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Title:
BOWLS AND PROCESS FOR THEIR PRODUCTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1993/025284
Kind Code:
A1
Abstract:
Bowl for games such as petanque, including an outer surface (2) composed of a base surface (4) with prominent patterns (3, 103), regularly distributed on at least 90 % of the total base surface (4). The total surface occupied by said patterns (3, 103) on the base surface (4) represents at least 30 % of the latter (4). The patterns (3, 103) are bordered by substantially cylindrical surfaces (4), with their generatrices (6) being almost parallel, within a small angle, known as the offset angle (D1).

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Inventors:
BERBERIAN VARTAN (FR)
Application Number:
PCT/FR1993/000552
Publication Date:
December 23, 1993
Filing Date:
June 10, 1993
Export Citation:
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Assignee:
BERBERIAN VARTAN (FR)
International Classes:
A63B37/00; A63B45/02; (IPC1-7): A63B37/00; A63B45/00
Foreign References:
FR2671019A11992-07-03
FR2668074A11992-04-24
FR2638375A11990-05-04
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Boule, pour jeux de boules, notamment pour la pétanque, comportant, sur sa face externe (2), des motifs en relief (3, 103) par rapport à une surface de base (4), régulièrement répartis sur au moins 90 % de la totalité de ladite surface de base (4), la surface occupée par l'ensemble des motifs en relief (3, 103) sur la surface de base (4) représentant au moins 30 % de ladite surface de base (4), caractérisée par le fait que lesdits motifs en relief (3, 103) sont bordés par des surfaces (4) substantiellement cylindriques dont les génératrices (6) sont parallèles, à un petit angle près, dit angle de dépouille, D\). Boule selon la revendication 1 , caractérisée par le fait que chaque motif en relief (3, 103) occupe de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base (4), la surface de l'ensemble des motifs en relief (3, 103) représentant au moins 70 % de la face externe (2). 3 Boule selon la revendication 1 , caractérisée par le fait que tous les motifs en relief (3, 103) sont reliés les uns aux autres, laissant apparaître des motifs en creux séparés les uns des autres, au niveau de la surface de base (4), lesdits motifs en creux occupant de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base (4), la surface de l'ensemble des motifs en creux représentant de 10 à 70 % de ladite face externe (2). 4 Boule selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par la fait que ladite boule (1) est creuse et présente, sur sa face interne (7), des motifs en creux ou en relief (8, 108) bordés par des surfaces (9) substantiellement cylindriques dont les génératrices (5) sont parallèles, à un petit angle près, dit angle de dépouille, (D2). 5 Boule selon l'une des revendications 1 à 4. caractérisée par le fait que les motifs (3, 103, 8) sur la face interne (7) et/ou externe (2) de la boule (1) ont une section droite qui décroît du pôle (11), des demisphères (l a, lb) constituant la boule (1), jusqu'au plan équatorial (12). 6 Boule selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que les sections des surfaces (5) cylindriques par la face externe (2) de la boule (1) sont substantiellement égales. 7 Boule selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les motifs (103) sur la face externe (2) de la boule (1) ont une forme trapézoïdale et se répartissent sur la surface de base (4) suivant des méridiens (13) et des parallèles (14) de la boule (1), laissant des espaces de largeur (f) constante entre chaque motif (103) de forme trapézoïdale. 8 Boule selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée par le fait que chaque motif en relief ou en creux (8) de la face interne (7) se projette, suivant lesdites génératrices parallèles (5), au moins partiellement, sur la zone occupée sur la surface de base (4) respectivement par un motif en creux ou en relief (3, 103). 9 Boule selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisée par le fait que les pôles (11) et/ou la zone équatoriale (15a, 15b) comporte(nt) des bossages (15) sur la face interne (7). 10 Boule selon l'une des revendications 4 à 9, caractérisée par le fait que les motifs (108) sont cloisonnés par des séparations radiales 109 sur la face interne (7) de la boule (1). 11 Boule selon l'une des revendications 4 à 10, caractérisée par le fait qu'une gorge centrale annulaire (18a, 18b) est ménagée dans l'épaisseur de la paroi des deux demisphères située dans le plan équatorial et reçoit une bague (16) de centrage. 12 Procédé d'obtention d'une boule réalisée par l'assemblage de deux coquilles hémisphériques obtenues par forgeage ou matriçage, caractérisé par le fait que la boule est selon l'une des revendications 1 à 11, les angles de dépouille D\ , D2) facilitant le dégagement de l'outil. 13 Procédé d'obtention d'une boule réalisée par l'assemblage de deux coquilles hémisphériques obtenues en fonderie, caractérisé par le fait que la boule est selon l'une des revendications 1 à 11 , les angles de dépouille ÇD\ , D2) facilitant le dégagement de l'outil.
Description:
BOULE POUR JEUX DE BOULES ET PROCEDES D'OBTENTION D'UNE TELLE BOULE

La présente invention a pour objet une boule pour jeux de boules, utilisable pour les jeux de boules, dans lesquels notamment on fait rouler une boule sur le sol, par exemple la boule provençale, la boule lyonnaise, la boule italienne et, plus particulièrement, la pétanque ; elle a également pour objet des procédés d'obtention d'une telle boule.

Il est connu que, dans les jeux de boules précités, le joueur recherche une boule qui présente un rebond aussi faible que possible lorsqu'elle heurte une autre boule et qui, également, soit peu déviée lorsqu'elle touche le sol et qu'elle suive au mieux la trajectoire qu'il désire ; il souhaite également qu'elle ne soit pas déviée par des aspérités du sol lorsqu'elle roule sur celui-ci, ni freinée lorsqu'elle roule sur le sol ; le joueur souhaite également que la boule puisse être bien tenue en main et soit agréable au toucher.

Dans le cas du jeu de pétanque, le "pointeur" qui cherche à placer sa boule le plus près possible du "cochonnet", désire contrôler la trajectoire de sa boule et souhaite que sa boule ne soit pas déviée lors de l'impact avec le sol, ou par une aspérité du sol, lorsqu'elle roule sur celui-ci. Le "tireur", lui, souhaite que sa boule recule le moins possible sous l'effet du choc, lorsque sa boule heurte la boule d'un adversaire, de façon à faire ce que l'on appelle "un carreau sur place".

Dans la pratique actuelle de la pétanque, le "pointeur" et le "tireur" utilisent des boules métalliques creuses différentes : le "pointeur" utilise des boules relativement de faible diamètre et dures, souvent munies sur leur surface de familles de rainures circulaires, parallèles ou orthogonales, qui permettent de freiner la boule lorsqu'elle roule sur le sol ; le "tireur" emploie, en général, des boules de plus faible dureté, dites "tendres" , et de plus grand diamètre de façon à diminuer le phénomène de rebond lors de l'impact de sa boule avec une autre boule ; cependant, dans la pratique, il est difficile d'obtenir des boules ayant un rebond suffisamment faible, et donnant satisfaction, car de telles boules ont une trop faible dureté et sont, après un court usage, marquées et déformées, ce qui conduit à leur conférer un comportement aléatoire . Il est donc particulièrement intéressant de chercher à réaliser des boules ayant un faible rebond qui puissent aussi

bien être utilisées par le "tireur" que par le "pointeur" , au diamètre près. Le cochonnet est généralement constitué par une boule pleine réalisée en bois de buis ou autre ou en une matière plastique de même densité dont la surface est lisse. Lors d'un impact avec une boule, le "cochonnet" a tendance à rebondir et à rouler sur le sol de façon aléatoire car il n'est pas freiné.

Pour limiter le phénomène de rebond d'une boule de pétanque métallique creuse, on a proposé dans FR-A-2 638 375 d'usiner, sur la surface interne des deux coquilles hémisphériques formant la boule après assemblage, des stries constituant soit un réseau de cercles parallèles entre eux, soit deux réseaux de cercles orthogonaux aux points de croisement, de façon analogue aux parallèles et aux méridiens terrestres. Mais, ce mode de réalisation ne permet pas de limiter le rebond de façon suffisamment homogène. En effet, l'épaisseur de la paroi étant réduite au niveau des stries, le rebond est limité lorsque l'impact a lieu à ce niveau. Mais, il reste des zones où l'épaisseur de la boule n'est pas modifiée et il n'y a pas d'obstacle à la propagation de l'onde de choc dans la matière constitutive de la boule ; le rebond reste donc important et le comportement de la boule au choc reste aléatoire. Par ailleurs, il est connu de disposer des stries sur la surface externe de la boule pour la freiner et augmenter son adhérence au sol. Mais des stries disposées sur la boule risquent de permettre la pénétration d'une aspérité du terrain dans ladite strie et, par conséquent, une déviation inattendue de la boule. Dans les demandes de brevet français 90 13030 déposée le

22 octobre 1990 et 90 16538 déposée le 31 décembre 1990, le demandeur a proposé une boule, en particulier une boule métallique creuse, comportant éventuellement sur sa face interne des motifs en creux et sur sa face externe des motifs en creux et/ou en relief régulièrement répartis. Cette boule permet de résoudre de façon satisfaisante le problème du rebond ; elle est utilisable à la fois par le "pointeur" et le "tireur" et elle est agréable à tenir en main. De plus, l'effet de rail dû aux stries disparait complètement, évitant ainsi toute déviation imprévisible. Mais la fabrication de ce type de boule présente certains inconvénients. L'obtention de demi-sphères, à partir de flancs

préformés, éventuellement issus de lopins, comportant des motifs en creux ou en relief sur leur face interne ou externe est délicate à réaliser et, par conséquent, le coût de fabrication est élevé. De plus, les zones de plus faible épaisseur de la boule sont relativement fragilisées par l'opération.

La présente invention a pour objet une boule insensible à l'effet de rail, dont le comportement est satisfaisant à l'égard du problème du rebond, qui est utilisable, dans le jeu de pétanque, à la fois par le "pointeur" et le "tireur" , qui n'est pas fragile, compte tenu des chocs répétés qu'elle est amenée à recevoir, et qui soit obtenue par un procédé de fabrication à prix de revient compétitif.

Selon la présente invention, une boule, pour jeux de boules, notamment pour la pétanque, comportant sur sa face externe, des motifs en relief, par rapport à une surface de base, régulièrement répartis sur au moins 90 % de la totalité de ladite surface de base, la surface occupée par l'ensemble des motifs en relief sur la surface de base représentant au moins 30 % de ladite surface de base est caractérisée par le fait que lesdits motifs en relief sont bordés par des surfaces substantiellement cylindriques dont les génératrices sont parallèles, à un petit angle près, dit angle de dépouille.

Ainsi, selon également la présente invention, une telle boule est réalisée par forgeage, matriçage ou fonderie, des motifs en creux ou en relief sur les faces externes et/ou internes de demi-sphères préformées, suivant des directions substantiellement parallèles, aux angles de dépouille près, pour faciliter le dégagement des outils, donc de la pièce.

En effet, pour faciliter le dégagement des pièces, les surfaces bordant lesdits motifs sont pratiquement cylindriques, en fait légèrement coniques du fait de l 'angle de dépouille. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, chaque motif en relief sur la face externe de la boule occupe de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base, la surface de l'ensemble des motifs en relief représentant au moins 70 % de ladite face externe, tous les motifs comportant une zone culminante tangente intérieurement à une même enveloppe sphérique ou faisant partie de ladite enveloppe, le rayon de courbure de ladite zone culminante étant compris entre 1 mm et le

diamètre de ladite enveloppe sphérique, et les zones culminantes étant situées au-dessus de la surface de base à une hauteur comprise entre 1 % et 5 % du diamètre de ladite enveloppe sphérique.

La distance minimale, mesurée sur la surface de base, entre deux motifs en relief est, avantageusement, comprise entre 0 % et 5 % du diamètre de l'enveloppe sphérique. Ainsi, les surfaces de base de deux motifs adjacents peuvent avoir une ligne commune, être tangentes ou être espacées.

On peut également prévoir, pour permettre une identification de la boule, de disposer, sur la zone culminante d'au moins une partie des motifs en relief, de petites cavités en forme de calotte sphérique concave ; ces cavités ont, par exemple, un diamètre maximum de 2 mm et une profondeur de 0,5 à 2 mm pour un motif dont la zone culminante est une calotte sphérique ayant un diamètre de 6 mm ; ces petites cavités peuvent être remplies d'une résine colorée.

Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, tous les motifs en relief sont reliés les uns aux autres, laissant apparaître des motifs en creux séparés les uns des autres, au niveau de la surface de base, lesdits motifs en creux occupant chacun de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base de la boule, la surface de l'ensemble des motifs en creux représentant de 10 à 70 % de ladite face externe.

On peut avantageusement prévoir que les motifs en creux de la surface externe d'une boule selon l' invention ont une profondeur comprise entre 0,5 et 4 % du diamètre extérieur de la boule. Pour différencier la boule, on peut la colorier par cuivrage, laitonnage, zincage, chromage ou analogue ; un polissage ultérieur, effectué en fabrication ou dû à l'usure de la boule, de la face externe de la boule ne laisse subsister la couleur due à ce traitement que dans les creux de la face externe, la matière brute de la boule n'apparaissant, après polissage, que sur les motifs en relief. Ceci donne une allure très esthétique à la boule, et bien entendu, on peut répartir des plages de couleur différente sur ladite face externe, chaque demi-sphère pouvant notamment être de couleur différente. On peut également colorier les creux par un dépôt d'une matière plastique colorée, par exemple une résine époxyde, qui n'affleure pas la face externe.

On a constaté que, grâce à la présence des motifs en creux ou en relief disposés sur la surface externe de la boule, la tenue en main de ladite boule est plus aisée et plus confortable. De plus, la boule, lorsqu'elle roule sur le sol, est freinée par les motifs en creux ou en relief externes qui coopèrent avec les aspérités du sol pour ralentir et arrêter la boule et favorisent, ainsi, l'adhérence au sol de ladite boule. En outre, la boule garde plus facilement la direction souhaitée car, contrairement aux rainures circulaires continues de l'art antérieur, les motifs en creux ou en relief ne définissent pas de lignes continues, favorisant l'effet de rail. De plus, lors d'un rebond, la boule selon l'invention n'est pratiquement jamais anormalement déviée en raison de la répartition régulière des motifs en creux ou en relief et de leur faible surface individuelle.

La boule peut être pleine. C ' est plus particulièrement le cas du "cochonnet". Dans ce cas il est, de préférence, obtenu par moulage d'une matière plastique ayant une densité voisine de celle du bois.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la boule est creuse et comporte sur sa face interne des motifs en creux ou en relief bordés par des surfaces substantiellement cylindriques dont les génératrices sont parallèles.

De préférence, chaque motif en relief ou creux de la face interne se projette, suivant lesdites génératrices parallèles, au moins partiellement mais de préférence intégralement, sur la zone occupée sur la face externe respectivement par un motif en creux ou en relief. Selon le mode de réalisation préféré dans lequel chaque motif de la face interne se projette, suivant les génératrices parallèles, intégralement sur la zone occupée sur la surface externe par un motif, le rebond est fortement limité et il est pratiquement homogène. En effet, dans ce cas, l'épaisseur de la paroi est peu variable et elle ondule en quelque sorte autour d'une surface sphérique moyenne. Par conséquent, au moment du choc de la boule sur une autre boule ou sur le sol, il y a, en plus de la déformation radiale, une déformation dans un plan tangent à la surface moyenne qui permet de limiter le rebond élastique. L'épaisseur de la paroi variant peu, le rebond élastique limité varie peu d'un point de choc sur la boule à un autre. Le rebond

élastique limité est donc pratiquement constant d'un point à l'autre de la boule.

Les motifs en creux ou en relief représentent, sur la face externe ou interne de la boule, une figure géométrique qui présente, de préférence, une symétrie par rapport à au moins un axe et qui forme, par exemple, un carré, un rectangle, un losange, un triangle équilatéral, un hexagone, un cercle, une ellipse, une croix ou une étoile. Les figures peuvent cependant être des figures non symétriques telles qu'un triangle non équilatéral, un demi-cercle et, éventuellement, un symbole comme ceux utilisés sur les cartes à jouer (trèfle, coeur, pique, carreau).

La surface de base est. de préférence, sphérique, avantageusement concentrique à l'enveloppe sphérique.

Selon un autre mode de réalisation, les motifs sur la face externe de la boule ont une forme trapézoïdale et se répartissent sur la surface de base suivant des méridiens et des parallèles de la boule, laissant des espaces de largeur constante entre chaque motif de forme trapézoïdale.

Tous les motifs en relief ou en creux ont de préférence sur la face externe la même forme et la même dimension sur une même boule, c'est à dire que les sections des surfaces cylindriques par la face externe de la boule sont substantiellement égales. Cependant, on peut prévoir que certains motifs en relief aient une forme, et/ou plus particulièrement une dimension, différente(s) de façon à permettre une identification de la boule, et en réalisant des regroupements de motifs, par exemple.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la surface cylindrique qui définit les motifs sur la face interne et/ou externe de la boule a une section droite qui décroît du pôle des demi-sphères constituant la boule jusqu'à leur zone équatoriale. En particulier, pour obtenir, sur la face externe de la boule, des motifs de même surface, lesdits motifs sont bordés par des surfaces substantiellement cylindriques dont le contour est une ellipse, ladite ellipse comportant un grand axe égal au diamètre du cercle au sommet de la demi-sphère et un petit axe dont la projection, suivant une génératrice de la surface cylindrique sur la face externe, est égale au diamètre dudit cercle au sommet de la demi-sphère.

Il y a, de préférence, le même nombre de motifs sur la face externe que sur la face interne.

Selon l'invention, la face externe, et éventuellement la face interne de la boule, présente une zone dépourvue de motifs, cette zone pouvant représenter jusqu'à 10 % de la surface de base. Cette zone est, le plus souvent, une zone annulaire située entre deux plans parallèles au plan équatorial ; cette zone annulaire équatoriale correspond généralement, lorsque la boule est creuse, à la zone de soudure des deux coquilles hémisphériques assemblées pour former la boule. Cette zone peut être utilisée pour faire apparaître sur la face extérieure de la boule des marques ou dessins caractéristiques tels que logos, initiales, numéros, poids, série ou nom du joueur.

Les boules de pétanque sont généralement, de façon connue, des boules métalliques creuses ayant un poids compris entre 700 g et 800 g environ, un diamètre compris entre 70 mm et 80 mm, et une épaisseur de 5 mm à 7 mm. Les motifs en creux d'une boule selon l'invention ont alors généralement une profondeur comprise entre 0,5 et 2 mm environ. Les boules de pétanque sont, le plus souvent, fabriquées en acier au carbone ou en acier inoxydable ; les boules destinées à des jeux sur terrains lisses ou soigneusement préparés peuvent également être en laiton ou en bronze d'aluminium.

La présence des motifs en relief ou en creux sur la face externe de la boule permet à la boule de se cramponner au sol et permet au "pointeur" de maîtriser la trajectoire de sa boule, en particulier lorsqu'il a donné de l'effet à sa boule.

On notera également que les motifs en relief constituent, tout naturellement, des indicateurs d'usure de la boule. En outre, la présence de creux et de bosses évite la propagation de l'onde de choc à l'impact de la boule, ce qui accroit la résistance de la boule, et, en particulier, limite la fragilité des soudures des deux demi-sphères et permet même l'application de soudures à froid, plus simples à mettre en oeuvre, comme les colles spéciales du type de celle commercialisée sous la marque ARALDITE.

L'intérieur de la boule peut notamment comporter un seul creux ou bosse, une répartition en nids d'abeille de creux ou de bosses, ou un cloisonnement en creux ou en relief.

Afin de diminuer, si nécessaire, le balourd de la boule, les pôles et la zone équatoriale peuvent comporter des bossages sur la face interne des demi-sphères.

Lorsque l'assemblage des deux demi-sphères est réalisé par soudage, un chanfrein en biseau, prévu au niveau de l'équateur, facilite cette opération. De préférence, pour centrer les deux demi-sphères, une gorge centrale annulaire est ménagée dans l'épaisseur de la paroi des deux demi-sphères située dans le plan équatorial, de manière à y loger une bague unique reliant les deux demi-sphères. Cette bague peut avoir toute section, carrée, circulaire, rectangulaire. La gorge annulaire peut être continue, mais également discontinue et matérialisée par des secteurs, alignés circonférentiellement, ménagés dans des séparations radiales cloisonnant la face intérieure de la boule pour y définir des motifs en creux. Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va décrire ci-après, à titre purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation représenté sur le dessin annexé.

Sur ce dessin :

- la figure 1 est une vue de face d'une boule selon l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle agrandie, en coupe, de la boule de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue de dessus d'une boule selon un autre mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 4 est une vue de dessous de la face interne d'une demi-sphère selon un autre mode de réalisation ;

- la figure 5 est une vue partielle en coupe selon un plan diamétral d'une variante de boule ;

- la figure 6 est une vue partielle en coupe d'une autre variante. Les figures 1 et 2 représentent une boule métallique creuse selon l'invention, réalisée en acier inoxydable et ayant un poids de 700 g ; elle est désignée par 1 dans son ensemble. Il est fait remarquer que la représentation en coupe de la figure 2 est une fausse coupe diamétrale, les motifs voisins et successifs n'étant jamais centrés sur un même cercle méridien ; la figure 2 a été représentée ainsi pour faciliter la compréhension. La boule 1 est constituée de deux coquilles hémisphériques l a et l b assemblées par soudure dans un plan

équatorial, la zone de soudure lç constituant une zone annulaire dépourvue de motifs, qui représente 6 % de la surface de base de la boule.

Chaque coquille hémisphérique la et lb est limitée extérieurement par une face externe sphérique 2, dont le diamètre est le diamètre de la boule et égal à 75 mm, qui enveloppe des motifs 3 qui sont en relief par rapport à une surface sphérique 4 dite de base dont le diamètre est inférieur à celui de la face externe 2. Ces motifs en relief 3, indépendants, sont régulièrement répartis sur la surface de base 4 ; la distance minimale I entre deux motifs sur la surface de base 2 est de 1 ,5 mm ; la hauteur p du motif en relief 3, au dessus de la surface de base 4, est de 2 mm ; le diamètre d du motif 11 circulaire supérieur est de 6,5 mm ; chaque motif est bordé latéralement par une surface cylindrique 5. Chaque coquille hémisphérique la et lb est limitée intérieurement par une face interne sphérique 7, concentrique à la face externe 2 ; la différence entre le rayon de la face externe 2 et le rayon de la face interne 7 définit l'épaisseur e de la boule, ici 7 mm. La face interne 7 enveloppe des motifs 8, en creux, qui se projettent, perpendiculairement au plan équatorial, intégralement et au droit de la zone occupée par chaque motif en relief 3, sur la surface de base 4. Chaque motif est bordé latéralement par une surface cylindrique et le diamètre de la section droite circulaire du cylindre bordant le motif 8 est de 5 mm ; la profondeur du motif en creux 8, mesurée de la même façon que la hauteur du motif en relief 3, est égale à cette hauteur, à savoir 2 mm. La boule porte 240 motifs, au total, sur sa face externe 2 et sur sa face interne 7.

Sur la figure 2, on voit que les motifs en relief 3 de la face externe 2 et les motifs en creux 8 de la face interne 7 sont bordés par des surfaces 5, 9 cylindriques, dont les génératrices 6 et 21 sont parallèles et perpendiculaires au plan équatorial 12 de la demi-sphère la, à un angle de dépouille près, O\ pour les motifs en relief 3, et D2 pour les motifs en creux 8.

Tous les motifs en relief 3 ont la forme d'un cercle et le même diamètre d sur la face externe 2 de la boule 1. On obtient ce résultat en intersectant la surface sphérique de la face externe 2 par des surfaces

cylindriques 5 de contour elliptique en section droite, le grand axe de l'ellipse étant égal à d et le petit axe ayant, quelle que soit la position du motif sur la face sphérique externe 2, une projection, suivant les génératrices 6, égale à d sur la face 2 ; ceci est imagé par l'arc de cercle 20 sur la figure 2.

La boule représentée en vue de dessus sur la figure 3 est désignée dans son ensemble par 100 : les éléments qui diffèrent de la première réalisation sont référencés à l'aide des mêmes références que celles portées sur les figures 1 et 2 mais augmentées de 100. Cette boule comporte des motifs en relief 103 de forme trapézoïdale, qui se répartissent sur la surface de base 4 suivant des parallèles 14 et suivant des méridiens 13, mais en quinconce entre un parallèle et l'autre. L'espace f séparant chaque motif 103 est de largeur constante.

La figure 4 représente une autre forme de réalisation de face interne de boule selon l' invention ; la face intérieure représentée sur la figure 4 montre des motifs 108 en creux, cloisonnés par des séparations radiales 109 reliées à leurs extrémités par des zones circulaires 110, 111 ; une telle disposition assure également une bonne atténuation de l'onde de chocs lors d'un impact. La figure 5 est une vue partielle, en coupe, de la zone de soudure, annulaire dépourvue de motifs, des deux demi-coquilles hémisphériques l a et lb d'une boule selon l' invention ; les deux demi-zones équatoriales 15a et 15b sont chanfreinées en biseau définissant un espace 17 destiné à recevoir de la soudure lors du soudage des deux demi-sphères. Une gorge centrale 18a, 18b annulaire est creusée dans la paroi des deux demi-sphères, dans le plan équatorial, de manière à recevoir une bague 16, pour faciliter le centrage relatif des deux demi-sphères ; dans l'exemple représenté, la section de la bague 16 et des gorges 18a et 18b est rectangulaire ; cette section pourrait être circulaire, la bague étant alors un jonc torique ; dans une variante non représentée, la gorge annulaire est discontinue et matérialisée par des secteurs ménagés dans les séparations radiales 109, la bague étant de diamètre inférieur ou égal à celui de la face interne de la boule comme suggéré par les pointillés 160 sur la figure 4. On a constaté que la présence d'une telle bague, en matériau différent de celui dont est constituée la boule, participe

avantageusement à la rupture de l'onde de chocs lors d'un impact de la boule.

La figure 6 montre, en coupe partielle, une variante de boule dont la face externe présente des bosses 203, analogues aux bosses 3 ou 103 des figures 2 ou 3, tandis que la face interne comporte également des bosses 209 qui peuvent être identiques aux bosses 203 ou différentes ; les bosses 209 ne sont pas au droit des bosses 203 mais décalées, comme montré sur la figure 6.

Toutes les variantes décrites ci-dessus présentent les mêmes avantages. On constate que la tenue en main d'une telle boule est très agréable et évite tout glissement au moment du lancer ; la boule a un comportement satisfaisant pour un "pointeur" : elle roule sans déviation aléatoire par rapport à la trajectoire souhaitée par le joueur ; la boule a aussi un comportement satisfaisant pour un "tireur" : elle frappe une boule-cible sans déviation aléatoire notable au rebond et ledit rebond est nettement réduit par rapport aux boules de l'état de la technique, ce qui permet une réalisation plus facile d'un "carreau sur place" où la boule lancée prend, sans rebond, la place de la boule-cible heurtée.

Bien évidemment, on aurait pu remplacer tous les motifs en relief 3, 103 par des motifs en creux.

Ces boules ont été fabriquées à partir de flancs circulaires ayant un diamètre de 120 mm, qui représentent la surface développée d'une demi-sphère. Les flancs sont transformés en demi-sphères par matriçage, lequel permet l'obtention de motifs en creux ou en relief, sur la face interne et/ou externe de la boule. On soude ensuite les deux demi-sphères et on reprend, en usinage, la boule obtenue pour éliminer, en particulier, les irrégularités dans la zone équatoriale où se trouve le cordon de soudure, et, si on le souhaite, donner un effet de couleur à la boule. Dans ce qui précède, les deux demi-sphères ont été soudées pour réaliser une boule sphérique ; bien entendu, la liaison des deux demi-sphères pourrait être réalisée par vissage d'une demi-sphère sur l'autre.

D'excellents résultats ont été également obtenus en réalisant les demi-sphères en fonderie, en une seule opération.

En variante, non représentée, lorsque le métal utilisé pour fabriquer la boule a une densité qui le permet, la boule est pleine, et sa face externe est analogue aux faces externes des boules creuses précédemment décrites.




 
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