D’AIR DE VEHICULE AUTOMOBILE

L’invention concerne un dispositif de commande pour un moteur électrique, notamment d’un pulseur d’air pour un dispositif de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule automobile.

Il est connu qu’un tel dispositif de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation permet la régulation de la température d’un flux d’air destiné à alimenter l’habitacle du véhicule. Le pulseur d’air permet, quant à lui, de faire entrer et circuler le flux d'air dans le dispositif de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation jusqu’à des bouches de sortie, où l’air pénètre dans l’habitacle.

Le pulseur comporte généralement un moteur électrique, notamment à balais, sur lequel est montée une roue pour mettre l’air en mouvement. Le pulseur comporte également un support moteur dans lequel est logé le moteur électrique, ainsi que le dispositif de commande du moteur électrique, le moteur et le dispositif de commande étant connectés l’un à l’autre.

Par exemple, le dispositif de commande est muni d’un connecteur de puissance mâle tandis que le moteur électrique comprend un faisceau électrique et un connecteur de puissance femelle. Le connecteur mâle s’emmanche dans le connecteur femelle, ce qui relie électriquement le dispositif de commande et le moteur.

Néanmoins, un tel pulseur présente l’inconvénient que l’ensemble du moteur, du dispositif de commande, de leur connecteur et du support moteur peut être encombrant dans le véhicule, ce qui n’est bien entendu pas optimal selon le type de véhicule que le pulseur équipe.

De plus, la connexion entre le moteur et le dispositif de commande doit être la plus fiable possible, afin d’éviter tout dysfonctionnement du pulseur, qui générerait un dysfonctionnement du dispositif de ventilation, chauffage et/ou climatisation et impacterait nécessairement le confort des usagers du véhicule. Or, selon la position du connecteur dans le véhicule, le dispositif de commande et le moteur peuvent s’éloigner inopportunément l’un de l’autre, ce qui peut occasionner une dégradation de leur connexion électrique. En effet, les pertes par échauffement sont d’autant plus importantes que le faisceau électrique est long. D’autre part, le dispositif de commande peut comporter un ou plusieurs composants électroniques comportant deux pattes de connexion, et brasés sur un circuit imprimé selon la technique dite du montage en surface. On entend par le terme « montage en surface » que le composant est brasé sur la surface du circuit imprimé. Dans le cas où le composant électronique possède des pattes de connexion, celles-ci ne traversent pas le circuit imprimé, par conséquent celui-ci ne possède aucun trou d’insertion des pattes de connexion. Une difficulté de ce type de montage est d’assurer la qualité de la brasure même lorsque le composant à braser présente de légers défauts géométriques, comme deux pattes de connexion non tout à fait coplanaires.

En effet, dès que les pattes de connexion de l’un des composants ne sont pas tout à fait coplanaires, leur soudure sur le circuit imprimé est fragilisée et peut se rompre durant la vie du véhicule, sous l’effet notamment des vibrations auxquelles le produit est soumis au cours de son utilisation.

Le but de l’invention est de remédier au moins partiellement à ces inconvénients.

A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de commande pour un moteur électrique comprenant une carte de circuit imprimé, ladite carte de circuit imprimé étant munie d’un composant électronique comportant au moins deux pattes, au moins l’une des pattes étant montée en surface de la carte de circuit imprimé et une autre des pattes étant montée traversante de ladite carte de circuit imprimé.

Ainsi, le composant partiellement traversant et partiellement monté en surface permet de s’affranchir des défauts de localisation dans un même plan des pattes de connexion. En effet, la disposition relative d’une patte de connexion par rapport à l’autre n’est pas importante pour assurer un bon contact entre la patte de connexion devant être brasée sur la surface du circuit imprimé et le circuit imprimé lui-même.

De plus, cette configuration rend possible d’intégrer le dispositif de commande sur le moteur, ce qui réduit la distance entre des balais et un collecteur du moteur ainsi que la distance du faisceau électrique. Selon une autre caractéristique de l’invention, le composant électronique possède deux pattes. En d’autres termes, le composant électronique comprend deux pattes uniquement.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le dispositif comprend une liaison électrique sertie avec la patte traversante du composant électronique.

Ainsi, grâce à la présente invention, il est possible de s’affranchir de tout connecteur mâle/femelle entre le dispositif de commande et le moteur électrique et rend très fiable la connexion électrique entre le dispositif de commande et le moteur électrique.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la liaison électrique comprend un fil tressé.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la liaison électrique est conformée pour connecter électriquement le composant électronique à un balai du moteur électrique.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le composant électronique est une bobine ou un condensateur ou une résistance ou un transistor ou une diode.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la carte de circuit imprimé comprend un passage de la patte traversante du composant électronique, le passage étant une encoche formée dans un bord de la carte de circuit imprimé ou un trou traversant.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le passage présente une forme générale circulaire ou oblongue ou rectangulaire ou carrée.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la patte traversante forme un angle compris entre 88° et 92° avec un plan dans lequel s’étend la carte de circuit imprimé, de préférence 90°.

L’invention a également pour objet un pulseur d’air pour un dispositif de dispositif de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule automobile, comprenant un dispositif de commande tel que décrit précédemment.

L’invention a également pour objet un dispositif de chauffage, ventilation et/ou climatisation pour véhicule automobile, comprenant un pulseur tel que décrit précédemment. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 illustre une vue en perspective d’un dispositif de commande selon la présente invention ;

- la figure 2 illustre une vue de côté d’un composant du dispositif de la figure 1 ;

- la figure 3 illustre une vue en perspective du composant de la figure 2 relié à un balai d’un moteur électrique configuré pour être commandé par le dispositif de commande de la figure 1 ; - la figure 4 illustre une variante du dispositif de commande de la figure 1 ; et

- la figure 5 est une vue de dessus d’un détail de la figure 4.

Dispositif de commande - Pulseur - Dispositif de ventilation, chauffage et/ou climatisation

L’invention a pour objet un dispositif de commande, référencé 1 dans les figures. L’invention a également pour objet un pulseur (non illustré) comprenant le dispositif de commande 1 ainsi qu’un moteur électrique configuré pour être commandé par le dispositif de commande 1.

L’invention a également pour objet un dispositif de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation pour un véhicule automobile (non illustré) équipé du pulseur muni du dispositif de commande 1.

Le dispositif de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation permet de réguler la température d’un flux d’air à destination de l’habitacle du véhicule.

Le pulseur permet de faire pénétrer et de mettre en circulation l’air dans le dispositif de ventilation, chauffage et /ou climatisation. Dispositif de commande

Comme visible sur la figure 1 , le dispositif de commande 1 comprend une carte de circuit imprimé 2. Comme il ressort également de la figure 1 , la carte de circuit imprimé 2 est délimitée par deux faces parallèles 3, 3’ sur lesquelles sont montées des composants électroniques 4.

La carte de circuit imprimé 2 comprend en particulier un composant électronique, référencé 4L, qui est une bobine anti-parasite sur le mode de réalisation illustré.

La bobine 4L est un dipôle comportant deux pattes 5, 6 de connexion électrique.

Comme particulièrement visible sur la figure 1 , la patte 5 est montée sur la face 3 de la carte de circuit imprimé 2. Plus précisément, la patte 5 est brasée sur la surface de la carte de circuit imprimé 2. La patte 6 est montée traversante de la carte de circuit imprimé 2, la carte 2 comprenant un orifice traversant 7 pour le passage de la patte 6.

La configuration traversante de la patte 6 permet d’éviter de recourir à un connecteur entre le moteur électrique et le dispositif de commande 1 , comme il sera expliqué ultérieurement. Les dimensions de l’orifice 7 et de la patte 6 sont choisies de sorte qu’il existe un jeu entre les parois de l’orifice 7 et la patte 6.

Le jeu entre la surface de la patte 6 et les parois de l’orifice 7 est compris entre 1 ,5 millimètre et 2,5 millimètres. Cette plage de valeurs du jeu est particulièrement adaptée pour une bobine d’inductance d’un diamètre d’environ 10 millimètres. L’insertion de la patte 6 dans la carte de circuit imprimé 2 est ainsi grandement facilitée, même lorsque l’angle entre la patte 5 et la patte 6 du composant ne mesure pas exactement 90°.

Le jeu est de préférence choisi pour que la patte 6 s’étende orthogonalement aux faces 3 et 4, avec un écart de ±2°. L’orifice 7 permet une protection de la patte 6, ce qui évite que la patte 6 casse, même en cas d’un déplacement inopportun du dispositif de commande 1.

Sur la figure 1 , une extrémité 8 de la patte 6 est libre tandis qu’une extrémité opposée 9 est solidaire d’un corps 10 de la bobine 4L. Sur la figure 3, la bobine 4L est reliée électriquement à un balai 1 1 du moteur électrique.

La liaison électrique 12 entre l’extrémité 8 et le balai 1 1 comprend un fil tressé.

De préférence, le fil tressé est serti à l’une de ses extrémités à la patte 6 et à l’autre de ses extrémités au balai 1 1.

Avantages

Le sertissage du fil tressé assure directement, de façon fiable et à moindre coût la liaison électrique entre le dispositif de commande 1 et le moteur électrique, ce qui permet de supprimer tout connecteur de puissance moteur. La configuration selon la présente invention permet également d’intégrer le dispositif de commande 1 sur le moteur, ce qui rend la liaison électrique plus courte et rend l’ensemble moins encombrant.

Grâce à la configuration selon la présente invention, les éléments anti-parasite (la bobine 4L) sont directement intégrés dans le dispositif de commande 1 , et leur assemblage ne nécessite pas de soudure à la vague, contrairement à l’état de l’art.

Variantes de réalisation

L’invention ne se limite bien entendu pas au mode de réalisation illustré aux figures

1 à 3.

Notamment, selon la variante des figures 4 et 5, la carte de circuit imprimé 2 est munie d’une encoche T.

Comme particulièrement visible sur la figure 5, l’encoche T comprend une entrée 15 de passage de la patte 6, la patte 6 étant maintenue contre la paroi 16 de l’encoche

7’.

Par ailleurs, le composant électronique traversant peut être un autre type de dipôle ou de multipôle, tel qu’un condensateur ou une résistance ou un transistor ou une diode.

De plus, l’orifice 7 et l’encoche T peuvent présenter différents types de section, notamment circulaire ou oblongue ou rectangulaire ou carrée.