Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
BRA COMPRISING ELASTIC ADJUSTMENT STRAPS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/129011
Kind Code:
A1
Abstract:
The bra (1) comprises: - a first cup (2) and a second cup (4), - a basque (10) extending at least under the lower edges (6) of the first and second cups (2, 4), - a first strap (20), and - a second strap (22). The first strap (20) comprises at least a first elastic strap (30) and the second strap (22) comprises at least a second elastic strap (38), the first elastic strap (30) and the second elastic strap (38) intersecting once between the first and second upper ends (24, 34) and the first and second lower ends (26, 36) of the straps.

Inventors:
FAVIER ANGÉLIQUE (FR)
BOCQUET AGATHE (FR)
GALLIEN NATHALIE (FR)
ROLLET FLORENCE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/085635
Publication Date:
June 23, 2022
Filing Date:
December 14, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
THUASNE (FR)
International Classes:
A41C3/00
Domestic Patent References:
WO2017126684A12017-07-27
Foreign References:
US20070128981A12007-06-07
US20110130072A12011-06-02
US20200288791A12020-09-17
FR2926007A12009-07-10
Attorney, Agent or Firm:
HABASQUE, Etienne et al. (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Brassière (1 ) pour le support de la poitrine d’une utilisatrice comprenant :

- un premier bonnet (2) et un deuxième bonnet (4) destinés à recevoir chacun un sein de l’utilisatrice, chaque bonnet (2, 4) s’étendant entre un bord inférieur (6) et un bord supérieur (8),

- une basque (10) s’étendant au moins sous les bords inférieurs (6) des premier et deuxième bonnets (2, 4),

- une première sangle (20) fixée par une première extrémité supérieure (24) au bord supérieur (8) du premier bonnet (2) et fixée de façon réglable et amovible par une première extrémité inférieure (26) sur une première zone de fixation (14) s’étendant sur la basque (10) sous au moins une partie du deuxième bonnet (4),

- une deuxième sangle (22) fixée par une deuxième extrémité supérieure (34) au bord supérieur (8) du deuxième bonnet (4) et fixée de façon réglable et amovible par une deuxième extrémité inférieure (36) sur une deuxième zone de fixation (16) s’étendant sur la basque (10) sous au moins une partie du premier bonnet (2), caractérisé en ce que la première sangle (20) comprend au moins une première bande élastique (30) et la deuxième sangle (22) comprend au moins une deuxième bande élastique (38), la première sangle (20) et la deuxième sangle (22) présentant chacune une largeur supérieure ou égale à 20 mm, la première bande élastique (30) et la deuxième bande élastique (38) se croisant une fois entre les première et deuxième extrémités supérieures (24, 34) et les première et deuxième extrémités inférieures (26, 36).

2. Brassière selon la revendication 1 , dans laquelle la première sangle (20) comprend une première bande rigide (32) formant la première extrémité supérieure (24) de la première sangle (20), la première bande élastique (30) étant fixée à l’autre extrémité de la première bande rigide (32) et formant la première extrémité inférieure (26) de la première sangle (20).

3. Brassière selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la deuxième sangle (22) comprend une deuxième bande rigide (40) formant la deuxième extrémité supérieure (34) de la deuxième sangle (22), la deuxième bande élastique (38) étant fixée à l’autre extrémité de la deuxième bande rigide (40) et formant la deuxième extrémité inférieure (36) de la deuxième sangle (22).

4. Brassière selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle la première sangle (20) et la deuxième sangle (22) comprennent chacune un élément de fixation réversible (28) à la première extrémité inférieure (26) et à la deuxième extrémité inférieure (36), la première zone de fixation (14) et la deuxième zone de fixation (16) comprenant chacune au moins deux éléments de fixation complémentaire (18) de l’élément de fixation réversible (28).

5. Brassière selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle la première bande élastique (30) et la deuxième bande élastique (38) présentent chacune un allongement maximal compris entre 30% et 40% lorsqu’une force de traction est exercée sur lesdites première et deuxième bandes élastiques (30, 38).

6. Brassière selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans laquelle le premier bonnet (2) et le deuxième bonnet (4) comprennent chacun un bonnet moulé ou confectionné individuellement.

7. Brassière selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle la basque (10) comprend à chacune de ses extrémités un élément de fixation (12) à l’autre extrémité de la basque (10), la basque (10) étant destinée à entourer le corps de l’utilisatrice sous la poitrine de celle-ci.

8. Brassière selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant un corps (42) joignant le premier bonnet (2), le deuxième bonnet (4) et la basque (10), ledit corps (42) définissant un premier passage (44) recevant la première sangle (20) et un deuxième passage (46) recevant la deuxième sangle (22), la première bande élastique (30) coulissant dans ledit premier passage (44) et la deuxième bande élastique (38) coulissant dans ledit deuxième passage (46).

9. Brassière selon la revendication 8, dans laquelle le corps (42) comprend une couche de matériau textile destinée à s’étendre contre la peau de l’utilisatrice.

Description:
TITRE : Brassière comprenant des bandes élastiques de réglage

La présente invention concerne une brassière pour le support de la poitrine d’une utilisatrice, du type comprenant :

- un premier bonnet et un deuxième bonnet destinés à recevoir chacun un sein de l’utilisatrice, chaque bonnet s’étendant entre un bord inférieur et un bord supérieur,

- une basque s’étendant au moins sous les bords inférieurs des premier et deuxième bonnets,

- une première sangle fixée par une première extrémité supérieure au bord supérieur du premier bonnet et fixée de façon réglable et amovible par une première extrémité inférieure sur une première zone de fixation s’étendant sur la basque sous au moins une partie du deuxième bonnet,

- une deuxième sangle fixée par une deuxième extrémité supérieure au bord supérieur du deuxième bonnet et fixée de façon réglable et amovible par une deuxième extrémité inférieure sur une deuxième zone de fixation s’étendant sur la basque sous au moins une partie du premier bonnet.

Une telle brassière est par exemple utilisée pour le maintien de la poitrine d’une utilisatrice lorsque celle-ci fait des efforts physiques par exemple lors d’une pratique sportive. Au cours d’une telle pratique, il est souhaitable que la poitrine soit maintenue fermement afin d’éviter un inconfort de l’utilisatrice, voire une impossibilité de prolonger l’activité.

Dans une telle brassière, il est connu de prévoir un dispositif de serrage réglable afin d’ajuster la brassière à la morphologie de l’utilisatrice qui la porte et ainsi améliorer le maintien de la poitrine. Un tel dispositif de serrage comprend par exemple des sangles passant dans le dos de l’utilisatrice dont la tension est réglable pour régler le serrage de la brassière.

Bien qu’une telle brassière soit satisfaisante pour assurer un maintien ferme de la poitrine de l’utilisatrice, elle ne permet pas d’assurer un maintien adéquat de la posture de l’utilisatrice, notamment de la position de ses épaules. Le maintien d’une telle posture est également important pour le confort de l’utilisatrice, une mauvaise posture pouvant être source de douleurs ou d’incapacité à pratiquer l’activité souhaitée.

L’un des buts de l’invention est de pallier cet inconvénient en proposant une brassière dont le serrage et réglable et permettent de maintenir la posture de l’utilisatrice.

A cet effet, l’invention concerne une brassière du type précitée, dans laquelle la première sangle comprend au moins une première bande élastique et la deuxième sangle comprend au moins une deuxième bande élastique, la première bande élastique et la deuxième bande élastique se croisant une fois entre les première et deuxième extrémités supérieures et les première et deuxième extrémités inférieures.

L’utilisation de sangles comprenant des bandes élastiques se croisant dans le dos de l’utilisatrice lorsque la brassière est portée, permet de redresser les épaules de l’utilisatrice en tirant sur les sangles et en les fixant à la tension adéquate dans les zones de fixation. Ainsi, le système de réglage de la brassière permet à la fois d’ajuster le serrage de la brassière et d’assurer un maintien de la posture satisfaisant de l’utilisatrice.

La brassière selon l’invention peut également comprendre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toute combinaison techniquement envisageable :

- la première sangle comprend une première bande rigide formant la première extrémité supérieure de la première sangle, la première bande élastique étant fixée à l’autre extrémité de la première bande rigide et formant la première extrémité inférieure de la première sangle ;

- la deuxième sangle comprend une deuxième bande rigide formant la deuxième extrémité supérieure de la deuxième sangle, la deuxième bande élastique étant fixée à l’autre extrémité de la deuxième bande rigide et formant la deuxième extrémité inférieure de la deuxième sangle ;

- la première sangle et la deuxième sangle comprennent chacune un élément de fixation réversible à la première extrémité inférieure et à la deuxième extrémité inférieure, la première zone de fixation et la deuxième zone de fixation comprenant chacune au moins deux éléments de fixation complémentaire de l’élément de fixation réversible,

- la première bande élastique et la deuxième bande élastique présentent chacune un allongement maximal compris entre 30% et 40% lorsqu’une force de traction est exercée sur lesdites première et deuxième bandes élastiques ;

- la première sangle et la deuxième sangle présentent chacune une largeur supérieure ou égale à 20 mm ;

- le premier bonnet et le deuxième bonnet comprennent chacun un bonnet moulé ou confectionné individuellement ;

- la basque comprend à chacune de ses extrémités un élément de fixation à l’autre extrémité de la basque, la basque étant destinée à entourer le corps de l’utilisatrice sous la poitrine de celle-ci ;

- la brassière comprend un corps joignant le premier bonnet, le deuxième bonnet et la basque, ledit corps définissant un premier passage recevant la première sangle et un deuxième passage recevant la deuxième sangle, la première bande élastique coulissant dans ledit premier passage et la deuxième bande élastique coulissant dans ledit deuxième passage ;

- le corps comprend une couche de matériau textile destinée à s’étendre contre la peau de l’utilisatrice.

D’autres aspects et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

[Fig 1 ] - la Fig. 1 est une représentation schématique de face d’une brassière selon l’invention, et

[Fig 2] - la Fig. 2 est une représentation schématique de dos de la brassière de la Fig. 1.

En référence aux figures, on décrit une brassière 1 pour le support de la poitrine d’une utilisatrice, par exemple lorsque celle-ci pratique une activité sportive ou autre.

La brassière 1 comprend un premier bonnet 2 et un deuxième bonnet 4 destinés à recevoir chacun un sein de l’utilisatrice.

Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1 , le premier bonnet 2 est formé par une pièce distincte de celle formant le deuxième bonnet 4. Ainsi, le premier bonnet 2 et le deuxième bonnet 4 sont par exemple chacun formé par un bonnet moulé ou confectionné individuellement, ce qui permet d’adapter chaque bonnet au sein qu’il doit recevoir. La forme de chaque bonnet peut par exemple être obtenue en réalisant un moulage du sein correspondant puis le bonnet peut être moulé ou confectionné à partir de ce moulage pour épouser la forme du sein. Chaque bonnet est ainsi par exemple formé par une pièce en polyester, polyuréthane ou polyéther. En variante, les deux bonnets peuvent être réalisés d’une seule pièce.

Chaque bonnet 2, 4 s’étend entre un bord inférieur 6 et un bord supérieur 8. Les termes « inférieur » et « supérieur » se réfère à la position des bords lorsque la brassière 1 est portée par une utilisatrice se tenant debout. Ainsi, le bord inférieur 6 s’étend sous le sein et le bord supérieur 8 s’étend au-dessus du sein, au voisinage de l’épaule, lorsque la brassière est portée. Entre le bord inférieur 6 et le bord supérieur 8, le bonnet est conformé pour entourer et recouvrir le sein.

La brassière 1 comprend en outre une basque 10 destinée à entourer le corps de l’utilisatrice sous la poitrine afin de stabiliser celle-ci. Ainsi, la basque 10 s’étend au moins sous le premier bonnet 2 et sous le deuxième bonnet 4 et présente une longueur suffisante pour entourer le corps l’utilisatrice. En outre, la basque 10 présente une largeur par exemple sensiblement comprise entre 25 mm et 60 mm selon la morphologie de l’utilisatrice. La basque 10 est agencée pour se fermer sur elle-même lorsque la brassière 1 est portée. Ainsi, la basque 10 comprend à chacune de ses extrémités un élément de fixation 12 à l’autre extrémité de la basque 10, permettant d’attacher les extrémités de la basque 10 ensemble. De tels éléments de fixation 12 sont par exemple du type attache de soutien- gorge ou attache papillon et peuvent être agencés pour être fixés l’un à l’autre de façon réversible dans plusieurs positions dans lesquelles la basque 10 est plus ou moins serrée autour du corps de l’utilisatrice et permettre d’adapter la circonférence de la basque 10 à la morphologie de l’utilisatrice. Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 2, les extrémités de la basque 10 s’étendent du côté dorsal de la brassière 1 s’étendant sur le dos de l’utilisatrice lorsque la brassière 1 est portée. En d’autres termes, selon ce mode de réalisation, la basque 10 se ferme dans le dos de l’utilisatrice. En variante, les extrémités pourraient s’étendre sur le côté ventral de la brassière, par exemple entre les premier et deuxième bonnets 2, 4 pour une basque se fermant sous la poitrine de l’utilisatrice. Selon une autre variante, la basque 10 peut se fermer sur un côté du corps de l’utilisatrice, sous un bras ou chaque bras de celle-ci.

La basque 10 est par exemple formée par une bande de matériau synthétique, par exemple en polyamide et élasthanne ou polyester.

Le bord inférieur 6 des premier et deuxième bonnets 2, 4 est par exemple fixé sur la basque 10, par exemple par couture.

Comme cela sera décrit plus en détail ultérieurement et comme représenté sur la Fig. 1 , la basque comprend une première zone de fixation 14 s’étendant sous au moins une partie du bord inférieur 6 du deuxième bonnet 4 et une deuxième zone de fixation 16 s’étendant sous au moins une partie du bord inférieur 6 du premier bonnet 2.

Chaque zone de fixation 14, 16 comprend au moins deux éléments de fixation 18, dont l’un est plus proche de l’autre zone de fixation et l’autre est plus éloigné de l’autre zone de fixation. En d’autres termes, la première zone de fixation 14 comprend au moins un élément de fixation 18 proche de la deuxième zone de fixation 16 et au moins un élément de fixation 18 éloigné de la deuxième zone de fixation 16, la distance entre l’élément de fixation 18 proche et la deuxième zone de fixation 16 étant inférieure à la distance entre l’élément de fixation 18 éloigné et la deuxième zone de fixation 16. De même, la deuxième zone de fixation 16 comprend au moins un élément de fixation 18 proche de la première zone de fixation 14 et au moins un élément de fixation 18 éloigné de la première zone de fixation 14. Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1 , chaque zone de fixation 14, 16 comprend plus de deux éléments de fixation 18, par exemple quatre éléments de fixation 18répartis sur la zone de fixation 14, 16 de sorte à s’étendre chacun sous une zone différente du bord inférieur 6 du bonnet sous laquelle la zone de fixation s’étend. La fonction et la nature des éléments de fixation 18 seront décrites ultérieurement.

La brassière 1 comprend une première sangle 20 et une deuxième sangle 22 assurant le réglage et le serrage de la brassière 1 , ainsi qu’un effet redresse-dos comme cela sera décrit ultérieurement.

La première sangle 20 s’étend entre une première extrémité supérieure 24 et une première extrémité inférieure 26. La première extrémité supérieure 24 est fixée au bord supérieur 8 du premier bonnet 2 et la première extrémité inférieure 26 est fixée de façon réglable et réversible sur la première zone de fixation 14. La première sangle 20 passe sur l’épaule et dans le dos de l’utilisatrice entre la première extrémité supérieure 24 et la première extrémité inférieure 26 lorsque la brassière 1 est portée, comme représenté sur la Fig. 2. Comme la première sangle 20 part du premier bonnet 2 et est fixée sur la première zone de fixation 14 qui s’étend sous le deuxième bonnet 4, la première sangle 20 s’étend en travers du dos de l’utilisatrice, comme représenté sur la Fig. 2.

La première extrémité inférieure 26 de la première sangle 20 comprend un élément de fixation réversible 28 et les éléments de fixation 18 de la première zone de fixation 14 sont des éléments de fixation complémentaire de cet élément de fixation réversible 28 de sorte que la première extrémité inférieure 26 de la première sangle 20 peut être fixée à l’un des éléments de fixation complémentaire 18 pour fixer la première extrémité inférieure 26 à la première zone de fixation 14. On comprend donc que la première sangle 20 peut être fixée dans plusieurs positions sur la première zone de fixation 14 en fonction de l’élément de fixation complémentaire 18 coopérant avec l’élément de fixation réversible 28 de la première sangle 20. En fonction de l’élément de fixation complémentaire 18 choisi, la première sangle 20 tire plus ou moins sur le premier bonnet 2 et soulève donc plus ou moins celui-ci de sorte que la première sangle 20 permet un réglage de la position et du serrage du premier bonnet 2 sur le corps de l’utilisatrice. L’élément de fixation réversible 28 est par exemple une attache clip, une attache de type papillon ou une attache de soutien- gorge et les éléments de fixation complémentaire 18 sont adaptés pour recevoir et retenir l’élément de fixation réversible 28. En variante, l’élément de fixation réversible 28 et l’élément de fixation complémentaire 18 sont de type auto-agrippant de sorte que l’élément de fixation réversible 28 peut être fixée à n’importe quel endroit de la première zone de fixation 14.

La première sangle 20 comprend une première bande élastique 30 qui est appliquée à plat contre le dos de l’utilisatrice lorsque la brassière 1 est portée, comme représenté sur la Fig. 2. Par bande, on entend que la première bande élastique présente une certaine largeur, de sorte que la première bande élastique 30 présente une forme rectangulaire à plat. Ainsi, la première bande élastique 30 présente par exemple une largeur supérieure ou égale à 20 mm, par exemple sensiblement égale à 22 mm. L’utilisation d’une telle bande permet de répartir la tension exercée sur la première sangle 20 sur toute la longueur de celle-ci et d’améliorer l’effet redresse-dos qui sera décrit ultérieurement.

Par élastique, on entend que la première bande élastique 30 peut être allongée lorsqu’une traction est exercée sur elle et qu’elle retrouve son allongement initial lorsque la traction cesse d’être exercée. Ainsi, la première bande élastique 30 présente par exemple un allongement maximal sensiblement compris entre 10% et 40%, par exemple égal à 35%, lorsqu’une force de traction est exercée sur elle. Cet allongement est par exemple mesuré conformément à la norme NF EN ISO 14704 d’avril 2007. La première bande élastique 30 est par exemple réalisée en élasthanne et polyamide, polyester, coton ou autre. L’utilisation d’une bande élastique permet d’exercer une tension en travers du dos de l’utilisatrice et ainsi de tirer les épaules en arrière, ce qui redresse le dos de l’utilisatrice, comme cela sera décrit plus en détail ultérieurement.

Bien que la première sangle 20 puisse être formée intégralement de la première bande élastique 30, selon un mode de réalisation préféré représenté sur les figures, la première sangle 20 comprend en outre une première bande rigide 32 formant la partie frontale de la première sangle 20, c’est-à-dire la partie de la première sangle 20 qui s’étend du premier bonnet 2 à l’épaule de l’utilisatrice. Ainsi, la première bande rigide 32 forme la première extrémité supérieure 24 de la première sangle 20 et la première bande élastique 30 est fixée à l’extrémité de la première bande rigide 32 opposée à la première extrémité supérieure 24 et forme la première extrémité inférieure 26 de la première sangle 20. Par rigide, on entend que la première bande rigide 32 est sensiblement inextensible lorsqu’une force de traction standard est exercée dessus, une force de traction standard étant par exemple celle qui est exercée par une utilisatrice tirant sur la première sangle. Plus particulièrement, la première bande rigide 32 présente un allongement maximal strictement inférieur à l’allongement maximal de la première bande élastique 30. Ainsi, la première bande rigide 32 présente par exemple un allongement maximal strictement inférieur à 10% lorsqu’une force de traction est exercée sur elle. Cet allongement est par exemple mesuré conformément à la norme NF EN ISO 14704 d’avril 2007.. En outre, la première bande rigide 32 présente par exemple une force maximale en traction inférieure ou égale à 550 N selon la norme ISO13934. La largeur de la première bande rigide 32 est par exemple sensiblement égale à celle de la première bande élastique 30. La première bande rigide 32 est par exemple réalisée en polyamide, polyester, coton ou autre. L’utilisation d’une telle première bande rigide 32 permet de concentrer la tension exercée par la première bande élastique 30 dans le dos de l’utilisatrice, plus particulièrement au niveau des épaules de celle-ci, et non sur le premier bonnet 2 et de limiter la traction à exercer sur la première sangle 20 pour obtenir l’effet redresse-dos souhaité, comme cela sera décrit plus en détail ultérieurement. La première bande élastique 30 et la première bande rigide 32 sont par exemple cousues entre elles.

La deuxième sangle 22 est similaire à la première sangle 20. Ainsi, les caractéristiques décrites pour la première sangle 20 s’appliquent également à la deuxième sangle 22 et celle-ci et ne sera donc pas décrite autant en détail ici.

La deuxième sangle 22 s’étend entre une deuxième extrémité supérieure 34 et une deuxième extrémité inférieure 36. La deuxième extrémité supérieure 34 est fixée au bord supérieur 8 du deuxième bonnet 4 et la deuxième extrémité inférieure 36 est fixée de façon réglable et réversible sur la deuxième zone de fixation 16. La deuxième sangle 22 passe sur l’épaule et dans le dos de l’utilisatrice entre la deuxième extrémité supérieure 34 et la deuxième extrémité inférieure 36 lorsque la brassière 1 est portée, comme représenté sur la Fig. 2. Comme la deuxième sangle 22 part du deuxième bonnet 4 et est fixée sur la deuxième zone de fixation 16 qui s’étend sous le premier bonnet 2, la deuxième sangle 22 s’étend en travers du dos de l’utilisatrice, comme représenté sur la Fig. 2.

Ainsi, la première sangle 20 et la deuxième sangle 22 se croisent une fois entre leur extrémité supérieure et leur extrémité inférieure dans le dos de l’utilisatrice, comme représenté sur la Fig. 2.

La deuxième extrémité inférieure 36 de la deuxième sangle 22 comprend un élément de fixation réversible 28 et les éléments de fixation 18 de la deuxième zone de fixation 16 sont des éléments de fixation complémentaire de cet élément de fixation réversible 28 de sorte que la deuxième extrémité inférieure 32 de la deuxième sangle 22 peut être fixée à l’un des éléments de fixation complémentaire 18 pour fixer la deuxième extrémité inférieure 32 à la deuxième zone de fixation 16. On comprend donc que la deuxième sangle 22 peut être fixée dans plusieurs positions sur la deuxième zone de fixation 16 en fonction de l’élément de fixation complémentaire 18 coopérant avec l’élément de fixation réversible 28 de la deuxième sangle 22. En fonction de l’élément de fixation complémentaire 18 choisi, la deuxième sangle 22 tire plus ou moins sur le deuxième bonnet 4 et soulève donc plus ou moins celui-ci de sorte que la deuxième sangle 22 permet un réglage de la position et du serrage du deuxième bonnet 4 sur le corps de l’utilisatrice. L’élément de fixation réversible 28 de la deuxième extrémité inférieure 32 et les éléments de fixation réversible 18 de la deuxième zone de fixation 16 sont par exemple de même type que ceux de la première sangle 20 et de la première zone de fixation 14. La deuxième sangle 22 comprend une deuxième bande élastique 38 qui est appliquée à plat contre le dos de l’utilisatrice lorsque la brassière 1 est portée, comme représenté sur la Fig. 2.

La deuxième bande élastique 38 présente par exemple une largeur supérieure ou égale à 20 mm, par exemple sensiblement égale à 22 mm. La deuxième bande élastique 30 présente par exemple un allongement maximal sensiblement compris entre 10% et 40%, par exemple égal à 35%, lorsqu’une force de traction est exercée sur elle. Cet allongement est par exemple mesuré conformément à la norme NF EN ISO 14704 d’avril 2007. La deuxième bande élastique 38 est par exemple réalisée en élasthanne et polyamide, polyester ou coton ou autre.

Bien que la deuxième sangle 22 puisse être formée intégralement de la deuxième bande élastique 38, selon un mode de réalisation préféré représenté sur les figures, la deuxième sangle 22 comprend en outre une deuxième bande rigide 40 formant la partie frontale de la deuxième sangle 22, c’est-à-dire la partie de la deuxième sangle 20 qui s’étend du deuxième bonnet 4 à l’épaule de l’utilisatrice. Ainsi, la deuxième bande rigide 40 forme la deuxième extrémité supérieure 34 de la deuxième sangle 22 et la deuxième bande élastique 38 est fixée à l’extrémité de la deuxième bande rigide 40 opposée à la deuxième extrémité supérieure 34 et forme la deuxième extrémité inférieure 36 de la deuxième sangle 22. La deuxième bande élastique 38 et la deuxième bande rigide 40 sont par exemple cousues entre elles. La deuxième bande rigide 40 présente un allongement maximal strictement inférieur à l’allongement maximal de la deuxième bande élastique 38. Ainsi, la deuxième bande rigide 40 présente par exemple un allongement maximal strictement inférieur à 10% lorsqu’une force de traction est exercée sur elle. Cet allongement est par exemple mesuré conformément à la norme NF EN ISO 14704 d’avril 2007. En outre, la première bande rigide 32 présente par exemple une force maximale en traction inférieure ou égale à 550 N selon la norme ISO13934.. La largeur de la deuxième bande rigide 40 est par exemple sensiblement égale à celle de la deuxième bande élastique 38. La deuxième bande rigide 40 est par exemple réalisée en polyamide, polyester, coton ou autre.

La brassière 1 comprend en outre un corps 42 destiné à entourer le torse de l’utilisatrice et joignant le premier bonnet 2, le deuxième bonnet 4 et la basque 10. Le corps 42 définit un premier passage 44 recevant la première sangle 20 et un deuxième passage 46 recevant la deuxième sangle 22. Le premier passage 44 et le deuxième passage 46 permettent ainsi de guider les première et deuxième sangles 20 et 22 afin qu’elles se croisent dans le dos de l’utilisatrice. On notera que, comme représenté sur la figure, le premier et le deuxième passages 44, 46 ne sont pas nécessairement continus et peuvent être interrompus par exemple là où se croisent les première et deuxième sangles 20, 22 afin de conférer un aspect particulier à la brassière. La première sangle 20 débouche hors du premier passage 44 au voisinage de la première zone de fixation 14 et la deuxième sangle 22 débouche hors du deuxième passage 46 au voisinage de la deuxième zone de fixation 16. Ainsi, le corps 42 permet de guider les sangles 20, 22 et de les maintenir sur la brassière 1, ce qui évite à l’utilisatrice d’avoir à régler le trajet suivi par les sangles lorsqu’elle enfile la brassière. La première bande élastique 30 de la première sangle 20 coulisse dans le premier passage 44 et la deuxième bande élastique 38 coulisse dans le deuxième passage 46 lorsque la tension des sangles 20, 22 est ajustée par l’utilisatrice.

Dans la partie dorsale de la brassière 1 , le corps 42 comprend par exemple une face interne destinée à être appliquée contre la peau de l’utilisatrice lorsque la brassière est portée et une face externe s’étendant sur la face interne. Les premier et deuxièmes passages 44, 46 sont alors définis entre la face interne et la face externe. La face interne est par exemple formée par une couche de matériau textile, tel qu’un tricot tridimensionnel permettant d’assurer un confort optimal à l’utilisatrice. Dans la partie dorsale, la face externe est par exemple formée par un jersey, par exemple en matériau synthétique, pour favoriser la thermorégulation et assurer une bonne évacuation de la sueur. Dans la partie frontale, le corps 42 comprend par exemple une structure similaire au niveau des sangles 20 et 22, c’est-à-dire entre les bonnets et les épaules de l’utilisatrice, tandis que la partie du corps s’étendant entre les bonnets 2, 4 au niveau de la poitrine peut ne comprendre qu’une couche de tulle d’une épaisseur inférieure ou égale à 2 mm, par exemple inférieure à 1 ,5 mm, pour évacuer la sueur et conférer un aspect particulier à la brassière 1 , par exemple en étant sensiblement translucide dans la zone de l’entre-gorge et de l’encolure de la brassière. Les matériaux utilisés pour le corps 42 sont par exemple des matériaux élastiques, tels que l’élasthanne, le polyamide ou autre. Le corps 42 est par exemple formé par une tulle d’une épaisseur par exemple inférieure ou égale à 2 mm, par exemple inférieure à 1 ,5 mm.

L’utilisation d’une brassière telle que décrite ci-dessus va à présent être décrite.

L’utilisatrice enfile la brassière 1 , par exemple alors que la basque 10 est ouverte et ferme celle-ci au moyen des éléments de fixation 12 en ajustant le serrage de la brassière 1 autour de son buste. Si la brassière a déjà été utilisée, les première et deuxième sangles 20, 22 peuvent être déjà réglées et fixées à l’endroit adéquat dans les première et deuxième zones de fixation 14, 16. Toutefois, si le réglage doit être effectué ou modifié, l’utilisatrice se sert des première et deuxième sangles 20, 22 pour en ajuster la tension en tirant sur celles-ci au niveau des première et deuxième extrémités inférieures 26, 36 pour choisir la position de ces extrémités inférieures sur les première et deuxième zones de fixation 14, 16. En tirant sur les première et deuxième sangles 20, 22, les première et deuxième bandes élastiques 30, 38 exercent une tension sur les épaules, effectuant ainsi un rappel postural, ou proprioception, poussant l’utilisatrice à se redresser. En outre, les sangles se croisant, celles-ci tirent les épaules en arrière et resserrent les omoplates, entraînant un redressement postural en même temps que la position de bonnets est ajustée. Comme indiqué précédemment, ce phénomène est encore amélioré lorsque les sangles comprennent une première et une deuxième bandes rigides 32, 40. En effet, dans ce cas, les forces exercées par les première et deuxième bandes élastiques sont majoritairement concentrées au niveau du milieu des épaules, ce qui améliore leur traction en arrière et limite la tension devant être exercée sur les sangles pour obtenir ce résultat. En outre, les bandes rigides tendent à remonter les bonnets sans écraser la poitrine. Ainsi, l’utilisation de sangles comprenant une partie rigide et une partie élastique permet d’exercer une tension différentielle le long de celles-ci, ce qui améliore l’effet redresse-dos, le confort offert par la brassière et ne limite pas les mouvements de l’utilisatrice. Lorsque la tension exercée par les sangles est satisfaisante, l’utilisatrice fixe leur position en fixant les éléments de fixation réversibles 28 à l’élément de fixation complémentaire 18 correspondant des première et deuxième zones de fixation 14, 16.

La brassière selon l’invention permet ainsi d’un seul mouvement sur les première et deuxième sangles 20, 22 de régler la brassière pour un support de la poitrine approprié et d’offrir un effet redresse-dos améliorant la posture de l’utilisatrice lors de son activité physique.