Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
COSMETIC PRODUCT PACKAGING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/129815
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a packaging device for at least one cosmetic product, comprising a casing (12) defining a recess, the casing (12) having a first resilient interlocking relief (22) and a cap (24) able to be fastened on the casing (12) in order to close the recess, the cap (24) having a second resilient interlocking relief (37), able to cooperate with the first resilient interlocking relief (22) in order to fasten the cap (24) on the casing (12). One among the first resilient interlocking relief (22) and the second resilient interlocking relief (37) is made of metal and comprises at least one snap-fitting tab (35) extending between at least two slots (34). Drawing_references_to_be_translated:

Inventors:
VASSEUR DAMIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/052394
Publication Date:
June 23, 2022
Filing Date:
December 17, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
DIOR CHRISTIAN PARFUMS (FR)
International Classes:
A45D33/00; A45D34/00; A45D40/00; B65D41/16; B65D43/02
Foreign References:
FR2565559A11985-12-13
US20120248130A12012-10-04
JP2004059055A2004-02-26
US1579411A1926-04-06
US20110186579A12011-08-04
JPH11105899A1999-04-20
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif de conditionnement d’au moins un produit cosmétique, comprenant :

- un boîtier (12) définissant un logement, le boitier (12) présentant au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) ; et

- un capot (24) adapté à être fixé sur le boîtier (12) pour fermer le logement, le capot (24) présentant au moins un deuxième relief d’emboitage élastique (37), adapté à coopérer avec le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) pour fixer le capot (24) sur le boîtier (12), dans lequel l’un parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) est en métal et comporte au moins une languette de clipsage (35) s’étendant entre au moins deux fentes (34).

[Revendication 2] Dispositif de conditionnement selon la revendication 1 , dans lequel le capot (24) comprend une coiffe (26) définissant une cavité interne (28), et un insert (30) fixé dans la cavité interne (28) de la coiffe (26), l’insert (30) formant le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37).

[Revendication 3] Dispositif de conditionnement selon la revendication 2, dans lequel la coiffe (28) et l’insert (30) sont en métal, notamment en un même métal.

[Revendication 4] Dispositif de conditionnement selon la revendication 3, dans lequel chacun parmi la coiffe (28), l’insert (30) et/ou ledit un parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) est en un alliage d’aluminium, en particulier en ZAMAC.

[Revendication 5] Dispositif de conditionnement selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel l’insert (30) a une épaisseur comprise entre 0,1 mm et 5 mm.

[Revendication 6] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boîtier (12) comporte un corps de boîtier (14) et une frette (18) fixée sur le corps de boîtier (14), la frette (18) formant le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22). [Revendication 7] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque languette de clipsage (35) comporte un bombage (36) s’étendant entre les deux fentes (34) respectives.

[Revendication 8] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot (24) s’étend principalement selon un axe (X), les deux fentes (34) étant parallèles à l’axe (X), le bossage (36) s’étendant selon une direction perpendiculaire à l’axe (X) le cas échéant.

[Revendication 9] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’autre parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) comprend l’un parmi une rainure, une nervure et au moins un ergot, de préférence une pluralité d’ergots.

[Revendication 10] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) est sur une face latérale externe du boîtier (12) et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) est sur une face latérale interne du capot (24).

[Revendication 11] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de conditionnement s’étend principalement selon une direction longitudinale (X), et dans lequel le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) est sur une première face frontale (56 ; 66) du boîtier (12), perpendiculaire à la direction longitudinale (X), et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) est sur une deuxième face frontale (58 ; 68) du capot (24), perpendiculaire à la direction longitudinale (X).

[Revendication 12] Dispositif de conditionnement selon la revendication 11 , dans lequel le boîter (12) présente un bord (66) s’étendant autour d’un débouché du logement, le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) étant sur le bord (66), le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) étant de préférence sur un fond (68) du capot (24). [Revendication 13] Dispositif de conditionnement selon la revendication 11 , dans lequel le boîtier (12) a un épaulement sur sa face externe, le capot (24) ayant une forme de douille présentant une cavité (60) cylindrique adaptée pour recevoir une partie du boîtier (12) s’étendant depuis l’épaulement, la cavité cylindrique (60) étant bouchée à une premier extrémité longitudinale du capot (24) et ouverte à une deuxième extrémité longitudinale, opposée à la première extrémité longitudinale, le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) étant sur une première surface (56) annulaire de l’épaulement, et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37) étant sur une deuxième surface annulaire (58), à la deuxième extrémité du capot (24).

[Revendication 14] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot (24) et le boîtier (12) sont conformés pour que le capot (24) puisse être vissé sur le boîtier (12) jusqu’à emboîtage élastique du au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22) avec le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37).

[Revendication 15] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boîtier (12) est un flacon avec une ouverture par laquelle le logement débouche, le flacon comprenant de préférence un produit cosmétique sous forme liquide.

[Revendication 16] Dispositif de conditionnement selon la revendication 15, dans lequel le capot (24) est solidaire d’un élément d’application du produit cosmétique (50), notamment d’une brosse ou d’un pinceau.

[Revendication 17] Dispositif de conditionnement selon la revendication 15, dans lequel le flacon est muni d’un dispositif de pompe (40).

[Revendication 18] Dispositif de conditionnement selon la revendication 17, dans lequel la pompe (40) est fixée au flacon au moyen d’une frette (18) vissée sur le flacon (12), le flacon (12) présentant un pas de vis (42) au voisinage de l’ouverture (44), le pas de vis (42) étant disposé plus près de l’ouverture (44) que le au moins un premier relief d’emboîtage élastique (22). 21

[Revendication 19] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel le boîtier (12) est plus large et/ou long, que haut.

[Revendication 20] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications 1 à 14 et 19, dans lequel le capot (24) est fixé pivotant sur le boîtier au moyen d’au moins une charnière, la au moins une charnière étant de préférence disposée sur un côté opposé du capot (24) par rapport au au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique (37).

[Revendication 21] Dispositif de conditionnement selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel le boîtier (12) est un corps de rouge à lèvres, recevant un mécanisme de rouge à lèvres (46) et, de préférence, un raisin de rouge à lèvres fixé au mécanisme de rouge de rouge à lèvres (46).

Description:
Description

Titre : Dispositif de conditionnement de produit cosmétique

Domaine technique

[0001] La présente divulgation relève du domaine des dispositifs de conditionnement de produit cosmétique.

Technique antérieure

[0002] Dans le domaine des cosmétiques, un dispositif de conditionnement comporte généralement un boîtier et un capot pour fermer ce boîtier. Le capot peut présenter un habillage externe en métal. Un tel habillage métallique est particulièrement apprécié des utilisateurs.

[0003] Cependant, le capot présente habituellement un l’insert en plastique. L’insert peut comporter des aimants pour coopérer avec d’autres aimants fixés sur le boîtier, pour fermer le dispositif de conditionnement.

[0004] Une telle réalisation des dispositifs de conditionnement, notamment du capot des dispositifs de conditionnement, présente cependant un inconvénient écologique. En effet, pour recycler le capot, il est nécessaire de démonter l’insert, en plastique, du reste du capot, en métal. Par suite, de nombreux capots ne sont pas recyclés du tout.

[0005] Par ailleurs, il est connu des capots entièrement métalliques. Cependant, ceux-ci sont généralement vissés ou montés en force sur le boîtier qu’ils ferment.

[0006] De tels moyens de fermeture du boîtier par le capot sont considérés par les utilisateurs comme peu pratiques. Les utilisateurs leur préfèrent en effet une fixation par emboîtage élastique, dont le « clic » caractéristique permet à l’utilisateur de s’assurer que le dispositif de conditionnement est bien fermé.

Résumé

[0007] La présente divulgation vient améliorer la situation. [0008] La présente divulgation propose un dispositif de conditionnement d’au moins un produit cosmétique, comprenant :

- un boîtier définissant un logement, le boitier présentant au moins un premier relief d’emboîtage élastique ; et

- un capot adapté à être fixé sur le boîtier pour fermer le logement, le capot présentant au moins un deuxième relief d’emboitage élastique, adapté à coopérer avec le au moins un premier relief d’emboîtage élastique pour fixer le capot sur le boîtier, dans lequel l’un parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique est en métal et comporte au moins une languette de clipsage s’étendant entre au moins deux fentes.

[0009] Ainsi, avantageusement, il est possible de réaliser un dispositif de conditionnement de produit cosmétique mettant en œuvre au moins un relief d’emboîtage élastique qui est en métal. Ce relief d’emboîtage élastique en métal peut être formé par le capot, un insert du capot, le boîtier ou une frette rapportée sur le boîter. Dans tous les cas, ceci permet de pouvoir recycler une plus grande partie du dispositif de conditionnement, par rapport au cas où l’élément portant ce relief d’emboîtage élastique est en un autre matériau, notamment en plastique.

[0010] Selon des modes de réalisations préférés, le dispositif de conditionnement peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- le capot comprend une coiffe définissant une cavité interne, et un insert fixé dans la cavité interne de la coiffe, l’insert formant le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique ;

- la coiffe et l’insert sont en métal, notamment en un même métal ;

- chacun parmi la coiffe, l’insert et/ou ledit un parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique est en un alliage d’aluminium, en particulier en ZAMAC ;

- l’insert a une épaisseur comprise entre 0,1 mm et 5 mm ;

- le boîtier comporte un corps de boîtier et une frette fixée sur le corps de boîtier, la frette formant le au moins un premier relief d’emboîtage élastique ; - chaque languette de clipsage comporte un bombage s’étendant entre les deux fentes respectives ;

- le capot s’étend principalement selon un axe, les deux fentes étant parallèles à l’axe, le bossage s’étendant selon une direction perpendiculaire à l’axe le cas échéant ;

- l’autre parmi le au moins un premier relief d’emboîtage élastique et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique comprend l’un parmi une rainure, une nervure et au moins un ergot, de préférence une pluralité d’ergots ;

- le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est sur une face latérale externe du boîtier et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique est sur une face latérale interne du capot ;

- le dispositif de conditionnement s’étend principalement selon une direction longitudinale, le au moins un premier relief d’emboîtage élastique est sur une première face frontale du boîtier, perpendiculaire à la direction longitudinale, et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique est sur une deuxième face frontale du capot, perpendiculaire à la direction longitudinale ;

- le boîter présente un bord s’étendant autour d’un débouché du logement, le au moins un premier relief d’emboîtage élastique étant sur le bord, le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique étant de préférence sur un fond du capot ;

- le boîtier a un épaulement sur sa face externe, le capot ayant une forme de douille présentant une cavité cylindrique adaptée pour recevoir une partie du boîtier s’étendant depuis l’épaulement, la cavité cylindrique étant bouchée à une premier extrémité longitudinale du capot et ouverte à une deuxième extrémité longitudinale, opposée à la première extrémité longitudinale, le au moins un premier relief d’emboîtage élastique étant sur une première surface annulaire de l’épaulement, et le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique étant sur une deuxième surface annulaire, à la deuxième extrémité du capot ;

- le capot et le boîtier sont conformés pour que le capot puisse être vissé sur le boîtier jusqu’à emboîtage élastique du au moins un premier relief d’emboîtage élastique avec le au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique ;

- le boîtier est un flacon avec une ouverture par laquelle le logement débouche, le flacon comprenant de préférence un produit cosmétique sous forme liquide ; - le capot est solidaire d’un élément d’application du produit cosmétique, notamment d’une brosse ou d’un pinceau ;

- le flacon est muni d’un dispositif de pompe ;

- la pompe est fixée au flacon au moyen d’une frette vissée sur le flacon, le flacon présentant un pas de vis au voisinage de l’ouverture, le pas de vis étant disposé plus près de l’ouverture que le au moins un premier relief d’emboîtage élastique ;

- le boîtier est plus large et/ou long, que haut ;

- le capot est fixé pivotant sur le boîtier au moyen d’au moins une charnière, la au moins une charnière étant de préférence disposée sur un côté opposé du capot par rapport au au moins un deuxième relief d’emboîtage élastique ; et

- le boîtier est un corps de rouge à lèvres, recevant un mécanisme de rouge à lèvres et, de préférence, un raisin de rouge à lèvres fixé au mécanisme de rouge de rouge à lèvres.

Brève description des dessins

[0011] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[0012] La figure 1 montre un détail d’un premier exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0013] La figure 2 est une vue éclatée du bouchon du premier exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0014] La figure 3 représente un détail du flacon mis en œuvre dans le premier exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0015] La figure 4 est une vue du détail de la figure 1 , selon le plan de coupe IV-IV.

[0016] La figure 5 est une vue en coupe longitudinale d’un deuxième exemple de dispositif de conditionnement d’un produit cosmétique.

[0017] La figure 6 représente, sur sa moitié gauche, une vue en coupe longitudinale d’un détail du flacon mis en œuvre dans le deuxième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique, et, sur sa moitié droite, un détail de la figure [0018] La figure 7 représente un troisième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique, à l’état ouvert.

[0019] La figure 8 représente une vue éclatée du couvercle du troisième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0020] La figure 9 est une vue en coupe longitudinale d’un quatrième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0021] La figure 10 est une vue en coupe longitudinale d’un cinquième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0022] La figure 11 est une vue schématique en coupe longitudinale d’un sixième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0023] La figure 12 est une vue schématique en coupe longitudinale d’un septième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

[0024] La figure 13 est une vue schématique en coupe longitudinale d’un huitième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique.

Description des modes de réalisation

[0025] Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique portent le même signe de référence. À fin de concision de la présente description, les éléments identiques dans plusieurs exemples ne sont pas décrits en détail, dans le cadre de la description détaillé de chacun de ces exemples. Au contraire, la description ci-après détaille avant tout les différences entre les différents exemples.

[0026] La figure 1 illustre un détail d’un premier dispositif 10 de conditionnement d’un produit cosmétique. Le premier dispositif de conditionnement 10 comporte un boîtier 12, ici sous la forme d’un flacon 12. Le flacon 12 contient un produit cosmétique liquide, par exemple un parfum ou une eau de toilette.

[0027] Le flacon 12 s’étend principalement selon une direction, en l’espèce la direction d’un axe X. Dans la suite, on appelle l’axe X, « l’axe X du flacon 12 ». Le flacon 12 est par exemple à symétrie par rotation autour de l’axe X du flacon 12, voire, comme ici, à symétrie de révolution autour de l’axe X du flacon 12. [0028] Le flacon 12 comporte ici un corps de flacon 14, formant un col 16. À l’extrémité du col 16, le flacon 12 comporte une frette 18, fixée sur le corps de flacon 14, en l’espèce sur le col 16 du corps de flacon 14. La frette 18 prolonge ici le col 16 du flacon 12.

[0029] La frette 18 est ici à symétrie de révolution autour de l’axe X du flacon 12. Comme cela est plus particulièrement visible sur les figures 3 et 4, la frette 18 comporte deux portions 181, 182 adjacentes, chacune de forme générale cylindrique, et une portion 183 sensiblement annulaire, en l’espèce en forme générale de rondelle. Les deux portions cylindriques I81, 182 sont ici superposées dans la direction de l’axe X du flacon 12. La portion annulaire 183 définit l’extrémité libre de la frette 18, éloignée du flacon 12. La portion annulaire 183 de la frette 18 définit ici une ouverture 20 du flacon 12, en communication de fluide avec l’intérieur du corps de flacon 14. La portion cylindrique I81 supérieure est adjacente à la portion annulaire 183, la portion cylindrique I81 supérieure et la portion annulaire 183 formant un épaulement. La portion cylindrique 182 inférieure de la frette 18, orientée en direction du flacon 12, est fixée sur le col 16 du corps de flacon 14. Ici, la portion cylindrique 182 inférieure de la frette 18 présente un diamètre extérieur supérieur au diamètre extérieur de la portion cylindrique I81 supérieure de la frette 18, lequel est sensiblement égal au diamètre extérieur de la portion annulaire 183. Selon l’exemple illustré, la portion cylindrique 182 inférieure de la frette 18 présente un diamètre intérieur égal au diamètre intérieur de la portion cylindrique 181 supérieure de la frette 18, mais supérieure au diamètre intérieur de la section annulaire 183.

[0030] La portion cylindrique 181 supérieure de la frette 18 présente, au voisinage de l’ouverture 20, un premier relief d’emboîtage élastique 22, ici sous forme d’une rainure 22. La rainure 22 est ici circulaire. Selon l’exemple illustré, la rainure 22 est ici continue tout autour de la portion cylindrique 181 supérieure. La rainure 22 est ici comprise dans un plan perpendiculaire à l’axe X du flacon 12.

[0031] La frette 18, notamment la portion cylindrique 181 supérieure et, le cas échéant, la portion annulaire 183 peut présenter une épaisseur supérieure ou égale à 0,3 mm et/ou inférieure ou égale à 5 mm. La frette 18 est ainsi rigide, notamment suffisamment rigide pour qu’il soit difficile voire impossible de déformer la frette 18 à main nue.

[0032] Pour obturer l’ouverture 20 et, ainsi, fermer le boîtier 12, le dispositif de conditionnement 10 comporte ici un capot 24. Ici, le capot prend la forme d’un bouchon 24. Le bouchon 24 est plus nettement visible sur les figures 2 et 4.

[0033] Comme visible sur les figures, le bouchon 24 a une forme à symétrie de révolution autour d’un axe Xi du bouchon 24, correspondant à l’axe X du flacon 12 lorsque le bouchon 24 est fixé sur le flacon 12.

[0034] Comme visible sur ces figures, le bouchon 24 comprend ici une coiffe 26, définissant une cavité interne 28, et un insert 30, fixé dans la cavité interne 28 de la coiffe 26. La coiffe 26 a ainsi une forme de douille à section circulaire, ouverte à une seule extrémité.

[0035] La coiffe 26 comporte ici une première partie 26i sensiblement cylindrique d’axe l’axe Xi du bouchon 24, dont une extrémité est bouchée par une deuxième partie 262 de la coiffe 26. La deuxième partie 262 a ici sensiblement la forme d’un disque. La deuxième partie 262 prend ici appui et est fixée sur une surface annulaire 32 interne de la première partie de la coiffe 26i. La deuxième partie 262 de la coiffe 26 peut notamment être collée ou soudée sur la première partie 26i de la coiffe 26. D’autres moyens de fixation de la deuxième partie 262 de la coiffe 26 sur la première partie 26i de la coiffe 26 sont également accessible à l’homme de l’art.

[0036] L’insert 30 a également une forme de douille dans l’exemple illustré, d’axe l’axe X1 du bouchon 24. Une première extrémité 30i longitudinale de l’insert 30 est ainsi pleine, tandis qu’une deuxième extrémité 30 5 longitudinale, opposée à la première extrémité 30i longitudinale de l’insert 30, est ajourée. Au voisinage de la première extrémité 30i longitudinale, l’insert 30 forme une première portion 3O2 cylindrique s’étendant longitudinalement selon la direction de l’axe X1 du bouchon 26, jusqu’à un épaulement 3O3. L’insert 30 comprend ici une deuxième portion 3O4 sensiblement cylindrique s’étendant depuis l’épaulement 30s, jusqu’à la deuxième extrémité 30 5 longitudinale de l’insert 30. La deuxième portion 3O4 cylindrique comporte ici des diamètres intérieur et extérieur supérieurs aux diamètres intérieur et extérieur de la première portion 3O2 cylindrique, respectivement. Le diamètre intérieur de la deuxième portion 3O4 cylindrique de l’insert 30 est ici sensiblement égal au diamètre extérieur de la portion supérieure 181 cylindrique de la frette 18.

[0037] Dans l’exemple illustré, la deuxième portion 3O4 cylindrique de l’insert 30 est légèrement évasée au voisinage de la deuxième extrémité 30 5 longitudinale de l’insert 30.

[0038] L’insert 30 présente une épaisseur qui peut par exemple être supérieure ou égale à 0,1 mm et/ou inférieure ou égale à 5 mm, voire inférieure à 1 mm. Ainsi, l’insert 30 est également rigide, de sorte que l’insert est difficilement déformable à main nue, voire il est impossible de déformer l’insert 30 à main nue.

[0039] Ici sur la deuxième portion 3O4 cylindrique, l’insert 30 comporte une pluralité de paires de fentes 34. Ici, les paires de fentes 34 sont régulièrement réparties angulairement autour de l’axe X1 du bouchon 24, sur la surface de la deuxième portion 3O4 cylindrique. Les fentes 34 sont ici toutes identiques. Par fente, on entend ici une ouverture, ici radiale dans l’insert 30. Ainsi, chaque fente 34 traverse l’épaisseur du corps dans lequel elle est formé, ici l’épaisseur de l’insert 30. Chaque fente 34 peut être réalisée en retirant de la matière au corps dans lequel elle est créée, en l’espèce à l’insert 30. Alternativement cependant, chaque fente 34 peut être réalisée par découpe du corps dans lequel elle est créée, ici dans l’insert 30, sensiblement sans retrait de matière de ce corps, respectivement de l’insert 30. Dans tous les cas, chaque fente 34 sépare selon une direction radiale et/ou orthoradiale deux bords de matière du corps dans lequel elle est réalisée, ici deux bords de l’insert 30. Chaque fente 34 s’étend ici longitudinalement, parallèlement à l’axe X1 du bouchon 24. Comme visible sur la figure 2 notamment, chaque fente 34 est non débouchante, en ce que chaque fente 34 s’étend entre deux extrémités longitudinales formées dans l’insert 30, plus particulièrement dans la deuxième portion 3O4 cylindrique de l’insert 30 dans l’exemple illustré sur la figure 2. Chaque fente 34 traverse l’épaisseur de l’insert 30, en particulier de la deuxième portion 3O4 cylindrique de l’insert 30. L’insert 30 comporte par exemple au moins deux paires de fentes 34, de préférence au moins trois paires de fentes 34, de manière encore plus préférée au moins quatre paires de fentes 34. Les fentes 34 permettent de rendre sensiblement plus flexible le matériau de I’ insert 30 s’étendant entre les deux fentes 34.

[0040] Entre deux fentes 34 d’une paire de fentes 34, la deuxième portion 3Û4 cylindrique de l’insert 30 forme une languette 35 d’emboîtage élastique, comportant un bombage 36 orienté radialement vers l’intérieur de l’insert 30. Chaque bombage 36 est ici réalisé par embossage.

[0041] Comme illustré sur la figure 2, chaque languette 35 est venue de matière, à chacune de ses extrémités, avec le reste de l’insert 30, notamment avec le reste de la deuxième portion 3O4 cylindrique de l’insert 30. Chaque languette 35 est séparée du reste de l’insert 30, le long des côtés latéraux de la languette 35, s’étendant parallèlement à l’axe X1 du bouchon, par les fentes 34 qui s’étendent chacune le long d’un côté latéral de la languette 35.

[0042] Chaque languette 35 peut s’étendre, à l’exception du bombage 36 le cas échéant, dans le prolongement cylindrique du reste de l’insert 30 (c'est-à-dire de l’insert 30 dépourvu des languettes 35) ou plus généralement du corps dans lequel sont formées les fentes 34 délimitant les languettes 35. Alternativement, cependant, chaque languette 35 ne s’étend pas dans le prolongement cylindrique du reste de l’insert 30.

[0043] Chaque languette 35 - et donc chaque fente 34 - peut avoir une longueur, mesurée ici selon la direction de l’axe X1 du bouchon 24, supérieure ou égale à 2 mm, de préférence supérieure ou égale à 4 mm, et/ou inférieure ou égale à 15 mm, de préférence inférieure ou égale à 10 mm.

[0044] Chaque bombage 36 s’étend longitudinalement selon une direction perpendiculaire à l’axe X1 du bouchon 24, ici selon une direction orthoradiale par rapport à l’axe X1 du bouchon 24. Chaque bombage 36 peut être sur toute la largeur de la languette 35 correspondante. Alternativement, cependant, chaque bombage 36 est sur une partie seulement de la largeur de la languette 35. Notamment, chaque bombage 36 peut être sur au moins la moitié de la largeur de la languette 35, de préférence sur au moins les trois-quarts de la largeur de la languette 35. [0045] Chaque bombage 36 peut être formé sensiblement au milieu de la hauteur de la languette 35 correspondante. La déformation de la languette 35 est en effet plus importante sensiblement au milieu de sa hauteur, qu’à ses extrémités longitudinales, notamment.

[0046] Le bombage 36 présente une hauteur, mesurée selon la direction de l’axe Xi du bouchon 24, qui est inférieure à la hauteur des fentes 34, mesurée selon la même direction de l’axe Xi du bouchon 24. Par exemple, la hauteur du bombage 36 est supérieure ou égale à 0,1 mm, de préférence supérieure ou égal à 0,5 mm, et/ou inférieure ou égale à 3 mm, de préférence inférieur ou égale à 2 mm. La largeur du bombage 36, mesurée selon une direction circonférentielle ou orthoradiale, peut être supérieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 2 mm, et/ou inférieure ou égale à 20 mm, de préférence inférieure ou égale à 10 mm. La distance entre le sommet du bombage 36 et l’enveloppe cylindrique de l’insert 34, mesurée selon une direction radiale par rapport à l’axe Xi du bouchon 24, peut être inférieure à 2 mm, de préférence inférieure à 1 mm. La languette 35 présente ainsi une bonne flexibilité, tout en conservant une résistance mécanique satisfaisante.

[0047] Chaque languette 35 munie d’un bombage 36, s’étendant entre deux fentes 34, forme ainsi un deuxième relief d’emboîtage élastique 37, sur l’insert 30. De préférence, chaque deuxième relief d’emboîtage élastique 37 consiste en une telle languette 35 s’étendant entre deux fentes 34 et munie d’un bombage 36. De manière remarquable également, un tel deuxième relief d’emboitage élastique 37 est formé par une pièce métallique, en l’espèce par l’insert 30 en métal. En d’autres termes, il est ainsi possible de réaliser un deuxième relief d’emboîtage élastique 37 présentant l’élasticité suffisante pour se déformer afin de permettre la fixation du bouchon 24 sur le flacon 12 par emboîtage élastique, même si ce deuxième relief d’emboîtage élastique 37 est formé par une pièce métallique, en l’occurrence l’insert 30 qui est ici en métal.

[0048] Comme visible sur la figure 4, notamment, l’insert 30 est pris en sandwich longitudinalement, entre la première partie 26i de la coiffe 26 et la deuxième partie 262 de la coiffe 26, au voisinage de la première extrémité 30i de l’insert 30. Notamment, la deuxième portion cylindrique 3Û4 de l’insert 30 est en butée, au niveau de la deuxième extrémité longitudinale 30 5 , contre une surface annulaire 38 formée par un épaulement à l’intérieur de la première partie 26i de la coiffe 26. La première extrémité longitudinale 30i de l’insert 30 peut également être en butée contre et/ou fixée sur la deuxième partie 262 de la coiffe 26.

[0049] Chacun parmi la frette 18, la coiffe 26 et l’insert 30 peut être en métal, notamment en un alliage d’aluminium, plus particulièrement en ZAMAC, un alliage de zinc, d'aluminium, de magnésium et de cuivre où le zinc est très majoritaire. Avantageusement la coiffe 26 et l’insert 30 sont en un même matériau. Alternativement ou au surplus, la frette 18 et l’insert 30 sont en un même matériau. Il apparait particulièrement avantageux que la frette 18, la coiffe 26 et l’insert 30 soient tous les trois en un même matériau.

[0050] Pour fermer le flacon 12, on pousse le bouchon 24 selon la direction de l’axe X du flacon 12, en direction du flacon 12. Les languettes 35 entre deux fentes 34 voisines, portant les bombages 36, sont alors déformées élastiquement par le contact avec la frette 18, notamment avec la portion cylindrique 181 supérieure de la frette 18. Plus précisément, chaque bombage 36 est aplati radialement et/ou repousse localement les languettes 35 entre deux fentes 34 voisines. Lorsque les bombages 36 arrivent en vis-à-vis de la rainure 22, chaque bombage 36 et/ou chaque languette 35 se détend élastiquement. Chaque bombage 36 est alors reçu dans la rainure 22. Cette réception des bombages 36 dans la rainure 22 peut s’accompagner d’un « clic » caractéristique d’une fixation par emboîtage élastique (ou « clipsage ») du bouchon 24 sur la frette 18 du flacon 12. Ce type de fixation est particulièrement apprécié des utilisateurs car il permet de s’assurer de la bonne fixation du bouchon 24 sur le flacon 12. Cet emboîtage élastique met ainsi en œuvre les languettes 35 d’emboîtage élastique munies d’un bombage 36, qui s’étendent entre deux fentes voisines 34.

[0051] Les figures 5 et 6 illustrent un deuxième exemple de dispositif de conditionnement 100 de produit cosmétique.

[0052] Selon ce deuxième exemple, le flacon 12 est muni d’une pompe 40. Pour ce faire, ici, le col 16 du corps de flacon 14 présente un filetage 42 s’étendant au voisinage de l’ouverture 44 du col 16 du corps de flacon 14. Ici, la frette 18 permet de fixer le corps de la pompe 40 sur le col 16 du corps de flacon 14.

[0053] Le premier relief d’emboîtage élastique 22 prend ici la forme d’une nervure circulaire s’étendant tout autour du col 16. Le premier relief d’emboîtage élastique 22 est disposé de telle sorte que le filetage 42 s’étend entre le premier relief d’emboîtage élastique 22 et l’ouverture 44 du col 16, ceci afin de permettre de fixer la pompe 40 sur le col 16, et, par-dessus la pompe 40, le bouchon 24 sur le flacon 12.

[0054] Comme illustré sur la moitié droite de la figure 6, ici, le bouchon 24 est emboité élastiquement sur le flacon 12, notamment sur le col 16 du flacon 12, par coopération du premier relief d’emboîtage élastique 22 sur le flacon 12, avec des deuxièmes reliefs d’emboîtages élastiques 37 sur l’insert 30, tels que décrits dans le premier exemple.

[0055] Il est à noter ici que le flacon 12 peut être en tout matériau accessible à l’homme de l’art. Le flacon 12 peut notamment ne pas être en métal, de telle sorte que la fixation du bouchon 24 sur le flacon 12 se fait alors par emboîtage élastique de reliefs dont un seul est en métal, ici le deuxième relief d’emboîtage élastique 37.

[0056] Les figures 7 et 8 illustrent un troisième exemple de dispositif de conditionnement 200 de produit cosmétique. Ce troisième exemple de dispositif de conditionnement 200 est a priori plus particulièrement adapté au conditionnement de produit cosmétique sous forme solide, notamment pulvérulente, pâteuse ou de gel.

[0057] Ce troisième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique 200 comporte ainsi un boîtier 12 qui est plus large et plus long que haut. Le boîtier 12 peut notamment définir des compartiments, chaque compartiment étant rempli d’un produit cosmétique différent.

[0058] Dans ce cas, le capot 24 prend la forme d’un couvercle.

[0059] Ici, l’insert 30, métallique, présente essentiellement une forme de couronne 30c, sur laquelle sont réalisées les languettes 35, les fentes 34 et les bombages 36 des deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 tels que décrits précédemment en regard des deux premiers exemples. Les deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 sont par exemple sur chaque côté de la couronne 30c de l’insert 30, au voisinage de chaque angle de la couronne 30c. Deux côtés opposés de la couronne 30c sont ici joints par un arceau 30a formé par l’insert 30. L’arceau 30a forme également des languettes de renfort 30I. Ces languettes de renfort 30I peuvent notamment consolider la fixation de l’insert 30 dans la cavité interne 28 délimitée par le couvercle 24, par exemple quand les languettes de renfort 30I sont collées au couvercle 24.

[0060] Pour coopérer avec les bombages 36 des deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 de l’insert 30 et permettre un emboîtage élastique du couvercle 24 sur le boîtier 12, le bord du boitier 12 forme ici un premier relief d’emboîtage élastique 22 saillant. Par exemple, le bord du boitier 12 est replié de manière à former une nervure 22 s’étendant sur tout le contour du boitier 12.

[0061] Alternativement, le couvercle 24 peut être monté rotatif par rapport au boîtier 12, sur un côté du boitier 12, au moyen d’au moins une charnière. Dans ce cas, l’insert 30 du couvercle 24 peut présenter moins de deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 sous forme d’ensembles de languettes 35 s’étendant entre deux fentes 34 voisines et munies chacune d’un bombage 36 s’étendant entre les deux fentes 34 voisines. Par exemple, l’insert 30 peut comporter un unique tel deuxième relief d’emboîtage élastique 37, sur un côté du couvercle 12, opposé au côté de la charnière.

[0062] La figure 9 illustre un quatrième exemple de dispositif de conditionnement de produit cosmétique 300. Il s’agit ici plus spécifiquement d’un dispositif de conditionnement d’un rouge à lèvres ou d’un produit de soin pour les lèvres.

[0063] Dans ce cas, le boîtier 12 reçoit un mécanisme de rouge à lèvres 46, recevant un bâton de rouge à lèvres (non représenté). De manière connu, un tel mécanisme de rouge à lèvres 46 permet de déplacer le bâton de rouge à lèvres selon la direction longitudinale X du dispositif de conditionnement 300, par rotation d’une bague 48 du boîtier 12.

[0064] Ici encore, le bouchon 24 du dispositif de conditionnement 300 et le corps de rouge à lèvres 14 peuvent être semblables à ce qui a été décrit en regard des figures 1 à 4, de sorte que le bouchon 24 est fixé sur le corps de rouge à lèvres 14 par emboitage élastique de premiers et deuxièmes reliefs d’emboitage élastique 22, 37 comme décrits précédemment.

[0065] La figure 10 illustre un cinquième exemple de dispositif de conditionnement 400 dans lequel le bouchon 24 est solidaire d’un élément applicateur 50 du produit cosmétique, par exemple un pinceau ou une brosse. Le produit cosmétique est alors plus particulièrement adapté à être appliqué sur des cils, des sourcils ou des lèvres. Le produit cosmétique peut notamment être un mascara ou un gloss.

[0066] Ici, l’élément applicateur 50 est solidaire d’une tige 52, elle-même solidaire de l’insert 30. La tige 52 est suffisamment longue pour permettre à l’élément applicateur 50 d’être plongé dans le produit cosmétique, lorsque le bouchon 24 est fixé sur le flacon 12. Dans cette position fermée du dispositif de conditionnement 400, la tige 42 traverse un dispositif d’essorage 54 permettant d’éliminer le produit cosmétique superflu prélevé par l’élément applicateur 50, lorsque ce dernier est retiré du flacon 12.

[0067] Dans ce cinquième exemple de dispositif de conditionnement 400 également, le bouchon 24 peut être fixé sur le flacon 12 par emboîtage élastique de premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastiques 22, 37 tels que décrits précédemment.

[0068] La présente divulgation ne se limite pas aux exemples décrits ci-dessus, seulement à titre illustratif, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée. Notamment, les différents exemples décrits ci-dessus peuvent être combinés tant que leurs enseignements ne sont pas contradictoires.

[0069] En outre, les positions des premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 22, 37 sont susceptibles de nombreuses variantes accessibles à l’homme de l’art. Les figures 11 à 13 illustrent des exemples.

[0070] Ainsi, sur la figure 11 , les premiers reliefs d’emboîtage élastique 22 sont sur une première face frontale 56 du boîtier 12, perpendiculaire à la direction longitudinale X. La première face frontale 56 est ici formée par une surface annulaire d’un épaulement formé sur la face externe du boîter 12, notamment du col 16 du boîtier 12. Les deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 sont sur une deuxième face frontale 58 du capot 24, perpendiculaire à la direction longitudinale X. Ici, la deuxième face frontale 58 correspond au rebord annulaire d’une cavité 60 dans le capot 24. Dans ce cas, il est intéressant que la surface cylindrique externe 62 du boîtier 12 et la surface cylindrique interne 64 du capot 24 présentent chacune un filetage complémentaire à l’autre. Ainsi, on fixe le capot 24 sur le boîtier 12 en le vissant jusqu’à emboîtage élastique des premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 22, 37.

[0071] Dans le cas de l’exemple de la figure 11 , chaque languette de clipsage 35 et les fentes 34 qui la délimitent, peuvent s’étendre alors sensiblement dans un plan normal à l’axe Xi du capot 24. Notamment, chaque languette de clipsage 35 et les fentes 34 qui la délimitent s’étendent longitudinalement selon une direction radiale ou orthoradiale par rapport à l’axe Xi du capot 24. Pour ce faire, les fentes 34 et les languettes de clipsage 35 correspondantes peuvent être formée sur une portion annulaire d’un insert fixé à l’intérieur d’une coiffe délimitant la cavité 60, la portion annulaire formant la deuxième face frontale 58 du capot 24. Chaque bombage peut alors s’étendre également dans un plan normal à l’axe Xi. Notamment, chaque bombage s’étend longitudinalement selon une direction perpendiculaire à la direction des fentes délimitant la languette de clipsage sur laquelle est formé le bombage considéré. La distance entre le sommet du bombage 36 et la surface annulaire de base, dans laquelle sont réalisées les fentes délimitant les languettes de clipsage, mesurée selon la direction de l’axe Xi du bouchon 24, peut être inférieure à 2 mm, de préférence inférieure à 1 mm.

[0072] Alternativement, les languettes de clipsage peuvent être formées sur la première surface frontale 56 du boîtier 12. Notamment, les languettes de clipsage peuvent être formées par une frette fixée sur le boîtier 12, comprenant une surface annulaire formant la première surface frontale 56. Les orientations des languettes, fentes et bombages peuvent être identiques à celles indiquées précédemment, en prenant comme référence l’axe X du boîtier 12 à la place de l’axe Xi du capot 24.

[0073] Selon l’exemple de la figure 12, les premiers reliefs d’emboîtage élastique 22 sont formés sur un bord annulaire 66 formant l’extrémité longitudinale du boîtier 12, le bord annulaire 66 étant perpendiculaire à la direction de l’axe X du boîtier 12. Le bord annulaire 66 s’étend autour d’un débouché du logement dans le boîtier 12. Le bord annulaire 66 est parfois appelé buvant, notamment quand le boîtier 12 est un flacon.

[0074] Dans le cas de la figure 12, les deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 peuvent alors être sur le fond 68 du capot 24 en forme de douille.

[0075] Dans le cas de la figure 12 également, le capot 24 peut être vissé sur le boîtier 12 jusqu’à l’emboîtage élastique des premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 22, 37.

[0076] Dans le cas de l’exemple de la figure 12, des languettes de clipsage peuvent être réalisées sensiblement comme cela vient d’être décrit pour l’exemple de la figure 11 , notamment sur un insert fixé à l’intérieur du capot 24 ou sur une frette fixée sur le boîtier 12. Notamment, l’orientation des languettes de clipsage, des fentes délimitant ces languettes de clipsage et des bombages sur ces languettes de clipsage peuvent être identiques à celles indiqués dans la description de l’exemple de la figure 11 .

[0077] Selon l’exemple de la figure 13, les premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 22, 37 sont sur les surfaces cylindriques 62, 64, respectivement au voisinage du buvant 66 et du fond 68. Dans ce cas, le capot 24 peut être fixé par emboîtage élastique des premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 22, 37 par déplacement du capot 24 par rapport au boîtier 12 selon la direction de l’axe X du dispositif de conditionnement. Alternativement, le capot 24 peut être vissé sur le capot 12 jusqu’à l’emboîtage élastique des premiers et deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 22, 37.

[0078] Ici, les deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique peuvent être réalisé comme décrit en regard de la figure 2, notamment. Notamment, les orientations des languettes de clipsage, des fentes et des bombages peuvent être identiques à celles indiquées dans la description de cet exemple de réalisation. Par exemple, la position des deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique pourrait être déplacée le long de l’axe Xi du capot 24, sur l’insert 30, par rapport à la position illustrée à la figure 2. [0079] Alternativement, les languettes de clipsage pourraient former les premiers reliefs de clipsage 22. Dans ce cas, les languettes de clipsage, les fentes et les bombages correspondant peuvent être réalisées au voisinage d’un débouché du boîtier 12, notamment sur une surface cylindrique dont l’axe correspond à l’axe X du boîtier 12. Les orientations des languettes de clipsage, des fentes et des bombages correspondants peuvent alors être identiques à celles décrites en regard de l’exemple de la figure 2, en prenant comme axe de référence l’axe X du boîtier 12, à la place de l’axe Xi du capot 24.

[0080] Également, comme évoqué ci-avant et contrairement aux exemples illustrés, dans lesquels chaque fois les deuxièmes reliefs d’emboîtage élastique 37 portés par le capot 24 prennent la forme d’une languette 35 métallique délimitée par deux fentes 34 et portant un bombage 36, alternativement, les premiers reliefs d’emboîtage élastique 22 peuvent prendre une telle forme. Dans ce cas, il est intéressant que les premiers reliefs d’emboîtage élastique 22 soient formés par un boîtier métallique, notamment par un corps de boîtier métallique, ou par une frette métallique fixée sur un tel corps de boîtier, notamment si le corps de boitier n’est pas métallique. On réalise en effet ainsi des reliefs d’emboîtage élastique sur des pièces métalliques sur lesquelles il est normalement très difficile de réaliser de tels reliefs d’emboîtage élastique.

[0081] En outre, dans les exemples décrit, on utilise des languettes 35 d’emboîtage élastique comportant des bombages 36, notamment formés par embossage. Cependant d’autres formes des languettes 35 d’emboîtage élastique peuvent être envisagées.

[0082] Enfin, le ou les reliefs avec lesquels coopèrent ces languettes d’emboîtage élastique peuvent prendre différentes formes, notamment l’une parmi une rainure, une nervure et au moins un ergot, de préférence une pluralité d’ergots.