éjection des déchets (14). Le deuxième ensemble de transport (21) est sensiblement analogue au premier ensemble de transport (11), avec des courroies sans fin à orifices (12) et un caisson à vacuum (13).

L'unité (14) peut comprendre ce deuxième ensemble de transport pour les poses (4), i.e. le deuxième transport vacuum (21). Ce deuxième transport vacuum (21) peut être placé en aval des deux outils rotatifs (17 et 18). Le deuxième ensemble de transport (21) peut être monté dans le bâti (16).

La machine (1) comprend ensuite un séparateur (non représenté), qui est disposé en aval de l'unité d'éjection des déchets (14), après le deuxième ensemble de transport (21). Les points d'attache présents sur les poses (4) et entre les boîtes sont rompus grâce au séparateur, et les poses (4) sont ainsi transformées en boîtes.

L'unité d'éjection des déchets (14) peut avantageusement comprendre une cassette amovible (22), visible dans les Figures 2 à 7. La cassette amovible (22) peut posséder une structure porteuse ou cadre (23). L'unité (14) peut comprendre un palier avant inférieur (24) et un palier arrière inférieur pour le premier outil, i.e. l'outil inférieur (17), et un palier avant supérieur (26) et un palier arrière supérieur pour le deuxième outil, i.e. l'outil supérieur (18). Les deux paliers inférieur et supérieur (24 et 26), portant respectivement les deux outils inférieur et supérieur (17 et 18) tout en assurant leur rotation, sont insérés au niveau du cadre (23). La cassette amovible (22) peut être apte à être introduite dans le bâti (16), à être fixée au bâti (16) et à être extraite de ce bâti (16). La cassette (22) rentre latéralement dans un logement transversal ménagé dans le bâti (16), entre le premier (11) et le deuxième ensemble de transport (21). La cassette (22) est posée sur un chariot, l'opérateur la fait rentrer dans son logement en la faisant coulisser transversalement et l'opérateur assure son verrouillage au bâti (16). Le mouvement est inversé lorsque l'opérateur fait sortir la cassette (22) hors de l'unité (14).

L'unité (14) peut comprendre des moyens d'ajustement pour pouvoir régler une position transversale de la cassette amovible (22) dans le bâti (16). Cet ajustement sert à régler ou à corriger le registre latéral en ce qui concerne le piquage par les aiguilles (19) des déchets dans les poses (4).

Conformément à l'invention, l'unité d'éjection des déchets (14) comprend au moins un des deux outils, l'outil inférieur (17) et/ou l'outil supérieur (18), formé avec un mandrin (27) et un manchon amovible (28). Le manchon (28) est apte à être inséré (Flèche I en Figures 2 et 5) ou ressorti (Flèche O en Figure 5), bloqué et entraîné en rotation par le mandrin (27).

Le mandrin (27) est formé avec un corps central (29), un tourillon avant (31) et un tourillon arrière (32), formant un arbre de rotation de l'outil (17 et 18). Les tourillons avant et arrière (31 et 32) sont respectivement maintenus par les paliers avant et arrière (24 et 26). Pour assurer la rotation de l'outil inférieur (17) et de l'outil supérieur (18), le tourillon arrière (32), respectivement de l'outil inférieur (17) ou de l'outil supérieur (18), est solidarisé à un engrenage arrière. Cet engrenage arrière vient s'engrener avec un pignon d'un entraînement par moteur électrique (non visible), lorsque la cassette (22) est engagée dans 1 ' unité (14).

Pour changer de manchon (28), l'opérateur fait sortir l'ancien manchon (28), en le faisant glisser (O) sur le mandrin (27). Puis par un mouvement inverse, l'opérateur fait rentrer le nouveau manchon (28), en le faisant glisser (I) sur le mandrin (27).

De manière particulièrement avantageuse (Figures 8 et 9) pour l'outil inférieur (17), le manchon (28, 28a et 28b) peut présenter une paroi (33a et 33b) avec une surface extérieure munie des aiguilles d'éjection des déchets (19). Ces aiguilles d'éjection (19) peuvent être engagées dans la paroi (33a et 33b) de ce manchon (28). Ces aiguilles (19) peuvent faire saillie radialement et sortir vers l'extérieur à partir de la surface extérieure de la paroi (33a et 33b) du manchon (28). De manière particulièrement avantageuse (Figures 2 et 5) pour l'outil supérieur

(18), le manchon (28) peut présenter une paroi (33) avec une surface extérieure munie d'au moins une bande, dans ce cas huit bandes, en un matériau souple (20). Ces bandes peuvent faire saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure du manchon (28). Le manchon (28) doit être fermement maintenu sur le mandrin (27). Pour ce faire, et dans une première forme de réalisation préférée (voir Figure 8), l'outil (17a) peut comprendre une première pièce d'extrémité, amovible, et située à l'avant (34). La pièce d'extrémité avant (34) forme le tourillon avant (31). Cette pièce d'extrémité avant (34) est coaxiale et tronconique, possédant ainsi une face inclinée arrière, complémentaire d'une face inclinée avant du manchon (28a). La pièce d'extrémité avant (34) se visse sur le corps (29a) du mandrin (27).

Dans la première forme de réalisation, l'outil (17a) peut comprendre une deuxième pièce d'extrémité opposée fixe et située à l'arrière (36). La pièce d'extrémité arrière (36) forme le tourillon arrière (32). Cette pièce d'extrémité arrière (36) est coaxiale et tronconique, possédant ainsi une face inclinée avant complémentaire d'une face inclinée arrière du manchon (28a). La pièce d'extrémité arrière (36) est solidarisée au corps (29a) et au tourillon arrière (32) du mandrin (27).

La pièce d'extrémité avant (34), formant un contre-cône, peut venir pousser (Flèches T) le manchon (28a) contre la pièce d'extrémité arrière (36), formant un cône. La poussée (T) de la pièce d'extrémité avant (34) se fait de façon à bloquer ce manchon (28a) sur le mandrin (27).

Dans une deuxième forme de réalisation (voir Figure 9), l'outil (17b) peut comprendre un canal d'amenée (37) de fluide pressurisé, ici de l'air comprimé. Le canal (37) passe par le tourillon arrière (32) et est connecté à une source de fluide sous pression. Le corps (29b) du mandrin (27) possède un cylindre fixé au tourillon avant (31) et au tourillon arrière (32). Le cylindre du corps (29b) est percé et laisse passer le fluide. Le fluide pressurisé passant par le canal (37) peut mettre la paroi (33b) du manchon (28b) sous pression. La paroi (33b) du manchon (28b) se dilate légèrement, de façon à libérer ce manchon (28b) du corps (29b). Lorsque la pression est coupée, le manchon (28b) est bloqué sur le corps (29b).

L'outil (17 et 18) avec son manchon amovible (28) doit pouvoir tourner en étant maintenu par son palier. Pour ce faire, le palier avant (24 et 26), respectivement de l'outil inférieur (17) et de l'outil supérieur (18), peut préférentiellement être mobile entre une position pouvant permettre d'extraire le manchon (28) et une position pouvant permettre de retenir le manchon (28), et réciproquement.

L'unité (14), et plus particulièrement la cassette (22), peut favorablement comprendre un bras inférieur (38) pouvant porter le palier avant inférieur (24), et un bras supérieur (39) pouvant porter le palier avant supérieur (26). Les deux bras, inférieur et supérieur, (38 et 39) sont en forme d'équerre, analogue à un verrou. Les bras (38 et 39) sont prévus au niveau de la face avant (41) de la cassette (22), et sont positionnés parallèlement à cette face avant (41). Le palier avant inférieur (24) peut être inséré à l'une des extrémités du bras inférieur (38), et le palier avant supérieur (26) peut être inséré à une première des extrémités du bras supérieur (39). Les deux bras inférieur et supérieur (38 et 39) comprennent un palier de fixation (42) dans leur zone centrale formant l'angle droit.

La cassette (22) possède un pivot inférieur (43) et un pivot supérieur (44) se déployant, à partir de la face avant (41), vers l'avant de la cassette (22) et de l'unité (14). Le bras inférieur (38) est monté sur le pivot inférieur (43), et le bras supérieur (39) est monté sur le pivot supérieur (44), grâce à leur palier de fixation (42) respectif.

Le pivot inférieur (43) et le pivot supérieur (44) forment une coulisse et les paliers de fixation (42) forment un coulisseau. Grâce à cela, les deux bras inférieur et supérieur (38 et 39) peuvent coulisser transversalement d'avant en arrière, et réciproquement d'arrière en avant (Flèches S en Figures 7 et 8). Le coulissement (S) des deux bras (38 et 39) peut permettre de passer d'une position pouvant verrouiller l'arbre de rotation, i.e. le tourillon (31) du mandrin (27), de l'outil (17 et 18), à une position pouvant libérer cet arbre de rotation, i.e. le tourillon (31) du mandrin (27), de cet outil (17 et 18), et réciproquement.

Le coulissement du bras inférieur (38), de l'arrière vers l'avant, permet de déconnecter mécaniquement et de faire sortir le palier avant inférieur (24) du tourillon avant (31) de l'outil inférieur (17). Le coulissement du bras inférieur (38), de l'avant vers l'arrière, permet de connecter mécaniquement et de faire rentrer le palier avant inférieur (24) du tourillon avant (31) de l'outil inférieur (17).

Le coulissement (S) du bras supérieur (39), de l'arrière vers l'avant (voir Figure 8), permet de déconnecter mécaniquement et de faire sortir le palier avant supérieur (26) du tourillon avant (31) de l'outil supérieur (18). Le coulissement (S) du bras supérieur (39), de l'avant vers l'arrière (voir Figure 7), permet de connecter mécaniquement et de faire rentrer le palier avant supérieur (26) du tourillon avant (31) de l'outil supérieur (18).

Le pivot inférieur (43) et le pivot supérieur (44) forment également un axe de basculement pour les paliers de fixation (42). Grâce à cela, les deux bras inférieur et supérieur (38 et 39) peuvent pivoter. Les rotations ne sont possibles que si les coulissements (S) du ou des bras (38 et 39) ont eu lieu au préalable, afin de déconnecter le ou les paliers (24 et 26).

Le bras inférieur (38) pivote du haut vers le bas, et réciproquement du bas vers le haut. Le bras supérieur (39) pivote du bas vers le haut, et réciproquement du haut vers le bas (Flèches R en Figures 6 et 7). La rotation (R) des deux bras (38 et 39) peut permettre de passer d'une position pouvant verrouiller l'arbre de rotation, i.e. le tourillon (31), de l'outil (17 et 18), à une position pouvant libérer cet arbre de rotation, i.e. le tourillon (31), de cet outil (17 et 18), et réciproquement. La rotation du bras inférieur (38), du haut vers le bas, permet de libérer l'espace se trouvant en avant du manchon (28), afin de pouvoir faire ensuite sortir (O) ce même manchon (28) en le faisant glisser sur le mandrin (27) de l'outil inférieur (17). A l'inverse, la rotation du bras inférieur (38), du bas vers le haut, permet de positionner le palier avant inférieur (24) face au tourillon avant (31) de l'outil inférieur (17).

La rotation (R) du bras supérieur (39), du bas vers le haut (voir Figure 7), permet de libérer l'espace se trouvant en avant du manchon (28), afin de pouvoir faire ensuite sortir (O) ce même manchon (28) en le faisant glisser sur le mandrin (27) de l'outil supérieur (18). A l'inverse, la rotation (R) du bras supérieur (39), du haut vers le bas (voir Figure 6), permet de positionner le palier avant supérieur (26) face au tourillon avant de l'outil supérieur (18).

Pour la cassette d'éjection des déchets selon une deuxième variante de réalisation (voir Figure 3), la rotation du bras inférieur (38), du haut vers le bas, permet de libérer l'espace se trouvant en avant du manchon, afin de pouvoir faire ensuite sortir ce même manchon en le faisant glisser sur le mandrin de l'outil inférieur (17). A l'inverse, la rotation de ce bras inférieur (38), du bas vers le haut, permet de positionner le palier avant inférieur (24) face au tourillon avant (31) de l'outil inférieur (17).

Dans cette deuxième variante de réalisation, la rotation (R) du bras supérieur (39), du haut vers le bas, permet de libérer l'espace se trouvant en avant du manchon (28), afin de pouvoir faire ensuite sortir ce même manchon (28) en le faisant glisser sur le mandrin (27) de l'outil supérieur (18). A l'inverse, la rotation (R) du bras supérieur (39), du bas vers le haut, permet de positionner le palier avant supérieur (26) face au tourillon avant de l'outil supérieur (18). De préférence, l'unité (14), et ainsi la cassette (22), peut comprendre des moyens de déplacement (46) de l'outil supérieur (18) par rapport à l'outil inférieur (17). Les moyens de déplacement (46) agissent sur un levier (47). Le levier (47) est solidaire et pivote avec le pivot supérieur (44). Les moyens de déplacement (46) sont par exemple de type vérin pneumatique mécaniquement connectés au levier (47). Les moyens de déplacement (46) et le levier (47) sont prévus en face avant (41) et en face arrière de la cassette (22).

Les moyens de déplacement (46) tirent le levier (47), de façon à amener l'outil supérieur (18) en direction de l'outil inférieur (17). Les moyens de déplacement (46) servent à lever l'outil supérieur (18), pour pouvoir faire sortir le manchon (28, 28a et 28b). Ces moyens de déplacement (46) servent aussi de soupape de libération en cas de bourrage du carton.

Avantageusement, l'unité (14), et ainsi la cassette (22), peut comprendre des moyens de réglage (48), pour pouvoir régler un écartement existant entre l'outil supérieur (18) et l'outil inférieur (17). Les moyens de réglage (48) agissent sur le levier (47). Les moyens de réglage (48) se présentent par exemple sous la forme d'une came formant une butée en contact avec le levier (47).

Les moyens de déplacement (46) poussent le levier (47), de façon à écarter l'outil supérieur (18) de l'outil inférieur (17). Les moyens de réglage (48) servent à pouvoir ajuster l'intervalle existant entre cet outil inférieur (17) et cet outil supérieur (18), pour le passage des poses (4). Les moyens de réglage (48) sont ajustés de façon à ce que la ou les bandes (20) du manchon (28) de l'outil supérieur (18) touchent les poses (4) passant entre les outils inférieur et supérieur (17 et 18). Une fois que les paliers (24 et 26) ont été enclenchés dans les tourillons avant respectifs (31), les bras (38 et 39) sont bloqués. Le blocage du bras inférieur (38) est obtenu grâce à l'appui d'une deuxième des extrémités du bras inférieur (38) contre une butée fixe (49) de la face avant (41) de la cassette (22). Le blocage du bras supérieur (39) est obtenu grâce à l'appui et à l'amarrage d'une deuxième des extrémités du bras supérieur (39) contre une butée (51 ) présente sur le levier (47).

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications.