On connait des pièces d'horlogerie, de bijouterie, de joaillerie ou .d e s éléments de ces pièces dont certaines parties, susceptibles d'être rayées au contact d'autres corps, ont été traitées de manière à présenter une dureté su¬ perficielle élevée afin de conserver, aussi longtemps que possible, leur as¬ pect initial.

Ces parties comportent un revêtement en métal dur fritte à base de carbure de tungstène, de titane, de nickel ou de chrαne d'une dureté égalant approxi- mativeπent celle de la topaze, c'est-à-dire de 8 à 9 dans l'échelle de Mohr qui en compte 10.

La présente invention est une pièce d'horlogerie, de bijouterie, de joaillerie ou un élément, par exemple un bracelet, une boîte, d'une telle pièce dont au moins une partie présente une dureté superficielle de l'ordre de 10 dans,l'é¬ chelle de Mohr.

Cette pièce est caractérisée par le fait que ladite partie ccmporte une couche superficielle form ^é e au moins en partie de grains de diamant. La diamètre des grains de diamant sera de l'ordre de un à quelques microns et la couche superficielle aura une épaisseur du même ordre de grandeur de façon que la dureté de cette couche soit sensiblement égale à celle des ^' grains de diamant qu'elle contient, c'est-à-dire de 10 dans l'échelle de Mohr. La couche superficielle c-oπçortera dans la plupart des cas un liant assurant la cohésion des grains de diamant.

L'invention a égalèrent pour objet un procédé pour obtenir une telle pièce ou un tel élément.

Ce procédé consiste à réaliser- à p a r t i ^' r d e. poussière de diamant, un composé chimique liquide ou solide contenant des grains de diamant . ^{p' '} u ^• i ^' ë à soumettre ce c ππosc; à une ou.des actions telles, nar _. exer-ple un champ électrique, qu'elles provoquent le dépôt, sur un substrat approprié, d'un certain nombre de grains de diamant.

Le dépôt pourra résulter, selon les diverses mises en oeuvre possible du pro¬ cédé, soit d'un processus ëlectro-c____ ^* -ύque (électrolyse par voie ignée ou par voie aqueuse) , soit d'un ixiTibarderent ionique ou non ( pulvérisation sous vide, pulvérisation cathodique ou ancdique, sputtering, etc.) , soit d'une évapo- ration sous vide, ou encore des ccn"binaisons de ces divers processus. L'expérience a montré qu'en faisant varier divers paramètres de ces procédés, par exemple la grosseur des grains de diamant, leur concentration 'dans le dάmposé chimique, etc. ., etc., il était possible d'obtenir des surfaces trai¬ tées présentant des aspects, des éclats, des finitions, des couleurs diverses et ainsi des pièces de mode et d'apparence différentes de celles des matériaux formant le ou les substrats, notamment de l'acier.

Dans ces conditions, on peut réaliser, en épargnant,lors du dépôt, certaines surfaces qui ne sont pas susceptibles, à l ' u s a~q*e, d ' e tr ^' e rayées ^* par des corps étrangers , des pièces qui non -seulement sont pratiquèrent ir_al- térables, irais,- présentent encore, en plus, des effets et des contrastes abso lument remarquables.

Un autre avantage du procédé selon l'invention réside dans le fait que les ^' pièces obtenues ne subissent pratiqu rent aucune distorsion ou déformation durant leur traitement ce qui permet de les usiner dans leur matériau de base

^• pratiquement à leurs cotes finales. Pour épargner les surfaces qui ne doivent pas être traitées, on utilisera un vernis résistant à la fois aux agents parties du cαπposé chimique liquide ou solide, aux acticns auxquelles ce ccmposë est soumis, aux irovens mis en oeuvre mur nettoyer les Diêces à traiter (ultra-sons, acides-, etc ^~ .) et i^±erceptant,

/ surraces. le cas échéant, les grains de diamant qui chercheraient à se déposer sur ces/ Ce vernis sera éliminé après traitement par des moyens appropriés n'attaquant ou ne détériorant pas les surfaces traitées.

L'invention a.encore pour objet une installation pour la mise en oeuvre du pro _¬ cédé susmentionné caractérisé par un support, présentant la fonte d'un cylindre sur le manteau duquel les pièces ou éléments à traiter sont répartis soit en ligne soit en quinconce. Les paramètres concernés (diamètre et hauteur du cyli geométrique/ ^d re, repart t ⁱ on/dés pièces , etc.) étant déterminés dans chaque cas de manièr à obtenir un dépôt régulier et d'épaisseur constante sur sa chaque pièce.

Le dessin ci-annexé représente sché atiquerent et à titre d'exemple, une forme d'exécution et une variante de l'objet principal de l'invention. La figure 1 est-une vue en plan de cette forme d'exécution constituée par une montre-bracelet en partie recouverte d'une couchi? superficielle de dureté 10. La figure 2 est une vue en coupe à très grande échelle selon la ligne II-II de la figure 1 montrant la nature et la ccmposition de la couche superficielle. La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 de la variante. La montre-bracelet représentée est constituée par une montre 10 et par un bra¬ celet -11 dont la boîte 12, respectivement les maillons 13 sont en acier. Les faces supérieures de la boîte 12 et des maillons 13 sont recouvertes d'une couche superficielle 14 dont la dureté est de l'ordre de 10 dans l'échelle de

^Mohr* . / substrat

Cette couche 14, qui est appliquée directement sur l'acier, formant un /

15, est composée de grains de diamant 16 et d'un liant 17. Le diamètre des grains 16 et l'épaisseur de la couche 14 sont de l'ordre de un à quelques microns.

Pour obtenir la couche 14 on met en oeuvre un procédé électrcxdimique dans le¬ quel le bain galvanique est un composé chimique fondu ou dissous comportant en suspension des grains de diamants 16 et un liant 17.

Au cours du déroulement du processus ces grains 16 et ce liant 17 viennent se déposer sur le substrat _/ en formant une couche régulière dans laquelle les grains 16 sont unifornement répartis.

Les surfaces ainsi obtenues pourront subir un léger polissage avec une meule de diamant à grains très fins en vue d'éliminer les aspérités importantes. Dans une variante du procédé, la couche 14 s e r a - obtenue par pulvérisation cathodique ou anodique en bombardant un ccmposé chimique solide contenant des grains de diamant 16 et un liant 17. L'expérience montre que dans c e c a s , ^• - les grains 16 pénètrent partiellement dans le substrat 15 came illustré à la figure 3. Si ^' cette pénétration est itroortante, 'on peut envi¬ sager de supprimer le liant 17 , les grains de diamant 16 étant fixés par in¬ crustation directement dans le substrat 15.

L'invention n'est évidemment pas limitée à ce qui est décrit ci-dessus et représenté au dessin. En particulier, le substrat -pourrait être constitué par un métal noble, par exemple de l'or ou du platine.