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Patent Searching and Data


Title:
ZOOTECHNICAL METHOD HAVING A PERSISTENT ACTION ON THE PROLIFERATION OF FLYING INSECTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/010071
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a non-therapeutic zootechnical method according to which a composition containing at least one constituent having larvicide properties targeting the larvae of a pest-type flying insect in the surroundings of an animal is orally administered to said animal, the at least one constituent being fully or partially eliminated as is in the excrement of the animal. Said method is characterised in that the composition contains thuyone and/or azadirachtin.

Inventors:
THOMAS MARIE (FR)
DELEURENCE BENJAMIN (FR)
ARDOUVIN LUC (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/051552
Publication Date:
January 27, 2011
Filing Date:
July 22, 2010
Export Citation:
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Assignee:
SARL HERBAROM LABORATOIRE (FR)
THOMAS MARIE (FR)
DELEURENCE BENJAMIN (FR)
ARDOUVIN LUC (FR)
International Classes:
A01N35/06
Domestic Patent References:
WO2007109870A12007-10-04
Foreign References:
US20030215481A12003-11-20
FR2140120A11973-01-12
US3830914A1974-08-20
DE2848794A11980-05-22
EP0033231A11981-08-05
EP0084758A11983-08-03
EP0278673A21988-08-17
US3244587A1966-04-05
EP0145660A21985-06-19
US4764511A1988-08-16
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet GERMAIN & MAUREAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé zootechnique non-thérapeutique, consistant à administrer par voie orale à un animal une composition comprenant au moins un constituant ayant des propriétés larvicides à l'égard des larves d'un insecte volant nuisible présent dans l'environnement dudit animal, ledit au moins un constituant étant tout ou en partie éliminé en l'état dans les excréments de l'animal, caractérisé en ce que la composition comprend de la thuyone et/ou de l'azadirachtine. 2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la composition comprend au moins un extrait d'espèce végétale choisi parmi VArtemisia vulgaris et VAzadirachta indica.

3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la composition comprend en outre au moins un émulsifiant.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'émulsifiant est un extrait végétal de Quillaya saponaria. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que la composition comprend jusqu'à 60 % en poids par rapport au poids total de ladite composition d'extraits végétaux choisis parmi les extraits des espèces Artemisia vulgaris et Azadirachta indica. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 5 caractérisé en ce que la composition comprend :

- 40 à 60 % d'extraits d'espèces végétales choisies parmi VArtemisia vulgaris et VAzadirachta indica, de préférence 45 à 55 %,

- 10 à 20 % d'un émulsifiant, de préférence de 15 à 20 %.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que la composition comprend en outre un extrait végétal de l'espèce Thuya occidentalis. 8. Procédé selon la revendication 7 caractérisé en ce que la composition comprend :

10 à 30 % d'extrait ύ'Artemisia vulgaris, de préférence de 15 à 20 %,

- 20 à 40 % d'extrait ύ'Azadirachta indica, de préférence de 25 à 30 %,

- 20 à 40 % d'extrait de Thuya occidentalis, de préférence de 25 à 30 %,

- 10 à 20 % d'extrait de Quillaya saponaria, de préférence de 15 à 20 %.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que la composition est administrée à l'animal par l'incorporation de ladite composition dans un prémélange. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que la composition est administrée à l'animal par l'incorporation de ladite composition dans un aliment ou dans une boisson.

11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 caractérisé en que la composition est administrée à une valeur supérieure ou égale à 0,05 g/ kg de poids vif.

12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 caractérisé en ce que l'animal est un animal d'élevage tel qu'une volaille, un porc, un ruminant, un équin, un ovin, un caprin, un léporidé.

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'insecte volant nuisible est une mouche.

14. Procédé selon la revendication 13 caractérisé en ce que la mouche est une mouche de l'espèce Musca domestica ou Fannia canicularis.

Description:
PROCEDE ZOOTECHNIQUE A ACTION REMANENTE SUR

PROLIFERATION D'INSECTES VOLANTS

La présente invention concerne un procédé zootechnique non- thérapeutique ayant une action rémanente sur le cycle de prolifération d'insectes volants présents dans l'environnement d'animaux, en particulier d'animaux d'élevage.

La présente invention est de préférence destinée aux animaux d'élevage tels que les volailles, les porcs, les ruminants, les équins, les ovins, les caprins et les léporidés.

Le procédé selon l'invention est plus particulièrement destiné à avoir une action rémanente sur le cycle de prolifération des mouches, telles que la mouche domestique Musca domestica et la petite mouche Fannia canicularis, espèces fréquemment présentes au sein d'élevages.

Les mouches sont en effet attirées par les excréments de l'animal pour se nourrir et y pondre leurs larves, qui elles-mêmes se nourrissent de cette matière organique. Le procédé selon l'invention met à profit cette attirance pour agir sur leur cycle de prolifération, et plus spécifiquement au stade larvaire, qui est une étape majeure du cycle de vie de la mouche résumé ainsi :

- œuf (1 à 2 jours),

- plusieurs stades larvaires (au total 3 à 26 jours selon la température), puis

- pupe (3 à 26 jours) avant d'aboutir par la nymphose, - au stade adulte (10 à 90 jours).

La présence de mouches au sein d'élevages de poules est un problème majeur auquel sont confrontés les éleveurs. Elle occasionne en effet les désagréments suivants :

- une gêne pour les poules,

- une perte de production de l'élevage, - une augmentation globale des dépenses (notamment en produits chimiques de type insecticide et en la mise en œuvre de traitements par ces produits),

- le risque de déclassement des œufs souillés par des excréments potentiellement contaminés par les mouches ; ce qui génère aussi des surcharges supplémentaires de travail et une baisse du gain de l'élevage,

- l'accroissement du risque de dissémination de germes pathogènes et le transfert de bactéries au sein de l'élevage, - la fermeture du bâtiment due à la gêne occasionnée par la prolifération de mouches sur le voisinage (par décision de la

Direction des Services Vétérinaires (DSV)).

Les pertes économiques liées à la présence de mouches dans les élevages peuvent être considérables. Ainsi, dans un élevage possédant 20 000 poules pondeuses et produisant 16 000 œufs par jour, une éclosion de mouches domestiques génère une baisse de ponte de l'ordre de 3%. 10% des œufs peuvent être déclassés du fait de leurs souillures. La production ne peut alors atteindre plus que 14 000 œufs par jour. De plus, s'ajoute à cela un surcroît de travail pour l'éleveur qui consiste notamment en le ramassage des œufs et le nettoyage du bâtiment ; ce qui peut engendrer une perte mensuelle pouvant atteindre 2 000 euros.

Ainsi, à partir de ces données chiffrées quant à l'incidence de la prolifération de mouches au sein d'un élevage, on peut mesurer, de manière plus générale, l'ampleur de la nuisance occasionnée par la présence d'insectes volants présents dans l'environnement d'animaux, en particulier d'animaux d'élevage.

Les solutions visant à traiter l'environnement des animaux, de manière à empêcher la prolifération d'insectes volants nuisibles sont essentiellement limitées à l'utilisation locale de répulsifs et/ou d'insecticides. Cependant, ces solutions engendrent des coûts considérables de mise en œuvre et impliquent une logistique lourde. De plus, la dispersion de substances chimiques répulsives pour les insectes volants nuisibles peut aussi avoir des effets toxiques et dangereux sur les animaux.

La présente invention remédie à ces inconvénients en proposant un procédé zootechnique non thérapeutique agissant au stade larvaire du cycle de prolifération d'insectes volants nuisibles présents dans l'environnement d'animaux.

Pou r ce fa i re , l a présente invention propose un procédé zootechnique non-thérapeutique consistant à administrer par voie orale à un animal une composition comprenant au moins un constituant ayant des propriétés larvicides à l'égard des larves d'un insecte volant nuisible présent dans l'environnement dudit animal, ledit au moins un constituant étant tout ou en partie éliminé en l'état dans les excréments de l'animal, qui se caractérise en ce que la composition comprend de la thuyone et/ou de l'azadirachtine.

Dans le cadre de la présente invention, on entend par « propriétés larvicides » la capacité à tuer des larves ou à agir sur les larves pour en empêcher le développement. Avantageusement, ledit constituant larvicide répond à la norme selon le Règlement (CE) N°2032/2003 de la Commission du

4 novembre 2003 concernant la seconde phase du programme de travail de dix ans visé à l'article 16, paragraphe 2, de la Directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseil relative à la mise sur le marché des produits biocides, et modifiant le Règlement (CE) N°1896/200.

Par l'expression «en partie », on entend que la fraction dudit constituant éliminé dans les excréments de l'animal conserve des propriétés larvicides suffisantes pour être efficace sur l'insecte volant nuisible présent dans l'environnement de l'animal.

Les auteurs de l'invention ont en effet découvert que les propriétés larvicides des constituants de la composition de la présente invention sont conservées dans les excréments de l'animal.

Ainsi, le ou les constituants de la composition administrée à l'animal et qui ont des propriétés larvicides vont se retrouver de manière intacte dans les excréments, agissant alors sur le cycle de prolifération au stade larvaire des insectes volants nuisibles présents dans l'environnement de l'animal. A la différence des moyens connus et évoqués ci-dessus, la présente invention présente de multiples avantages :

• Grâce au procédé selon l'invention, il n'est plus nécessaire de traiter l'environnement de l'animal par la diffusion de divers produits chimiques tels que des insecticides ou des répulsifs,

II s'agit donc d'un moyen de mise en œuvre simple, très économique, et efficace, puisque la composition peut être administrée en étant tout simplement incorporée dans l'alimentation ou la boisson de l'animal. • De plus, on met à profit une tâche que doit obligatoirement accomplir l'éleveur, à savoir l'alimentation de l'animal, pour agir en même temps contre la prol ifération d'insectes volants nuisibles, évoluant dans l'environnement de l'animal.

De manière préférée, dans le cadre du procédé selon l'invention, l'animal est un animal d'élevage tel qu'une volaille, un porc, un ruminant, un équin, un ovin, un caprin, un léporidé.

Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, l'animal a dans son environnement des insectes volants nuisibles, tels que des mouches, et en particulier des mouches de l'espèce Musca domestica ou Fannia caniculaήs.

Dans un mode de réalisation du procédé selon l'invention, la composition comprend au moins un extrait d'espèce végétale choisi parmi VArtemisia vulgaris et VAzadirachta indica.

La composition peut en outre comprendre au moins un émulsifiant. D an s l e cad re d e l a présente invention, on entend par

« émulsifiant » un produit tensioactif stabilisant une émulsion.

L'espèce Artemisia vulgaris appartient au genre Artemisia (ou armoise) qui regroupe des herbacées, des arbrisseaux et des arbustes généralement aromatiques, densément tomenteux, pubescents ou glabres de la famille des Astéracées. L'extrait de cette espèce a pour numéro de CAS

[84775-45-1]. L'espèce Azadirachta indica (aussi connue sous le nom margousier ou neem) appartient au genre Azadirachta. Il s'agit d'un arbre originaire d'Inde appartenant à la famille des Meliaceae. L'extrait de cette espèce a pour numéro de CAS [90063-92-6].

L'émulsifiant est de préférence d'origine végétale : il peut être un extrait végétal de Quillaya saponaria. L'espèce Quillaya saponaria (aussi connue sous le nom de panama) est un arbre de la famille des rosacées poussant au Chili. L'extrait du Quillaya saponaria a pour numéro de CAS [68990-67-0] et est en effet connu pour ses propriétés émulsifiantes.

Dans le cadre du procédé selon l'invention, la composition peut comprendre jusqu'à 60 % en poids par rapport au poids total de ladite composition d'extraits végétaux choisis parmi les extraits des espèces Artemisia vulgaris et Azadirachta indica.

Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, la composition comprend :

- 40 à 60 % d 'extraits d'espèces choisies parmi VArtemisia vulgaris et y Azadirachta indica, de préférence 45 à 55 %,

- 10 à 20 % d'un émulsifiant naturel, de préférence de 15 à 20 %.

Dans le cadre du procédé selon l'invention, la composition peut en outre comprendre un extrait de l'espèce végétale Thuya occidentalis pour améliorer les propriétés larvicides de ladite composition.

L'espèce Thuya occidentalis appartient au genre Thuja (ou Thuya), à savoir un genre de conifère de la famille des Cupressacées. L'extrait de cette espèce à pour numéro de CAS [90131 -58-1].

Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, la composition peut comprendre :

- 10 à 30 % d'extrait ύ'Artemisia vulgaris, de préférence de 15 à 20 %,

- 20 à 40 % d'extrait ό'Azadirachta indica, de préférence de 25 à

30 %, - 20 à 40 % d'extrait de Thuya occidentalis, de préférence de 25 à 30,

- 10 à 20 % d'extrait de Quillaya saponaria, de préférence de 15 à 20 %.

Les extraits de l'ensemble des espèces précitées qui sont utilisés peuvent se présenter sous diverses formes telles que :

- de la poudre de plante,

- un extrait mou,

- un extrait liquide

- une huile essentielle,

et ce en fonction du procédé d'extraction employé pour l'espèce concernée.

Dans le cadre de la présente invention, on utilise de préférence des poudres des espèces végétales précitées. Celles-ci sont disponibles dans le commerce, mais elles peuvent aussi être préparées par des procédés bien connus de l'homme du métier.

La composition peut se présenter sous la forme de poudre, de liquide ou de comprimé.

La fabrication de la composition selon l'invention est à la portée de l'homme du métier.

Dans le cadre du procédé selon l'invention, la composition peut être administrée à une valeur supérieure ou égale à 0,05 g/ kg de poids vif, de manière préférée entre 0,06 et 0,07 g/ kg de poids vif.

Dans le cadre du procédé selon l'invention, la composition peut être administrée à l'animal par l'incorporation de ladite composition dans un prémélange. Dans le cadre de la présente invention, on entend par « prémélange » un mélange d'additifs pour l'alimentation animale.

Un exemple de prémélange dans lequel a été incorporé la composition selon l'invention peut être constitué de :

- vitamines : 0,005%

- oligo-éléments : 0,1 %

- sodium : 0,4%

- pigment : 0,005% - phosphore : 1 %

- calcium : 98%

- enzymes : 0,005%

Dans le cadre du procédé selon l'invention, la composition peut être administrée à l'animal par l'incorporation de ladite composition dans un aliment ou dans une boisson.

Dans un mode de réalisation du procédé selon l'invention , l'administration de la composition peut être réalisée par séquence de 2 à 6 semaines d'administration et d'interruption d'administration et ce pendant quelques mois avant la saison des mouches.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'administration de la composition à des poules pondeuses peut être réalisée de la manière suivante :

- administration de la composition pendant 5 semaines (« semaine de cure »),

- interruption de l'administration pendant 4 semaines, puis

- reprise de l'administration pendant 4 semaines. Les 5 premières semaines de cure servent ainsi à «éliminer » toutes les larves présentent dans la « fosse » ou sont stockés les excréments.

Il s'agit de l'élimination des larves durant leurs 1 ιer , 2 lème et 3 lème stades larvaires.

La pupe, elle, se développe dans une enveloppe appelée « puparium », pendant son laps de développement, elle ne se nourrit donc pas.

Elle ne peut donc être éliminée à ce stade.

Les 4 semaines sans administration de la composition selon l'invention vont permettre aux mouches accouplées, déjà présentes dans le bâtiment de finir leurs pontes, et ainsi que les pupes présentes sur les excréments soient sexuellement matures pour commencer leurs cycles de pontes d'œufs, ceci sur une durée de 4 semaines.

Le stade pupe ne peut être développé. Les 4 dernières semaines de cure vont permettre d'éliminer les larves durant leurs 1 ιer , 2 lème et 3 lème stades larvaires, de la génération N-1 . Il n'y a plus de développement de pupe en mouche, le cycle de reproduction est alors « stoppé »

Les dernières mouches vont pondre leurs derniers œufs qui, une fois passé un stade larvaire seront intoxiqués par les résidus de la composition selon l'invention présente dans les excréments.

La composition selon la présente invention a été ajoutée à l'alimentation de poules selon le planning s'échelonnant dans le temps suivant :

- 5 semaines en incorporation dans l'aliment,

- 3 semaines sans incorporation,

- 3 semaines en incorporation dans l'aliment.

La composition selon l'invention était incorporée dans un prémélange d'aliments consistant en :

- 60 % d'un rémoulage de blé,

- 20 % de silice, et

- 20 % de la composition selon l'invention.

Le taux d'incorporation de ce prémélange dans l'aliment destiné aux poules était de 5 kg/tonne.

Le test de contrôle consistait en le comptage des mouches à l'aide de pièges à mouches (1 feuille A4 blanche collante pour 1 000 poules). Les pièges étaient installés 24 heures avant chaque supplémentation.

Le tableau 1 ci-dessous récapitule les résultats obtenus du comptage de mouches à l'aide de pièges à mouches pour chaque piège et en fonction du temps, à savoir J-1 (« jour - 1 ») avant l'incorporation de la composition, puis à J+15 et J+35.

Tableau n°1 : Résultats obtenus du comptage de mouches selon le piège et en fonction du temps.

L'astérisque « * » indiquée dans le tableau 1 ci-dessus permet de noter que l'augmentation du nombre de mouches à J+15 s'explique par le cycle de vie de la mouche décrit ci-dessus, les pupes ne se nourrissent pas.

De plus, un test de contrôle a été effectué afin de rechercher dans les œufs de poules des résidus de la composition selon l'invention. La limite de la détection était de 5 ppm. Aucune trace des composés de la composition n'a été décelée dans les œufs.

Enfin, après 5 semaines d'incorporation de la composition selon l'invention, une diminution de 66% des éclosions de mouches a été observée.

Une autre étude a été menée dans un bâtiment de 500 m 2 au sol et comprenant des poules PPA. L'incorporation de la composition selon l'invention était sans support et à raison de 1 kg/tonne d'aliment. Le carottage a été effectué avant supplémentation sur 1 kg de fiente, de préférence sous les points d'eau.

10 prélèvements ont ainsi été effectués à : J-1 , J+21 , J+35, J+70 et J+ 105. Le tableau 2 ci-dessous récapitule les résultats obtenus dans les différents prélèvements effectués au cours du temps. En particulier, il récapitule le nombre de larves par kg de fiente.

Tableau 2 : Résultats obtenus du nombre de larves par kg de fiente en fonction du temps.