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Patent Searching and Data


Title:
WOODEN CONTAINER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/002990
Kind Code:
A1
Abstract:
A method for packaging food that may be cooked or reheated in a thermal oven, wherein the food is placed in a container made of a single peeled-wood blank that is folded and assembled at the folded side walls thereof. A tray particularly suitable for use in the method is also disclosed.

Inventors:
BOUTON-HUGHES PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000870
Publication Date:
January 30, 1997
Filing Date:
June 07, 1996
Export Citation:
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Assignee:
BOUTON HUGHES PHILIPPE (FR)
International Classes:
A21B3/13; A21D8/00; B65D5/20; B65D5/28; B65D6/00; B65D8/00; B65D8/04; B65D25/06; B65D81/34; B65D85/34; B65D85/36; (IPC1-7): B65D8/00; B65D85/34; B65D25/06; B65D81/34
Foreign References:
FR2240633A51975-03-07
GB1123360A1968-08-14
DE3421360A11985-12-12
DE9115842U11992-02-20
DE9417522U11994-12-22
FR2464205A11981-03-06
DE3812118A11989-10-26
GB707453A1954-04-21
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de conditionnement pour des produits alimentaires susceptibles d'être cuits ou réchauffés dans un four thermique, consistant à déposer ledit produit alimentaire dans une barquette formée par une découpe unique en bois déroulé pliée et assemblée au niveau des parois latérales repliées. Procédé de conditionnement selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il consiste à introduire le produit alimentaire à cuire ou à réchauffer dans une barquette formée par pliage et assemblage d'une découpe présentant une partie centrale formant le fond de la barquette, découpé ou non, prolongée à deux extrémités opposées par deux faces séparées de la partie centrale par des lignes pré¬ rainées, et par aux deux autres extrémités opposées par des faces séparées de la partie centrale par des lignes prérainées et prolongées latéralement par des pattes de raccordement séparées des faces par des lignes prérainées. Procédé de conditionnement selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que l'assemblage des parois latérales est réalisé par agrafage. Procédé de conditionnement selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que l'assemblage des parois latérales est réalisé par collage avec une colle de type cyanoacrylate. Procédé de conditionnement selon 1 'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le produit alimentaire est introduit dans la barquette à l'état de produit non cuit, le produit étant destiné à être cuit dans un four thermique. Procédé de conditionnement selon 1 'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le produit alimentaire est introduit dans la barquette à l'état de pâte non cuite, telle qu'une pâte à pain, à brioche ou à cake ou autres viennoiseries, la pâte étant destinée à être cuite dans un four thermique.
2. Barquette, notamment pour le conditionnement de produits alimentaires, caractérisé en ce qu'elle est constituée par une découpe de bois frais déroulé présentant une partie centrale (1) et par des prolongements latéraux assemblés par collage à 1 'aide d'une colle de type cyanoacrylate. 8 Barquette, notamment pour le conditionnement de produits alimentaires selon la revendication 7, caractérisée en ce que les prolongements latéraux sont liés par collage à l'aide d'un adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate. 9 Barquette, notamment pour le conditionnement de produits alimentaires selon la revendication.
3. ou 8, caractérisée en ce que la découpe présente une partie centrale formant le fond de la barquette, découpé ou non, prolongée à deux extrémités opposées par deux faces séparées de la partie centrale par des lignes prérainées, et par aux deux autres extrémités opposées par des faces séparées de la partie centrale par des lignes prérainées et prolongées latéralement par des pattes de raccordement séparées des faces par des lignes prérainées.
4. 10 Barquette, notamment pour le conditionnement de produits alimentaires selon la revendication 9, caractérisée en ce que la largeur de la base des faces prolongeant la partie inférieure est légèrement inférieure à la dimension de la partie centrale mesurée selon la même direction de façon à ce que la barquette mise en forme présente des coins évidés.
5. 11 Barquette, notamment pour le conditionnement de produits alimentaires selon la revendication.
6. ou 10, caractérisée en ce que deux faces opposées au moins sont de forme sensiblement trapézoïdale de façon à ce que la barquette mise en forme présente une forme sensiblement tronconique autorisant le gerbage des barquettes vides.
7. 12 Barquette, notamment pour le conditionnement de produits alimentaires selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisée en ce que deux faces opposées présentent des trous pour recevoir des tétons complémentaires prolongeant latéralement une découpe formant une cloison transversale parallèle au fond pour former un couvercle, ou perpendiculaire au fond pour former une séparation.
8. 13 Procédé de fabrication d'une barquette, notamment pour produits alimentaires, par pliage d'une découpe présentant une partie centrale et par des prolongements latéraux, formée dans une feuille de bois déroulé, préférablement du bois de peuplier, et par liaison des prolongements latéraux, caractérisé en ce que la liaison entre deux prolongements latéraux est formée par collage à l'aide d'un adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate appliqué sur le bois déroulé non séché, et par une pression appliquée sur les surfaces encollées pendant une durée inférieure à 10 secondes. 14 Procédé de fabrication d'une barquette selon la revendication 13 caractérisé en ce que l'on applique l'adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate en une pluralité de zone de la découpe à plat à l'aide d'une tête distributrice et en ce que l'on applique aussitôt après des pressions normales sur les zones encollées à l'aide d'un moule de mise en forme.
9. 15 Procédé de fabrication d'une barquette selon la revendication 13 ou 14 caractérisé en ce que l'on applique l'adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate sur du bois déroulé non séché, et en ce que l'on exerce une pression supérieure à 10 kilogrammes sur les surfaces encollées pendant une durée inférieure à 10 secondes. 16 Procédé de fabrication d'une barquette selon la revendication 15 caractérisé en ce que l'on exerce une pression normale aux zones encollées pendant une durée comprise entre 2 et 5 secondes. 17 Application d'une barquette selon l'une quelconque des revendications 7 à 12 pour l'emballage de pâtes, notamment de pâte à pain, à brioche, à cake ou à gâteaux destinées à être cuites dans ladite barquette dans un four thermique avant la consommation. 18 Application d'une barquette selon l'une quelconque des revendications 7 à 12 pour la réalisation d'un moule de cuisse de pâtes, notamment de pâte à pain, à brioche, à cake ou à gâteaux destinées à être cuites dans ladite barquette dans un four thermique avant la consommation.
Description:
Barquette en bois

La présente invention concerne le conditionnement de produits alimentaires, en particulier de produits prêt à cuire ou à réchauffer, ainsi que des barquettes destinées notamment une telle application. Les produits prêts à cuire sont habituellement conditionnés dans des emballages formés par une feuille d'aluminium ou un sachet en matière plastique. Avec l'apparition des fours à micro-ondes, les emballages métalliques ont tendance à disparaître au profit d'emballages en matière plastique. De tels conditionnement sont certes adaptés à une cuisson ou à un réchauffage, mais confère au produit une présentation industrielle peu satisfaisante.

On a proposé également dans 1 'état de la technique un conditionnement de plats cuisinés destinés au réchauffage dans un four à micro-ondes seulement. Ce conditionnement a été décrit dans le brevet allemand OS3812118. Il s'agit d'un récipient en bois aggloméré en forme de coupelle, recouvert d'un revêtement interne en polyéthylène ou en polyester.

Il n'a toutefois jamais été envisagé d'utiliser un conditionnement en bois pour la cuisson dans un four chauffant. Une telle solution va à l'encontre des préjugés de l'homme de métier, qui considère logiquement que le bois peut s 'enflammer à la chaleur et est de ce fait incompatible avec un usage de moule de cuisson.

Il est apparu de manière surprenante qu'un conditionnement dans une barquette en bois plié et assemblé permet de faire cuire un produit alimentaire

dans un four traditionnel de boulanger. Il est en particulier apparu qu'un tel conditionnement était adapté à la présentation et à la cuisson de pâte à pain ou à brioche, de cakes, etc., et plus généralement de tout produit alimentaire nécessitant une cuisson de plus de trente minutes dans un four thermique, à des températures dépassant 200°C, voire 250 °C.

L'objet de la présente invention est en premier lieu de proposer un procédé de conditionnement alliant un aspect traditionnel avant l'emploi, et la possibilité de former le moule de cuisson permettant l'emploi d'un four thermique. L'invention propose un procédé de conditionnement présentant en outre 1 'avantage d'un coût de fabrication faible et ne nécessitant pas d'investissements élevées pour la production industrielle, contrairement aux récipients en bois moulé décrit dans le brevet allemand susvisé.

A cet effet, l'invention concerne un procédé de conditionnement pour des produits alimentaires susceptibles d'être cuits ou réchauffés dans un four thermique, consistant à déposer ledit produit alimentaire dans une barquette formée par une découpe unique en bois déroulé pliée et assemblée au niveau des parois latérales repliées. Avantageusement, le procédé de conditionnement consiste à introduire le produit alimentaire à cuire ou à réchauffer dans une barquette formé par pliage et assemblage d'une découpe présentant une partie centrale formant le fond de la barquette, découpé ou non, prolongée à deux extrémités opposées par deux faces séparées de la partie centrale par des lignes pré-rainées, et par aux deux autres extrémités opposées par des faces séparées de la partie centrale par des lignes pré-rainées et prolongées latéralement par des

pattes de raccordement séparées des faces par des lignes prérainées.

Selon une première variante, l'assemblage des parois latérales est réalisé par agrafage. Selon une deuxième variante préférée, l'assemblage des parois latérales est réalisé par collage avec une colle de type cyanoacrylate. Ce type est particulièrement bien adaptée pour des raisons qui seront explicités dans ce qui suit, et en raison de la résistance à la chaleur, contrairement à d'autres colles industrielles telles que les colles thermofusibles.

Selon un mode de mise en oeuvre préféré, le produit alimentaire est introduit dans la barquette à l'état de pâte non cuite, la pâte étant destinée à être cuite dans un four thermique.

Selon une variante, une feuille de papier de cuisson ou un corps gras est interposée entre la barquette et le produit alimentaire pour éviter l'adhésion de la pâte sur la barquette au moment de la cuisson.

Un autre objet de l'invention est de proposer des barquettes susceptibles d'être mises en oeuvre pour le procédé de conditionnement susvisé.

On connaît dans 1 'état de la technique de nombreuses variantes de barquettes réalisées en bois déroulé. Les barquettes les plus connues sont réalisées par entrecroisement de lamelles de faibles largeurs, reliées par agrafage. De telles barquettes ont une apparence peu esthétique et conviennent pour des usages de transport et d'entreposage banaux. L' intérêt principal de ce type de barquette est son très faible prix de revient.

Lorsque 1 'on cherche une présentation plus agréable, on a également proposé dans l'état de la technique de réaliser des barquettes par découpe d'une

feuille de bois déroulé et par agrafage des faces latérales.

L'assemblage par agrafage est pour l'Homme de Métier pratiquement la seule solution d'assemblage compatible avec une production en grande série, impliquant de travailler avec du bois venant directement du poste de déroulage sans qu'il ne soit économiquement possible de le faire sécher avant de l'utiliser.

L'agrafage présente toutefois plusieurs inconvénients pour les barquettes destinées à un usage alimentaire. Tout d'abord, les agrafes ne sont pas inertes et peuvent rouiller, ce qui provoque la dénaturation des aliments contenus par la barquette. Par ailleurs, les agrafes mal posées, ou se détachant pour diverses raisons, peuvent se mélanger au produit alimentaire contenu dans la barquette, et présenter alors des risques graves en cas d'ingestions.

On a certes proposé dans le brevet FR2240633 de réaliser une barquette par collage en répartissant de la colle sur les rabats latéraux, pour les réunir entre- eux. L'utilisation de la colle pose toutefois de nombreux problèmes en cas de production industrielle de barquettes, avec des temps de fabrication courts. En effet, les colles traditionnellement employées pour collées du bois sont des colles à bois nécessitant le maintien prolongé (environ 24 heures) d'une pression sur les faces assemblées, avant que la prise ne soit suffisante.

On connaît également 1 'emploi de colle thermofusibles ("hot-melt") dont l'application nécessite des techniques coûteuses et des appareillages de dépose complexes, nécessitant une maintenance permanente et qui ne peuvent s'appliquer que sur du bois sec.

L'homme du métier qui serait amené à s'intéresser à une solution d'assemblage par collage se

heurterait à des difficultés importantes pour la mise en oeuvre industrielle.

Aucun des documents de l'art antérieur ne le conduirait à utiliser des colles monocomposants. Au contraire, s'il envisageait l'emploi d'une telle colle, l'enseignement de l'art antérieur le conduirait à écarter une telle solution pour l'application sur du bois déroulé n'ayant pas fait l'objet d'un séchage préalable. En effet, le brevet allemand DE3421360 par exemple décrit un procédé de collage de surface poreuses ou hydrophiles, en indiquant qu'une telle cyanoacrylate est peu adaptée à ce type de surface, sans traitement préalable. Ce document expose qu'il est nécessaire de faire "mousser" la colle pour pouvoir l'employer.

Un autre document, le brevet anglais GB1123360 expose que les traces d'humidité sont de nature à réduire la stabilité ou l'efficacité du matériel adhésif. L'état de la technique non seulement ne suggère pas l'utilisation de colles cyanoacrylate pour l'assemblage de bois déroulé non séchés, mais encore contient des indications telles que même si l'Homme de métier s'y serait intéressé, il les aurait écartées. L'invention a pour but de remédier aux inconvénients des barquettes agrafées en proposant une barquette compatible avec une fabrication industrielle à grande cadence, et ne présentant pas les risques des barquettes de l'art antérieur. A cet effet, la barquette selon l'invention est constituée par une découpe de bois déroulé non séché présentant une partie centrale et par des prolongements latéraux assemblés par collage des prolongements latéraux avec une colle de type cyanoacrylate.

De préférence, les prolongements latéraux sont liés par collage à l'aide d'un adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate. De manière surprenante, de tels adhésifs présentent une prise très rapide lorsqu' ils sont employés avec des bois déroulés non séchés. Typiquement, le degré d'humidité relative du bois déroulé non séché est compris entre 20 et 50 %.

Avantageusement, la découpe présente une partie centrale formant le fond de la barquette, découpé ou non, prolongé à deux extrémités opposées par deux faces séparées de la partie centrale par des lignes pré¬ rainées, et aux deux autres extrémités opposées par des faces séparées de la partie centrale par des lignes pré- rainées et prolongées latéralement par des pattes de raccordement séparées des faces par des lignes prérainées.

Selon un mode de réalisation avantageux, la largeur de la base des faces prolongeant la partie inférieure est légèrement inférieure à la dimension de la partie centrale mesurée selon la même direction de façon à ce que la barquette mise en forme présente des coins évidés.

Ce mode de réalisation permet l'expansion du produit contenu dans la barquette, ce qui peut s'avérer intéressant pour des produits tels que de la pâte à brioche. La barquette remplie de pâte peut être directement introduite dans le four, et l'expansion de la pâte formera des "oreilles" débordant par les ouvertures au niveau de quatre coins. Selon un autre mode de réalisation, deux faces opposées au moins sont de forme sensiblement trapézoïdale de façon à ce que la barquette mise en forme présente une forme sensiblement tronconique autorisant le gerbage des barquettes vides.

Selon une autre variante, deux faces opposées présentent des trous pour recevoir des tétons complémentaires prolongeant latéralement une découpe formant une cloison transversale parallèle au fond pour former un couvercle, ou perpendiculaire au fond pour former une séparation.

L' invention concerne également un procédé de fabrication d'une barquette, notamment pour produits alimentaires, par pliage d'une découpe présentant une partie centrale et par des prolongements latéraux, formée dans une feuille de bois déroulé, préférablement du bois de peuplier, et par liaison des prolongements latéraux, caractérisé en ce que la liaison entre deux prolongements latéraux est formée par collage à l'aide d'un adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate appliquée sur le bois déroulé non séché, et par une pression appliqué sur les surfaces encollées pendant une durée inférieure à 10 secondes. De préférence, la pression exercée sur les surfaces encollées est supérieure à 20 kilogrammes.

De manière surprenante, de tels adhésifs qui sont réputés nécessiter un état de préparation soigneux des surfaces sur lesquelles ils sont appliquées, présentent des performances améliorées lorsqu' ils sont appliqués sur du bois déroulé non séchés ni préparé. L'amélioration des performances concerne en particulier l'obtention d'une prise beaucoup plus rapide, et notamment sensiblement plus rapide que sur des produits séchés. Avantageusement, on applique l'adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate en une pluralité de zone de la découpe à plat à l'aide d'une tête distributrice et en ce que l'on applique aussitôt après des pressions normales sur les zones encollées à l'aide d'un moule de mise en forme.

De préférence, on applique l'adhésif monocomposant éthyle cyanoacrylate sur du bois déroulé non séché et on exerce une pression de plus de 20 kilogrammes normalement aux zones encollées pendant une durée comprise entre 2 et 5 secondes.

L' invention concerne encore un procédé de conditionnement d'un produit alimentaire prêt à cuire ou à réchauffer, caractérisé en ce qu'il est préparé dans une barquette conforme à l'invention. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, on remplit partiellement la barquette avec une pâte prête à cuire.

L' invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'un exemple non limitatif de réalisation qui suit, faisant référence aux dessins annexés où :

- la figure 1 représente une vue de face de la découpe ;

- les figures 2 et 3 représentent, à une échelle réduite, des vues de faces de découpe formant respectivement une cloison transversale et un couvercle; la figure 4 représente une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'une barquette selon 1 ' invention ; - la figure 5 représente une vue de face d'une variante de découpe ; la figure 6 représente un exemple de courbe de performance de l'adhésif en fonction de l'humidité du matériau ; - la figure 7 représente un exemple de courbe de performance de l'adhésif en fonction de la durée du collage et de 1 'humidité relative du matériau ;

- la figure 8 représente une vue de face d'une autre variante de découpe ;

- la figure 9 représente une vue de face d'une variante de couvercle.

La figure 1 représente une vue de face d'un exemple non limitatif de découpe pour la réalisation d'une barquette selon l'invention. Elle est découpée dans une feuille de peuplier déroulé venant de l'installation de déroulage. La découpe se fait à l'aide d'une matrice par exemple. Cette matrice comporte des zones tranchantes et des zones non tranchantes destinées à former les lignes prérainées constituant ensuite des articulations.

La découpe présente une partie centrale (1) formant le fond de la barquette. Cette partie centrale (1) peut être pleine ou découpée pour permettre l'écoulement de jus ou liquides par exemple. Cette partie centrale (1) est prolongée sur deux bords opposés par des faces (2, 3) symétriques et sur les deux autres bords opposés par deux autres faces (4, 5) .

Les deux faces (2, 3) constituent les petits cotés de la barquette après mise en forme. Elles présentent une forme sensiblement trapézoïdales, avec une base un peu moins large que la partie centrale (1) . Des lignes prérainées (12, 13) facilitent le pliage de ces faces (2, 3) par rapport à la partie centrale (1) . Les deux autres faces (4, 5) constituent les grands cotés de la barquette après mise en forme. Ils comportent une zone de forme sensiblement trapézoïdale, leur base étant un peu plus courte que la longueur de la partie centrale (1) . La zone trapézoïdale est prolongée par des pattes (6, 7, 8, 9) en forme d'oreilles. Elles sont approximativement symétriques par rapport à une ligne médiane (22, 23, 24, 25) qui sera, après mise en forme de la barquette, parallèle au bord inférieur de la face (2, 3), et de la ligne prérainée (12, 13) .

Des lignes prérainées (10,11) facilitent le pliage de ces faces (4, 5) par rapport à la partie centrale (1) . De même, des lignes prérainées (14 à 17) facilitent le repliement des pattes (6 à 9) . Les faces (4, 5) présentent par ailleurs des trous. Ces trous (18, 19, 20) sont destinés à recevoir des ergots prolongeant un couvercle, ou (trous (20, 21)) des ergots prolongeant une cloison de séparation. Les figures 2 et 3 représentent, à une échelle réduite, des vues de faces de découpe formant respectivement une cloison transversale et un couvercle. Ils sont formés par découpage dans une feuille de bois déroulé, ou dans un autre matériau deformable élastiquement, et présentent des tétons (26 à 31) pouvant venir se loger dans les trous (18 à 21) . La raideur du matériau assure le maintien de la cloison ou du couvercle en position transversale, grâce à la coopération entre les tétons et les trous.

La barquette est représentée en figure 4 en vue en perspective.

Des points d'adhésifs (32) sont déposés sur la surface intérieure des pattes latérales (6 à 9) visibles sur la figure 1.

Aussitôt après la dépose de l'adhésif, la découpe est introduite dans une presse de mise en forme comportant une matrice dont la section correspond sensiblement à la surface de la partie centrale (1) et une contre-matrice assurant le repliement des faces (2 à 5) et le rabattement des pattes latérales (6 à 9) . Les pattes latérales (6, 7) de la face (4) sont rabattues sur les faces (2,3), et les pattes latérales (8, 9) de la face (5) sont ensuite rabattues sur les premières pattes (6, 7) .

La figure 5 représente une vue de face d'une variante de découpe. Elle diffère de la découpe

représentée en figure 1 par la position des lignes prérainées principalement.

Les faces latérales (4, 5) ne sont pas délimitées par rapport à la partie centrale par des lignes prérainées. Ainsi, lors de la mise en forme, la barquette présentera des surfaces courbes. Les pattes latérales (7 à 9) sont séparées des faces latérales (4, 5) par une paire de lignes prérainées (40, 41) pour faciliter le pliage et permettre la formation de lignes courbes à relativement faible rayon de courbure.

De même, les faces (2, 3) sont séparées de la partie centrale (1) par deux lignes prérainées (42, 43) sensiblement parallèles.

La figure 6 représente un exemple de courbe de performance de l'adhésif en fonction de l'humidité du matériau, mesuré à l'aide d'un contrôleur d'humidité dont la plage de lecture est comprise entre 4% et 60 % d'humidité relative, avec une précision de 0,5 %. L'expérience a été réalisée avec des éprouvettes de peuplier déroulé présentant différents degrés d'humidité. Le taux d'humidité a été ajusté par séchage partiel, ou au contraire par ré-humidification des éprouvettes. On a procédé au collage de deux lamelles de 10 cm 2 à l'aide d'un adhésif de type cyanoacrylate d'éthyle. On a déposé une goutte sur 1 'une des surfaces de l'une des lamelles avec une pipette dont la section de sortie est de 1 mm, et on a exercé une pression de 10 kg perpendiculairement à la surface des lamelles pendant un temps fixe de 5 secondes. On a ensuite soumis les lamelles à une traction suivant une direction perpendiculaire à la zone de collage, en augmentant la force de traction jusqu'à la séparation des deux lamelles. La force de traction exercée au moment de l'arrachement a été notée, afin de permettre le tracé d'une courbe reproduite

schématiquement à la figure 6. Il y a lieu de remarquer que, dans certaines conditions d'humidité résiduelle et de temps d'accostage, la résistance au cisaillement de l'adhésif est très supérieure à la résistance à la traction des éprouvettes. Dans ce cas, il y destruction de l'eprouvette avant décollage.

La courbe de la résistance au cisaillement en fonction de l'humidité du matériau ainsi déterminée présente une valeur maximale. Cette valeur maximale correspond sensiblement à l'état d'un bois frais venant d'être déroulé.

La figure 7 représente un exemple de réseau de courbes de performance de l'adhésif en fonction de la durée du collage. L'expérience a été réalisée avec des éprouvettes de peuplier déroulé présentant différents degrés d'humidité.

On a modifié la durée de la période pendant laquelle on exerce une pression constante sur l'eprouvette, juste après l'accostage. On a constaté que, pour des degrés d'humidité correspondant au bois frais venant d'être déroulé, par exemple du bois de peuplier, il est possible de réduire cette durée sans dommage pour la résistance du collage. la figure 8 représente une vue de la découpe pour la réalisation d'une variante de barquette. La découpe présente deux lignes prérainées (40, 41) parallèles à l'axe médian (42) et s'étendant sur les trois faces latérales de la découpe. Aucune ligne prérainée ne délimite les deux autres bords perpendiculaires de la partie centrale (1) .

Deux autres lignées prérainés sont divisées en trois segments. Le segment central (44, 47) est parallèle à l'axe médian (42). Les segments d'extrémité

(43, 45, 46, 48) divergent et forment un angle d'environ 10° par rapport à l'axe médian (42) . Les surfaces (48,

49, 50, 51) comprises entre les lignes prérainés forment des pans latéraux conférant à la barquette une forme polygonales. Ces surfaces présentent à proximité de leur bord extérieur des découpes oblongueε (52 à 56) dont l'axe principal est orienté perpendiculairement à l'axe médian (42) .

Ces découpes sont destinées à recevoir des oreilles (57 à 60) prévues à chacun des angles du couvercle dont un exemple de découpe est représenté en figure 9. Ces oreilles se prolongent au-delà des bords latéraux du couvercle pour former des protubérances saillantes. La section transversale de ces oreilles (57, 60) est sensiblement également à la longueur de l'axe principal des découpes oblongues (52 à 56) . Le couvercle peut être mis en place sur la barquette par déformation élastique. Les oreilles viennent alors se loger dans les découpes. Lorsque le couvercle reprend sa forme plan de repos, les oreilles verrouillent le couvercle sur la barquette. Le couvercle peut néanmoins être retiré en le déformant élastiquement.

L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple non limitatif. L'homme du métier pourra réaliser différentes variantes sans pour autant sortir du cadre de l'invention.