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Title:
COOLER FOR A BATTERY OF A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/161399
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a cooler (1) comprising a base plate (2) and an all-metal contact plate (3) assembled against the base plate (2) and forming therebetween a first level (4) for circulation of a heat-transfer fluid, the contact plate (3) being in contact with an element (5) to be cooled by conduction. This cooler (1) is such that the base plate (2) comprises, in the body thereof, an internal space forming a second level (6) for circulation of the heat-transfer fluid, the base plate (2) being made of a thermally insulating material whose thermal conductivity λ is less than 2 W-m-1-K-1 at 20°C.

Inventors:
EL HABCHI ABDELILLAH (FR)
MOIGNARD JEREMY (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/053247
Publication Date:
August 13, 2020
Filing Date:
December 20, 2019
Export Citation:
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Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
F28D1/03; F28D9/00; F28F21/06; H01M10/625; H01M10/647; H01M10/653; H05K7/20; F28D21/00
Domestic Patent References:
WO2016168932A12016-10-27
WO2014154883A12014-10-02
WO2016109881A12016-07-14
Foreign References:
US20140224452A12014-08-14
EP2993435A12016-03-09
EP2393139A12011-12-07
FR3003938A12014-10-03
FR3011131A12015-03-27
Attorney, Agent or Firm:
BONNIN, Patrick (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Refroidisseur (1 ) comprenant une plaque de base (2), et une plaque de contact (3) entièrement métallique assemblée contre la plaque de base (2) et formant entre-elles un premier niveau(4) de circulation d’un fluide caloporteur, la plaque de contact (3) étant en contact avec un élément à refroidir (5) par conduction, caractérisé en ce que la plaque de base (2) comprend, dans son épaisseur, un espace interne formant un deuxième niveau (6) de circulation du fluide caloporteur, la plaque de base (2) étant réalisée en une matière thermo-isolante dont la conductivité thermique A est inférieure à 2 W-irr1-K_1 à 20 °C.

[Revendication 2] Refroidisseur (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la plaque de base (2) comprend une première paroi (7) en vis-à-vis d’une deuxième paroi (8), un espace préservé entre les deux parois (7, 8) formant l’espace interne.

[Revendication 3] Refroidisseur (1 ) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première et la deuxième paroi (7, 8) sont en matériaux

thermoplastique et sont assemblées par soudage, notamment par soudage ultrason, lame chauffante, rotation, laser, ou encore haute fréquence.

[Revendication 4] Refroidisseur (1 ) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première et la deuxième paroi (7, 8) sont assemblées par collage, rivetage, vissage, encliquetage, ou bouterollage.

[Revendication 5] Refroidisseur (1 ) selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la plaque de base (2) comprend un joint d’étanchéité (1 1 ) au fluide entre la première et la deuxième paroi (7, 8).

[Revendication 6] Refroidisseur (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la plaque de base (2) est réalisée en une seule pièce par moulage.

[Revendication 7] Refroidisseur (1 ) selon l’une des revendications 2 à 6 caractérisé en ce que la plaque de contact (3) comprend a sa périphérie des languettes (9) sertissant la plaque de base (2) contre la plaque de contact (3).

[Revendication 8] Refroidisseur (1 ) selon l’une des revendications

précédentes, le fluide circulant selon un premier flux à travers le premier niveau (4), et un deuxième flux à travers le deuxième niveau (6), caractérisé en ce que le premier et le deuxième flux sont parallèles et de même sens, ce refroidisseur (1 ) comprenant une entrée du fluide commune aux deux niveaux (4, 6), une première sortie du fluide du premier niveau (4), une deuxième sortie du fluide du deuxième niveau (6), l’entrée du fluide étant l’unique communication fluidique entre les deux niveaux (4, 6)..

[Revendication 9] Refroidisseur (1 ) selon l’une des revendications 1 à 7, le fluide circulant selon un premier flux à travers le premier niveau (4), et un deuxième flux à travers le deuxième niveau (6), caractérisé en ce que le premier et le deuxième flux sont parallèles et de sens opposé, ce refroidisseur (1 ) comprenant une entrée du fluide du premier niveau (4), une sortie du fluide du deuxième niveau (6), et un passage de fluide entre les deux niveaux

(4, 6), distant de l’entrée du fluide.

[Revendication 10] Véhicule, notamment un véhicule électrique ou hybride, ce véhicule comprenant un bloc batterie contenant au moins un module (5) de batterie, caractérisé en ce que ce bloc batterie comprend un refroidisseur (1 ) selon l’une des revendications précédentes, l’élément à refroidir par conduction étant une face du module de batterie (5).

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L'INVENTION : REFROIDISSEUR POUR UNE BATTERIE D’UN

VEHICULE AUTOMOBILE.

[0001 ] La présente invention concerne un refroidisseur pour une batterie d'un

véhicule automobile, notamment un refroidisseur intégré dans un pack batteries d’un véhicule hybride ou électrique.

[0002] Les véhicules automobiles, s’ils sont à propulsion électrique ou hybride,

comportent une ou des batteries de traction (ou propulsion) reliées à un réseau de puissance pour alimenter les moteurs électriques de traction (ou de

propulsion).

[0003] On comprendra par batterie, dans tout le texte de ce document, un ensemble comprenant au moins un module de batterie contenant au moins une cellule électrochimique. Cette batterie comprend éventuellement des moyens

électriques ou électroniques pour la gestion d’énergie électrique de ce au moins un module. Lorsqu’il y a plusieurs modules, ils sont regroupés dans un carter et forment alors un bloc batteries, ce bloc batteries étant souvent désigné par l’expression anglaise « pack batteries », ce carter contenant généralement une interface de montage, et des bornes de raccordement.

[0004] Par ailleurs, on comprendra par cellule électrochimique dans tout le texte de ce document, des cellules générant du courant par réaction chimique, par exemple de type lithium-ion (ou Li-ion), de type Ni-Mh, ou Ni-Cd ou encore plomb.

[0005] La capacité et la puissance de ces batteries sont en constante augmentation, notamment grâce à la technologie lithium-ion « Li-ion ». Cependant, ce type de batteries pose des problèmes liés à la température de fonctionnement.

[0006] En effet, les batteries au lithium-ion ont des performances limitées avec des températures négatives, et les températures élevées les dégradent rapidement.

[0007] Pour améliorer leur fonctionnement à froid, on peut modifier les matériaux des électrodes, ou l'électrolyte, mais ces solutions peuvent dégrader certaines performances des batteries, notamment à chaud, ce qui réduit leur durée de vie. On peut aussi prévoir un nombre plus important de cellules en parallèle. Ces différentes solutions augmentent notablement les coûts des batteries.

[0008] Une autre solution consiste à réguler la température de ces batteries par un système de refroidissement parcouru par un fluide caloporteur, généralement de l’eau glycolée, ce système comprenant des refroidisseurs. Ces refroidisseurs, généralement en forme de plaque en contact avec les modules, sont reliés hydrauliquement entre eux en série et/ou en parallèle, ou encore indépendants les uns des autres.

[0009] Or les performances des batteries (puissance, énergie embarquée, sécurité) provoquent de fortes contraintes sur la conception et l’intégration des

refroidisseurs. Il est donc nécessaire d’optimiser ce système de refroidissement, notamment les refroidisseurs, pour s’adapter au mieux à la complexité des batteries, avec en outre des objectifs de réduction de coûts de fabrications.

[0010] On connaît par exemple, du document FR-A1 -3 003 938, une plaque de

refroidissement économique pour un pack batteries, comprenant une plaque de base en plastique et une plaque de contact métallique. Si cette solution est économique, elle ne permet pas un assemblage rigide du refroidisseur, qui est donc de dimension limitée et non adaptée à un grand regroupement de modules, ce grand regroupement nécessitant alors plusieurs refroidisseurs, et donc plusieurs conduites d’interconnexion qui sont autant de sources de fuite potentielles du fluide.

[0011 ] On connaît en outre, du document FR-A1 - 3 01 1 131 , une plaque de

refroidissement à deux niveaux de circulation du fluide, de sens opposé de circulation, cette plaque étant constituée par trois feuilles métalliques et thermo conductrices, empilées, et brasées entre-elles.

[0012] Si cette solution permet une homogénéisation du refroidissement du module, l’efficacité (puissance) du refroidissement n’est pas optimale car une partie du fluide sortant réchauffe une partie du fluide rentrant, créant ainsi une perte thermique interne. En outre, cette solution impose des feuilles métalliques et donc le brasage, qui est une technologie d’assemblage qui ne permet pas de réaliser de grands refroidisseurs (limitation par le procédé). En outre, ce refroidisseur ne présente pas non plus une rigidité suffisante pour être de grande dimension.

[0013] Le but de l’invention est de remédier à au moins l’un de ces inconvénients, notamment en optimisant la structure du refroidisseur pour lui permettre d’avoir à la fois une grande dimension et une bonne efficacité de refroidissement.

[0014] A cet effet, l’invention a pour objet un refroidisseur comprenant une plaque de base, et une plaque de contact entièrement métallique assemblée contre la plaque de base et formant entre-elles un premier niveau de circulation d’un fluide caloporteur, la plaque de contact étant en contact avec un élément à refroidir par conduction, ce refroidisseur étant tel que la plaque de base comprend, dans son épaisseur, un espace interne formant un deuxième niveau de circulation du fluide caloporteur, la plaque de base étant réalisée en une matière thermo-isolante dont la conductivité thermique (l ) est inférieure à 2 W-m-1 -K-1 à 20 °C.

[0015] Ainsi la matière thermo-isolante, par exemple thermoplastique, permet

d’éviter les pertes thermiques internes entre les deux niveaux et donc d’améliorer l’efficacité du refroidisseur (meilleur rendement thermique). Cette matière est en outre une matière moins coûteuse que le métal et notamment l’aluminium, le cuivre, ou l’acier inoxydable.

[0016] Un autre avantage est qu’il n’y a plus besoin d’assembler la plaque de base et la plaque de contact par un procédé classique de brasage. Ce procédé de brasage ne limite donc plus la taille possible du refroidisseur, limitation qui était due à la capacité limitée des fours de brasage. En outre, la plaque de base ayant un espace interne formant un deuxième niveau de circulation du fluide

caloporteur, présente une rigidité à la déformation améliorée, car elle présente un module d’inertie bien plus grand qu’une simple plaque emboutie.

[0017] Un autre avantage encore est que, lorsqu’il y a plusieurs refroidisseurs reliés hydrauliquement entre-deux, cette plaque de base permet d’homogénéiser le refroidissement entre chaque refroidisseur en utilisant le deuxième niveau comme une simple conduite amenant un fluide non réchauffé à un second refroidisseur, et donc, d’homogénéiser le refroidissement sur l’ensemble des modules d’une batterie. [0018] Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque de base comprend une première paroi en vis-à-vis d’une deuxième paroi, un espace préservé entre les deux parois formant l’espace interne.

[0019] Selon un mode de réalisation de l’invention, la première et la deuxième paroi sont en matériaux thermoplastique et sont assemblées par soudage, notamment par soudage ultrason, lame chauffante, rotation, laser, ou encore haute

fréquence.

[0020] Selon une variante de réalisation de l’invention, la première et la deuxième paroi sont assemblées par collage, rivetage, vissage, encliquetage, ou

bouterollage.

[0021 ] Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque de base comprend un joint d’étanchéité au fluide entre la première et la deuxième paroi.

[0022] Selon une variante de réalisation de l’invention, la plaque de base est réalisée en une seule pièce par moulage.

[0023] Cette variante garantie l’étanchéité au fluide du deuxième niveau, tout en

réalisant une plaque de base monobloc, et donc une plaque de base de grande rigidité, autorisant de grandes dimensions pour la plaque de base et donc, le refroidisseur.

[0024] Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque de contact comprend à sa périphérie des languettes sertissant la plaque de base contre la plaque de contact.

[0025] Un avantage de cette caractéristique est la simplicité d’assemblage, qui

permet un assemblage de grandes plaques de base. En outre, ce sertissage peut solidariser entre elles en une seule opération la plaque de contact, la première paroi, et la deuxième paroi.

[0026] Selon un mode de réalisation de l’invention, le fluide circule selon un premier flux à travers le premier niveau, et un deuxième flux au deuxième niveau, le premier et le deuxième flux étant parallèles et de même sens, ce refroidisseur comprenant une entrée du fluide commune aux deux niveaux, une première sortie du fluide du premier niveau, une deuxième sortie du fluide du deuxième niveau, l’entrée du fluide étant l’unique communication fluidique entre les deux niveaux.

[0027] Ainsi le deuxième niveau remplace une conduite de fluide, et le fluide entrant dans le refroidisseur est divisé en ces deux flux, la fraîcheur du deuxième flux étant préservée grâce à la propriété de thermo-isolation de la plaque de base, pour par exemple aller refroidir un second module de batterie. On économise ainsi de la place (place qui serait prise par une conduite) et des raccords de conduite, toujours source de fuite du fluide.

[0028] On comprendra par flux, dans tout le texte de ce document, le sens de

progression du fluide de l’entrée (fluide froid pour un refroidisseur) vers la sortie (fluide chaud pour un refroidisseur) du fluide pour un niveau considéré, sans tenir compte du parcours réalisé par le fluide entre cette entrée et cette sortie. Le terme flux est utilisé par analogie au flux thermique, le fluide se réchauffant tout au long de son parcours et quelle que soit la forme de ce parcours (par exemple en forme de serpentin). Il est bien évident que si le refroidisseur est utilisé comme réchauffeur, le flux est toujours à considérer de l’entrée du fluide (fluide chaud) vers la sortie (fluide froid) du fluide pour un niveau considéré.

[0029] En outre, le deuxième niveau étant thermiquement isolé, que le refroidisseur soit utilisé en refroidisseur ou réchauffeur, le flux de ce deuxième niveau sera toujours à considérer de l’entrée du fluide du deuxième niveau vers la sortie du fluide du deuxième niveau, même si le flux d’échange thermique est ici nul.

[0030] Selon une variante de réalisation de l’invention, le fluide circule selon le

premier flux à travers le premier niveau, et le deuxième flux à travers le deuxième niveau, le premier et le deuxième flux étant parallèles et de sens opposé, ce refroidisseur comprenant une entrée du fluide du premier niveau, une sortie du fluide du deuxième niveau, et un passage de fluide entre les deux niveaux, distant de l’entrée du fluide.

[0031 ] Ainsi cette configuration permet d’avoir l’entrée du fluide et la sortie du fluide à proximité l’une de l’autre, par exemple sur un même coté du module de batterie (qui sont généralement parallélépipédiques).

[0032] L’invention a également pour objet un véhicule, notamment un véhicule

électrique ou hybride, ce véhicule comprenant un bloc batterie contenant au moins un module de batterie, ce bloc batterie comprenant un refroidisseur tel que précédemment décrit, l’élément à refroidir par conduction étant une face du module de batterie.

[0033] D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description des exemples de réalisation non limitatifs qui vont suivre, faite en référence aux figures 1 à 4 annexées, qui représentent :

[0034] [Fig.1 ] représente une vue en éclaté d’un refroidisseur selon un premier

exemple de réalisation de l’invention, positionné sous un module de batterie.

[0035] [Fig.2] représente une section transversale du refroidisseur de la figure 1.

[0036] [Fig.3] représente un schéma d’une section longitudinale de deux

refroidisseurs hydrauliquement connectés entre-deux, et positionné sous plusieurs modules de batterie, selon un deuxième exemple de réalisation de l’invention.

[0037] [Fig.4] représente le schéma d’une section longitudinale d’un refroidisseur, et positionné sous plusieurs modules de batterie, selon le premier exemple de réalisation de l’invention de la figure 1 et 2.

[0038] Il est à garder à l’esprit que les figures sont données à titre d'exemples et ne sont pas limitatives de l’invention. Elles constituent des représentations de principe et sont destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier, les dimensions des différents éléments illustrés ne sont pas représentatives de la réalité.

[0039] En outre, pour faciliter la lecture, les références des éléments inchangés ou ayant la même fonction sont communes à toutes les figures, les exemples de réalisation, et les variantes de réalisation.

[0040] La figure 1 illustre un refroidisseur 1 selon un premier exemple de réalisation, comprenant une plaque de base 2, et une plaque de contact 3 entièrement métallique assemblée contre la plaque de base 2 et formant entre-elles un premier niveau 4 de circulation d’un fluide caloporteur, la plaque de contact 3 étant en contact avec un élément à refroidir 5 par conduction, ce refroidisseur 1 étant tel que la plaque de base 2 comprend, dans son épaisseur, un espace interne formant un deuxième niveau 6 de circulation du fluide caloporteur, la plaque de base 2 étant réalisée en une matière thermo-isolante dont la conductivité thermique l est inférieure à 2 W-m-1 -K-1 à 20 °C.

[0041 ] Des exemples de matières possibles sont les plastiques, dont la conductivité thermique l oscille entre 0,15 à 0,50 W-m-1 -K-1 à 20°C.

[0042] De façon avantageuse, ces matières sont des plastiques chargés en fibres, par exemple les résines chargées en fibres de verre ou de carbone, formant alors une matière dont la conductivité thermique sera un peu plus élevée que les plastiques non chargés, entre 0,15 et 2 W-m-1 -K-1 à 20°C selon l’orientation ou non des fibres, et le sens de propagation de la chaleur considéré, et permettant d’augmenter la rigidité de la plaque de base 2 et donc, d’augmenter sa taille.

[0043] La plaque de base 2 comprend une première paroi 7 en vis-à-vis d’une

deuxième paroi 8, un espace préservé entre les deux parois 7, 8 formant l’espace interne. Dans cette première variante illustrée, la première paroi 7 et la seconde paroi 8 sont des plaques distinctes, et la plaque de contact 3 comprend à sa périphérie des languettes 9 sertissant la plaque de base 2 contre la plaque de contact 3 en prenant en sandwich la première paroi 7 entre la deuxième paroi 8 et la plaque de contact 3. Ce sertissage réalise l’étanchéité périphérique des deux niveaux 4, 6 par serrage de la plaque de contact 3 et de la première paroi 7 et de la deuxième paroi 8 entre elles.

[0044] La plaque de contact 3 comprend un premier orifice d’entrée 17 du fluide

caloporteur dans le premier niveau 4, ce premier orifice d’entrée 17 étant raccordé à une conduite d’entrée 21. La première paroi 7 comprend un deuxième orifice d’entrée 19 du fluide caloporteur dans le deuxième niveau 6, ce deuxième orifice d’entrée 19 étant commun aux deux niveaux et ayant aussi pour fonction d’être un premier orifice de sortie 19 du fluide caloporteur du premier niveau 4, vers le deuxième niveau 6. La première paroi 7 comprend en outre un deuxième orifice de sortie 18 du fluide caloporteur du deuxième niveau 6, deuxième orifice de sortie 18 raccordé à une conduite de sortie 20, cette conduite de sortie 20 traversant de façon étanche la plaque de contact 3 par un orifice de conduite 40 pratiqué à travers la plaque de contact 3. La conduite d’entrée 21 et la conduite de sortie 20 dépassent alors toutes les deux de la face supérieure de la plaque de contact 3.

[0045] En variante de réalisation, non illustrée, c’est la deuxième paroi 8 qui

comprend ce deuxième orifice de sortie 18, la conduite d’entrée 21 dépassant de la face supérieure de la plaque de contact 3, alors que la conduite de sortie 20 dépasse de la face inférieure de la deuxième paroi 8.

[0046] La figure 2, qui illustre une section transversale de la figure 1 , et donc du premier exemple de réalisation, divulgue un premier joint 10 interposé entre la plaque de contact 3 et la première paroi 7 sur leur périphérie. De même, un second joint 1 1 peut être interposé entre la première paroi 7 et la deuxième paroi 8 sur leur périphérie. Ces deux joints 10, 1 1 sont alors comprimés par le sertissage, entre des surfaces de contact entre la plaque de contacte 3, la première paroi 7, la seconde paroi 8. En variante, ces joints 10, 1 1 sont des bourrelets réalisés à partir de la première paroi 7 et donc de même matière que la première paroi 7, soit rapporté par un procédé de bi injection, sur une face ou les deux faces de la première paroi 7. La figure 2 illustre l’exemple où le second joint 1 1 est un bourrelet de la première paroi 7, alors que le premier joint 10 est un joint rapporté, par exemple un joint de section circulaire, entre la plaque de contact 3 et la première paroi 7. On notera que dans cette section, seule la plaque de contact 3 et la deuxième paroi 8 sont hachurées. LA plaque de base 2 comprend la première paroi 7 et la deuxième paroi 8.

[0047] La figure 2 illustre en outre les languettes 9 selon leur section transversale, qui une fois serties, présentent un rebord 14 recourbé contre une face extérieure 15 de la plaque de base 2. Cette face extérieure 15 est la surface inférieure de la deuxième paroi 8.

[0048] On peut constater que la première paroi 7 comprend des premières

protubérances 12 dépassant vers la plaque de contact 3 et allant jusqu’à prendre appui sur la plaque de contact 3, dans le premier niveau 4. Ces premières protubérances 12 sont réparties sur la surface supérieure de la première paroi 7, le haut étant défini comme la surface de la plaque de contact 3 qui est en contact avec l’élément à refroidir 5, et le bas étant la surface de la plaque de base 2 opposée à la plaque de contact 3, soit la surface inférieure 15 de la deuxième paroi 8. On constate également que la deuxième paroi 8 comprend des deuxièmes protubérances 13 dépassant vers la première paroi 7 et allant jusqu’à prendre appui sur la face inférieure de la première paroi 7. Ces premières et deuxièmes protubérances 12, 13 ont pour double rôle de permettre de supporter le poids de l’élément à refroidir 5, et de former des canaux de guidage du fluide dans le premier et deuxième niveau 4, 6.

[0049] Cette définition de haut, bas, supérieur, inférieur, est applicable dans tout le texte de ce document.

[0050] Sur cette figure 2, comme sur toutes les autres figures, L’élément à refroidir 5 est un ou plusieurs modules de batterie 5. Dans toutes les illustrations, le haut et le bas correspondent à la gravité terrestre et le module de batterie 5 repose sur le refroidisseur 1 qui lui-même repose sur un carter d’un bloc batterie (non représenté). Comme précédemment décrit, le refroidisseur 1 doit donc supporter le poids des modules de batteries 5, d’où la présence des protubérances 12, 13. Mais ce refroidisseur 1 est également positionnable sur une face verticale du module de batterie 5.

[0051 ] Pour faciliter la conduction thermique entre la plaque de contacte 3 et le

module de batterie 5, est interposé un élément de conduction thermique d’interface 16 entre les deux, par exemple une pâte thermique ou un tapis thermique, dont sa capacité à se déformer a pour rôle d’assurer la conductivité thermique sur une surface la plus grande possible entre le module de batterie 5 et la plaque de contacte 3.

[0052] Dans une variante de réalisation, non illustrée, la première et la deuxième paroi 7, 8 sont en matériaux thermoplastique et sont assemblées par soudage, notamment par soudage ultrason, lame chauffante, rotation, laser, ou encore haute fréquence.

[0053] Selon une variante de réalisation de l’invention, non illustrée, la première et la deuxième paroi 7, 8 sont assemblées par collage, rivetage, vissage,

encliquetage, ou bouterollage.

[0054] Selon une variante de réalisation de l’invention, non illustrée, la plaque de base 2 est réalisée en une seule pièce par moulage, par exemple par injection de plastique sous pression, ou rotomoulage. [0055] La figure 4 illustre également le premier exemple de réalisation de l’invention. Le fluide circule selon le premier flux à travers le premier niveau 4, et le

deuxième flux à travers le deuxième niveau 6, le premier et le deuxième flux étant parallèles et de sens opposé. Le sens de ces flux est représenté par des flèches sans référence. Ce refroidisseur 1 comprend une entrée du fluide du premier niveau 4 par le premier orifice d’entrée 17, une sortie du fluide du deuxième niveau 6 par le deuxième orifice de sortie 18, et un passage de fluide entre les deux niveaux par le premier orifice de sortie 19 qui est distant de l’entrée du fluide. En particulier, l’entrée du fluide et le passage de fluide entre les deux niveaux sont chacun a une extrémité opposée du refroidisseur 1.

[0056] On notera que, sur cette figure 4, le deuxième orifice de sortie 18 est déplacé, par rapport à la figure 2, et tendrait à faire penser que la conduite de sortie 20 est orthogonale à la conduite d’entrée 21. Même si cette configuration est tout à fait envisageable, c’est en fait un artifice pour pouvoir représenter l’orifice de sortie 18 sur cette figure 4, orifice qui serait si non confondu avec la conduite d’entrée 21 et rendrait ce schéma incompréhensible.

[0057] La figure 3 illustre le deuxième exemple de réalisation de l’invention. Le

fluide circule selon un premier flux à travers le premier niveau 4, et un deuxième flux au deuxième niveau 6, le premier et le deuxième flux étant parallèles et de même sens. Ces flux sont représentés par les flèches sans référence. Ce refroidisseur comprend une entrée du fluide commune aux deux niveaux 4, 6, une première sortie du fluide du premier niveau, une deuxième sortie du fluide du deuxième niveau, l’entrée du fluide étant l’unique communication fluidique entre les deux niveaux 4, 6.

[0058] L’entrée du fluide commune aux deux niveaux 4, 6 est réalisée, par exemple, par le même premier orifice d’entrée 17 du premier exemple de réalisation, en combinaison avec un troisième orifice d’entrée 22 qui est commun aux deux niveaux 4, 6, c’est-à-dire réalisé dans la première paroi 7. Ce troisième orifice d’entrée 22 est judicieusement placé à proximité de l’entrée du fluide commune aux deux niveaux 4, 6, par exemple en vis-à-vis du premier orifice d’entrée 17. La première paroi 7 a alors pour fonction de diviser le fluide venant du premier orifice d’entrée 17 en deux flux distincts : le premier flux à travers le premier niveau 4, et le deuxième flux à travers le deuxième niveau 6. La répartition du débit du fluide entre ces deux flux dépend essentiellement de la différence des pertes de charges fluidiques entre les deux niveaux 4, 6, ce qui est la réalisation la plus simple, mais en variante non illustrée, on peut envisager une pompe pour chaque niveau 4,6.

[0059] La première sortie du fluide du premier niveau est réalisée par un troisième orifice de sortie 23, distant du premier orifice d’entrée 17, ces deux orifices étant par exemple chacun à une extrémité opposée du refroidisseur 1. Ce troisième orifice de sortie 23 est par exemple réalisé dans la plaque de contact 3 et relié à une deuxième conduite de sortie (non représentée). Le fluide sortant de ce premier niveau 4 est alors un fluide chaud ou réchauffé par la chaleur des modules de batterie 5, et est évacué, via cette deuxième conduite de sortie, par exemple vers un radiateur (non représenté) qui fait partie d’un circuit de refroidissement connu de l’homme de l’art.

[0060] On notera que ce troisième orifice de sortie 23, pour les mêmes raisons que l’artifice de représentation du deuxième orifice de sortie 18 de la figure 4, est artificiellement représenté de façon visible sur la figure 3, ce qui ne serait pas le cas si cet orifice 23 était dessiné à travers la plaque de contact 3. Même si cette configuration de la figure 3 est tout à fait envisageable, c’est juste un artifice pour pouvoir représenter ce troisième orifice de sortie 23 sur cette figure 3.

[0061 ] La deuxième sortie du fluide du deuxième niveau 6 est réalisée par un

quatrième orifice de sortie 24, réalisé préférentiellement dans la première paroi 7 et relié à une troisième conduite de sortie 25. Ce quatrième orifice de sortie 24 peut aussi être réalisé dans la seconde paroi 8, ou plus généralement à travers la plaque de base 2, mais l’avantage de le réaliser dans la première paroi 7 est de pouvoir mettre la troisième conduite de sortie 25 et la deuxième conduite de sortie en parallèle et le fluide sortant dans le même sens, ce qui est un gain en compacité pour le bloc batterie.

[0062] On notera que sur la figure 3, la première paroi 7 a un décroché 31 , ce

décroché 31 étant une paroi orthogonale au premier niveau 4, et qui ferme l’extrémité de ce premier niveau 4. Cette configuration a l’avantage de permettre à la troisième conduite de sortie 25 de ne pas avoir à traverser la plaque de contact 3, et évite donc d’avoir à réaliser une étanchéité supplémentaire entre cette troisième conduite de sortie 25 et la plaque de contact 3. Mais cette configuration n’est pas impérative, et en variante non représentée, cette troisième conduite de sortie 25 peut, de façon équivalente à la première conduite de sortie 20, traverser de façon étanche la plaque de contact 3.

[0063] Le fluide sortant de cette troisième conduite de sortie 25, est un fluide non réchauffé, ou non refroidit, car il a cheminé à travers le deuxième niveau 6 entre la première paroi 7 et la deuxième paroi 8 qui sont réalisées en une matière thermo-isolante. Ce fluide sortant de cette troisième conduite de sortie 25 peut alors être guidé vers un second refroidisseur 30, le deuxième niveau 6

remplaçant alors simplement une conduite de fluide qui serait encombrante et source de fuites du fluide. Ce guidage est représenté sur la figure 3 par une flèche courbée sans référence, et est réalisé par une conduite (non représentée). Ce second refroidisseur 30 peut être de type quelconque, mais est représenté ici à l’identique du refroidisseur 1 précédemment décrit.

[0064] L’invention a également pour objet un véhicule (non représenté), notamment un véhicule électrique ou hybride, ce véhicule comprenant un bloc batterie contenant au moins un module de batterie 5, ce bloc batterie comprenant un refroidisseur 1 tel que précédemment décrit, l’élément à refroidir par conduction étant une face du module de batterie 5.