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Title:
WIPER BLADE CONNECTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/222802
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (8) for the connection of a wiper blade (2) to an arm of a wiper system (1), the device extending in a longitudinal direction (L) and comprising a connector (10) configured to support a wiper strip (4) of the wiper blade (2) and a connection module (12) that is capable of being mounted on the connector (10) and that comprises at least one base (14) mounted so as to pivot about a pivot axis (P) on the connector (10), the connector (10) comprising at least one side part (34) on which a pivot element (36) is arranged, which pivot element interacts with a pivot member (38) of a longitudinal wall (50) of the base. The base (14) comprises force absorbing means (76) that are supported by the longitudinal wall (50) and that are configured such that the longitudinal wall (50) and the force absorbing means (76) are arranged transversely on either side of the side part (34) of the connector (10).

Inventors:
HOUSSAT STEPHANE (FR)
GAUCHER VINCENT (FR)
MOULEYRE GUILLAUME (FR)
JOMARD OLIVIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/063335
Publication Date:
November 23, 2023
Filing Date:
May 17, 2023
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
B60S1/38
Foreign References:
US20120144615A12012-06-14
Attorney, Agent or Firm:
VALEO VISIBILITY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de connexion (8) d’un balai d’essuyage (2) à un bras d’un système d’essuyage (1), le dispositif de connexion (8) s’étendant le long d’une direction longitudinale (L) et comprenant un connecteur (10) configuré pour porter une lame d’essuyage (4) du balai d’essuyage (2) et un module de connexion (12) apte à être monté sur le connecteur (10), le module de connexion (12) comprenant au moins une base (14) montée pivotante autour d’un axe de pivotement (P) sur le connecteur (10), la base (14) comprenant au moins une paroi longitudinale (50) portant un organe de pivotement (38), le connecteur (10) comprenant au moins un pan (34) sur lequel est disposé un élément de pivotement (36) coopérant avec l’organe de pivotement (38) de la paroi longitudinale (50), caractérisé en ce que la base (14) comporte des moyens de reprise d’efforts (76) portés par la paroi longitudinale (50) et qui sont configurés de sorte que la paroi longitudinale (50) et les moyens de reprise d’efforts (76) sont disposés transversalement de part et d’autre du pan (34) du connecteur (10).

2. Dispositif de connexion (8) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de reprise d’efforts (76) comportent une portion d’appui (81) s’étendant dans un plan parallèle à celui dans lequel s’étend la paroi longitudinale (50) et une portion de raccordement (83) disposée entre la portion d’appui (81) et la paroi longitudinale (50), le pan (34) du connecteur (10) étant encadré transversalement entre la paroi longitudinale (50) et la paroi d’appui (81) des moyens de reprise d’efforts (76).

3. Dispositif de connexion (8) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la base (14) comprend au moins une paire de moyens de reprise d’efforts (76), des premiers moyens de reprise d’efforts (76) s’étendant à une première extrémité transversale de la base (14), des deuxièmes moyens de reprise d’efforts (76) s’étendant à une deuxième extrémité transversale de la base (14), les premiers moyens de reprise d’efforts (76) encadrant avec une première paroi longitudinale (50) de la base un premier pan (34) du connecteur (10), les deuxièmes moyens de reprise d’efforts (76) encadrant transversalement avec une deuxième paroi longitudinale (50) de la base un deuxième pan (34) du connecteur (10).

4. Dispositif de connexion (8) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la base (14) comprend des moyens de reprise d’efforts additionnels (77) disposés à une extrémité longitudinale (48) d’une paroi longitudinale (50) qui est opposée à l’extrémité longitudinale (46) où sont disposés les moyens de reprise d’effort (76).

5. Dispositif de connexion (8) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de reprise d’efforts additionnels (77) comportent une ailette décalée transversalement par rapport à la paroi longitudinale (50) et qui s’étend principalement sensiblement dans un même plan que celui dans lequel s’étend principalement la paroi d’appui (81) des moyens de reprise d’efforts (76).

6. Dispositif de connexion (8) selon la revendication 4 ou 5, dans lequel l’élément de pivotement (36) est disposé longitudinalement entre des moyens de reprise d’efforts (76) et des moyens de reprise d’efforts additionnels (77).

7. Dispositif de connexion (8) selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel le connecteur (10) comprend au moins une paroi de support (24) présentant une face supérieure (26) participant à délimiter un logement de la base (14) du module de connexion (12), le connecteur (10) comprenant deux pans (34) s’étendant parallèlement l’un par rapport à l’autre depuis la face supérieure (26) le long de la direction verticale (V) vers la base (14), la paroi de support (24) du connecteur (10) étant prolongée verticalement par deux parois latérales (30) disposées aux extrémités transversales de la paroi de support (24) et s’étendant dans un sens opposé aux pans (34), les moyens de reprise d’efforts additionnels (77) étant disposés en regard d’une face externe d’une des parois latérales (30).

8. Dispositif de connexion (8) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le module de connexion comporte en outre une plateforme rotative (16) montée en rotation autour d’un axe de rotation (R) sur la base (14), l’axe de pivotement (P) et l’axe de rotation (R) s’étendant perpendiculairement par rapport à la direction longitudinale (L).

9. Balai d’essuyage (2) comprenant une lame d’essuyage (4) et un dispositif de connexion (8) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

10. Système d’essuyage (1) comprenant au moins un bras et un balai d’essuyage (2) selon la revendication précédente, le balai d’essuyage (2) étant disposé à une extrémité du bras, le bras étant rendu solidaire au balai d’essuyage (2) par coopération avec le dispositif de connexion (8).

Description:
DESCRIPTION

Dispositif de connexion d'un balai d'essuyage.

Le domaine de la présente invention est celui des systèmes d’essuyage destinés aux véhicules automobiles. Plus particulièrement, le domaine de la présente invention est celui des dispositifs de connexion disposés entre un bras d’essuie- glace et un balai d’essuyage de tels systèmes d’essuyage.

Les véhicules automobiles sont couramment équipés de systèmes d’essuyage destinés à nettoyer leurs surfaces vitrées, et notamment leur pare-brise. De tels systèmes d’essuyage comprennent au moins un bras d’essuie-glace et un balai d’essuyage entrainé par le bras d’essuie-glace. Le bras d’essuie-glace est relié à un moteur électrique du véhicule et le balai d’essuyage comprend au moins une lame d’essuyage destinée à venir au contact de la surface vitrée à essuyer.

Afin de pouvoir entrainer le balai d’essuyage, un dispositif de connexion est agencé entre ce balai d’essuyage et le bras d’essuie-glace. Plus particulièrement, le dispositif de connexion comprend un adaptateur agencé entre le bras d’essuie- glace et un connecteur relié au balai d’essuyage. L’adaptateur est alors solidaire du bras d’essuie-glace et plus particulièrement d’une extrémité libre du bras d’essuie-glace, une telle coopération étant amovible de telle sorte qu’elle permet de changer le balai d’essuyage lorsque celui-ci est usé.

Un tel type de connexion amovible est notamment réalisée par l’intermédiaire de moyens d’encliquetage, déformables élastiquement. De tels moyens présentent une souplesse permettant l’engagement et le désengagement du connecteur avec l’adaptateur. Ces moyens sont particulièrement pratiques pour l’utilisateur pour permettre les remplacements de balai d’essuyage, mais ils peuvent pénaliser la transmission d’efforts entre le bras d’essuie-glace et le balai d’essuyage et générer des heurts dans le mouvement du balai d’essuyage à la suite du mouvement de va-et-vient du bras d’essuie-glace qui le porte, et notamment aux changement de sens du bras.

Par ailleurs, différents types de bras d’essuie-glace équipent actuellement les véhicules automobiles, forçant les équipementiers automobiles à concevoir différents adaptateurs spécifiques à chaque type de bras, un adaptateur faisant spécifiquement le lien entre un type de bras d’essuie-glace et un connecteur. Cette caractéristique d’une part pousse les équipementiers à développer de nombreux adaptateurs différents, dont au moins un pour chaque type de bras d’essuie-glace commercialisé, et d’autre part oblige les utilisateurs devant changer leur balai d’essuyage à s’adapter et à redoubler d’attention pour choisir le bon adaptateur en fonction du type de bras d’essuie-glace sur lequel doit être monté le balai d’essuyage.

Il est dès lors souhaité par les acteurs du marché automobile de mettre en place des modules de connexion permettant de servir d’adaptateur pour différents types de bras d’essuie-glace. La problématique de reprise d’efforts, et notamment d’efforts transversaux, entre le bras et le balai via le dispositif de connexion est d’autant plus grande que les modules de connexion présentent une forme standard pour plusieurs types de bras d’essuie-glace et par exemple plusieurs composants aptes respectivement à coopérer avec tel ou tel type de bras d’essuie- glace.

La présente invention a pour principal objet un dispositif de connexion d’un balai d’essuyage à un bras d’un système d’essuyage, le dispositif de connexion s’étendant le long d’une direction longitudinale et comprenant un connecteur configuré pour porter une lame d’essuyage du balai d’essuyage et un module de connexion apte à être monté sur le connecteur, le module de connexion comprenant au moins une base montée pivotante autour d’un axe de pivotement sur le connecteur, la base comprenant au moins une paroi longitudinale portant un organe de pivotement, le connecteur comprenant au moins un pan sur lequel est disposé un élément de pivotement coopérant avec l’organe de pivotement de la paroi longitudinale, caractérisé en ce que la base comporte des moyens de reprise d’efforts portés par la paroi longitudinale et qui sont configurés de sorte que la paroi longitudinale et les moyens de reprise d’efforts sont disposés transversalement de part et d’autre du pan du connecteur.

Le balai d’essuyage et le bras d’essuie-glace font partie d’un système d’essuyage d’un véhicule destiné à nettoyer au moins en partie une surface vitrée dudit véhicule. Le système d’essuyage comprend plus particulièrement le bras d’essuie- glace, un moteur électrique configuré pour entraîner en rotation le bras et permettre, le balai étant rendu solidaire du mouvement du bras via le dispositif de connexion, un mouvement de va et vient du balai d’essuyage le long de la surface vitrée et le nettoyage de cette surface vitrée par une lame portée par le balai d’essuyage.

Tel qu’évoqué, le dispositif de connexion comporte un module de connexion monté pivotant sur un connecteur rendu solidaire du balai, cet axe de pivotement autorisant de façon connue par ailleurs un pivotement de l’ensemble formé par le connecteur et le balai d’essuyage par rapport au bras d’essuie-glace pour adapter la position du balai d’essuyage contre la surface vitrée à essuyer au cours du mouvement de va et vient du balai d’essuyage.

La présence de moyens de reprise d’efforts tels qu’ils ont été évoqués permet d’une part de s’assurer que les efforts transversaux sont bien transmis depuis la base vers le connecteur, et ce quel que soit le sens du mouvement du balai d’essuie-glace et donc de la base, puisque les moyens de reprise d’efforts sont au moins partiellement décalés transversalement par rapport à la paroi longitudinale pour pouvoir être disposés de part et d’autre d’un pan du connecteur et que par conséquence, soit les moyens de reprise d’efforts soit la paroi longitudinale sont destinés à être en contact de la partie du connecteur enserrée entre les moyens de reprise d’efforts et la paroi longitudinale selon le sens de l’effort transversal provoqué.

La présence des moyens de reprise d’efforts permet d’autre part de répartir les efforts transversaux au passage entre la base et le connecteur et donc d’éviter que trop d’efforts soient supportés par les moyens de pivotement portés respectivement par la base et le connecteur et coopérant pour assurer le pivotement du module de connexion par rapport au connecteur. De la sorte, cet encadrement transversal du pan optimise le maintien du module de connexion sur le connecteur, réduisant le risque de détérioration des moyens de pivotement et par suite le risque de détachement du module de connexion lorsque le balai d’essuyage et le dispositif de connexion est entraîné dans un mouvement de va- et-vient sur la surface vitrée.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, les moyens de reprise d’efforts comprennent au moins une portion décalée transversalement par rapport à la paroi longitudinale. On comprend que cette portion décalée transversalement s’étend principalement dans un plan parallèle et distinct du plan dans lequel s’étend principalement la paroi longitudinale.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, les moyens de reprise d’efforts comportent une portion d’appui, s’étendant principalement dans un plan parallèle et distinct du plan dans lequel s’étend principalement la paroi longitudinale, et une portion de raccordement disposée entre la portion d’appui et la paroi longitudinale, le pan du connecteur étant encadré transversalement entre la paroi longitudinale et la paroi d’appui des moyens de reprise d’efforts.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la base comprend au moins une paire de moyens de reprise d’efforts, des premiers moyens de reprise d’efforts s’étendant à une première extrémité transversale de la base, des deuxièmes moyens de reprise d’efforts s’étendant à une deuxième extrémité transversale de la base, les premiers moyens de reprise d’efforts encadrant avec une première paroi longitudinale de la base un premier pan du connecteur, les deuxièmes moyens de reprise d’efforts encadrant transversalement avec une deuxième paroi longitudinale de la base un deuxième pan du connecteur. Autrement dit, chaque pan du connecteur est encadré transversalement par des moyens de reprise d’efforts et une paroi longitudinale de la base.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la base comprend des moyens de reprise d’efforts additionnels disposés à une extrémité longitudinale d’une paroi longitudinale qui est opposée à l’extrémité longitudinale où sont disposés les moyens de reprise d’efforts.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, les moyens de reprise d’efforts additionnels comportent une ailette décalée transversalement par rapport à la paroi longitudinale de la base et qui s’étend principalement sensiblement dans un même plan que celui dans lequel s’étend principalement la paroi d’appui des moyens de reprise d’efforts.

De manière alternative, on peut prévoir que la base comporte d’un côté transversal des moyens de reprise d’efforts tels qu’ils ont été décrits précédemment et de l’autre côté transversal des moyens de reprise d’efforts additionnels, avec les moyens de reprise d’efforts et les moyens de reprise d’efforts additionnels qui sont disposés en opposition, c’est-à-dire situés à des extrémités longitudinales opposés et respectivement sur l’une des parois longitudinales.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, l’élément de pivotement est disposé longitudinalement entre les moyens de reprise d’efforts et les moyens de reprise d’efforts additionnels.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le connecteur comprend au moins une paroi de support présentant une face supérieure participant à délimiter un logement de la base du module de connexion, le connecteur comprenant deux pans s’étendant parallèlement l’un par rapport à l’autre depuis la face supérieure le long de la direction verticale vers la base, la paroi de support du connecteur étant prolongée verticalement par deux parois d’extrémité transversale disposées aux extrémités transversales de la paroi de support et s’étendant dans un sens opposé aux pans, les moyens de reprise d’efforts étant disposés en regard d’une face externe d’une des parois latérales.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la base comprend au moins une paire de moyens de reprise d’efforts additionnels, des premiers moyens de reprise d’efforts additionnels s’étendant à une première extrémité transversale de la base, des deuxièmes moyens de reprise d’efforts additionnels s’étendant à une deuxième extrémité transversale de la base, les premiers moyens de reprise d’efforts additionnels étant aptes à s’étendre en regard d’une première paroi latérale du connecteur, les deuxièmes moyens de reprise d’efforts additionnels étant aptes à s’étendre en regard d’une deuxième paroi latérale du connecteur.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le module de connexion comporte en outre une plateforme rotative montée en rotation autour d’un axe de rotation sur la base, l’axe de pivotement et l’axe de rotation s’étendant perpendiculairement par rapport à la direction longitudinale. En d’autres termes, le module de connexion est scindé en au moins deux parties rotatives l’une par rapport à l’autre, à savoir la base qui assure la fonction de pivotement du module de connexion par rapport au connecteur précédemment évoquée et la plateforme rotative qui est monté mobile par rapport à la base. Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, l’axe de rotation est formé à l’une des extrémités longitudinales de la base. Plus particulièrement, il peut être prévu que l’axe de pivotement s’étend au centre de la base tandis que l’axe de rotation s’étend à l’une des extrémités longitudinales de la base.

Le décalage longitudinal entre les deux parties du module de connexion permet de générer un mouvement angulaire de la plateforme par rapport à la base qui est suffisant pour que dans une position de dégagement de la plateforme par rapport à la base, la plateforme puisse coopérer avec différents types de bras d’essuie- glace indépendamment de la base, la plateforme et la base étant par ailleurs configurées pour verrouiller la position de ces différents types de bras d’essuie- glace une fois la position de la plateforme figée par rapport à celle de la base. Un module de connexion conforme à l’invention permet ainsi de pouvoir associer un balai d’essuyage et un dispositif de connexion associé à une multiplicité de types de bras différents, qui peuvent être connectés au dispositif de connexion aussi bien lorsque la plateforme rotative est plaquée contre la base que lorsque la plateforme rotative est à distance de la base. La présence de moyens de reprise d’efforts et le cas échéant de moyens de reprise d’efforts additionnels est d’autant plus importante dans l’exemple de réalisation d’un module de connexion comportant une plateforme rotative montée sur la base, puisqu’ils permettent d’éviter que les efforts transversaux ne s’amplifient à chacun des étages formant le dispositif de connexion.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la base comprend un cadre comportant deux parois longitudinales et deux parois transversales s’étendant perpendiculairement et entre les deux parois longitudinales, une première paroi transversale étant disposée à une première extrémité longitudinale des parois longitudinales et une deuxième paroi transversale étant disposé à une deuxième extrémité longitudinale des parois longitudinales, au moins une paroi longitudinale porte un flanc d’extension s’étendant dans le plan d’extension principale de la paroi longitudinale vers le connecteur, le flanc d’extension participant à délimiter l’organe de pivotement coopérant avec l’élément de pivotement du connecteur. On comprend ici que l’élément de pivotement porté par le pan coopère avec l’organe de pivotement qui est lui -même disposé sur le flanc d’extension de la paroi longitudinale. Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, l’organe de pivotement comprend une languette délimitée longitudinalement par au moins une rainure verticale formée dans le flanc d’extension, la languette portant un toron s’étendant transversalement vers l’extérieur de la base.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la languette est mobile autour d’un axe de fléchissement parallèle à la direction longitudinale.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, les deux pans comprennent chacun un élément de pivotement, la base comprenant au moins deux organes de pivotement destinés à coopérer avec l’un ou l’autre des éléments de pivotement de sorte à former un dispositif de pivotement entre le connecteur et la base.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, l’élément de pivotement comprend un orifice traversant le pan le long de la direction de pivotement et destiné à coopérer avec un toron porté par la base et formant l’organe de pivotement.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le dispositif de connexion comprend un organe de couverture dimensionné pour recouvrir au moins le module de connexion, les moyens de reprise d’efforts étant configurés pour présenter une empreinte de forme complémentaire à celle d’un bord inférieur de l’organe de couverture.

La présente invention a également pour objet un balai d’essuyage comprenant une lame d’essuyage et un dispositif de connexion selon l’une quelconque des caractéristiques précédentes.

La présente invention concerne également un système d’essuyage comprenant au moins un bras d’essuie-glace et un balai d’essuyage selon la caractéristique précédente, le balai d’essuyage étant disposé à une extrémité du bras d’essuie- glace, le bras d’essuie-glace étant rendu solidaire au balai d’essuyage par coopération avec le dispositif de connexion.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés parmi lesquels :

[Fig. i] est une représentation en perspective d’un balai d’essuyage sur lequel est monté un dispositif de connexion selon l’invention ;

[Fig. 2] est une vue éclatée du balai d’essuyage et du dispositif de connexion représentés sur la figure 1 ;

[Fig. 3] est une vue en perspective d’un connecteur, d’un module de connexion, d’un capot et d’un élément de couverture formant le dispositif de connexion représenté sur la figure 1 ;

[Fig. 4] est une vue similaire à celle de la figure 3 et sur laquelle l’élément de couverture a été retiré pour rendre visible la base et la plateforme rotative formant le module de connexion ;

[Fig. 5] est une représentation en perspective du connecteur représenté sur la figure 3 ;

[Fig. 6] est une représentation en perspective vue de dessus de la base représentée sur la figure 4 ;

[Fig. 7] est une représentation en perspective vue de dessous de la base représentée sur la figure 4 ;

[Fig. 8] est une vue en coupe, dans un plan longitudinal et transversal, d’une base et d’un connecteur représentés sur la figure 4.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes par rapport aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique et/ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence. Dans la description détaillée qui va suivre, les dénominations « longitudinale », « transversale » et « verticale » se réfèrent à l’orientation d’un système d’essuyage selon l’invention. Une direction longitudinale correspond à une direction principale d’allongement d’un balai d’essuyage du système d’essuyage, cette direction longitudinale étant parallèle à un axe longitudinal L d’un repère L, V, T illustré sur les figures. Une direction verticale correspond à une direction d’empilement d’un connecteur, d’une base et d’une plateforme rotative d’un dispositif de connexion du système d’essuyage, cette direction verticale étant parallèle à un axe vertical V du repère L, V, T et cet axe vertical V étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L. Enfin, une direction transversale correspond à une direction parallèle à un axe transversal T du repère L, V, T, cet axe transversal T étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L et l’axe vertical V.

La figure i illustre un système d’essuyage i configuré pour assurer le nettoyage d’une surface vitrée d’un véhicule, par exemple un parebrise, de manière à améliorer la visibilité qu’a un conducteur de la route située devant le véhicule. Le système d’essuyage i comprend au moins un bras d’essuie-glace, non représenté sur la figure i, portant à une extrémité un balai d’essuyage 2 qui s’étend principalement le long de la direction longitudinale L.

Le balai d’essuyage 2 comprend au moins une lame d’essuyage 4, destinée à être au contact de la surface vitrée à nettoyer, et un support 6 de ladite lame d’essuyage 4.

Le balai d’essuyage 2 est par ailleurs rendu solidaire du bras d’essuie-glace par un dispositif de connexion 8. Le dispositif de connexion 8 selon l’invention comporte un connecteur 10 et un module de connexion 12 monté en pivotement sur le connecteur 10, ce dernier étant solidaire du balai d’essuyage 2 tandis que le module de connexion 12 est configuré pour être rendu solidaire du bras d’essuie- glace du système d’essuyage 1.

Le montage pivotant du module de connexion 12 sur le connecteur 10 permet ainsi au balai d’essuyage 2 d’être en pivotement à l’une des extrémités du bras d’essuie-glace, et d’assurer ainsi le plaquage de la lame d’essuyage 4 sur la surface vitrée à essuyer. Dans l’exemple illustré, et tel que visible sur les figures 2 à 4, le module de connexion 12 comprend une base 14, montée pivotante autour d’un axe de pivotement P sur le connecteur 10, et une plateforme rotative 16 montée en rotation autour d’un axe de rotation R sur la base 14.

Il convient de noter que selon l’invention, et tel que cela va être décrit en détails ci-après, le dispositif de connexion est particulier en ce qu’il comprend des moyens de reprise d’efforts, le cas échéant des moyens de reprise d’efforts additionnels, portés par le module de connexion et plus particulièrement par une paroi longitudinale d’une base de ce module de connexion, et qui sont configurés de manière à encadrer transversalement, avec la paroi longitudinale de la base, une paroi du connecteur. Une telle configuration peut être mise en œuvre indépendamment de la présence d’une plateforme rotative montée pivotante sur la base. Dans la description qui va suivre, des détails vont être donnés sur la structure de la plateforme rotative sans que cela soit limitatif pour l’invention.

Dans l’exemple illustré, le dispositif de connexion 8 comprend trois organes, à savoir le connecteur 10, la base 14 et la plateforme rotative 16, articulés deux à deux pour d’une part permettre un pivotement du connecteur 10, et par extension du balai d’essuyage 2, par rapport au module de connexion 12 et d’autre part un montage de différents types de bras d’essuie-glace sur le module de connexion 12. Tel que plus particulièrement visible sur la figure 4, l’axe de pivotement P et l’axe de rotation R peuvent s’étendre parallèlement et distinctement l’un par rapport à l’autre. Dans l’exemple illustré, l’axe de pivotement P est formé sensiblement au centre de la base 14, relativement à la dimension longitudinale de cette base, et l’axe de rotation R est formé à l’une des extrémités longitudinales de la base 14. Le décalage longitudinal de l’axe de rotation par rapport à l’axe de pivotement P et de l’axe de rotation R permet de basculer la plateforme rotative dans une position de montage inclinée par rapport au plan longitudinal et transversal de la base, le basculement de cette plateforme rotative permettant le montage de certains types de bras d’essuie-glace sur ce dispositif de connexion 8.

L’axe de pivotement P et l’axe de rotation R peuvent être décalés verticalement l’un par rapport à l’autre. Le dispositif de connexion 8 peut comprendre également un capot 18 monté mobile en pivot autour d’un axe de pivot A parallèle à l’axe de pivotement P et à l’axe de rotation R. L’axe de pivot A est formé à une extrémité longitudinale de la base 14 qui est opposée à l’extrémité longitudinale où est formé l’axe de rotation R. Le capot 18 est configuré pour être mobile entre une position de recouvrement, fixant certains types de bras d’essuie-glace sur le dispositif de connexion 8, et une position de dégagement, autorisant le montage de certains types de bras d’essuie- glace sur le dispositif de connexion 8.

Par ailleurs, le dispositif de connexion 8 peut comprendre, tel que cela est visible sur la figure 2, un adaptateur amovible 20 configuré pour être fixé sur la plateforme rotative 16 et permettre la coopération entre le dispositif de connexion 8 et certains types de bras d’essuie-glace qui ne peuvent être fixés directement sur la plateforme rotative.

A titre d’exemple, l’adaptateur comprend des plots formant saillie à l’opposé de la plateforme rotative et délimitant au moins une rigole permettant le positionnement d’une patte de maintien d’un type de bras d’essuie-glace en particulier, et/ou l’adaptateur comprend au moins une languette de verrouillage contre laquelle peut venir en appui un autre type de bras d’essuie-glace.

Dans cet exemple, tel que cela est plus particulièrement visible sur les figures 2 et 3, le dispositif de connexion 8 peut comprendre un organe de couverture 22 rendu solidaire de la plateforme rotative 16 et/ou de la base 14 et recouvrant au moins partiellement le connecteur 10, la plateforme rotative 16 et/ou la base 14. L’organe de couverture 22 autorise la coopération entre le dispositif de connexion 8 et certains types de bras d’essuie-glace.

On va maintenant décrire plus en détails le connecteur 10, notamment en référence à la figure 5.

Le connecteur 10 présente une paroi de support 24 s’étendant sensiblement parallèlement aux directions longitudinale L et transversale T, la paroi de support 24 présentant une face supérieure 26 en regard du module de connexion 12 et une face inférieure en regard du balai d’essuyage 2. Plus particulièrement, la face inférieure de la paroi de support 24, non visible sur la figure 5, participe à délimiter un logement du balai et notamment du support 6 de la lame d’essuyage 4-

Le connecteur 10 comprend deux parois latérales 30 s’étendant à chacune des extrémités transversales de la paroi de support 24, chacune des parois latérales 30 s’inscrivant dans un plan sensiblement parallèle aux directions longitudinale L et verticale V. Les parois latérales 30 présentent chacune un dégagement 32 sur leur face externe, chaque dégagement 32 étant formé par un retrait de matière depuis le bord supérieur de la paroi latérale correspondante et s’étendant longitudinalement entre les deux extrémités longitudinales du connecteur 10.

Le connecteur 10 comprend deux pans 34 s’étendant parallèlement l’un par rapport à l’autre et faisant saillie depuis la face supérieure 26 de la paroi supérieure, chaque pan 34 prolongeant une paroi latérale 30 du connecteur 10. Ces deux pans 34, qui s’étendent à l’opposé de la face inférieure de la paroi de support 24, participent à délimiter au moins en partie un logement de la base 14. Les pans 34 présentent chacun une extrémité libre courbée convexe, et sont les symétriques l’un de l’autre par rapport à un plan médian du connecteur 10 parallèle aux directions longitudinale L et verticale V.

Au moins l’un des deux pans 34 comprend un élément de pivotement 36 apte à coopérer avec un organe de pivotement 38 de la base 14 de sorte à former un dispositif de pivotement entre le connecteur 10 et la base 14. Préférentiellement, chacun des deux pans 34 comprend un élément de pivotement 36 coopérant avec un organe de pivotement 38 correspondant de la base 14, les orifices des éléments de pivotement 36 étant alignés selon la direction transversale T.

L’élément de pivotement 36 prend ici la forme d’un orifice formé dans le pan 34, ici un orifice traversant transversalement le pan 34, tandis que l’organe de pivotement 38 prend la forme d’un toron destiné à s’étendre au moins partiellement dans l’orifice. La coopération de l’orifice et du toron forme ainsi le dispositif de pivotement.

L’élément de pivotement 36 est ici disposé au centre du pan 34 selon la direction longitudinale L, c’est-à-dire qu’il est disposé à équidistance de chacune des extrémités longitudinales du pan 34 selon la direction longitudinale L. La disposition centrée de l’élément de pivotement 36 permet notamment d’équilibrer le pivotement du balai d’essuyage 2 par rapport à sa disposition à l’extrémité du bras d’essuie-glace.

On va maintenant d’écrire plus en détails la base 14 du module de connexion 12, notamment en référence aux figures 6 et 7.

La base 14 comprend un organe de rotation 40 apte à coopérer avec la plateforme rotative 16, pour permettre à la plateforme de tourner par rapport à la base autour de l’axe de rotation R, et un bloc de guidage 42 destiné à recevoir une extrémité libre de la plateforme rotative 16. La base 14 s’étend longitudinalement en présentant une première extrémité longitudinale 46 au voisinage de laquelle le bloc de guidage 42 est disposé et une deuxième extrémité longitudinale 48 au voisinage de laquelle l’organe de rotation 40 est disposé. Le bloc de guidage 42 est destiné recevoir, en plus de l’extrémité libre de la plateforme rotative 16, un type de bras d’essuie-glace particulier et participer ainsi à le rendre solidaire du module de connexion 12. L’organe de rotation 40 quant à lui autorise la rotation de la plateforme rotative 16 entre une première position où l’extrémité libre de la plateforme rotative 16 est disposée dans le bloc de guidage 42 et une deuxième position où l’extrémité libre de la plateforme rotative 16 est disposée à distance du bloc de guidage 42.

Autrement dit, on peut définir que la plateforme rotative 16 est mobile entre une première position de travail dans laquelle la plateforme rotative 16 est reçue dans le bloc de guidage 42 de la base 14 et une deuxième position de montage dans laquelle l’extrémité libre de la plateforme rotative 16 est disposée à distance du bloc de guidage 42.

La base 14 comprend un cadre comportant au moins deux parois longitudinales 50, s’étendant le long de la direction longitudinale L entre la première extrémité longitudinale 46 et la deuxième extrémité longitudinale 48 parallèlement l’une par rapport à l’autre, et deux parois transversales 52 s’étendant perpendiculairement et entre les parois longitudinales 50, une première paroi transversale 52 étant disposée à la première extrémité longitudinale 46 de la structure et en regard du bloc de guidage 42 tandis que la deuxième paroi transversale 52 est disposée à la deuxième extrémité longitudinale 48 et porte l’organe de rotation 40. En d’autres termes, les parois transversales 52 s’étendent parallèlement à la direction transversale T, de sorte à former avec les parois longitudinales 50 le cadre portant au moins le bloc de guidage 42 et l’organe de rotation 40.

Au moins une paroi longitudinale 50 présente un flanc d’extension 51 s’étendant dans un plan confondu avec le plan d’extension principal de la paroi longitudinale 50 et portant l’organe de pivotement 38 précédemment évoqué et configuré pour coopérer avec l’élément de pivotement 36 du connecteur 10. On comprend que le toron de l’organe de pivotement 38 s’étend vers l’extérieur de la paroi longitudinale 50 qui le porte, c’est-à-dire à l’opposé de l’autre paroi longitudinale, pour coopérer avec l’orifice de l’élément de pivotement 36 porté par le pan 34 correspondant du connecteur 10.

Plus précisément, l’organe de pivotement 38 comprend une languette 54 délimitée longitudinalement par au moins une rainure verticale formée dans la paroi longitudinale 50, la languette 54 portant le toron s’étendant transversalement vers l’extérieur de la base 14. La languette 54 s’étend principalement le long de la direction verticale V, de sorte qu’un axe de fléchissement de la languette 54 s’étende parallèlement à la direction longitudinale L. Le fléchissement de la languette 54 permet le montage de la base 14 sur le connecteur 10, la languette 54 étant mobile autour de l’axe de fléchissement lors du montage de la base 14 sur le connecteur 10 de sorte à reprendre sa position initiale une fois que le toron s’étend au moins en partie dans l’orifice du pan 34.

Les parois longitudinales 50 sont écartées l’une de l’autre de sorte qu’elles s’étendent entre les pans 34 du connecteur 10 lorsque la base 14 est fixée sur le connecteur par encliquetage, la base 14 s’étendant au moins en partie dans le logement défini par les pans 34 du connecteur 10 tel qu’évoqué précédemment.

Tel que plus particulièrement visible sur les figures 6 et 7, la base 14 comprend au moins un pont de renfort 58 reliant les bords supérieurs des deux parois longitudinales 50 le long de la direction transversale T parallèle à l’axe de pivotement P. Le pont de renfort 58 permet de rigidifier le cadre de la base 14, notamment pour assurer l’écartement l’une de l’autre des deux parois longitudinales et s’assurer que les torons formant l’organe de pivotement 38 restent engagés dans les orifices formant l’élément de pivotement 36 même lorsque des efforts transversaux sont appliqués sur le module de connexion 12 par le bras d’essuie-glace. De plus, le pont de renfort 58 présente une dimension transversale supérieure à la dimension transversale entre les deux parois longitudinales, de sorte que les deux extrémités transversales du pont de renfort s’étendent transversalement au-delà des parois longitudinales 50.

La base 14 comprend un premier barreau de renfort 60 et un deuxième barreau de renfort 62, visibles sur la figure 7 et s’étendant transversalement entre les deux bords inférieurs des parois longitudinales 50 de part et d’autre de l’organe de pivotement 38. Les barreaux de renfort 60, 62 présentent une fonction similaire à celui du pont de renfort 58 s’étendant sur les bords supérieurs des parois longitudinales 50, c’est-à-dire une rigidification du cadre de la base 14 afin de limiter les déformations dudit cadre lorsque le dispositif de connexion 8 est soumis à des forces transversales.

Selon l’invention, tel qu’évoqué précédemment,, la base 14 comprend au moins des moyens de reprise d’efforts 76 configurés pour permettre la transmission des efforts transversaux, c’est-à-dire les efforts subis par le dispositif de connexion parallèlement à la direction de pivotement du module de connexion 12 par rapport au connecteur 10. Au moins des premiers moyens de reprise d’efforts sont portés par l’une des parois longitudinales 50.

Plus particulièrement, les moyens de reprise d’efforts 76 sont caractérisés en ce qu’une partie, plus particulièrement appelée portion d’appui 81 par la suite, est disposée en regard de la paroi longitudinale 50 correspondante pour encadrer transversalement une paroi du connecteur, et notamment un pan du connecteur. La partie des moyens de reprise d’efforts en regard de la paroi longitudinale s’étend dans un plan parallèle aux plans dans lesquels s’inscrivent respectivement les parois longitudinales 50, les moyens de reprise d’efforts 76 formant une saillie de la paroi longitudinale correspondante, en s’étendant verticalement à l’opposé du bord supérieur de cette paroi longitudinale. Préférentiellement, la base 14 comprend une paire de moyens de reprise d’efforts 76 s’étendant de part et d’autre de la base 14, chacun des moyens de reprise d’efforts 76 comportant une portion d’appui 81 s’étendant dans un plan parallèle aux parois longitudinales 50 et à distance de celles-ci en délimitant un logement pour un pan 34 du connecteur 10.

Tel qu’illustré sur les figures 3, 4 et 8, la base 14 est configurée pour qu’une paroi longitudinale 50 et les moyens de reprise d’efforts 76 qui forment saillie de cette paroi longitudinale soient disposés transversalement de part et d’autre d’un pan 34 du connecteur 10. En d’autres termes, au moins un pan 34, ici chacun des pans 34, est encadré transversalement d’une part par l’une des parois longitudinales 50 et d’autre part par des moyens de reprise d’efforts 76 de la base 14. Par cet encadrement, la paroi longitudinale 50 ou les moyens de reprise d’efforts 76 sont amenés à être au contact du connecteur 10, selon le sens d’un effort exercé transversalement sur le connecteur 10, et permettent ainsi la reprise des efforts transversaux quel que soit le sens des efforts.

Plus particulièrement, les moyens de reprise d’efforts 76 comportent une portion d’appui 81, qui est décalée transversalement par rapport à la paroi longitudinale 50 associée et qui s’étend parallèlement au plan dans lequel est inscrite principalement cette paroi longitudinale 50, et une portion de raccordement 83, qui est disposée entre la portion d’appui 81 et la paroi longitudinale 50 et qui s’étend à cet effet sensiblement perpendiculairement à la portion d’appui 81. Dans ce contexte, le pan 34 du connecteur 10 est encadré transversalement entre la paroi longitudinale 50 et la portion d’appui 81 des moyens de reprise d’efforts 76.

La portion de raccordement 83, qui permet de rendre solidaire la portion d’appui 81 de la paroi longitudinale 50, peut présenter un chanfrein permettant d’éviter un contact entre cette portion de raccordement et un pan du connecteur et permettant ainsi de ne pas gêner le pivotement de la base sur le connecteur, tel que cela est visible sur la figure 7 notamment.

La portion d’appui 81 est décalée transversalement par rapport à la paroi longitudinale d’une dimension légèrement supérieure à l’épaisseur, c’est-à-dire ici la dimension transversale, du pan 34, ce qui permet d’une part d’assurer que le pan 34 est disposé en regard de la face externe de la paroi longitudinale 50 et d’une face interne de la portion d’appui 81 des moyens de reprise d’efforts 76 et ce qui permet d’autre part qu’un jeu minime est formé entre le pan et chacune de ces faces en regard du pan afin de permettre une reprise d’efforts efficace. L’encadrement du pan 34 du connecteur 10 par les moyens de reprise d’efforts 76 et la paroi longitudinale 50 a en effet pour but de faciliter la transmission d’efforts entre le bras d’essuie-glace et le balai d’essuyage lors du mouvement de va-et-vient du bras, afin d’éviter au maximum des à-coups dans le mouvement du balai. Un effort transversal transmis au module de connexion par la fixation de la plateforme rotative, via le cas échéant un adaptateur fixé de manière amovible sur cette plateforme, sur le bras d’essuie-glace peut ainsi être transmis efficacement au connecteur 10 via la base 14 et le montage serré formé selon l’invention entre le pan du connecteur d’une part et les moyens de reprise d’efforts 76 et la paroi longitudinale 50 de la base d’autre part.

Préférentiellement, la base 14 comprend une paire de moyens de reprise d’efforts 76 s’étendant transversalement de part et d’autre de la base 14, chacun des moyens de reprise d’efforts 76 comprenant une portion d’appui 81 s’étendant parallèlement et en regard d’une paroi longitudinale 50 respective, et à distance de celle-ci de manière à délimiter un logement d’un pan 34 du connecteur 10 pour une reprise d’efforts transversaux tel que précédemment décrit.

Plus particulièrement, des premiers moyens de reprise d’efforts 76 s’étend à une première extrémité transversale de la base 14, des deuxièmes moyens de reprise d’efforts 76 s’étendant quant à eux à une deuxième extrémité transversale de la base 14, les premiers moyens de reprise d’efforts 76 encadrant avec une première paroi longitudinale 50 un premier pan 34 du connecteur 10, les deuxièmes moyens de reprise d’efforts 76 encadrant transversalement avec une deuxième paroi longitudinale 50 un deuxième pan 34 du connecteur 10. Autrement dit, et préférentiellement, chaque pan 34 du connecteur 10 est encadré transversalement par l’un des moyens de reprise d’efforts 76 et l’une des parois longitudinales 50. On permet ainsi une reprise d’efforts efficace, que l’effort transversal soit dans un sens ou dans un autre.

La portion de raccordement 83 de chacun des moyens de reprise d’efforts est ici formée sensiblement dans le prolongement transversal de l’une des parois transversales et la portion d’appui 81 s’étend longitudinalement vers l’autre paroi transversale de manière à venir recouvrir le pan 34 correspondant du connecteur 10. La disposition de la portion de raccordement 83 de chacun de moyens de reprise d’efforts 76 au niveau des extrémités transversales de la paroi transversale 52 est avantageuse en ce que les parois transversales 52 participent à rigidifier le cadre de la base 14, de sorte que les moyens de reprise d’efforts 76 ont moins tendance à se déformer au contact du pan sous effort transversal.

Les moyens de reprise d’efforts 76 peuvent présenter une empreinte 79, dont le motif est complémentaire de la forme du bord inférieur de l’organe de couverture 22, de sorte que les moyens de reprise d’efforts n’entravent pas le mouvement de l’organe de couverture 22 et qu’au contraire ils permettent de former un ensemble aérodynamique sans que la présence de l’organe de couverture implique la présence de bords en saillie pénalisant la circulation de flux aérodynamiques. Plus particulièrement, cette empreinte 79 est réalisée dans la face externe de la portion d’appui 83, à l’opposé du pan 34 du connecteur que les moyens de reprise d’efforts sont amenés à recouvrir. On comprend que lorsque l’organe de couverture 22 est en position sur le module de connexion, cet organe de couverture présente des parois latérales qui viennent recouvrir latéralement le module de connexion et donc la base, une telle paroi latérale s’étendent principalement dans un plan partiellement confondu à celui des moyens de reprise d’efforts 76. La réalisation de l’empreinte 79 permet à cette paroi latérale de s’inscrire dans l’épaisseur des moyens de reprise d’efforts et notamment dans la portion d’appui de ces moyens de reprise d’efforts et donc de ne pas gêner le pivotement de l’organe de couverture.

De manière additionnelle à ce qui vient d’être décrit, la base 14 peut comprendre des moyens de reprise d’efforts additionnels 77 disposés à une extrémité longitudinale 48 d’une paroi longitudinale 50 opposée à l’extrémité longitudinale 46 où sont disposés les moyens de reprise d’efforts 76 associés à cette paroi longitudinale, les moyens de reprise d’efforts 77 comportant au moins une ailette s’étendant sensiblement dans le même plan que la portion d’appui 83 des moyens de reprise d’efforts 76. En conformité avec ce qui s’est dit précédemment, les moyens de reprise d’efforts additionnels 77, et plus particulièrement l’ailette, s’étendent alors dans un plan parallèle et distinct du plan dans lequel s’étend la paroi longitudinale 50, c’est-à-dire en étant décalé transversalement par rapport à la paroi longitudinale 50. Avantageusement, la base 14 comprend une paire de moyens de reprise d’efforts additionnels 77 s’étendant transversalement de part et d’autre de la base 14, chacun des moyens de reprise d’efforts 77 étant décalé transversalement par rapport à la paroi longitudinale 50 correspondante de manière à délimiter un logement d’une paroi latérale 30, voire d’un pan 34, du connecteur 10.

Plus particulièrement, des premiers moyens de reprise d’efforts additionnels 77 s’étendent à une première extrémité transversale de la base, et plus particulièrement ici à une première extrémité transversale de la paroi transversale 52 disposée à l’opposé des moyens de reprise d’efforts 76, des deuxièmes moyens de reprise d’efforts additionnels 77 s’étendant quant à eux à une deuxième extrémité transversale de cette paroi transversale 52. Les premiers moyens de reprise d’efforts additionnels 77 encadrent avec une première paroi longitudinale 50 une première paroi latérale 30, voire un premier pan 34, du connecteur 10, et les deuxièmes moyens de reprise d’efforts additionnels 77 encadrent transversalement avec une deuxième paroi longitudinale 50 une deuxième paroi latérale 30, voire un deuxième pan 34, du connecteur 10. Autrement dit, et préférentiellement, chaque paroi latérale 30, voire chaque pan 34, du connecteur 10 est encadré transversalement par l’un des moyens de reprise d’efforts additionnels 77 et l’une des parois longitudinales 50.

La disposition des moyens de reprise d’efforts additionnels 77 au niveau des extrémités transversales d’une paroi transversale 52 permet là encore d’améliorer la tenue aux efforts transversaux des moyens de reprise d’efforts additionnels 77.

Tel que cela est notamment visible sur les figures 6 et 7, pour une paroi longitudinale 50 donnée, l’organe de pivotement 38 est disposé longitudinalement entre les moyens de reprise d’efforts 76 et les moyens de reprise d’efforts additionnels 77. De la sorte, lorsque la base 14 pivote autour de l’axe de pivotement P, au moins l’un ou l’autre des moyens de reprise d’efforts 76 ou des moyens de reprise d’efforts additionnels 77 est en regard du pan 34 et/ ou de la paroi latérale 30, et l’on peut ainsi assurer un encadrement d’une portion du connecteur avec les moyens de reprise d’efforts et/ ou les moyens de reprise d’efforts additionnels et la paroi longitudinale 50 associée, de manière à assurer, quelle que soit la position prise par la base 14 par rapport au connecteur 10, la reprise des efforts transversaux telle qu’elle a pu être évoqué précédemment.

Il résulte de ce qui vient d’être décrit que l’invention atteint bien les buts qu’elle s’est fixés, à savoir proposer une transmission et une répartition des efforts transversaux optimales entre un bras d’essuie-glace et un balai d’essuyage via un dispositif de connexion approprié, notamment par la mise en œuvre d’au moins des moyens de reprise d’efforts formé sur le module de connexion monté basculant sur le connecteur, ces moyens de reprise d’efforts additionnels présentant une portion décalée transversalement pour pouvoir encadrer un pan du connecteur avec une paroi longitudinale dont elle fait saillie. La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen et configuration équivalents ainsi qu’à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens.