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Patent Searching and Data


Title:
WINDOW CURTAIN HANGING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/021381
Kind Code:
A1
Abstract:
A window curtain hanging device consisting of a plastic strip attached at both ends to the top of a curtain while the central portion (3, 3a) of the strip is shaped to fit a curtain rod, and said strip supports a decorative loop.

Inventors:
LE MANCHEC VINCENT (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000024
Publication Date:
July 18, 1996
Filing Date:
January 08, 1996
Export Citation:
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Assignee:
28 SOCIETE ANONYME ATEL (FR)
LE MANCHEC VINCENT (FR)
International Classes:
A47H13/01; A47H13/00; A47H15/04; (IPC1-7): A47H13/01
Foreign References:
GB1021869A1966-03-09
US2988314A1961-06-13
DE241589C
CH338569A1959-05-31
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de suspension de rideau de fenêtre constitué d'une bande de matière plastique dont les deux extrémités seront fixées à la tête d'un rideau et dont la partie centrale (3,3a) épouse la forme d'une tringle à rideau, la bande servant de support à un passant (10) décorati .
2. Dispositif de suspension de rideau de fenêtre, selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux pattes souples (1,2) en matière plastique prolongeant de part et d'autre un élément cintré (3) en matière plastique rigide, muni de moyens de retenue (5) d'un passant décoratif,.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la rigidité dudit élément cintré (3) est due à la présence d'une ou plusieurs nervures (4) de même courbure que ledit élément cintré (3) .
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite bande est constituée par deux pattes souples (la, 2a) réunies par une languette (3a) munie de nervures transversales (4a, 4b, c) qui, par repliement de la bande sur ellemême, donnent à la languette (3a) une forme cintrée.
5. 5, Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est prévu, à l'extrémité libre des deux pattes souples (1,2; la, a), un élément de fixation du dispositif au rideau.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit élément de fixation est constitué d'un axe (7,8) passant dans des trous (6) en correspondance à l'extrémité libre des pattes (1,2; la, 2a) et retenu par des têtes (9) .
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'axe est constitué par une tige filetée (8) s' engageant dans une tige taraudée (7).
8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue du passant sont formés par des rebords (5) faisant saillie audessus et des deux côtés dudit élément cintré (3).
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la surface supérieure de la partie cintrée (3,3a) a une texture antiglissement visàvis des tissus. 10. Passant à utiliser avec un dispositif de suspension selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte à ses deux extrémités des poches (11) dans lesquelles viennent se glisser les extrémités libres des pattes souples (1,2; la, 2a).
Description:
Dispositif de suspension de rideau de fenêtre

L' invention concerne un dispositif de suspension de rideau de fenêtre, à utiliser avec des tringles à rideau rondes, ovales ou carrées qui assurent la fonction de barres de rideaux sur lesquelles coulissent habituellement des anneaux, appelées ci-après simplement "tringles" .

Une pratique en voie de développement pour accrocher des rideaux à une tringle consiste à remplacer les anneaux classiques par des passants réalisés dans une étoffe similaire ou assortie à celle des rideaux. De tels passants sont constitués par une bande d'étoffe de plus ou moins grande largeur, repliée sur elle-même pour former une boucle dont l'extrémité ouverte est cousue au rideau, ou bien encore comporte une bride sur laquelle vient s'accrocher un crochet soit monté sur un ruban fronceur solidaire du rideau soit directement cousu sur la tête du rideau, Un tel montage présente toutefois au moins deux inconvénients, l'un lié à la fixation des passants d'un même côté de la tête de rideau, ce qui fait basculer légèrement la tête du rideau vers l'avant ou vers l'arrière en particulier lorsqu'il s'agit de doubles rideaux en tissu lourd. L' inconvénient le plus important réside cependant dans le fait que les passants glissent mal sur les tringles lorsque l'on déplace le rideau pour l'ouvrir ou le fermer.

L' invention résout le problème en fournissant un dispositif de suspension de rideau de fenêtre, constitué d'une bande de matière plastique, dont les deux extrémités sont fixées a la tête du rideau et dont la partie centrale épouse la forme d'une tringle à rideau, la bande servant de support à un passant décoratif.

Selon une première variante, la bande est constituée de deux pattes souples en matière plastique prolongeant de part et d'autre un élément cintré en matière plastique rigide, muni de moyens de retenue d'un passant décoratif. L'élément cintré en matière plastique rigide glisse bien sur une tringle à rideau qu'elle soit ronde, carrée ou ovale, et facilite le déplacement des rideaux par rapport à l'utilisation d'un passant simple.

La rigidité de l'élément cintré peut être obtenue par utilisation d'une plus grande épaisseur de la même matière plastique que celle utilisée pour les pattes souples, par la présence de nervures de rigidification - par exemple une nervure centrale ou deux nervures latérales ou encore plusieurs nervures régulièrement espacées -, ou par l'utilisation d'une matière plastique plus rigide pour l'élément cintré, La solution préférée pour des raisons économiques consiste à utiliser des nervures de rigidification.

Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend un élément de fixation directe au rideau et de préférence, un tel dispositif permet de placer le rideau entre les deux pattes souples du dispositif de l'invention. Divers modes de fixation peuvent être envisagés lorsque le passant et le dispositif selon l'invention sont fixés d'un seul côté du rideau, et en particulier dans ce cas on peut utiliser des agrafes à double accroche coopérant avec des brides ou similaires formées sur les passants et le dispositif selon 1' invention.

Dans le cas où le rideau est placé entre les deux pattes souples, on peut envisager de munir l'extrémité libre de chaque patte d'un élément mâle de bouton- pression tourné vers l'intérieur et de coudre les éléments femelles des boutons-pression aux endroits appropriés de la tête de rideau. Un dispositif particulièrement préféré consiste à utiliser deux tiges

a tête plate dont l'une est creuse et loge l'autre, les deux tiges étant solidarisées par encl quetage ou par vissage. L'une des tiges est enfilée dans un trou pratiqué à la partie inférieure d' une des pattes tandis que l'autre tige passe à travers un trou pratiqué à l'extrémité libre de l'autre patte et elles sont réunies après passage dans un orifice pratiqué dans la tête du rideau, l'orifice étant réalisé avantageusement sous forme d'un oeillet.

Afin d'éviter que le passant décoratif ne glisse de dessus le dispositif selon l'invention, il est prévu à la partie supérieure de l'élément cintré des éléments de retenue du passant, avantageusement constitues par des rebords faisant saillie de part et d'autre dudit élément cintré. On peut également envisager de donner à la surface supérieure (externe) dudit élément cintre une texture anti-glissement vis-à-vis des tissus ou d'y fixer un ruban à boucles ou à crochets et de munir le passant d'un ruban ayant l'autre con iguration. Il n'est pas nécessaire que la partie cintrée soit plein cintre mais il est important que le rayon de courbure soit supérieur au rayon de la tringle sur laquelle sera utilisé le dispositif selon l'invention. Bien entendu la largeur de l'élément cintré correspondra à la largeur du passant à utiliser, les pattes pouvant avoir une largeur inférieure. Lorsque le passant est posé, le dispositif de suspension selon l'invention est alors invisible.

Selon une deuxième variante, la bande comporte deux pattes souples réunies par une languette munie de nervures transversales qui, par repliement de la bande sur elle-même, donnent à la languette une forme cintrée. Dans ce cas, avant sa mise en place, le dispositif selon cette variante est plat.

Le passant utilisé en coopération avec le dispositif selon l'invention se distingue des passants connus dans la technique antérieure en ce qu'il comporte à ses deux

extrémités et à l'intérieur deux petites poches formées par un rabat de tissu, poches dans lesquelles on glisse les extrémités libres des deux pattes souples du dispositif, la longueur du passant étant égale à deux fois la hauteur du dispositif selon l'invention.

Le dispositif est par exemple thermoformé ou moulé d'un seul tenant avantageusement avec une matière plastique donnant des produits incolores. Une surface interne lisse est nécessaire pour assurer le glissement du dispositif selon l'invention sur une tringle en bois, en métal ou en plastique. Dans le cas de la deuxième variante, cette surface interne lisse est obtenue par collage d'un fin film de matière plastique obturant au moins les nervures de la partie supérieure de la partie cintrée, le film ayant avantageusement des propriétés anti-adhérence. Ces propriétés sont par exemple obtenues par utilisation d'un produit siliconé.

D'autres caractéristiques et avantages du dispositif selon la présente invention apparaîtront à la lecture détaillée qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue de face d'un mode de réalisation du dispositif de suspension selon 1' invention, la figure 2 est une vue de côté du dispositif de la figure 1, la figure 3 est une vue de côté d'un second mode de réalisation du dispositif, et la figure 4 est une vue plane d'un passant à utiliser avec le dispositif des figures 1 à 3.

Un dispositif de suspension selon l'invention est constitué de deux pattes souples 1 et 2 réunies par un élément cintré 3. L'élément cintré 3 est rigidi ié par une épaisseur un peu plus grande que celle des pattes 1 et 2 et surtout par la présence d'une ou plusieurs nervures de rigidification 4. Sur le mode de réalisation

représenté sur les figures 1 et 2, il est prévu deux nervures proches des deux extrémités de l'élément 3. L'élément cintré peut aller jusqu'à former un élément semi-circulaire, mais pas au-delà pour faciliter le glissement de l'élément sur la tringle à rideau. On choisira un rayon de courbure de l'élément 3 supérieur à la section de la tringle avec lequel il sera utilisé, Le degré de rigidification de l'élément 3 est tel que cet élément ne donne pas lieu à un effet de pince sous le poids du tissu, en particulier lorsqu'il est utilisé selon le montage moins préféré avec les deux pattes du même côté du rideau.

Deux rebords 5 en saillie vers le haut sont formés sur les bords de l'élément cintré 3 afin de maintenir en place le passant sur le dispositif selon l'invention. Avantageusement, ces rebords 5 ne s'étendent que sur la partie supérieure des arcs de cercle limitant l'élément cintré et non sur leur totalité .

A l'extrémité libre de chaque patte 1 et 2, se trouve un trou 6 dans lequel est engagé le dispositif de fixation à la tête de rideau. Ce dispositif est constitué de deux tiges 7 et 8 chacune munie d'une tête

9, L'une des tiges, par exemple la tige 7, est taraudée et reçoit une tige 8 filetée de plus petit diamètre, L' immobilisation des deux tiges peut se faire aussi par encliquetage. Pour la fixation de la tête de rideau, les deux tiges sont désemboîtéeε, et on les fait passer au travers d'un trou pratiqué dans la tête de rideau, par exemple à l'aide d'un oeillet, puis elles sont enfilées de nouveau l'une dans l'autre. Le rideau est ainsi maintenu à l'intérieur du dispositif de suspension selon l'invention et sera de ce fait bien vertical.

Un autre dispositif selon l'invention est représenté vu de côté sur la figure 3. Il est constitué de deux pattes la et 2a réunies par une languette 3a, Les pattes

la et 2a sont similaires aux pattes 1 et 2 des figures 1 et 2.

Des nervures 4a, 4b, 4c sont disposées transversalement à la languette 3a. Les nervures 4a forment la jonction entre les pattes la, 2a et la languette 3a. Les nervures 4b, 4c assurent un cintrage régulier de la languette 3a. Les nervures peuvent être toutes équidistantes ou être réparties en deux groupes séparés par une partie centrale plus large que l'espace entre nervures. C est cette répartition entre deux groupes qui est représentée à titre illustratif sur la figure 3.

Les nervures peuvent être formées par une surépaisseur de la languette mais peuvent également être obtenues par refoulement de la languette le long de lignes correspondant à l'emplacement des nervures, ce qui donne aux nervures une forme sensiblement arrondie creuse.

Un fin film 4d est collé sur la surface interne de la partie cintrée en obturant au moins les nervures 4b, 4c. Pour faciliter la compréhension, le film 4d est représenté légèrement décollé au niveau des nervures 4a. Ces dernières peuvent également être obturées si on le désire. Le nombre total de nervures peut varier selon la longueur de la languette 3a qui est elle-même fonction du diamètre de la tringle à rideau, la languette une fois cintrée devant respecter les mêmes conditions que l'élément cintré rigide du premier mode de réalisation. Lorsque les éléments de fixation 7, 8, 9 (identiques à ceux des figures 1 et 2) sont enlevés, l'ensemble pattes la et 2a et languette 3a se met à plat comme un passant classique.

La partie externe de la languette 3a peut, comme dans le cas de l'élément cintré rigide 3 du premier mode de

réalisation, avoir une texture anti-glissement vis-à-vis des tissus.

La figure 4 représente un passant 10 à utiliser avec le dispositif des figures 1 à 3. Il est constitué par une bande de tissu généralement en double épaisseur de longueur 2h, c'est-à-dire correspondant à deux fois la hauteur h. du dispositif de la figure 1 et d'une largeur 1 égale à la dimension 1 de l'élément cintré 3. Sur l'une des faces du passant 10, des poches 11 de faible profondeur sont formées aux deux extrémités et maintenues par les coutures 12 du passant. Ces poches sont destinées à recevoir les extrémités libres des pattes 1 et 2 en-dessous du dispositif de fixation au rideau. Le passant recouvre alors le dispositif selon l'invention en le cachant complètement.

Les têtes 9 peuvent être munies de fentes permettant le vissage des tiges à l'aide d'un tourne-vis, ou de tous autres moyens permettant d'engager ou de désengager les deux tiges. Elle peuvent également être équipées d'ori ices recevant, au travers du tissu du passant, un élément de fixation d'un décor, par exemple de clous à tête de forme variée.