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Patent Searching and Data


Title:
BLADE LOCKING DEVICE FOR A HAND CUTTING TOOL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/010819
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for locking the blade of a hand cutting tool, in particular a clasp knife (1), wherein said blade (4) is movable by pivoting about an axis (5) supported by a handle (2) between a closed position and open position for using the tool. A bracket-shaped body (6) overlaps the area where the blade (4) is fixed to the handle (2), wherein a single member (12) is rotatably movable with respect to the bracket (6) between the position when blade (4) is locked in each position thereof and a blade releasing position. The member (12) is pivotable about an axis generally perpendicular to the longitudinal axis of the blade (4) with respect to the bracket (6)

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JPS53148100FOLDABLE BLADE KNIFE
WO/2014/000347UTILITY KNIFE
Inventors:
BEAL JEAN-PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001574
Publication Date:
February 02, 2006
Filing Date:
June 22, 2005
Export Citation:
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Assignee:
LAMARQUE ETS (FR)
BEAL JEAN-PIERRE (FR)
International Classes:
B26B1/04; (IPC1-7): B26B1/04
Foreign References:
US4167811A1979-09-18
US6088861A2000-07-18
FR2812230A32002-02-01
US2617187A1952-11-11
GB191302872A1913-06-12
FR2804359A12001-08-03
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1996, no. 02 29 February 1996 (1996-02-29)
Attorney, Agent or Firm:
Myon, Gérard (56 avenue de Royat- B.P. 27, CHAMALIERES CEDEX, FR)
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Description:
DISPOSITIF DE MAINTIEN EN POSITION D'UNE LAME D'UN OUTIL TkANCHANT A MAIN

L'invention a trait à un dispositif de maintien en position d'une lame d'un outil tranchant à main. Par outil tranchant à main, on entend notamment des couteaux dits fermants, c'est-à-dire des couteaux dont la lame est mobile en rotation autour d'un axe, de manière à venir s'insérer, au moins au niveau d'une partie de son tranchant, dans un logement ménagé dans le manche du couteau. De tels outils tranchants à main peuvent également être des serpes ou des scies à main à lame repliable. Il est important, pour des raisons de sécurité, de pouvoir maintenir les lames bloquées en position, notamment en position d'utilisation, c'est-à-dire lorsque la lame est déployée et que son tranchant n'est plus protégé par le manche. En bloquant ainsi la lame, on évite une fermeture accidentelle de l'outil pouvant générer des blessures. De même, il est important de pouvoir maintenir la lame en position de repos dans le manche, de manière à éviter un déploiement accidentel de la lame qui pourrait également entraîner des blessures. On connaît, par FR-A-2 804 359, un couteau pliant à triple verrou, entièrement démontable. Dans un tel couteau les différentes pièces, au nombre d'une vingtaine, sont entièrement amovibles pour permettre le nettoyage. Une pièce de blocage permet de maintenir la lame, insérée dans le manche en position de repos. Deux autres pièces permettent de bloquer la lame en position d'utilisation du couteau. Un tel couteau, de par le nombre de ses pièces, n'est pas aisé à réaliser. De plus, sa complexité peut entraîner une confusion entre les systèmes de blocage à l'ouverture et à la fermeture, notamment lors du remontage des pièces après leur nettoyage. US-A-4 167 811 divulgue un couteau dont le manche est équipé d'une bague rotative au niveau de son extrémité portant une lame pivotante. Cette bague comporte une fente permettant le mouvement de la lame et pourvue d'une découpe sensée bloquer un talon de la lame en position fermée. La bague comprend également des zones inclinées ménagées sur les bords de la fente et destinées à bloquer la lame en position ouverte. Cette bague ne permet pas un blocage en position ouverte ou fermée efficace, car un effort sur la lame risque d'annuler l'effet de blocage recherché. Par ailleurs la manœuvre de la bague est mal aisée. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de maintien en position de repos et en position d'utilisation d'une lame qui est simple à manœuvrer, fiable, efficace et aisément réalisable avec un nombre restreint de pièces. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de maintien en position d'une lame d'un outil tranchant à main, notamment d'un couteau fermant, la lame étant mobile, par pivotement autour d'un axe supporté par un manche, entre une position fermée et une position ouverte d'utilisation de l'outil, un corps en forme d'étrier étant propre à coiffer la zone de fixation de la lame sur le manche, un organe unique étant mobile en rotation par rapport à cet étrier entre une position de blocage de la lame dans chacune de ses positions et une position de libération de la lame, caractérisé en ce que l'organe est propre à pivoter par rapport à l'étrier, autour d'un axe globalement perpendiculaire à un axe longitudinal de la lame. Grâce à l'invention, on réalise un couteau dans lequel un seul organe de blocage, aisé à manoeuvrer, permet de bloquer efficacement la lame dans l'une ou l'autre position. L'organe de blocage peut également adopter une position permettant la manoeuvre de la lame. On obtient ainsi un outil tranchant réalisé avec peu de pièces, tout en étant efficace et sécurisé. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, le dispositif de maintien peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : II comprend en outre un moyen de rappel de l'organe unique dans sa position de blocage, notamment un ressort monté sur l'organe. L'étrier est globalement configuré en U, l'âme de l'étrier étant propre à bloquer la lame dans sa position ouverte d'utilisation. L'étrier est muni, sur au moins une paroi, d'une ouverture adaptée pour permettre le passage de l'organe lors de son mouvement entre les positions de blocage et de libération. La lame est pourvue d'une première zone adaptée pour recevoir en appui l'organe lorsque la lame est en position fermée et d'une seconde zone adaptée pour recevoir en appui l'organe lorsque la lame est en position ouverte. La première zone d'appui est formée par un relief ménagé sur un bord d'une extrémité de la lame, la seconde zone d'appui étant formée par un épaulement ménagé sur un bord opposé de l'extrémité. La lame est montée libre en rotation autour d'un axe et maintenue en position fermée dans un logement du manche par une tige de maintien, fixée dans l'étrier selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de rotation de la lame et insérée dans une encoche ménagée dans la lame. L'invention concerne également un couteau comprenant au moins une lame et un dispositif de maintien propre à verrouiller en position la ou chaque lame, ce dispositif étant conforme à l'une quelconque des caractéristiques précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un dispositif de maintien conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue de côté d'un couteau fermant muni d'un dispositif de maintien de la lame conforme à l'invention, la lame étant en position ouverte, la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 , la lame étant en position fermée, la figure 3 est une vue de dessus du couteau représenté à la figure 1 , le manche étant partiellement représenté, - la figure 4 est une vue de dessous du couteau représenté à la figure 1 , le manche étant partiellement représenté, la figure 5 est une vue en perspective des différents éléments du dispositif, préalablement à leur montage sur le couteau, la figure 6 est une coupe longitudinale selon le plan Vl-Vl à la figure 3, et la figure 7 est une vue similaire à la figure 6, la lame étant en position fermée. Le couteau 1 représenté à la figure 1 comprend un manche 2 réalisé en un matériau rigide. Ce manche est pourvu d'un logement 3, en forme de rainure longitudinale apte à recevoir une lame 4. Cette lame est montée à une extrémité du manche 2 de manière à être mobile en rotation autour d'un axe. Cet axe de rotation est matérialisé par une tige 5 fixée au voisinage d'une extrémité du logement 3 du manche. Cette tige 5 est orientée selon une direction globalement perpendiculaire à un axe longitudinal A-A' de la lame 4, représenté aux figures 3 et 4. La tige 5 est fixée, par exemple de façon amovible, par des vis de manière à permettre le démontage de la lame 4. L'ensemble, c'est à dire la lame 4 et le manche 2, est maintenu en position par un dispositif de maintien, visible notamment sur la figure 5. Ce dispositif comprend tout d'abord un corps 6, en forme d'étrier, coiffant les extrémités du manche 2 et de la lame 4 au voisinage de leur zone de jonction. Cet étrier 6, qui est globalement configuré en U1 est réalisé dans un matériau rigide, par exemple dans un acier, dans un alliage d'aciers ou dans un matériau à base de polymère. Une découpe 7,8 est ménagée respectivement sur chaque aile 9, 10, du U au voisinage de leur jonction avec l'âme 11 du U. Ces découpes sont de longueurs différentes, la découpe 7 étant la plus longue. Un organe de blocage, globalement en forme de patte 12, est réalisé dans un matériau rigide, par exemple dans un acier, un alliage d'aciers ou un matériau à base de polymère. La patte 12 a des dimensions adaptées pour être insérée sous l'âme 11 de l'étrier 6. La patte 12 pivote autour d'un axe 13 situé entre le manche 2 et la barre 11. L'axe 13 est formé par le vissage d'une vis 13a dans un cylindre taraudé 13b, visibles à la figure 5. Cet axe 13 est orienté selon une direction globalement perpendiculaire à l'axe A-A' de la lame. Les dimensions et l'épaisseur de la patte 12 sont complémentaires des dimensions de la découpe 7, de manière à ce que la patte 12 puisse être déplacée, par pivotement autour de son axe 13, jusqu'à une position où la patte 12 s'étend vers l'extérieur de l'étrier 6 à partir de la découpe 7. Ainsi, dans cette première position, la patte 12 n'est plus interposée entre l'âme 11 et une extrémité de la lame 4. Dans une seconde position, cette patte 12 est positionnée entre les deux découpes 7 et 8, sous l'âme 11 de l'étrier 6. Sa longueur supérieure à celle de la petite découpe 8 permet à l'aile 10 de l'étrier 6 de former une butée au mouvement de la patte 12. Dans cette position, la patte12 est positionnée sous l'âme 11 , dans le prolongement de la lame 4. Un ressort de rappel 14, logé dans un lamage ménagé dans la patte 12, est fixé entre la patte 12 et l'âme 11 , de manière à ce que le mouvement de rotation de la patte 12 vers l'extérieur de l'étrier 6 se fasse sous l'action de l'utilisateur. L'arrêt de cette action, c'est-à-dire le relâchement de la patte 12 par l'utilisateur, supprime la force s'opposant à l'action de rappel du ressort 14 de sorte que celui-ci ramène en position de repos la patte 12 sous l'âme 11 de l'étrier. Au voisinage de l'extrémité de la lame 4 formant le talon 15 de cette dernière, la lame 4 comprend, sur le bord situé du même côté que le tranchant de la lame 4, un relief 16 s'étendant à partir de la lame 4. Ce relief 16 est situé au voisinage de l'axe de rotation 5 de la lame 4. La lame 4 est également pourvue d'une encoche 17, ménagée sur le même bord que le relief 16 et au voisinage de l'axe 5. Sur le bord du talon 15 opposé à celui équipé d'un relief 16, l'extrémité du talon comprend deux épaulements 18,19 définissant ensemble une marche. L'épaulement 18, situé à l'extrémité libre du talon 15, a une plus grande longueur que l'épaulement 19, ce dernier étant situé plus près de la pointe de la lame 4. Comme illustré à la figure 6, lorsque la lame 4 est en position déployée, c'est-à-dire prête à l'utilisation, et qu'aucune action de rotation n'est effectuée sur la patte 12, une partie 20 de cette dernière est en appui sur le premier épaulement 18 de la lame. L'épaulement 19 est, quant à lui, en appui sur une partie terminale 21 de l'âme 11 de l'étrier 6. Le talon 15 de la lame est maintenu en position par l'appui de deux parties 20, 21 de deux pièces différentes 12, respectivement 11 , sur deux épaulements adjacents 18, respectivement 19. Le talon 15, la patte 12 et l'âme 11 sont disposés de manière à ce qu'ils forment, mutuellement, un moyen de butée s'opposant à tout mouvement de la lame. Ainsi, ce double appui empêche un mouvement accidentel de fermeture de la lame du couteau. Lorsque l'on met en rotation selon la flèche F, la patte 12 autour de son axe 13, celle-ci sort du volume intérieur de l'étrier 6. Elle n'est plus, dans cette position, en appui sur le premier épaulement 18 de la lame 4. Les dimensions et les formes de ces épaulements 18,19 sont suffisantes pour que, lorsqu'ils se trouvent en butée contre l'âme 11 de l'étrier, une poursuite en force du mouvement de rotation de la lame 4 suffit à faire sortir l'extrémité du talon 15 hors du volume défini de l'étrier 6 de manière à replier complètement la lame 4 dans le logement 3 ménagé dans le manche 2. Cette action est par ailleurs facilitée par la souplesse relative du matériau constitutif de l'âme 11 de l'étrier. Le mouvement de rotation de la lame 4 peut être facilité par une forme arrondie, au moins sur une face, de l'extrémité de la partie 20 de la patte 12 et de l'extrémité du talon 15. Lorsque la lame 4 est repliée, son tranchant étant inséré dans le logement 3 du manche 2, l'encoche 17 coiffe une tige 22 fixée dans le manche 2 selon une direction globalement parallèle à l'axe de rotation 5 de la lame 4. La tige 22 est globalement dans le même plan que l'axe 5. La tige 22 est, par exemple et de manière similaire à l'axe 5, fixée de manière amovible, par exemple par des vis, permettant ainsi le démontage de l'étrier 6. Dans cette position fermée de la lame, lorsque l'on relâche la patte 12, celle-ci revient dans une position, représentée notamment à la figure 7, où elle est dans la même configuration que celle décrite précédemment, c'est-à-dire celle qu'elle occupe en position de blocage de la lame, en position ouverte. Dans ce cas, la partie 20 de la patte 12 n'est pas en appui sur l'épaulement 18 mais se trouve positionnée, en butée, contre le relief 16. Ainsi, dans cette configuration cette partie 20 de la patte 12 s'oppose à tout mouvement de rotation de la lame tendant à déployer la lame 4 hors du manche 2. Le verrouillage de la lame 4 en position fermée dans le manche 2 est ainsi effectué, le déploiement de la lame 4 n'étant possible que sous l'action volontaire de l'utilisateur, lorsque ce dernier met en rotation la patte 12. La patte 12 en position de repos sous l'âme 11 de l'étrier, bloque la lame 4 en position, que cette dernière soit en position fermée, c'est-à-dire partiellement insérée dans le manche 2 ou en position ouverte, c'est-à-dire déployée hors du logement 3, le couteau étant prêt à être utilisé. En position active, c'est-à-dire lorsque la patte 12 est mise en rotation et qu'elle s'étend hors de l'étrier 6, la lame 4 est libérée et un mouvement de rotation c'est-à-dire d'ouverture ou de fermeture de celle-ci est possible. Dans d'autres configurations, les dimensions de l'organe de blocage 12 et de l'organe de fixation 6 sont différentes. De même on peut réaliser en variante un étrier 6 équipé de deux organes de blocage en forme de patte 12, côte à côte, chacune agissant pour le blocage d'une lame 4. Dans ce cas les lames sont parallèles et les mouvements de rotation des pattes sont opposés. En variante, la découpe 8 est plus grande que la découpe 7, ce qui permet une rotation de la patte 12 dans le sens inverse de celle décrite. Une telle configuration est, par exemple, utilisée pour réaliser un couteau pour gaucher. Dans ce cas les faces arrondies de l'extrémité du talon 15 et de la partie 20 de la patte 12 sont adaptées. Dans une autre configuration que celle décrite, c'est à dire celle où la tige 22 et l'axe 5 étant amovibles les pièces constitutives du couteau sont aisément démontables, on peut fixer de façon définitive, par exemple par rivetage ou soudage la tige 22 et l'axe 5. Dans ce cas, le couteau n'est plus démontable. Dans un autre mode de réalisation, le moyen de guidage de la lame 4 en position peut être autre qu'une encoche 17, par exemple des guides peuvent être aménagés dans le logement 3 du manche 2. Dans une autre configuration, on peut envisager un dispositif dépourvu de moyens de rappel en position de la patte 12. Dans ce cas le retour en position et le blocage de la lame se fait sur l'action de l'usager.