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Title:
WIPER SYSTEM FOR A GLAZED SURFACE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/043002
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a wiper system (100) for a glazed surface (211), comprising at least one main body (101) which comprises at least one wiper blade designed to come into contact with the glazed surface (211) and at least one on-board motor-driven member (120) for setting in motion that is configured to bring about a linear movement of the main body (101) along the glazed surface (211).

Inventors:
PERET ADRIEN (FR)
BRETAGNOL FREDERIC (FR)
TREBOUET MARCEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/071411
Publication Date:
March 03, 2022
Filing Date:
July 30, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
B60S1/56; B60S1/08; B60S1/34
Foreign References:
JPS61282151A1986-12-12
CN208498399U2019-02-15
DE10216869A12003-11-13
CN103847700A2014-06-11
EP3804866A12021-04-14
Attorney, Agent or Firm:
VALEO VISIBILITY (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système d’essuyage (100) d’une surface vitrée (211), comprenant au moins un corps principal (101) qui comprend au moins une lame d’essuyage (102) adaptée pour venir au contact de la surface vitrée (211) et au moins un organe de mise en mouvement (120) motorisé embarqué configuré pour entrainer un mouvement linéaire du corps principal (101) le long de la surface vitrée (211).

2. Système d’essuyage (100) selon la revendication précédente, dans lequel l’organe de mise en mouvement (120) comprend au moins un moteur électrique (123) et dans lequel le corps principal (101) comprend au moins un dispositif de stockage d’énergie électrique (128) adapté pour permettre l’alimentation en énergie électrique du moteur électrique (123).

3. Système d’essuyage (100) selon la revendication précédente, dans lequel le corps principal (101) comprend au moins un connecteur (121) électriquement connecté à l’au moins un dispositif de stockage d’énergie électrique (128), et dans lequel le système d’essuyage (100) comprend au moins une borne de recharge (122) configurée pour être électriquement connectée à l’au moins un connecteur (121).

4. Système d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système d’essuyage (100) comprend au moins un organe de plaquage (130) de la lame d’essuyage (102) contre la surface vitrée (211).

5. Système d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins un moyen de guidage fixe (110) du corps principal (101), cet au moins un moyen de guidage fixe (110) étant formé d’au moins une courroie crantée (111), l’organe de mise en mouvement (120) motorisé comprenant au moins un moteur électrique et au moins une roue dentée (124) adaptée pour être entraînée en rotation par le moteur électrique (123), cette au moins une roue dentée (124) venant en prise sur l’au moins une courroie crantée (111).

6. Système d’essuyage (100) selon les revendications 4 et 5, dans lequel l’organe de plaquage (130) de la lame d’essuyage (102) est porté par l’au moins une courroie crantée (111), l’organe de plaquage (130) de la lame d’essuyage (102) comprenant au moins un dispositif de rappel élastique (131) adapté pour tendre l’au moins une courroie crantée (111), et dans lequel l’au moins une roue dentée (124) en prise sur la courroie crantée (111) est agencée entre cette courroie crantée (111) et la surface vitrée (211).

7. Système d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications 5 ou 6, comprenant au moins un organe de mise en tension (140) de l’au moins une courroie crantée (111) agencé en amont de l’au moins une roue dentée (124) par rapport à un sens de déplacement (Si, S2) du corps principal (101) le long de la surface vitrée

(211).

8. Système d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, comprenant au moins un moyen de guidage fixe (110) du corps principal (101), dans lequel la lame d’essuyage (102) est configurée pour être plaquée contre une face avant

(212) de la surface vitrée (211), dans lequel l’au moins un moyen de guidage fixe (110) comprend au moins une gouttière (114) formée sur la face avant (212) de la surface vitrée (211) et dans lequel l’organe de mise en mouvement (120) comprend au moins un moteur électrique (123) adapté pour entrainer en rotation au moins un organe de roulement (127) reçu dans l’au moins une gouttière (114).

9. Système d’essuyage (100) selon les revendications 4 et 8, dans lequel l’organe de plaquage (130) de la lame d’essuyage (102) est porté par le corps principal (101) et comprend au moins un crochet (132) qui définit au moins un logement (137) dans lequel est reçu un galet (138), l’organe de plaquage (130) comprenant au moins un organe de rappel élastique (133) tendu entre deux pions (231) portés par le crochet (132) et au contact d’un axe (230) du galet (138), cet axe (230) du galet (138) étant rendu mobile le long d’un trou oblong (139) formé dans une paroi supérieure (134) du crochet (132) qui participe à définir le logement (137), sous un effet de rappel de l’organe de rappel élastique (133) de sorte que la lame d’essuyage (102) portée par le corps principal (101) vienne en appui contre la face avant (212) de la surface vitrée (211).

10. Dispositif d’aide à la conduite (200) comprenant au moins un module de détection (210) et au moins un système d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le module de détection (210) comprenant au moins un capteur d’aide à la conduite et au moins une surface vitrée (211) fermant le module de détection (210) et protégeant l’au moins un capteur d’aide à la conduite, le système d’essuyage (100) étant configuré pour nettoyer la surface vitrée (211).

Description:
DESCRIPTION

Titre de l’invention : Système d’essuyage d’une surface vitrée

La présente invention concerne le domaine des systèmes d’essuyage destinés aux véhicules automobiles. Plus particulièrement, la présente invention trouve une application particulière dans le nettoyage de surfaces vitrées protégeant des capteurs de systèmes d’aide à la conduite.

Les véhicules, et particulièrement les véhicules automobiles, comprennent de plus en plus de systèmes automatisés, qui sont notamment des systèmes d’aide à la conduite. De tels systèmes d’aide à la conduite comprennent notamment un ou plusieurs module(s) de détection d’un environnement du véhicule et de paramètres externes à ce véhicule ainsi qu’au moins une unité de contrôle configurée pour interpréter les informations ainsi recueillies et pour prendre les décisions qui s’imposent en conséquence de ces informations.

Dès lors, on comprend qu’il est particulièrement important d’assurer le bon fonctionnement de ces modules de détection, tout au long de la vie du véhicule. Notamment, ces modules de détection sont, le plus souvent, agencés à l’extérieur du véhicule, par exemple portés par la carrosserie de ce véhicule, et peuvent par exemple être salis, ce qui peut rendre difficile, voire impossible, l’acquisition d’informations par ces modules de détection. Il faut donc prévoir un système d’essuyage capable de retirer efficacement les détritus, salissures, éléments organiques et autres éléments perturbateurs. Une solution est de mettre en place un système de balayage de la surface vitrée.

Les systèmes d’essuyage actuellement mis en œuvre comprennent classiquement au moins un balai d’essuyage équipé d’une lame d’essuyage qui vient au contact de la surface vitrée à nettoyer, ce balai d’essuyage étant entrainé en rotation par l’intermédiaire d’un bras d’essuie-glace lui-même relié à un moteur, par exemple un moteur électrique.

Un inconvénient des systèmes d’essuyage actuellement mis en œuvre réside dans leur encombrement, et notamment par l’encombrement généré par la présence du bras d’essuie-glace et du moteur, classiquement agencé à proximité de la surface vitrée. On connaît par ailleurs des systèmes d’essuyage à balayage linéaire, dans lesquels un balai d’essuyage est agencé en bout d’un bras d’essuie-glace entraîné en translation. Les moyens d’entraînement en translation sont agencés sur un bord de la surface vitrée et peuvent consister en des vérins qui poussent le bras, ou en des moteurs rotatifs associés à un système approprié de bielles qui transforment le mouvement en rotation du moteur en un mouvement en translation du bras porteur du balai. Dans chacun de ces cas, l’encombrement latéral, sur le pourtour de la surface vitrée à nettoyer est conséquent, ce qui est particulièrement pénalisant dans des modules de détection tels qu’évoqués précédemment, à savoir dans un contexte où le nombre de ces modules de détection va en croissant.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à résoudre au moins l’inconvénient cité en proposant un système d’essuyage simplifié, c’est-à-dire un système d’essuyage avec un nombre de pièces réduits et dont l’agencement permet de réduire l’encombrement total du système d’essuyage.

Un objet de la présente invention concerne ainsi un système d’essuyage d’une surface vitrée, comprenant au moins un corps principal, le corps principal comprenant au moins une lame d’essuyage adaptée pour venir au contact de la surface vitrée et au moins un organe de mise en mouvement motorisé embarqué configuré pour entrainer un mouvement linéaire du corps principal le long de la surface vitrée.

On entend ici par « organe de mise en mouvement motorisé embarqué », le fait que l’organe de mise en mouvement motorisé se déplace simultanément aux éléments qu’il participe à entrainer. Ainsi, selon l’invention, l’organe de mise en mouvement motorisé est adapté pour entrainer le déplacement du corps principal, et donc de la lame d’essuyage également portée par ce corps principal, le long de la surface vitrée, c’est-à-dire en regard de cette surface vitrée. L’organe de mise en mouvement motorisé étant embarqué sur le corps principal, on comprend que cet organe de mise en mouvement se déplace également, dans son ensemble, le long de la surface vitrée. La lame d’essuyage étant adaptée pour être agencée au contact de la surface vitrée, on comprend que le mouvement du corps principal permet à cette lame d’essuyage de balayer la surface vitrée de sorte à la nettoyer. Un tel agencement permet également de limiter l’encombrement du système d’essuyage, en évitant d’avoir à prévoir, à la périphérie de la surface vitrée, un emplacement dédié à la réception de l’organe de mise en mouvement motorisé. On entend par « mouvement linéaire », un mouvement de translation, c’est-à-dire un mouvement le long d’une droite. Ainsi, le corps principal du système d’essuyage, et donc la lame d’essuyage qu’il porte, est adapté pour être entrainé, le long de cette droite, selon au moins un premier sens de déplacement et au moins un deuxième sens de déplacement opposé au premier sens de déplacement.

Selon une caractéristique de l’invention, le système d’essuyage peut comprendre au moins un moyen de guidage fixe configuré pour guider le mouvement linéaire du corps principal le long de la surface vitrée.

Selon une caractéristique de l’invention, l’organe de mise en mouvement comprend au moins un moteur électrique, le corps principal comprend au moins un dispositif de stockage d’énergie électrique adapté pour permettre l’alimentation en énergie électrique du moteur électrique. Avantageusement, le corps principal peut comprendre au moins un connecteur électriquement connecté à l’au moins un dispositif de stockage d’énergie électrique, le système d’essuyage comprenant au moins une borne de recharge configurée pour être électriquement connectée à l’au moins un connecteur. On entend ici par « dispositif de stockage d’énergie électrique » un dispositif adapté pour emmagasiner de l’énergie électrique au cours d’une phase de recharge puis pour restituer cette énergie électrique afin d’entrainer une rotation du moteur électrique qui permet la mise en œuvre d’une phase de nettoyage de la surface vitrée, c’est-à-dire qui permet le déplacement du corps principal et donc le balayage de cette surface vitrée par la lame d’essuyage. Afin de permettre une nouvelle phase de nettoyage ultérieure, le dispositif de stockage d’énergie électrique doit effectuer une nouvelle phase de recharge au cours de laquelle il emmagasine de l’énergie électrique par l’intermédiaire de la borne de recharge elle-même électriquement connectée à une source d’énergie externe. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de mise en œuvre de l’invention qui ne limite pas l’étendue de celle- ci. Par exemple, on pourra prévoir que le dispositif de stockage d’énergie électrique n’effectue une phase de recharge qu’au bout d’un nombre prédéterminé de phases de nettoyage, ou encore que cette phase de recharge soit mise en œuvre uniquement lorsque le véhicule équipé du système d’essuyage selon l’invention est à l’arrêt.

Selon une caractéristique de l’invention, le système d’essuyage comprend au moins un organe de plaquage de la lame d’essuyage contre la surface vitrée. Avantageusement, la présence d’un tel organe de plaquage permet d’améliorer l’efficacité du nettoyage opéré par le système d’essuyage selon l’invention en assurant un balayage efficace tout au long du déplacement de cette lame d’essuyage le long de la surface vitrée.

Selon un premier exemple de réalisation de l’invention, le système d’essuyage comprend l’au moins un moyen de guidage fixe du corps principal, cet au moins un moyen de guidage fixe étant formé d’au moins une courroie crantée, l’organe de mise en mouvement motorisé comprend au moins le moteur électrique et au moins une roue dentée adaptée pour être entraînée en rotation par le moteur électrique, cette au moins une roue dentée venant en prise sur l’au moins une courroie crantée. Selon une caractéristique de ce premier exemple de réalisation, l’au moins une roue dentée et l’au moins une courroie crantée présentent des dimensions telles que ces pièces sont aptes à s’engrener dans une liaison de type pignon-crémaillère. On comprend ainsi qu’en tournant, la roue dentée se déplace le long de la courroie crantée sur laquelle elle est en prise. Cette roue dentée étant portée par le corps principal du système d’essuyage, elle entraine avec elle ce corps principal, et donc également la lame d’essuyage qu’il porte. Optionnellement, le moyen de guidage fixe peut comprendre deux courroies crantées réparties de part et d’autre de la surface vitrée et l’organe de mise en mouvement peut comprendre au moins deux roues dentées, chaque roue dentée étant en prise sur l’une des courroies crantées. Avantageusement, selon cette option, les deux roues dentées peuvent être liées en rotation, de sorte que le moteur électrique entraine la rotation simultanée de ces deux roues dentées, assurant ainsi un déplacement fluide du corps principal le long de la surface vitrée.

Selon une caractéristique du premier exemple de réalisation, l’organe de plaquage de la lame d’essuyage est porté par l’au moins une courroie crantée, l’organe de plaquage de la lame d’essuyage comprenant au moins un dispositif de rappel élastique adapté pour tendre l’au moins une courroie crantée, et l’au moins une roue dentée en prise sur la courroie crantée est agencée entre cette courroie crantée et la surface vitrée. La courroie crantée étant tendue par le dispositif de rappel élastique, elle exerce une force d’appui contre la roue dentée interposée entre cette courroie crantée et la surface vitrée qui permet de rapprocher cette roue dentée de la surface vitrée, ainsi que le reste du corps principal qui porte cette roue dentée. Le corps principal portant également la lame d’essuyage, cet organe de plaquage permet ainsi de plaquer cette dernière contre la surface vitrée. Autrement dit, l’organe de plaquage est configuré pour permettre un rapprochement du corps principal de la surface vitrée de sorte que la lame d’essuyage portée par ce corps principal vienne au contact de la surface vitrée.

Selon une autre caractéristique de ce premier exemple de réalisation, le système d’essuyage comprend au moins un organe de mise en tension de l’au moins une courroie crantée agencée en amont de la roue dentée par rapport à un sens de déplacement du corps principal le long de la surface vitrée. On comprend en effet que pour permettre le déplacement de la roue dentée le long de la courroie crantée, cette courroie crantée doit rester droite et tendue, c’est-à-dire s’étendre selon une direction parallèle à une direction de déplacement de la roue dentée, pour jouer le rôle d’une crémaillère. Par exemple, cet moins un organe de mise en tension comprend au moins un anneau agencé autour de l’au moins une roue dentée, au moins une première plaque et au moins une deuxième plaque qui s’étendent depuis cet au moins un anneau, l’au moins une première plaque et l’au moins une deuxième plaque étant agencées à distance l’une de l’autre et définissant une zone de réception de l’au moins une courroie crantée. Ces première et deuxième plaques s’étendent selon deux directions parallèles entre elles, ces deux directions étant également parallèles à la direction de déplacement de la roue dentée.

Tel que précédemment évoqué, le corps principal est apte à se déplacer selon au moins deux sens de déplacement opposés. Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, le système d’essuyage peut avantageusement comprendre au moins deux organes de mise en tension, un premier organe de mise en tension étant adapté pour permettre la mise en tension de la courroie crantée en amont du corps principal selon le premier sens de déplacement de ce corps principal et un deuxième organe de mise en tension étant adapté pour permettre la mise en tension de la courroie crantée en amont du corps principal selon le deuxième sens de déplacement de ce corps principal. Optionnellement, le premier organe de mise en tension et le deuxième organe de mise en tension peuvent être monobloc, c’est-à-dire former un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration du premier organe de mise en tension et/ ou du deuxième organe de mise en tension. Selon cette option, la première plaque du premier organe de mise en tension et la première plaque du deuxième organe de mise en tension forment une unique plaque qui s’étend en regard de la roue dentée, ainsi que de part et d’autre de cette roue dentée, selon la direction de déplacement du corps principal. Avantageusement, ces premières plaques forment butée à la courroie crantée et permettent ainsi de s’assurer que cette courroie crantée reste au contact de la roue dentée. Selon cette option, la deuxième plaque du premier organe de mise en tension et la deuxième plaque du deuxième organe de mise en tension sont quant à elles réparties de part et d’autre de la roue dentée, selon la direction de déplacement du corps principal. Autrement dit, ces deuxièmes plaques des premier et deuxième organes de mise en tension s’étendent toutes deux depuis l’anneau agencé autour de la roue dentée mais sont par ailleurs physiquement distantes l’une de l’autre, de sorte que la roue dentée s’étende dans un espace formé entre ces deux deuxièmes plaques, ce qui permet d’assurer que la rotation de la roue dentée ne soit pas gênée et que cette roue dentée puisse venir en prise contre la courroie crantée. En d’autres termes, selon cette option, la coopération entre la roue dentée et la courroie crantée se fait entre les deux deuxièmes plaques des premier et deuxième organes de mise en tension et cette coopération est assurée, au moins en partie, par les premières plaques de ces premier et deuxième organes de mise en tension qui forment butée à cette courroie crantée, empêchant ainsi son désengagement de la roue dentée.

Tel qu’évoqué ci-dessus, le moyen de guidage fixe selon le premier exemple de réalisation peut comprendre deux courroies crantées, auquel cas le système d’essuyage peut alors comprendre jusqu’à quatre organes de mise en tension, le premier organe de mise en tension et le deuxième organe de mise en tension étant dédiés à la mise en tension d’une première courroie crantée selon les deux sens de déplacement susmentionnés et un troisième organe de mise en tension et un quatrième organe de mise en tension étant dédiés à la mise en tension d’une deuxième courroie crantée en amont du corps principal selon, respectivement, le premier sens de déplacement ou le deuxième sens de déplacement de ce corps principal.

Selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention, le système d’essuyage comprend l’au moins un moyen de guidage fixe du corps principal, la lame d’essuyage est configurée pour être plaquée contre une face avant de la surface vitrée, le moyen de guidage fixe comprend au moins une gouttière formée sur la face avant de la surface vitrée et l’organe de mise en mouvement comprend au moins le moteur électrique adapté pour entrainer en rotation au moins un organe de roulement reçu dans l’au moins une gouttière. Optionnellement, le moyen de guidage fixe peut comprendre deux gouttières réparties de part et d’autre de la surface vitrée et l’organe de mise en mouvement peut comprendre au moins deux organes de roulement, chaque organe de roulement étant reçu dans l’une des deux gouttières.

Avantageusement, selon cette option, les deux organes de roulement peuvent être liés en rotation, de sorte que le moteur électrique entraine la rotation simultanée de ces deux organes de déplacement, assurant ainsi un déplacement fluide du corps principal le long de la surface vitrée. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et que l’organe de mise en mouvement pourrait comprendre plus de deux organes de roulement sans sortir du contexte de la présente invention.

Selon un exemple d’application de l’invention l’au moins un organe de roulement peut par exemple prendre la forme d’une roue. Par exemple cette roue peut être une roue lisse ou une roue texturée.

Selon ce deuxième exemple de réalisation de l’invention, l’organe de plaquage de la lame d’essuyage est porté par le corps principal et comprend au moins un crochet qui définit au moins un logement dans lequel est reçu un galet, l’organe de plaquage comprenant au moins un organe de rappel élastique tendu entre deux pions portés par le crochet et au contact d’un axe du galet, cet axe du galet étant rendu mobile le long d’un trou oblong formé dans une paroi supérieure du crochet qui participe à définir le logement, sous un effet de rappel de l’organe de rappel élastique de sorte que la lame d’essuyage portée par le corps principal vienne en appui contre la face avant de la surface vitrée.

Selon l’un quelconque des exemples de réalisation évoqués ci-dessus, les deux sens de déplacement opposés du corps principal peuvent par exemple être mis en œuvre par un changement de sens de rotation du moteur électrique de l’organe de mise en mouvement motorisé embarqué.

La présente invention concerne également un dispositif d’aide à la conduite comprenant au moins un module de détection et au moins un système d’essuyage tel qu’évoqué précédemment, le module de détection comprenant au moins un capteur d’aide à la conduite et au moins une surface vitrée fermant le module de détection et protégeant l’au moins un capteur d’aide à la conduite, le système d’essuyage étant configuré pour nettoyer la surface vitrée. La présente invention concerne enfin un véhicule automobile comprenant au moins un dispositif d’aide à la conduite tel qu’évoqué ci-dessus.

D’autres caractéristiques détails et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif, en relation avec les différents exemples de réalisation illustrés sur les figures suivantes :

Fig. 1 illustre, en perspective, un dispositif d’aide à la conduite selon l’invention comprenant au moins un module de détection et au moins un système d’essuyage selon un premier exemple de réalisation de l’invention ;

Fig. 2 illustre, en perspective, un corps principal du système d’essuyage selon le premier exemple de réalisation illustré sur la figure i ;

Fig. 3 illustre partiellement, vu de dessus, le corps principal du système d’essuyage selon le premier exemple de réalisation de l’invention ;

Fig. 4 illustre, en perspective, un dispositif d’aide à la conduite selon l’invention comprenant au moins un module de détection et au moins un système d’essuyage selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention, un corps principal de ce système d’essuyage comprenant un boîtier fermé par un couvercle ;

Fig. 5 illustre, vu de face, le système d’essuyage selon le deuxième exemple de réalisation de l’invention, le boîtier du corps principal étant ici dépourvu de son couvercle ;

Fig. 6 illustre, vu de côté, le système d’essuyage selon le deuxième exemple de réalisation de l’invention.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Sur les figures, les dénominations longitudinale, transversale, latérale, gauche, droite, dessus, dessous, se réfèrent à l'orientation, dans un trièdre L, V, T d’un système d’essuyage ioo selon l’invention. Dans ce repère, un axe longitudinal L représente une direction longitudinale, un axe transversal T représente une direction transversale, et un axe vertical V représente une direction verticale de l’objet considéré. Dans la description qui suit les termes « balai d’essuyage » et « balai » seront utilisés sans distinction, tout comme les termes « bras d’essuie-glace » et « bras ».

Les figures i à 3 illustrent un système d’essuyage 100 selon un premier exemple de réalisation de l’invention et les figures 4 à 6 illustrent le système d’essuyage 100 selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention. Nous allons dans un premier temps décrire les caractéristiques communes à ces deux exemples de réalisation avant de détailler les caractéristiques spécifiques de chacun d’eux.

Les figures illustrent un système d’essuyage 100 dans une application à un dispositif d’aide à la conduite 200. Un tel dispositif d’aide à la conduite 200 comprend au moins un module de détection 210 et au moins un système d’essuyage 100 selon l’invention.

Le module de détection 210 comprend au moins un capteur d’aide à la conduite - non visible sur les figures - et au moins une surface vitrée 211 qui ferme le module de détection 210 et protège ainsi l’au moins un capteur d’aide à la conduite. Tel que représenté, le système d’essuyage 100 est plus particulièrement destiné au nettoyage de la surface vitrée 211 de ce module de détection 210. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et que le système d’essuyage pourrait être utilisé pour le nettoyage d’autres types de surfaces vitrées sans sortir du contexte de la présente invention. On entend ici par « capteur d’aide à la conduite », un organe configuré pour acquérir des données relatives à un environnement extérieur au véhicule auquel est destiné le dispositif d’aide à la conduite 200 selon l’invention et pour transmettre les données ainsi acquises à une unité de contrôle quant à elle configurée pour envoyer, en conséquence de ces informations reçues, une ou plusieurs instructions permettant d’enclencher ou d’assister une manœuvre du véhicule.

Ce capteur d’aide à la conduite peut par exemple être un organe de détection par émission d’ondes, par exemple électromagnétiques, c’est-à-dire que cet organe de détection est configuré pour évaluer une distance le séparant d’un objet quelconque en mesurant un délai entre un instant t auquel il envoie une onde et un instant ti auquel cette onde est réfléchie. Ainsi, cet organe de détection comprend au moins un organe émetteur configuré pour émettre au moins une onde et au moins un organe récepteur configuré pour recevoir fonde réfléchie. Selon différents exemples de réalisation de la présente invention ces ondes peuvent être des ondes radioélectriques, auquel cas l’organe de détection est appelé RADAR de l’acronyme anglo-saxon « RAdio Detection And Ranging », ou bien des ondes lumineuses, par exemple un faisceau laser, auquel cas l’organe de détection est appelé LIDAR de l’acronyme anglo-saxon « Light Detection And Ranging ».

La prise de décision par l’unité de contrôle étant directement dépendant des données acquises par le capteur d’aide à la conduite, on comprend qu’il est important que ce capteur d’aide à la conduite puisse fonctionner de façon optimale en toutes circonstances. Avantageusement, la surface vitrée 211 qui ferme le module de détection 210 permet de protéger ce module de détection, et plus particulièrement le capteur d’aide à la conduite de ce module de détection, notamment contre d’éventuelles agressions extérieures, par exemple contre la projection de gravillons, ou autres objets qui peuvent être présents sur la route. Le système d’essuyage 100 selon l’invention permet quant à lui d’assurer que cette surface vitrée 211 soit toujours propre, afin que l’acquisition d’images opérée par le capteur d’aide à la conduite ne soit pas entravée.

Ce système d’essuyage 100 comprend au moins un corps principal 101, mobile le long de la surface vitrée 211, et au moins un moyen de guidage fixe 110. Le corps principal 101 comprend au moins une lame d’essuyage et au moins un organe de mise en mouvement 120 motorisé embarqué configuré pour entrainer un mouvement du corps principal 101, le long de l’au moins un moyen de guidage fixe 110. On entend ici par « organe de mise en mouvement motorisé embarqué », un organe configuré pour entrainer le mouvement d’un objet et qui se déplace simultanément à cet objet. En l’espèce, l’organe de mise en mouvement 120 entraine au moins son propre déplacement ainsi que celui du corps principal 101 dont il fait partie, entraînant donc également la lame d’essuyage également portée par ce corps principal 101. Plus particulièrement, la lame d’essuyage 102 est agencée en regard de la surface vitrée 211 et le système d’essuyage 100 comprend, avantageusement, au moins un organe de plaquage 130 de la lame d’essuyage contre cette surface vitrée 211. Selon l’invention, le corps principal loi se déplace selon un mouvement linéaire, c’est-à-dire parallèlement à une droite, en regard de la surface vitrée 211. Selon les exemples illustrés sur les figures, le corps principal 101 se déplace parallèlement à l’axe transversal T du trièdre illustré. L’organe de mise en mouvement 120 motorisé étant embarqué, on comprend que cet organe de mise en mouvement 120 se déplace également selon un mouvement linéaire, en l’espèce un mouvement linéaire parallèle à l’axe transversal T, en regard de la surface vitrée 211. Avantageusement, l’unité de contrôle qui reçoit les images acquises par le capteur d’aide à la conduite peut être configurée pour traiter les images acquises lors de phases de nettoyage de la surface vitrée, c’est-à-dire lors de phases au cours desquelles le corps principal et l’organe de mise en mouvement embarqué circulent devant la surface vitrée derrière laquelle est agencé ce capteur d’aide à la conduite, afin d’y gommer la présence de ce corps principal et de cet organe de mise en mouvement embarqué.

Selon les exemples illustrés, l’organe de mise en mouvement 120 comprend au moins un moteur électrique 123 alimenté par au moins un dispositif de stockage d’énergie électrique 128. On entend ici par « dispositif de stockage d’énergie électrique » un dispositif adapté pour emmagasiner de l’énergie électrique puis pour restituer cette énergie électrique afin d’entrainer la rotation du moteur électrique 123.

Afin de permettre la recharge du dispositif de stockage d’énergie électrique 128, l’organe de mise en mouvement 120 peut avantageusement comprendre au moins un connecteur 121 adapté pour se connecter électriquement à au moins une borne de recharge 122 du système d’essuyage 100, cette borne de recharge 122 étant elle-même électriquement raccordée à une source d’énergie externe, non illustrée ici. Ainsi, lorsqu’un nettoyage de la surface vitrée 211 est nécessaire, une phase de nettoyage est amorcée, c’est-à-dire que l’organe de mise en mouvement 120 est mis en fonctionnement et entraine en conséquence le déplacement du corps principal 101 et donc de la lame d’essuyage 102 qu’il porte, le long de cette surface vitrée 211 afin de la nettoyer. Selon l’invention, la lame d’essuyage est adaptée pour nettoyer la surface vitrée 211 en la balayant. Autrement dit, la lame d’essuyage, et donc le corps principal 101 qui porte cette lame d’essuyage, est adaptée pour se déplacer le long de la surface vitrée 211 selon au moins deux sens Si, S2 de déplacement contraires. Par exemple, le changement de sens de déplacement du corps principal 101 peut être mis en œuvre par un changement de sens de rotation du moteur électrique 123 de l’organe de mise en mouvement 120 motorisé embarqué.

Une fois la phase de nettoyage terminée, ou au bout d’un nombre déterminé de phases de nettoyage, l’organe de mise en mouvement 120 entraine le déplacement du corps principal 101 de sorte à permettre au connecteur 121 de venir en prise sur la borne de recharge 122 et ainsi assurer le rechargement du dispositif de stockage d’énergie électrique en vue de l’amorçage d’une future phase de nettoyage. Avantageusement, la borne de recharge 122 peut être agencée à une extrémité transversale du module de détection 210, c’est-à-dire en dehors d’une zone occupée par la surface vitrée 211, de sorte à ce qu’en phase de recharge, le dispositif de nettoyage 200 ne gêne pas l’acquisition d’images.

La phase de nettoyage peut par exemple être commandée par l’unité de contrôle du capteur d’aide à la conduite. Par exemple, lorsque le capteur d’aide à la conduite détecte la présence d’une salissure sur la surface vitrée 211, il peut être configuré pour envoyer une information correspondant à l’unité de contrôle, cette unité de contrôle étant alors configurée pour envoyer une instruction à l’organe de mise en mouvement 120 afin que ce dernier puisse entamer une phase de nettoyage. Une fois la salissure retirée, le capteur d’aide à la conduite envoie une information correspondante à l’unité de contrôle qui envoie alors une instruction d’arrêt de la phase de nettoyage à l’organe de mise en mouvement 120. Tel que cela a été évoqué, ce dernier peut alors entraîner le corps principal jusqu’à une position dite « parking » dans laquelle son connecteur 121 est branché sur la borne de recharge 122. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation de l’invention et que la phase nettoyage pourrait être commandée par l’utilisateur du véhicule lui-même ou par un capteur et/ou une unité de contrôle indépendant sans sortir du contexte de l’invention, ou bien encore être déclenchée et arrêtée à intervalles précis, et/ ou à l’arrêt du véhicule, indépendamment de la détection de salissures.

Selon un exemple de réalisation non illustré ici, le système d’essuyage peut être dépourvu de la borne de recharge 122, le dispositif de stockage d’énergie électrique devant alors être soit changé, soit rechargé indépendamment du véhicule.

En référence aux figures 1 à 3, nous allons maintenant décrire le système d’essuyage 100 selon un premier exemple de réalisation de l’invention.

La figure 1 illustre ainsi, en perspective, le module de détection 210 équipé du système d’essuyage 100 selon le premier exemple de réalisation de l’invention. Plus particulièrement, cette figure 1 illustre le système d’essuyage 100 au cours d’une phase de nettoyage de la surface vitrée 211 de ce module de détection 210.

Selon ce premier exemple de réalisation, le moyen de guidage fixe 110 comprend au moins une courroie crantée 111. Selon l’exemple illustré, le moyen de guidage fixe 110 comprend plus particulièrement deux courroies crantées 112, 113 réparties, verticalement, de part et d’autre de la surface vitrée 211. On distingue ainsi une courroie crantée supérieure 112 et une courroie crantée inférieure 113. En d’autres termes, les deux courroies crantées 112, 113 sont réparties de part et d’autre de la surface vitrée 211, selon une direction verticale perpendiculaire à la direction transversale selon laquelle se déplacent le corps principal 101 et l’organe de mise en mouvement 120.

L’organe de mise en mouvement 120 comprend quant à lui au moins le moteur électrique 123, et au moins une roue dentée 124 adaptée pour être entraînée en rotation par le moteur électrique 123 et pour venir en prise sur les crans d’au moins l’une des courroies crantées 111. Selon l’exemple illustré, l’organe de mise en mouvement 120 comprend deux roues dentées 124, au moins une roue dentée supérieure étant adaptée pour venir en prise sur les crans de la courroie crantée supérieure 112 et au moins une roue dentée inférieure étant adaptée pour venir en prise sur les crans de la courroie crantée inférieure 113. Selon l’invention, chaque roue dentée 124 ainsi que la courroie crantée 111 sur laquelle elle vient en prise présentent des dimensions telles que ces pièces sont aptes à s’engrener dans une liaison de type pignon-crémaillère.

Tel que précédemment évoqué, la lame d’essuyage 102 est agencée en regard la surface vitrée 211. Les roues dentées 124 sont entraînées en rotation par le moteur électrique 123, cette rotation permettant à ces roues dentées 124 de se déplacer le long de chacune des courroies crantées 111 qui sont quant à elles fixes. La lame d’essuyage 102 et l’organe de mise en mouvement 120 faisant tous deux partie du corps principal 101 du système d’essuyage 100, le déplacement des roues dentées 124 de cet organe de mise en mouvement 120, le long des courroies crantées 111, entraine également le déplacement de la lame d’essuyage linéairement le long de la surface vitrée 211. Tel que cela sera détaillé ci-après, l’action de l’organe de plaquage 130 permet de s’assurer du contact de cette lame d’essuyage contre la surface vitrée 211, de sorte que la lame d’essuyage puisse essuyer la surface vitrée 211 et ainsi la débarrasser des salissures qui ont pu s’y déposer. Plus particulièrement, la lame d’essuyage 102 est agencée au contact d’une face avant 212 de cette surface vitrée 211.

Selon le premier exemple de réalisation de l’invention, l’organe de plaquage 130 de la lame d’essuyage prend la forme d’au moins un dispositif de rappel élastique 131 adapté pour plaquer la/les courroie(s) crantée(s) 111 contre la surface vitrée 211. Plus particulièrement, chaque courroie crantée 111 s’enroule, au moins partiellement, autour d’un élément de renvoi, par exemple une poulie ici portée par une tige 215, et présente au moins une extrémité libre qui s’étend vers l’intérieur du véhicule équipé du système d’essuyage selon l’invention, c’est-à-dire en éloignement de la face avant 212 de la surface vitrée 211. Tel que représenté, le dispositif de rappel élastique 131 est fixé à cette extrémité libre.

Selon l’exemple illustré ici, l’organe de plaquage 130 comprend plus particulièrement au moins un premier dispositif de rappel élastique 131 qui tend à plaquer la courroie crantée supérieure 112 contre la surface vitrée 211 et au moins un deuxième dispositif de rappel élastique - non visible ici - qui tend à plaquer la courroie crantée inférieure 113 contre cette surface vitrée 211. Par exemple, le premier et/ou le deuxième dispositifs de rappel élastique 131 peuvent prendre la forme, respectivement, d’un ressort de traction qui tend à tirer l’extrémité libre de la courroie crantée concernée vers l’intérieur du véhicule.

Les crans de ces courroies crantées 111 sont tournés vers la surface vitrée 211 et les roues dentées 124 qui viennent en prise sur ces crans sont ainsi interposés entre la surface vitrée 211 et la courroie crantée 111 concernée. Il résulte de cet agencement que le plaquage des courroies crantées 111 contre la surface vitrée 211 engendré par les organes de rappel élastique 131 susmentionnés permet, indirectement, de plaquer le corps principal 101, et particulièrement la lame d’essuyage portée par ce corps principal 101, contre la surface vitrée 211.

Afin d’assurer un déplacement fluide et continu de ces roues dentées 124 le long de ces courroies crantées 111 et ainsi éviter que l’acquisition d’images par le capteur d’aide à la conduite ne soit gênée lors des phases de nettoyage de la surface vitrée 211, ces courroies crantées 111 doivent être tendues pour former une portion droite, semblable à une crémaillère s’étendant parallèlement à une direction de déplacement des roues dentées 124, au moins en amont de ces roues dentées 124 par rapport à leur sens de déplacement. A cet effet, le système d’essuyage 100 comprend au moins un organe de mise en tension 140 associé à chacune de ses courroies crantées 111.

Dans l’exemple illustré, tel que cela est notamment visible sur la figure 2, le système d’essuyage 100 comprend au moins un premier organe de mise en tension 141 adapté pour assurer la mise en tension de la courroie crantée supérieure 112, selon un premier sens de déplacement Si du corps principal 101, au moins un deuxième organe de mise en tension 142 adapté pour assurer la mise en tension de la courroie crantée supérieure 112, selon un deuxième sens de déplacement S2 du corps principal 101, au moins un troisième organe de mise en tension 143 adapté pour assurer la mise en tension de la courroie crantée inférieure 113, selon le premier sens de déplacement Si du corps principal 101 et au moins un quatrième organe de mise en tension 144 adapté pour assurer la mise en tension de la courroie crantée inférieure 113, selon le deuxième sens de déplacement S2 du corps principal 101. Ces organes de mise en tension sont plus amplement détaillés ci-dessous en référence à la figure 3.

La figure 2 illustre, en perspective, le corps principal 101 du système d’essuyage selon le premier exemple de réalisation de l’invention. Plus particulièrement, cette figure 2 illustre le corps principal 101 vu depuis la surface vitrée et rend ainsi visible la lame d’essuyage 102. Tel que représenté, cette lame d’essuyage 102 est portée par un socle 103 lui-même rendu solidaire du corps principal 101. Ce socle 103 comprend au moins une paroi principale 104 et au moins deux ailes 105 qui s’étendent, chacune, depuis un bord transversal 106 de la paroi principale 104. On entend par « bord transversal » de la paroi principale 104 un bord qui délimite la dimension transversale, selon l’axe transversal T du trièdre illustré, de cette paroi principale 104. Ainsi une première aile 105a s’étend depuis un premier bord transversal 106a de la paroi principale 104 et une deuxième aile 105b s’étend quant à elle depuis un deuxième bord transversal 106b de cette paroi principale 104.

La paroi principale 104 présente au moins une fente 107 qui s’étend selon une direction verticale parallèle, ou sensiblement parallèle à chacun des bords transversaux 106 de la paroi principale 104 et qui reçoit la lame d’essuyage 102. Selon l’exemple illustré ici, cette fente 107 s’étend sur toute une hauteur de la paroi principale 104 du socle 103, c’est-à-dire sur toute une dimension de cette paroi principale 104 mesurée parallèlement à l’axe vertical V, entre deux bords verticaux 108 de cette paroi principale 104. Autrement dit, selon l’exemple illustré, cette fente 107 débouche sur un bord vertical inférieur 108a et sur un bord vertical supérieur io8b de cette paroi principale 104. Avantageusement, une telle configuration permet de remplacer la lame d’essuyage 102 lorsque celle-ci est trop usée pour assurer un essuyage efficace de la surface vitrée à nettoyer. Alternativement, la fente peut ne déboucher que sur l’un ou l’autre des bords verticaux de la paroi principale du socle sans sortir du contexte de la présente invention.

Par exemple, la lame d’essuyage 102 comprend un talon et une lèvre d’essuyage 117 reliés entre eux par une charnière. La lèvre d’essuyage 117 forme la partie de cette lame d’essuyage 102 adaptée pour venir au contact de la surface vitrée à essuyer, et le talon assure le maintien de la lame d’essuyage 102 sur le socle 103. Optionnellement des moyens de blocage en position du talon contre une face interne de la paroi principale 104 du socle 103 pouvant être prévus pour éviter un déplacement vertical non souhaité de la lame d’essuyage 102 par rapport au corps principal 101. La lèvre d’essuyage 117 est par exemple visible sur les figures 2 et 3 et le talon 118 est quant à lui uniquement visible sur la figure 3. La charnière formée entre le talon et la lèvre d’essuyage permet à cette lèvre d’essuyage 117 de fléchir et permet, par conséquent, de balayer la surface vitrée à essuyer selon les deux sens contraires précédemment mentionnés.

On note que les ailes 105 du socle 103 s’étendent de part et d’autre d’un carter 125 du moteur électrique 123. Plus particulièrement, ces ailes 105 s’étendent de part et d’autre d’une première portion 125a du carter 125 qui loge au moins un stator et au moins un rotor, le stator étant par exemple formé d’un corps métallique autour duquel est enroulée au moins une bobine configurée pour, lorsqu’elle est alimentée en électricité, générer un champ magnétique apte à entrainer en rotation le rotor. Le rotor est quant à lui lié en rotation avec les roues dentées 124. Autrement dit, la roue dentée supérieure 124a et la roue dentée inférieure 124b sont entraînées en rotation simultanément, assurant ainsi un déplacement fluide et homogène du corps principal 101 du système d’essuyage 100. Un tel mouvement permet avantageusement de ne pas gêner l’acquisition d’images réalisée par le capteur d’aide à la conduite du module de détection équipé du système d’essuyage selon l’invention, l’unité de contrôle associée étant ainsi mieux à même de retirer le corps principal de chaque image acquise par un traitement d’image approprié. On fiabilise ainsi l’acquisition d’images, en assurant ainsi la sécurité des usagers du véhicule équipé de ce module de détection. Le carter 125 comprend également au moins une deuxième portion 125b qui loge le dispositif de stockage d’énergie électrique et qui protège également le connecteur 121 qui permet le raccordement électrique de ce dispositif de stockage à la borne de recharge précédemment décrite. Par exemple, le carter 125 peut être monobloc, c’est- à-dire qu’il peut former un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration de la première portion 125a et/ ou de la deuxième portion 125b de ce carter 125.

Tel qu’évoqué ci-dessus, le système d’essuyage 100 selon le premier exemple de réalisation de l’invention comprend quatre organes de mise en tension 140 des courroies crantées. Ces organes de mise en tension 140 sont configurés pour assurer un niveau de tension minimum de ces courroies crantées afin d’assurer un déplacement fluide du corps principal 101 le long du moyen de guidage formé par ces courroies crantées, dans un engrenage de type pignon-crémaillère. En conséquence, le premier organe de mise en tension 141 et le deuxième organe de mise en tension 142 sont agencés à proximité de la roue dentée supérieure 124a tandis que le troisième organe de mise en tension 143 et le quatrième organe de mise en tension 144 sont quant à eux agencés à proximité de la roue dentée inférieure 124b.

La figure 3 est une vue partielle, de dessus, du corps principal 101 du système d’essuyage 100 selon le premier exemple de réalisation et rend particulièrement visible le premier organe de mise en tension 141 et le deuxième organe de mise en tension 142 de la courroie crantée supérieure, non représentée sur la figure 3. Tel qu’évoqué précédemment, le premier organe de mise en tension 141 et le deuxième organe de mise en tension 142 de la courroie crantée supérieure sont répartis de part et d’autre de la roue dentée supérieure 124a, selon la direction de déplacement du corps principal du système d’essuyage. Ainsi, selon le premier sens de déplacement Si du corps principal, le premier organe de mise en tension 141 est agencé en amont de la roue dentée supérieure 124a et le deuxième organe de mise en tension 142 est agencé en aval de cette roue dentée supérieure 124a tandis que selon le deuxième sens de déplacement S2 du corps principal, le premier organe de mise en tension 141 est agencé en aval de la roue dentée supérieure 124a et le deuxième organe de mise en tension 142 est agencé en amont de cette roue dentée supérieure 124a.

Ces organes de mise en tension 141, 142 s’étendent, tous deux, depuis un anneau 145 agencé autour de la roue dentée supérieure 124a. Par exemple, cet anneau 145 peut être rendu solidaire du carter 125 du moteur électrique, et plus particulièrement d’une extrémité verticale de la première portion 125a de ce carter 125. Le premier organe de mise en tension 141 et le deuxième organe de mise en tension 142 comprennent, chacun, au moins une première plaque 146 et au moins une deuxième plaque 147 espacées l’une de l’autre de sorte à former une zone de réception 148 de la courroie crantée supérieure.

La première plaque 146 et la deuxième plaque 147 de chacun de ces organes de mise en tension 141, 142 comprennent, respectivement, au moins une portion droite 146a, 147a et au moins une portion inclinée 146b, 147b. Selon l’exemple illustré, chaque portion inclinée 146b, 147b prolonge la portion droite 146a, 147a de la plaque 146, 147 correspondante. Les portions droites 146a, 147a s’étendent selon deux droites transversales parallèles tandis que les portions inclinées 146b, 147b s’étend en éloignement l’une de l’autre. Ces portions inclinées 146b, 147b forment ainsi un organe de guidage de la courroie crantée supérieure qui permet de guider cette courroie crantée vers la portion de la zone de réception 148 délimitée par les portions droites 146a, 147a de chacune des plaques 146, 147. Une fois dans la zone de réception 148, les mouvements longitudinaux, c’est-à-dire les mouvements parallèles à l’axe longitudinal L, de la courroie crantée supérieure sont limités par les portions droites 146a, 147a de chacune des plaques 146, 147. On s’assure ainsi que la courroie crantée supérieure soit droite au moins en amont du corps principal 101, selon un sens de déplacement de ce corps principal 101 le long de cette courroie crantée supérieure.

Tel que précédemment évoqué, le premier organe de mise en tension 141 est agencé en amont de la roue dentée supérieure 124a selon le premier sens de déplacement Si du corps principal 101 et le troisième organe de mise en tension 143 est quant à lui agencé en amont de la roue dentée supérieure 124a selon le deuxième sens de déplacement S2 du corps principal 101.

Selon l’exemple de réalisation illustré ici, les premières plaques 146 des premier et deuxième organes de mise en tension 141, 142 sont issues de matière, c’est-à-dire qu’elles forment un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration d’au moins l’une de ces plaques 146. Les deuxièmes plaques 147 de ces premier et deuxième organes de mise en tension 141, 142 sont en revanche distinctes et distantes l’une de l’autre. Plus particulièrement, au moins un espace 149 est ainsi formé entre les deux deuxièmes plaques 147 de ces organes de mise en tension 141, 142, la roue dentée supérieure 124a s’étendant à travers cet espace 149, entre ces deuxièmes plaques 147.

Avantageusement, la roue dentée supérieure 124a s’étend ainsi, selon cet exemple illustré, entre les deux deuxièmes plaques 147, et vient en prise sur la courroie crantée supérieure en regard de l’espace 149 formé entre ces deux deuxièmes plaques 147. Autrement dit, une zone d’engrenage entre la roue dentée supérieure 124a et la courroie crantée supérieure est ainsi formée en regard de l’espace 149 généré entre les deux deuxièmes plaques 147. Les premières plaques 146 des premier et deuxième organes de mise en tension 141, 142 forment quant à elles un unique ensemble et se rejoignent au niveau de cette zone d’engrenage. Avantageusement, la jonction entre les premières plaques 146 des premier et deuxième organes de mise en tension 141, 142 forme ainsi une zone de butée de la courroie crantée supérieure qui participe à assurer à la roue dentée supérieure 124a puisse venir en prise sur la courroie crantée supérieure.

Les troisième et quatrième organes de mise en tension 143, 144 de la courroie crantée inférieure 113 sont structurellement identiques aux premier et deuxième organes de mise en tension 141, 142 de sorte que la description qui vient d’en être donnée est directement transposable à ces troisième et quatrième organes de mise en tension, à la différence que ces troisième et quatrième organes de mise en tension sont agencés à proximité de la roue dentée inférieure et qu’ils permettent d’assurer la mise en tension de la courroie crantée inférieure.

Tel que précédemment évoqué, cette figure 3 rend également visible la lèvre d’essuyage 117 et le talon 118 de la lame d’essayage 102.

En référence aux figures 4 à 6, nous allons maintenant décrire plus en détails le système d’essuyage selon le deuxième exemple de réalisation de l’invention.

Selon ce deuxième exemple de réalisation, le moyen de guidage fixe 110 prend la forme d’au moins une gouttière 114 formée dans l’épaisseur de la surface vitrée 211. Autrement dit, selon ce deuxième exemple de réalisation, le moyen de guidage fixe 110, qui fait partie du système d’essuyage 100, est formé sur la surface vitrée 211. Selon l’exemple illustré, le moyen de guidage fixe 110 prend plus particulièrement la forme d’au moins une gouttière supérieure 115 et d’au moins une gouttière inférieure 116 réparties de part et d’autre de la surface vitrée 211 à nettoyer, le long de l’axe vertical V, c’est-à-dire le long d’une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du corps principal loi le long de la surface vitrée 211. Le corps principal 101 du système d’essuyage 100 selon ce deuxième exemple de réalisation comprend au moins un boîtier 126 qui loge, au moins, le moteur électrique et le dispositif de stockage d’énergie électrique.

L’organe de mise en mouvement 120 comprend quant à lui le moteur électrique et au moins un organe de roulement 127, avantageusement une pluralité d’organes de roulement 127, adaptés pour être entraînés en rotation par le moteur électrique. Selon l’exemple illustré, l’organe de mise en mouvement 120 comprend au moins quatre organes de roulement 127 reçus, deux à deux, dans les deux gouttières 114 du moyen de guidage fixe 110. Ainsi, on distingue deux organes de roulement supérieurs 127a reçus dans la gouttière supérieure 115 et deux organes de roulement inférieurs - non visible sur la figure 4 - reçus dans la gouttière inférieure 116. Plus particulièrement, les bords qui délimitent chacune des gouttières 114 susmentionnées permettent de guider ces organes de roulement 127 de sorte à permettre le déplacement du corps principal 101, et donc de la lame d’essuyage portée par ce corps principal 101, le long de la surface vitrée 211 à nettoyer. Par exemple, ces organes de roulement 127 peuvent prendre la forme de roues lisses ou texturées. Dans la suite de la description les termes « organe de roulement 127 » et « roue 127 » sont utilisés sans distinction.

L’organe de plaquage 130 du corps principal 101, et donc de la lame d’essuyage qu’il porte, contre la surface vitrée 211 comprend, selon ce deuxième exemple de réalisation, au moins un crochet 132 équipé d’au moins un organe de rappel élastique 133. La structure et le fonctionnement de cet organe de plaquage 130 est plus amplement détaillé ci-dessous, en référence à la figure 6.

La figure 5 illustre le corps principal 101 du système d’essuyage 100 selon le deuxième exemple de réalisation dans lequel un couvercle du boîtier 126 de ce corps principal 101 a été ôté. Cette figure 5 rend ainsi visible le moteur électrique 123 ainsi que le dispositif de stockage d’énergie électrique 128 qui permet d’alimenter ce moteur électrique 123. Bien que non représenté, au moins un organe de connexion électrique, par exemple un câble, permet de relier le dispositif de stockage d’énergie électrique 128 au connecteur 121 précédemment décrit.

Les roues 127 sont liées en rotation deux à deux, générant ainsi deux paires de roues, chacune constituée de l’une des roues supérieures 127a et de l’une des roues inférieure 127b. Les roues 127 d’une même paire sont associées via un essieu portant en son centre, sensiblement à équidistance des roues, un pignon denté.

Le moteur électrique 123 est similaire au moteur électrique précédemment décrit et le rotor est ici relié à au moins une vis sans fin, avantageusement deux vis sans fin disposées de part et d’autre du rotor, qui est configurée pour coopérer avec le pignon denté porté par l’essieu associé à une paire de roues. La mise en rotation d’une vis sans fin génère la rotation de l’essieu via le pignon denté et donc la rotation des roues associées à l’essieu. De même que précédemment l’entrainement des roues supérieures 127a simultané à l’entrainement des roues lisses inférieures 127b permet d’assurer un mouvement homogène et fluide du corps principal 101, ce qui participe à assurer la continuité de l’acquisition d’images réalisée par le capteur d’aide à la conduite du module de détection équipé du système d’essuyage selon l’invention.

La figure 6 illustre quant à elle une vue de côté du corps principal 101 du système d’essuyage 100 selon le deuxième exemple de réalisation de l’invention.

Tel que représenté, le boîtier 126 comprend au moins une base 126a de forme sensiblement parallélépipédique ouverte sur au moins une face, cette face ouverte étant fermée par le couvercle 126b. Tel que représenté, ce couvercle 126b est maintenu sur la base 126a grâce à au moins deux pattes de fixation 126c réparties de part et d’autre du connecteur 121. Avantageusement, au moins deux autres pattes de fixation sont également agencées de l’autre côté de la base 126a.

Cette figure 6 rend également visible l’organe de plaquage 130 du corps principal 101. Tel que précédemment évoqué, cet organe de plaquage 130 comprend, selon le deuxième exemple de réalisation, au moins un crochet 132 qui s’étend depuis la base 126a du boîtier 126. Plus particulièrement, ce crochet 132 comprend au moins une paroi supérieure 134 qui prend naissance entre les roues lisses supérieures 127a, et au moins une paroi inférieure 135 reliées entre elles par au moins une paroi incurvée 136. Les parois 134, 135, 136 du crochet 132 définissent un logement 137 dans lequel est reçu au moins un galet 138 qui vient en appui contre une face arrière 213 de la surface vitrée 211, c’est-à-dire une face de cette surface vitrée 211 tournée à l’opposé de la face avant 212 de cette surface vitrée 211. Autrement dit, au voisinage d’un bord supérieur 214 de la surface vitrée 211, cette surface vitrée 211 est prise en sandwich entre le galet 138 et les roues supérieures 127a. Un trou oblong 139 est formé sur la paroi supérieure 134 de ce crochet 132 et un axe

230 du galet 138 s’étend à travers ce trou oblong 139. Au moins deux pions 231 relient également la paroi inférieure 135 et la paroi supérieure 134 du crochet 132, ces deux pions 231 s’étendant, respectivement, au-delà de la paroi supérieure 134, en éloignement de la paroi inférieure 135.

Tel que représenté, l’organe de rappel élastique 133 est agencé entre les deux pions

231 en prenant appui contre l’axe 230 du galet 138. L’organe de rappel élastique 133 est ainsi en tension et tend à reprendre sa position initiale, générant ainsi une force sur les deux pions 231 du crochet 132 qui tend à rapprocher le corps principal 101, et donc la lame d’essuyage qu’il porte, de la face avant 212 de la surface vitrée 211. On s’assure ainsi que la lame d’essuyage soit toujours en contact avec la surface vitrée 211 à nettoyer.

On comprend de ce qui précède que la présente invention propose un système d’essuyage d’une surface vitrée, par exemple d’un module de détection, qui assure un nettoyage efficace de cette surface vitrée, tout en présentant un encombrement réduit par rapport aux systèmes d’essuyage actuellement mis en œuvre.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalent ainsi qu’à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens. En particulier, la forme et la disposition des organes de plaquage de la lame d’essuyage contre la surface vitrée, des moyens de guidage fixes et des organes de mise en mouvement peuvent être modifiées sans nuire à l’invention dans la mesure où elles remplissent les fonctionnalités décrites ci-dessus.