DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

L'invention concerne une lame d'essuyage pour un balai d'essuie-glace pour l'essuyage d'une vitre de véhicule automobile, un corps longitudinal pour un balai d'essuie-glace, ainsi qu'un balai d'essuie-glace comportant une telle lame d'essuyage et un tel corps.

ARRIERE PLAN TECHNIQUE DE L'INVENTION

De manière connue, un balai d'essuie-glace - aussi appelé balai d'essuyage - de la surface extérieure d'une vitre d'un véhicule automobile telle que le pare-brise comprend un corps longitudinal et des moyens de maintien d'une lame d'essuyage, en général en caoutchouc ou en matériau élastomère.

Une portion inférieure en forme de flèche de la lame d'essuyage appelée lèvre d'essuyage est destinée à frotter contre la vitre du véhicule pour en évacuer de l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur.

Le balai d'essuie-glace peut en outre comporter des moyens de retenue d'au moins un élément longitudinal de renfort tel qu'une vertèbre longitudinale qui a pour rôle de rigidifier la lame d'essuyage, de manière à favoriser l'application de cette lame contre la surface à essuyer.

Pour sa liaison avec le corps longitudinal, la lame d'essuyage comporte un talon qui est reçu dans un logement complémentaire du corps longitudinal.

Le talon est relié à la lèvre d'essuyage par une partie intermédiaire de liaison qui permet aussi des mouvements alternés de basculement de la lèvre d'essuyage par rapport au corps longitudinal, lors de l'essuyage d'une surface vitrée.

Le balai d'essuie-glace est porté par un bras d'essuie- glace - aussi appelé bras d'entraînement - qui est entraîné dans un mouvement angulaire de va-et-vient par un moteur électrique.

Des moyens de liaison balai d'essuie-glace au bras d'essuie-glace comprennent en général un connecteur qui est solidaire du corps et un adaptateur qui est monté articulé sur le corps et qui est fixé à une extrémité du bras d'essuie-glace.

Différents exemples de telles conceptions sont par exemple illustrés dans les documents FR-3.012.395, FR-2.923.788, FR-2.963.595 ou FR-2.871.127.

Il existe un besoin de réduire la hauteur totale du corps longitudinal équipé de sa lame d'essuyage complémentaire, tout en conservant notamment une grande fiabilité de la liaison entre la lame d'essuyage et le corps longitudinal.

BREF RESUME DE L'INVENTION L'invention propose une lame d'essuyage pour un balai d'essuie-glace qui s'étend selon un axe longitudinal et qui comporte :

- une lèvre d'essuyage ;

- un talon,

caractérisée en ce que le talon est creux et comporte une cavité débouchante configurée pour recevoir une partie d'un rail d'un corps d'un balai d'essuie-glace.

Selon d'autres caractéristiques de la lame d'essuyage :

- le talon comporte deux parties de fixation dont chacune est configurée pour être au moins en partie insérée dans une rainure complémentaire associée qui appartient audit rail de corps longitudinal de balai d'essuie-glace et qui est ouverte vers l'extérieur ; - chaque partie de fixation comporte successivement un premier tronçon, un deuxième tronçon et un troisième tronçon, en particulier l'un au moins des premier et troisième tronçons présente une section transversale polygonale, notamment triangulaire, carrée ou rectangulaire, circulaire ou ovale;

- en section par un plan transversal, chaque partie de fixation comporte un crochet ;

- la lèvre d'essuyage comporte au moins une aile latérale notamment deux ailes latérales opposées, agencée pour coopérer avec au moins une partie en saillie du talon lors des mouvements de balayage de la lèvre d'essuyage sur une surface à essuyer, notamment lors de mouvements alternés de basculement, sur une surface à essuyer. Une telle coopération présente avantageusement un effet amortisseur;

- le talon comporte au moins un renflement ;

- ledit au moins un renflement est agencé à une extrémité libre d'une partie de fixation du talon ;

- la lame d'essuyage présente une symétrie par rapport à un plan longitudinal médian.

L'invention propose aussi un corps pour un balai d'essuie- glace qui s'étend selon un axe longitudinal et qui comporte

- un logement pour recevoir un élément de renfort

- un rail de support d'au moins une lame d'essuyage qui est configuré pour coopérer avec une cavité débouchante d'un talon creux de ladite au moins une lame d'essuyage.

Selon d'autres caractéristiques du corps longitudinal :

- il comporte deux parois latérales agencées pour coopérer avec des faces latérales du talon ;

- il comporte au moins un accessoire notamment choisi parmi une partie formant déflecteur aérodynamique, et au moins un canal de distribution de liquide ;

- l'élément de renfort comporte notamment au moins une vertèbre métallique. L'invention propose encore un balai d'essuie-glace, notamment pour l'essuyage d'une vitre de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte :

- un corps tel que décrit précédemment comportant un rail de support d'au moins une lame d'essuyage ;

- et une lame d'essuyage tel que décrite précédemment dont la cavité du talon reçoit une partie du rail du corps.

Selon une autre caractéristique du balai d'essuie-glace, le rail comporte une partie, notamment centrale, qui est reçue de façon complémentaire dans la cavité du talon.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective éclatée des principaux composants d'un système d'essuie-glace de conception connue de l'état de la technique ;

- la figure 2 est une vue partielle en perspective éclatée d'un corps longitudinal, selon une conception connue de l'état de la technique ;

- la figure 3 est une vue partielle en perspective d'un corps longitudinal selon l'invention, et d'une lame d'essuyage associée selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 4 est une vue partielle en section par un plan transversal et vertical du corps longitudinal et de la lame d'essuyage de la figure 2, et sur laquelle le déflecteur aérodynamique n'est pas représenté ;

- la figure 5 est une demie-vue de détail à plus grande échelle de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue de détail à plus grande échelle de la lame d'essuyage représentée à la figure 4 ;

- la figure 7 est une représentation schématique de plusieurs ensembles corps d'essuyage / lame d'essuyage selon l'état de la technique permettant d'en comparer la hauteur totale par rapport à l'ensemble illustré aux figures 3 et 4 ;

- les figures 8 et 9 sont des vues analogues à celles de la figures 4 qui illustrent deux variantes de réalisation du talon de la lame d'essuyage ;

- les figures 10 et 11 sont des vues analogues à celles des figures 3 et 4 qui illustrent un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et

- la figure 12 est une vue en section d'un corps longitudinal selon l'invention, et d'une lame d'essuyage associée selon une variante de réalisation du premier mode de réalisation.

DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES

Dans la suite de la description, des éléments présentant une structure identique ou des fonctions analogues seront désignés par des mêmes références.

Dans la suite de la description, on adoptera de manière non limitative des orientations longitudinale, verticale et transversale indiquées par le trièdre "L,V,T" des figures.

On définit aussi un plan horizontal qui s'étend longitudinalement et transversalement.

Ainsi, dans la description, les dénominations longitudinales ou latérales se réfèrent à l'orientation du balai d'essuie-glace.

La direction longitudinale correspond à l'axe principal du balai d'essuie-glace selon lequel il s'étend d'arrière en avant selon l'orientation de l'axe L du trièdre L, V, T. Les directions interne, externe, intérieure ou extérieure peuvent faire référence à une pièce dans sa globalité, et concernent par exemple l'intérieur ou l'extérieur de cette pièce.

On a représenté à la figure 1 un ensemble de conception connue pour l'essuyage d'un pare-brise de véhicule automobile. Cet ensemble ou système comprend un balai d'essuie-glace 10 et un bras d'essuie-glace 12 destiné à porter et à entraîner le balai d'essuie-glace 10, qui est représenté de façon éclatée et qui est destiné à être entraîné par un moteur électrique pour suivre un mouvement angulaire de balayage en va-et-vient permettant d'évacuer l'eau et éventuellement de balayer et d'éliminer d'autres éléments indésirables recouvrant la surface extérieure le pare-brise.

Le balai d'essuie-glace 10 comprend ici un corps longitudinal 14, une lame d'essuyage 16 et une vertèbre 18 qui rigidifie la lame 16 et favorise son application sur le pare-brise.

Le corps longitudinal 14 du balai d'essuie-glace 10 comporte un déflecteur aérodynamique supérieur 20 - qui est ici réalisé en une seule pièce avec le corps longitudinal 14 - qui est destiné à améliorer le fonctionnement du système d'essuyage, le but du déflecteur 20 étant d'améliorer le plaquage du balai d'essuie-glace et donc de la lame d"essuyage 16 contre le pare- brise, et donc d'améliorer la performance aérodynamique du système.

Le balai d'essuie-glace 10 comprend en outre des embouts

22 agencés à chacune des extrémités longitudinales du corps longitudinal 14.

Le corps longitudinal 14 est ici réalisé en deux parties indépendantes qui sont disposées sensiblement bout à bout et qui sont raccordées l'une à l'autre par un connecteur intermédiaire24.

Le connecteur 24 est intercalé longitudinalement entre les deux parties du corps 14 et il comprend des moyens de fixation à ces deux parties. Un corps longitudinal peut aussi être réalisé en une seule pièce ou partie, dans laquelle est ménagée une découpe destinée à servir de logement pour un connecteur intermédiaire 24 selon une variante non représentée.

Pour assurer son montage sur le bras d'essuie-glace 12, le système comprend un adaptateur 26 qui est monté sur le connecteur 24 et qui permet une articulation du balai d'essuie- glace 10 par rapport au bras d'essuie-glace 12.

L'articulation du balai d'essuie-glace 10 par rapport au bras d'essuie-glace 12 est une articulation selon un mouvement de rotation autour d'un axe transversal de pivotement Y qui est orthogonal à l'axe longitudinal X du balai d'essuie-glace 10.

Le balai d'essuie-glace 10 doit en effet présenter au moins un degré de liberté en pivotement par rapport au bras d'essuie- glace 12, et plus spécifiquement par rapport à une pièce d'extrémité 28 du bras d'essuie-glace 12, pour permettre au balai d'essuie-glace 10 de suivre la courbure du pare-brise.

On a représenté à la figure 2 un exemple d'une conception connue selon laquelle un corps longitudinal 14 - ici dépourvu de réflecteur aérodynamique - est formé, notamment par extrusion ou par moulage, en une seule pièce et comporte en partie supérieure un logement longitudinal 30 ouvert à l'une au moins de ses deux extrémités pour recevoir et retenir la vertèbre longitudinale de renfort 18.

En partie inférieure, le corps longitudinal 14 comporte une glissière longitudinale 32 - ouverte à l'une au moins de ses deux extrémités - qui est conçue pour recevoir un talon d'une lame d'essuyage 16 de conception connue qui comporte aussi une lèvre d'essuyage 38.

On a représenté à la figure 3 le tronçon d'extrémité avant d'un balai d'essuie-glace selon l'invention qui comprend essentiellement un corps longitudinal 14 selon l'invention, qui comporte ici un déflecteur supérieur 20 et une lame d'essuyage associée et complémentaire 16.

Le corps longitudinal 14 est par exemple réalisé par co- moulage ou co-extrusion, en un ou plusieurs matériaux thermoplastiques. Dans l'exemple illustré, le déflecteur aérodynamique 20 est réalisé en un matériau thermoplastique différent de celui utilisé pour une partie centrale du corps longitudinal 14.

La partie centrale est agencée pour recevoir au moins un élément longitudinal de renfort et le talon de la lame d'essuyage.

Dans une autre variante le corps longitudinal est réalisé en un seul matériau.

Comme dans l'état de la technique évoqué précédemment, en partie supérieure, le corps longitudinal 14 comporte un logement 30, en particulier de section générale rectangulaire, dont la longueur est orientée selon l'horizontale, et qui est conçu et dimensionné pour recevoir un élément de renfort en particulier sous forme d'une vertèbre métallique de rigidification (non représentée).

De façon non limitative de l'invention, dans l'exemple illustré, une face supérieure du logement 30 est ouverte sur toute sa longueur vers l'intérieur du déflecteur 20 par une fente longitudinale 21 délimitée par des bords 29 en particulier parallèles.

En partie inférieure, le corps longitudinal 14 comporte un rail 42, présentant notamment une section en « T » renversé, qui s'étend longitudinalement, de préférence sur toute la longueur du corps longitudinal 14.

Le corps longitudinal 14 avec son rail inférieur en « T » renversé est par exemple réalisé par extrusion.

Le corps longitudinal 14 avec son rail inférieur 42 et le déflecteur supérieur 20 présente ici une symétrie par rapport au plan vertical et longitudinal médian PVM indiqué à la figure 4. En section par un plan vertical transversal, dans l'exemple illustré, le rail inférieur 42 comporte une branche verticale mince en particulier centrale 44 et une branche inférieure notamment horizontale en deux tronçons 46 transversalement opposés.

La branche verticale 44 s'étend vers le bas depuis une paroi inférieure horizontale 31 du corps longitudinal 14, et elle est délimitée par deux faces latérales externes verticales 45.

En section par un plan vertical transversal, chaque tronçon 46 de la branche horizontale inférieure du rail 42 présente dans l'exemple illustré un contour triangulaire rectangle dont l'hypoténuse 46a est orienté vers la paroi inférieure horizontale 31 du corps longitudinal 14, dont le côté 46c opposé à l'hypoténuse est horizontal et dont le troisième côté 46b est vertical et distal par rapport à la branche verticale 44.

Le corps longitudinal 14 comporte ici deux parois verticales opposées 48 qui s'étendent verticalement vers le bas et sensiblement sur toute la longueur du corps longitudinal 14.

Chaque paroi verticale 48 est délimitée par une face verticale interne 48b - agencée pour coopérer avec une face latérales 57b du talon 34 - et elle s'étend par exemple sensiblement jusqu'au niveau du côté inférieur 46c du tronçon adjacent 46 de la branche inférieure horizontale du rail 42.

De part et d'autre du plan vertical médian PVM, le rail 42 délimite avec le corps longitudinal 14 une rainure longitudinale 50.

En section par un plan transversal, la rainure 50, présente par exemple une forme « L » renversé.

Ainsi, dans l'exemple illustré, la rainure longitudinale 50 comporte un premier segment horizontal 50a de contour triangulaire délimité par l'hypoténuse 46a, la face interne 45 et une portion de la face inférieure 31 du corps longitudinal 14.

La rainure longitudinale 50 comporte ensuite un deuxième segment vertical 50b, qui débouche verticalement vers le bas, de contour rectangulaire, et qui est délimité par une portion de la face inférieure 31 du corps longitudinal 14, le côté 46b et la face interne 48b.

La lame d'essuyage 16 est ici de section constante et elle est par exemple réalisée par extrusion.

En section par un plan transversal et comme on peut notamment le voir à la figure 6, la lèvre 38 de la lame d'essuyage 16 présente un contour en forme de flèche qui est délimitée à son extrémité inférieure par un bord inférieur d'essuyage 37, et à son extrémité supérieure par une face supérieure en « V » ouvert vers le haut.

La portion intermédiaire de liaison 40 est une bande de liaison qui s'étend verticalement vers le haut entre deux ailes latérales.

A l'extrémité supérieure de la portion intermédiaire de liaison 40, la lame d'essuyage 16 comporte son talon 34 de liaison de la lame d'essuyage 16 au corps longitudinal 14.

Selon l'invention, le talon 34 est creux. Il comporte sur toute sa longueur une cavité interne 54 qui est ouverte et débouchante notamment verticalement vers le haut grâce à un canal central longitudinal 56.

Comme cela va être expliqué en détail par la suite, le talon creux est conçu et configuré de telle manière que la cavité 54 loge la branche inférieure du rail 42 du corps longitudinal 14. Le canal 56 reçoit notamment la branche verticale 44 du rail 42 du corps longitudinal 14. Dans l'exemple illustré, la cavité 54 loge dans chacune de ses deux moitiés transversalement opposées un tronçon latéral 46 de la branche inférieure du rail 42.

En section par un plan transversal, de manière symétrique par rapport au plan vertical médian PVM, le talon creux 34 comporte deux parties supérieures de fixation 58 dont chacune est globalement en forme d'un crochet en « C », la face ouverte de chaque crochet étant orienté vers le plan vertical médian PVM, de telle manière que les deux crochets 58 en C se font face et délimitent la cavité interne 54.

Chaque partie supérieure de fixation 58 comporte successivement un premier tronçon supérieur horizontal 58a, un deuxième tronçon intermédiaire vertical 58b et un troisième tronçon inférieur horizontal 58c.

En section par un plan vertical transversal, chaque premier tronçon supérieur horizontal 58a de la partie de fixation 58 présente un contour triangulaire rectangle dont l'hypoténuse est orientée vers le bas, dont le côté opposé à l'hypoténuse est horizontal et dont le troisième côté est vertical et proximal par rapport plan vertical médian PV.

Ainsi, comme on peut le voir notamment aux figures 4 et 5, le premier tronçon supérieur horizontal 58a est reçu de manière complémentaire dans un premier segment associé 50a de la rainure longitudinale 50 du corps longitudinal 14.

L'extrémité libre 60 de plus grande section de chaque tronçon supérieur horizontal 58a constitue un renflement 60 de retenue et de résistance à l'arrachement de la partie de fixation 58 par rapport au corps longitudinal 14.

En section par un plan vertical transversal, chaque deuxième tronçon intermédiaire vertical 58b de la partie de fixation 58 présente un contour rectangulaire qui est délimité par deux côtés ou faces verticales parallèles.

Ainsi, comme on peut le voir notamment aux figures 4 et 5, le deuxième tronçon intermédiaire vertical 58b de la partie de fixation 58 est reçu de manière complémentaire dans un deuxième segment associé 50b de la rainure longitudinale 50 du corps longitudinal 14.

En section par un plan vertical transversal, chaque troisième tronçon inférieur horizontal 58c de la partie de fixation 58 présente un contour triangulaire rectangle dont l'hypoténuse est orientée vers le bas, dont le côté opposé à l'hypoténuse est horizontal, et dont le troisième côté est vertical et distal par rapport plan vertical médian PV en s'étendant dans le prolongement de la face verticale externe du deuxième tronçon intermédiaire vertical 58b que prolonge le troisième tronçon inférieur horizontal 58c de la partie de fixation 58

Ainsi, comme on peut le voir notamment aux figures 4 et 5, troisième tronçon inférieur horizontal 58c de la partie de fixation 58 s'étend à l'extérieur de la rainure 50 et est adjacent au côté inférieur 46c du tronçon adjacent associé 46 de la branche inférieure horizontale du rail 42.

Ainsi, le troisième tronçon inférieur horizontal 58c de la partie de fixation 58 constitue une partie externe du talon 34, ici de contour triangulaire qui est délimitée par une face inférieure 59 inclinée vers le bas.

Il comporte une partie en saillie 61 qui est apte à coopérer avec une portion en vis-à-vis de la face supérieure en « V » de la lèvre inférieure d'essuyage 38, lorsque, au cours des mouvements de balayage, et/ou d'inversion de sens de balayage, la lèvre d'essuyage bascule latéralement autour d'un axe horizontal agencé sensiblement au centre de l'extrémité supérieure de la portion intermédiaire de liaison 40 en forme de bande souple.

Chaque partie supérieure de fixation 58 comporte des éléments en relief 62 formant points de contact destinés à coopérer avec des portions de surface interne en vis-à-vis du corps longitudinal 14.

Ces éléments en relief sont réalisés à la faveur de nervures qui s'étendent selon l'axe longitudinal du talon 34 de la lame d'essuyage 16.

Comme on l'a illustré schématiquement à la figure 7, un ensemble d'un corps longitudinal 14 pour un balai d'essuie-glace et d'une lame d'essuyage 16 selon l'invention permet une conception de hauteur réduite par comparaison avec différentes conceptions selon l'état de la technique.

A titres de variantes, on peut envisager différentes formes de renflements 60, par exemple de section carrée, rectangulaire, circulaire, ovale, ou triangulaire comme illustrée.

On a représenté aux figures 8 et 9 deux variantes de conception du talon creux 34 dont chacune différé de celle qui vient d'être décrite en détail uniquement par la forme ou contour du renflement 60 qui, au lieu d'être rectangulaire, est carré à la figure 8 et rond à la figure 9.

Dans le premier mode de réalisation qui vient d'être décrit, le corps longitudinal est muni ou non d'un déflecteur aérodynamique 20.

A titre d'exemple non limitatif, on a représenté à la figure

12 une variante de réalisation dans laquelle le déflecteur aérodynamique 20 présente une forme asymétrique par rapport à un plan de symétrie de la lame d'essuyage 16.

Cette dysmétrie concerne ici tant la forme et la position transversale de la partie supérieure, que la partie inférieure de liaison avec la partie centrale du corps longitudinal 14 qui comporte un côté plus bas que l'autre.

De cette manière, on peut améliorer la performance aérodynamique, et le phénomène dit de « Water Pull Back ».

On décrira maintenant le deuxième mode de réalisation en référence aux figures 10 et 11 et par comparaison avec le premier mode de réalisation illustré aux figures 3 et 4.

Ce mode de réalisation diffère du précédent de par la conception du déflecteur 20 et de ses moyens de fixation sur le corps longitudinal 14.

Pour une description détaillée de ce mode de fixation, ou peut se reporter au contenu du document FR-2.963.595. Le corps longitudinal comporte deux ailettes latérales horizontales d'orientation longitudinale transversalement opposées 64. Ces ailettes latérales horizontales 64 permettent la fixation du déflecteur aérodynamique 20 par emboîtement d'ailettes 66 complémentaires formées en partie basse du déflecteur 20.

Selon un exemple possible d'assemblage, le déflecteur 20 est assemblé sur la partie centrale du corps longitudinal 14 par introduction mutuelle de leurs extrémités et coulissement des deux pièces.

Chaque dite ailette 64 délimite un logement d'un harpon complémentaire 68 agencé sur une ailette horizontale du déflecteur 20.

Le corps longitudinal 14 peut aussi être équipé d'autre(s) accessoire(s). Il est par exemple équipé d'au moins une, voire deux, canalisation(s) pour le passage de liquide de nettoyage de la vitre à essuyer.

L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Elle couvre en particulier un corps de balai d'essuie-glace en une seule partie avec un déflecteur ou un corps de balai d'essuie-glace comportant un déflecteur rapporté.

L'invention couvre également un corps de balai d'essuie-glace dépourvu de déflecteur.