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Title:
APPARATUS FOR THE AUTOMATIC ASSEMBLY OF A FISHING NET WITH THE BOLT ROPES THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/118482
Kind Code:
A2
Abstract:
According to the invention, the means (9) for positioning the row of meshes R relative to the bolt rope (11) are the same as those used for the longitudinal movement of this row and the net (8), are provided beside the guiding tube (7), and are associated with a means (45) for counting the number of meshes about to leave the guiding tube (7), while the driving means of the bolt rope (11) are provided downstream from the sewing machine (4) and are associated with means (85-86) for measuring the length of assembled bolt rope leaving the sewing machine (4). An adjustment means (80), receiving data from the mesh counting means (45) and those from the means (85-86) for measuring the length of moved bolt rope (11), control the power supply of the electric motor (38) of the means (9) for drawing the net (8) in order to continuously adjust the amount of meshes to be sewn to a value defined at the beginning of the cycle.

Inventors:
JACQUIER ERIC (FR)
BERTHOLON ROLLAND (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/000241
Publication Date:
October 01, 2009
Filing Date:
March 09, 2009
Export Citation:
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Assignee:
JACQUIER ERIC PECHERIE (FR)
JACQUIER ERIC (FR)
BERTHOLON ROLLAND (FR)
International Classes:
D05B35/00; A01K69/00; D04G1/00
Foreign References:
FR2302033A11976-09-24
US2630772A1953-03-10
Attorney, Agent or Firm:
PERRIER, Jean-Pierre (FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1.) Appareil pour l'assemblage automatique d'un filet de pêche avec ses ralingues, respectivement, supérieure de flottaison et inférieure de lestage, appareil comprenant, en amont d'une machine à coudre (4) destinée à lier chacune des deux rangées marginales de mailles du filet avec une ralingue (11), de flottaison ou de lestage :

- un tube (7) de réception et de guidage sur lequel est enfilée la rangée marginale R de mailles devant être liée à la ralingue (11), tube à l'intérieur duquel est engagée la dite ralingue, - des moyens (9) assurant le positionnement transversal relatif de la rangée marginale R de mailles par rapport à la ralingue (11), et,

- des moyens communiquant au filet (8) et à la ralingue (11) un déplacement en direction de la machine à coudre (4), caractérisé en ce que les moyens (9) assurant le positionnement relatif de la rangée marginale R de mailles par rapport à la ralingue (11) sont confondus avec ceux assurant le déplacement longitudinal de cette rangée et du filet, sont disposés à coté et en amont de l'extrémité aval (7a) du tube de guidage (7), et sont associés à des moyens (45) de comptage du nombre de mailles allant quitter le tube de guidage (7), tandis que, d'une part, les moyens motorisés d'entrainement en translation de la ralingue (11) concernée sont disposés en aval de la machine à coudre (4) et sont associés à des moyens (85-86) mesurant la longueur de ralingue montée quittant la machine à coudre (4), ces moyens étant reliés électriquement à des moyens commande et de régulation (80) qui, recevant les données des moyens (45) de comptage des mailles et celles des moyens (85-86) de mesure de la longueur de ralingue (11) déplacée, régissent l'aimentation du moteur électrique (38) des moyens (9) d'amenage du filet (8), pour ajuster en permanence la quantité de mailles amenées au poste de couture, afin que sur une longueur de référence le nombre de mailles liées à la ralingue (11) corresponde à la valeur définie en début de cycle.

2.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens (9) d'entrainement en translation du filet (8) sont constitués par deux ensembles superposés A et B formés chacun par deux poulies (19a-20a, ou 19b-20b) reliées entre elles par une

courroie (23a ou 23b), ensembles dans lesquels les deux courroies (23a ou 23b) sont en contact par leurs brins en vis-à-vis destinés à enserrer la nappe (8a) de filet passant entre elles, tandis qu'au moins l'une des poulies ( 23a) de l'un des ensembles A ou B est liée en rotation à l'arbre du moteur électrique (38) ajustant la vitesse de défilement du filet (8).

3.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon les revendications 1 et 2 prises ensemble caractérisé en ce que l'un des ensembles A ou B de poulies et courroie est porté par un châssis (22b), permettant son éloignement du châssis (22a) portant l'autre ensemble, et comporte, d'une part, des moyens (30 à 34) le verrouillant dans la position de placage des brins des courroies (23a 23b) l'un contre l'autre et, d'autre part, des moyens (25 et 40 à 43) de réglage de ce placage.

4.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'ensemble inférieur A de poulies et courroie est porté par un châssis fixe (22a), tandis que l'ensemble supérieur B est porté par un châssis (22b) articulé sur le châssis fixe (22a) et peut occuper une position de préparation, dans laquelle l'ensemble supérieur B est basculé vers l'extérieur et éloigné de l'ensemble inférieur pour permettre la mise en place de la nappe sur la courroie de ce dernier, et une position de travail, dans laquelle l'ensemble supérieur B est sur l'ensemble inférieur A, cette position de travail étant, d'une part, définie par appui de butées réglables (25) se faisant vis-à-vis et portées par chacun des ensembles, et, d'autre part, bloquée par des moyens de verrouillage (30 à 34). 5.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon les revendications 1 et 2 prises ensemble caractérisé en ce qu'il comprend deux patins (40a et 40b) disposés de part et d'autre des brins des courroies (23a, 23b), celui inférieur (40a) étant en appui sur une nervure horizontale (41a) de l'ensemble inférieur A de poulies, tandis que celui supérieur (40b) est soumis à l'action de moyens presseurs, prenant appui sur une nervure horizontale (41b) de l'ensemble de poulies B et comprenant une plaque d'appui (42) et des vis verticales (43) se vissant dans la nervure (41b).

6.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de comptage des mailles quittant les moyens (9) d'entraînement du filet (8) comprennent un émetteur et un

récepteur (45) de rayons lumineux ou d'ondes disposés, verticalement, de part et d'autre de la trajectoire des mailles de la rangée marginale du filet et, transversalement, entre le tube (7) de guidage et les moyens (9) d'entraînement des mailles de cette rangée marginale. 7.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens d'entrainement de la ralingue (11) sont constitués par des roues dentées (50a-51a, et 50b-51b) qui, disposées de part et d'autre de la ralingue (11) quittant le poste de couture, sont reliées à des moyens (55, 56) aptes à les entrainer en rotation, dès que l'aiguille (4b) de la machine à coudre (4) sort de la nappe de mailles, par une transmission de mouvements par bielle et rochet (57 à 61) prenant son mouvement sur celui de la machine à coudre (4).

8.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens mesurant la longueur de ralingue (11) quittant le poste de couture comprennent un disque codé (86) et un capteur, (85) dont le disque (86) est calé sur l'arbre (56) de l'une des roues dentées (50a-51a) des moyens d'entrainement (10) de la ralingue (11) et dont le capteur est fixé en face du disque codé. 9.) Appareil pour l'assemblage automatique des filets de pêche selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de commande et de régulation (80) comprennent un capteur (83) qui, mesurant la vitesse de rotation du moteur (38) des moyens (9) d'entrainement du filet (8) coopère, avec les moyens (85 et 86) de mesure de longueur de ralingue développée, pour assurer, la régulation en boucle fermée de l'alimentation électrique de ce moteur (38).

Description:

Appareil pour l'assemblage automatique d'un filet de pêche avec ses ralingues

L'invention concerne un appareil pour l'assemblage automatique d'un filet de pêche avec ses ralingues.

Les filets utilisés en mer ou en lac sont composés d'une nappe de mailles, ayant une forme carrée ou losangique, dont les bords longitudinaux, respectivement supérieurs et inférieurs, sont rendus solidaires, respectivement, d'une ligne de flottaison et d'une ligne de lestage.

En pratique, les lignes de flottaison et de lestage, également dénommées « ralingues, drisses et voir même corde plombée ou corde flottante », sont achetées dans le commerce. Les ralingues de lestage comprennent des grains cylindriques métalliques emprisonnés dans une tresse annulaire. Leur taille et poids, de même que leur espacement, déterminent la masse linéaire de la ligne. Les ralingues de flottaison sont composées de flotteurs cylindriques indépendants, par exemple en mousse de matière synthétique expansée, disposés bout à bout ou avec espacement sur une âme centrale, et entourés par une enveloppe tressée.

La liaison entre le filet et chacune des ralingues marginales est assurée par un fil de montage qui, entourant la ralingue, est arrêté localement par des points exécutés soit à la main, soit avec une machine à coudre spéciale. Ces points qui assurent également le blocage du filet sur les ralingues sont répartis avec un pas qui varie, en fonction du lieu de pêche, lac ou mer, et des habitudes du pêcheur. Cette différence peut s'apprécier entre deux filets distincts, mais aussi entre deux lignes de flottaison et de lestage d'un même filet, en fonction de la forme que le pêcheur souhaite donner aux mailles quand le filet sera développé dans l'eau.

Traditionnellement, et en partie en raison de cette adaptation et personnalisation, le montage du filet sur ses ralingues marginales, respectivement, de flottaison et de lestage, est assuré manuellement par le pêcheur et nécessite un temps relativement long, dépendant de la longueur du filet.

Ainsi et par exemple, pour un filet ayant une longueur de 100 mètres, une hauteur de 2 mètres et composé de mailles losangiques de 8 centimètres, de coté, formées par un fil en matière synthétique ayant une épaisseur de 0,1 millimètre, le temps de montage de ses bords longitudinaux sur les deux ralingues, respectivement, de flottaison et de lestage, est de l'ordre de 8 heures. Il

en résulte que le coût du montage est bien souvent supérieur à celui de la nappe de mailles formant le filet.

De plus, la réalisation des points et le respect de leur répartition selon le lieu de pêche et les habitudes du pêcheur nécessitent un savoir faire qui s'acquiert par l'expérience, mais qui implique d'avoir recours à un marin expérimenté, détourné de ses fonctions productives.

Pour réduire les coûts de préparation, il a été envisagé, comme décrit dans les documents FR2302033, de mécaniser l'assemblage au moyen d'un dispositif utilisant une machine à coudre pour lier chacune des deux rangées marginales de mailles du filet avec la ralingue correspondante, de flottaison ou de lestage, dispositif comprenant, en amont de cette machine à coudre :

- un tube de réception et de guidage sur lequel est enfilée la rangée marginale de mailles devant être liée à une ralingue, et à l'intérieur duquel est engagée la dite ralingue, - des moyens assurant le positionnement transversal relatif de la rangée marginale du filet par rapport à la ralingue,

- des moyens communiquant au filet et à la ralingue un déplacement en direction de la machine à coudre,

- et des moyens communiquant à la nappe de filet une tension suivant une direction sensiblement perpendiculaire à sa direction de déplacement.

En pratique, les moyens de positionnement sont constitués par un tambour rotatif muni de taquets de positionnement des mailles de la rangée marginale, d'une gorge de réception de la ralingue et de deux galets, libres en rotation, plaquant la bordure du filet sur la ralingue et dans la gorge. Un tel dispositif permet de réduire le temps de fabrication, mais exige la présence permanente d'une personne pour assurer le positionnement des mailles sur les taquets du tambour et contrôler le positionnement de la ralingue dans la gorge, tout en surveillant que la ralingue soit bien alignée avec la machine à coudre, qui assure le tirage du filet et de la ralingue. La nécessité de ces interventions humaines limite la vitesse de production et réduit l'intérêt de ce dispositif.

Il faut ajouter que si la vitesse de déplacement linéaire du filet est augmentée, le personnel affecté au dispositif rencontre des difficultés pour suivre la cadence et de nombreux incidents peuvent apparaître, tels que mauvais

positionnement relatif filet/ralingue, mauvais alignement de l'ensemble ralingue et filet par rapport à la machine à coudre, présence de mouvements de torsion sur les fils du filet durant leur passage entre tambour et galets. Ce dernier inconvénient est très important car il favorise le vrillage du filet assemblé à ses deux ralingues et le rend malcommode à l'usage en facilitant son emmêlement, et en générant des pertes de temps pour assurer le démêlage.

Pour remédier à cela, il a été envisagé, comme décrit dans les documents FR2879895 et WO2006/125929 concernant le montage de filets dits « tramails », de faire réaliser, dans des pays à faibles coûts de main d'œuvre, un prémontage des nappes constituant le filet, puis, près du port d'utilisation, d'assurer le montage final du filet sur ses lignes de flottaison et de lestage.

En pratique, il se révèle que le gain financier est réduit par les coûts de transport du filet prémonté, d'autant plus que ce dernier doit être conditionné et manipulé avec précaution pour éviter l'emmêlement de ses mailles, ajoutant une perte de temps pour assurer le démêlage avant fixation finale sur les lignes de flottaison et de lestage.

Ces divers inconvénients sont d'autant plus gênants, que la durée de vie d'un filet est très variable et peut aller de quelques heures à deux ou trois ans en fonction de la nature de la pêche et des conditions de pêche dans le milieu aquatique.

On connaît aussi par le document US2630772 une machine pour fixer un galon sur le bord d'un filet à mailles carrées. Des fentes transversales, s'étendant à mi largueur et débouchant latéralement, forment sur un coté du galon des pattes aptes chacune à s'insérer dans une maille et à être rabattue et cousue contre l'âme du galon en emprisonnant le fil de bordure de la maille. En raison de sa structure très spécifique, du recours à un galon fendu et du principe de repliement de ce galon, une telle machine n'est pas applicable telle quelle à la fixation de ralingues sur le bord de filets ayant des mailles de formes diverses.

L'objet de l'invention est de fournir un appareil qui, assurant l'assemblage automatique de chacune des rangées de mailles, de bordure ou marginales, sur la ralingue correspondante, de flottaison et de lestage, soit entièrement automatique, réglable en fonction des caractéristiques de la nappe de mailles formant le filet et des caractéristiques finales que le pêcheur souhaite obtenir sur son filet et qui réalise cette opération sans recours à un personnel

spécialisé, dans des délais très courts, en fournissant un filet immédiatement utilisable, sans risque d'emmêlement.

Dans ce qui suit et à défaut de précision :

- l'expression « ralingue » désigne indifféremment la ligne, corde, ou drisse portant des flotteurs ou du lest, destinée à être liée à l'un des bords longitudinaux de la nappe de filet pour constituer la ligne de flottaison ou de lestage, cette ralingue étant déjà liée à ses flotteurs ou à ses lests, quand elle est amenée dans l'appareil,

- les expressions « rangée marginale de mailles » ou « mailles de bordure » désignent les mailles fermées qui sont formées sur le bord d'une nappe de filet et dans lesquelles, après fabrication du filet et ou moins d'un coté, est enfilé un lien retenant les colonnes de mailles et empêchant leur emmêlement avant assemblage avec les ralingues,

- et l'expression « nappe de filet » désigne la nappe de mailles qui ne formera le filet qu'après sa liaison avec les ralingues ou lignes, respectivement, de flottaison et de lestage.

L'appareil selon l'invention s'inspire de celui décrit dans le document FR2302033, puisqu'il comprend un tube de maintien de la nappe de filet et de guidage de la ralingue qui le traverse longitudinalement, mais il perfectionne cet appareil, afin qu'il fonctionne de manière automatique, sans autres interventions manuelles que celles nécessaires à la mise en place du filet, de la ralingue et du fil de liaison.

A cet effet, dans l'appareil selon l'invention les moyens assurant le positionnement relatif de la rangée marginale de mailles par rapport à la ralingue sont confondus avec ceux assurant le déplacement de cette rangée et du filet, sont disposés à coté et en amont de l'extrémité aval du tube de guidage, et sont associés à des moyens de comptage du nombre de mailles quittant le tube de guidage, tandis que les moyens motorisés d'entrainement en translation de la ralingue concernée sont disposés en aval de la machine à coudre et sont associés à des moyens mesurant la longueur de ligne montée quittant la machine à coudre, ces moyens étant reliés électriquement à des moyens commande et de régulation qui, recevant les données des moyens de comptage des mailles et celles des moyens de mesure de la longueur de ralingue déplacée, régissent l'aimentation du moteur

électrique des moyens d'amenage du filet, pour ajuster en permanence la quantité de mailles amenées au poste de couture, afin que sur une longueur de référence le nombre de mailles liées à la ralingue corresponde à la valeur définie en début de cycle. Grâce à cet aménagement, le montage d'un filet ayant les mêmes caractéristiques que celles données dans l'exemple précédent s'effectue en une heure, au lieu de huit. Indépendamment du gain de temps, qui réduit les coûts de montage dans de fortes proportions, cela permet de procéder au montage de plusieurs filets dans une journée, en ouvrant la possibilité de stockage de plusieurs filets prêt à l'emploi, pour s'opposer à un arrêt total de la pêche après destruction d'un filet .

Enfin, l'automatisation du montage, n'exige pas de savoir faire manuel et permet de confier la tache à un personnel moins compétent, sans que cela influe sur la qualité finale du filet. Dans une forme d'exécution de l'invention, les moyens motorisés d'entrainement en translation du filet sont constitués par deux ensembles superposés de deux poulies reliées entre elles par une courroie plate, ensembles dans lesquels les deux courroies sont en contact par leurs brins en vis-à-vis destinés à enserrer la nappe de filet passant entre elles, tandis qu'au moins l'une des poulies de l'un des ensembles est liée en rotation à l'arbre du moteur électrique ajustant la vitesse de défilement du filet.

Avec ces moyens d'entrainement le filet est pincé entre les deux brins de courroie qui se déplacent ensemble, dans le même sens et à la même vitesse, de sorte que le fil composant les mailles du filet n'est soumis à aucune contrainte de torsion tendant à la faire rouler sur lui-même et que le filet sortant de ces moyens n'a aucune prédisposition à se vriller et à s'emmêler.

Avantageusement, les moyens d'entrainement de la ralingue sont constitués par des roues dentées qui, disposées de part et d'autre de la ralingue quittant le poste de couture, sont entrainées en rotation, dès que l'aiguille de la machine à coudre sort de la nappe de mailles, par une transmission de mouvement par bielle et rochet prenant son mouvement sur celui de la machine à coudre.

Cette construction garantit la synchronisation des mouvements entre la machine à coudre et les moyens d'entraînement de la ralingue et permet d'utiliser au mieux la vitesse de fonctionnement de la machine à coudre.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, dans lequel :

Figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble de l'appareil ; Figure 2 est une vue partielle en perspective de coté montrant à échelle agrandie les éléments essentiels de l'appareil ;

Figure 3 est une vue en perspective de la partie amont de l'appareil : Figure 4 est une vue partielle en bout de la partie aval des moyens d'entrainement du filet ;

Figure 5 est une vue schématique montrant, par-dessus et en coupe partielle, l'ensemble du poste de travail ;

Figure 6 est une vue partielle en élévation avec coupe partielle d'une forme d'exécution d'une ralingue de flottaison assemblée à un filet.

Dans la forme d'exécution de l'appareil représentée au dessin, la référence numérique 2 désigne une platine portée par un châssis 3, et 4 une machine à coudre surjeteuse dont le moteur électrique 5 l'actionnant est disposé en aval d'elle par rapport à son sens d'alimentation, représenté par la flèche 6.

L'appareil comprend aussi :

- en amont de cette machine 4, un tube 7 de guidage du filet 8 et des moyens 9 d'entrainement de ce filet,

- en aval de la machine 4 et entre elle et son moteur 5, des moyens 10 d'entrainement de la ralingue 11 de la ligne de flottaison ou de lestage devant être liée au filet, la dite ralingue étant engagée dans le tube de guidage 7,

- porté par le châssis 3, un boîtier 13 contenant les moyens de commande et de contrôle de l'appareil, - et, sur un coté du châssis, des moyens 14 maintenant dans un plan sensiblement horizontal la partie 8a du filet en cours d'assemblage, en lui donnant une tension dans ce plan et suivant une direction sensiblement perpendiculaire à sa direction de déplacement. Ces moyens sont représentés par un anneau, mais ils peuvent présenter toute autre forme.

La figure 5, montre que la première rangée de mailles R est entièrement enfilée sur le tube 7, tandis que la figure 1 , dans laquelle le filet 8 est représenté de manière schématique par des traits continus matérialisant les rangées transversales de mailles, montre que la partie horizontale 8a du filet passe dans les moyens d'entraînement 9 et que, au-delà des moyens d'entrainement 10 de la ralingue 11 , sa partie 8b tombe vers le sol où elle s'empile. Durant son déplacement entre les moyens 9 et 10, le filet 8 est soutenu par un arceau 15.

A l'extrémité amont du tube 7, le filet 8 est retenu 7 par un moyen 16, tel qu'un balai, qui le laisse passer maille par maille et au moins par petite quantité. Par ailleurs, la ralingue 11 qui pénètre dans le tube 7 est délivrée par un bobineau 12.

La figure 5 montre que les moyens 9 d'entrainement du filet 11 sont disposés transversalement à coté du tube de guidage 7, et plus précisément entre ce tube et les moyens 14 d'organisation de la nappe de filet, visibles figure 1 , et, longitudinalement, de manière que leur partie aval 9a soit au niveau de l'extrémité aval 7a du tube 7.

Comme le montrent plus en détail les figures 2 à 5 , ces moyens d'entrainement 9 sont composés de deux ensembles, respectivement, inférieur A et supérieur B, comprenant chacun, d'une part, deux poulies espacées longitudinalement, respectivement, 19a-20a et 19b-20b, ayant des axes de rotation horizontaux montés libres en rotation dans des châssis, respectivement, fixe et inférieur 22a et supérieur 22b, et, d'autre part, deux courroies plates 23a et

23b reliant les poulies de chaque ensemble. Les deux ensembles sont disposés de manière que les brins en vis-à-vis des courroies se touchent et soient aptes à pincer entre eux la nappe 8a du filet.

Les moyens d'entrainement 9 sont munis de moyens permettant d'insérer la partie horizontale 8a du filet entre les deux ensembles A et B. Dans la forme d'exécution représentée, ces moyens comprennent deux charnières 24 qui, montrées à la figure 4 et articulées autour d'un axe horizontal commun, relient le châssis inférieur fixe 22a au châssis supérieur 22b.

Les moyens d'entrainement 9 comprennent aussi des moyens de réglage du rapprochement des deux ensembles A et B, moyens formés, comme montré aux figures 2 et 4, par des butées réglables 25, à vis verticales interposées

entre la platine supérieure 26 du châssis 22b et une paroi d'extrémité 27 du châssis 22a.

Les deux ensembles A et B sont bloqués l'un sur l'autre en position fermée de travail par des moyens de verrouillage, comprenant, comme montré aux figures 2 et 3 :

- un levier à actionnement manuel 30, articulé en 31 sur une patte 32 du châssis 22b,

- un arceau en U 33, dont les ailes verticales 33a, réglables en longueur, sont articulées avec excentration sur le levier 30, et - un crochet 34 porté par le châssis 22a et apte à recevoir l'âme 33b de l'arceau 33.

Les figures 2 à 4 montrent que les poulies 19a, 19b, 20a, et 20b sont montées libres en rotation dans des paliers 35a et 35b portés par les châssis 22a et 22b et que la poulie 20a est calée sur un arbre 36 faisant partie d'un renvoi d'angle 37 lié en rotation à l'arbre de sortie d'un moteur électrique 38.

La pression d'application l'un sur l'autre des brins en vis-à-vis des courroies 23a et 23b et, en conséquence, la valeur du pincement qu'exercent ces brins sur la nappe 8a passant entre eux, sont déterminées, comme montré figure 2, par deux patins, respectivement 40a et 40b, disposés de part et d'autre des brins en vis à vis. Le patin inférieur 40a est en appui sur une nervure horizontale 41a de l'ensemble A, tandis que celui supérieur 40b est soumis à l'action de moyens presseurs, prenant appui sur une nervure horizontale 41b de l'ensemble B et comprenant une plaque d'appui 42 et des vis verticales 43 se vissant dans la nervure 41b. La figure 3 montre que le châssis inférieur 22a supporte une brosse amont 44 dont les poils viennent en appui contre le tube 7 pour freiner l'avancement des mailles de la rangée marginale du filet en ne laissant passer ce dernier que maille par maille.

Enfin, le poste d'entraînement 9 du filet comprend aussi, comme montré figure 5, un ensemble émetteur-récepteur 45, disposé près de l'extrémité aval du tube 7 pour compter les mailles de la rangée marginale qui passent entre eux. Ce capteur est relié par un circuit électrique 81 aux moyens de commande et de contrôle 80 contenus dans le boitier 13.

La figure 2 montre que la machine à coudre 4 est disposée de façon que son col de cygne 4a soit transversal et que son aiguille 4b soit au dessus de la trajectoire de déplacement de la rangée marginale de mailles du filet. Elle est équipée d'un pied presseur 4c et d'un galet 4d, monté libre en rotation autour d'un axe vertical. Ce galet 4d guide la ralingue 11 , alors emprisonnée dans la rangée de mailles de bordure, en direction des moyens 10 de tirage de cette ralingue.

Dans la forme d'exécution représentée, ces moyens comprennent deux jeux de roues dentées superposées, respectivement 50a-50b et 51a-51b. Celles inférieures 50a et 51a, montrées à la figure 2, sont montées libres en rotation dans des paliers du châssis 3 et autour d'axes horizontaux perpendiculaires à la direction de déplacement du filet, et sont calées sur des arbres d'entrainement 55 et 56. Celles supérieures 50b et 51b sont montées libres en rotation dans des chapes 52 portées par des colonnes 53 soumises à l'action de moyens presseurs 54. La figure 5 montre que les deux arbres 55 et 56 d'entrainement des roues dentées inférieures 50a et 51a sont liés en rotation et que celui 56 est lui-même entraîné par une transmission 57, prélevant son mouvement sur l'arbre 58 d'actionnement de l'aiguille de la machine à coudre 4. L'arbre 58 est relié par une transmission 59, par poulies et courroie, à l'arbre de sortie du moteur électrique 5 de la machine. Les moyens de transmission 57 comprennent une biellette 60, prélevant le mouvement de l'arbre 58 et actionnant par un rochet, non représenté, une roue dentée 61 calée sur l'arbre 56. Ce dispositif assure l'entrainement de la ralingue 11 dans le sens de la flèche 6 uniquement lorsque l'aiguille 4b est au dessus de la rangée de mailles marginale. L'alimentation des moteurs électriques 5 et 38, respectivement, de la machine à coudre 4 et des moyens d'entrainement 9 du filet 8, est assurée par des conducteurs 70 et 71 , montrés à la figure 5, mais sous le contrôle des moyens 80 disposés dans le boitier 13. A ce boitier aboutissent aussi des lignes de transmission de données, à savoir : - une ligne 82 connectée à un détecteur 83 de la vitesse de rotation de l'arbre 36 du moteur 38, pour la régulation en boucle fermée de ce moteur ; une ligne 84 connectée à un capteur 85 coopérant avec un disque codé 86 calé sur l'arbre 56 des moyens d'entrainement de la ralingue 11 ;

et une ligne 87 transmettant aux moyens de commande et de contrôle 80 les informations affichées en début de cycle sur un panneau extérieur 88.

Avant mise en route de l'appareil, l'opérateur affiche sur le panneau 88 une largeur de maille et un nombre de mailles par unité de mesure, par exemple 30 millimètres et 50 mailles par mètre.

Quand l'appareil est mis en fonctionnement, la ralingue 11 est tirée, depuis son bobineau de dévidage 12 et avec un mouvement pas à pas, par les moyens d'entraînement 10, tandis que l'une des rangées marginales R de mailles préalablement enfilée sur le tube 7 est tirée sur le tube par les moyens 9. La figure 5 montre bien que le balai 44 retient les mailles amont et permet aux moyens d'entraînement 9 d'exercer un étirement qui écarte les fils composant chaque maille aval afin que ces mailles s'insèrent une par une entre les deux brins en vis-à-vis des courroies 23a et 23b. Pendant ce mouvement et grâce à l'effort de serrage exercé par les brins des courroies 23a et 23b sur la nappe 8a du filet, effort dont la valeur et la répartition sont réglées en fonction de la dimension du fil composant le filet, les fils des mailles ne sont soumis à aucun effort d'écartement, ni à aucun effort de torsion, de sorte que la nappe qui quitte l'extrémité aval 7a du tube de guidage 7 pour parvenir à la machine à coudre 4 n'est soumise à aucune contrainte résiduelle. Pendant l'amenée des mailles de la rangée marginale R vers la machine à coudre 4, les données relevées par le capteur 45, indiquant le nombre de mailles en défilement pour une unité de temps, de même que les données relevées par le capteur 85, et indiquant longueur de ralingue 11 tirée durant la même unité de temps, sont comparées avec les valeurs affichées au départ et mémorisées. En présence de différences, et en considérant que la vitesse linéaire d'entrainement de la ralingue 11 par les moyens 10 est une constante réglée au départ, les moyens de commande 80 interviennent sur l'alimentation du moteur électrique 38, pour que sa vitesse de rotation augmente ou diminue en fonction des besoins, afin que, sur la ralingue quittant la machine à coudre 4, le pas de répartition de mailles sur cette ralingue soit très proche de celui affiché.

Avantageusement, la régulation de la vitesse du moteur 38 s'effectue en boucle fermée, par le capteur 83 et le circuit 82 amenant les données mesurées aux moyens 80 qui, s'il le faut, réajustent l'alimentation du moteur 38.

A la sortie de l'appareil, et comme le montre la figure 6 pour une ralingue de flottaison comprenant une âme centrale 90, des flotteurs tubulaires 91 enfilés sur cette âme et une enveloppe externe 92, par exemple tressée, les mailles M de la rangée marginale R du filet sont parfaitement liées à la ralingue par les points de surjet S, formés par la machine à coudre 4, points qui enserrent la dite ralingue et s'opposent au glissement des mailles sur elle.

La combinaison des moyens d'entraînement 9 et 10 avec des moyens de contrôle et de commande 80, réagissant à des moyens 45 de comptage des mailles en défilement et à des moyens 84-85 de mesure de la longueur de ralingue déplacée, permet d'obtenir, de manière entièrement automatique, une liaison parfaite d'une ralingue 11 , de flottaison ou de lestage, avec chacune des deux rangées marginales de mailles d'un filet.

Par ailleurs, l'appareil selon l'invention permet de réduire, d'au moins un facteur 10, le temps de montage des lignes de flottaison et de lestage sur un filet, sans qu'aucune intervention humaine ne soit nécessaire, à l'exception de celles consistant à enfiler le filet sur le tube 7, à introduire la ralingue 11 appropriée dans ce tube, à afficher les paramètres du filet que l'on souhaite obtenir, puis à prélever le filet accumulé à l'extrémité aval de l'appareil.