Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
WIND-DRIVEN SHIP WITH AN EXTENSION AND A FENDER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/247878
Kind Code:
A1
Abstract:
The present disclosure relates to a ship (1) comprising: hull planking (12); an extension (2); and a fender (3) movably mounted with respect to the extension (2) such that it can move between a navigation position and a docking position.

Inventors:
MERMIER LAURENT (FR)
BORNAQUE CHRISTIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050902
Publication Date:
December 28, 2023
Filing Date:
June 19, 2023
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SHIP STUDIO SARL (FR)
International Classes:
B63B25/00; B63B15/00; B63B39/06; B63B59/02; B63H9/061
Domestic Patent References:
WO2010119538A12010-10-21
Foreign References:
CN216580922U2022-05-24
KR20220037075A2022-03-24
FR2833921A12003-06-27
CN204473090U2015-07-15
Other References:
MOORE REBECCA: "Behind the use of wing sails on a Zéphyr & Borée container ship", RIVIERA MARITIME MEDIA, 6 January 2022 (2022-01-06), pages 1 - 6, XP093020865, Retrieved from the Internet [retrieved on 20230204]
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Navire (1 ) configuré pour flotter sur un milieu (100) liquide, le navire (1 ) s’étendant selon une direction longitudinale (X-X), le navire (1 ) présentant une proue (10) et une poupe (11 ) et comprenant : un bordé (12) comprenant une partie émergée prévue pour être située en dehors du milieu (100) au repos lorsque le navire flotte sur le milieu (100) ; une extension (2) adaptée pour recevoir une charge (25, 26) et s’étendant en saillie vers l’extérieur de la partie émergée du bordé (12), l’extension (2) présentant une longueur d’extension selon la direction longitudinale (X-X) et une extrémité avant (21 ) s’étendant vers la proue (10) du navire (1 ) ; et une défense (3) positionnée longitudinalement au niveau de l’extension (2) et comprenant : une poutre d’accostage (31 ) présentant une surface externe (310) adaptée pour former une surface d’appui contre un quai (1000) pour l’accostage du navire (1 ) au quai (1000), une longueur de poutre selon la direction longitudinale (X-X), la longueur de poutre étant supérieure ou égale à la longueur d’extension, et une extrémité avant (311 ) s’étendant vers la proue (10), l’extrémité avant (311 ) de la poutre (31 ) étant plus proche ou à égale distance de la proue (10) que l’extrémité avant (21 ) de l’extension ; et une pluralité d’entretoises (32), chacune de la pluralité d’entretoises (32) comprenant une extrémité externe (322) raccordée à la poutre (31 ) et une extrémité interne (321 ) opposée à l’extrémité externe (322) et adaptée pour former une surface d’appui contre le bordé (12), dans lequel la défense (3) est montée mobile par rapport à l’extension (2) entre : une position de navigation dans laquelle la défense (3) s’étend au niveau de ou au- dessus de l’extension (2) par rapport à une surface libre du milieu (100) au repos lorsque le navire (1 ) flotte sur le milieu (100) ; une position d’accostage dans laquelle la défense (3) s’étend en-dessous de l’extension (2) par rapport à la surface libre du milieu (100) au repos lorsque le navire (1 ) flotte sur le milieu (100), et la surface externe (310) de la poutre (31 ) s’étend en une position externe par rapport à l’extension (2) ; et un équipement de propulsion vélique (25) monté sur l’extension (2) et/ou une dérive (26) montée sur l’extension (2).

2. Navire (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel le navire (1 ) présente une longueur de navire selon la direction longitudinale (X-X) et la longueur de poutre est au moins supérieure à un quart de la longueur de navire, par exemple est au moins supérieure à un tiers ou à la moitié de la longueur de navire.

3. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel la surface externe (310) de la poutre (31 ) est convexe à une extrémité de la poutre (31 ), de préférence à l’extrémité avant (311 ) de la poutre (31 ).

4. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’extension (2) comprend une paroi de fond (24) présentant une surface externe, un plan tangent à la surface externe de la paroi de fond (24) étant incliné par rapport à la surface libre du milieu (100) au repos lorsque le navire flotte sur le milieu (100), de préférence avec un angle compris entre 10° et 45° , et/ou dans lequel la défense (3) comprend une paroi de fond (30) présentant une surface externe, un plan tangent à la surface externe de la paroi de fond (30) de la défense

(3) étant incliné par rapport à la surface libre du milieu (100) au repos lorsque le navire flotte sur le milieu (100), de préférence avec un angle compris entre 10° et 45° .

5. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 à 4, comprenant en outre un système de levage

(4) configuré pour déplacer la défense (3) entre la position de navigation et la position d’accostage.

6. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 à 5, comprenant en outre une pantoire avant (41 ) comprenant une première extrémité raccordée à l’extrémité avant (311 ) de la défense (3) et une deuxième extrémité raccordée au navire (1 ) en étant plus proche de la proue (10) que l’extrémité avant (311 ) de la défense (3), et une pantoire arrière (42) comprenant une troisième extrémité raccordée à une extrémité arrière (312) de la défense (3) s’étendant vers la poupe (11 ) et une quatrième extrémité raccordée au navire (1 ) en étant plus proche de la poupe (11 ) que l’extrémité arrière (312) de la défense (30).

7. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le navire (1 ) présente une longueur de navire selon la direction longitudinale (X-X), l’extension (2) présentant une extrémité inférieure (23) s’étendant vers la surface libre du milieu (100) au repos lorsque le navire (1 ) flotte sur le milieu (100), et dans lequel une distance séparant l’extrémité inférieure (23) de l’extension (2) de la surface libre du milieu (100) au repos, lorsque le navire (1 ) flotte sur le milieu (100), est supérieure ou égale à 1 ,5 % de la longueur de navire, par exemple est supérieure ou égale à 3 % de la longueur de navire.

8. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 à 7, comprenant une pluralité d’extensions (2) agencées axialement à distance les unes des autres sur un même côté latéral du bordé (12), la pluralité d’extensions (2) comprenant une extension avant et une extension arrière, l’extension avant étant plus proche de la proue (10) que les autres de la pluralité d’extensions (2) et l’extension arrière étant plus proche de la poupe (11 ) que les autres de la pluralité d’extensions (2), dans lequel la longueur de poutre est supérieure ou égale à une distance séparant une extrémité avant de l’extension avant s’étendant vers la proue (10) et une extrémité arrière de l’extension arrière s’étendant vers la poupe (11 ) et, dans la position d’accostage, la surface externe (310) de la poutre (31 ) est adaptée pour s’étendre en une position externe par rapport à chaque extension (2) de la pluralité d’extensions (2). 9. Navire (1 ) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel la défense (3) est prévue pour flotter sur le milieu (100) dans la position d’accostage.

Description:
NAVIRE MUNI D’UNE EXTENSION ET D’UNE DEFENSE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente divulgation concerne le domaine de l’architecture navale. Plus précisément, la présente divulgation concerne l’accostage d’un navire muni d’une extension latérale.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Un navire comprend classiquement un bordé, qui définit une forme extérieure du navire, et un pont, qui définit une surface utile du navire. Différents chargements peuvent être disposées sur le pont. En outre, un navire est généralement configuré pour accoster un quai.

Le quai comprend communément une structure, telle qu’une plateforme ou un pieu, surélevée par rapport au plan d’eau sur lequel le navire est configuré pour flotter. Le quai est habituellement muni d’un élément d’appui s’étendant en saillie du quai et configuré pour amortir l’accostage du navire au quai, et ce sans endommager le bordé. Par ailleurs, le quai peut comprendre des installations, telles qu’un portique et/ou des grues, dont certaines permettent de faciliter le transbordement des chargements entre le pont et le quai.

En vue d’éviter toute interaction avec les équipements du quai lors de l’accostage, la portion du bordé de certains navires qui est destinée à s’appuyer contre le quai est verticalement droite et lisse, ce qui présente l’inconvénient de limiter la largeur du pont et donc l’espace disponible pour les charges sur le navire.

En vue d’augmenter l’espace disponible pour la charge utile transportée, d’autres navires, tels que des porte-avions, peuvent comprendre des extensions latérales s’étendant en saillie vers l’extérieur du bordé du navire, au-dessus du plan d’eau. Néanmoins, ces navires ne peuvent habituellement pas accoster un quai classique, car les extensions latérales risqueraient alors d’interagir avec les installations se trouvant sur le quai. Des pontons d’accostage dédiés sont donc aménagés à cet égard, ce qui présente l’inconvénient de compliquer l’accostage, voire d’interdire l’utilisation de certains ports, en l’absence de tels pontons d’accostage.

EXPOSE GENERAL

Un objectif de la présente divulgation est d’augmenter l’espace disponible d’emport de charge d’un navire, par exemple pour doter le navire de fonctions supplémentaires, et ce sans dégrader l’accessibilité au quai et l’accostage du navire ni changer ou réduire sa capacité d’emport.

Un autre objectif de la présente divulgation est de proposer un navire présentant un espace additionnel adapté pour recevoir une charge, avec un impact moindre sur la qualité de navigation.

À cet égard il est proposé, selon un aspect de la présente divulgation, un navire configuré pour flotter sur un milieu liquide, le navire s’étendant selon une direction longitudinale, le navire présentant une proue et une poupe et comprenant : un bordé comprenant une partie émergée prévue pour être située en dehors du milieu au repos lorsque le navire flotte sur le milieu ; une extension adaptée pour recevoir une charge et s’étendant en saillie vers l’extérieur de la partie émergée du bordé, l’extension présentant une longueur d’extension selon la direction longitudinale et une extrémité avant s’étendant vers la proue du navire ; et une défense positionnée longitudinalement au niveau de l’extension et comprenant : une poutre d’accostage présentant une surface externe adaptée pour former une surface d’appui contre un quai pour l’accostage du navire au quai, une longueur de poutre selon la direction longitudinale, la longueur de poutre étant supérieure ou égale à la longueur d’extension, et une extrémité avant s’étendant vers la proue, l’extrémité avant de la poutre étant plus proche ou à égale distance de la proue que l’extrémité avant de l’extension ; et une pluralité d’entretoises, chacune de la pluralité d’entretoises comprenant une extrémité externe raccordée à la poutre et une extrémité interne opposée à l’extrémité externe et adaptée pour former une surface d’appui contre le bordé, dans lequel la défense est montée mobile par rapport à l’extension entre : une position de navigation dans laquelle la défense s’étend au niveau de ou au-dessus de l’extension par rapport à une surface libre du milieu au repos lorsque le navire flotte sur le milieu ; et une position d’accostage dans laquelle la défense s’étend en-dessous de l’extension par rapport à la surface libre du milieu au repos lorsque le navire flotte sur le milieu, et la surface externe de la poutre s’étend en une position externe par rapport à l’extension.

Avantageusement, mais facultativement, le navire peut comprendre l’une au moins des caractéristiques suivantes, prise seule ou dans une quelconque combinaison :

- le navire présente une longueur de navire selon la direction longitudinale et la longueur de poutre est au moins supérieure à un quart de la longueur de navire, par exemple est au moins supérieure à un tiers ou à la moitié de la longueur de navire ; - la surface externe de la poutre est convexe à une extrémité de la poutre, de préférence à l’extrémité avant de la poutre ;

- l’extension comprend une paroi de fond présentant une surface externe, un plan tangent à la surface externe de la paroi de fond étant incliné par rapport à une surface libre du milieu au repos lorsque le navire flotte sur le milieu, de préférence avec un angle compris entre 10° et 45° , et/ou dans lequel la défense comprend une paroi de fond présentant une surface externe, un plan tangent à la surface externe de la paroi de fond de la défense étant incliné par rapport à une surface libre du milieu au repos lorsque le navire flotte sur le milieu, de préférence avec un angle compris entre 10° et 45° ;

- il comprend en outre :

* un équipement de propulsion vélique monté sur l’extension ; et/ou

* une dérive montée sur l’extension ;

- il comprend en outre un système de levage configuré pour déplacer la défense entre la position de navigation et la position d’accostage ;

- il comprend en outre une pantoire avant comprenant une première extrémité raccordée à l’extrémité avant de la défense et une deuxième extrémité raccordée au navire en étant plus proche de la proue que l’extrémité avant de la défense, et une pantoire arrière comprenant une troisième extrémité raccordée à une extrémité arrière de la défense s’étendant vers la poupe et une quatrième extrémité raccordée au navire en étant plus proche de la poupe que l’extrémité arrière de la défense ;

- le navire présente une longueur de navire selon la direction longitudinale, l’extension présentant une extrémité inférieure s’étendant vers la surface libre du milieu au repos lorsque le navire flotte sur le milieu, et dans lequel une distance séparant l’extrémité inférieure de l’extension de la surface libre du milieu au repos, lorsque le navire flotte sur le milieu, est supérieure ou égale à 1 ,5 % de la longueur de navire, par exemple est supérieure ou égale à 3 % de la longueur de navire ;

- il comprend une pluralité d’extensions agencées axialement à distance les unes des autres sur un même côté latéral du bordé, la pluralité d’extensions comprenant une extension avant et une extension arrière, l’extension avant étant plus proche de la proue que les autres de la pluralité d’extensions et l’extension arrière étant plus proche de la poupe que les autres de la pluralité d’extensions, dans lequel la longueur de poutre est supérieure ou égale à une distance séparant une extrémité avant de l’extension avant s’étendant vers la proue et une extrémité arrière de l’extension arrière s’étendant vers la poupe et, dans la position d’accostage, la surface externe de la poutre est adaptée pour s’étendre en une position externe par rapport à chaque extension de la pluralité d’extensions ; et

- la défense est prévue pour flotter sur le milieu dans la position d’accostage. DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques, buts et avantages de la présente divulgation apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, donnée à titre d’exemple non limitatif, qui sera illustrée par les figures suivantes :

La figure 1 illustre schématiquement un navire.

La figure 2 est une vue schématique d’une partie d’un navire muni d’extensions latérales sur lesquelles sont fixées des charges.

La figure 3 est une vue schématique d’une partie d’un navire muni d’extensions latérales sur lesquelles sont fixées des charges et d’une défense dans une position d’accostage.

La figure 4 est une vue similaire à la figure 3, le navire étant accosté à un quai.

La figure 5 est une vue surélevée d’une situation similaire à la figure 4, le navire accostant au quai en biais.

La figure 6 est une vue similaire à la figure 3, la défense étant dans une position de navigation.

DESCRIPTION DETAILLEE

Navire

La figure 1 illustre un navire 1 flottant sur un milieu 100 liquide, le milieu 100 étant illustré au repos. Plus précisément, le navire 1 est configuré pour rester à la surface du milieu 100 sans couler, c’est-à-dire sans être totalement immergé au sein du milieu 100. Le milieu 100 est de préférence formé d’une étendue maritime, c’est-à-dire d’une mer ou d’un océan, mais pourrait bien entendu être constitué de tout corps se trouvant à l’état liquide, c’est- à-dire qui coule ou tend à couler, aux conditions normales de température et de pression. Le milieu 100 est au repos lorsqu’il n’est animé d’aucun mouvement d’ensemble, par opposition à un état agité, correspondant par exemple à une houle ou à des courants. Au repos, la surface libre du milieu 100 forme un plan. La surface libre du milieu 100 est la surface du milieu 100 qui est soumise à une contrainte de cisaillement parallèle nulle, et correspond en fait à l’interface entre la masse du milieu 100 et l’air de l’atmosphère terrestre.

Le navire 1 s’étend principalement selon une direction (ou axe) longitudinale X-X et présente une proue 10, c’est-à-dire une extrémité avant par rapport au sens normal d’avancement du navire 1 , et une poupe 11 , axialement opposée à la proue 10 et formant une extrémité arrière par rapport au sens normal d’avancement du navire 1. Ainsi le navire 1 s’étend axialement de la proue 10 vers la poupe 11 et présente une longueur de navire, selon la direction longitudinale, qui correspond, en fait, à la distance séparant la proue 10 de la poupe 11. Une fois accosté à un quai 1000, comme visible par exemple sur la figure 4, l’axe longitudinal X-X correspond sensiblement à l’axe de quai 1000. Dans la présente divulgation, une direction axiale correspond à une direction selon l’axe longitudinal X-X tandis qu’une direction latérale correspond à un axe latéral Y-Y qui est orthogonal à l’axe longitudinal X- X et appartenant à un plan parallèle au plan de la surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100 liquide. Le navire 1 présente une largeur selon la direction latérale, qui correspond à la distance séparant les extrémités latérales du navire 1. De même, une direction verticale correspond à un axe vertical Z-Z qui est orthogonal à la fois à l’axe longitudinal X-X et à la direction latérale, et appartenant à un plan orthogonal au plan de la surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. Le navire 1 présente une hauteur selon la direction verticale, qui correspond à la distance séparant les extrémités verticales du navire 1 , l’extrémité inférieure correspondant à l’extrémité verticale immergée lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100 au repos, tandis que l’extrémité supérieure correspond à l’extrémité verticale émergée lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100 au repos. De manière générale, dans la présente divulgation, un élément supérieur est plus proche de l’extrémité verticale supérieure du navire 1 qu’un élément inférieur, lequel est plus proche de l’extrémité verticale inférieure du navire 1. Enfin, l’extérieur et l’intérieur, c’est-à-dire une partie externe et une partie interne du navire 1 , sont définis par rapport à l’axe longitudinal X-X, la partie externe du navire 1 étant plus éloignée de l’axe longitudinal X-X que la partie interne du navire 1.

Le navire 1 comprend un bordé 12, correspondant à l’ensemble des éléments, par exemple planches et/ou tôles, constituant le revêtement extérieur de la coque du navire 1. La coque du navire 1 correspond à la carcasse du navire 1 , constituée, outre le bordé 12, des cloisons, des ponts et des raidisseurs du navire 1. La figure 1 illustre notamment la partie émergée du bordé 12, laquelle est prévue pour être située en dehors du milieu 100 au repos lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. À l’inverse, la partie immergée du bordé 12 est prévue pour être située au sein du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. La partie émergée et la partie immergée du bordé 12 sont séparées par une ligne de flottaison. Bien entendu, lorsque le milieu 100 n’est pas au repos, typiquement lors de forte houle ou de tempête, tout ou partie de la partie émergée du bordé 12 peut se retrouver au sein du milieu 100.

Le navire 1 comprend un pont supérieur 13 s’étendant principalement selon l’axe longitudinal X-X et définissant une surface utile du navire 1 , au moins une partie du pont 13 étant sensiblement plane et s’étendant selon un plan sensiblement parallèle au plan de la surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100 sans gîte. La surface utile est prévue pour supporter différentes cargaisons 14 que le navire 1 est configuré pour transporter par voie maritime, comme visible sur la figure 1. Ceci n’est toutefois pas limitatif puisque, dans certains navires, comme des pétroliers ou des vraquiers, les cargaisons 14 sont plutôt stockées sous le pont supérieur 13, la surface utile définie par le pont 13 étant alors davantage destinée à supporter des équipements nécessaires au fonctionnement du navire. De même, certains navires, comme des porte-containers, ne comprennent pas de pont supérieur, mais leur coque est ouverte et comprend un fond destiné à supporter les containers. En tout état de cause, le pont supérieur 13 indique, verticalement, le niveau de la bordure supérieure du bordé 12.

Le navire 1 est configuré pour accoster à un quai 1000, visible sur la figure 4 et sur la figure 5, qui est une section de berge, de rive ou de rivage d’un port ou d’une voie navigable aménagée en vue de permette l’accostage du navire 1 , l’embarquement ou le débarquement de passagers et/ou le chargement ou le déchargement de marchandises. Comme également illustré sur la figure 4 et sur la figure 5, le quai 1000 est muni d’appuis 1001 (parfois appelés défenses de quai) s’étendant en saillie vers l’extérieur du quai 1000 et qui permettent d’amortir l’impact d’accostage et procurer des surfaces d’appuis lisses pour le navire 1.

Extension

Comme visible de la figure 2 à la figure 6, le navire 1 comprend au moins une extension 2 s’étendant en saillie vers l’extérieur de la partie émergée du bordé 12, de préférence en s’étendant latéralement par rapport au navire 1. L’extension 2 de navire 1 permet d’offrir un espace additionnel à celui déjà offert par le pont 13. Ainsi, l’espace total du navire 1 disponible pour stocker une charge est augmenté.

L’extension 2 s’étend préférentiellement au niveau du pont 13, selon la direction verticale, afin d’augmenter la surface utile du pont 13. Plus généralement, notamment dans le cas où le navire 1 ne comprend pas de pont supérieur, l’extension 2 s’étend au niveau de la bordure supérieure du bordé 12. L’extension 2 peut être monobloc avec le bordé 12, ou être rapportée et fixée, par exemple par soudure, sur une surface externe du bordé 12, voire directement sur le pont 13, typiquement au moyen de renforts ou alors directement par la surface interne de l’extension 2. L’extension 2 présente une longueur d’extension selon la direction longitudinale, une extrémité avant 21 de l’extension 2 s’étendant vers la proue 10 du navire 1 et une extrémité arrière 22 de l’extension 2 s’étendant vers la poupe 11 du navire 1 , la longueur d’extension correspondant, en fait, à la distance séparant l’extrémité avant 21 de l’extension 2 de l’extrémité arrière 22 de l’extension 2. En outre, l’extension 2 présente avantageusement une extrémité inférieure 23 s’étendant vers la surface libre du milieu 100 au repos lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. Une distance séparant l’extrémité inférieure 23 de l’extension 2 de la surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100, est supérieure ou égale à 1 ,5 % de la longueur de navire, par exemple est supérieure ou égale à 3 % de la longueur de navire. Ceci permet de limiter les interactions entre le milieu 100 et l’extension 2, afin de réduire les efforts du milieu sur le navire, même lorsque le milieu 100 est agité, typiquement lors de la navigation au large. Par ailleurs, l’extension 2 ne gêne ainsi pas la navigation ni ne dégrade la flottaison du navire 1 , même si, en cas d’agitation du milieu 100, tout ou partie de l’extension 2 peut être parfois immergée au sein du milieu 100, typiquement en cas de forte houle.

Par ailleurs, l’extension 2 peut comprendre un fond 24 formant la base de l’extension. Une paroi de fond 24 présente une surface externe, un plan tangent à la surface externe de la paroi de fond 24 de l’extension 2 étant incliné par rapport à une surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100, de préférence d’au moins 10° , par exemple entre 15° et 45° . Le fond 24 de l’extension 2 s’étend en regard de la surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. La forme de paroi de fond 24 permet de mieux absorber les chocs en cas d’agitation du milieu 100, notamment lorsque la houle est susceptible de percuter le fond 24 de l’extension 2. De préférence le fond 24 de l’extension 2 est bombé, c’est-à-dire que la surface externe de la paroi du fond 24 de l’extension 2 peut être convexe ou concave.

L’extension 2 est adaptée pour recevoir une charge, par exemple une charge utile au fonctionnement du navire 1. Comme notamment visible sur la figure 2 et sur la figure 6, des exemples de charges peuvent être un équipement de propulsion vélique 25 et/ou une dérive 26, chacun monté sur l’extension 2, l’équipement de propulsion vélique 25 étant de préférence montée au niveau d’une surface supérieure de l’extension 2, tandis que la dérive 26 est montée mobile par rapport à l’extension 2, comme visible sur la figure 2 et sur la figure 6. Chacune de la figure 2, figure 3 et figure 4 illustre chacun de l’équipement de propulsion vélique 25 et de la dérive 26 dans une configuration rétractée, tandis que la figure 6 illustre chacun de l’équipement de propulsion vélique 25 et de la dérive 26 dans une configuration déployée.

L’équipement de propulsion vélique 25 peut être un rotor, une aile, une voile, ou plus généralement tout système permettant de transmettre une poussée au navire 1 à partir du vent. L’équipement de propulsion vélique 25 peut être un système rigide s’étendant principalement selon un axe de voile V-V. Un équipement de propulsion vélique 25 rigide est classiquement utilisée de sorte à améliorer l’efficacité aérodynamique. L’équipement de propulsion vélique 25 est dit rigide dans la mesure où il résiste aux efforts de torsion et de cisaillement exercés par le vent, sans plier. L’équipement de propulsion vélique 25 peut être monté pivotant autour d’un axe de pivotement de couchage P-P entre une position hissée adaptée à la navigation et une position couchée. L’équipement de propulsion vélique 25 peut être déplacé entre la position hissée (ou configuration déployée), visible sur la figure 6, et la position couchée (ou configuration rétractée), visible sur la figure 2, par pivotement de sensiblement 90° autour de l’axe de pivotement de couchage P-P. Lorsque l’équipement de propulsion vélique 25 est dans la position hissée, l’axe de voile V-V peut être sensiblement perpendiculaire au plan du pont 13 du navire 1, c’est-à-dire peut s’étendre sensiblement dans la direction verticale. Le pivotement présenté n’est pas limitatif, l’équipement de propulsion vélique 25 pouvant tout aussi bien être monté pivotant autour d’un axe s’étendant selon la direction latérale ou bien être monté coulissant dans un plan sensiblement parallèle au pont 13 sur la face supérieure de l’extension 2. Ces pivotements ou coulissements facilitent les opérations de chargement et de déchargement du navire 1 en déplaçant l’obstacle entre le quai 1000 et le pont 13 formé par l’équipement de propulsion vélique 25.

La dérive 26 est un équipement mobile, dont au moins une partie destinée à être immergée dans la configuration déployée présente généralement la forme d’un profil élancé hydrodynamique 260, et placé dans l’axe vertical Z-Z pour améliorer la résistance latérale du navire 1 et ainsi l’empêcher de dériver sous l’action du vent transmise par l’équipement de propulsion vélique 25. Dans la configuration rétractée, illustré sur la figure 2, aucune ou seulement une faible portion de la dérive 26 dépasse sous la coque du navire 1. Dans la configuration déployée, illustrée sur la figure 6, une portion significative de la dérive 26, de préférence la majeure partie de la portion hydrodynamique de la dérive 26, c’est-à-dire celle présentant la forme d’un profil élancé 260, s’étend sous l’extrémité inférieure de la coque du navire dans le milieu 100. La dérive 26 peut être montée coulissante à travers l’extension 2, comme illustré sur la figure 2 et sur la figure 6, ou pivotante par rapport à l’extension 2.

De préférence, le navire 1 comprend une pluralité d’extensions 2, s’étendant typiquement de part et d’autre du navire 1 dans une direction latérale. De cette manière, le navire 1 peut emporter une plus grande quantité de charges 25, 26. Les extensions 2 sont avantageusement agencées axialement à distance les unes des autres sur un même côté latéral de bordé 12, comme visible sur la figure 2, sur la figure 3 et sur la figure 6, typiquement sur chacun des deux côtés latéraux du bordé 12, comme visible sur la figure 5. C’est ainsi que le navire 1 peut comprendre au moins deux équipements de propulsion vélique 25 adaptés pour être disposés sur le pont 13 du navire 1 ou sur une (ou plusieurs extension(s) 2 du navire 1 à distance l’une de l’autre le long de l’axe longitudinal X-X. L’agencement à distance des extensions 2 permet d’éviter toute interaction entre les charges 25, 26. Parmi la pluralité d’extensions 2 se trouvent une extension avant et une extension arrière, l’extension avant étant plus proche de la proue 10 que les autres de la pluralité d’extensions et l’extension 2 arrière étant plus proche de la poupe 11 que les autres de la pluralité d’extensions 2.

Comme visible de la figure 3 à la figure 6, le navire 1 comprend en outre une défense 3, laquelle est positionnée longitudinalement au niveau de l’extension 2. La défense 3 a pour fonction de faciliter l’accostage du navire 1 à un quai 1000, sans toutefois que l’extension

2 et/ou les charges 25, 26 qu’elle porte ne risque d’entrer en collision avec les éléments déjà présents sur le quai 1000.

Pour les mêmes raisons que celles déjà présentées en référence à l’extension 2, la défense

3 peut comprendre une paroi de fond 30 présentant une surface externe, un plan tangent à la surface externe de la paroi de fond 30 de la défense 3 étant incliné par rapport à une surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100, de préférence d’au moins 10°, par exemple entre 15° et 40° . Le fond 30 de la défense 3 s’étend en regard de la surface libre du milieu 100 au repos, lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. De préférence le fond 30 de la défense 3 est bombé, c’est-à-dire que la surface externe de la paroi du fond 30 de la défense 3 est convexe.

La défense 3 comprend une poutre 31 d’accostage et une pluralité d’entretoises 32.

La poutre 31 forme un élément support qui est allongé et dont la section est prévue pour fournir une certaine résistance à la flexion. La poutre 31 est configurée pour servir d’appui du navire 1 sur le quai 1000 et prévue pour s’étendre sensiblement dans la direction longitudinale X-X. En outre, la poutre 31 présente une surface externe 310 adaptée pour former une surface d’appui contre un quai 1000 pour l’accostage du navire 1 au quai 1000. Pour ce faire, la surface externe 310 est de préférence verticale et continue, et d’une hauteur suffisante pour répartir l’effort d’appui sur les appuis 1001 ou directement sur le quai 1000, en l’absence d’appui. Par ailleurs, la poutre 31 présente une longueur de poutre selon la direction longitudinale X-X, une extrémité avant 311 de la poutre 31 s’étendant vers la proue 10 et une extrémité arrière 312 de la poutre 31 s’étendant vers la poupe 11. La longueur de poutre correspond, en fait, à la distance séparant l’extrémité avant 311 de la poutre 31 de l’extrémité arrière 312 de la poutre 31 et est supérieure ou égale à la longueur d’extension, l’extrémité avant 311 de la poutre 31 étant plus proche ou à égale distance de la proue 10 que l’extrémité avant 311 de l’extension 2. Ceci est particulièrement avantageux dans la situation illustrée sur la figure 5, dans laquelle le navire 1 accoste au quai 1000 en biais, c’est-à-dire l’axe longitudinal X-X étant incliné par rapport à l’axe d’extension principale du quai 1000. En effet, cela garantit que la défense 3 touchera de toute façon le quai 1000 ou les appuis de quai 1001 en première, avant que d’autres éléments, et notamment les extensions 2 ou les charges 25, 26 montées sur les extensions 2, ne puissent venir en aplomb du quai 1000. Par ailleurs, la longueur de poutre est au moins supérieure à un quart de la longueur de navire, de préférence est au moins supérieure à un tiers, par exemple à la moitié, de la longueur de navire. Ceci offre une plus grande capacité d’installations d’extensions 2 le long du bordé 12, mais également garantit que la longueur de poutre est supérieure à une distance séparant deux appuis 1001 , évitant ainsi que la défense 3 ne s’intercalent entre les appuis 1001 du quai 1000, ce qui éliminerait la fonction des appuis 1001. En outre, de glisser le long des appuis 1001 de quai 1000 en cas d’accostage en biais, et ce sans risque d’abimer les appuis 1001 de quai 1000. Pour ce faire, de manière davantage avantageuse lorsque le navire 1 comprend une pluralité d’extensions 2, et comme notamment visible sur la figure 3 et sur la figure 4, la longueur de poutre est supérieure ou égale à une distance séparant une extrémité avant 311 de l’extension avant et une extrémité arrière de l’extension arrière. Comme notamment illustré sur la figure 3 et sur la figure 5, la surface externe 310 de la poutre 31 est convexe à une extrémité de la poutre 31 , de préférence à l’extrémité avant 311 de la poutre 31 , par exemple à chacune de l’extrémité avant 311 et de l’extrémité arrière 312 de la poutre 31. Cette convexité peut prendre la forme d’une courbure ou d’un chanfrein. Le cas échéant, un plan tangent à la surface externe 310 au niveau de l’extrémité 311, 312 est incliné par rapport à l’axe d’extension principale de la poutre 31 , d’un angle compris entre 1 ° et 90° , voire entre 1 ° et 45° . Ceci permet notamment de faciliter l’accostage en biais illustré sur la figure 5. Enfin, la poutre 31 comprend avantageusement le fond 30 de la défense 3, dont les propriétés ont déjà été décrites.

Chacune des entretoises 32 forme une pièce de liaison entre la poutre 31 et la surface externe du bordé 12 et, pour ce faire, est prévue pour s’étendre sensiblement selon la direction latérale Y-Y, ou plus généralement dans une direction transversale par rapport à la direction d’extension de la poutre 31 , et ce pour maintenir un écartement constant entre la poutre 31 et la surface externe du bordé 12. Plus précisément, chacune de la pluralité d’entretoises 32 comprend une extrémité externe 322 raccordée à la poutre 31 et une extrémité interne 321 , opposée à l’extrémité externe 322, adaptée pour former une surface d’appui de la défense 3 contre le bordé 12, et plus précisément contre la surface externe du bordé 12. La longueur de chaque entretoise 32, c’est-à-dire la distance séparant l’extrémité interne 321 de l’extrémité externe 322 de l’entretoise 32, est notamment choisie de sorte à ce que la surface externe 310 de la poutre 31 s’étende en une position externe par rapport à l’extension 2 au moins lorsque la défense 3 est en position d’accostage, comme il sera détaillé ci-après. Ceci permet, entre autres, d’assurer la fonction de la défense 3, en empêchant que l’extension 2 ne puisse entrer en collision avec le quai 1000 ou un quelconque élément disposé sur le quai 1000, au moment de l’accostage. Les entretoises 32 sont espacées les unes des autres selon la direction longitudinale, ce qui permet notamment de répartir l’effort d’appui de la poutre 31 contre le bordé 12.

La défense 3 est mobile par rapport à l’extension 2, entre une position de navigation, illustrée sur la figure 6, et une position d’accostage, illustrée sur la figure 3 et sur la figure 4. Dans la position de navigation, la défense 3 s’étend au niveau de ou au-dessus de l’extension 2 par rapport à la surface libre du milieu 100 au repos lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100. Dans la position d’accostage, la défense 3 s’étend en-dessous de l’extension 2 par rapport à la surface libre du milieu 100 au repos lorsque le navire 1 flotte sur le milieu 100, de préférence s’étend au niveau de la surface libre du milieu 100, voire flotte sur le milieu 100, comme illustré sur la figure 3 et sur la figure 4. Pour ce faire, tout ou partie de la défense 3 peut comprendre des volumes adaptés pour que la défense 3 puisse flotter sur le milieu 100. Les volumes peuvent être constitués d’air ou de tout matériau de densité appropriée. En outre, au moins en position d’accostage de la défense 3, la surface externe 310 de la poutre 31 s’étend en une position externe par rapport à l’extension 2 et, lorsque le navire 1 comprend une pluralité d’extensions 2, par rapport à chaque extension 2 de la pluralité d’extensions 2. Plus précisément, la surface externe 310 de la poutre 31 forme un front d’accostage, de préférence continu, permettant à la fois l’accostage mais aussi d’éloigner le navire 1 du quai 1000 dans la position d’accostage, et ce suffisamment pour que l’extension 2 s’étende entièrement au-dessus du milieu 100, sans que l’extension 2 ne s’étende au-dessus du quai 1000, une fois le navire 1 accosté au quai 1000. En outre, en position de navigation, la défense 3 peut entourer l’extension 2 du navire 1 et/ou les charges 25, 26 qu’elle supporte de sorte à ce que, également en position de navigation, la surface externe 310 de la poutre 31 s’étend en une position externe par rapport à l’extension 2 et, lorsque le navire 1 comprend une pluralité d’extensions 2, par rapport à chaque extension 2 de la pluralité d’extensions 2. Ceci n’est toutefois pas limitatif, puisque, en position de navigation peut également se trouver latéralement en retrait vers l’intérieur, par rapport à un bord externe de l’extension 2. Comme illustré sur la figure 3, le navire 1 peut comprendre un système de levage 4 configuré pour déplacer la défense 3 entre la position de navigation et la position d’accostage. Le système de levage 4 permet également de soutenir le poids de la défense 3 entre la position de navigation et la position d’accostage. Ce système comprend avantageusement un ensemble de câbles opérés par des treuils de levage ou des vérins fixées à des potences montées fixes sur le navire 1 et s’étendant en saillie du bordé 12, vers l’extérieur des extensions 2.

Comme visible sur la figure 3 et sur la figure 6, le navire 1 peut également comprendre une pantoire avant 41 comprenant une première extrémité raccordée à l’extrémité avant 311 de la défense 3 (ou à l’entretoise 32 fixée au niveau de l’extrémité avant 311 de la défense 3) et une deuxième extrémité raccordée au navire 1 , typiquement au bordé 12, en étant plus proche de la proue 10 que l’extrémité avant 311 de la défense 3. Par ailleurs, le navire

I peut comprendre une pantoire arrière 42 comprenant une troisième extrémité raccordée à une extrémité arrière 312 de la défense 3 (ou à l’entretoise 32 fixée au niveau de l’extrémité arrière 312 de la défense 3) s’étendant vers la poupe 11 et une quatrième extrémité raccordée au navire 1 , typiquement au bordé 12, en étant plus proche de la poupe

I I que l’extrémité arrière 312 de la défense 3. Les pantoires peuvent prendre la forme de câbles et permettent notamment de positionner longitudinalement la défense 3 dans la position d’accostage. Plus précisément, en cas d’appui sur le quai 1000 vers l’arrière, la pantoire avant 41 transmet l’effort d’appui de la défense 3 vers le navire 1 , et dans le cas d’appui sur le quai 1000 vers l’avant, la pantoire arrière 42 transmet l’effort d’appui de la défense 3 vers le navire 1.

Avantageusement, une bordure supérieure de la surface externe de l’extension 2 de navire 1 peut présenter des dimensions sensiblement similaires à des dimensions d’une bordure supérieure de la surface interne de la défense 3 de navire 1. Ainsi, lorsque la défense 3 de navire 1 est disposée au niveau de l’extension 2 de navire 1, la surface supérieure de la défense 3 de navire 1 peut prolonger la surface supérieure de l’extension 2, de sorte à former une surface supérieure totale d’extension 2 sensiblement continue.

En outre, la présence de la défense 3 évite une augmentation de la largeur de flottaison du navire 1 en navigation en autorisant la présence de l’extension 2, ce qui améliore les performances en navigation du navire 1 , en réduisant sa traînée. En d’autres termes, grâce à la défense 3 et à l’extension 2, il est possible de conserver une carène, c’est-à-dire une partie immergée de la coque du navire 1, qui est étroite, et donc performante, sans pour autant entraîner un risque d’encombrement important du pont 13 du navire 1. Il est à noter que l’extension 2 et la défense 3 décrits dans la présente divulgation présentent l’avantage de pouvoir être installées à la fois sur un navire 1 existant et sur un navire 1 neuf.