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Title:
WASTE EJECTION UNIT WITH EASY TOOL ADJUSTMENT IN A MACHINE FOR PRODUCING PACKAGING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/130436
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a waste ejection unit in a machine (1) for producing packaging, positioned downstream from a cutting unit (3), including a frame (16) and two mutually engaging rotary tools (17, 18), a first tool (17) being provided with waste ejection needles projecting radially outward from the outer surface. The two tools (17, 18) are mounted in a removable cassette (22), including a frame (23) provided with bearings, supporting said two tools (17, 18), and capable of being inserted, attached and removed onto/from the frame (16).

Inventors:
COMPAGNONE GIOVANNI (CH)
CORMINBOEUF GLENN (CH)
Application Number:
PCT/EP2010/002930
Publication Date:
November 18, 2010
Filing Date:
May 12, 2010
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Assignee:
BOBST SA (CH)
COMPAGNONE GIOVANNI (CH)
CORMINBOEUF GLENN (CH)
International Classes:
B26D7/18; B31B50/00; B31B50/20
Foreign References:
US20040053761A12004-03-18
US20040182830A12004-09-23
US3408886A1968-11-05
US3643553A1972-02-22
GB745990A1956-03-07
Attorney, Agent or Firm:
POIRIER, Jean-Michel (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Unité d'éjection des déchets dans une machine de production d'emballages (1), positionnée en aval d'une unité de découpe (3), comprenant un bâti (16) et deux outils rotatifs coopérant entre eux (17, 18), un premier outil (17) étant pourvu d'aiguilles d'éjection des déchets faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure, caractérisée en ce que les deux outils (17, 18) sont montés dans une cassette amovible (22), comprenant un cadre (23) muni de paliers (24, 26, 27, 28), portant lesdits deux outils (17, 18), et apte à être introduite, fixée et extraite du bâti (16).

2. Unité selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'un deuxième outil (18) est muni d'au moins une bande en un matériau souple faisant saillie radialement vers l'extérieur (20).

3. Unité selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un logement transversal (29) ménagé dans le bâti (16), la cassette (22) étant introduite et extraite transversalement par rapport audit bâti (16).

4. Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'entraînement pour l'unité (54), montés à l'arrière et aptes à venir coopérer avec des moyens d'entraînement conjugués pour la cassette (56), et destinés à entraîner en rotation les deux outils (17, 18).

5. Unité selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement pour l'unité (54) sont sous la forme d'un moteur électrique (57) et d'un pignon moteur (58), et en ce que les moyens d'entraînement pour la cassette (56) sont sous la forme d'un premier pignon (61) pour le premier outil (17), engrenant avec un deuxième pignon (62) pour le deuxième outil (18) et avec le pignon moteur

(58).

6. Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de déplacement transversal (38) de la cassette (22).

7. Unité selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de déplacement (38) comprennent une crémaillère (39), montée au niveau de la cassette (22) et apte à s'engrener avec un pignon (43) entraîné par moteur (44) présent au niveau du bâti (16).

8. Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier ensemble de transport (11) pour le support plan (4), placé en amont de la cassette (22), et un deuxième ensemble de transport (21) pour le support plan (4), placé en aval de la cassette (22), le premier et le deuxième ensemble de transport (11, 21) étant montés dans le bâti (16).

9. Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins l'un des deux outils (17, 18) est formé avec un mandrin (63) et un manchon amovible (64), apte à être inséré (I), bloqué et entraîné en rotation par le mandrin (63).

10. Machine de production d'emballages, caractérisée en ce qu'elle comprend l'unité d'éjection des déchets (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, positionnée en aval d'une unité de découpe (3).

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans l'ordre, de l'amont vers l'aval, une presse de découpage à platine (3), un agencement d'entraînement (6), un dispositif de transfert (9), un premier transport vacuum (11), l'unité (14), et un deuxième transport vacuum (21).

12. Cassette d'éjection des déchets pour une unité d'éjection des déchets (14), positionnée en aval d'une unité de découpe (3) pour un découpage d'un ou plusieurs supports plans (4) dans une machine de production d'emballages (1), comprenant un cadre (23) muni de paliers (24, 26, 27, 28), portant deux outils rotatifs coopérant entre eux (17, 18), un premier outil (17) étant muni d'aiguilles d'éjection des déchets faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure, et apte à être introduite, fixée et extraite d'un bâti (16) de l'unité d'éjection des déchets (14).

13. Cassette selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'un deuxième outil (18) est muni d'au moins une bande en un matériau souple faisant saillie radialement vers l'extérieur (20).

14. Cassette selon la revendication 12 ou 13, caractérisée en ce qu'au moins l'un des deux outils (17, 18) est formé avec un mandrin (63) et un manchon amovible (64), apte à être inséré, bloqué et entraîné en rotation par le mandrin (63).

Description:
UNITÉ D'ÉJECTION DES DÉCHETS À RÉGLAGE D'OUTIL FACILITÉ DANS UNE MACHINE DE PRODUCTION D'EMBALLAGES

La présente invention concerne une unité d'éjection des déchets obtenus après découpe d'un support plan. L'invention concerne également une unité d'éjection des déchets permettant de faciliter tout réglage d'outil d'éjection. L'invention se rapport également à une machine de production d'emballages comprenant, dans l'ordre et successivement, une unité de découpe et une unité d'éjection des déchets.

Une machine de production d'emballages est destinée à la fabrication de boîtes, qui formeront des emballages, après pliage et collage. Dans cette machine, un support plan initial, tel qu'une bande continue de carton, est déroulé et est imprimé par une unité d'impression, constituée elle-même de sous-unités sous la forme de groupes imprimeurs. La bande est ensuite transférée dans une unité de découpe.

Après découpe, les poses obtenues ont des zones de déchet qui sont séparées et éliminées dans une unité d'éjection des déchets, de façon à pouvoir créer ensuite des boîtes. Les poses sont ensuite séparées dans un séparateur pour obtenir des boîtes individualisées. L'unité d'éjection de ces déchets est montée à la suite de l'unité de découpe.

L'unité d'éjection assure une éjection précise et rapide des déchets. La précision de fonctionnement de l'unité d'éjection permet aussi d'éviter que les déchets provoquent des bourrages.

L'unité d'éjection comprend deux outils, sous la forme de deux cylindres rotatifs, positionnés parallèlement l'un par rapport à l'autre, de façon à coopérer entre eux. Les poses circulent entre les deux cylindres en suivant une trajectoire sensiblement horizontale.

L'un des cylindres, le cylindre inférieur, comporte des aiguilles radiales qui s'enfoncent dans chaque déchet. Les aiguilles séparent les déchets de la pose en les entraînant avec la rotation du cylindre à aiguilles. Ces déchets sont ensuite dégagés de ces aiguilles radiales au cours de la rotation des cylindres. Des éjecteurs en forme de peignes fixes sont disposés parallèles aux cylindres. Les aiguilles radiales sont ainsi libérées et s'enfonceront dans d'autres déchets lors de leur prochain passage dans la zone de découpage de la pose suivante.

L'autre des cylindres, le cylindre supérieur, possède sur sa surface soit des bandes en un matériau souple, par exemple de mousse, disposées en anneaux successifs et espacés, soit une seule bande formant un revêtement complet en un matériau souple, par exemple de type caoutchouc vulcanisé. Des trous sont percés dans le cylindre en dehors des bandes de mousse ou dans la couche de vulcanisation, selon la version. La position des trous correspond à celle des aiguilles. Ces dernières viennent se loger dans les trous lors de la rotation des deux cylindres, de façon à bien transpercer les déchets. Le cylindre supérieur assure le transport des poses et leur maintien lors du piquage du déchet.

Etat de la technique

Les documents US- 2.899.871 et EP- 1.057.596 donnent des exemples de systèmes d'éjection de déchets découpés. Cependant, les opérations de changement de cylindres d'éjection s'avèrent être longues et fastidieuses. Les utilisateurs souhaitent effectuer des changements extrêmement rapides de travail par modification des cylindres d'éjection, afin de faire face aux demandes de plus en plus ponctuelles d'impression et de découpe en petites séries de leurs clients. Tout d'abord, et dès que la machine est arrêtée, l'opérateur déconnecte mécaniquement le cylindre porteur d'aiguilles, pour l'enlever de son mécanisme d'entraînement. Puis l'opérateur sort le cylindre en dehors de l'unité d'éjection, et en dehors de la machine. Ensuite, l'opérateur implante avec précision les aiguilles d'éjection les unes après les autres dans des perçages réalisés dans la surface d'un nouveau cylindre, en fonction d'un schéma représentant la pose. Enfin, l'opérateur replace le nouveau cylindre dans l'unité d'éjection en le reconnectant à son entraînement.

Cependant, cette opération prend beaucoup de temps, en raison de la nécessité de déconnecter puis de reconnecter toutes les liaisons mécaniques d'entraînement des cylindres. Pendant ce temps, toute la production de la machine est arrêtée.

De plus, la position des deux cylindres doit être précise dans l'unité d'éjection des déchets. Non seulement, les deux cylindres sont réglés l'un par rapport à l'autre, mais également l'un et l'autre par rapport au bâti de l'unité. Dans les deux cas, il convient de procéder à un ajustement de l'espacement, du parallélisme et de l'orientation relative dans les plans horizontal et vertical, entre les deux cylindres.

Le poids d'un cylindre est de 30 kg à 50 kg, voire jusqu'à 900 kg dans le cas d'un cylindre inférieur à aiguilles associé à un cylindre supérieur à couteaux de découpe. Pour le sortir, l'opérateur le soulève à l'aide d'un palan.

En raison du poids assez élevé, un changement de cylindre n'est pas très rapide à effectuer. Des changements de travail et ainsi les changements d'outils sont nécessaires pour obtenir de nombreuses boîtes différentes. Les fréquentes manipulations des cylindres s'avèrent ainsi longues et fastidieuses. Le cylindre hérissé d'aiguilles représente un danger de blessures pour l'opérateur.

Or ce cylindre prêt à l'emploi doit être manipulé pour être replacé dans l'unité d'éjection des déchets.

Exposé de l'invention Un objectif principal de la présente invention consiste à mettre au point une unité d'éjection des déchets, positionnée en aval d'une unité de découpe pour une machine de réalisation d'emballages. Un deuxième objectif est de réaliser une unité d'éjection des déchets permettant une préparation du ou des outils d'éjection en dehors de la machine, sans nécessiter un arrêt de cette machine. Un troisième objectif est de simplifier et de faciliter tout changement d'un ou des outils d'éjection. Un quatrième objectif est d'optimiser la précision de l'éjection des déchets. Un cinquième objectif encore est celui d'obtenir une éjection des déchets évitant les problèmes de l'état de la technique. Un autre objectif encore est celui de prévoir une machine de production d'emballages avec une unité d'éjection des déchets intégrée à la suite d'une unité amont de découpe et présentant une grande souplesse d'utilisation.

Dans un premier aspect, la présente invention se rapporte à une unité d'éjection des déchets dans une machine de production d'emballages, positionnée en aval d'une unité de découpe. L'unité comprend un bâti et deux outils rotatifs coopérant entre eux. Un premier outil est pourvu d'aiguilles d'éjection des déchets faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure. Les deux outils sont montés dans une cassette amovible, comprenant un cadre muni de paliers, portant ces deux outils, et apte à être introduite, fixée et extraite du bâti. Autrement dit, avec une cassette, l'opérateur va pouvoir préparer les outils d'éjection des déchets en dehors de l'unité d'éjection des déchets, et ainsi en dehors de la machine de production d'emballages. La cassette permet à l'opérateur de préparer facilement l'unité d'éjection des déchets pour le travail suivant, en fonction des besoins, i.e. en fonction de la position des déchets présents au niveau des poses et / ou des boîtes.

La cassette ayant servi est extraite de l'unité, et ainsi de la machine. Une nouvelle cassette préparée à l'avance est ensuite immédiatement introduite dans l'unité d'éjection. Lorsque la machine est de nouveau en production, les outils et la cassette ayant servis sont démontés et de nouveau préparés pour une utilisation ultérieure. Les temps d'arrêt de la machine sont ainsi réduits au strict minimum, avec uniquement du temps de changement de cassette.

L'unité d'éjection, avec ses étapes de préparation des outils, n'est plus l'élément de transformation du ou des supports plans qui ralentit l'ensemble de la production d'emballages. Avec deux cassettes interchangeables, une première cassette étant en production et une deuxième cassette étant en préparation, le fonctionnement de l'unité d'éjection des déchets se fait quasiment en continu.

La cassette et son cadre sont dimensionnés de manière adéquate et leur ergonomie est adaptée pour son introduction, sa fixation et son extraction du bâti de l'unité d'éjection des déchets, en étant manœuvrable par un seul opérateur.

Dans un autre aspect de l'invention, une machine de production d'emballages est caractérisée en ce qu'elle comprend l'unité d'éjection des déchets présentant une ou plusieurs des caractéristiques techniques décrites ci-dessous et revendiquées, positionnée en aval d'une unité de découpe. Les sens amont et aval sont définis en faisant référence au sens de déplacement du support, suivant la direction longitudinale dans l'unité d'éjection des déchets et dans l'ensemble de la machine de production d'emballages. La direction longitudinale est définie en faisant référence au sens de déplacement du support plan dans l'unité d'éjection des déchets et dans la machine, selon son axe longitudinal médian. La direction transversale est définie comme étant la direction perpendiculaire à la direction de déplacement du support plan. Les positions avant et arrière sont définies par rapport à la direction transversale, comme étant respectivement le côté conducteur et le côté opposé conducteur. Selon un autre aspect encore, l'invention concerne une cassette d'éjection des déchets pour une unité d'éjection des déchets. L'unité est positionnée en aval d'une unité de découpe pour un découpage d'un ou plusieurs supports plans dans une machine de production d'emballages. La cassette comprend un cadre muni de paliers, portant deux outils rotatifs coopérant entre eux. Un premier outil est muni d'aiguilles d'éjection des déchets faisant saillie radialement vers l'extérieur à partir de la surface extérieure. La cassette est apte à être introduite, fixée et extraite d'un bâti de l'unité d'éjection des déchets.

Brève description des dessins

L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :

- la Figure 1 représente une vue latérale synoptique d'une machine de production d'emballages équipée avec une unité d'éjection des déchets ;

- la Figure 2 représente une vue en perspective d'une cassette d'éjection des déchets selon l'invention, avec un manchon de l'un des deux outils en position sortie ;

- la Figure 3 représente une vue en perspective d'une cassette d'éjection des déchets, selon une deuxième variante de réalisation ;

- les Figures 4 et 5 représentent des vues partielles écorchées en perspective d'une unité, avec la cassette de la Figure 2 prête à être introduite et introduite dans l'unité ;

- la Figure 6 représente une vue partielle écorchée en perspective de l'avant de la cassette, introduite dans l'unité ; et

- la Figure 7 représente une vue arrière de la cassette de la Figure 3 ; et

- la Figure 8 représente une vue partielle écorchée en perspective de l'arrière de la cassette, introduite dans l'unité.

Exposé détaillé de modes de réalisation préférés

Comme le montre la Figure 1, une machine de production d'emballages (1) traite un support ou une matière en bande continue (2), qui est dans ce cas du carton plat. La machine (1) comprend une unité de transformation, par exemple une presse de découpage à platine (3). En amont de la presse (3), la machine (1) peut présenter, des unités telles que des groupes imprimeurs, des moyens pour contrôler la qualité et le registre, des groupes de gaufrage, etc. (non illustrés).

La bande (2) rentre dans la presse (3) par son côté transversal en amont. La presse (3) découpe la bande (2) et délivre le support sous la forme de poses en carton plat (4).

Les poses (4) sortent de la presse (3) par son côté transversal en aval. Le sens d'avance ou de défilement (Flèches F) de la bande (2) et des poses (4) suivant la direction longitudinale indique le sens amont et le sens aval.

La machine (1) comprend un agencement d'entraînement (6), qui est disposé en aval de la presse (3). Cet agencement (6) comprend tout d'abord un rouleau d'entraînement inférieur (7), entraîné en rotation par moteur. L'agencement (6) comprend ensuite un seul ou une série de galets presseurs (8), disposés au-dessus en appui contre le rouleau (7). Les poses (4) sont engagées, maintenues et entraînées entre le rouleau (7) et le ou les galets (8). L'agencement (6) assure un transfert actif des poses (4), de façon à dégager les poses (4), successivement les unes après les autres, hors de la presse (3), selon la direction longitudinale (F), de l'amont vers l'aval.

La machine (1) comprend un dispositif de transfert (9) pour les poses (4). Le dispositif (9) est destiné à faire passer vers l'aval les poses (4), successivement les unes après les autres, en provenance de l'agencement (6), selon la direction longitudinale (F). La machine (1) comprend un premier ensemble de transport, qui est plus spécifiquement un premier transport vacuum (11), et qui est disposée en aval du dispositif de transfert (9). Ce premier transport vacuum (11) comprend un transporteur avec une ou plusieurs courroies sans fin à orifices (12). Un caisson à vacuum (13), connecté à une source de vide, plaque les poses (4) contre la courroie (12). Les poses (4) sont disposées sur la face supérieure de la courroie (12), les unes à la suite des autres, avec un court intervalle entre elles. Le premier transport vacuum (11) assure un transfert actif des poses (4). La courroie (12) entraîne les poses (4), selon la direction longitudinale (F), de l'amont vers l'aval.

La machine (1) comprend ensuite une unité d'éjection des déchets (14), qui est placée en aval de la presse (3) et après le premier transport vacuum (11). Cette unité (14) permet d'éliminer de manière contrôlée des déchets de carton qui sont prédécoupés dans les poses (4).

Un conduit pour l'évacuation des déchets (15) part de l'arrière (voir Figures 4 et 5) de l'unité d'éjection des déchets (14). Dans cet exemple, cette évacuation se fait ainsi par aspiration. L'unité d'éjection des déchets (14) comprend une structure porteuse ou un bâti (16).

De manière favorable, l'unité (14) peut comprendre le premier ensemble de transport pour les poses (4), i.e. le premier transport vacuum (11). Le dispositif de transfert (9) et ce premier transport vacuum (11) peuvent être avantageusement montés dans le bâti (16) dimensionné en conséquence.

La partie centrale de l'unité (14) comprend un premier outil rotatif inférieur cylindrique (17), coopérant avec un deuxième outil rotatif supérieur cylindrique (18). Les deux outils (17 et 18) sont montés, parallèles l'un à l'autre, l'un au-dessus de l'autre, et transversalement au bâti (16), et ainsi à l'unité (14). Le premier ensemble de transport, i.e. le premier transport vacuum (11), peut être placé en amont des deux outils rotatifs (17 et 18).

L'outil inférieur (17) est muni d'aiguilles radiales (non représentées dans les Figures), qui font saillie radialement en direction de l'outil supérieur (18). Ces aiguilles sont positionnées de manière appropriée à la surface de l'outil inférieur (17) aux endroits où le découpage de la bande (2) produit des déchets. Ainsi, ces aiguilles se piquent dans chacune des zones de déchets, de façon à pouvoir éliminer ces derniers à l'aide de peignes montés à proximité de l'outil inférieur (17). De manière favorable, l'outil supérieur (18) peut être muni (visible en Figure 2) d'au moins une bande en un matériau souple de type mousse (20). Cette ou ces bandes peuvent faire saillies radialement vers l'extérieur, en direction de l'outil inférieur (17). Ces bandes (20) sont positionnées à la surface de l'outil supérieur (18) aux endroits où il n'y a pas d'aiguilles en correspondance. La machine (1) comprend un deuxième ensemble de transport, qui est plus spécifiquement un deuxième transport vacuum (21), et qui est disposé en aval de l'unité d'éjection des déchets (14). Le deuxième ensemble de transport (21) est sensiblement analogue au premier ensemble de transport (11), avec des courroies sans fin à orifices (12) et un caisson à vacuum (13). L'unité (14) peut comprendre ce deuxième ensemble de transport pour les poses

(4), i.e. le deuxième transport vacuum (21). Ce deuxième transport vacuum (21) peut être placé en aval des deux outils rotatifs (17 et 18). Le deuxième ensemble de transport (21) peut être monté dans le bâti (16). La machine (1) comprend ensuite un séparateur (non représenté), qui est disposé en aval de l'unité d'éjection des déchets (14), après le deuxième ensemble de transport (21). Les points d'attache présents sur les poses (4) et entre les boîtes sont rompus grâce au séparateur, et les poses (4) sont ainsi transformées en boîtes. Conformément à l'invention, l'unité d'éjection des déchets (14) comprend une cassette amovible (22). Dans sa variante initiale (Figures 2, 4 à 6 et 8) ou dans la deuxième variante de réalisation (Figures 3 et 7), la cassette amovible (22) est apte à être introduite (Flèche E en Figure 4) dans le bâti (16), à être fixée au bâti (16), et à l'inverse, à être désolidarisée et à être extraite (Flèche O en Figure 5) de ce bâti (16). Dans ce mode de réalisation favorable, le premier transport vacuum (11) est placé en amont de la cassette (22), et le deuxième transport vacuum (21) est placé en aval de la cassette (22).

La cassette amovible (22) comprend une structure porteuse ou cadre (23). Comme cela est visible dans les Figures 2 à 6, le cadre (23) est muni d'un palier avant inférieur (24) et d'un palier arrière inférieur (26) portant le premier outil, i.e. l'outil inférieur (17). Le cadre (23) est muni d'un palier avant supérieur (27) et d'un palier arrière supérieur (28) portant le deuxième outil, i.e. l'outil supérieur (18).

L'unité (14) peut préférentiellement comprendre un logement transversal (29) ménagé dans le bâti (16). Le logement (29) est ménagé entre le premier ensemble de transport (11) et le deuxième ensemble de transport (21). La cassette (22) peut être introduite (E) transversalement par rapport au bâti (16) dans ce logement transversal (29). A l'inverse, la cassette (22) peut être extraite (O) transversalement par rapport au bâti (16) hors de ce logement transversal (29).

Pour assurer le déplacement (E et O) de la cassette (22), deux rails parallèles et sensiblement horizontaux (31) sont montés transversalement au bâti (16), entre l'avant et l'arrière de l'unité (14), et de part et d'autre d'une partie inférieure du logement transversal (29). La cassette (22) est équipée de roulettes (32), placées au niveau des montants transversaux inférieurs du cadre (23). Grâce à ces roulettes (32), la cassette (22) roule (E et O) le long des deux rails (31), de l'avant vers l'arrière et réciproquement.

À l'avant de l'unité (14), chacun des deux rails (31) fait saillie en dehors vers l'extérieur du bâti (16) par un prolongement (33). Les deux prolongements parallèles et sensiblement horizontaux (33) sont maintenus au sol par un piétement (34). Grâce aux prolongements (33), la cassette (22) sort complètement du bâti (16) et de l'unité (14). L'opérateur fait rentrer (E) et fait ressortir (O) la cassette (22) de son logement (29) en la poussant ou en la tirant à la main et en la faisant rouler transversalement.

La cassette (22) peut être ensuite transférée sur un chariot mobile extérieur, dont la surface supérieure de portage vient se placer dans l'alignement et à la même hauteur que les rails (31) et les prolongements (33). La cassette (22) est ainsi transportée dans un atelier de maintenance. Pour des raisons d'ergonomie lorsque la machine (1) est en production, l'ensemble formé par les prolongements (33) et le piétement (34) se replie et s'encastre dans le bâti (16) de l'unité (14). Lorsque l'opérateur pousse la cassette (22) dans son logement (29), une partie inférieure de la face arrière (36) de son cadre (23) vient s'appuyer contre un vérin (37) ayant une extrémité libre munie d'un tampon en caoutchouc (voir Figure 4). Le vérin (37) fait saillie horizontalement et perpendiculairement, à partir de l'arrière de l'unité (14), à l'intérieur d'une partie inférieure du logement (29). L'unité (14) peut très favorablement comprendre des moyens de déplacement transversal (38) de la cassette (22). Dans cette position partiellement introduite à la main, les moyens de déplacement transversal (38) de la cassette (22) peuvent prendre le relais, de façon à pouvoir mettre en place et à positionner cette dernière dans sa position définitive pour son fonctionnement dans l'unité (14). Les moyens de déplacement (38) de la cassette (22) servent également au réglage de la position transversale de la cassette (22).

Comme cela est visible en Figure 6, les moyens de déplacement (38) peuvent comprendre une crémaillère (39) montée au niveau de la cassette (22). La crémaillère (39) se présente sous la forme d'une patte qui se déploie dans un plan horizontal et perpendiculairement à partir de la face avant (41) du cadre (23) de la cassette (22). Les dents (42) de la crémaillère (39) sont orientées vers le bas. La crémaillère (39) peut être apte à coopérer avec un pignon (43) dont la denture est orientée vers le haut et s'engrène avec les dents (42). Le pignon (43) est entraîné par moteur électrique (44) présent au niveau du bâti (16). Pour la fin de la mise en place de la cassette (22) jusqu'à l'axe longitudinal médian (système de centrage connu sous la dénomination de Centerline RTM ) de l'unité (14) et de la machine (1), le moteur (44) va entraîner transversalement la cassette (22) via la crémaillère (39). Pour le réglage précis ou un ajustement en cours de production, en fonction de la position souhaitée pour les aiguilles d'éjection des déchets, l'opérateur pilote le moteur (44) qui va entraîner transversalement la cassette (22) via la crémaillère (39).

Une cellule analogique (45) détecte la position transversale de la cassette (22). Une traverse arrière (46) constitue une butée pour la course de déplacement transversale maximale (E) de la cassette (22). Une partie inférieure de la face arrière (36) du cadre (23) de la cassette (22) vient buter contre la traverse arrière (46).

L'unité (14) comprend des moyens de blocage (47) de la position longitudinale de la cassette (22), situés à l'arrière (Figures 7 et 8) et l'avant (Figure 5) de l'unité (14). A l'arrière de l'unité (14), un pion arrière (48) est fixé au niveau du bâti (16) et se déploie sensiblement à la verticale vers le haut à l'intérieur d'une partie inférieure du logement (29). Une fourche arrière (49) s'étend dans un plan horizontal vers l'arrière dans la partie inférieure du logement (29), et perpendiculairement à partir de la face arrière (36) de la cassette (22). Le pion arrière (48) vient s'engager entre les deux dents de la fourche arrière (49).

A l'avant de l'unité (14), une fourche avant (51) est fixée à l'avant au niveau du bâti (16) et s'étend dans un plan vertical vers le haut. Un pion avant (52) est fixé au niveau de la face avant (41) de la cassette (22) et se déploie sensiblement à la verticale vers le bas. Le pion avant (52) vient s'engager entre les deux dents de la fourche (51). Le verrouillage de la cassette (22) au bâti (16) est réalisé tout d'abord par blocage du pignon (41) agissant sur la crémaillère (39). Le verrouillage est ensuite réalisé par appui face contre face de la face inférieure du cadre (23) de la cassette (22) contre la face supérieure des rails (31). Cet appui est obtenu lorsque les roulettes (32) s'engagent dans des rainures (53) ménagées de manière adéquate (voir Figure 4) dans les rails (31), faisant ainsi descendre et poser la cassette (22).

L'unité (14) peut avantageusement comprendre (voir Figures 4, 5 et 8) des moyens d'entraînement (54) montés à l'arrière du bâti (16). Ces moyens d'entraînement pour l'unité (54) peuvent être aptes à venir coopérer avec des moyens d'entraînement conjugués (56) de la cassette (22), et destinés à entraîner en rotation les deux outils (17 et 18).

Les moyens d'entraînement (54) de l'unité (14) peuvent de préférence (voir Figures 4 et 7) être sous la forme d'un moteur électrique (57) venant entraîner un pignon moteur (58). Le moteur électrique (57) est installé sur une console (59) fixée au bâti (16) de l'unité (14).

Les moyens d'entraînement pour la cassette (56) peuvent être sous la forme (Figures 3, 7 et 8) d'un premier pignon (61) pour le premier outil (17). Ce premier pignon (61) peut engrener avec un deuxième pignon (62) pour le deuxième outil (18) et avec le pignon moteur (58).

Dans la cassette (22), le premier pignon (61) est déjà engrené avec le deuxième pignon (62). L'introduction (E) de la cassette (22) fait engager les dents du premier pignon (61) avec celles du pignon moteur (58). En raison de la disposition du deuxième pignon (62) à proximité et du même côté que le pignon moteur (58), le premier pignon (61) présente une épaisseur supérieure.

De manière favorable (voir Figure 2), au moins l'un des deux outils (17 et 18), ici le deuxième outil (18), peut être formé avec un mandrin (63) et un manchon amovible

(64). Le manchon (64) peut être apte à être inséré (Flèche I en Figure 2), bloqué et entraîné en rotation par le mandrin (63) de l'outil (17 et 18). Le manchon (64) peut être apte à être débloqué, puis retiré (Flèche R en Figure 2).

Pour permettre l'accès au mandrin (63) et l'insertion (I) et le retrait (R) du manchon (64), le palier avant inférieur (24) de l'outil inférieur (17) est inséré dans un bras inférieur (66) mobile par coulissement et pivotement et le palier avant supérieur

(27) de l'outil supérieur (18) est inséré dans un bras supérieur (67) mobile par coulissement et pivotement.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications.