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Title:
ATTACHMENT DEVICE FOR A REMOVABLE JEWEL SETTING, SETTING AND JEWELLERY ITEM ADAPTED FOR USING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/033633
Kind Code:
A1
Abstract:
Attachment device for a removable setting (4) for a jewellery item, of the type including co-operating mechanical means (3, 7) for attaching and disengaging the setting (4) to and from the jewel body (1), comprising a threaded stem (3) attached to the jewel body and an internally threaded bore (7a) provided in the base (16) of the setting (4). The device is characterised in that it has two or more palm-leaf pieces (10) each hinged at a first end thereof (11) to the body (1) and provided at a second end (9) with complementary means for engaging and disengaging the setting (4). The device may also advantageously include means (19, 21) for automatically centering the rings (12) of the setting (4) in relation to the palm-leaf pieces (10) after the setting has been screwed on the jewel body (1). The device is useful for any jewellery item, including rings, bracelets, brooches, necklaces, pendants and earings.

Inventors:
HURON DIDIER (FR)
COUVRET STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000648
Publication Date:
October 31, 1996
Filing Date:
April 26, 1996
Export Citation:
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Assignee:
HURON DIDIER (FR)
COUVRET STEPHANE (FR)
International Classes:
A44C17/02; (IPC1-7): A44C17/02; A44C9/00
Foreign References:
FR2595925A11987-09-25
CH253315A1948-02-29
FR2598602A21987-11-20
US4794766A1989-01-03
DE8910025U11989-11-16
US5136858A1992-08-11
US2072440A1937-03-02
FR2420314A11979-10-19
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou, du type comprenant des moyens (3, 7) coopérants d'assemblage et de désassemblage mécanique dudit chaton (4) et du corps (1) dudit bijou, constitués d'une tige filetée (3) fixée sur le corps du bijou et d'un trou taraudé (7a) percé dans la base (16) du chaton (4), caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux palmettes (10) articulées chacune à leur première extrémité (11) sur le corps (1) du bijou et munies chacune à leur seconde extrémité (9) de moyens complémentaires d'accrochage et de décrochage du chaton (4).
2. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage et de décrochage du chaton (4) sont constitués par un ergot (8) pouvant être inséré ou extrait d'un anneau (12) fixé audit chaton (4).
3. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou selon la revendication 2, caractérisé en ce que la seconde extrémité (9) de chaque palmette (10) comporte une épingle sertie constituant ledit ergot (8).
4. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'ergot (8) a une forme en S (23) garantissant son blocage automatique après qu'il a été inserré par déformation élastique dans l'anneau (12) du chaton (4).
5. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (19, 21) de centrage automatique des anneaux (12) du chaton (4) relativement aux palmettes (10) en fin de vissage dudit chaton sur le corps (1) du bijou.
6. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de centrage sont constitués de butées (21) placées sur le corps (1) du bijou, au droit des palmettes (10), chaque anneau (12) étant doté d'une échancrure (19) complémentaire d'une butée, formée à la périphérie dudit anneau dans sa partie diamétralement opposée à la partie (20) de fixation de l'anneau (12) sur le chaton (4).
7. Dispositif de fixation pour chaton amovible (4) de bijou selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la première extrémité (11) de chaque palmette (10) est articulée sur le corps (1), soit par un rivet, soit par une charnière. 8) Chaton de bijou adapté à la mise en oeuvre du dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que sa paroi latérale (15) comporte au moins deux anneaux (12).
8. Chaton de bijou selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque anneau (12) est doté d'une échancrure (19) formée à sa périphérie dans sa partie diamétralement opposée à la partie (20) de fixation de l'anneau (12) sur le chaton (4).
9. Pièce de bijouterie de type bague, bracelet, broche, collier, pendentif ou boucle d'oreille adaptée à la mise en oeuvre du dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, le corps (1) de ladite pièce comprenant une tige filetée (3) soudée audit corps, soit directement, soit par l'intermédiaire d'une pièce rapportée (2), et étant caractérisée en ce que ledit corps (1) comporte, de part et d'autre de la tige filetée, au moins deux méplats au contact des premières extrémités (11) des palmettes (10).
10. Pièce de bijouterie de type bague, bracelet, broche, collier, pendentif ou boucle d'oreille adaptée à la mise en oeuvre du dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, le corps (1) de ladite pièce comprenant une tige filetée (3) soudée audit corps, soit directement, soit par l'intermédiaire d'une pièce rapportée (2), et étant caractérisée en ce que ledit corps (1) comporte au moins deux fentes destinées à recevoir les premières extrémités (11) des palmettes (10) et au moins deux paliers pour le maintien des axes des charnières constituant chacune l'articulation d'une palmette sur le corps de la pièce de bijouterie.
11. Pièce de bijouterie selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisée en ce qu'elle comporte des butées (21) placées sur le corps (1) du bijou, et disposées chacune au droit de chaque palmette (10).
Description:
DISPOSITIF DE FIXATION POUR CHATON AMOVIBLE DE BIJOU, CHATON ET PIÈCE DE BIJOUTERIE ADAPTÉS À LA MISE EN

OEUVRE DE CE DISPOSITIF

ARRIÈRE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

L'invention concerne un dispositif de fixation pour chaton amovible de bijou et une pièce de bijouterie, notamment de type bague, bracelet, broche, collier, pendentif ou boucle d'oreille, adaptée à la mise en oeuvre d'un tel dispositif.

Elle a aussi pour objet un chaton également adapté à la mise en oeuvre dudit dispositif.

Les bijoux à chatons amovibles, le plus souvent les bagues, sont bien connus de l'état de l'art antérieur : pour une même monture, le porteur peut ainsi, à son gré, selon son humeur et les circonstances, choisir dans toute une gamme de pierres fines ou précieuses enchâssées chacune dans un chaton, ces ensembles "chaton/pierre" étant bien sûr appropriés à la monture en cause et étant acquis par le porteur en même temps que ladite monture, ou séparément. Ainsi, tout en ne disposant que d'une seule monture, son porteur peut modifier à volonté l'aspect de son bijou puisque, en associant à ladite monture l'ensemble "chaton/pierre" de son choix, il peut construire un bijou dont la pierre est à la fois de la forme qu'il désire, ronde, ovale, rectangle, carrée par exemple, de la couleur et de la nature qu'il désire.

De la demande de brevet FR-A-2.595.925, on connaît par exemple un type de chaton amovible retenu sur le corps du bijou par des moyens déformables, présentant des fenêtres, conjugués à des moyens à crochets qui pénètrent lesdites fenêtres. Le dispositif de fixation du chaton ainsi envisagé présente toutefois deux inconvénients : il est particulièrement volumineux, et de ce fait il n'est adaptable que sur des bijoux de grande dimension, et il n'offre aucune sécurité quant au maintien du chaton sur le bijou, les moyens à crochets qui pénètrent les fenêtres n'étant retenus dans celles-ci que par simple frottement, donc sans verrouillage véritable.

De la demande de brevet FR-A-2.662.058, on connaît également un autre type de chaton amovible : dans ce cas, un anneau élastique (clip) maintient dans son logement le support de la pierre du bijou.

La fabrication de ces types de chatons amovibles présente l'inconvénient supplémentaire de nécessiter des moulages et des usinages complexes.

Selon une technique plus ancienne, simple et fiable, la pierre elle-même était interchangeable sans outil.

Le brevet FR-A-1.552.092 dévoile un système de griffes articulées sur le corps de la bague qui enserrent la pierre dans son panier

L'inconvénient de ces sortes de fixation est qu'elles ne s'adaptent pas aux pierres de n'importe quelle taille et de n'importe quelle forme.

Enfin, il est connu de FR-A-2.598.602, de EP-A- 0 313 710 et de FR-A-1.535.640, de fixer un chaton, par essence amovible, à un bijou, au moyen d'une tige filetée fixée soit sur le corps du bijou, soit à la base du chaton, et d'un trou taraudé complémentaire de la tige filetée, percé soit dans la base du chaton, soit dans le corps du bijou.

De tels dispositifs ont toutefois pour inconvénient évident qu'ils peuvent trop facilement se désolidariser, le chaton se dévissant progressivement, ne serait-ce que du fait du frottement du bijou, par exemple sur un vêtement, auquel cas le porteur du bijou risque tôt ou tard de perdre le chaton.

DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION

La présente invention vise donc à pallier les inconvénients des dispositifs de fixation de chatons amovibles connus.

A cet effet, elle a plus précisément pour objet un dispositif de fixation pour chaton amovible de bijou, du type comprenant des moyens coopérants d'assemblage et de désassemblage mécanique dudit chaton et du corps dudit bijou, constitués de façon connue par exemple de EP-A-0 313 710 d'une tige filetée fixée sur le corps du bijou et d'un trou taraudé percé dans la base du chaton, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux palmettes articulées chacune à leur première extrémité sur le corps du bijou et munies chacune à leur seconde extrémité de moyens d'accrochage et de décrochage du chaton.

Le chaton étant ainsi bloqué en rotation sur le corps du bijou, il n'y a plus aucun risque qu'il se dévisse progressivement jusqu'à se désolidariser du corps du bijou sans que le porteur du bijou s'en aperçoive.

Avantageusement, ces moyens d'accrochage et de décrochage du chaton peuvent être constitués par un ergot pouvant être inséré ou extrait d'un anneau fixé audit chaton, par exemple sur sa paroi latérale.

De préférence, la seconde extrémité de chaque palmette comporte une épingle sertie constituant l'ergot.

L'ergot peut aussi être une pointe dont la forme en S garantit son blocage automatique après qu'il a été inserré par déformation élastique dans l'anneau du chaton.

Selon une variante de construction particulièrement avantageuse, le dispositif de fixation selon l'invention comprend en outre des moyens de centrage automatique des anneaux du chaton relativement aux palmettes en fin de vissage dudit chaton sur le corps du bijou. Ces moyens de centrage peuvent alors être constitués de butées placées sur le corps du bijou, au droit des palmettes, chaque anneau étant doté d'une échancrure complémentaire d'une butée, formée à la périphérie dudit anneau dans sa partie diamétralement opposée à la partie de fixation de l'anneau sur le chaton.

La première extrémité de chaque palmette peut par exemple être articulée sur le corps du bijou soit par un rivet présentant un léger jeu, soit par une charnière.

L'invention a pour deuxième objet un chaton de bijou caractérisé en ce que sa paroi latérale comporte au moins deux anneaux.

Dans une variante avantageuse de réalisation, chaque anneau peut être doté d'une échancrure formée à sa périphérie dans sa partie diamétralement opposée à la partie de fixation de l'anneau sur le chaton.

L'invention est avantageusement mise en oeuvre dans toute pièce de bijouterie de type bague, bracelet, broche, collier, pendentif ou boucle d'oreille adaptée. Il suffira alors que, de façon connue en soi, le corps de cette pièce comprenne par exemple une tige filetée, soudée audit corps soit directement, soit par l'intermédiaire d'une pièce rapportée, et qu'en outre, de part et d'autre de cette tige filetée, le corps de ladite pièce comporte au moins deux méplats au niveau des articulations avec les palmettes. Alternativement, le corps de la pièce de bijouterie comporte au moins deux fentes destinées à recevoir les extrémités des palmettes et au moins deux paliers pour le maintien des axes des charnières constituant chacune l'articulation d'une palmette sur le corps de la pièce de bijouterie.

Toujours dans une variante avantageuse de réalisation, ladite pièce de bijouterie peut comporter des butées placées sur le corps du bijou, et disposées chacune au droit de chaque palmette.

On comprendra bien l'invention à la lecture du complément de description qui va suivre et en référence aux dessins annexés qui font partie de la description.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

La Figure 1 est une vue du dispositif de fixation selon l'invention, montrant le chaton séparé du corps du bijou.

La Figure 2 est une vue du dispositif de fixation selon l'invention, montrant le chaton accroché au corps du bijou.

La Figure 3 est une vue de détail et partiellement arrachée du chaton montrant les anneaux qui permettent l'accrochage des palmettes.

La Figure 4 est une vue d'une variante du dispositif de fixation représenté aux Figures 1 et 2, ladite variante incluant des moyens de centrage automatique des anneaux du chaton relativement aux palmettes en fin de vissage dudit chaton sur le corps du bijou.

Les Figures 5 et 6 sont des vues de détail, respectivement du corps du bijou et d'un anneau du chaton, montrant les moyens de centrage précités.

DESCRIPTION D'UNE FORME D'EXÉCUTION PRÉFÉRÉE DE L'INVENTION

Le bijou représenté sur les dessins est une bague. Il va toutefois de soi que cette bague n'est choisie qu'à simple titre illustratif et que l'invention s'applique à tout autre bijou comportant une pierre, par exemple un bracelet, un collier, une broche, un pendentif ou une boucle d'oreille.

Les références à la Figure 1 serviront à décrire les différentes caractéristiques de l'invention.

Le corps de la bague est constitué d'un anneau (1) sur lequel, extérieurement, est fixée une tige (3) filetée.

Cette tige est soit soudée directement à l'anneau, soit soudée à une partie rapportée (2) elle-même soudée à l'anneau.

Le chaton amovible (4) a la forme d'un panier tronconique s'évasant vers le haut et dans lequel la pierre (5) est enchâssée et maintenue par des griffes (6) prévues au niveau de la grande base, ou sommet, du chaton.

Le chaton (4) possède à sa petite base un renflement (7) percé d'une cavité cylindrique taraudée (7a), qui est complémentaire de cette tige (3), et dans laquelle la tige (3) s'engage par vissage. Le chaton (4) ne dispose plus ainsi que d'un seul degré de liberté, en rotation relativement au corps (1) de la bague.

Les hauteurs relatives de la tige (3) et de la pierre (5) sont bien sûr telles que, lorsque le chaton et sa pierre enchâssée sont montés sur la bague, l'extrémité de la tige (3) ne soit pas au contact de la face inférieure de la pierre (5).

Le dernier degré de liberté du chaton (4) est supprimé par des moyens d'accrochage et de décrochage dudit chaton.

Ces moyens sont constitués par des ergots (8) placés à l'une des deux extrémités (9) de palmettes (10) qui sont chacune articulées à leur autre extrémité (11) sur le corps (1) de la bague, de part et d'autre de la tige (3), et qui viennent s'insérer dans des anneaux (12) fixés sur la paroi latérale (15) du chaton (4), laquelle paroi latérale (15) s'étend vers le haut depuis la petite base de façon à dissimuler le renflement (7) et éventuellement à dissimuler une petite partie de la pierre (5). La paroi latérale (15) s'étend donc sensiblement jusqu'à mi- hauteur du chaton (4), comme représentée à la Figure 1, voire plus haut, à proximité des griffes (6), si la pierre est elle même peu haute.

Les anneaux (12) sont soudés à la paroi latérale (15) du chaton (4), soit au niveau de la grande base ou bord supérieur (14) de cette paroi, ainsi qu'il est représenté, soit entre cette grande base et le fond du chaton.

Chaque ergot (8) peut être avantageusement constitué par une épingle sertie à la première extrémité (9) de la palmette (10).

Au niveau de l'articulation (11) de chaque palmette (10), le corps de la bague (1) peut présenter un méplat de façon à permetttre une fixation par rivet de la palmette (10) tout en laissant un léger jeu assurant une libre rotation de cette dernière.

Selon une autre variante de réalisation, le corps de la bague (1) présente, au niveau des articulations (11), des paliers d'axes et des fentes destinées à recevoir les extrémités des palmettes (10). Dans ce cas, les palmettes (10) sont ainsi articulées sur le corps (1) de la bague par un montage formant charnière.

La Figure 1 montre le dispositif de fixation selon l'invention en position "ouvert", le chaton (4) étant séparé du corps (1) de la bague et les palmettes (10) relevées.

La Figure 2 montre le dispositif de fixation en position "fermé". Le chaton (4) est vissé sur sa tige (3) et les ergots (8) des palmettes (10) sont insérés dans les anneaux (12). Chaque épingle (8) présente avantageusement une protubérance (13) à son extrémité de façon à constituer un moyen de blocage élastique dans l'anneau (12).

La Figure 3 montre comment sont fixés les anneaux (12) sur le chaton (4). Ils sont préférentiellement soudés sur le bord supérieur (14) de la paroi latérale (15) du chaton, sensiblement à mi-hauteur entre les griffes (6) et la base (16) proprement dite (7) du chaton.

Les figures 4 à 6 montrent une variante de réalisation du dispositif de fixation qui vient d'être décrit, particulièrement avantageuse en ce qu'elle comprend des moyens de centrage automatique des anneaux (12) du chaton (4) relativement aux palmettes (10) en fin de vissage dudit chaton sur le corps (1) du bijou.

Cette variante est telle que, en fin de vissage du chaton par l'intermédiaire de la tige filetée (3) et du trou taraudé (7a), la partie basse (17) de l'extrémité libre de chaque anneau (12) vient en contact avec la face supérieure (18) de la partie haute du corps du bijou.

Pour cela, les anneaux (12) sont fortement inclinés vers le bas, par exemple de sorte à faire un angle de l'ordre de 60° avec l'axe du bijou schématisé par la tige filetée (3)

Chaque anneau (12) est doté d'une échancrure (19) formée à la périphérie dudit anneau, dans sa partie la plus extérieure diamétralement opposée à la partie (20) de fixation de l'anneau sur le chaton (4), ainsi qu'il est particulièrement visible à la Figure 6.

Pour sa part, le corps (1) du bijou est doté sur sa face supérieure (18) de butées (21) placées au droit des palmettes (10), entre la tige filetée (3) et l'articulation de chaque palmette sur le corps. Ces butées (21), visibles aux Figures 4 et 5, ont une forme allongée et leur largeur est complémentaire de la découpe des échancrures (19) de telle sorte que l'extrémité avant (22) de chaque butée puisse être reçue avec un jeu minimal dans une échancrure.

L'ergot (8) dont est dotée chaque palmette (10) à proximité de son extrémité libre (9) est par exemple une pointe qui, vue de profil à la Figure 4, a une forme (23) en S et, à la manière d'un ressort à lame, elle est douée d'une certaine élasticité vers l'avant et vers l'arrière de la palmette.

Enfin, entre la tige filetée (3) et chaque butée (21), la

face supérieure (18) du corps (1) du bijou présente un trou borgne (24) en forme de cuvette sphérique apte à recevoir l'extrémité libre du ressort en S (23).

Lorsque l'on visse le chaton (4) sur le corps (1) du bijou, en fin de ce vissage, les parties basses (17) des extrémités libres des anneaux (12) viennent en contact avec la face supérieure (18) de la partie haute du corps (1) et lesdits anneaux se verrouillent alors automatiquement par coopération de leurs échancrures (19) qui reçoivent les extrémités (22) des butées (21). Grâce à cette construction, les anneaux (12) sont alors placés exactement dans le prolongement des palmettes en position relevée. Il suffît alors de rabattre lesdites palmettes, dont les ressorts en S (23) passent en se déformant légèrement vers l'avant dans les trous traversants correspondants (25) percés dans les anneaux (12). Lorsque les palmettes viennent à s'appuyer sur les anneaux, les ressorts en S (23) se rabattent élastiquement vers l'arrière et se bloquent sous les anneaux (12), garantissant ainsi un verrouillage supplémentaire. Dans le même temps, les extrémités libres des ressorts en S (23) s'engagent dans les cuvettes (24), créant ainsi un troisième verrouillage.

Pour retirer le chaton, en vue de le remplacer par un autre, il suffit de soulever les palmettes une à une avec l'ongle d'un doigt, chaque ressort en S (23) n'offrant alors qu'une résistance insuffisante à l'égard de la force de soulèvement et se relevant élastiquement vers l'avant pour ensuite quitter le trou traversant (25) correspondant dans lequel il était engagé. Les palmettes étant basculées vers l'arrière, il suffit ensuite de dévisser le chaton, le verrouillage des butées (21) du corps du bijou dans les échancrures (19) n'offrant également qu'une résistance insuffisante à l'égard de la force de rotation exercée par le porteur du bijou.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule description technique ci-dessus, donnée à titre d'exemple, et elle embrasse au contraire toutes les variantes. Il en est ainsi notamment du bijou auquel elle est adaptée, la bague décrite ci-dessus n'étant donnée qu'à titre d'exemple. Dans son application à certains bijoux, notamment à un collier, un pendentif ou à un sautoir, le chaton dans lequel est enchâssée la pierre pourra être assemblé audit bijou par l'intermédiaire de trois, voire quatre palmettes par exemple, disposées alors respectivement à 120° ou à 90° les unes relativement aux autres. Il en est également ainsi des premiers moyens de restriction des degrés de liberté du chaton. La tige filetée (3) peut en effet être soudée sous la base (16) du chaton, le bijou (1) ou la pièce rapportée (2) soudée au bijou étant alors percé d'un orifice dont le taraudage est complémentaire du filetage de ladite tige.