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Patent Searching and Data


Title:
IMPLANTABLE DISTRACTOR WHOSE LENGTH CAN BE MODIFIED WITHOUT REOPERATION AND WHICH HAS A J-SHAPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/004157
Kind Code:
A2
Abstract:
This distractor comprises a first rod (1), a second rod (2), and means (3) for controlling the translation of one rod relative to the other in such a way as to effect the desired distraction or compression. Each rod (1) and (2) has a first end, (11) and (21) respectively, receiving means for connection to part of the body, for example hooks or screws for vertebrae, ribs or pelvis, and a second end, (12) and (22) respectively, connected to the means (3) for controlling the translation of one rod relative to the other, in such a way that the direction from first end (11) to second end (12) of the first rod (1) is substantially the same as the direction from first end (21) to second end (22) of the second rod (2).

Inventors:
SOUBEIRAN ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/000721
Publication Date:
January 08, 2009
Filing Date:
May 27, 2008
Export Citation:
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Assignee:
SOUBEIRAN ARNAUD (FR)
International Classes:
A61B17/70; A61B17/66; A61B17/80
Domestic Patent References:
WO2001078614A12001-10-25
Foreign References:
FR2891727A12007-04-13
US4085744A1978-04-25
US20040153067A12004-08-05
Other References:
See references of EP 2150189A2
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Claims:

REVENDICATIONS

1- Distracteur implantable à longueur modifiable sans réopération comprenant une première tige (1), une seconde tige (2) et des moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) de manière à produire la distraction ou la compression souhaitée, ladite première tige (1) comprenant une première extrémité (11) apte à recevoir des moyens de liaison à une partie de l'organisme tels que des crochets ou des vis pour vertèbres, côtes ou bassin et une seconde extrémité (12) reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) et ladite seconde tige (2) comprenant une première extrémité (21) apte à recevoir des moyens de liaison à une partie de l'organisme tels que des crochets ou des vis pour vertèbres, côtes ou bassin et une seconde extrémité (22) reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3), caractérisé en ce que la direction première extrémité (11) vers seconde extrémité (12) de ladite première tige (1) est sensiblement la même que la direction première extrémité (21) vers seconde extrémité (22) de ladite seconde tige (2).

Description:

Distracteur implantable à longueur modifiable sans réopération en forme de « J »

Domaine Technique

La présente invention concerne le domaine des distracteurs implantables à longueur modifiable sans réopération et en particulier ceux utilisés pour la chirurgie du rachis qui sont rattachés à une ou plusieurs vertèbres et/ou une ou plusieurs cotes et/ou le bassin. Technique Antérieure

De tels distracteurs sont décrits dans les documents WO 08/040880 et WO 01/78614. Dans ces documents, les distracteurs comprennent une première tige, une seconde tige et des moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre de manière à produire la distraction ou la compression souhaitée. Chacune des deux dites première et seconde tiges comprenant une première extrémité apte à recevoir les moyens de liaison à une partie de l'organisme à laquelle on souhaite fixer ladite tige tels que des crochets ou des vis pour vertèbres, côtes ou bassin, et une seconde extrémité reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre. Toutefois, dans tous ces distracteurs implantables à longueur modifiable sans réopération, la direction première extrémité vers seconde extrémité de ladite première tige est sensiblement opposée à la direction première extrémité vers seconde extrémité de ladite seconde tige. Lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre se trouvent ainsi placés dans la zone concernée par le traitement chirurgical par exemple entre les vertèbres ou côtes auxquelles on se fixe. Cette zone est fréquemment très courbe et parfois courte, comme c'est le cas souvent quand le distracteur est utilisé entre des côtes, et de ce fait l'implantation de ce type de distracteur muni de moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre, lesquels sont indéformables, est souvent difficile ou même impossible. Exposé de l'invention L'invention remédie à ce problème. En effet, le distracteur suivant l'invention comprend une première tige, une seconde tige et des moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre de manière à produire la distraction ou la compression souhaitée, ladite première tige comprenant une première extrémité apte à recevoir les moyens de liaison à une partie de l'organisme tels que des crochets ou des vis pour vertèbres, côtes ou bassin, et une seconde extrémité reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre et ladite seconde tige comprenant une première extrémité apte à recevoir les moyens de liaison à une partie de l'organisme tels que des crochets ou des vis pour vertèbres, côtes ou bassin, et une seconde extrémité reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre, les deux dites première et seconde tiges étant disposées de manière à ce que la direction première extrémité vers

seconde extrémité de ladite première tige soit sensiblement la même que la direction première extrémité vers seconde extrémité de ladite seconde tige. Ledit distracteur suivant l'invention forme sensiblement un « J ». Lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre sont placés en bas dudit « J », en dehors de la zone concernée par le traitement chirurgical.

De ce fait la partie renflée et rigide, non conformable pendant la chirurgie, que constituent lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre est située en dehors de la zone concernée par le traitement chirurgical ce qui facilite considérablement l'implantation dudit distracteur. Au delà de la chirurgie du rachis, cette structure de distracteur en « J » peut également être utile, en combinaison avec des moyens de liaison à l'organisme adaptés, pour éloigner progressivement deux parties d'un os, dans lequel on a pratiqué une ostéotomie, soit pour l'allonger par distraction osseuse, soit pour reconstruire une portion manquante par transport osseux, soit encore pour corriger progressivement une déformation, comme dans le cas d'une ostéotomie tibiale de valgisation par exemple. Dans tous ces cas, la structure de l'invention permet de placer les moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre à distance de l'ostéotomie, dans une zone plus spacieuse dotée d'une meilleure couverture musculaire. L'invention peut aussi être utile pour distracter des tissus mous tels qu'un muscle rétracté par exemple, tel le rotateur de l'épaule. La forme en « J » facilite l'implantation et permet d'éloigner les éléments susceptibles de perturber une imagerie médicale tel qu'une IRM qui peuvent être contenus dans lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre de la zone à traiter dans laquelle ladite imagerie est nécessaire. Description sommaire des dessins L'invention sera mieux comprise au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif dans lesquels : La figure 1 représente un distracteur connu tel que décrit dans le document WO 08/040880. La figure 2 représente une première forme préférée de réalisation du distracteur suivant l'invention utilisant les moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre décrits dans le document WO 08/040880.

La figure 3 représente une seconde forme préférée de réalisation du distracteur suivant l'invention utilisant également les moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre décrits dans le document WO 08/040880. II est bien précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle ils apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas

spécifiquement référencés sur l'une des figures, la référence peut être aisément retrouvée en se reportant à une autre figure. Dans toutes les figures, les dimensions et proportions ont été adaptées quand cela pouvait faciliter la compréhension. Dans toutes les figures, seules les parties nécessaires à la compréhension ont été représentées en pointillé quand elles ne sont pas normalement visible dans la vue. Manières de réaliser l'invention

Les distracteurs représentés sur les figures 1 à 3 comprennent tous une première tige (1), une seconde tige (2) et les mêmes moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) de manière à produire la distraction ou la compression souhaitée. Ladite première tige (1) comprend une première extrémité (11) apte à recevoir les moyens de liaison à une partie de l'organisme, non représentés, par exemple tels que des crochets ou des vis pour vertèbres, côtes ou bassin auxquels on souhaite la fixer et une seconde extrémité (12) reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3). Ladite seconde tige (2) comprend une première extrémité (21) apte à recevoir les moyens de liaison à une partie de l'organisme, non représentés, par exemple tels que des crochets ou des vis, pour vertèbres, côtes ou bassin auxquels on souhaite la fixer et une seconde extrémité (22) reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3). On définit la direction d'une tige comme la direction première extrémité vers seconde extrémité de ladite tige.

Sur le distracteur connu représenté sur la figure 1 , ladite seconde tige (2) est montée dans l'alignement et en direction opposée à celle de ladite première tige (1) sur lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3). Sur les formes préférées de réalisation du distracteur suivant l'invention représentées respectivement sur la figure 2 et sur la figure 3, ladite seconde tige (2) est montée sur lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) parallèlement à ladite première tige (1) et partage sa direction.

Dans la première forme préférée de réalisation représentée sur la figure 2 ladite seconde tige (2) est reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) du coté où émerge ladite première tige (1). Lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) peuvent ainsi être implantés en dessous ou au dessus de la zone concernée par le traitement chirurgical.

Dans la seconde forme préférée de réalisation représentée sur la figure 3 ladite seconde tige (2) est reliée aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) du coté opposé à celui d'où émerge ladite première tige (1). Lesdits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) peuvent ainsi être implantés parallèlement aux moyens de liaison à une partie de l'organisme placés sur ladite

- A - seconde tige (2).

D'autres formes de réalisation de l'invention sont bien sur possibles en particulier avec d'autres moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) que ceux représentés sur les figures 1 à 3, par exemple ceux décrits dans le document WO 01/78614 et d'autres positions et moyens de liaison des tiges aux dits moyens pour contrôler la translation d'une tige par rapport à l'autre (3) ou encore d'autres moyens de liaison à d'autres parties de l'organisme os ou même muscles par exemple connues de l'homme de l'art qui toujours répondent à la définition de l'invention. De la même façon, des formes de réalisation de l'invention dans lesquelles les tiges sont sensiblement cylindriques ont été présentées, mais il existe d'autres formes de réalisation qui ne sortent pas du cadre de l'invention dans lesquelles les tiges peuvent être de section carrée ou rectangulaire, aplaties à une extrémité ou encore comporter des perçages ou des cannelures par exemple. Possibilités d'application industrielle La présente invention est particulièrement utile pour la réalisation de tout type de distracteur ou compresseur implantable à longueur modifiable sans réopération pour la chirurgie du rachis, fixé à une ou plusieurs vertèbres et/ou une ou plusieurs cotes et/ou au bassin. Elle peut également être utile en combinaison avec des moyens de liaison à l'organisme adaptés, pour éloigner progressivement deux parties d'un os long ou tel que la mâchoire, dans lequel on a pratiqué une ostéotomie, soit pour l'allonger par distraction osseuse, soit pour reconstruire une portion manquante par transport osseux, soit encore pour corriger progressivement une déformation.