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Title:
WRINGING DEVICE FOR A LIQUID OR PASTY MATERIAL APPLICATOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/156742
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a wringing device (10) for a liquid or pasty material applicator (30). Said device includes a tubular body (12), having an axis (X), and a plurality of blades (20), extending from the tubular body (12) and arranged around the axis (X). Each blade (20) comprises: a proximal end (22) near the tubular body; a distal end (26); and an intermediate portion (24). Said device is characterised in that the intermediate portion (24) of each blade is nearer to the axis (X) of the tubular body (12) than the proximal (22) and distal (26) ends of said blade (20). The invention also relates to a liquid or pasty material application set including such a wringing device.

Inventors:
LEFEVRE SAVINE (FR)
GAUTIER FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/050725
Publication Date:
October 06, 2016
Filing Date:
March 31, 2016
Export Citation:
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Assignee:
DIOR CHRISTIAN PARFUMS (FR)
International Classes:
A45D34/04; A45D40/26
Foreign References:
US5597254A1997-01-28
JP5370656B22013-12-18
US20030196672A12003-10-23
US20130101337A12013-04-25
Attorney, Agent or Firm:
INTÈS, Didier et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif d'essorage (10) pour un applicateur (30) de produit liquide ou pâteux, comprenant un corps tubulaire (12) ayant un axe (X) et une pluralité de lames (20) s'étendant à partir du corps tubulaire (12) et disposées autour de l'axe (X), chaque lame (20) comportant une extrémité proximale (22) proche du corps tubulaire, une extrémité distale (26) et une partie intermédiaire (24), dans lequel la partie intermédiaire (24) de chaque lame est plus proche de l'axe (X) du corps tubulaire (12) que les extrémités proximales (22) et distales (26) de ladite lame (20) et au moins certaines lames (20) sont des lames au moins partiellement vrillées dont des sections radiales successives sont progressivement décalées les unes par rapport aux autres dans une direction circonférentielle. 2. Dispositif d'essorage (10) selon la revendication 1, dans lequel une partie proximale (22') située entre la partie intermédiaire (24) et l'extrémité proximale (22) va en se rapprochant de l'axe (X) à mesure qu'on s'éloigne du corps (12), tandis qu'une partie distale (26') située entre la partie intermédiaire (24) et l'extrémité distale (26) va en s'éloignant de l'axe (X) à mesure qu'on s'éloigne du corps (X).

3. Dispositif d'essorage (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel au moins certaines lames (20) ont des sections radiales non circulaires et sont des lames au moins partiellement torsadées.

4. Dispositif d'essorage (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel les extrémités distales (26) des lames (20) sont libres.

5. Dispositif d'essorage (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la face d'extrémité (28) de certaines lames (20) n'est pas perpendiculaire à l'axe (X). 6. Dispositif d'essorage (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel les faces radialement internes (22a) d'au moins certaines lames (20) sont incurvées.

7. Dispositif d'essorage (10) selon la revendication 6, dans lequel en projection sur un plan orthogonal à l'axe (X) du corps tubulaire (12), les secteurs angulaires occupés par les parties distales (26') et les parties proximales (22') couvrent sensiblement un tour complet.

8. Dispositif d'essorage (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel les projections de tronçons intermédiaires comprenant les parties intermédiaires (24) sur un plan orthogonal à l'axe (X) couvrent un tour complet.

9. Ensemble d'application (100) de produit liquide ou pâteux comprenant un récipient (40) ayant un col, un applicateur (30) ayant une tige (32) munie d'un organe d'application (34) et un dispositif d'essorage (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, monté dans le col du récipient (40), dans lequel la plus petite dimension diamétrale (B2) définie entre les faces internes en regard des lames (20) est inférieure à un diamètre (A2) d'une section transversale de la tige (32).

10. Ensemble d'application selon la revendication 9, dans lequel la plus grande dimension diamétrale (Al) de l'organe d'application (34) est inférieure à la plus grande dimension diamétrale (Bl) définie entre les faces internes en regard des lames (20).

11. Ensemble d'application selon la revendication 9 ou 10, dans lequel les lames (20) sont plus flexibles que la tige (32) de l'applicateur (30).

Description:
Dispositif d'essorage pour un applicateur de produit liquide ou pâteux

DOMAINE DE L'INVENTION

Le présent exposé concerne un dispositif d'essorage pour un applicateur de produit liquide ou pâteux. L'applicateur peut être adapté à un produit cosmétique, tel qu'une brosse à mascara, ou à tout produit liquide ou pâteux pouvant être appliqué sur une surface par une brosse, un pinceau ou analogue.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

On connaît, par exemple de la demande de brevet

US 2013/0101337, un dispositif d'essorage pour un applicateur cosmétique, comprenant un corps tubulaire ayant un axe et une pluralité de lames s'étendant à partir du corps tubulaire et disposées autour de l'axe. Chaque lame comporte une extrémité proximale proche du corps tubulaire, une extrémité distale et une partie intermédiaire. Chaque lame comporte en particulier une ailette s'étendant radialement, perpendiculairement à l'axe et vers l'axe, les ailettes des différentes lames étant situées à différentes distances du corps tubulaire.

Toutefois, un tel dispositif d'essorage n'est pas entièrement satisfaisant. En particulier, il ne permet pas d'assurer un essorage régulier de l'applicateur tout en répartissant le produit sur l'applicateur. Il existe donc un besoin pour un nouveau type de dispositif d'essorage.

PRÉSENTATION DE L'INVENTION

A cet effet, le présent exposé concerne un dispositif d'essorage pour un applicateur de produit liquide ou pâteux, comprenant un corps tubulaire ayant un axe et une pluralité de lames s'étendant à partir du corps tubulaire et disposées autour de l'axe, chaque lame comportant une extrémité proximale proche du corps tubulaire, une extrémité distale et une partie intermédiaire, caractérisé en ce que la partie intermédiaire de chaque lame est plus proche de l'axe du corps tubulaire que les extrémités proximales et distales de ladite lame.

Ainsi, les lames sont adaptées à l'essorage de l'applicateur dans son ensemble, notamment lorsque l'applicateur comprend une tige et un organe d'application. En option, les lames sont flexibles. Sauf mention contraire, toutes les caractéristiques géométriques sont données au repos, sans sollicitation mécanique du dispositif d'essorage. Par souci de concision, on appellera « hauteur » la dimension mesurée le long de l'axe du corps tubulaire. Sauf mention contraire, les directions axiales, radiales et tangentielles (circonférentielles) sont définies dans leur sens usuel en prenant comme axe de référence l'axe du corps tubulaire. Sauf mention contraire, les adjectifs intérieur, interne, extérieur, externe s'apprécient selon une direction radiale.

Du fait de leur forme, les lames permettent d'homogénéiser le produit de l'axe de l'applicateur, généralement confondu ou proche de l'axe du corps tubulaire, vers sa périphérie. Par ailleurs, le fait que la partie intermédiaire de chaque lame soit plus proche de l'axe du corps tubulaire que l'extrémité distale de ladite lame permet de racler l'excédent de produit présent sur l'applicateur. Le dispositif d'essorage proposé assure donc simultanément une répartition radiale et un dosage du produit sur l'applicateur.

Les lames sont espacées les unes des autres. Par exemple, l'espacement circonférentiel des lames peut être au moins égal, sensiblement égal ou au plus égal à la largeur circonférentielle des lames, selon la hauteur considérée.

Dans le mode de réalisation proposé, les lames définissent un volume intérieur concave. Selon un exemple, les lames peuvent définir un volume intérieur en forme générale de diabolo. Selon un exemple, les lames peuvent définir un volume intérieur en forme générale de tronc de cône double, le tronc étant coupé de part et d'autre du sommet du cône. On rappelle qu'un cône désigne une surface formée par une droite, appelée génératrice, se déplaçant le long d'un contour fermé plan et passant par un point fixe, appelé le sommet du cône, n'appartenant pas au plan du contour. Le cône peut désigner également le volume délimité par ladite surface.

Dans certains modes de réalisation, au moins certaines lames sont des lames au moins partiellement vrillées dont des sections radiales successives sont progressivement décalées les unes par rapport aux autres. Chaque lame est vue comme un empilement, dans la direction de l'axe du corps tubulaire, de sections radiales. Dans ces modes de réalisation, les sections radiales sont décalées les unes par rapport aux autres. Ceci traduit le fait que la ligne définie par les barycentres des sections radiales successives, aussi appelée « ligne directrice », n'est pas parallèle à l'axe. Ainsi, la ligne directrice de chacune desdites lames n'est pas contenue dans un plan axial (plan contenant l'axe du corps tubulaire). En d'autres termes, les lames s'enroulent autour de l'axe, le long de la circonférence du dispositif d'essorage. Grâce à cette caractéristique, le dispositif d'essorage permet de traiter toute la circonférence de l'applicateur bien qu'il existe des espaces entre les lames.

Dans certains modes de réalisation, au moins certaines lames ont des sections transversales non circulaires et sont des lames au moins partiellement torsadées. Une partie torsadée d'une lame est une partie dans laquelle la lame est tordue sur elle-même. En désignant comme section transversale d'une lame une section de la lame perpendiculairement à une ligne directrice de la lame, les sections transversales successives sont progressivement tournées les unes par rapport aux autres. Cela permet d'essorer l'organe d'application tout en répartissant le produit au sein de l'organe d'application. Par exemple, l'extrémité distale peut être torsadée par rapport à l'extrémité proximale. La ligne directrice mentionnée ci-dessus est définie localement et peut être courbe.

Dans certains modes de réalisation, les extrémités distales d'au moins certaines lames sont libres. Ainsi, les extrémités distales de ces lames ne sont pas directement liées les unes aux autres. Les extrémités distales des lames sont donc indépendantes les unes des autres dans leur mouvement d'essorage, ce qui leur permet de s'adapter à toute géométrie d'applicateur. Alternativement, les extrémités distales de certains groupes de lames sont libres. Cependant, les lames peuvent être liées deux à deux ou selon d'autres configurations, sans pour autant que les lames soient toutes liées entre elles.

Dans certains modes de réalisation, les lames sont plus flexibles qu'une tige de l'applicateur de produit liquide ou pâteux. Les lames s'écartent donc au passage de la tige et essorent la tige au plus près. A l'inverse, les lames peuvent être moins flexibles que l'organe d'application, de sorte que les lames ont une action de répartition du produit sur l'organe d'application.

Dans certains modes de réalisation, la face d'extrémité de certaines lames n'est pas perpendiculaire à l'axe. La face d'extrémité d'une lame est la face ou la portion de face la plus éloignée du corps tubulaire. La face d'extrémité peut en particulier être définie par l'extrémité distale d'une lame. De cette façon, ces lames peuvent présenter chacune une pointe et un coin de fuite. Si la pointe est axialement plus distante du corps tubulaire que le coin de fuite, la pointe pénètre la première dans l'organe d'application. En d'autres termes, l'extrémité distale de ces lames présente un biseau de façon à faciliter l'engagement des lames dans l'organe d'application.

Lorsque, en combinaison avec ces modes de réalisation, les lames sont torsadées, les pointes et les coins de fuite sont inscrits dans des contours différents. Selon un exemple d'orientation, les pointes peuvent donc pénétrer dans l'organe d'application radialement à l'intérieur, tandis que les coins de fuite peuvent pénétrer dans l'organe d'application radialement à l'extérieur. Il s'ensuit un renforcement de l'effet d'homogénéisation du produit sur l'applicateur. Ainsi, selon le sens de torsion des lames, l'orientation des faces d'extrémité permet de racler et/ou doser le produit, ou à l'inverse de faire pénétrer le produit en profondeur dans l'organe d'application, c'est-à-dire radialement vers l'intérieur de l'organe d'application. Par exemple, les pointes peuvent être, en projection sur un plan radial (plan orthogonal à l'axe), à l'intérieur du contour dans lequel les coins de fuite sont inscrits.

Dans certains modes de réalisation, les faces radialement internes d'au moins certaines lames sont incurvées, au moins sur une partie de la hauteur desdites lames. Ceci permet de mieux répartir le produit circonférentiellement et, le cas échéant, de mieux épouser la forme de l'applicateur.

Dans certains modes de réalisation, une partie proximale située entre la partie intermédiaire et l'extrémité proximale va en se rapprochant de l'axe à mesure qu'on s'éloigne du corps, tandis qu'une partie distale située entre la partie intermédiaire et l'extrémité distale va en s'éloignant de l'axe à mesure qu'on s'éloigne du corps.

Dans certains modes de réalisation, une section radiale d'une lame dans la partie intermédiaire a une aire inférieure à l'aire d'une section radiale dans la partie distale ou proximale de ladite lame. Ceci permet de garder entre les lames un espacement sensiblement constant, en proportion, sur toute la hauteur des lames. Dans ces modes de réalisation, les risques de blocage et d'agrégats de produit dans le dispositif d'essorage, notamment entre les lames, sont particulièrement réduits.

Dans certains modes de réalisation, en projection sur un plan orthogonal à l'axe du corps tubulaire, les secteurs angulaires occupés par les parties distales et les parties proximales couvrent sensiblement un tour complet. Les projections des parties proximales et distales peuvent se recouvrir ou être juste adjacentes. Ainsi, l'organe d'application est essoré sur toute sa circonférence.

Dans certains modes de réalisation, les projections de tronçons intermédiaires comprenant les parties intermédiaires sur un plan orthogonal à l'axe couvrent sensiblement un tour complet. Par tronçon intermédiaire d'une lame, on entend un tronçon comprenant la partie intermédiaire et les parties de ladite lame situées de part et d'autre de la partie intermédiaire, dans la limite où leur distance à l'axe varie d'au plus X% de (dmax - dmin) par rapport à la distance à l'axe de la partie intermédiaire, où dmax (respectivement dmin) désigne la distance maximale (respectivement minimale) de la lame à l'axe et X est avantageusement compris entre 20 et 50, de préférence de l'ordre de 30. Dans ces modes de réalisation, les projections des tronçons intermédiaires peuvent se recouvrir ou être juste adjacentes. Grâce à ces dispositions, la partie la plus étroite de l'applicateur, par exemple sa tige, est essorée sur toute sa circonférence.

Le présent exposé concerne également un ensemble d'application de produit liquide ou pâteux comprenant un récipient ayant un col, un applicateur ayant une tige munie d'un organe d'application et un dispositif d'essorage tel que précédemment décrit. Le dispositif d'essorage est destiné à être monté dans le col du récipient.

Dans certains modes de réalisation, la plus petite dimension diamétrale définie entre les faces internes en regard des lames est inférieure à un diamètre d'une section transversale de la tige. Une section transversale de la tige est une section perpendiculaire à la ligne directrice de la tige. Cette définition peut être considérée localement si la ligne directrice n'est pas rectiligne. Les faces internes en regard des lames sont les faces internes des lames qui sont deux à deux en regard l'une de l'autre. La dimension diamétrale est la dimension entre deux lames sensiblement diamétralement opposées. Lorsque deux lames ne sont pas exactement diamétralement opposées, par exemple lorsqu'il y a un nombre impair de lames, cela s'entend de deux lames les plus éloignées circonférentiellement ; en d'autres termes, une lame étant donnée, la ou les lames sensiblement diamétralement opposées sont les lames les plus proches, circonférentiellement, du point diamétralement opposé à la lame donnée. Dans ces modes de réalisation, l'essorage de la tige est optimal.

Dans certains modes de réalisation, la plus grande dimension diamétrale de l'organe d'application est inférieure à la plus grande dimension diamétrale définie entre les faces internes en regard des lames. Ainsi, l'ensemble de l'organe d'application est bien essoré par les lames.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. Cette description se réfère aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 représente, en vue de face, un dispositif d'essorage selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une vue en section selon II-II du dispositif d'essorage de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en section selon III-III du dispositif d'essorage de la figure 1 ;

- la figure 4 est une superposition des figures 2 et 3 ;

- la figure 5 est une vue en section selon V-V du dispositif d'essorage de la figure 1 ;

- la figure 6 est une vue en section selon VI-VI du dispositif d'essorage de la figure 1 ;

- la figure 7 est une superposition des figures 5 et 6 ;

- la figure 8 représente un ensemble d'application de produit liquide ou pâteux selon un mode de réalisation de l'invention, dans lequel le dispositif d'essorage est représenté en coupe selon le plan VIII-VIII de la figure 1.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Un dispositif d'essorage 10 selon un mode de réalisation est représenté en vue de face sur la figure 1. Comme indiqué précédemment, le dispositif d'essorage 10 comprend un corps tubulaire 12 ayant un axe X. Le corps tubulaire 12 est ici à symétrie de révolution autour de son axe X. Le corps tubulaire 12 comprend une butée 14. Le corps tubulaire 12 comprend par ailleurs des protubérances 16. Comme on le verra plus en détail par la suite, en référence à la figure 8, la butée 14 et les protubérances 16 contribuent à l'engagement et la fixation du dispositif d'essorage 10 dans un récipient ou un flacon, ainsi qu'à l'étanchéité de l'ensemble d'application.

Le corps tubulaire 12 comprend en outre une pluralité de lames 20 s'étendant à partir du corps tubulaire 12 et disposées autour de l'axe X. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'essorage 10 comprend six lames 20. Chaque lame 20 comporte une extrémité proximale 22 proche du corps tubulaire 12, une extrémité distale 26 et une partie intermédiaire 24. Ainsi, chaque lame possède une partie proximale 22' située entre l'extrémité proximale 22 et la partie intermédiaire 24, et une partie distale 26' située entre l'extrémité distale 26 et la partie intermédiaire 24.

Conformément à l'invention, la partie intermédiaire 24 de chaque lame 20 est plus proche de l'axe X du corps tubulaire que l'extrémité distale 26 de ladite lame. Par ailleurs, la partie intermédiaire 24 de chaque lame 20 est plus proche de l'axe X du corps tubulaire que l'extrémité proximale 22 de ladite lame.

Le dispositif d'essorage 10 est formé d'un matériau flexible, par exemple en matériau thermoplastique ou en élastomère, tels que le polypropylène (PP), polyéthylène (PE), butadiène-acrylonitrile (NBR, de l'anglais « Nitrile Butadiene Rubber»), styrène-acrylonitrile (SBR, de l'anglais « Styrène Butadiene Rubber») ou éthylène-propylène-diène monomère (EPDM).

Comme on peut le voir sur la figure 1, les extrémités distales 26 des lames 20 sont libres. Les lames 20 ne sont reliées les unes aux autres que par l'intermédiaire du corps tubulaire 12.

Par ailleurs, chaque lame 20 comporte, à son extrémité distale 26, une face d'extrémité 28. Comme représenté sur la figure 1, la face d'extrémité 28 de certaines lames 20 n'est pas perpendiculaire à l'axe X. En l'espèce, aucune face d'extrémité 28 n'est perpendiculaire à l'axe X. Plus précisément, les lames 20 possèdent une pointe 28a et un coin de fuite 28b. La pointe 28a et le coin de fuite 28b sont situés de part et d'autre de la face d'extrémité 28. La pointe 28a est axialement plus distante du corps tubulaire 12 que le coin de fuite 28b, de façon à faciliter l'engagement des lames 20 dans un organe d'application pour son essorage.

La figure 1 montre également que les lames 20 sont d'une part vrillées, c'est-à-dire ici inclinées le long de la circonférence du dispositif d'essorage 10, et d'autre part torsadées, c'est-à-dire ici tordues sur elles- mêmes longitudinalement. En particulier, dans le présent mode de réalisation, chaque lame 20 est vrillée de façon à s'étendre dans un arc de plus de 30°, encore mieux de plus de 50°, voire de plus de 90°, autour de l'axe X. Ces aspects vont être détaillés en référence aux figures suivantes.

La figure 2 représente, en section selon le plan II-II de la figure 1 (section radiale), le dispositif d'essorage 10. Plus précisément, on voit sur la figure 2 une coupe des lames 20 au niveau des extrémités proximales 22.

Comme indiqué précédemment, les lames 20 ont au moins en partie une section radiale non circulaire.

En outre, les faces radialement internes 22a d'au moins certaines lames 20, ici toutes les lames 20, sont incurvées. Comme légendé sur la figure 2, on note Bl la plus grande dimension diamétrale définie entre les faces internes en regard 22a des lames 20 (voir aussi la figure 8). Dans le mode de réalisation présenté, cette plus grande dimension diamétrale est atteinte aux extrémités proximales 22 des lames 20, mais elle pourrait être atteinte à une autre hauteur sur les lames 20, par exemple aux extrémités distales 26.

La figure 3 représente, en section selon le plan III-III de la figure 1 (section radiale), le dispositif d'essorage 10. Plus précisément, on voit sur la figure 3 une coupe des lames 20 au niveau des extrémités proximales 26. Comme illustré, de manière analogue aux extrémités proximales 22 et bien que ces aspects soient indépendants, les lames 20 ont, dans leur partie distale 26', une section radiale non circulaire ; en outre, les faces radialement internes 26a d'au moins certaines lames 20, ici toutes les lames 20, sont incurvées.

La figure 4 représente, en superposition, les sections des figures 2 et 3. Le caractère vrillé des lames 20 se traduit ici par le fait que par rapport à l'axe X, les parties distales 26' occupent des secteurs angulaires au moins partiellement différents de ceux occupés par les parties proximales 22'. En effet, les sections radiales des lames 20 sont progressivement décalées les unes par rapport aux autres le long des lames 20.

En l'espèce, les extrémités proximales 22, ou plus largement par les parties proximales 22', essorent un secteur S2. Les extrémités distales 26, ou plus largement par les parties distales 26', essorent un secteur S6. Grâce au chevauchement des secteurs S2 essorés par les parties proximales 22' et des secteurs S6 essorés par les parties distales 26', il n'y a pas de secteur angulaire non couvert par une partie de lame 20. De cette façon, en projection sur un plan orthogonal à l'axe X du corps tubulaire 12, les secteurs angulaires S2, S6 occupés par les parties distales 26' et les parties proximales 22' couvrent sensiblement un tour complet. Par ailleurs, on peut voir sur la figure 4 que les lames 20 sont au moins partiellement torsadées. Plus particulièrement, dans cet exemple, les extrémités distales 26 sont torsadées par rapport aux extrémités proximales 22. Cela se traduit par le fait qu'une face d'une lame 20 disposée selon une certaine direction à une certaine hauteur est disposée selon une direction différente à une hauteur différente. En l'occurrence, par exemple la face interne 22a de l'extrémité proximale 22 est disposée selon une direction circonférentielle, tandis que la face interne 26a de l'extrémité distale 26 de la même lame 20 est disposée selon une direction non circonférentielle.

Du fait que les lames 20 sont torsadées, les pointes 28a et les coins de fuite 28b sont disposés sur des contours différents. Par exemple, un contour peut être construit comme une ligne imaginaire reliant chaque pointe 28a (respectivement chaque coin de fuite 28b) aux deux pointes (respectivement aux deux coins de fuite) les plus proches, par le plus court chemin. Dans le présent mode de réalisation, les pointes 28a sont disposées sur un contour 29a et les coins de fuite 28b sont disposés sur un contour 29b. Chaque contour doit avoir le même degré de symétrie que le dispositif d'essorage. En l'espèce, comme illustré sur la figure 3, le contour 29a et le contour 29b sont, indépendamment l'un de l'autre, des hexagones.

Les contours 29a, 29b sont distincts. Dans ce mode de réalisation, le contour 29a dans lequel les pointes 28a sont inscrites est à l'intérieur du contour 29b dans lequel les coins de fuite 28b sont inscrits.

Les figures 5 à 7 montrent des vues similaires, respectivement, à celles des figures 2 à 4, en ce qui concerne les parties intermédiaires 24. Plus précisément, la figure 5 représente, en section selon le plan V-V de la figure 1 (section radiale), le dispositif d'essorage 10 et la figure 6 représente, en section selon le plan VI-VI de la figure 1 (section radiale), le dispositif d'essorage 10. La figure 7 représente, en superposition, les sections des figures 5 et 6.

Comme illustré sur les figures 5 et 6, la section radiale des lames 20 dans leur partie intermédiaire 24 est non circulaire.

En outre, les faces radialement internes 24a d'au moins certaines lames 20, ici toutes les lames 20, sont incurvées.

Comme légendé sur la figure 5, on note B2 la plus petite dimension diamétrale définie entre les faces internes en regard 24a des lames 20 (voir aussi la figure 8). Dans le mode de réalisation présenté, cette plus petite dimension diamétrale est atteinte dans les parties intermédiaires 24 des lames 20.

Comme on peut le voir sur la figure 7, les distances à l'axe X des parties intermédiaires 24 sont constantes sur la hauteur desdites parties intermédiaires 24.

Les parties intermédiaires 24 sont vrillées et, indépendamment, torsadées. En l'occurrence, elles sont vrillées et torsadées de manière à ce que les faces radialement internes 24a forment, en projection sur un plan radial, un cercle continu, ici de diamètre B2. Ce cercle continu permet notamment d'essorer de manière complète une tige de l'applicateur de produit. Ainsi, plus généralement, les projections de tronçons intermédiaires comprenant les parties intermédiaires 24 sur un plan orthogonal à l'axe X couvrent un tour complet. Eventuellement, les projections de tronçons intermédiaires comprenant les parties intermédiaires 24 sur un plan orthogonal à l'axe X peuvent se chevaucher.

La figure 8 représente un ensemble d'application 100 de produit liquide ou pâteux comprenant un récipient 40, un applicateur 30 et le dispositif d'essorage 10 précédemment décrit. Le dispositif d'essorage 10 est monté dans un col 42 du récipient 40. La butée 14 du dispositif d'essorage 10 coopère avec un épaulement 44 du col pour éviter l'enfoncement excessif du dispositif d'essorage 10 dans le col 42. En outre, les protubérances 16 sont comprimées par la surface interne 46 du col, de manière à augmenter la friction entre le dispositif d'essorage 10 et le col 42 et à éviter que le dispositif d'essorage 10 ne puisse se désolidariser du col, en particulier lorsqu'en essorant l'applicateur 30, on applique sur le dispositif d'essorage 10 une force dirigée vers l'extérieur du récipient 40.

L'applicateur 30 comprend une tige 32 et un organe d'application 34. L'organe d'application 34 est ici une brosse, mais tout type d'organe d'application adéquat peut être utilisé. De même, tout type de tige peut être utilisé, par exemple une tige selon la demande de brevet français non publiée n°13 61488 de la Demanderesse. L'applicateur 30 est ici sensiblement à symétrie de révolution.

L'organe d'application 34 s'étend axialement au-delà de la tige 32. En l'espèce, l'organe d'application 34 comprend une torsade en fil de fer. La torsade s'étend axialement au-delà de la tige 32, ici dans le prolongement de la tige 32. L'organe d'application 34 comprend également des poils de brosse qui s'étendent sensiblement radialement à partir de la torsade, c'est-à-dire ici selon une direction formant, avec un plan radial, un angle compris entre -45° et +45°. En outre, dans une direction radiale, l'organe d'application 34 s'étend au-delà de la tige 32. Ici, les poils de brosse dépassent radialement de la tige 32.

Dans le présent mode de réalisation, la plus petite dimension diamétrale B2 définie entre les faces internes en regard 24a des lames 20 est inférieure à un diamètre A2 d'une section transversale de la tige 32. Par conséquent, lorsque la tige 32 passe dans les parties intermédiaires 24 des lames 20 qui sont flexibles, les parties intermédiaires 24 s'écartent de manière à s'adapter au diamètre A2 de la tige 32. La flexibilité des lames 20 induit une force de rappel qui presse les parties intermédiaires 24 contre la tige 32. Ainsi, le produit pouvant se trouver sur la tige 32 est particulièrement bien raclé par les parties intermédiaires 24. Par ailleurs, la plus grande dimension diamétrale Al de l'organe d'application 34 est inférieure à la plus grande dimension diamétrale Bl définie entre les faces internes en regard 22a des lames 20. Ainsi, l'organe d'application 34 est bien essoré y compris dans sa partie radialement extérieure.

De plus, la plus grande dimension diamétrale Al de l'organe d'application 34 est bien entendu supérieure à la plus petite dimension diamétrale B2 définie entre les faces internes en regard 24a des lames 20. En effet, on s'assure ainsi que l'organe d'application 34 ne puisse franchir le dispositif d'essorage 10 sans être essoré. Selon cette caractéristique prise seule, il pourrait être possible de racler le produit sur l'organe d'application 34 sans nécessairement racler le produit présent sur la tige 32.

En outre, la tige 32 de l'applicateur comporte un rétreint 36, c'est- à-dire un rétrécissement de la section transversale de la tige 32. En l'espèce, le rétreint 36 a un diamètre A3 qui est inférieur à la plus petite dimension diamétrale B2 définie entre les faces internes en regard 24a des lames 20. En outre, le rétreint 36 est positionné axialement sur la tige 32 de sorte que lorsque l'applicateur 30 est rangé, au repos, dans le récipient 40, le rétreint 36 soit en vis-à-vis des faces internes en regard 24a présentant la plus petite distance à l'axe X. Ainsi, lorsque l'applicateur 30 est rangé dans le récipient 40, les parties intermédiaires 24 ne prennent pas appui sur la tige 32 mais font face au rétreint 36, ce qui permet de maintenir les lames au repos, sans contraintes. Cela permet d'augmenter la tenue et la longévité du dispositif d'essorage 10.

Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, des modifications peuvent être apportées à ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.