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Title:
CONTAINER MADE FROM SODA-LIME GLASS WITH IMPROVED CHEMICAL RESISTANCE FOR A PHARMACEUTICAL OR DIAGNOSTIC SUBSTANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/148918
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a container (1) comprising a wall (2) made of glass delimiting a cavity (3) to accommodate a substance, particularly a pharmaceutical or diagnostic substance, the glass wall (2) having an internal face (4) situated facing the accommodating cavity (3), the container (1) being characterized in that the wall (2) is made of soda-lime glass, the internal face (4) forming a bare glass surface intended to come into direct contact with the substance, the glass wall (2) having an atomic fraction of sodium, measured by X-ray-induced photoelectron spectroscopy, which is less than 4at% down to a depth of at least 200 nm from the surface of the internal face (4). Glass containers.

Inventors:
ETCHEPARE PIERRE-LUC (FR)
DEPOILLY CHRISTOPHE (FR)
ZHANG JINGWEI (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/052429
Publication Date:
July 14, 2022
Filing Date:
December 22, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SGD SA (FR)
International Classes:
C03C4/20; A61J1/00; C03C23/00
Foreign References:
JPH07179359A1995-07-18
JPS5935043A1984-02-25
Other References:
BACON FR ED - AVIS ET AL: "Glass containers for parenterals", 1 January 1986, PHARMACEUTICAL DOSAGE FORMS, DEKKER, USA, PAGE(S) 85 - 110, ISBN: 978-0-8247-7085-3, XP009186972
PERSSON H R: "IMPROVEMENT OF THE CHEMICAL DURABILITY OF SODA-LIME-SILICA GLASS BOTTLES BY TREATING WITH VARIOUS AGENTS", GLASS TECHNOLOGY, SOCIETY OF GLASS TECHNOLOGY, SHEFFIELD, GB, vol. 3, no. 1, 1 February 1962 (1962-02-01), pages 17 - 35, XP001220112, ISSN: 0017-1050
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Récipient (1 ) comprenant une paroi (2) en verre délimitant une cavité d’accueil (3) pour une substance, en particulier pour une substance pharmaceutique ou de diagnostic, ladite paroi (2) en verre présentant une face interne (4) située en regard de ladite cavité d’accueil (3), ledit récipient (1) étant caractérisé en ce que ladite paroi (2) est en verre sodocalcique, ladite face interne (4) formant une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec ladite substance, ladite paroi (2) en verre présentant une fraction atomique en sodium, mesurée par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieure à 4 %at jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne (4).

2. Récipient (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite fraction atomique en sodium est inférieure ou égale à 3,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 3 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 2,5 %at, jusqu’à une profondeur d'au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne (4).

3. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite fraction atomique en sodium est inférieure ou égale à 3,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 3 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 2,2 %at, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm à partir de la surface de la face interne (4).

4. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite fraction atomique en sodium est inférieure ou égale à 2,4 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,2 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,0 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 1 ,8 %at, jusqu’à une profondeur de 30 nm à partir de la surface de la face interne (4).

5. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite fraction atomique en sodium est inférieure ou égale à 2,0 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,6 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,2 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 1 ,0 %at, jusqu’à une profondeur de 15 nm à partir de la surface de la face interne (4).

6. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite fraction atomique en sodium est inférieure ou égale à 1 ,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,2 %at, de préférence inférieure ou égale à 0,6 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 0,5 %at, à une profondeur de 0 nm à partir de la surface de la face interne (4).

7. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite fraction atomique en sodium est inférieure ou égale à 2,5 %at jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne (4), inférieure ou égale à 2,0 %at jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm à partir de la surface de la face interne (4), tout en étant inférieure ou égale à 1 ,0 %at, et de préférence inférieure ou égale à 0,5 %at, à une profondeur de 0 nm à partir de la surface de la face interne (4).

8. Récipient (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,130, de préférence inférieur ou égal à 0,100, de préférence inférieur ou égal à 0,090, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,080, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne (4).

9. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,130, de préférence inférieur ou égal à 0,100, de préférence inférieur ou égal à 0,080, de préférence encore inférieur ou égal à 0,070, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm à partir de la surface de la face interne (4).

10. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,080, de préférence inférieur ou égal à 0,070, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,060, jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm à partir de la surface de la face interne (4).

11. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,080, de préférence inférieur ou égal à 0,070, de préférence inférieur ou égal à 0,060, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,040, jusqu’à une profondeur d’au moins 15 nm à partir de la surface de la face interne (4).

12. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020 à une profondeur de 0 nm à partir de la surface de la face interne (4).

13. Récipient (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,240, de préférence inférieur ou égal à 0,230, de préférence inférieur ou égal à 0,220, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,210, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne (4).

14. Récipient (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi en verre présente un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,230, de préférence inférieur ou égal à 0,220, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,210, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm à partir de la surface de la face interne (4).

15. Récipient (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi en verre présente un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,210, de préférence inférieur ou égal à 0,180, de préférence inférieur ou égal à 0,170, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,160, jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm à partir de la surface de la face interne (4).

16. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,200, de préférence inférieur ou égal à 0,180, de préférence inférieur ou égal à 0,160, de préférence encore inférieur ou égal à 0,120, jusqu’à une profondeur d’au moins 15 nm à partir de la surface de la face interne (4).

17. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi en verre présente un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, à une profondeur de 0 nm à partir de la surface de la face interne (4).

18. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,040, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,030, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne (4).

19. Récipient (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm à partir de la surface de la face interne (4).

20. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm à partir de la surface de la face interne (4).

21. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, jusqu’à une profondeur d’au moins 15 nm à partir de la surface de la face interne (4).

22. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (2) en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,040, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,030, à une profondeur de 0 nm à partir de la surface de la face interne (4).

23. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il constitue un flacon ou une bouteille.

24. Récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est en verre moulé.

25. Récipient brut destiné à former un récipient (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit récipient brut comprenant une paroi en verre délimitant une cavité d’accueil, ladite paroi en verre présentant une face interne située en regard de ladite cavité d’accueil, ladite paroi étant en verre sodocalcique, ladite face interne formant une surface en verre pourvue de grains de sulfate de sodium conformés et agencés de manière sensiblement uniformes sur ladite surface, formant ainsi un voile blanc translucide sensiblement homogène, ledit récipient brut étant destiné à subir un lavage de la surface de la face interne de la paroi en verre afin d’en éliminer ledit voile.

26. Récipient brut selon la revendication précédente, dans lequel lesdits grains de sulfate de sodium présentent une taille moyenne comprise entre 50 nm et 1 500 nm.

27. Récipient brut selon l’une quelconque des revendications 25 et 26, dans lequel lesdits grains de sulfate de sodium sont distribués sur la surface en verre de la face interne avec une densité surfacique moyenne allant de 0,1 grains / pm2 à 30 grains / pm2.

Description:
RECIPIENT EN VERRE SODOCALCIQUE A RESISTANCE CHIMIQUE AMELIOREE POUR SUBSTANCE PHARMACEUTIQUE OU DE DIAGNOSTIC

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des récipients en verre, en particulier pour le conditionnement de substances pharmaceutiques ou de diagnostic.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Dans le domaine des emballages primaires en verre à usage pharmaceutique, on cherche à proposer des récipients, en particulier de type flacon, qui présentent une excellente compatibilité chimique avec le produit ou préparation qu’ils sont destinés à contenir. On vise en effet à prévenir toute interaction préjudiciable entre une espèce issue du verre formant le récipient et le produit que ce dernier contient.

Dans ce contexte, les pharmacopées identifient trois principaux types de récipients en verre différents, qui peuvent être acceptables pour un usage pharmaceutique selon la nature de la préparation ou substance considérée. Ces récipients sont classés selon leur niveau de résistance chimique, et en particulier selon la résistance qu’offre le verre, dont ils sont formés, à la cession de substances inorganiques hydrosolubles dans des conditions fixées de contact entre la surface du récipient en verre considéré et l’eau. On distingue ainsi les récipients en verre borosilicate, dits de « Type I », qui présentent intrinsèquement une excellente résistance chimique et qui conviennent dès lors pour la plupart des substances et préparations pharmaceutiques, et les récipients en verre silicosodocalcique classiques, dits de « Type III », dont la résistance chimique est bien moins avantageuse. De ce fait, ces derniers trouvent un usage limité aux préparations en véhicule non-aqueux pour usage parentéral, aux poudres pour usage parentéral (sauf préparations lyophilisées) et aux préparations pour usage non parentéral. On distingue également des récipients en verre dits de « Type II », qui sont quant à eux des récipients en verre silicosodocalcique classiques, comme ceux de Type III, mais dont la face interne a été soumise à un traitement de surface spécifique afin d’améliorer significativement leur résistance chimique. Les récipients en verre de Type II présentent ainsi une résistance chimique intermédiaire entre celles des récipients en verre de Type III et des récipients en verre de Type I, qui les rend aptes au conditionnement de la plupart des préparations aqueuses acides et neutres.

Bien que particulièrement résistants sur le plan chimique, les récipients en verre de Type I sont généralement plus compliqués et plus chers à produire que des récipients en verre de Type II et de Type III, ce qui en limite sensiblement l’usage. La résistance chimique des récipients en verre de Type II, bien meilleure que celle des récipients en verre de Type III, reste néanmoins parfois insuffisante en regard du caractère agressif de la préparation que le récipient est destiné à contenir et / ou en regard à la sensibilité chimique de cette préparation vis-à-vis de certaines espèces du verre susceptibles de migrer hors de ce dernier au cours de la période de stockage de la préparation. C’est pourquoi il est parfois envisagé de recouvrir la face interne de la paroi en verre des récipients en verre sodocalcique d’un revêtement barrière, par exemple en silice S1O2 pure ou à base de silicone. Néanmoins la mise en œuvre d’un tel revêtement barrière rend la fabrication des récipients plus complexe et plus coûteuse.

EXPOSE DE L’INVENTION

En conséquence de ce qui précède, les objets assignés à la présente invention visent à proposer un nouveau récipient à paroi en verre qui présente une excellente résistance chimique tout en étant relativement peu onéreux à fabriquer.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau récipient à paroi en verre qui est outre particulièrement facile à fabriquer.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau récipient à paroi en verre qui est sûr sur le plan sanitaire.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un récipient comprenant une paroi en verre délimitant une cavité d’accueil pour une substance, en particulier pour une substance pharmaceutique ou de diagnostic, ladite paroi en verre présentant une face interne située en regard de ladite cavité d’accueil, ledit récipient étant caractérisé en ce que ladite paroi est en verre sodocalcique, ladite face interne formant une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec ladite substance, ladite paroi en verre présentant une fraction atomique en sodium, mesurée par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieure à 4 %at jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm à partir de la surface de la face interne.

Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un récipient brut destiné à former un tel récipient conforme à l’invention, ledit récipient brut comprenant une paroi en verre délimitant une cavité d’accueil, ladite paroi en verre présentant une face interne située en regard de ladite cavité d’accueil, ladite paroi étant en verre sodocalcique, ladite face interne formant une surface en verre pourvue de grains de sulfate de sodium conformés et agencés de manière sensiblement uniformes sur ladite surface, formant ainsi un voile blanc translucide sensiblement homogène, ledit récipient brut étant destiné à subir un lavage de la surface de la face interne de la paroi en verre afin d’en éliminer ledit voile.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détail à la lecture de la description faite ci-après, en référence au dessin annexé brièvement décrit ci-après, donné uniquement à titre d’exemple illustratif et non limitatif.

La figure 1 illustre, de manière schématique et selon une vue en coupe verticale, un mode de réalisation préférentiel d’un récipient conforme à l’invention, dans lequel le récipient constitue un flacon ou une bouteille.

MANIERES DE REALISER L’INVENTION

L’invention concerne un récipient 1 comprenant une paroi 2 en verre délimitant une cavité d’accueil 3 pour une substance (ou produit) destinée à être conditionnée, stockée, au sein du récipient 1 . Le récipient 1 selon l’invention constitue donc un emballage primaire pour ladite substance. La paroi 2 en verre du récipient 1 présente une face interne 4, située en regard de la cavité d’accueil 3, et une face externe 5 opposée. De préférence, le récipient 1 conforme à l’invention constitue un flacon ou une bouteille, comme dans le mode de réalisation préférentiel illustré en exemple à la figure 1. La paroi 2 en verre du récipient 1 est ainsi avantageusement formée par un fond 6 en verre, par l’intermédiaire duquel le récipient 1 peut reposer de manière stable sur un support plan, une paroi latérale 7 en verre qui s'élève à partir de la périphérie du fond 6, et un col 8 pourvu d’une bague 9 qui délimite une ouverture 10 donnant accès à la cavité d’accueil 3 depuis l’extérieur du récipient 1. Le récipient 1 forme alors avantageusement une pièce de verre unique, monolithique. Avantageusement, ladite ouverture 10 est prévue pour pouvoir être obturée, typiquement par un bouchon ou un opercule, amovible ou perforable (non illustré). La substance que le récipient 1 selon l’invention est destiné à contenir au sein de sa cavité d’accueil 3 est, en particulier, une substance pharmaceutique, comme par exemple un médicament, par exemple destinée à être administrée par voie parentérale (générale ou locorégionale) ou encore à être ingérée ou absorbée par un patient, ou encore une substance de diagnostic, comme par exemple un réactif chimique ou biologique. Il s’agit de préférence d’une substance liquide. Par extension, le récipient 1 peut être conçu pour contenir une substance de nature biologique (ou fluide corporel), tel que par exemple du sang, un produit ou un sous-produit sanguin, de l’urine, etc. De préférence, le récipient 1 selon l’invention présente un volume nominal compris entre 5 mL et 1 000 mL, ce qui le rend notamment particulièrement adapté au conditionnement d’une substance pharmaceutique ou de diagnostic. Même si l'application aux domaines pharmaceutiques et diagnostiques est préférée, l'invention n'est toutefois pas limitée à un récipient à usage pharmaceutique ou diagnostique et peut notamment concerner un récipient conçu pour contenir une substance liquide, pâteuse ou pulvérulente à usage industriel (stockage de produits chimiques, etc.), vétérinaire, alimentaire, ou encore cosmétique.

Au sens de l’invention, le terme « verre » désigne un verre minéral. Plus précisément, la paroi du récipient 1 est, de manière générale, dans sa masse, en verre sodocalcique (ou « silicosodocalcique »). Le verre formant la paroi 2 du récipient 1 comprend ainsi avantageusement, en moyenne dans sa masse, entre 71 % et 74 % d’oxyde de silicium SiC>2, entre 10 % et 12 % d’oxyde de calcium CaO, entre 11% et 14 % d’oxyde de sodium Na20, entre 0 % et 2 % d’oxyde de potassium K2O, entre 0 % et 3 % d’oxyde de magnésium MgO, entre 0 % et 1 % d’oxyde de baryum BaO, et 1 % et 3 % d’oxyde d’aluminium AI2O3. De manière plus avantageuse encore, le verre de la paroi 2 du récipient 1 comprend, en moyenne dans sa masse, entre 72 % et 74 % d’oxyde de silicium S1O2, entre 10,5 % et 11 ,5 % d’oxyde de calcium CaO, entre 12 % et 13 % d’oxyde de sodium Na2Ü, entre 0 % et 1,5 % d’oxyde de potassium K2O, entre 0 % et 1 ,5 % d’oxyde de magnésium MgO, entre 0 % et 1 % d’oxyde de baryum BaO, et 1,5 % et 2,5 % d’oxyde d’aluminium AI2O3. Le verre de la paroi 2 peut par ailleurs contenir des éléments additionnels, tel que du zinc, du fer, etc de préférence à l’état de traces.

Le verre de la paroi 2 du récipient 1 est de préférence transparent ou translucide, dans le domaine du visible pour l’œil humain. Il peut s’agir indifféremment d’un verre incolore ou coloré (verre « jaune » ou « ambré », par exemple), notamment pour protéger la substance contenue au sein du récipient 1 des effets de la lumière, en particulier dans certaines plages de longueur d'onde (UV, etc.).

De préférence, le récipient 1 selon l’invention est en verre moulé, et non pas en verre étiré (c’est-à-dire fabriqué à partir d’une préforme, telle qu’un tube, en verre étiré). De manière connue en tant que telle, un tel récipient 1 en verre moulé peut être obtenu par un procédé « soufflé-soufflé » ou « pressé-soufflé », par exemple à l’aide d’une machine IS. En effet, il a été observé qu’un récipient en verre étiré présente intrinsèquement de par son procédé de formage un risque de délaminage (c’est-à-dire un risque de détachement de paillettes ou particules de verre de la surface de la face interne de la paroi du récipient par interaction du verre avec la substance contenue dans le récipient) accru par rapport à un récipient en verre moulé. Or la présence de particules de verre libres dans une substance, en particulier une substance pharmaceutique destinée à être administrée à un être humain ou à un animal, peut avoir des conséquences très graves sur le plan sanitaire.

Conformément à l’invention, la face interne 4 de la paroi 2 du récipient 1 forme une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec ladite substance. En d’autres termes, la face interne 4 de la paroi 2 en verre est dépourvue de toute couche superficielle, continue, exogène au verre de la paroi 2, qui aurait été déposée sur la face interne 4 afin de séparer cette dernière de la substance que la cavité d’accueil 3 du récipient 1 est destinée à contenir. Plus précisément, la face interne 4 de la paroi 2 en verre est dépourvue de tout revêtement barrière additionnel, exogène au verre de la paroi 2, prévu pour s’opposer à la migration d’une ou plusieurs espèce(s) ou élément(s) chimique(s) contenue(s) dans le verre de la paroi 2 en verre vers ladite substance et vice- versa. La face interne 4 de la paroi 2 du récipient 1 est donc ainsi en particulier dépourvue de couche superficielle qui serait formée d’un oxyde, d’un nitrure ou d’un oxy-nitrure d’un élément choisi parmi le groupe constitué du silicium Si, de l’aluminium Al, du titane Ti, du bore B, du zirconium Zr, du tantale Ta, ou d’un mélange de ces derniers, et /ou encore formée d’une matière organique, comme par exemple un ou plusieurs polysiloxanes (silicone), etc. Pour autant, il n’est pas exclu que le récipient 1 puisse présenter à la surface de sa face interne 4, et en particulier en amont d’un remplissage de la cavité d’accueil 3 par ladite substance, une ou plusieurs espèces chimiques exogènes au verre de la paroi 2, dans la mesure où ces espèces ne forment pas une couche de revêtement destinée à protéger le verre de la paroi 2 et la substance contenue dans la cavité d’accueil 3 de toute interaction chimique entre eux. Ainsi formé en verre sodocalcique et dépourvu de revêtement barrière déposé sur la face interne 4 de sa paroi 2 en verre, le récipient 1 selon l’invention est donc relativement facile et peu onéreux à fabriquer.

Conformément à l’invention, et bien que la paroi 2 en verre du récipient 1 soit généralement formée, comme déjà décrit ci-dessus, d’un verre sodocalcique, la paroi 2 présente un profil atomique en sodium très particulier au voisinage de la surface de sa face interne 4, et sur une profondeur particulière en-dessous de ladite surface, qui confère au récipient 1 des propriétés tout à fait intéressantes en matière de résistance chimique du verre de ladite paroi 2 vis-à-vis de la substance destinée à être contenue dans ledit récipient 1. En particulier, ladite paroi 2 en verre du récipient selon l’invention présente une fraction atomique en sodium qui est inférieure à 4 %at jusqu'à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4 de la paroi 2. Ainsi, depuis la surface de la face interne 4 de la paroi 2 en verre, et jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm, le verre de la paroi 2 présente une fraction atomique en sodium qui n’excède pas 4 %at.

Cette fraction atomique, ainsi que toutes les fractions atomiques dont il sera question dans ce qui suit, est mesurée, analysée, par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS). Avantageusement, les fractions atomiques dont il est question dans la présente description de l’invention sont mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS), sous un angle de détection de 90° (+/- 1°) par rapport à la surface de la face interne 4, à l’aide d’un système matériel et logiciel de spectrométrie XPS comprenant une source de rayons X Al Kalpha monochromatisée, avec un diamètre de zone analysée comprise entre 50 pm et 1 000 pm (et par exemple de 400 pm), et avec une abrasion en profondeur de la surface de la face interne 4 sous un flux d’ions argon, à une énergie préférentiellement comprise entre 0,5 keV et 5 keV (et par exemple de 2 keV), avec une vitesse d’érosion préférentiellement comprise entre 5 nm / min et

10 nm / min (et par exemple de 8,5 nm / min). Bien connue en tant que telle, une telle mesure par XPS peut être ainsi réalisée par exemple à l’aide d’un système matériel et logiciel de spectrométrie Thermo Scientific™ K-Alpha™ commercialisé par la société ThermoFisher, avec une source de rayons X Al Kalpha monochromatisée, un diamètre de zone analysée typiquement de 400 pm, et avec une abrasion de la surface en profondeur sous un flux d’ions argon, à une énergie de 2 keV, avec une vitesse d’érosion (mesurée sur une couche de S1O2) de 8,5 nm / min par exemple.

La valeur de fraction atomique en sodium, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm), étant donc toute au plus égale à 4 %at, il s’avère plus avantageux encore que ladite fraction atomique en sodium soit inférieure ou égale à 3,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 3,3 %at, de préférence inférieure ou égale à 3 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,8 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,6 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 2,5 %at, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

Le profil de fraction atomique en sodium du verre de la paroi 2 sur une telle profondeur de 200 nm n’est pas forcément strictement homogène à toute profondeur comprise entre 0 nm et 200 nm. En particulier, compte tenu du caractère généralement progressif dans le temps d’une agression du verre par une substance contenue dans la cavité d’accueil 3,

11 est avantageux en matière de résistance chimique du verre que la fraction atomique en sodium soit, en moyenne, d’une valeur qui va en décroissant depuis l’intérieur, c’est-à- dire depuis le cœur même, de la paroi 2 en verre en direction de la surface de la face interne 4 de cette dernière.

De préférence, la paroi 2 en verre présente avantageusement une fraction atomique en sodium qui est inférieure ou égale à 3,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 3,3 %at, de préférence inférieure ou égale à 3 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,8 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,6 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,4 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,3 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 2,2 %at, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4. De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement une fraction atomique en sodium qui est inférieure ou égale à 2,4 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,3 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,2 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,1 %at, de préférence inférieure ou égale à 2,0 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,9 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 1 ,8 %at, jusqu’à une profondeur de 30 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement une fraction atomique en sodium qui est inférieure ou égale à 2,0 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,9 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,8 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,7 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,6 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,4 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,3 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,2 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,1 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 1 ,0 %at, jusqu’à une profondeur de 15 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement une fraction atomique en sodium qui est inférieure ou égale à 2,0 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,9 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,8 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,7 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,6 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,4 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,3 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,2 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,1 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 1 ,0 %at, jusqu’à une profondeur de 7 nm à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement une fraction atomique en sodium qui est inférieure ou égale à 1 ,5 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,4 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,3 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,2 %at, de préférence inférieure ou égale à 1 ,1 %at, de préférence inférieure ou égale à 1,0 %at, de préférence inférieure ou égale à 0,8 %at, de préférence inférieure ou égale à 0,6 %at, et de préférence encore inférieure ou égale à 0,5 %at, à une profondeur de 0 nm (+/- 1 nm, c’est-dire entre 0 nm et 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

Selon une combinaison caractérisant un profil de fraction atomique en sodium tout particulièrement intéressant, la paroi 2 en verre présente avantageusement une fraction atomique en sodium qui est inférieure ou égale à 2,5 %at jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4, inférieure ou égale à 2,0 %at jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4, tout en étant inférieure ou égale à 1,0 %at, et de préférence inférieure ou égale à 0,5 %at, à une profondeur de 0 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, le récipient 1 peut avantageusement présenter certaines caractéristiques particulières en matière de rapport d’une fraction atomique d’un ou plusieurs autres éléments atomiques constitutifs du verre (en particulier de sodium, calcium et aluminium) sur une fraction atomique de silicium, qui contribuent à une structuration particulière du réseau du verre au voisinage de la surface de la face interne 4, tendant à améliorer encore la résistance du verre vis-à-vis de la substance destinée à être contenue dans la cavité d’accueil 3 du récipient 1.

En particulier, la paroi 2 en verre du récipient 1 présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, lesquelles fractions atomiques étant mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X comme précisé précédemment, qui est inférieur ou égal à 0,130, préférence inférieur ou égal à 0,120, de préférence inférieur ou égal à 0,110, de préférence inférieur ou égal à 0,100, de préférence inférieur ou égal à 0,090, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,080, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,130, de préférence inférieur ou égal à 0,120, de préférence inférieur ou égal à 0,100, de préférence inférieur ou égal à 0,090, de préférence inférieur ou égal à 0,080, de préférence encore inférieur ou égal à 0,070, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,080, de préférence inférieur ou égal à 0,070, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,060, jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,080, de préférence inférieur ou égal à 0,070, de préférence inférieur ou égal à 0,060, de préférence inférieur ou égal à 0,050, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,040, jusqu’à une profondeur d’au moins 15 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,080, de préférence inférieur ou égal à 0,070, de préférence inférieur ou égal à 0,060, de préférence inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,030, jusqu’à une profondeur d’au moins 7 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en sodium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020 à une profondeur de 0 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4. La comparaison de fractions atomiques en sodium et en silicium est ici intéressante en ce qu’elle traduit une comparaison d’une concentration atomique en ion modificateur (en l’espèce, le sodium) et d’une concentration atomique en ion formateur (en l’espèce, le silicium). Les rapports avantageux proposés ci-dessus reflètent donc le fait que, au voisinage de la face interne 4 de la paroi 2 en verre, le verre est particulière riche en ions formateurs, ce qui contribue à sa résistance chimique.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, toujours mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,240, de préférence inférieur ou égal à 0,230, de préférence inférieur ou égal à 0,220, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,210, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,230, de préférence inférieur ou égal à 0,220, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,210, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,210, de préférence inférieur ou égal à 0,200, de préférence inférieur ou égal à 0,190, de préférence inférieur ou égal à 0,180, de préférence inférieur ou égal à 0, 170, et de préférence encore inférieur ou égal à 0, 160, jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,200, de préférence inférieur ou égal à 0,180, de préférence inférieur ou égal à 0,170, de préférence inférieur ou égal à 0,160, de préférence inférieur ou égal à 0,150, de préférence inférieur ou égal à 0,140, de préférence inférieur ou égal à 0,130, de préférence encore inférieur ou égal à 0,120, jusqu’à une profondeur d’au moins 15 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4. De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,130, de préférence inférieur ou égal à 0,120, de préférence inférieur ou égal à 0,110, de préférence inférieur ou égal à 0,100, de préférence encore inférieur ou égal à 0,090, à une profondeur d’au moins 7 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4. De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en calcium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, à une profondeur de 0 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,040, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,030, jusqu’à une profondeur d’au moins 200 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente avantageusement un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, jusqu’à une profondeur d’au moins 100 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, jusqu’à une profondeur d’au moins 30 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4. De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,050, de préférence inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, jusqu’à une profondeur d’au moins 15 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

De manière alternative ou complémentaire, la paroi 2 en verre présente un rapport d’une fraction atomique en aluminium sur une fraction atomique en silicium, mesurées par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X, qui est inférieur ou égal à 0,040, de préférence inférieur ou égal à 0,030, et de préférence encore inférieur ou égal à 0,020, à une profondeur de 0 nm (+/- 1 nm) à partir de la surface de la face interne 4.

Après avoir été soumis à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir 1 h à 121 °C en autoclave, rempli avec de l’eau ultra pure), le récipient 1 présente ainsi une quantité totale d’extractibles (espèces extraites du verre) par unité de surface qui est avantageusement inférieure à 1,50.10 1 pg.cm 2 , et plus avantageusement encore inférieure à 1 ,00.10 _1 pg.cnr 2 , parmi laquelle une quantité de sodium extrait avantageusement inférieure à 0,80.10 -1 pg.cm -2 , et plus avantageusement encore inférieure à 0,50.10 -1 pg.cm -2 .

Après avoir été soumis à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et après avoir été soumis à un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, rempli avec de l’eau ultra pure, le récipient 1 conforme à l’invention présente une quantité totale d’extractibles par unité de surface qui est avantageusement inférieure à 8,0.10 -1 pg.cm -2 , et plus avantageusement encore inférieure à 2,5.10 -1 pg.cm- 2 , parmi laquelle une quantité de sodium extrait avantageusement inférieure à 2,50.10 -1 pg.cm -2 , et plus avantageusement encore inférieure à 1 ,50.10 -1 pg.cm -2 . Avantageusement, ces résultats peuvent être observés par analyse en spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES), par exemple à l’aide d’un système matériel et logiciel ICP-OES PerkinElmer® Optima™ 7300 DV, à chambre cyclonique avec nébuliseur Meinhard et purge d’argon (valeurs de relargage blancs soustraits - solutions acidifiées 2 % HN03 suprapur - Sans dilution. Temps d’acquisition de 20 secondes. Quantification par mesure de l’aire sous le pic avec correction de fond en 2 points. Rinçage systématique entre les échantillons).

De telles propriétés en matière des quantités d’extractibles constituent d’ailleurs des inventions en tant que telles. Ainsi, constitue une invention à part entière un récipient 1 comprenant une paroi 2 en verre délimitant une cavité d’accueil 3 pour une substance, en particulier pour une substance pharmaceutique ou de diagnostic, ladite paroi 2 en verre présentant une face interne 4 située en regard de ladite cavité d’accueil 3, ladite paroi 2 étant en verre sodocalcique, ladite face interne 4 formant une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec la substance, ledit récipient 1 présentant une quantité totale d’extractibles (espèces extraites du verre) par unité de surface qui est inférieure à 1 ,50.10 1 pg.crrr 2 , et de préférence encore inférieure à 1 ,00.10 _1 pg.crrr 2 , après avoir été soumis à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir pendant 1 h à 121 °C en autoclave, rempli avec de l'eau ultra pure).

Constitue également une invention à part entière un récipient 1 comprenant une paroi 2 en verre délimitant une cavité d’accueil 3 pour une substance, en particulier pour une substance pharmaceutique ou de diagnostic, ladite paroi 2 en verre présentant une face interne 4 située en regard de ladite cavité d’accueil 3, ladite paroi 2 étant en verre sodocalcique, ladite face interne 4 formant une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec la substance, ledit récipient 1 présentant une quantité de sodium extrait qui est inférieure à 0,80.10 1 pg.crrr 2 , et de préférence inférieure à 0,50.10 _1 pg.cnr 2 , après avoir été soumis à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir pendant 1 h à 121 °C en autoclave, rempli avec de l’eau ultra pure). Constitue par ailleurs une invention à part entière un récipient 1 comprenant une paroi 2 en verre délimitant une cavité d’accueil 3 pour une substance, en particulier pour une substance pharmaceutique ou de diagnostic, ladite paroi 2 en verre présentant une face interne 4 située en regard de ladite cavité d’accueil 3, ladite paroi 2 étant en verre sodocalcique, ladite face interne 4 formant une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec la substance, ledit récipient 1 présentant une quantité totale d’extractibles par unité de surface qui est inférieure à 8,0.10 1 pg.cnr 2 , et de préférence inférieure à 2,5.10 _1 pg.cnr 2 , après avoir été soumis à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et après avoir été soumis à un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, rempli avec de l’eau ultra pure.

Constitue en outre une invention à part entière un récipient 1 comprenant une paroi 2 en verre délimitant une cavité d’accueil 3 pour une substance, en particulier pour une substance pharmaceutique ou de diagnostic, ladite paroi 2 en verre présentant une face interne 4 située en regard de ladite cavité d’accueil 3, ladite paroi 2 étant en verre sodocalcique, ladite face interne 4 formant une surface en verre nue destinée à venir en contact direct avec la substance, ledit récipient 1 présentant une quantité de sodium extrait qui est inférieure à 2,50.10 _1 pg.cnr 2 , et de préférence inférieure à 1 ,50.10 1 pg.cnr 2 , après avoir été soumis à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et après avoir été soumis à un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 D C, rempli avec de l’eau ultra pure.

Compte tenu de ce qui précède, le récipient 1 à paroi 2 en verre conforme à l’invention présente d’excellentes caractéristiques en matière de maîtrise du phénomène d’élution d’espèces présentes dans le verre, ce qui signe une résistance chimique particulièrement forte, et rend ledit récipient 1 particulièrement apte à recevoir en sa cavité d’accueil 3 une substance particulièrement sensible auxdites espèces et / ou particulièrement agressive vis-à-vis du verre.

De manière avantageuse, mais pour autant non limitative, un récipient 1 conforme à l’invention peut être obtenu, de manière particulièrement simple, peu onéreuse, efficace et sûre sur le plan sanitaire et environnemental, à partir d’un récipient (ou récipient primaire) de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, en soumettant ce dernier à un traitement de désalcalinisation du verre au voisinage de la surface de la face interne de sa paroi en verre par introduction dans la cavité d’accueil du récipient, à l’aide d’une tête d’injection disposée à distance de l’ouverture du récipient et en dehors de ce dernier, alors ladite paroi en verre est à une température compris entre 500 °C et 600 °C environ, d’une dose liquide de sulfate d’ammonium (NH4)2S0 4 dissous dans de l’eau. De préférence, la concentration de la dose liquide en sulfate d’ammonium sera choisie proche ou juste au-dessous de la concentration à saturation. Le volume de ladite dose liquide pourra bien évidemment varier selon les dimensions, et en particulier le volume nominal, du récipient considéré.

Les exemples suivants, donnés à titre non limitatif, permettent d’illustrer certaines propriétés particulièrement intéressantes de récipients 1 conformes à l’invention en matière de performance de maîtrise des risques d’élution de certaines espèces chimiques du verre.

Exemple 1 - Une première série de récipients 1 conformes à l’invention a été fabriquée à partir de récipients primaires de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, d’une contenance nominale de 20 mL. Ces récipients primaires ont été soumis à un traitement de désalcalinisation du verre au voisinage de la surface de la face interne de leur paroi en verre par introduction dans la cavité d’accueil des récipients primaires, à l’aide d’une tête d’injection disposée à distance de l’ouverture des récipients primaires et en dehors de ces derniers, alors la paroi en verre des récipients primaires était à une température de 600 °C environ, d’une dose liquide de sulfate d’ammonium (NHί bO dissous dans de l’eau déminéralisée à une concentration proche ou juste au-dessous de la concentration à saturation (volume de dose liquide : 26 pL).

Le tableau 1 ci-dessous compile des résultats obtenus pour l’un des récipients selon l’Exemple 1, par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS) comme décrit ci-avant, en matière de fractions atomiques (en %at) et de rapport de fractions atomiques de certaines espèces du verre de la paroi, à différentes profondeurs à partir de la surface de la face interne de cette dernière.

Tableau 1

Le tableau 2 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R1 à R5 selon l’Exemple 1 , par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir 1 h à 121 °C en autoclave, remplis avec de l’eau ultra pure).

Tableau 2

Le tableau 3 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R6 à R10 selon l’Exemple 1 , par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, remplis avec de l’eau ultra pure.

Tableau 3

Exemple 2 - Une deuxième série de récipients 1 conformes à l’invention a été fabriquée à partir de récipients primaires de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, d’une contenance nominale de 30 mL. Ces récipients primaires ont été soumis à un traitement de désalcalinisation identique à celui de l’Exemple 1 , mais avec un volume de dose liquide de 28 pL.

Le tableau 4 ci-dessous compile des résultats obtenus pour l’un des récipients selon l’Exemple 2, par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS) comme décrit ci-avant, en matière de fractions atomiques (en %at) et de rapport de fractions atomiques de certaines espèces du verre de la paroi, à différentes profondeurs à partir de la surface de la face interne de cette dernière.

Tableau 4

Le tableau 5 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R11 à R15 selon l’Exemple 2, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2 1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir 1 h à 121 °C en autoclave, remplis avec de l’eau ultra pure).

Tableau 5 Le tableau 6 ci-dessous compile des résultats obtenus pour quatre récipients R16 à R19 selon l’Exemple 2, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, remplis avec de l’eau ultra pure.

Tableau 6 Exemple 3 - Une troisième série de récipients 1 conformes à l’invention a été fabriquée à partir de récipients primaires de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, d’une contenance nominale de 50 ml_. Ces récipients primaires ont été soumis à un traitement de désalcalinisation identique à celui de l’Exemple 1 , mais avec un volume de dose liquide de 26 mI_. Le tableau 7 ci-dessous compile des résultats obtenus pour l’un des récipients selon l’Exemple 3, par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS) comme décrit ci-avant, en matière de fractions atomiques (en %at) et de rapport de fractions atomiques de certaines espèces du verre de la paroi, à différentes profondeurs à partir de la surface de la face interne de cette dernière.

Tableau 7 Le tableau 8 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R20 à R24 selon l’Exemple 3, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir 1 h à 121 °C en autoclave, remplis avec de l’eau ultra pure).

Tableau 8 Le tableau 9 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R25 à R29 selon l’Exemple 3, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, remplis avec de l’eau ultra pure.

Tableau 9 Exemple 4 - Une quatrième série de récipients 1 conformes à l’invention a été fabriquée à partir de récipients primaires de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, d’une contenance nominale de 100 mL. Ces récipients primaires ont été soumis à un traitement de désalcalinisation identique à celui de l’Exemple 1, mais avec un volume de dose liquide de 30 pL. Le tableau 10 ci-dessous compile des résultats obtenus pour l’un des récipients selon l’Exemple 4, par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS) comme décrit ci-avant, en matière de fractions atomiques (en %at) et de rapport de fractions atomiques de certaines espèces du verre de la paroi, à différentes profondeurs à partir de la surface de la face interne de cette dernière.

Tableau 10

Le tableau 11 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R30 à R34 selon l’Exemple 4, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir 1 h à 121 °C en autoclave, remplis avec de l’eau ultra pure).

Tableau 11 Le tableau 12 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R35 à R39 selon l’Exemple 4, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, remplis avec de l’eau ultra pure.

Tableau 12

Exemple 5 - Une cinquième série de récipients 1 conformes à l’invention a été fabriquée à partir de récipients primaires de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, d’une contenance nominale de 250 mL. Ces récipients primaires ont été soumis à un traitement de désalcalinisation identique à celui de l’Exemple 1 , mais avec un volume de dose liquide de 42 pL. Le tableau 13 ci-dessous compile des résultats obtenus pour l’un des récipients selon l’Exemple 5, par spectrométrie de photoélectrons induits par rayons X (XPS) comme décrit ci-avant, en matière de fractions atomiques (en %at) et de rapport de fractions atomiques de certaines espèces du verre de la paroi, à différentes profondeurs à partir de la surface de la face interne de cette dernière.

Tableau 13

Le tableau 14 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R40 à R44 selon l’Exemple 5, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage et de vieillissement tel que défini au chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou au chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne (à savoir 1 h à 121 °C en autoclave, remplis avec de l’eau ultra pure).

Tableau 14

Le tableau 15 ci-dessous compile des résultats obtenus pour cinq récipients R45 à R49 selon l’Exemple 4, par spectrométrie d'émission de plasma à couplage inductif (ICP-OES) comme décrite ci-avant, en matière de quantités d’espèces extraites du verre (exprimées en pg / L), après avoir soumis lesdits récipients à un protocole de remplissage selon le chapitre 660 de l’USP (Pharmacopée des États-Unis d’Amérique) ou le chapitre 3.2.1. de la Pharmacopée Européenne, et un vieillissement en autoclave pendant 6 h en continu à 121 °C, remplis avec de l’eau ultra pure.

Tableau 15

Les résultats des Exemples 1 à 5 ci-dessus illustrent bien le fait que des récipients conformes à l’invention présentent des quantités d’espèces élémentaires relarguées par le verre qui sont particulièrement faibles, en particulier s’agissant du silicium du sodium, de l’aluminium, du bore, du baryum et du zinc. Cela signe une excellente résistance chimique du verre des récipients, et garantit une durée de conservation de substances au sein de ces derniers dans des conditions optimales.

L’invention concerne par ailleurs, en tant que tel, un récipient brut comprenant une paroi en verre délimitant une cavité d’accueil, ladite paroi en verre présentant une face interne située en regard de ladite cavité d’accueil. Ledit récipient brut, semi-fini, est destiné à former un récipient conforme à l’invention, tel que ce dernier a été décrit ci-dessus. Ainsi, la paroi en verre dudit récipient brut préfigure celle du récipient 1 conforme à l’invention. Conformément à l’invention, ladite paroi en verre du récipient brut est en verre sodocalcique, selon la définition déjà donnée précédemment, et présente avantageusement les mêmes propriétés physico-chimiques en matière de fractions atomiques et de rapport de fractions atomiques que celles, décrites ci-avant, de la paroi en verre du récipient 1 conforme à l’invention.

Selon l’invention, la face interne de la paroi en verre du récipient brut forme une surface en verre qui est pourvue de grains de sulfate de sodium (Na2S04), qui constitue avantageusement un résidu d’un traitement de désalcalinisation du verre au voisinage de la surface de la face interne de la paroi en verre, de préférence à l’aide de sulfate d’ammonium ((NhU^SC ). Ledit récipient brut est ainsi avantageusement obtenu à partir d’un récipient à paroi en verre sodocalcique, typiquement de Type III, de préférence en verre moulé, qui a été soumis à un traitement de désalcalinisation pour obtenir les caractéristiques physico-chimiques décrites ci-avant, et qui, en conséquence de ce traitement de désalcalinisation, présente des grains de sulfate de sodium à la surface de la face interne de sa paroi en verre. Lesdits grains de sulfate de sodium forment ainsi un dépôt résiduel pulvérulent, qui est destiné à être éliminé, par un lavage adéquat de la surface de la face interne de la paroi en verre, avant que la cavité d’accueil du récipient ne soit ultimement remplie de substance, et en particulier de substance pharmaceutique ou de diagnostic.

Conformément à l’invention, lesdits grains de sulfate de sodium sont conformés et agencés de manière sensiblement uniformes sur la surface en verre de la face interne, formant ainsi sur ladite surface un voile blanc (ou blanchâtre, d’aspect légèrement laiteux) translucide sensiblement homogène, au moins l’œil nu (c’est-à-dire d’un point de vue macroscopique) et sous un éclairage à l’aide d’une lumière dans le domaine du visible pour l’œil humain. Typiquement, lesdits grains de sulfate de sodium présentent une forme globalement sphérique. Lesdits grains de sulfate de sodium présentent avantageusement une taille moyenne comprise entre 50 nm et 1 500 nm. Par exemple, lesdits grains peuvent être regroupés en deux populations, à savoir une population de petits grains qui présentent une taille moyenne avantageusement comprise entre 50 nm et 200 nm, et une population de grands grains qui présentent une taille moyenne avantageusement comprise entre 500 nm et 1 500 nm. Lesdits grains de sulfate de sodium sont avantageusement distribués sur la surface en verre de la face interne avec une densité surfacique moyenne allant de 0,1 grains / pm 2 à 30 grains / pm 2 , et de préférence de 0,1 grains / pm 2 à 25 grains / pm 2 (grains par micromètre carré). Par exemple, les grains peuvent être regroupés d’une part en une population de petits grains, comme évoquée ci-dessus, qui sont distribués sur la surface en verre de la face interne avec une densité surfacique moyenne allant avantageusement de 3 grains / miti 2 à 25 grains / pm 2 , et d’autre part en une population de grands grains, comme également évoquée ci-dessus, qui sont distribués sur la surface en verre de la face interne avec une densité surfacique moyenne allant avantageusement de 0,13 grains / pm 2 à 4 grains / pm 2 . Ces caractéristiques de dimension et de densité surfacique peuvent être observées, par exemple, au microscope électronique à balayage (MEB).

Formé par de tels grains de sulfate de sodium uniformément distribués à la surface de la face interne, le voile blanc est ainsi sensiblement uniforme, et donc sensiblement dépourvu de taches plus ou moins marquées, opaques. De préférence, la face externe de la paroi en verre du récipient brut, opposée à ladite face interne, forme quant à elle une surface qui est sensiblement dépourvue de grains de sulfate de sodium (à l’exception éventuelle de quelques grains éparses). Alternativement toutefois, il reste envisageable que la surface de ladite face externe puisse elle-aussi être pourvue de grains de sulfate de sodium, auquel cas ces derniers sont conformés et agencés de manière sensiblement uniformes sur la surface de la face externe, formant ainsi là-aussi un voile blanc (ou blanchâtre, d’aspect légèrement laiteux) translucide sensiblement homogène, au moins l’œil nu (c’est-à-dire d’un point de vue macroscopique) et sous un éclairage à l’aide d’une lumière dans le domaine du visible pour l’œil humain.

Ledit récipient brut est destiné à subir un lavage de la surface de la face interne (et, le cas échéant, de la face externe) de la paroi en verre afin d’en éliminer ledit voile de grains de sulfate de sodium, avant que la cavité d’accueil du récipient ainsi obtenu ne soit ultimement remplie de substance, et en particulier de substance pharmaceutique ou de diagnostic. Ainsi, le lavage du récipient brut, semi-fini, permet de supprimer le voile blanc de la surface de la paroi en verre et d’obtenir avantageusement le récipient 1 de l’invention, tel que décrit précédemment.

Grâce à une telle caractéristique d’homogénéité, uniformité, du voile formé par les grains de sulfate de sodium, la paroi en verre du récipient brut conforme à l’invention peut être facilement et efficacement inspectée, à la recherche d’éventuels défauts verriers, à l’œil nu ou à l’aide d’une machine d’inspection optique automatique classique, et ce sans qu’il soit nécessaire de procéder à un quelconque post-traitement de la paroi en verre (tel qu’en particulier un lavage, une élimination des grains de sulfate, de la surface de la paroi en verre) préalablement à une telle inspection. Le contrôle qualité du récipient est ainsi particulièrement fiable, tout en étant plus simple et moins coûteux à mettre en œuvre. Ainsi contrôlé de manière fiable, le récipient est donc particulièrement sûr.

De manière particulièrement avantageuse, mais toutefois non limitative, un récipient brut conforme à l’invention peut être obtenu de manière simple et efficace à partir d’un récipient (ou récipient primaire) de type flacon en verre sodocalcique moulé de Type III, en soumettant ce dernier à un traitement de désalcalinisation du verre au voisinage de la surface de la face interne de sa paroi en verre par introduction dans la cavité d’accueil du récipient, à l’aide d’une tête d’injection disposée à distance de l’ouverture du récipient et en dehors de ce dernier, alors ladite paroi en verre est à une température d’au moins 350 °C, et de préférence comprise entre 350 °C et 800 °C, de préférence encore entre 350 °C et 700 °C, d’une dose liquide de sulfate d’ammonium (NH4)2SÜ4 dissous dans de l’eau ultra pure. De préférence, la concentration de la dose liquide en sulfate d’ammonium est choisie proche ou juste au-dessous de la concentration à saturation. Le volume de ladite dose liquide peut bien évidemment varier selon les dimensions, et en particulier le volume nominal, du récipient considéré.

Il en résulte que les récipients conformes à l’invention sont non seulement particulièrement performants en matière de résistance chimique, mais sont également particulièrement fiables et peu onéreux à fabriquer.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

L’invention trouve son application dans le domaine des récipients en verre, en particulier pour le conditionnement de substances pharmaceutiques ou de diagnostic.