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Patent Searching and Data


Title:
WATCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/071760
Kind Code:
A1
Abstract:
A watch comprises a case having a middle (10) that has a peripheral portion (24) about an axis AA, a part (18) mounted 5 on said peripheral portion, and means for locking the part in the axial direction on the middle. The locking means comprise elastic members (62a, 64a) having axial flexibility in the direction of axis A-A, and certain rigid members, some mounted on the middle (10) and others on the part (18). The first rigid members act 10 with the elastic members in at least one relative position of the part (18) with respect to the middle (10).

Inventors:
DAELLENBACH WILLIAM (CH)
Application Number:
PCT/EP2006/070080
Publication Date:
June 28, 2007
Filing Date:
December 21, 2006
Export Citation:
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Assignee:
CARTIER CREATION STUDIO SA (CH)
DAELLENBACH WILLIAM (CH)
International Classes:
G04B19/28; G04B37/00
Foreign References:
US20050013204A12005-01-20
EP1182521A12002-02-27
EP1416341A22004-05-06
Attorney, Agent or Firm:
GLN (Neuchâtel, CH)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Montre comportant :

- une boîte ayant: - une carrure (10) munie d'une portion périphérique (24) autour d'un axe AA,

- un élément (18) monté sur ladite portion périphérique, et

- des moyens de blocage axial de l'élément (18) sur la carrure (10), caractérisée en ce que lesdits moyens de blocage comprennent :

- des organes élastiques (62a, 64a) flexibles axialement selon la direction de l'axe A-A, et

- des premiers organes rigides (62b, 64b) coopérant avec les organes élastiques (62a, 64a) dans au moins une position relative de l'élément (18) par rapport à la carrure (10), lesdites organes élastiques (62a, 64a) et lesdits organes rigides (62b, 64b) étant montés les uns sur ledit élément (18) et les autres sur ladite carrure (10).

2. Montre selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la portion périphérique (26) de la carrure est sensiblement cylindrique.

3. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte, en outre, un organe de liaison (30) dudit élément (18) à ladite carrure (10) et portant lesdits organes élastiques (62a, 64a), et des moyens de positionnement dudit organe de liaison, lequel est monté rigidement avec les moyens élastiques (62a, 64a) sur l'élément (18) ou la carrure (10) à l'aide des moyens de positionnement.

4. Montre selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de blocages comportent, en outre, des deuxièmes organes rigides montés, avec les organes élastiques (62a, 64a) sur l'élément (18) ou la carrure (10), et des troisièmes organes rigides montés sur la carrure (10) ou l'élément (18), lesdits deuxièmes et troisièmes organes rigides étant agencés de manière à pouvoir coopérer ensemble pour bloquer axialement ledit ensemble (18) et se dégager dans ladite position.

5. Montre selon la revendication 4, caractérisée en ce que les deuxièmes organes rigides sont solidaires dudit organe de liaison (30).

6. Montre selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisée en ce que lesdits deuxièmes et troisièmes organes rigides sont des doigts s'étendant radialement par rapport à l'axe A-A, solidaires respectivement dudit organe de liaison et de l'élément ou de la carrure, et complémentaires les uns des autres dans ladite position relative.

7. Montre selon l'une des revendications 6, caractérisée en ce que ledit organe de liaison (30) est une bague fendue comportant une portion centrale (46) et une portion périphérique (48) formant lesdits doigts.

8. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits organes élastiques (62a, 64a) sont des bras s'étendant angulairement et flexibles axialement, et en ce que lesdits premiers organes rigides sont des doigts (62b, 64b) s'étendant radialement par rapport à l'axe A-A et dimensionnés de manière à passer dans l'espace créé par la flexion des bras.

9. Montre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce

que ledit élément comprend un fond de la boîte.

10. Montre selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ledit élément comprend un mouvement ou module auxiliaire.

11. Montre selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ledit élément comprend une lunette.

12. Montre selon la revendication 11 , caractérisée en ce que la lunette est tournante.

13. Montre selon la revendication 12, caractérisée en ce que la carrure (10) et la lunette (18) comportent, en outre, un système d'encliquetage (38, 40) définissant des positions angulaires prédéterminées de la lunette (18) en référence à la carrure (10).

14. Montre selon la revendication 13, caractérisée en ce que ladite position relative de la lunette (18) par rapport à la carrure (10), dans laquelle les organes rigides (62b, 64b) coopèrent avec les organes élastiques (62a, 64a), est située entre deux desdites positions prédéterminées du système d'encliquetage (38, 40).

Description:

MONTRE

L'invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne plus précisément des moyens de blocage permettant la fixation amovible d'un élément d'une montre (c'est-à-dire une pièce ou module) à la boîte de montre et notamment sa carrure. Le mécanisme de fixation de la présente invention est particulièrement bien adapté pour une telle fixation d'une lunette et surtout d'une lunette tournante.

Des boîtes de montre comportant une lunette tournante sont connues et commercialisées par de nombreuses maisons horlogères. Elles sont généralement destinées à la pratique du sport, par exemple sur des montres de plongée. La lunette, qui comporte des indications de temps ou autre, peut prendre une position angulaire quelconque, ou des positions prédéterminées grâce à un dispositif d'encliquetage. La lunette est généralement disposée sur la carrure, directement accessible à son utilisateur. Ainsi, utilisée dans un environnement agressif lié à la pratique d'un sport, une telle montre peut rapidement s'encrasser. La lunette risque alors de tourner difficilement ou même de se bloquer, nécessitant l'intervention d'un spécialiste en horlogerie. Afin de prévenir ce type de problème, certaines lunettes tournantes sont facilement amovibles. L'utilisateur lui-même peut la démonter et effectuer un nettoyage régulier. Une telle lunette est décrite dans le document WO 97/45775 qui propose une boîte de montre formée d'une carrure, et d'une lunette montée tournante sur la carrure par l'intermédiaire d'une bague de liaison montée libre en rotation dans une gorge pratiquée dans la carrure. La lunette est bloquée axialement à l'aide de doigts s'étendant radialement et coopérant avec la bague. Elle est par ailleurs fixée à la bague par une vis. L'ensemble lunette - bague est entraîné en rotation lorsque l'utilisateur actionne la lunette. Le démontage de la lunette s'effectue en deux étapes : Dans un premier temps, la vis est dévissée, puis les doigts sont dégagés de la bague.

Le document EP 1 182 521 décrit une boîte munie d'une lunette tournante pouvant occuper deux positions axiales, l'une inférieure, l'autre supérieure, définies par un organe élastique. Cet organe est engagé dans une découpe de la lunette et coopère avec un cran de la carrure. En position inférieure, une bague de limitation de la rotation bloque la lunette sur la carrure, alors qu'en position supérieure, la lunette peut être tournée librement. La mise en place et le retrait de la lunette doit se faire par un professionnel.

Le document EP 1 416 341 se rapporte à une boîte munie d'une lunette tournante montée sur la carrure par l'intermédiaire d'une bague réalisée en un matériau choisi de telle sorte qu'il soit cisaillé lorsqu'on enlève la bague. Cela implique donc que cette dernière soit changée si la bague tournant est enlevée. Une telle opération ne peut être faite que par un professionnel.

Tant l'un que l'autre des dispositifs décrits dans les deux derniers documents cités ne permettent donc pas un retrait et une remise en place faciles de la lunette tournante sur la carrure.

Une boîte de montre munie d'une lunette tournante qui peut facilement être enlevée et remise en place est décrite dans le document US 2005/013204. La carrure est munie d'un pas de vis et d'un cran déformable radialement. La lunette forme un écrou et comporte un bossage destiné à coopérer avec le cran. Pour mettre la lunette en place, elle est vissée sur la carrure, de telle sorte que le bossage passe le cran. La lunette peut ensuite tourner librement. Elle peut être enlevée en exerçant sur elle une traction telle que le bossage passe le cran, après quoi elle peut être dévissée. Pourtant, une telle solution nécessite beaucoup d'épaisseur. Bien que de conception simple et robuste, une telle lunette est peu esthétique en raison de la présence d'une vis disposée en évidence sur la face comportant des indications. Par ailleurs, la manipulation d'une vis par un porteur moyen, lors du démontage et du remontage de la lunette est incommode et délicate. La vis peut, en outre, être égarée lors de ces opérations.

La présente invention permet de pallier ces inconvénients en proposant une boîte de montre munie d'une lunette tournante facilement amovible dépourvue de vis de fixation. Plus généralement, la présente invention concerne une montre comprenant des moyens de blocage permettant la fixation amovible d'un élément à la carrure qui se distingue notamment par les caractéristiques énumérées à la revendication 1. L'élément peut être, par exemple, une lunette tournante, une lunette non tournante, un mouvement, un module auxiliaire, ou le fond de la boîte.

D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description d'une forme d'exécution de la présente invention, présentée à titre d'exemple, concernant la fixation d'une lunette tournante qui suit, faite en regard du dessin annexé dans lequel : la figure 1 est une vue en coupe partielle d'une boîte de montre selon cette forme d'exécution, - les figures 2 et 3 sont une vue de dessous respectivement d'un organe de liaison et d'une lunette appartenant à cette boîte de montre, - la figure 4 représente une vue en perspective d'une carrure munie d'un organe de liaison selon cette forme d'exécution, la figure 5 illustre une vue en perspective d'une étape du montage de la lunette selon cette forme d'exécution, et la figure 6 représente une vue en perspective d'un dispositif de démontage de la lunette selon cette forme d'exécution.

Comme indiqué ci-dessus, malgré le fait que la description qui suit traite un mécanisme pour la fixation d'une lunette tournante à la carrure d'une boîte de montre, l'homme de métier comprend que ce mécanisme, et donc l'invention, peut facilement être adapté pour la fixation d'autres éléments d'une montre telle qu'une lunette non tournante, un mouvement de base entouré par un cercle d'emboitage, un module auxiliaire, ou le fond de la boîte. La boîte de montre représentée partiellement en figure 1 comporte, classiquement, une carrure 10 et une glace 12, montée sur la carrure 10, et

formant avec elle un logement 14 destiné à recevoir un mouvement. Un joint 16, interposé entre la carrure 10 et la glace 12, assure l'étanchéité de l'ensemble carrure 10 - glace 12. La boîte de montre comporte, en outre, une lunette 18 comprenant un flanc intérieur 20 sensiblement cylindrique et une face inférieure 22 sensiblement plane.

La lunette 18 est montée tournante sur la carrure 10. A cet effet, la partie supérieure de la carrure 10 forme une portion sensiblement cylindrique 24 d'axe AA (figure 4) dont le flanc extérieur constitue une surface de guidage 26 positionnant radialement la lunette 18. D'autre part, la partie inférieure de la carrure 10 s'étend radialement par rapport à la portion cylindrique 24, de façon à former une surface d'appui 28 coopérant avec la face 22 et destinée à bloquer axialement la lunette 18 en direction du fond de la boîte. Une bague 30, montée rigidement dans la carrure 10, bloque axialement la lunette 18, dans la direction opposée. Une gorge circulaire 32, pratiquée dans le flanc extérieur de la portion cylindrique 24, sert de logement à la bague 30. La lunette 18 est elle-même munie d'une portion circulaire saillante 34 solidaire de son flanc intérieur 20 et venant en butée, par sa surface supérieure, contre la bague 30. Par ailleurs, le flanc de la portion circulaire 34 vient en appui contre la surface de guidage 26.

La carrure 10 et la lunette 18 sont, en outre, dotées d'un dispositif d'encliquetage 36 destiné à ne permettre une rotation que dans un sens et au positionnement par pas de la lunette 18. Il est formé d'une denture en dents de scie 38 solidaire de la lunette 18 et d'un cliquet 40 solidaire de la carrure 12. Un dégagement 42 pratiqué dans la face inférieure 22 de la lunette 18, immédiatement sous la portion circulaire 34, sert de logement à la denture 38, tandis qu'une gorge 44 pratiquée dans la surface d'appui 28 sert de logement et de moyen de positionnement du cliquet 40. Le cliquet 40 et la denture en dents de scie 38 coopèrent selon un mode bien connu de l'homme de métier. On notera que le dispositif d'encliquetage 36 est facultatif. Il est bien entendu que la denture pourrait tout aussi bien être réalisée directement dans la

lunette 18.

Selon l'invention, l'élément fixé à la carrure, soit la lunette tournante 18, est démontable. Les caractéristiques de la boîte de montre selon l'invention, pour cette forme d'exécution, apparaissent plus clairement en référence aux figures 2 et 3.

La bague 30 représentée en figure 2 comporte une portion centrale 46 annulaire et une portion périphérique 48 attenante à la portion centrale 46. Cette dernière est destinée à être introduite élastiquement dans la gorge circulaire 32 de la carrure 10. Pour cela, la bague 30 est fendue de manière à pouvoir être déformée élastiquement sous l'action de forces radiales opposées. Deux doigts 50 et 52 solidaires, respectivement, des deux extrémités de la portion centrale 46 s'étendent axialement. Ils sont destinés à bloquer la bague 30 angulairement dans son logement, comme décrit par la suite. La portion périphérique 48 de la bague 30 est formée d'une alternance de doigts rigides 54a et d'encoches 56a de largeurs variables. Deux doigts, 58a et 60a, larges par rapport aux doigts 54a, comportent chacun une fente, respectivement 58c et 60c, prenant son origine à l'extrémité du doigt, sensiblement à mi-largeur. Les fentes 58c et 60c s'étendent tout d'abord radialement depuis l'extrémité du doigt vers l'intérieur, puis angulairement sur environ un tiers de la largeur du doigt. Elles forment ainsi deux bras élastiques 62a et 64a, flexibles axialement, dont la fonction sera explicitée par la suite.

On notera que la bague 30 est constituée en un matériau présentant des propriétés élastiques, par exemple l'acier inoxydable ou certaines matières plastiques. Lorsqu'elle est en acier inoxydable, elle peut être réalisée par étampage d'une plaque d'épaisseur environ 0.4mm. Les fentes 58c et 60c sont formées par emboutissage. D'autres techniques peuvent être utilisées, par exemple l'usinage laser.

La lunette 18 est représentée en vue de dessous sur la figure 3 sans la denture 38. La portion circulaire saillante 34 forme une succession

d'encoches 54b et de doigts rigides 56b complémentaires respectivement aux doigts 54a et aux encoches 56a de la bague 30. On notera que deux encoches 58b et 60b, larges par rapport aux encoches 54b, sont complémentaires des doigts 58a et 60a comportant les bras élastiques 62a et 64a. Ces encoches 58b et 60b comportent, disposés sensiblement en leur centre, deux doigts, respectivement 62b et 64b, formant des organes de poussée destinés à coopérer avec les bras flexibles 62a et 64a. La portion circulaire 34 est formée par usinage de la lunette 18, ou par étampage puis soudage au flanc intérieur 20 de la lunette 18. En figure 4, la carrure 10 est représentée en perspective, munie de la bague 30. La portion centrale 46 de la bague 30 est insérée dans la gorge 32, de sorte que la bague 30 est positionnée axialement et radialement. Une creusure 66, s'étendant immédiatement sous la gorge 32, forme un logement pour les doigts 50 et 52, la bague 30 étant ainsi positionnée angulairement. Une marque 68 telle qu'une entaille est pratiquée sur la carrure 10 en référence à la position angulaire de la bague 30.

Lorsque la bague 30 est en position dans la gorge 32, seule la portion périphérique 48 de la bague 30 est saillante par rapport à la portion cylindrique 24. Les doigts 54a et les encoches 56a, étant de forme complémentaire respectivement des encoches 54b et des doigts 56b de la lunette 18, celle-ci peut s'engager sur la carrure 10, dans une position angulaire précise, afin d'être montée.

Le montage de la lunette 18 est représenté, partiellement, en figure 5. Grâce à une marque sur la lunette 18 destinée à s'aligner sur la marque 68, la lunette est positionnée en position de montage / démontage. Les encoches 54b et les doigts 56b viennent alors en regard respectivement des doigts 54a et des encoches 56a. De plus, les doigts 62b et 64b sont situés en regard, respectivement, des bras élastiques 62a et 64a avec lesquels ils coopèrent. Sous l'effet d'une force appliquée sur la lunette 18 axialement, vers le fond de la boîte, les doigts 62b et 64b exercent une poussée sur les bras 62a et 64a qui se déforment élastiquement, jusqu'à ce que la lunette 18 vienne en butée

contre la surface d'appui 28. On notera que la largeur des doigts 62b et 64b est choisie de telle sorte que la déformation des bras 62a et 64a crée un espace suffisant pour leur passage. Une légère rotation de la lunette 18 permet ensuite de dégager les doigts 62b et 64b et les bras 62a et 64a reviennent dans le plan de la bague 30. La lunette 18 est alors bloquée axialement grâce à ses doigts 56b venant en butée contre les doigts 54a de la bague 30.

Ainsi la bague est bloquée axialement dans toutes ses positions angulaires, même lorsque les doigts 62b et 64b se trouvent en regard des bras élastiques 62a et 64a, c'est à dire lorsque la lunette est en position de montage / démontage. Dans cette position, il faut exercer une force axiale pour faire fléchir les bras élastiques et ainsi dégager la lunette 18 de la carrure 10. Afin d'éviter un arrachage involontaire de la lunette 18, et ainsi augmenter encore la fiabilité de l'ensemble, la position de montage / démontage peut être située entre deux positions prédéterminées du système d'encliquetage 36, pour autant que la boîte en soit munie.

La figure 6 montre, en perspective, un dispositif de démontage 70, qui comprend une couronne 72 et enserre la montre par sa carrure 10. La lunette 18 est positionnée, en référence à la carrure 10, de manière à ce que les doigts 62b et 64b soient respectivement en face des bras 62a et 64a.

La couronne 72 comporte deux portions articulées dans le plan radial, à l'aide d'une charnière 74. Elle est coopère avec un dispositif de serrage 76 permettant de la refermer progressivement à l'aide d'une molette de serrage 78. Deux doigts rigides 80 et 82, solidaires chacun d'une portion de couronne 72, s'étendent axialement jusqu'au niveau de la lunette 18.

L'extrémité de ces doigts 80 et 82 est constituée d'un bec s'étendant légèrement vers le centre de la couronne 72 et venant se positionner entre la face inférieure 22 de la lunette 18 et la surface d'appui 28 de la carrure 10. Avantageusement, la lunette 18 et la carrure 10 forment un biseau à cet interface, de façon à guider le bec des doigts 80 et 82. Le serrage de la

couronne 72 fait pénétrer les becs entre la lunette 18 et la carrure 10, ce qui engendre une force axiale sur la lunette 18, tendant à l'écarter de la carrure 10. Les doigts 62b et 64b exercent alors une poussée apte à déformer les bras élastiques 62a et 64a. Comme lors du montage, une légère rotation de la lunette 18 permet ensuite de dégager les doigts 62b et 64b, et les bras 62a et 64a reviennent dans le plan de la bague 30. La lunette 18 est ainsi désolidarisée de la carrure 10. Un autre outil assurant la même fonction pourrait comporter un étau dans lequel est fixé la boîte et une pince serrant la lunette, la pince pouvant être légèrement déplacée axialement, puis tournée en référence à l'étau, pour permettre que les doigts se dégagent des bras.

Dans la variante où la position dans laquelle les doigts 62b et 64b ne se trouvent pas en regard des bras 62a et 64a dans l'une ou l'autre des positions stables définies par la denture 38n et le cliquet 40, le dispositif 70 comportera alors avantageusement un organe de positionnement amenant la lunette 18 dans une position dans laquelle bras et doigts sont en regard les uns des autres avant que la force axiale ne soit exercée sur la lunette 18.

Dans la description qui précède, les bras flexibles 62a et 64a, qui forment des organes élastiques, et les doigts 62b et 64b, qui forment des organes de poussée coopérant avec ces bras, sont au nombre de deux. Toutefois, les organes de poussée et les organes élastiques pourraient être au nombre de trois, quatre ou plus, sans que le fonctionnement de la lunette en soit modifié. Il est également envisageable de supprimer totalement les doigts et encoches 54a, 56a, 56b et 54b de la bague 30 et de la portion circulaire 34, pour ne conserver que des bras flexibles 62a et 64a actionnés par des doigts rigides 62b et 64b respectivement. Dans ce cas, le fait d'avoir des doigts et des bras décalés dans les positions de repos définies par l'encliquetage permet de garantir une retenue parfaite. En outre, en utilisant un dispositif permettant un décalage angulaire au moment du serrage permet d'amener doigts et bras en regard les uns des autres au moment du démontage seulement. Dans le mode de réalisation présenté précédemment, une bague 30 comportant des bras flexibles 62a et 64a est montée rigidement sur la carrure

10. Dans une variante, la bague 30 pourrait être montée sur le flanc intérieur 20 de la lunette 18, dans une gorge pratiquée à cet effet. Par symétrie, la portion circulaire saillante 34 serait solidaire de la carrure 10. Le fonctionnement de la lunette 18, son montage et son démontage en seraient inchangés. De même, le mode de réalisation de la bague 30 et de la portion circulaire 34 serait identique.

Enfin, on notera que la bague 30, qui constitue un élément rapporté monté rigidement sur la carrure 10 ou la lunette 18, peut faire partie intégrante de la carrure 10 ou de la lunette 18, tout en conservant la même fonction. Dans ce cas, elle est réalisée par usinage de la portion cylindrique 24 ou du flanc intérieur 20. Les bras flexibles 62a et 64a sont formés par étampage d'une plaque de métal, puis soudage à la partie usinée.

Il est a noté que dans la forme d'exécution décrite ci-dessus la lunette 18 est fixée à une surface extérieure de la carrure 10. Cependant pour des formes d'exécutions adaptées traitant la fixation d'un élément tel que le mouvement ou un module auxiliaire à la boîte, l'élément est en ce cas fixé à une surface intérieure de la carrure 10.

Pour la fixation d'un élément qui, une fois installé, n'a pas besoin d'être tourné lors de son emploi (comme une lunette non tournante ou un mouvement), une légère rotation de l'élément est de préférence toujours employée pour arriver en position de montage final de l'élément. De la sorte, les doigts rigides 62b et 64b ne se trouvent pas en regard des organes élastiques 62a et 64a. On empêche ainsi un démontage involontaire de l'élément. Le dispositif de démontage 70 sera adapté en conséquence. En outre, pour ces formes d'exécution, les doigts et encoches de la bague 30 et de la portion circulaire 34 peuvent également encore être supprimés, en conservant uniquement les organes flexibles 62a et 64a actionnés par les doigts rigides 62b et 64b.

De plus, même si la boîte et la carrure ont de préférence une forme cylindrique ou ronde, dans certaines autres formes d'exécution de la présente invention la forme de la boîte, carrure, et élément peuvent être différente, par

exemple rectangulaire. Dans ce cas, le montage/démontage pourra avantageusement se faire par un mouvement de translation de l'élément relatif à la carrure, perpendiculaire à l'axe AA plutôt que de rotation.

Pour toutes ces formes d'exécutions, le principe de la fixation amovible entre l'élément et la carrure grâce à des organes élastiques flexibles axialement reste le même.