Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
WELL-PLUGGING METHOD AND SYSTEM USING CLAYEY MATERIALS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/061847
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method of plugging a well (P) by injecting a clayey material therein. The inventive method comprises the following steps consisting in: injecting a pre-determined quantity of clayey material in an inhibitor fluid having a lower density than water into a plugging area at a pre-determined depth in the well; injecting a pre-determined quantity of aqueous liquid into the plugging area such that the aqueous liquid is substituted for the inhibitor fluid in order to be brought into contact with the clayey material; and removing the inhibitor fluid from the well. The invention also relates to the use of the invention for the sealing of wells, such as oil or natural gas wells and artesian wells.

Inventors:
RESNIKOW SERGE (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/003300
Publication Date:
July 07, 2005
Filing Date:
December 17, 2004
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
MPC (FR)
RESNIKOW SERGE (FR)
International Classes:
E21B33/13; E21B33/134; (IPC1-7): E21B33/134
Domestic Patent References:
WO2002029204A12002-04-11
Foreign References:
US3082823A1963-03-26
US6105674A2000-08-22
US5611400A1997-03-18
Attorney, Agent or Firm:
Pontet, Bernard (Parc Club Orsay Université 2, rue Jean Rostand Orsay Cedex, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour boucher un puits (P) par injection d'un matériau argileux dans ledit puits, comprenant : une injection, dans une zone de bouchage à une profondeur prédéterminée du puits, d'une quantité prédéterminée de matériau argileux au sein d'un fluide inhibiteur de densité inférieure à celle de l'eau, une injection d'une quantité prédéterminée de liquide aqueux dans la zone de bouchage, de sorte que ledit liquide aqueux est substitué au fluide inhibiteur pour tre mis en contact avec le matériau argileux, et une évacuation du fluide inhibiteur hors du puits.
2. Procédé selon la revendication 1, mis en oeuvre dans un puits (P) préalablement équipé d'une structure de tubage (TA), caractérisé en ce qu'il comprend une séquence de bouchage comprenant les étapes suivantes : introduction d'une structure de tige (TI) dans la structure de tubage (TA), et positionnement de ladite structure de tige (TI) sensiblement au niveau de la zone de bouchage (F) dudit puits (P) de façon à ce que l'extrémité de ladite structure de tige se trouve toujours immergée dans du fluide inhibiteur au moment où le matériau argileux sort de ladite structure de tige, ladite structure de tige (TI) étant agencée pour permettre une circulation de fluide entre l'intérieur de ladite structure de tige (TI) et l'espace annulaire (A) entre ladite structure de tige (TI) et la structure de tubage (TA), injection d'une quantité prédéterminée de matériau argileux (B) et de fluide inhibiteur (H), dans la structure de tige (TI) par son extrémité supérieure jusqu'à la zone de bouchage, cette quantité de matériau argileux et de fluide inhibiteur étant précédée d'un tampon de tte (ST) constituée d'un fluide d'espacement et suivie d'un tampon de queue (SQ) constituée d'un fluide d'espacement, injection d'une quantité prédéterminée de liquide de chasse dans la structure de tige (TI), ce liquide de chasse présentant une densité supérieure à celle du fluide inhibiteur (H), puis remontée de la structure de tige (TI) jusqu'à une nouvelle position de profondeur prédéterminée de façon à permettre une nouvelle circulation de fluide, et migration du fluide inhibiteur (H) à l'intérieur de l'espace annulaire (A) vers le haut du puits (P), mise en contact du liquide de chasse avec le matériau argileux conduisant à un expansion du dudit matériau argileux dans la zone de bouchage du puits (P) jusqu'à réalisation d'un premier bouchon.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, avant le positionnement de la structure de tige (TI) sensiblement au niveau de la zone de bouchage à l'intérieur du puits (P), une circulation de la boue en place dans la structure de tige (TI) pour vérifier et nettoyer le volume intérieur.
4. Procédé selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la séquence de bouchage est réitérée de façon à réaliser successivement des bouchons superposés à partir d'une profondeur initiale de bouchage du puits.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que des séquences de bouchage sont successivement effectuées jusqu'à ce que le bouchon constitué des bouchons superposés atteigne sensiblement le toit de la couverture argileuse du ou/des réservoirs à fermer (CO) au sein de la formation géologique.
6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un assemblage de la structure de tige (TI) à partir de tronçons élémentaires de longueur prédéterminée, la hauteur de remontée à chaque séquence de bouchage correspondant sensiblement à un nombre entier de longueurs de tronçon élémentaire de tige.
7. Procédé selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une récupération du liquide de chasse et/ou du fluide d'espacement et/ou du fluide inhibiteur en sortie de la circulation, au niveau de l'extrémité haute de la structure de tige.
8. Procédé selon l'une des revendications précédentes, mis en oeuvre dans un puits (P) pourvu d'une structure préexistante de tubage comprenant une pluralité de tubages concentriques (Tao, TA1, TA2) dont un tubulage d'extrémité inférieure de plus petit diamètre, caractérisé en ce qu'il comprend une étape préalable de suppression dudit tubulage d'extrémité inférieure, de façon à réaliser une zone élargie (PE) sensiblement au fond du puits (P).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau argileux comprend de la bentonite.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que la bentonite employée comprend de la bentonite sodique.
11. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau argileux comprend de l'atapulgite.
12. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériaux argileux comprend de la sépiolite.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau argileux est injecté sous la forme de pastilles.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que les pastilles ont une forme sphérique ou pseudo sphérique de mme diamètre, de sorte que lesdites pastilles viennent se positionner au fond de l'ouvrage de façon régulière et optimale.
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que les pastilles sont positionnées au fond de l'ouvrage en laissant un taux de vide constant sensiblement égal à 0.4.
16. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fluide inhibiteur comprend un fluide du type EDC 9511.
17. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fluide d'espacement comprend un fluide du type EDC 9511.
18. Système pour boucher un puits par injection d'un matériau argileux dans ledit puits, mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant : des moyens pour injecter, dans une zone de bouchage à une profondeur prédéterminée à l'intérieur du puits, une quantité prédéterminée de matériau argileux dans un fluide inhibiteur de densité inférieure à celle de l'eau, des moyens pour injecter une quantité prédéterminée de liquide aqueux dans la zone de bouchage, de sorte que ledit liquide aqueux est substitué au fluide inhibiteur pour tre mis en contact avec le matériau argileux, et et des moyens pour évacuer le fluide inhibiteur hors du puits.
19. Système (S) selon la revendication 18, mis en oeuvre dans un puits (P) préalablement équipé d'une structure de tubage (TA), caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens pour introduire et contrôler le déplacement vertical d'une structure de tige (TI) dans la structure de tubage (TA), ladite structure de tige (TI) étant agencée pour permettre une circulation de fluide entre l'intérieur de ladite structure de tige (TI) et l'espace annulaire (A) entre ladite structure de tige (TI) et la structure de tubage (TA), des moyens pour injecter une quantité prédéterminée de matériau argileux et de fluide inhibiteur, dans la structure de tige (TI) par son extrémité supérieure jusqu'à une zone de bouchage à l'intérieur dudit puits (P), cette quantité de matériaux argileux et de fluide inhibiteur étant précédée d'un tampon de tte (ST) constituée d'un fluide d'espacement et suivie d'un tampon de queue (SQ) constituée d'un fluide d'espacement, des moyens pour injecter une quantité prédéterminée de liquide de chasse dans la structure de tige (TI), ce liquide de chasse présentant une densité supérieure à celle du fluide inhibiteur, les moyens de contrôle de la position de la structure de tige (TI) étant agencés pour positionner la structure de tige (TI) sensiblement au dessus du bouchon obtenu par expansion du matériau argileux mis en contact avec le liquide de chasse.
20. Système (S) selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système d'injection (SI) prévu pour injecter simultanément dans la structure de tige (TI) des pastilles de matériau argileux et un fluide inhibiteur.
21. Système selon l'une des revendications 19 ou 20, caractérisé en ce que la structure de tige comporte une partie inférieure bouchée et une partie latérale comprenant une fente de sortie.
22. Système selon la revendication 21, caractérisé en ce que la surface de la fente de sortie est au moins quatre fois supérieure à la section de la structure de tige.
23. Application du procédé et du système de bouchage selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour le bouchage de puits de pétrole ou de gaz de grande profondeur.
24. Application du procédé et du système de bouchage selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, pour le bouchage de structures de stockage de déchets toxiques.
25. Application du procédé et du système de bouchage selon l'une quelconque des revendications 1 à 22, pour le bouchage de structures de génie civil.
Description:
« Procédé et système pour boucher un puits, mettant en oeuvre des matériaux argileux » La présente invention concerne un procédé pour boucher un puits, mettant en oeuvre des matériaux argileux, tels que de la bentonite sodique. Elle vise également un système d'obturation implémentant ce procédé.

Le domaine de l'invention concerne les ouvrages de génie civil et les puits forés de grande profondeur, notamment les puits d'eau, de gaz et de pétrole, ainsi que les puits de stockage divers.

Jusqu'à présent, le bouchage de puits en fin d'exploitation est réalisé au moyen d'une injection d'un laitier de ciment, consistant en un mélange d'eau et de ciment, à une densité d'environ 1,85, sous la forme de bouchons de 50 à 100 mètres de hauteur ou d'avantage, qui sont intercalés par la boue ou le fluide en place dans le puits au moment de la réalisation des travaux de bouchage.

En tte de puits, un bouchon de ciment est positionné jusqu'en surface. Si la technique d'injection est au point, le résultat technique de bouchage n'est pas satisfaisant dans la plupart des cas. En effet, le ciment se fissure assez rapidement, ce qui permet aux différents fluides de la formation de circuler librement entre différents niveaux géologiques, avec des conséquences prévisibles lorsqu'il s'agit d'hydrocarbures sous forme huileuse ou pire sous forme gazeuse. Le laitier de ciment peut tre additivé de différents produits pour tenter de limiter ce phénomène, mais des fissures apparaissent irrémédiablement au bout d'un certain temps, mettant en péril la pérennité de la réalisation.

On connaît dans l'état de la technique de nombreux exemples mentionnant des cas de puits, qui sont restés

équipés après leur fermeture pour des raisons administratives, dans lesquels, quelques mois après leur opération de bouchage définitif, la pression remonte en tte, contraignant à purger régulièrement le fluide sous pression en impliquant une surveillance permanente pour sécuriser la zone.

Il existe déjà une technique de bouchage de puits consistant à faire tomber dans un puits généralement rempli d'eau des pastilles de bentonite sodique, en quantité nécessaire, ces pastilles se mettant en place à l'intérieur du puits par simple gravité. Les pastilles, commercialisées sous la marque EXPANGELTM par le présent déposant, sont fabriquées à partir d'un mélange soigneusement sélectionné des meilleures qualités disponibles de bentonites sodiques naturelles à haut taux de Montmorillonites. Les cristaux de Montmorillonite sont constitués de plusieurs couches de silicates d'aluminium. Entre ces couches, les molécules d'eau vont s'immiscer, en provoquant une augmentation importante du volume. Le mélange ainsi constitué n'est additivé d'aucun produit chimique organique ou inorganique.

Compressées à sec à une densité comparable au gravier, les pastilles, du fait de leur forme idéale sphérique ou pseudo sphérique de mme diamètre, vont chuter dans les puits à une vitesse moyenne de descente d'environ 0, 35 m/s (dans un liquide de viscosité proche de celle de l'eau) et vont se positionner au fond de l'ouvrage de façon régulière et optimale laissant un taux de vide constant de l'ordre d'environ 0,4.

Les pastilles de bentonite sodique gonflent dans l'eau quand elles sont immergées, en occupant rapidement tout l'espace libre et en formant ainsi l'équivalent d'un joint totalement imperméable et pérenne approprié pour reboucher les anciens sondages arrivés en fin d'exploitation, séparer

et isoler les formations aquifères, isoler et étancher les cuvelages à l'extrados, colmater les puits forés dans des formations argileuses naturelles, et reboucher les forages réalisés pour les études sismiques et augmenter les effets des explosifs.

Lorsque la pérennité du bouchage n'est pas recherchée ou non souhaitée, d'autre familles de Bentonite peuvent tre utilisées pour fabriquer les pastilles. (Bentonites calciques, calciques activées, potassiques, traitées avec des amines, des acides gras, Bentonites organophiles...) L'augmentation de volume de la bentonite sodique peut atteindre, en fonction de la qualité de l'eau, de 10 à 20 fois son volume si le matériau n'était pas confiné. En confinement, l'expansion de la bentonite sodique est limitée par la résistance à la déformation de la paroi naturelle du puits ou du matériau constituant le cuvelage.

C'est cette combinaison de forces et cette réserve de gonflement en confinement qui assure l'étanchéité en appliquant une pression sur les parois du puits. Cette pression peut atteindre des valeurs de 18 à 25Mpa, voire davantage.

A l'état naturel, la structure des terrains perméables présente en général un large faisceau granulométrique hétérogène, les particules les plus petites remplissant les espaces entre les plus grosses particules. Lorsque les plus petites particules naturelles sont en nombre suffisant pour combler les espaces vides, la perméabilité est réduite mais néanmoins significatives. La conductivité hydraulique de la bentonite sodique à l'état pur est au moins de 1Ox10-12 m/s. cette « argile » a donc un haut pouvoir de gonflement.

Elle est en outre très peu perméable à l'eau, très plastique, dotée d'un très grand pouvoir auto-cicatrisant après son développement. Elle peut également séquestrer par

phénomène d'adsorption certains ions en contact avec elle.

La forme des pastilles la constituant, pseudo-sphériques d'un diamètre d'environ 7 mm, pourrait tre adaptée sous d'autres formes, tels que des granulés, chips ou mini- cylindres de dimensions variables.

Ces propriétés remarquables de la bentonite sont déjà utilisées dans des systèmes dits BDO (Bentonite-Diesel Oil) employés pour colmater les pertes de circulation au cours du forage d'un puits. Le BDO se mélange avec la boue et forme alors un matériau épais et visqueux qui est ensuite déplacé dans la zone de circulation perdue pour la sceller.

On utilise aussi des mélanges de ciments et d'huile diesel (Diesel-Oil Cement : DOC) qui sont employés pour bloquer les venues d'eau (l'envahissement) dans des puits de pétrole.

Cependant, la fermeture de puits au moyen de pastilles de bentonite sodique est actuellement limitée à des ouvrages de faible profondeur, généralement inférieure à 150m (environ 500 ft (pieds)), et à la condition que le diamètre du puits ne soit pas inférieur à environ 15cm (environ 6'' (pouces)). En effet, les pastilles de bentonite sont très avides d'eau et commencent à gonfler dans les premières minutes de l'opération de bouchage. Or, en gonflant, les pastilles ont tendance à s'agglomérer entre elles en formant des amas qui finissent par adhérer aux parois du puits avant leur arrivée au fond si celui-ci est trop profond et de petit diamètre. Aussi, au-delà d'une profondeur de 150 m, d'autres moyens de bouchage doivent tre mis en place, par exemple par pompage ou pelliculage.

Le but de la présente invention est de proposer un nouveau procédé de bouchage mettant en oeuvre des pastilles de bentonite sodique, apte à tre employé pour le bouchage de structures de grande profondeur, notamment une

profondeur supérieure à 150 m, et/ou présentant un faible diamètre de puits, notamment un diamètre inférieur à 15 cm.

Cet objectif est atteint avec un procédé pour boucher un puits, mettant en oeuvre des matériaux argileux, comprenant une mise en place, par pompage, desdites pastilles de bentonite sodique à l'intérieur du puits dans une zone à boucher, lesdites pastilles de bentonite sodique étant véhiculées au sein du puits dans un fluide inhibant le gonflement desdites pastilles, puis, après migration du fluide inhibiteur présentant une densité inférieure à celle de l'eau, mises en contact avec de l'eau injectée dans le fond du puits, de façon à gonfler jusqu'à boucher le fond dudit puits ou une zone de bouchage à une profondeur déterminée.

Cette mise en place du matériau argileux par pompage permet d'assurer un bon positionnement du produit de bouchage et d'éviter la constitution de ponts à grande profondeur, typiquement jusqu'à plusieurs milliers de mètres.

Le matériau argileux utilisé dans le procédé selon l'invention peut tre de la bentonite, de l'atapulgite, de la sépiolite, ou plus généralement tout matériau argileux à forte capacité de gonflement. Le matériau argileux peut se présenter sous forme de pastilles, de cylindres de granules ou autres formes.

Pour réaliser ce pompage dans un puits, on descend des tiges (Drill-pipe), des tiges (tubing) ou une tubulure continue de type « coiled tubing » (tige enroulée).

Il est important de noter que le procédé selon l'invention n'est pas nécessairement mis en oeuvre au fond d'un puits, mais peut tre employé pour réaliser un bouchon au dessus du fonds du puits, si au préalable un remplissage préalable du puits a été réalisé avec des matériaux

inertes. On peut aussi envisager de réaliser un bouchon avec le procédé selon l'invention à partir d'une structure d'ancrage préalablement installée à l'intérieur du puits.

Dans un mode de mise en oeuvre le plus courant correspondant au bouchage d'un puits déjà équipé d'un tubage ou cuvelage, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une séquence de bouchage comprenant les étapes suivantes : - extraction si possible des crépines ou de la partie basse du tubage perforé de production, afin d'obtenir un bon interface et une bonne adhérence entre les pastilles de bentonite et le terrain « nu », - introduction d'une structure de tige dans la structure de tubage, et positionnement de ladite structure de tige sensiblement au fond dudit puits, de façon à ce que l'extrémité de ladite structure se trouve toujours immergée dans du liquide inhibiteur au moment où les pastilles de bentonite sortent de la dite structure, ladite structure de tige étant agencée pour permettre une circulation de fluide entre l'intérieur de ladite structure de tige et l'espace annulaire entre ladite structure de tige et la structure de tubage, - injection d'une quantité prédéterminée de bentonite et de fluide inhibiteur, dans la structure de tige par son extrémité supérieure jusqu'au fond dudit puits, cette quantité de bentonite et de fluide inhibiteur étant précédée d'un tampon de tte constituée d'un fluide d'espacement (Fluid-spacer) et suivie d'un tampon de queue constituée d'un fluide d'espacement (Fluid-spacer), - injection d'une quantité prédéterminée de liquide de chasse dans la structure de tige, ce liquide de chasse présentant une densité supérieure à celle du fluide inhibiteur, puis remontée de la structure de tige jusqu'à

une nouvelle position de profondeur prédéterminée de façon à permettre une nouvelle circulation de fluide, et - migration du fluide inhibiteur à l'intérieur de l'espace annulaire vers le haut du puits, mise en contact du liquide de chasse avec la bentonite conduisant à un expansion de la bentonite dans la zone de fond du puits jusqu'à réalisation d'un premier bouchon.

Le procédé de bouchage selon l'invention peut comprendre en outre, avant le positionnement de la structure de tige sensiblement au fond du puits, une circulation de la boue en place dans la structure de tige pour vérifier et nettoyer le volume intérieur.

La séquence de bouchage peut tre avantageusement réitérée de façon à réaliser successivement des bouchons superposés à partir du fond du puits.

Ainsi, des séquences de bouchage sont successivement effectuées jusqu'à ce que le bouchon constitué des bouchons superposés atteigne sensiblement le toit de la couverture argileuse du ou/des réservoirs à fermer au sein de la formation géologique.

Le procédé de bouchage selon l'invention comprend de préférence un assemblage de la structure de tige à partir de tronçons élémentaires de longueur prédéterminée, la hauteur de remontée à chaque séquence de bouchage correspondant sensiblement à un nombre entier de longueurs de tronçons élémentaire de tige.

Ce procédé peut aussi comprendre une récupération du liquide de chasse et/ou du fluide d'espacement et/ou du fluide inhibiteur en sortie de la circulation, au niveau de l'extrémité haute de la structure de tige.

Lorsqu'il est mis en oeuvre dans un puits pourvu d'une structure préexistante de tubage comprenant une pluralité de tubages concentriques dont un tubage d'extrémité

inférieure de plus petit diamètre utilisé pour la production (crépine de production ou tubage perforé), le procédé selon l'invention comprend alors une étape préalable de suppression dudit tubage d'extrémité inférieure, de façon à réaliser une zone élargie au droit de la zone à boucher pour que cette dite zone géologique soit au contact direct avec les pastilles de Bentonite.

Le diamètre des tubes d'injection étant en général assez réduit, de 38mm pour un « coiled tubing » de 1'' (pouce) à 73 mm pour une tige (tubing) de diamètre 2 7/8 pouces, et le débit de pompage étant relativement limité, il convient, pour éviter un gonflement prématuré des pastilles de bentonite sodique avant leur arrivée au fond du puits, d'isoler totalement les pastilles de l'eau. Pour cela, on véhicule les pastilles de bentonite sodique dans un fluide totalement inhibiteur, ne remettant pas en cause les performances de gonflement de la bentonite sodique lorsqu'elle sera au contact de l'eau. Il convient si possible également de ne pas faire passer les pastilles de bentonite sodique à travers les pompes pour ne pas endommager lesdites pastilles. A cette fin, on peut prévoir un système, de type Gravel-pack, d'injection sur la ligne par effet « Venturi » à travers deux conteneurs ( « bouteilles ») de remplissage alternativement vidés puis remplis.

Pour éviter le mélange de l'eau de gisement ou d'injection et de la bentonite sodique au moment de l'injection, on utilise un fluide tampon appelé « Spacer », respectivement de tte et de queue, pour devancer puis isoler le mouvement des pastilles de bentonite sodique au fond du puits sans que celles-ci ne s'hydratent pendant la descente et génèrent des problèmes de collage et de pompabilité dans les tiges. Ce fluide permet d'augmenter la

concentration de pastilles à environ 45% et fournit un temps de pompage de plusieurs heures.

Le choix du fluide inhibiteur est effectué en éliminant les produits connus par ailleurs pour leur effet d'encapsulation et/ou d'inhibition des argiles, mais qui ne fonctionnent pas ou peu avec la bentonite sodique. On doit également éliminer les différents sels qui altèrent trop les propriétés de la bentonite sodique, ainsi les produits pouvant porter atteinte à l'environnement. Deux familles de produits inhibiteurs se sont avérées efficaces : les polyacrylamides partiellement hydrolysés (PHPA) à faible poids moléculaire en suspension dans l'eau, - les fluides de type EDC 95-11, conformes au standard européen : 67/548/CEE et 93/21/CEE, ainsi qu'au standard US EPA/OW/1997, de faible densité (0.815), à très faible taux d'aromatique (0. 003%), classés non dangereux pour l'environnement aquatique utilisés à l'état pur.

Les fluides PHPA donnent des résultats satisfaisants d'inhibition, mais à concentration élevée (15 à 20%). Ils ont par contre une densité supérieure à 1.1 (en suspension dans 1 eau), ce qui pose un problème de mise en place. Les PHPA ont en outre un impact non négligeable sur l'environnement compte tenu de leur quantité de monomère libre résiduelle.

Les fluides de type EDC 95-11 rendent la bentonite sodique totalement inerte pendant son transport, sans que la durée d'immersion soit limitée. Les deux caractéristiques de ces fluides faible densité (0.82) et total inertage-permettent de mettre la bentonite sodique en place au fond d'un puits sans danger de début de prise, au moyen d'un pompage conventionnel de type « Gravel-Pack » puis, une fois en place, de laisser l'eau du puits (de densité supérieure à 1) ou de l'eau pompée

derrière le tampon d'espacement de queue descendre à la place du fluide inhibiteur pour permettre immédiatement à la bentonite sodique de gonfler et de remplir son rôle de bouchage. En outre, le procédé selon l'invention a l'avantage de permettre de récupérer le fluide porteur de densité légère en surface.

Le fluide de type EDC 95-11 peut tre ou non viscosifié et/ou non alourdi en fonction des pressions existantes dans le puits.

Il est à noter que la bentonite sodique, commercialisée sous la marque EXPANGEL4M par le présent déposant, est particulièrement recommandée pour le bouchage d'un puits profond avec le procédé selon l'invention, du fait de ses capacités intrinsèques de bouchage compte tenu des performances naturellement très faibles de perméabilité atteintes par son constituant unique, la bentonique sodique naturelle non traitée à très haute concentration en Montmorillonite, typiquement supérieure à 90%.

Suivant un autre aspect de l'invention, il est proposé un système pour boucher un puits par injection de pastilles de bentonite dans ledit puits, ce puits étant préalablement équipé d'une structure de tubage remplie d'eau, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens pour introduire et contrôler le déplacement vertical d'une structure de tige dans la structure de tubage, ladite structure de tige étant agencée pour permettre une circulation de fluide entre l'intérieur de ladite structure de tige et l'espace annulaire entre ladite structure de tige et la structure de tubage, - des-moyens pour injecter une quantité prédéterminée de bentonite et de fluide inhibiteur, dans la structure de tige par son extrémité supérieure jusqu'au fond dudit puits, cette quantité de bentonite et de fluide inhibiteur

étant précédée d'un tampon de tte constituée d'un fluide d'espacement et suivie d'un tampon de queue constituée d'un fluide d'espacement, - des moyens pour injecter une quantité prédéterminée de liquide de chasse dans la structure de tige, ce liquide de chasse présentant une densité supérieure à celle du fluide inhibiteur, les moyens de contrôle de la position de la structure de tige étant agencés pour positionner la structure de tige sensiblement au dessus du bouchon obtenu par expansion de la bentonite mise en contact avec le liquide de chasse.

Ce système peut en outre avantageusement comprendre un système d'injection prévu pour injecter simultanément dans la structure de tige des pastilles de bentonite et un fluide inhibiteur, par exemple un système du type « gravel- pack ».

Le procédé et le système de bouchage selon l'invention peuvent tre appliqués pour le bouchage de puits d'eau, de pétrole ou de gaz de grande profondeur, de structures de stockage de déchets toxiques, ou pour le bouchage de structures de génie civil.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement un système de bouchage selon l'invention et les mouvements de fluide à l'intérieur d'un puits, au cours des différentes étapes du procédé de bouchage selon l'invention ; - la figure 2 illustre les étapes essentielles du procédé selon l'invention dans un exemple pratique de mise en oeuvre pour le bouchage d'un puits de grande profondeur ; et

- la figure 3 illustre un système d'injection d'un mélange de matériau argileux et de fluide inhibiteur, mis en oeuvre dans un système de bouchage selon l'invention.

On va maintenant décrire, en référence aux figures précitées, un exemple de réalisation d'un système de bouchage de puits selon l'invention, en mme temps que le procédé mis en oeuvre dans ce système, dans la situation d'un puits de gisement de gaz de très grande profondeur, supérieure à 5000 m (environ 16400 ft).

On considère, en référence à la figure 1, un puits P foré dans une formation géologique, dont on cherche à obturer le fond F. Le système de bouchage selon l'invention comprend un tube de bouchage T préalablement mis en place à l'intérieur du puits et ayant une extrémité supérieure s'étendant sensiblement au dessus de la sortie supérieure du puits et une extrémité inférieure située sensiblement au dessus du fond du puits. L'extrémité supérieure du tube est reliée via une conduite CI. à un système d'injection sous pression SI, tandis que l'extrémité inférieure EI est pourvue d'orifices de sortie ménagés également latéralement sur la périphérie du tube, par exemple sous la forme de larges perforations. On peut aussi prévoir que la partie basse dudit tube soit bouchée et que le tube, depuis son extrémité basse et sur une longueur d'1. 5 m environ, soit largement fendu de façon ovale. La surface de cette fente est alors égale au moins à 4 fois la surface représenté par le diamètre dudit tube pour permettre le passage des fluides en mouvement y compris les pastilles de Bentonite sans augmentation des pertes de charges.

En pratique, le puits à boucher est déjà équipé de plusieurs tronçons concentriques de tubes (tubages) de

différents diamètres réduits au fur et à mesure que l'on descend en profondeur, comme l'illustre la figure 2.

Dans un premier exemple particulier de mise en oeuvre du procédé de bouchage selon l'invention, on considère un puits de grande profondeur déjà équipé d'un premier tubage Tao de diamètre 33,97 cm (133/8 pouces) de 0 m jusqu'à 750 mètres forés, d'un second tubage TA1 de diamètre 24,45 cm (95/8 pouces) de Om jusqu'à 1850 m forés, et d'un troisième tubage TA2 de diamètres 17,78 cm (7 pouces) jusqu'à 5150 mètres. En pratique chaque tubage est de longueur inférieure à la profondeur de forage.

Le troisième tubage de diamètre le plus petit est perforé sur la hauteur des réservoirs producteurs dans lequel il est inséré, par exemple de 4920 m jusqu'au fond du forage. La couverture argileuse CO est par exemple épaisse de 160 m et commence à la côte 4756 m pour finir à 4916 m. on considère que la pression en tte du système de tubage est faible, par exemple inférieure à 2 bars.

Le puits P à boucher est tout d'abord mis en boue sodée pour tenir le gisement. Après avoir contrôlé l'ensemble du puits jusqu'au fond, un outil de découpe est descendu à la côte 4750 m, au dessus du toit de la couverture argileuse CO et l'ensemble de la partie basse du tubage de diamètre 17,78 cm (7 pouces) est coupée, détruite et remontée en surface.

Une passe d'élargissement en 22,86 cm (9 pouces) est opérée sur tout le découvert pour mise à nu (I). Le puits P est maintenu en boue sodée BS (a) à la densité requise pour tenir le gisement.

Pour le bouchage du puits P, on insère dans les tubages existants un tube de bouchage TI (tige) de diamètre 7,3 cm (27/8 pouces) (diamètre intérieur : 54.6 mm). Ce tube de bouchage est en principe constitué d'une succession de tronçons de tiges successivement assemblées, par exemple

par passes successives de 18 m correspondant à deux tiges, soit 22 passes au total.

Dans l'exemple décrit, le volume intérieur total des tiges à 5150 m est de 12051 litres, tandis que le volume du puits dans la partie tubée en 17,78 cm (7 pouces) est de 81558 litres. Le volume dans la partie élargie en 22,86 cm (9 pouces) est de 16416 litres. Le volume total du puits est de 97 974 litres tandis que le volume total de la partie à boucher est de 16 416 litres.

On positionne les tiges au fond du puits, puis on les remonte (II) à 5135 m, soit 15 m au dessus du fond. On fait ensuite circuler la boue en place dans tout le volume des tiges pour vérifier et nettoyer le volume intérieur de ces tiges.

Les deux bouteilles situées dans le système d'injection sont préalablement remplies de pastilles de bentonite, par exemple d'une masse de 550 kg.

Une fluide d'espacement (spacer) de tte ST, composé par exemple de 1000 litres de fluide EDC 95-11, est tout d'abord injecté dans les tiges TI, suivi d'un mélange BH constitué du fluide EDC 95-11 (1500 litres) et des pastilles de bentonite délivrées à partir des deux bouteilles. Enfin, on injecte un fluide d'espacement (spacer) de queue SQ.

On effectue ensuite une étape de chasse puis on remonte (III) (c) les tiges d'une hauteur de 18 m correspondant à deux tronçons. On attend une durée nécessaire, par exemple 10 minutes, pour obtenir la sédimentation des pastilles de bentonite. On reprend ensuite une circulation d'eau pour nettoyer les tiges dont l'extrémité inférieure est désormais à une position de 5116 mètres.

Après une attente d'environ 15 minutes, on ferme le puits P sur tige. Environ une heure après, le puits P est ouvert et on descend la tige ou garniture pour toucher ( « toper » dans le langage du métier) et vérifier la position du premier bouchon ainsi réalisé. Puis on effectue à nouveau une mise en place et une expansion de la bentonite. On fait ensuite circuler de l'eau claire pour nettoyer la tige. L'eau et le fluide espaceur sont récupérés en surface dans un bac (non représenté) et l'on sépare par vidange l'eau du fluide espaceur afin de réutiliser ce dernier.

On effectue ensuite à nouveau la'séquence précitée à partir de la position de 5116 mètres, avec un remplissage des bouteilles sur la ligne d'injection avec de la bentonite, une injection d'un fluide d'espacement de tte, suivie d'une injection de bentonite dans un fluide inhibiteur, et enfin d'un fluide d'espacement de queue. Après une étape de chasse comprenant une reprise de la circulation d'eau pour nettoyage de la tige et expansion de la bentonite, on remonte les tiges jusqu'à une nouvelle position de 5099 mètres.

L'opération est réitérée jusqu'à réaliser un bouchon complet dans l'espace élargi au fond du puits P. On recalcule à chaque itération le volume de chasse nécessaire, jusqu'à atteindre la côte prévue de fermeture.

Dans un second exemple pratique de mise en oeuvre du procédé de bouchage selon l'invention, on considère un puits de type albien (aquifère du bassin Parisien) pour lequel de volume par mètre des tiges de diamètre 7,3 cm (27/8 pouces) est de 3.02 litre/mètre, tandis que le volume du puits par mètre équipé d'un tubage de diamètre 8 pouces est de 32.43 litre/mètre et le volume du puits par mètre équipé d'un tubage de diamètre 30,48 cm (12 pouces) est de 72.92 litres/mètre.

Dans cette configuration, on effectue le bouchage de l'ensemble du tubage et de la crépine de diamètre 20,32 cm (8 pouces). On positionne des tiges à 625 mètres de profondeur, soit 15 mètres au dessus du fond, et on fait circuler l'ensemble du volume de la tige pour vérifier et nettoyer le volume intérieur, soit environ 1890 litres. Le bouchage du puits est effectué par séquences successives d'environ 18 mètres, correspondant à deux longueurs de tronçons simples.

Après avoir préalablement rempli deux bouteilles sur la ligne d'injection avec des pastilles de bentonite, on injecte un fluide d'espacement de tte composé de 1000 litres d'EDC 95-11 représentant 330 mètres de hauteur dans la tige et 30 mètres dans l'annulaire. On injecte ensuite les pastilles d bentonite (par exemple 400 kg) au sein d'un fluide inhibiteur (par exemple 1200 litres d'EDC 95-11), puis un fluide d'espacement de queue composé de 1000 litres d'EDC 95-11. On effectue alors une chasse à l'eau claire (par exemple, d'un volume de 1800 litres). On effectue alors une remontée de deux tronçons de tiges, on attend pendant environ 5 minutes la sédimentation de la bentonite, puis on reprend la circulation de 1000 litres d'eau à des fins de nettoyage, à une position de 607 mètres. On attend environ 1 heure pour la mise en place et l'expansion de la bentonite.

On descend alors la tige pour vérifier la position du premier bouchon. On remonte alors la tige à 607 mètres et on fait circuler de l'eau claire pour nettoyer la tige. On récupère ensuite en surface dans un bac de l'eau et du fluide d'espacement, puis on sépare par vidange de l'eau et du fluide d'espacement afin de réutiliser ce dernier.

On réitère la séquence précitée à partir de la position de 607 mètres, pour réaliser un second bouchon

jusqu'à une nouvelle position de 589 mètres, puis un troisième bouchon à une position de 571 mètres, un quatrième bouchon à une position de 553 mètres, et un cinquième bouchon à une position de 535 mètres. Le puits dans sa partie de tubage de diamètre 8 pouces est alors rebouché.

On effectue ensuite le bouchage du tubage de diamètre 30,48 cm (12 pouces) de 553 mètres à 450 mètres, soit sur une profondeur de 103 mètres. Ce bouchage est obtenu par réalisation successives de 5 bouchons à des positions de 535 mètres, 517 mètres, 499 mètres, 480 mètres, puis 462 mètres.

Un système SI d'injection, mis en oeuvre dans un système de bouchage S selon l'invention comprend à titre d'exemple non limitatif, en référence à la figure 3, une première partie 30 d'introduction de pastilles de bentonite B alimentée par un système d'alimentation de type de type « Gravel-Pack », une seconde partie 33 d'introduction d'un fluide inhibiteur H sous haute pression, une chambre de mélange 34 communiquant avec les première et seconde parties d'introduction 30,33 pour mélanger les pastilles de bentonite B dans le fluide inhibiteur H, et une sortie de décharge 32 du mélange BH, connectée à un circuit d'injection haute pression. Le système d'injection SI comprend en outre une vanne de contrôle de débit 35 commandée par une unité de commande 31, disposée en aval de la première partie d'introduction 30 des pastilles de bentonite.

Le système d'alimentation de type « Gravel-Pack » comprend deux bouteilles SB1, SB2 pressurisées, en communication avec la partie d'introduction 30 du système d'injection SI via deux électrovannes V1, V2 commandées alternativement. Les pastilles de bentonite sont

introduites depuis les bouteilles pressurisées dans la première partie d'introduction à environ 1 bar de pression.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'tre décrits et de nombreux aménagements peuvent tre apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.