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Title:
CONNECTION ASSEMBLY FOR A CONTROLLED-ATMOSPHERE CELL, AND CORRESPONDING IMPLEMENTATION METHOD AND CONTROLLED-ATMOSPHERE CELL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/058881
Kind Code:
A1
Abstract:
Said assembly (I) comprises at least one ring (3, 5) intended to support an accessory, and a flange (1) which is intended to be rigidly connected to a wall of the cell and has an internal volume for receiving the ring. Sealing means (9) provide a seal between the opposite faces of each ring and the flange, which has means for immobilising said sealing means relative to the flange. The invention makes it possible to reduce the overall cost of the connection assembly and provides a seal of higher quality than the joints fitted to the rings of the prior art. Indeed, the invention guarantees effective protection against a possible rise in contamination caused by a fluid (liquid or gas) or contaminated particles present in the confined cell.

Inventors:
MUMFORD JOHN (FR)
RIBOT GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/000242
Publication Date:
April 01, 2021
Filing Date:
September 22, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SHIELD (FR)
International Classes:
G21F7/047; B25J21/02; G21F7/053
Foreign References:
FR2989509A12013-10-18
US5090782A1992-02-25
US4010588A1977-03-08
DE10208513A12003-09-11
US20080207034A12008-08-28
FR2989509A12013-10-18
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIDT, Martin (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensemble (I ; II) pour cellule de confinement (200), comprenant au moins une bague (3, 5 ; 203, 205) destinée à supporter un accessoire, par exemple un accessoire de type interchangeable (3’), tel un sac ou un gant, ou bien par exemple un équipement permanent de la cellule tel un raccord, un filtre ou un port de connectique, cet ensemble comprenant en outre une bride (1 ; 301) destinée à être solidarisée à une paroi de ladite cellule, cette bride présentant un volume intérieur de réception de la ou de chaque bague, cet ensemble comprenant des moyens d’étanchéité (9 ; 309), permettant l’étanchéité entre les faces en regard de chaque bague et de la bride, cet ensemble étant caractérisé en ce que les moyens d’étanchéité (9 ; 309) sont montés sur la face interne de la bride, destinée à être en regard de la bague, et en ce que cette bride présente des moyens d'immobilisation (92a, 92b ; 392a, 392b), lesquels sont aptes à immobiliser ces moyens d’étanchéité par rapport à la bride.

2. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel les moyens d’immobilisation (92a, 92b ; 392a, 392b) sont des moyens d’immobilisation par compression axiale du joint, ces moyens d’immobilOisation par compression axiale comprenant notamment des bords axiaux (92a, 92b ; 392a, 392b), appartenant à une gorge (92 ; 392) ménagée sur la face interne de la bride.

3. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel la bride comprend deux parties constitutives (10, 20 ; 310, 320), chaque partie constitutive étant pourvue d’un bord axial d’immobilisation respectif.

4. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les moyens d’étanchéité montés sur la face interne de ladite bride comprennent au moins un joint annulaire, en particulier un joint annulaire unique (9 ; 309), le joint annulaire (9) comprenant notamment une portion massive (93) destinée à empêcher toute remontée de contamination, ainsi qu’une portion effilée (94), dont la section diminue à l’opposé de la portion massive, cette portion effilée étant destinée à faciliter le glissement de la bague, ou bien le joint annulaire (309) comprenant notamment un corps (390) inséré dans la gorge (392) de la bride, ainsi qu’une lèvre (391) prolongeant le corps radialement vers l’intérieur de la bride.

5. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque bague (3, 5) présente des moyens d’emboîtement, permettant l’emboîtement de cette bague avec une bague adjacente de structure identique

6. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque bague comprend deux parties constitutives (30, 45), lesquelles délimitent des surfaces respectives de coincement dudit accessoire interchangeable.

7. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel cet ensemble comprend des moyens (14, 27, 28) d’immobilisation de la bague par rapport à la bride, dans au moins un sens axial et, en particulier, dans les deux sens axiaux opposés.

8. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel les moyens d’immobilisation dans le premier sens axial comprennent des languettes (14), prévues à une première extrémité longitudinale de la bride, ces languettes étant mobiles entre une position active d’immobilisation et une position inactive de libération, sachant que de préférence les languettes d’immobilisation sont aptes à passer de leur position active à leur position inactive sous l’effet des moyens d’emboîtement et, par élasticité, de leur position inactive à leur position active.

9. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel les moyens d’immobilisation dans le second sens axial comprennent des taquets (28) et/ou des ergots (27) faisant saillie à partir de la face interne de la bride, lesquels sont mobiles entre une position active d’immobilisation et une position inactive de libération, sachant que de préférence les moyens d’immobilisation dans le second sens axial sont en outre aptes à assurer une immobilisation en rotation de la bague par rapport à la bride, dans au moins un sens.

10. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel les taquets d’immobilisation sont aptes à passer de leur position active à leur position inactive sous l’effet de l’avancée axiale de chaque bague et, par élasticité, de leur position inactive à leur position active.

11. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel cet ensemble comprend en outre un organe de manœuvre (7), apte à coopérer avec chaque bague, cet organe de manœuvre comprenant notamment des moyens de verrouillage rapide avec chaque bague.

12. Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque bague (3, 5) est dépourvue de moyens d’étanchéité.

13. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la bride (401) possède un décrochement (424) permettant, d’une part, une avancée axiale de l’organe de manœuvre en vue de l’immobilisation de chaque bague par rapport à la bride et, d’autre part, une mise en rotation de l’organe de manœuvre par rapport à la bague une fois immobilisée, afin d’autoriser la désolidarisation de cet organe de manœuvre par rapport à cette bague.

14. Procédé de mise en œuvre d’un ensemble selon l’une des revendications 6 à 13, dans lequel on solidarise un premier accessoire sur une première bague et on introduit cette première bague munie de son accessoire dans le volume intérieur de la bride on immobilise cette première bague, par rapport à la bride, au moins selon un premier sens axial grâce aux moyens d’immobilisation on solidarise un autre accessoire sur une deuxième bague et on fixe mutuellement ladite première bague et ladite deuxième bague on déplace la première bague au moyen de la deuxième bague, de manière à placer les moyens d’immobilisation dans une position inactive et, par conséquent, à expulser ensuite la première bague hors du volume intérieur de la bride on immobilise la deuxième bague, par rapport à la bride, au moins selon ledit premier sens axial.

15. Cellule de confinement comprenant un espace de confinement, ainsi que des parois d’enceinte bordant cet espace de confinement, au moins une paroi d’enceinte étant équipée d’au moins un ensemble selon l’une des revendications 1 à 13.

Description:
ENSEMBLE DE CONNEXION POUR CELLULE A ATMOSPHERE CONTROLEE, PROCEDE DE MISE EN ŒUVRE ET CELLULE A ATMOSPHERE CONTROLEE CORRESPONDANTS

Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne un ensemble de connexion pour cellule à atmosphère contrôlée, comprenant une bride et au moins une bague destinée à coopérer avec cette bride. Elle concerne également un procédé de mise en œuvre de cet ensemble, ainsi qu’une cellule à atmosphère contrôlée équipée avec au moins un tel ensemble.

Selon une première variante principale de l’invention, la cellule à atmosphère contrôlée est une cellule de confinement, laquelle est pourvue d’au moins une paroi formant une délimitation entre deux espaces, qui sont avantageusement mutuellement hermétiques. Ce confinement peut être de type biologique destiné à la prise en charge de patients contaminés, mais aussi dits « à risque », susceptibles de présenter un risque épidémique élevé. L’invention trouve également son application à d’autres types de confinement, en particulier la manipulation de produits radioactifs dans l’industrie nucléaire ou encore de produits toxiques dans l’industrie chimique et pharmaceutique. Les espaces précités comprennent tout d’abord un espace extérieur, non confiné. L’autre espace, dénommé confiné, doit être isolé de façon la plus absolue possible par rapport à l’espace extérieur précité. Dans le cas du confinement biologique, le patient à traiter est reçu au sein de cet espace confiné.

Selon une seconde variante principale de l’invention, la cellule à atmosphère contrôlée est une cellule où l’atmosphère doit présenter une très haute pureté. Il s’agit typiquement d’une application, dite en salle blanche.

Etat de la technique

Dans le cas d’un confinement de type biologique, de manière à prodiguer des soins appropriés au patient, du personnel médical doit se trouver auprès de lui. On conçoit que, pour la réalisation de ces soins, il est nécessaire de faire transiter du matériel entre l’espace extérieur et l’espace confiné. Il peut s’agir entre autres de médicaments, d’accessoires ou encore d’outils.

Le transit de ce matériel entre les espaces doit, non seulement s’accompagner du respect le plus strict de l’étanchéité, mais également empêcher tout phénomène dit de remontée de contamination, notamment lors d’utilisations successives. Une telle remontée de contamination correspond à un passage intempestif de particules contaminées, en particulier aéroportées, à partir de l’espace contaminé et au travers de l’ensemble de connexion. À cet effet, la paroi de confinement est généralement creusée d’une ouverture, dans laquelle est insérée une bride fixe, coopérant avec une bague mobile. Cette bague supporte un organe interchangeable, tel qu’un gant ou un sac, permettant de réaliser le transit de matériel évoqué ci-dessus.

Lors de ce transit, les parois extérieures de la bague coulissent axialement, le long des parois intérieures en regard de la bride. De manière à préserver l’étanchéité, cette bague est typiquement munie d’un joint périphérique. Par ailleurs, le déplacement de cette bague est assuré par un effort de poussée, exercée par une bague identique destinée à prendre la place de la bague initiale.

Pour illustrer cet état de la technique connue, on citera notamment le brevet français 2 989509 (Getinge La Calhene). Selon l’enseignement de ce document, la paroi périphérique de chaque bague est pourvue de deux logements reliés par une plage de roulement, ainsi que d’un joint torique susceptible de se déplacer le long de cette paroi périphérique. De façon plus précise, si on souhaite expulser la bague initiale, on repousse cette dernière au moyen d’une autre bague, de structure identique. Lors du déplacement de la bague, le joint précité est tout d’abord extrait du premier logement, puis progresse le long de la surface de roulement jusqu’à être inséré dans l’autre logement. De la sorte, ce joint est supposé non seulement préserver l’étanchéité vis-à-vis de l’espace extérieur, mais également assurer une fonction de nettoyage des parois en regard de la bride et de la bague.

Quand bien même le brevet français 2 989509 met en avant des avantages supposés vis-à-vis des phénomènes de remontée de contamination, la solution décrite dans ce document implique cependant certains inconvénients en pratique. En effet il a été constaté que l’utilisation d’un joint mobile le long d’une paroi ne se révèle pas totalement satisfaisante, notamment afin d’éviter une telle remontée de contamination. Par ailleurs, il s’agit d’une solution relativement onéreuse, puisque la structure des différentes bagues est relativement complexe. Or, étant donné que chaque bague est à usage unique, l’utilisation d’un nombre élevé de bagues tend à générer des surcoûts significatifs. Compte tenu de ce qui précède, un objectif de la présente invention est de remédier, au moins partiellement, aux inconvénients de l’art antérieur évoqués ci-dessus.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un ensemble de connexion qui permet de s’affranchir, de façon particulièrement fiable, des phénomènes de remontée de contamination susceptibles d’intervenir notamment au terme d’utilisations multiples.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel ensemble de connexion qui assure un transfert sans rupture de confinement.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel ensemble de connexion qui peut être intégré de manière commode, à la fois sur une paroi souple ou rigide.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel ensemble de connexion qui peut être utilisé, non seulement pour le transport d’objets et de matières, mais également avec des gants, et qui peut en outre être adapté pour l’intégration d’un filtre d’un port pour un équipement.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel ensemble de connexion, qui présente des coûts réduits par rapport à l’art antérieur, en particulier en ce qui concerne le matériel consommable.

Un autre objectif de l’invention de proposer un tel ensemble de connexion, qui assure un maintien stable de chaque bague au sein du volume intérieur de la bride.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel ensemble de connexion, qui autorise une expulsion fiable de chaque bague, hors du volume intérieur de la bride.

Objets de l’invention

Selon l’invention, au moins un des objectifs ci-dessus est atteint au moyen d’un ensemble (I) pour cellule de confinement (200), comprenant au moins une bague (3, 5) destinée à supporter un accessoire, par exemple un accessoire de type interchangeable (3’), tel un sac ou un gant, ou bien par exemple un équipement permanent de la cellule tel un raccord, un filtre ou un port de connectique, cet ensemble comprenant en outre une bride (1) destinée à être solidarisée à une paroi de ladite cellule, cette bride présentant un volume intérieur de réception de la ou de chaque bague, cet ensemble comprenant des moyens d’étanchéité (9), permettant l’étanchéité entre les faces en regard de chaque bague et de la bride, cet ensemble étant caractérisé en ce que les moyens d’étanchéité (9) sont montés sur la face interne de la bride, destinée à être en regard de la bague, et en ce que cette bride présente des moyens d'immobilisation (92a, 92b), lesquels sont aptes à immobiliser ces moyens d’étanchéité par rapport à la bride.

On notera, tout d’abord, qu’il est du mérite de la Demanderesse d’avoir appréhendé l’origine des inconvénients, liés à l’utilisation des connus tels que décrits ci-dessus. En substance, la Demanderesse a en particulier identifié que, dans la technique connue, chaque bague est associée à un joint respectif. Ceci implique des coûts de réalisation, selon deux aspects différents. Il est tout d’abord nécessaire de prévoir un nombre élevé de joints, correspondant au nombre de bagues utilisées. Par ailleurs, la structure de chaque bague est rendue relativement complexe, étant donné qu’elle doit inclure des moyens permettant non seulement d’immobiliser le joint, mais également de le faire rouler.

Au contraire, l’invention prévoit de faire appel à des moyens d’étanchéité, qui sont solidaires de la bride. En d’autres termes, les différentes bagues sont avantageusement dépourvues de ces moyens d’étanchéité. Par conséquent, la structure des bagues en est simplifiée. Par ailleurs, le nombre de joints utilisés est substantiellement diminué, vis-à-vis de l’art antérieur.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention : les moyens d’immobilisation (92a, 92b) sont des moyens d’immobilisation par compression axiale du joint. les moyens d’immobilisation par compression axiale comprennent des bords axiaux (92a, 92b) appartenant à une gorge (92) ménagée sur la face interne de la bride. la bride comprend deux parties constitutives (10, 20), chaque partie constitutive étant pourvue d’un bord axial d’immobilisation respectif. les moyens d’étanchéité montés sur la face interne de ladite bride comprennent au moins un joint annulaire, en particulier un joint annulaire unique (9). le joint annulaire comprend une portion massive (93) destinée à empêcher toute remontée de contamination, ainsi qu’une portion effilée (94), dont la section diminue à l’opposé de la portion massive, cette portion effilée étant destinée à faciliter le glissement de la bague. le joint annulaire (309) comprend un corps (390) inséré dans la gorge (392) de la bride, ainsi qu’une lèvre (391) prolongeant le corps radialement vers l’intérieur de la bride

- en l’absence de contrainte mécanique extérieure, la circonférence du joint annulaire est comprise entre 190 et 490mm, alors que l’épaisseur de ce joint annulaire, à la fois dans la direction longitudinale et dans la direction radiale, est comprise entre 2 et 10mm.

- chaque bague (3, 5) présente des moyens d’emboîtement, permettant l’emboîtement de cette bague avec une bague adjacente de structure identique

- chaque bague comprend deux parties constitutives (30, 45), lesquelles délimitent des surfaces respectives de coincement dudit accessoire interchangeable.

- cet ensemble comprend des moyens (14, 27, 28) d’immobilisation de la bague par rapport à la bride, dans au moins un sens axial et, en particulier, dans les deux sens axiaux opposés. les moyens d’immobilisation dans le premier sens axial comprennent des languettes (14), prévues à une première extrémité longitudinale de la bride, ces languettes étant mobiles entre une position active d’immobilisation et une position inactive de libération. les languettes d’immobilisation sont aptes à passer de leur position active à leur position inactive sous l’effet des moyens d’emboîtement et, par élasticité, de leur position inactive à leur position active. les moyens d’immobilisation dans le second sens axial comprennent des taquets (28) et/ou des ergots (27) faisant saillie à partir de la face interne de la bride, lesquels sont mobiles entre une position active d’immobilisation et une position inactive de libération. les moyens d’immobilisation dans le second sens axial sont en outre aptes à assurer une immobilisation en rotation de la bague par rapport à la bride, dans au moins un sens. les taquets d’immobilisation sont aptes à passer de leur position active à leur position inactive sous l’effet de l’avancée axiale de chaque bague et, par élasticité, de leur position inactive à leur position active.

- cet ensemble comprend en outre un organe de manœuvre (7), apte à coopérer avec chaque bague. l’organe de manœuvre comprend des moyens de verrouillage rapide avec chaque bague.

- chaque bague (3, 5) est dépourvue de moyens d’étanchéité.

Ces caractéristiques additionnelles peuvent être mises en œuvre avec l’objet principal ci- dessus, individuellement ou en combinaisons quelconques, techniquement compatibles.

L’invention a également pour objet un procédé de mise en œuvre d’un ensemble ci- dessus, dans lequel on solidarise un premier accessoire sur une première bague et on introduit cette première bague munie de son accessoire dans le volume intérieur de la bride on immobilise cette première bague, par rapport à la bride, au moins selon un premier sens axial grâce aux moyens d’immobilisation on solidarise un autre accessoire sur une deuxième bague et on fixe mutuellement ladite première bague et ladite deuxième bague on déplace la première bague au moyen de la deuxième bague, de manière à placer les moyens d’immobilisation dans une position inactive et, par conséquent, à expulser ensuite la première bague hors du volume intérieur de la bride on immobilise la deuxième bague, par rapport à la bride, au moins selon ledit premier sens axial.

Selon une caractéristique avantageuse on solidarise la deuxième bague et ledit organe de manœuvre, de manière à déplacer ladite première bague.

L’invention a enfin pour objet une cellule de confinement comprenant un espace de confinement, ainsi que des parois d’enceinte bordant cet espace de confinement, au moins une paroi d’enceinte étant équipée d’au moins un ensemble ci-dessus.

DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels :

[Fig. 1] est une vue en perspective, illustrant sous un premier angle un ensemble de connexion selon l’invention, lequel est monté sur une paroi d’une enceinte de confinement.

[Fig. 2] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle l’ensemble de connexion de la figure 1. [Fig. 3] est une vue de face, illustrant l’ensemble de connexion des figures précédentes depuis son extrémité avant.

[Fig. 4] est une vue en perspective, illustrant sous un premier angle une bride appartenant à l’ensemble de connexion des figures précédentes.

[Fig. 5] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la bride de la figure 4. [Fig. 6] est une vue en perspective, illustrant sous un premier angle une bague appartenant à l’ensemble de connexion des figures précédentes.

[Fig. 7] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la bague de la figure 6. [Fig. 8] est une vue en perspective illustrant, sous le même angle qu’à la figure 6, le tronçon principal de la bague des figures 6 et 7.

[Fig. 9] est une vue en perspective illustrant, sous le même angle qu’à la figure 6, le tronçon auxiliaire de la bague des figures 6 et 7.

[Fig. 10] est une vue en perspective, illustrant un organe de manœuvre appartenant à l’ensemble de connexion des figures précédentes.

[Fig. 11] est une vue en perspective, illustrant l’emboîtement entre deux bagues, dont chacune est analogue à celle des figures 6 à 9.

[Fig. 12] est une vue de face, à plus grande échelle, illustrant la coopération entre un doigt de verrouillage appartenant à l’organe de manœuvre et une surface de verrouillage appartenant à la bague.

[Fig. 13] est une vue de face, à plus grande échelle, illustrant des moyens de retenue axiale de la bride, dans leur position active empêchant l’avancée des bagues de la figure 11.

[Fig. 14] est une vue de face, analogue à la figure 13, illustrant les moyens de retenue axiale dans leur position inactive permettant l’avancée des bagues de la figure 11.

[Fig. 15] est une vue en coupe transversale, illustrant un joint appartenant à l’ensemble de connexion conforme à l’invention.

[Fig. 16] est une vue schématique, illustrant une première phase de la mise en œuvre de l’ensemble de connexion selon l’invention.

[Fig. 17] est une vue schématique, analogue à la figure 16, illustrant une deuxième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 18] est une vue schématique, analogue à la figure 16, illustrant une troisième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 19] est une vue schématique, analogue à la figure 16, illustrant une quatrième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 20] est une vue en perspective, illustrant de manière très schématique une cellule à atmosphère contrôlée qui est équipée d’un ensemble de connexion selon l’invention. [Fig. 21] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 15, illustrant le montage du joint entre les parties constitutives de la bride.

[Fig. 22] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 21, illustrant le joint une fois monté.

[Fig. 23] est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 21, illustrant la coopération du joint avec une première bague.

[Fig. 24] est une vue en transversale, analogue à la figure 21, illustrant la coopération du joint avec cette première bague, ainsi qu’une seconde bague, lors du remplacement de cette première bague par cette seconde bague.

[Fig. 25] est une vue schématique, analogue à la figure 16, illustrant une première phase de la mise en œuvre d’un ensemble de connexion selon une variante de réalisation de l’invention.

[Fig. 26] est une vue schématique, analogue à la figure 17, illustrant une deuxième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 27] est une vue schématique, analogue à la figure 18, illustrant une troisième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 28] est une vue schématique, analogue à la figure 19, illustrant une quatrième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 29] est une vue schématique, analogue à la figure 25, illustrant une cinquième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 30] est une vue schématique, analogue à la figure 26, illustrant une sixième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 31] est une vue schématique, analogue à la figure 27, illustrant une septième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 32] est une vue schématique, analogue à la figure 28, illustrant une huitième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 33] est une vue schématique, analogue à la figure 16 mais à plus grande échelle, illustrant une première phase de la mise en œuvre d’un ensemble de connexion incluant un joint selon une variante de réalisation de l’invention.

[Fig. 34] est une vue schématique, analogue à la figure 33, illustrant une deuxième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 35] est une vue schématique, analogue à la figure 33, illustrant une troisième phase de cette mise en œuvre.

[Fig. 36] est une vue schématique, analogue à la figure 33, illustrant une quatrième phase de cette mise en œuvre. [Fig.37] est une vue en perspective, illustrant la position démontée d’une bague et d’un organe de manœuvre selon une variante supplémentaire de l’invention.

[Fig. 38] est une vue en perspective, analogue à la figure 37, illustrant la position montée entre cette bague et cet organe de manœuvre. [Fig. 39] est une vue en perspective, illustrant une autre bague montée sur une bride, selon la variante des figures 37 et 38.

[Fig. 40] est une vue en perspective, illustrant le positionnement de l’organe de manœuvre sur la bride de la figure 39.

[Fig. 41] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle l’agencement de la figure 40.

[Fig. 42] est une vue en perspective, analogue à la figure 41, illustrant une première phase de la mise en œuvre de l’organe de manœuvre.

[Fig. 43] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la coopération entre l’organe de manœuvre et la bride. [Fig. 44] est une vue en perspective, analogue à la figure 42, illustrant une seconde phase de la mise en œuvre de l’organe de manœuvre.

[Fig. 45] est une vue en perspective, illustrant sous un autre angle la coopération entre l’organe de manœuvre et la bride à la figure 44.

[Fig. 46] est une vue en perspective, analogue à la figure 44, illustrant une troisième phase de la mise en œuvre de l’organe de manœuvre.

[Fig. 47] est une vue en perspective, analogue à la figure 46, illustrant la phase finale de la mise en œuvre de l’organe de manœuvre.

Description détaillée Les références suivantes sont utilisées dans la description ci-dessous :

[TABLE 1]

Les Figures 1 et 2 montrent, de manière partielle, une paroi 100 appartenant à une cellule à atmosphère contrôlée qui, dans l’exemple illustré, est une cellule de confinement. Dans la présente description, seule la paroi précitée est illustrée, étant entendu que cette cellule de confinement présente d’autres organes mécaniques de type classique, qui ne sont pas représentés La paroi 100 est creusée d’une ouverture 102, permettant l’insertion d’un ensemble de connexion I conforme à l’invention, lequel va être décrit en détail dans ce qui suit. Dans la présente description on note XX l’axe principal de cet ensemble de connexion, lequel s’étend à travers l’ouverture 102, tout en étant perpendiculaire à la paroi 100. Cette paroi 100 délimite deux espaces fonctionnels, à savoir un espace confiné noté C et un espace extérieur noté E. Par convention, l’espace extérieur est situé à l’arrière de la cellule, alors que l’espace confiné est situé à l’avant de celle-ci.

L’ensemble de connexion conforme à l’invention comprend essentiellement une bride 1, placée de manière radialement externe, au moins une bague placée de manière radialement interne, un organe de manœuvre 7 destiné à déplacer chaque bague axialement, ainsi qu’un joint d’étanchéité 9. Dans l’exemple illustré, on a représenté deux bagues 3 et 5, de structure identique.

La bride 1, de forme annulaire, définit un volume intérieur V1, destiné à la réception des bagues mentionnées ci-dessus. Cette bride est formée de deux parties 10 et 20, dénommées respectivement avant et arrière. Ces parties sont munies de moyens de fixation, avantageusement amovible, par exemple par vissage. Dans l’exemple illustré, chaque partie 10 et 20 est munie de raccords respectifs en regard 19,29, permettant le passage de vis non représentées. La face externe de cette bride 1 est en outre solidarisée sur la paroi interne en regard de l’ouverture 102. À cet effet, on peut prévoir tous moyens de fixation appropriés, éventuellement amovible. À titre non limitatif, on citera notamment le vissage, ou encore le collage. On peut également, par exemple, visser mutuellement les parties 10 et 20, de façon prendre en sandwich la paroi 100 de la cellule.

À son extrémité axiale avant 11, la partie avant 10 de la bride est munie de plusieurs plots rigides 12. Dans l’exemple illustré, il est prévu quatre de ces plots, qui sont répartis angulairement de manière régulière. Chaque plot supporte une languette souple respective 14, faisant saillie radialement vers l’intérieur. Comme le montre notamment la figure 13, chaque languette est inclinée en vue de face. Cela signifie que cette languette présente un angle non nul a14, passant par la tangente T14 au cercle C11 défini par la paroi interne de l’extrémité 11.

De façon plus précise, chaque languette 14 comporte une première extrémité 15 qui affleure le cercle C11 ainsi qu’une seconde extrémité 16 qui fait saillie vers l’intérieur par rapport à ce cercle, en l’absence de contrainte mécanique extérieure. Comme on le verra dans ce qui suit, chaque languette est susceptible d’être déformée radialement vers l’extérieur de façon à être escamotée au voisinage de la face interne de la bride. La partie arrière 20 comprend tout d’abord deux ponts de matière 21, diamétralement opposés, s’étendant sur une faible étendue angulaire. Chacun de ces ponts est prolongé, dans le sens horaire en regardant la figure 5, par l’intermédiaire d’une bordure respective 22. La jonction entre chaque pont et chaque bordure forme une butée radiale 23. Chaque pont est en outre prolongé, dans le sens anti horaire en regardant cette même figure 5, par une nervure respective 24. Cette nervure fait saillie vers l’arrière par rapport à la bordure, leur jonction définissant un épaulement axial 25. Enfin chaque nervure se raccorde à une bordure respective 22, par l’intermédiaire d’une marche 26.

La face interne de la partie arrière comporte tout d’abord des ergots 27, lesquels font saillie radialement vers l’intérieur. Il est par ailleurs prévu des taquets 28, également en saillie radialement vers l’intérieur. On notera que ces ergots et ces taquets sont précontraints élastiquement, de sorte qu’une force axiale dirigée d’arrière vers l’avant est susceptible de les escamoter au voisinage de la face interne de la bride. Par ailleurs les ergots 27 présentent une dimension axiale légèrement supérieure à celle des taquets 28, de sorte que ces ergots pénètrent dans un décrochement 91 , ménagé dans le joint 9 Enfin cette face interne de la bride définit une gorge 92, permettant le maintien du joint 9. Ce dernier, qui est illustré notamment sur la figure 15, présente une forme annulaire. En coupe transversale, ce joint 9 comporte tout d’abord une partie massive 93, de section sensiblement constante, qui est en particulier destinée à empêcher toute remontée de contamination comme on le verra dans ce qui suit. Cette partie massive 93 est prolongée, en direction de l’espace extérieur, par une partie dite effilée 94, dont la section diminue à l’opposé de la partie massive ci-dessus. Comme on le verra dans ce qui suit, cette partie effilée est destinée à faciliter l’insertion des différentes bagues.

Sur cette figure 15 on note tout d’abord D9 la circonférence extérieure du joint, qui est comprise à titre d’exemples non limitatifs entre 200 et 500 millimètres. On note également X9 l’épaisseur de ce joint, selon la direction longitudinale, qui est typiquement comprise entre 5 et 50 millimètres. Enfin on note Z9 la plus grande épaisseur de ce joint, selon la direction radiale, laquelle est voisine de l’épaisseur X9 ci-dessus, à savoir également typiquement compris entre 5 et 50 millimètres.

En vue du montage du joint 9 sur la bride 1, comme le montre la figure 21, on rapproche mutuellement les parties constitutives 10 et 20 l’une de l’autre, selon la direction longitudinale. Cela permet un montage commode de ce joint sur cette bride, sans avoir à étirer substantiellement le joint selon la direction radiale, ce qui permet de préserver son intégrité mécanique. Une fois que ces parties 10 et 20 ont été rapprochées l’une de l’autre, comme le montre la figure 22, les bords axiaux 92a et 92b de la gorge 92 immobilisent le joint par rapport à la bride, selon les deux sens axiaux opposés. Une fois que le joint 9 a été immobilisé, son épaisseur longitudinale X’9 est légèrement réduite, par rapport à la valeur X9 présentée ci-dessus. En d’autres termes les bords 92a et 92b ci- dessus permettent de comprimer axialement le joint 9, de manière à assurer une meilleure étanchéité.

On va maintenant décrire la structure de la bague 3 étant entendu que, comme précisé ci- dessus, la structure de la bague 5 est identique. Les éléments mécaniques de cette bague 5, qui sont analogues à ceux de la bague 3, sont affectés des mêmes numéros de référence augmentés du nombre 20.

Cette bague 3, de forme annulaire, est formée de deux tronçons respectivement principal 30 et auxiliaire 45. Le tronçon principal comprend un fût 31 se terminant, à son extrémité libre, par une collerette 32 et, à son extrémité opposée, par un siège 33 de plus petit diamètre. La collerette 32 est équipée de plusieurs tenons 34, en saillie vers l’avant. Dans l’exemple illustré la bague 3 comprend quatre tenons, répartis angulaires de manière régulière, étant entendu qu’un nombre différent de ces tenons peut être prévu. Le tronçon principal délimite, à son extrémité arrière, un voile 35. Ce dernier est creusé de logements 36, destinés à la réception des tenons d’une autre bague, identique à celle 3.

Par ailleurs, le siège est creusé de deux entailles 37, qui sont diamétralement opposées l’une de l’autre. Chaque entaille 37, qui traverse ce siège axialement de part en part, délimite une semelle 38. Dans l’exemple illustré, cette semelle possède une plus faible épaisseur que ce siège, étant entendu que cette caractéristique n’est pas limitative. À l’opposé de l’entaille 37, cette semelle 38 se raccorde au siège par l’intermédiaire d’une surface dite de verrouillage 40, plus particulièrement visible sur la figure 8, dont la fonction apparaîtra clairement ci-après. Comme le montre en outre notamment cette même figure 8, les tenons 34 et les entailles 37 sont mutuellement décalés, de façon angulaire. L’effet technique associé à ce décalage sera explicité dans ce qui suit, en référence à l’utilisation de l’ensemble conforme à l’invention.

Le tronçon auxiliaire 45, en forme de couronne, présente une dimension axiale voisine de celle du fût ci-dessus. En service, ce tronçon 45 prend appui axialement contre le siège, alors que sa face radiale externe 47 est en contact avec le fût 31. Par ailleurs, la face radiale interne 48 de ce tronçon 45 affleure la face interne du tronçon principal. La fixation mutuelle entre ces deux tronçons est assurée par tous moyens appropriés. On préférera une fixation de type amovible, notamment par vissage. À cet effet, le tronçon auxiliaire 45 est creusé d’orifices traversants 46, permettant le passage de vis ou analogue. En regard de ces orifices, le tronçon principal 30 est percé de trous borgnes 42, permettant la réception de ces vis.

De façon connue en soi, la bague 3 est solidaire d’un accessoire interchangeable 3’, représenté de façon schématique sur les figures 16 à 19. Cet accessoire, de type classique, peut être de tout type approprié. Dans l’exemple illustré, cet accessoire est un sac permettant l’introduction de matériel dans l’espace confiné, à partir de l’espace extérieur. Sur les figures 17 à 19, ce matériel est affecté de la référence 200. Il s’agit par exemple d’un dispositif médical de traitement du patient, ou bien encore de tout autre objet non contaminé à destination du patient, en particulier de la nourriture, des consommables, des compresses ou encore des tubes de prélèvement. À titre d’alternative, l’accessoire précité peut être un gant ou une manchette de gant permettant une manipulation à l’intérieur de l’espace confiné, laquelle est exercée par un opérateur se trouvant dans l’espace extérieur non confiné.

À cet égard on notera que la réalisation de la bague en deux tronçons séparés, susceptibles d’être fixé mutuellement, présente des avantages spécifiques. Tout d’abord cela permet la réalisation commode de l’entaille 37 décrite ci-dessus. Par ailleurs, l’accessoire interchangeable 3’ destiné à coopérer avec la bague peut être solidarisé à cette dernière de façon aisée. En effet, avant de rapporter la couronne auxiliaire 45 contre le siège, on interpose de manière avantageuse une portion de cet accessoire interchangeable contre ce siège, de sorte que ce dernier peut être coincé entre les deux tronçons 30 et 45 constitutifs de la bague 3.

L’organe de manœuvre 7 comprend tout d’abord un corps 70, formant poignée de préhension. Ce corps est prolongé axialement par deux joues latérales 72, sur la face interne desquelles est ménagée une échancrure 74, dont la fonction sera détaillée dans ce qui suit. Cet organe de manœuvre 7 est en outre pourvu de deux bossages 76, dont les extrémités libres sont prolongées par un doigt de verrouillage respectif 78, destiné à coopérer avec l’entaille 37. La mise en œuvre de l’ensemble de connexion 1 conforme à l’invention, tel que décrit ci- dessus, va maintenant être explicitée dans ce qui suit.

On suppose tout d’abord que la bague 3 est insérée dans le volume intérieur de la bride, en étant solidarisée à son accessoire interchangeable 3’, comme le montre la figure schématique 16. Lors du montage de cette bague, comme le montre la figure 23, la face radiale interne de cette bague glisse le long de la partie effilée 94 du joint, puis est immobilisée en position autour de sa partie massive 93. Ce joint est alors écrasé radialement, entre les faces en regard de la bague et de la bride. Par conséquent, sa dimension Z’9 est désormais inférieure à celle Z9 mentionnée ci-dessus. De la sorte, ce joint assure une étanchéité entre l’espace confiné et l’espace extérieur. En particulier, d’éventuelles particules contaminées ne peuvent s’échapper hors du volume confiné, de manière à souiller l’espace extérieur.

Comme cela est montré plus particulièrement sur les figures 3 et 13, les languettes 14 sont alors maintenues dans leur position radiale interne, du fait de leur élasticité et en l’absence de contrainte extérieure. Dans ces conditions ces languettes forment des zones de butée pour la bague 3, lesquelles sont notées B3 sur ces figures. Par conséquent, cette bague est immobilisée axialement par ces languettes dans un premier sens, à savoir vers l’avant. Par ailleurs, les taquets 37 et les ergots 38 sont également en saillie radialement vers l’intérieur, de manière à immobiliser cette bague dans le sens opposé, à savoir vers l’arrière. La position de ces taquets de ces ergots est illustrée schématiquement en traits pointillés, sur la figure 23.

On suppose désormais que l’on souhaite expulser la bague 3, à savoir la faire ressortir du volume intérieur de la bride pour l’introduire dans l’espace confiné C. À cet effet, on vient dans un premier temps fixer l’organe de manœuvre 7 par rapport à la bague arrière 5, équipée de son accessoire interchangeable 5’. Ce dernier peut être, soit analogue à l’accessoire 3’ équipant la première bague, soit d’un type différent de ce premier accessoire.

En vue de la fixation précitée, on emmanche les parois de chaque échancrure 74 sur une nervure respective 24 de la bride 1. Lors de ce mouvement axial, les doigts de verrouillage 78 pénètrent à l’intérieur de chacune des entailles 57, la position de ces doigts étant matérialisée en traits pointillés sur la figure 13. Puis on fait pivoter l’organe de manœuvre 7 par rapport à la fois à la bride et à la bague. Au terme de ce mouvement de pivotement, chaque doigt 74 se déplace le long d’une semelle respective 58, jusqu’à venir en appui sur la surface de verrouillage 60. La position finale, dite de verrouillage, du doigt 74 est matérialisé en traits pleins sur cette même figure 13. L’organe de manœuvre 7 et la bague arrière 5 sont alors mutuellement immobilisés.

Dans un second temps on déplace, grâce à l’organe de manœuvre 7, la deuxième bague 5 au contact de l’extrémité frontale arrière de la première bague 3 (voir la figure schématique 17). La figure 11 montre alors en détail l’emboîtement mutuel entre ces bagues 3 et 5, par coopération de formes. De façon plus précise, les tenons 54 de la bague 5 pénètrent dans les logements 36 de la bague 3. On notera que, une fois que les deux bagues sont mutuellement emboîtées, les tenons 34 et 54 appartenant à ces bagues respectives ne sont pas alignés axialement. Cet emboîtement mutuel des bagues 3 et 5 est également illustré, de façon schématique, sur la figure 18.

Dans l’exemple ci-dessus, on fixe tout d’abord l’organe 7 sur la bague 5. À titre de variante, on pourrait prévoir de solidariser tout d’abord les bagues 3 et 5 entre elles, avant de solidariser l’organe 7 sur la bague 5. Cependant, cette variante est moins préférée. À cet égard l’organe 7 assure non seulement une préhension améliorée, mais encore confère un avantage supplémentaire en termes de sécurité. En effet, lorsque la bague 3 est éjectée, cet organe de manœuvre est bloqué par rapport à la partie 24 de la bride. Cela permet d’éviter un mouvement trop important de translation, susceptibles d’amorcer de façon prématurée l’éjection de la bague 5, dans le cas où les languettes 14 ne sont pas revenues assez vite en position pour bloquer cette bague.

Puis, comme le montre la figure 14, l’utilisateur fait pivoter l’organe de manœuvre et, par conséquent, les bagues 3 et 5, selon la flèche F. Au terme de ce mouvement de pivotement, les plots 34 de la bague 3 escamotent les languettes 14 radialement vers l’extérieur selon la flèche F16. Par conséquent, ces languettes se trouvent dans une position dite inactive, dans laquelle elles ne permettent pas une immobilisation axiale de la bague avant 30. De façon simultanée, les parois de l’échancrure 74 se libèrent vis-à-vis de la nervure 24. L’opérateur est alors à même de déplacer l’organe de manœuvre vers l’avant, par rapport à la bride, jusqu’à ce que les parois de l’échancrure 74 coopèrent désormais avec la bordure 22. Au terme de ce mouvement axial, la bague 3 est repoussée vers l’avant par l’organe de manœuvre, de sorte qu’elle retombe par gravité dans l’espace extérieur. Cette dernière phase est illustrée schématiquement sur la figure 19, laquelle montre qu’il est alors possible d’extraire le matériel 200 hors de l’accessoire interchangeable 3’. Ce matériel peut alors être utilisé, de manière adéquate, au sein de l’espace contaminé.

La figure 24 illustre à plus grande échelle le remplacement de la première bague 3, par la seconde bague 5. Au fur et à mesure de la progression axiale de la seconde bague 5, cette dernière escamote vers l’intérieur les taquets et les ergots 37 et 38. De manière analogue à ce qui a été décrit ci-dessus pour la bague 3, cette bague 5 glisse le long de la portion effilée 94. Lorsqu’elle atteint la portion massive 93, elle repousse axialement la première bague 3, laquelle progresse le long de cette portion 93 en vue de son expulsion.

Cette figure 24 illustre en outre un des avantages majeurs de l’invention, vis-à-vis de l’art antérieur. En effet l’utilisation du joint 9 qui est solidaire de la bride, empêche toute remontée de contamination comme cela est matérialisé par la flèche barrée F9. Cela est à comparer avec l’art antérieur, dans lequel il y a mise en commun du volume contaminé avec un interstice, qui est créé par le décalage entre deux joints indépendants montés sur des bagues respectives. Dans l’invention, la limite de confinement reste fixe et les bagues assurent une continuité de l’étanchéité, dès l’atteinte de cette limite physique. Contrairement aux solutions de l’art antérieur, grâce à l’invention, il ne peut pas y avoir de contaminants susceptibles d’être exposés en dehors de la cellule de confinement. En effet l’invention s’affranchit de mises en commun successives du volume confiné, avec un interstice séparant les joints. Au contraire, dans l’art antérieur, on retrouve un tel interstice mis en commun avec le volume non contaminé, lors des différents changements de bagues.

Une fois que la bague avant 3 a été expulsée, les tenons 34 équipant cette dernière n’exercent plus d’action sur les languettes 14. Or, comme on l’a vu ci-dessus, les tenons 54 de la bague 5 de ne sont pas alignés avec ceux 34. De la sorte, ces tenons 54 ne sont pas situés en regard des languettes 14. Par conséquent, du fait de leur précontrainte, ces languettes 14 reviennent par élasticité vers leur position active, dans laquelle elles font saillie radialement vers l’intérieur. Dans ces conditions, ces languettes empêchent l’avancée axiale de la seconde bague 5, laquelle est immobilisée dans le volume intérieur de la bride. On désolidarise enfin l’organe de manœuvre 7, vis-à-vis de la bague 5 qui vient d’être mise en place. À cet effet, on fait pivoter cet organe de manœuvre de manière à ressortir les doigts de verrouillage 78 hors des entailles 57. On notera que les ergots 27 et les taquets 28 assurent une fonction commune d’anti retour en translation des bagues, c’est-à-dire de coulissement de ces dernières dans le sens inverse de celui souhaité. Le fait de disposer de quatre éléments d’anti retour, répartis angulairement de façon régulière, permet de maintenir l’alignement de la bague dans la bride. Les ergots 27 assurent en outre une fonction supplémentaire d’anti retour en rotation de la bague, lorsque l’on désolidarise l’organe de manœuvre 7. Étant donné que ce dernier présente un mouvement anti horaire, il existe alors un risque d’entraîner en rotation la dernière bague et de désaligner l’ensemble. Ces ergots 27 garantissent par conséquent l’alignement des bagues par rapport aux languettes 14.

Si l’on souhaite ensuite expulser la seconde bague 5, il s’agit d’utiliser une troisième bague, non représentée, de même structure. On vient alors emboîter cette troisième bague puis, par action de l’organe de manœuvre, on repousse axialement la seconde bague en mettant en œuvre les mêmes opérations, que celle décrite ci-dessus en référence aux figures illustrées.

On va maintenant expliquer, en référence aux figures 25 à 32, une variante de réalisation de l’invention. Dans ce qui a été décrit ci-dessus, chaque bague 3 ou 5 supporte un accessoire de type interchangeable, comme un sac ou un gant. L’invention trouve également son application à une bague supportant un autre type d’accessoires, en particulier un équipement permanent de la cellule. À titre d’exemples non limitatifs, cet équipement permanent pourra être un raccord, notamment un raccord rapide, un filtre ou encore un port de connectique.

On suppose tout d’abord que, une fois qu’il est monté sur la bague, cet équipement ne fait pas saillie axialement par rapport à cette bague. Dans ce cas, qui n’est pas représenté, le procédé de mise en œuvre décrit en référence aux figures 16 à 19 est sensiblement inchangé.

On suppose désormais, en référence aux figures 25 à 32, que cet équipement est rigide et proéminent. En d’autres termes, il fait saillie axialement par rapport à la bague qui le supporte, du côté extérieur propre dans l’exemple décrit sur ces figures. Une bague 205 est équipée d’un tel équipement, qui est référencée 205’. On suppose par ailleurs qu’une bague 203 a été préalablement mise en place dans la bride 1, de manière à coopérer avec le joint 9. De manière à ne pas interférer avec l’équipement 205’, cette bague 203 est de préférence munie d’un accessoire non proéminent 203’, tel un sac ou un gant. Par ailleurs, ces bagues et leurs équipements ne doivent pas interférer avec la poignée de manœuvre 7, qui n’est pas représentée sur ces figures. En référence aux figures 25 à 28, on répète alors les mêmes étapes, que celles décrites en référence aux figures 16 à 19. L’expulsion de la bague 203 et de son accessoire est réalisée, en particulier lors de l’étape de la figure 27, sans rupture d’étanchéité. Cette figure 27 est à rapprocher de la figure 24, illustrant l’impossibilité de remontée de contamination, lors du changement de bagues. Une fois que la première bague 203 est expulsée, la bague 205 munie de l’équipement proéminent est mise en place dans la bride 1 comme montré sur les figures 28 et 29. Si l’on souhaite expulser cette seconde bague 205, il s’agit d’utiliser une bague supplémentaire 207. Cette dernière est avantageusement associée à un accessoire souple 207’, comme un sac ou un gant. Comme le montre la figure 31, ce dernier est déplié à l’opposé de la bague 205, afin d’éviter toute interférence. Par ailleurs l’équipement proéminent 205’ s’étend à l’intérieur de l’espace annulaire, formé par la bague 207. En référence aux figures 29 à 32 l’expulsion de la bague 205 et de son équipement 205’ est mise en œuvre de manière analogue à ce qui a été décrit ci-dessus, grâce à la bague supplémentaire 207 et à l’organe de manœuvre non représenté. En particulier, lors de cette expulsion, toute rupture de continuité de l’étanchéité est évitée.

Les figures 33 à 36 illustrent une variante de réalisation de l’ensemble de connexion, conforme à l’invention. Sur ces figures les éléments mécaniques analogues à ceux décrits aux figures 1 à 24 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 300.

L’ensemble de connexion II des figures 33 à 36 diffère de celui I des figures 1 à 24, notamment en ce qui concerne la structure du joint 309. Ce dernier possède un corps annulaire 390, qui est inséré dans la gorge 392 de la bride 301. Il est à noter que, par opposition avec le joint 9 ci-dessus, ce corps 390 ne fait pas saillie radialement vers l’intérieur, par rapport aux parois de la bride. Ce corps massif 390 est prolongé, radialement vers l’intérieur, par une lèvre 391.

La mise en œuvre de l’ensemble II conforme à l’invention, utilisant le joint 309 décrit ci- dessus, est globalement analogue à celle de l’ensemble I selon le premier mode de réalisation. Dans un premier temps, comme montré sur la figure 33, la première bague 303 est en attente. Cette bague est retenue axialement selon les sens longitudinaux opposés, d’une part grâce aux taquets 337 et aux ergots 338 et, d’autre part, grâce aux languettes 314.

Puis, comme montré à la figure 34, la seconde bague 305 est insérée dans le volume intérieur de la bride, selon la flèche F305, de manière à venir coopérer avec la première bague 303. On fait ensuite pivoter la seconde bague selon la flèche f305, tout en appliquant une légère pression axiale selon la même flèche F305, de manière à faire ressortir la première bague 303, comme illustré sur la figure 35.

Comme cela est illustré notamment sur la figure 35, la face radiale interne de la bague 303 tend à aplatir la lèvre 391 du joint 309, laquelle appuie donc sur une grande partie de sa longueur contre cette bague 303. Il est par conséquent à souligner que cette lèvre 391 assure de manière satisfaisante, non seulement le glissement de la première bague, mais également le maintien de l’étanchéité lors du passage de la seconde bague.

À cet effet l’homme du métier choisira, pour cette lèvre 391, une dimension axiale suffisante pour recouvrir l’intégralité de la zone de contact entre les bagues 303 et 305. De façon typique, cette dimension X309 est typiquement comprise entre 5 et 50 millimètres. Elle est dépendante de la largeur de la zone de contact entre les bagues, laquelle est elle-même dépendante de la profondeur du logement des tenons.

Enfin, en référence à la figure 36, la première bague 303 est expulsée. Dans le même temps, la seconde bague 305 est verrouillée en position, de manière similaire à la première bague 303 sur la figure 33.

Les figures 37 à 47 illustrent une variante supplémentaire de réalisation de l’ensemble de connexion, conforme à l’invention. Sur ces figures les éléments mécaniques analogues à ceux décrits aux figures 1 à 24 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 400.

Comme le montre tout d’abord la figure 37, l’organe de manœuvre 407 diffère de celui 7 du premier mode de réalisation, en ce que la forme de son corps 470 est légèrement différente. Toutefois, ces différences n’affectent pas les fonctions globales de l’organe de manœuvre qui ont été présentées ci-dessus. En substance, le corps 470 est prolongé, à ses deux extrémités opposées, par des arcs 471 s’étendant selon un faible secteur angulaire. Ces arcs sont, en particulier, destinés à une meilleure préhension. Par ailleurs, au niveau des extrémités précitées, le corps est pourvu de reliefs 476, sur lesquels sont placés des repères 477.

Les figures 37 et 38 illustrent la coopération de cet organe de manœuvre 407 avec une bague 403, qui est destinée à être insérée dans une bride comme cela va être décrit ci- après. Il s’agit tout d’abord d’insérer les doigts de verrouillage 478 dans la partie axiale 444 du trou de verrouillage 442, selon la flèche T1. Ensuite on fait tourner ces doigts selon la flèche R1, de sorte qu’ils pénètrent dans la partie latérale 446 de ces mêmes trous 442. La figure 38 illustre la position verrouillée, entre cet organe de verrouillage et cette bague.

La figure 39 illustre pour sa part la coopération de la bride 401, formée de ses parties constitutives 410 et 420, avec une bague 503 mise en place au préalable sur cette bride. De manière analogue à ce qui a été décrit dans le premier mode de réalisation, cette bague est verrouillée en position. En effet, les différents taquets et ergots 427 et 428 empêchent le déplacement, à la fois en translation et en rotation, de cette bague 503 par rapport à cette bride.

Puis on rapproche l’organe de manœuvre, équipé de la nouvelle bague 403, par rapport à la bride 401. À cet effet la partie 420 de la bride est pourvue d’un bandeau périphérique 422, dans lequel sont pratiqués tout d’abord deux échancrures 423 et deux décrochements 424. Chaque couple d’échancrures, symétriquement opposées, présentent une faible dimension axiale, alors que chaque couple de décrochements, également symétriquement opposés, présentent une dimension axiale plus importante. Des premiers épaulements d’extrémité 480 sont définis entre la partie principale du bandeau et chaque échancrure 423, des seconds épaulements d’extrémité 482 sont définis entre cette partie principale du bandeau et chaque décrochement 424, alors que des épaulements intermédiaires 481 sont définis entre chaque décrochement et chaque échancrure.

Il s’agit dans un premier temps de disposer les repères 477 en regard de saillies 429, lesquelles s’étendent sur la périphérie externe du bandeau 422 au niveau des échancrures 423. Cela garantit, comme illustré sur les figures 40 et 41, un positionnement correct entre l’organe de manœuvre et la bague. Dans cette position, chaque relief 476 s’étend au voisinage d’un épaulement respectif 480. Puis, comme le montre la figure 42, on fait tourner l’organe de manœuvre selon la flèche R2, de sorte que chaque relief vient désormais en butée contre un épaulement opposé respectif 482.

Ensuite, comme montré sur la figure 44, on déplace axialement l’organe de manœuvre selon la flèche T2. Cela induit un déplacement axial correspondant de la bague 403, laquelle repousse la bague 503 de façon analogue à ce qui a été décrit ci-dessus. L’expulsion de la bague 503 est matérialisée par la flèche F503, sur la figure 45. Au terme de ce mouvement axial, la nouvelle bague 403 se trouve immobilisée par les taquets et les ergots 427,428.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, illustrée à la figure 43, la bride 401 comporte un rebord périphérique 417 pourvu de différentes zones élastiques 418. Chaque zone élastique possède une position de repos, à savoir en l’absence de contrainte extérieure, dans laquelle elle est en partie repliée vers l’intérieur de la bride. Par ailleurs, cette zone élastique peut adopter une position déformée, sous l’effet d’une contrainte extérieure, dans laquelle elle est entièrement dépliée vers l’extérieur de la bride.

Parallèlement chaque bague 403,503 est pourvue de dents 438,538 (voir aussi figures 37 et 38), qui sont destinées à coopérer avec les zones élastiques 418 décrites ci-dessus. Lorsque la bague 503 est insérée dans la bride, les dents 538 n’exercent aucune action sur les zones élastiques 418. Par conséquent, ces dernières font saillie radialement vers l’intérieur, de manière à empêcher l’avancée axiale de la bague 503. Cela constitue une sécurité supplémentaire, visant à empêcher toute évacuation intempestive de cette bague.

Puis, lors de la rotation selon la flèche R2, la bague 503 est mise en mouvement de sorte que les dents 538 viennent en contact avec ces zones élastiques, de manière à les écarter radialement vers l’extérieur. Ce mouvement est matérialisé par les flèches F418, sur la figure 43. On notera que cette mise en contact des dents avec ces zones élastiques correspond à la venue en butée, montrée sur la figure 42, entre les reliefs 476 et les épaulements 482. Une fois que ces zones élastiques 418 ont été escamotées vers l’extérieur, il est possible d’évacuer la bague 503 moyennant le mouvement axial mentionné ci-dessus. Il est à noter que les zones élastiques 418 peuvent être remplacées par toute autre structure, assurant une fonction autobloquante. On pourra à titre d’alternative utiliser des clapets, par exemple de type métal sur ressort. Il s’agit enfin d’extraire l’organe de manœuvre 407, par rapport à la nouvelle bague 403 désormais insérée dans la bride. À cet effet, on fait pivoter tout d’abord cet organe de manœuvre par rapport à cette bague selon la flèche R3, visible sur la figure 46. Cette rotation, qui est opérée selon un sens opposé à la flèche R2 ci-dessus, permet aux doigts de l’organe de manœuvre de se déplacer le long de la partie latérale 446 des trous 442, jusqu’à se trouver en regard de leur partie axiale 444. Enfin il s’agit de déplacer en translation, selon la flèche T3, l’organe de manœuvre à l’opposé de la bague. Lors de cette mise en mouvement, les doigts de l’organe de manœuvre coulissent le long de la partie axiale 444, jusqu’à ressortir hors des trous 442.

Au terme de ce déplacement, comme le montre la figure 47, cet organe de manœuvre se trouve désormais désolidarisé par rapport à la bague. Il est ensuite possible de procéder à une opération supplémentaire, visant à remplacer la bague 403 par une autre bague, non représentée. Ce mode de réalisation, illustré en référence aux figures 37 à 47, présente des avantages spécifiques. En effet il permet une mise en place efficace des différentes bagues au moyen de l’organe de manœuvre, tout en permettant une désolidarisation aisée de cet organe de manœuvre vis-à-vis de la bague une fois mise en place.

L’invention présente de nombreux avantages, vis-à-vis de l’art antérieur.

Tout d’abord, le montage des moyens d’étanchéité sur la bride, et non pas sur chaque bague comme dans l’art antérieur, permet de réduire le coût global de l’ensemble de connexion conforme à l’invention. En effet, selon l’invention, il est avantageusement prévu un joint unique solidaire de la bride. En revanche, contrairement à l’art antérieur, les bagues conformes à la présente invention sont avantageusement dépourvues d’un tel joint, ce qui permet de simplifier leur fabrication et de diminuer significativement leur prix de revient.

Malgré cette réduction des coûts, l’invention ne transige pas sur la qualité de l’étanchéité ainsi conférée. Au contraire, l’utilisation d’un joint solidaire de la bride assure une étanchéité de meilleure qualité, par rapport aux joints équipant les bagues de l’art antérieur. En effet, l’invention garantit alors une protection efficace vis-à-vis d’une éventuelle remontée des particules contaminées, depuis l’espace confiné en direction de l’espace extérieur. En particulier la demanderesse a identifié que, dans l’art antérieur, les joints de deux bagues successives définissent des intervalles qui sont susceptibles de générer une rupture d’étanchéité. L’invention permet de s’affranchir de ce phénomène indésirable, grâce à l’utilisation avantageuse d’un joint continu.

Par ailleurs l’invention assure une immobilisation fiable des différents éléments constitutifs, dans une première position fonctionnelle, ainsi qu’une expulsion commode et sécurisée de la bague choisie. On soulignera dans cet esprit qu’il est possible d’expulser une unique bague, étant donné la présence d’une double sécurité. Il y a tout d’abord verrouillage de la bague sur la poignée, permettant l’opération de changement. Par ailleurs, dès le passage de la première bague, des moyens d’anti retour sont activés. On notera en outre que les tenons 34 et 54 assurent une double fonction, à savoir d’une part l’immobilisation mutuelle entre les bagues et, d’autre part, l’escamotage des languettes d’arrêt 14.

En outre, le mode de réalisation des figures 33 à 36 présente des avantages spécifiques. En effet l’utilisation d’un joint à lèvre garantit une robustesse satisfaisante et un coût de revient réduit, tout en assurant une étanchéité satisfaisante. Par ailleurs, un tel joint à lèvre permet de réduire les efforts de friction.

L’invention n’est pas limitée aux exemples décrits et représentés. En particulier, on peut prévoir un joint fixé sur la bride, grâce à un système anti retour, par exemple de type harpon. Un tel système permet, de manière connue en soi, un meilleur accrochage du joint par rapport à la bride.




 
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