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Title:
COVER FOR A CONTAINER BODY, IN PARTICULAR FOR A CONTAINER OF THE PRESERVING CAN TYPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/109284
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a cover for a container body, in particular for a container of the metal preserving can type. The cover (1) comprises a removable part (5), which is delimited by a rupture initiation line (6) and which is equipped with an opening member (7). The removable part (5) has at least two successive zones: a downstream stiffening zone (54) and a bending zone (53) provided upstream of said downstream stiffening zone (54). The downstream stiffening zone (54) has at least one stiffening moulding (9) designed to confer longitudinal bending resistance on said downstream stiffening zone (54) during the tearing of said rupture initiation line (6). Moreover, the bending zone (53) has a transverse virtual axis (53') defining a bending line (53') generated on said removable part (5) during the tearing of said intermediate portions (613, 623). This configuration confers a "booster" effect, with a reduction in the overall energy required to end the step of manipulating the downstream stiffening zone (54).

Inventors:
LEBOUCHER FABRICE (FR)
SIREAU LUCAS (FR)
BOIDIN PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/082530
Publication Date:
June 04, 2020
Filing Date:
November 26, 2019
Export Citation:
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Assignee:
TRIVIUM PACKAGING GROUP NETHERLANDS B V (NL)
International Classes:
B65D17/28
Domestic Patent References:
WO2010133809A12010-11-25
Foreign References:
DE2007930A11970-08-27
EP0218096A11987-04-15
DE2100580A11971-10-07
Attorney, Agent or Firm:
LE CACHEUX, Samuel et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Couvercle pour un corps de contenant, en particulier pour un contenant du genre boîte de conserve métallique,

lequel couvercle (1 ) comprend :

- une partie centrale (2) formant un panneau central d’obturation, et

- une partie périphérique (3) adaptée à être solidarisée avec ledit corps de contenant, laquelle partie centrale (2) comprend une partie amovible (5) qui est délimitée par une ligne d’amorce de rupture (6) et qui est équipée d’un organe d’ouverture (7),

laquelle ligne d’amorce de rupture (6) comporte deux grands côtés (61 , 62) reliés par deux petits côtés (63, 64),

lequel organe d’ouverture (7) comporte une partie périphérique perforatrice (71 ) et une partie centrale de préhension (72), ménagées selon un axe longitudinal (7’) et de part et d’autre d’une partie de fixation (73) avec ladite partie amovible (5),

caractérisé en ce que ladite partie amovible (5) comporte au moins deux zones successives, tenant compte du sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture (6) lors de la manœuvre de l’organe d’ouverture (7), à savoir :

- une zone de rigidification aval (54), à distance dudit organe d’ouverture (7), délimitée par un petit côté aval (64) prolongé par une portion aval (614, 624) des deux grands côtés (61 , 62), et

- une zone de pliage (53), ménagée en amont de ladite zone de rigidification aval (54), délimitée latéralement par une portion intercalaire (613, 623) des deux grands côtés (61 , 62),

en ce que ladite zone de rigidification aval (54) comporte au moins une moulure de rigidification (9) agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale à ladite zone de rigidification aval (54) au cours de la déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture (6),

et en ce que ladite zone de pliage (53) comporte un axe virtuel transversal (53’), s’étendant entre lesdites portions intercalaires (613, 623) des deux grands côtés (61 , 62), définissant une ligne de pliage (53’) générée sur ladite partie amovible (5) au cours de la déchirure desdites portions intercalaires (613, 623).

2. Couvercle selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la résistance en flexion longitudinale de ladite zone de pliage (53) est inférieure à la résistance en flexion longitudinale de ladite zone de rigidification aval (54).

3. Couvercle selon la revendication 2, caractérisé en ce que la résistance en flexion longitudinale de la zone de rigidification aval (54) est ajustée de sorte que, après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture (6), l’angle (F4) défini par les tangentes longitudinales (54T, 542’) passant par les bordures amont (541 ) / aval (542) respectives est inférieur ou égal à 20°.

4. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la zone de rigidification aval (54) comporte un axe longitudinal aval (54’), parallèle aux grands côtés (61 , 62),

et en ce que ladite au moins une moulure de rigidification (9) de ladite zone de rigidification aval (54) est agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale parallèlement audit axe longitudinal aval (54’).

5. Couvercle selon la revendication 4, caractérisé en ce que la zone de rigidification aval (54) présente une pluralité de lignes virtuelles rectilignes transversales (54”), perpendiculaires audit axe longitudinal aval (54’),

lesquelles lignes virtuelles rectilignes transversales (54”) sont chacune coupées par au moins une moulure de rigidification (9).

6. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite partie amovible (5) est divisée en quatre zones successives, tenant compte du sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture (6) lors de la manœuvre de l’organe d’ouverture (7), à savoir :

- une zone de pliage (51 ) amont, destinée à être déformée par le pivotement initial dudit organe d’ouverture (7),

- une zone de rigidification amont (52), du côté dudit organe d’ouverture (7), délimitée par un petit côté amont (63) prolongé par une portion amont (612, 622) des deux grands côtés (61 , 62),

- ladite zone de pliage (53), intercalaire, ménagée entre ladite zone de rigidification amont (52) et ladite zone de rigidification aval (54), et

- ladite zone de rigidification aval (54),

en ce que ladite zone de rigidification amont (52) comporte au moins une moulure de rigidification (9) agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale à ladite zone de rigidification amont (52) au cours de la déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture (6).

7. Couvercle selon la revendication 6, caractérisé en ce que la résistance en flexion longitudinale de ladite zone de pliage (53) intercalaire est inférieure à la résistance en flexion longitudinale des zones de rigidification amont (52) et aval (54).

8. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que la zone de rigidification amont (52) comporte un axe longitudinal amont (52’), coaxial audit axe longitudinal de l’organe d’ouverture (7),

et en ce que les moulures de rigidification (9) des zones de rigidification amont (52) et aval (54) sont agencées pour conférer une résistance en flexion longitudinale parallèlement, respectivement, aux axes longitudinaux amont (52’) et aval (54’).

9. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que la zone de pliage (53) intercalaire et l’axe virtuel transversal (53’) sont longés par au moins une moulure de rigidification (9) de la zone de rigidification amont (52) et par au moins une moulure de rigidification (9) de la zone de rigidification aval (54).

10. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que la résistance en flexion longitudinale de la zone de rigidification amont (52) est ajustée de sorte que, après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture (6), l’angle (F2) défini par les tangentes longitudinales (521’, 522') passant par les bordures amont (521 ) / aval (522) respectives est inférieur ou égal à 20°.

1 1. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les résistances en flexion longitudinale d’une zone amont (52), de la zone de rigidification aval (54) et de la zone de pliage intercalaire (53), sont ajustées de sorte que, après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture (6), l’angle général (F1 ) défini par la tangente longitudinale amont (521’) passant par la bordure amont (521 ) de la zone amont (52), d’une part, et la tangente longitudinale aval (542') passant par la bordure aval (542) de la zone de rigidification aval (54), d’autre part, est inférieur ou égal à 90°.

12. Couvercle selon l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisé en ce que la zone de rigidification aval (54) forme entre 40 et 80 %, en surface, de la partie amovible (5).

13. Contenant du genre boîte de conserve métallique, comportant un corps de contenant équipé d’un couvercle selon l’une quelconque des revendications 1 à 12.

Description:
DESCRIPTION

COUVERCLE POUR UN CORPS DE CONTENANT, EN PARTICULIER POUR UN CONTENANT DU GENRE

BOITE DE CONSERVE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne de manière générale le domaine des couvercles métalliques pour un corps de contenant, en particulier pour un contenant du genre boîte de conserve métallique.

Elle concerne plus particulièrement les couvercles métalliques comprenant une partie centrale comportant une partie amovible délimitée par une ligne d’amorce de rupture et qui est équipée d’un organe d’ouverture.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Certains contenants métalliques (principalement les boîtes de conserve pour le conditionnement de denrées alimentaires) sont pourvus d'un système d'ouverture dit « facile » (ou « Easy Open End »), évitant l'utilisation d'outil type ouvre-boîte lors de l’ouverture.

Une solution particulièrement intéressante consiste en un couvercle monobloc comportant une bague périphérique associée, par le biais d'une ligne d'amorce de rupture, à un panneau central.

Ce panneau central est encore équipé d'un organe d’ouverture (pour la préhension et la traction), dénommé couramment sous le nom de « anneau d'ouverture ».

Ce type d'organe d’ouverture comprend classiquement des parties successives sur sa longueur : une partie périphérique perforatrice et une partie centrale de préhension, ménagées selon un axe longitudinal et de part et d’autre d’une partie de fixation avec la partie amovible du panneau central.

Pour ouvrir le contenant, l’utilisateur saisit la partie préhension de l'organe d’ouverture, puis il écarte cette dernière du panneau central associé.

L'organe d’ouverture forme alors une sorte de levier, mis en rotation par l'utilisateur au niveau de son extrémité périphérique en forme de bec d'appui, qui vient provoquer une cassure de la ligne d'amorce de rupture.

Il suffit ensuite à l'utilisateur d'exercer une traction convenable sur l'organe d’ouverture de sorte à poursuivre l'ouverture au niveau de la ligne d'amorce de rupture et à dissocier le panneau central de sa bague associée.

Or, en pratique, lors de l'opération d'ouverture, le panneau central subit généralement des phénomènes de pliage selon des lignes orientées transversalement par rapport à la ligne générale de traction. En d'autres termes, la partie déchirée du panneau a tendance à venir se recourber / se cintrer en regard de sa partie qui n'est pas encore déchirée.

Ces phénomènes ont pour effet de réduire le rendement de l'énergie de traction, et ainsi d'accroître l'effort nécessaire à la déchirure de la ligne d'amorce de rupture par le consommateur.

Pour limiter ce problème, il est courant de réaliser des moulures de rigidification sur le panneau central. Ces moulures de rigidification sont également utiles pour améliorer la tenue à la pression, et la rigidité face aux efforts et aux chocs.

Mais, certains agencements de moulures de rigidification sont susceptibles de générer une courbe d’effort à l’ouverture défavorable, qui conduit le consommateur à exercer une énergie de traction accrue et discontinue pour l'ouverture du couvercle.

Il existe par conséquent un besoin de structures de couvercle qui présentent une courbe d’effort à l’ouverture optimale, accompagnée d’une énergie de traction réduite pour le consommateur au cours de l'ouverture du couvercle.

En effet, lors de la progression de l’ouverture, le panneau central est susceptible de revenir en arrière, donnant l’impression de ne pas avoir progressé dans le processus de déchirure.

Et si le processus d’ouverture est repris, il convient tout d’abord de « recharger » la structure élastique, pour finalement poursuivre l’ouverture.

En d’autres termes, il y a une différence entre, d’une part, le ressenti du consommateur au niveau de l’effort et de la progression au cours de l’ouverture et, d’autre part, l’avancement effectif de l’ouverture.

PRESENTATION DE L'INVENTION

Afin de remédier à l’inconvénient précité de l’état de la technique, la présente invention propose une nouvelle structure de couvercle avec anneau d’ouverture, qui vise à optimiser / réduire l'énergie de traction nécessaire à l'ouverture.

Plus particulièrement, on propose selon l’invention un couvercle pour un corps de contenant, en particulier pour un contenant du genre boîte de conserve métallique, lequel couvercle comprend :

- une partie centrale formant un panneau central d’obturation, et

- une partie périphérique adaptée à être solidarisée avec ledit corps de contenant, laquelle partie centrale comprend une partie amovible qui est délimitée par une ligne d’amorce de rupture et qui est équipée d’un organe d’ouverture,

laquelle ligne d’amorce de rupture comporte deux grands côtés reliés par deux petits côtés,

lequel organe d’ouverture comporte une partie périphérique perforatrice et une partie centrale de préhension, ménagées selon un axe longitudinal et de part et d’autre d’une partie de fixation avec ladite partie amovible.

Et, selon l’invention, ladite partie amovible comporte au moins deux zones successives, tenant compte du sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture lors de la manœuvre de l’organe d'ouverture, à savoir :

- une zone de rigidification aval, à distance dudit organe d’ouverture, délimitée par un petit côté aval prolongé par une portion aval des deux grands côtés, et

- une zone de pliage, ménagée en amont de ladite zone de rigidification aval, délimitée latéralement par une portion intercalaire des deux grands côtés.

Ladite zone de rigidification aval comporte au moins une moulure de rigidification agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale à ladite zone de rigidification aval (dans le sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture) au cours de la déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture.

Et ladite zone de pliage comporte un axe virtuel transversal, s’étendant entre lesdites portions intercalaires des deux grands côtés, définissant une ligne de pliage (avantageusement une déformation plastique) générée sur ladite partie amovible au cours de la déchirure desdites portions intercalaires.

Une telle combinaison zone de pliage / zone de rigidification aval présente l’intérêt d’optimiser et de réduire l'énergie de traction nécessaire à la finition de l'ouverture.

En pratique, cette combinaison génère un pic d’effort « aval », dont la valeur est avantageusement inférieure à 80% (voire à 70%) de la valeur d’un pic d’effort amont maximum généré par la manœuvre en pivotement de l’organe d’ouverture.

Mais, en aval de ce même pic d’effort « aval », la courbe d’effort à l’ouverture présente, de manière avantageuse et inattendue, une forme générale en U ou parabole.

Cette configuration confère un effet « amplificateur » / « booster », avec une réduction de l’énergie globale nécessaire à la terminaison de l’étape de manœuvre en pivotement de la zone de rigidification aval.

Cette configuration offre aussi une sensation de maîtrise de l’ouverture par le consommateur, car le panneau ne présente pas de pliage marqué / significatif.

D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du couvercle conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- la résistance en flexion longitudinale de ladite zone de pliage est inférieure à la résistance en flexion longitudinale de ladite zone de rigidification aval ; de préférence, la résistance en flexion longitudinale de la zone de rigidification aval est ajustée de sorte que, après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture, l’angle défini par les tangentes longitudinales passant par les bordures amont / aval respectives est inférieur ou égal à 20° ;

- la zone de rigidification aval comporte un axe longitudinal aval, parallèle aux grands côtés ; ladite au moins une moulure de rigidification de ladite zone de rigidification aval est agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale parallèlement audit axe longitudinal aval ; dans ce cas, la zone de rigidification aval présente avantageusement une pluralité de lignes virtuelles rectilignes transversales, perpendiculaires audit axe longitudinal aval, lesquelles lignes virtuelles sont chacune coupées par au moins une moulure de rigidification ;

- la zone de rigidification aval forme entre 40 et 80 %, en surface, de la partie amovible ;

- l’axe virtuel transversal de la zone de pliage est coupé par au moins une moulure de rigidification.

Selon un mode de réalisation, ladite partie amovible est avantageusement divisée en quatre zones successives, tenant compte du sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture lors de la manoeuvre de l’organe d’ouverture, à savoir : une zone de pliage amont, destinée à être déformée par le pivotement initial dudit organe d’ouverture, une zone de rigidification amont, du côté dudit organe d’ouverture, délimitée par un petit côté amont prolongé par une portion amont des deux grands côtés, ladite zone de pliage, intercalaire, ménagée entre ladite zone de rigidification amont et ladite zone de rigidification aval, et ladite zone de rigidification aval ; ladite zone de rigidification amont comporte au moins une moulure de rigidification agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale à ladite zone de rigidification amont (dans le sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture) au cours de la déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture.

Dans ce mode de réalisation, la résistance en flexion longitudinale de ladite zone de pliage intercalaire est avantageusement inférieure à la résistance en flexion longitudinale des zones de rigidification amont et aval.

Toujours dans ce mode de réalisation, la zone de rigidification amont comporte avantageusement un axe longitudinal amont, coaxial audit axe longitudinal de l’organe d’ouverture ; et les moulures de rigidification des zones de rigidification amont et aval sont agencées pour conférer une résistance en flexion longitudinale parallèlement, respectivement, aux axes longitudinaux amont et aval.

De préférence, la zone de rigidification amont présente une pluralité de lignes virtuelles rectilignes transversales, perpendiculaires audit axe longitudinal amont, lesquelles lignes virtuelles sont chacune coupées par au moins une moulure de rigidification.

Encore de préférence, l’organe d’ouverture est avantageusement positionné au niveau d’un angle de la ligne d’amorce de rupture, défini entre le petit côté amont et un grand côté.

Encore dans ce mode de réalisation, la zone de pliage intercalaire et l’axe virtuel transversal sont avantageusement longés par au moins une moulure de rigidification de la zone de rigidification amont et par au moins une moulure de rigidification de la zone de rigidification aval.

Toujours dans ce mode de réalisation, la résistance en flexion longitudinale de la zone de rigidification amont est avantageusement ajustée de sorte que, après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture, l’angle défini par les tangentes longitudinales passant par les bordures amont / aval respectives est inférieur ou égal à 20°.

Selon encore une caractéristique, les résistances en flexion longitudinale d’une zone amont, de la zone de rigidification aval et de la zone de pliage intercalaire, sont avantageusement ajustées de sorte que, après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture, l’angle général F1 défini par la tangente longitudinale amont passant par la bordure amont de la zone amont, d’une part, et la tangente longitudinale aval passant par la bordure aval de la zone de rigidification aval, d’autre part, est inférieur ou égal à 90°.

La présente invention concerne encore un contenant du genre boîte de conserve métallique, comportant un corps de contenant équipé d’un couvercle selon l’invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés :

[Fig. 1] est une vue générale, et en perspective, d’un couvercle métallique « standard », conforme à l’art antérieur, dont la partie amovible est illustrée après déchirure partielle (quasi-totale) de la ligne d’amorce de rupture ;

[Fig. 2] est une vue de dessus d’un mode de réalisation d’un couvercle métallique conforme à l’invention ;

[Fig. 3] est une vue en perspective du couvercle métallique selon la figure 2 ;

[Fig. 4] représente le couvercle métallique selon la figure 3, suite à une étape de déformation d’une zone de pliage amont, par pivotement initial de son organe d’ouverture ;

[Fig. 5] représente le couvercle métallique selon la figure 3, suite à une étape de manœuvre en pivotement d’une éventuelle zone de rigidification amont, avec un phénomène de pliage de la zone de pliage intercalaire ;

[Fig. 6] représente le couvercle métallique selon la figure 3, suite à une étape de manœuvre en pivotement de la zone de rigidification aval ;

[Fig. 7] est une vue en section de la partie amovible selon la figure 6, après déchirure de sa ligne d’amorce de rupture, selon un plan de coupe VII-VII illustré sur la figure 2 qui passe par la partie de fixation de l’organe d’ouverture et par le centre du petit côté aval ;

[Fig. 8] représente deux courbes d’effort à l’ouverture, respectivement, pour le couvercle métallique standard selon la figure 1 (courbe A) et pour le couvercle métallique selon la figure 3 (courbe B) ; Légende - abscisse : position de l’organe d’ouverture (anneau), assimilable à un temps ou à une progression de l’ouverture et Ordonné : effort en Newton ;

[Fig. 9] représente deux courbes de résistance au pliage, respectivement, pour le couvercle métallique standard selon la figure 1 (courbe A) et pour le couvercle métallique selon la figure 3 (courbe B), correspondant à sa zone de rigidification aval, obtenues par pliage des moulures du couvercle avec un appui linéaire et mesure des efforts en fonction de la progression de la traverse (déformée du couvercle) ; Légende - abscisse : position de la traverse en l’appui linéaire et Ordonné : effort en N ;

[Fig. 10] représente un autre mode de réalisation du couvercle métallique conforme à l’invention ;

[Fig. 1 1 ] représente un autre mode de réalisation du couvercle métallique conforme à l’invention ;

[Fig. 12] représente un autre mode de réalisation du couvercle métallique conforme à l’invention ;

[Fig. 13] représente un autre mode de réalisation du couvercle métallique conforme à l’invention.

A titre liminaire, le couvercle métallique « standard » Ç, représenté sur la figure 1 , comprend de manière classique en soi, deux principales parties :

- une partie centrale Cl formant un panneau central d’obturation, et

- une partie périphérique Ç2, formant une bague périphérique, adaptée à être solidarisée avec le corps de contenant.

La partie centrale Ç1 comprend une partie amovible Ç3 qui est délimitée par une ligne d’amorce de rupture et qui est équipée d’un organe d’ouverture C5.

Couvercle métallique

Le couvercle 1 selon l’invention, tel que représenté notamment sur les figures 2 à 6 et 10 à 13, est destiné à être assemblé avec la bordure supérieure d’un corps de contenant T, en particulier pour un contenant du genre boîte de conserve avantageusement métallique (illustré très schématiquement et partiellement sur la figure 3).

Ce corps de contenant T se compose généralement d’un élément de fond associé à la bordure inférieure d’une ceinture de parois latérales (à section carrée, rectangulaire, etc.).

La liaison entre le couvercle 1 et le corps de contenant T s’effectue, de manière habituelle, par une technique de sertissage.

Tel que décrit en détails ci-dessous en relation avec la figure 2, le couvercle 1 comprend, de manière classique en soi, deux principales parties :

- une partie centrale 2 formant un panneau central d’obturation, et

- une partie périphérique 3, formant une bague périphérique, adaptée à être solidarisée avec le corps de contenant.

Ce couvercle 1 est avantageusement réalisé monobloc, avantageusement en matériau métallique, voire en matériau composite ou en matériau plastique.

La partie centrale 2 et la partie périphérique 3 peuvent être réalisées dans un même matériau ou dans deux matériaux différents.

De préférence, le couvercle métallique 1 est réalisé par une technique d’emboutissage, cela à partir d’une tôle en matériau métallique du type aluminium, acier, etc. Dans la présente description, les termes « couvercle » et « couvercle métallique » sont utilisés de manière équivalente.

Le couvercle 1 présente, vue de dessus, une forme générale non circulaire, en l’occurrence rectangulaire.

La partie périphérique 3 est ainsi de forme rectangulaire. Elle est adaptée pour permettre la fixation du couvercle 1 par sertissage, sur une paroi latérale de contenant T également à section rectangulaire (comme indiqué ci-dessus, cette forme générale peut être différente).

La partie centrale 2 comprend une partie amovible 5 qui est délimitée par une ligne d’amorce de rupture 6 et qui est équipée d’un organe d’ouverture 7.

Cette partie centrale 2, la partie amovible 5 et la ligne d’amorce de rupture 6 (encore dénommée par la suite « ligne de rupture ») ont aussi une forme générale rectangulaire, vue de dessus (figure 2).

La ligne d’amorce de rupture 6 comporte deux grands côtés 61 , 62 (longitudinaux) reliés par deux petits côtés 63, 64 (transversaux), à savoir :

- un premier petit côté 63, amont, du côté de l’organe d’ouverture 7, et

- un second petit côté 64, aval, à distance de l’organe d’ouverture 7.

Cette ligne de rupture 6 est réalisée par un amincissement de matière, obtenu par la mise en œuvre d’un outil adapté, lors de la fabrication du couvercle 1.

La ligne de rupture 6 est ici fermée / complète (elle s’étend sur tout le pourtour de la partie amovible 5) ; de manière alternative, elle pourrait être uniquement partielle, le long d’un petit côté 63 amont et des grands côtés 61 , 62.

L’organe d’ouverture 7 équipe la surface supérieure de la partie amovible 5.

La manipulation de l’organe d’ouverture 7 par l’utilisateur va permettre une ouverture facile du couvercle 1 (c'est-à-dire une désolidarisation, totale ou partielle, de la partie amovible 5 par rapport à la partie périphérique 2 par rupture de la ligne d’amorce de rupture 6).

Cet organe d’ouverture 7 est généralement connu de l’homme du métier sous l’appellation d’« anneau d'ouverture ».

Il est fixé ici au niveau d’un angle « amont » de la ligne de rupture 6, formé par la jonction entre une portion amont 631 du premier petit côté 63 amont et une portion initiale 611 du premier grand côté 61 de ladite ligne de rupture 6 (figure 3).

Cet angle de la ligne de rupture 6 correspond à une zone de pliage amont 51 destinée à être déformée par le pivotement initial de l’organe d’ouverture 7.

L’organe d’ouverture 7 comporte trois parties, agencées selon un axe de symétrie 7’ (figure 2) orienté ici coaxialement à la bissectrice de la zone de pliage amont 51 :

- une partie périphérique perforatrice 71 , à proximité de la ligne de rupture 6, comportant un bec (non représenté), - une partie centrale de préhension 72, formant boucle de préhension, qui est plaquée contre la surface supérieure de la partie amovible 5, et

- une partie de fixation 73, solidarisée avec la partie amovible 5.

La partie périphérique perforatrice 71 et la partie centrale de préhension 72 sont ménagées de part et d’autre de la partie de fixation 73.

En pratique, cet organe d’ouverture 7 permet à l’utilisateur d’exercer une traction sur la partie amovible 5, de manière à rompre la ligne d’amorce de rupture 6 depuis la zone de pliage amont 51 précitée (attenante à l'organe d’ouverture 7), jusqu’à une zone distale ou aval située à l’opposé dudit organe d’ouverture 7. Cette zone distale correspond ici au second petit côté 64 (aval) de la ligne de rupture 6.

Lors de cette traction, l’organe d’ouverture 7 progresse au moins approximativement sur la longueur et en regard d’une ligne générale de traction 8 définie sur la partie amovible 5, entre la zone de pliage amont 51 et le milieu du second petit côté 64.

Cette ligne générale de traction 8 (ou ligne de traction 8) est représentée sur la figure 2, par une ligne en traits discontinus (virtuels). Elle se compose ici de deux portions de forme générale rectiligne :

- une portion proximale 8a située du côté de la zone de pliage amont 51 , et orientée coaxialement, ou au moins sensiblement coaxialement, par rapport à l’axe longitudinal 7’ de l’organe d’ouverture 7, et

- une portion distale 8b située du côté de second petit côté 64, et orientée parallèlement et entre les deux grands côtés 61 , 62 de la ligne de rupture 6.

Ces deux portions 8a et 8b de la ligne de traction 8 forment ici un angle, l’une par rapport à l’autre, en raison de la position de l’organe d’ouverture 7 dans un angle de la ligne d’amorce de rupture 6.

Elles sont reliées par une portion de jonction 8ç, en forme générale d’arc de cercle : l’organe d’ouverture 7 passe normalement progressivement de la portion proximale 8a à la portion distale 8b.

Le couvercle 1 selon l’invention est structuré de sorte que la partie amovible 5 soit divisée en zones successives, tenant compte du sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6 lors de la manœuvre de l’organe d’ouverture 7 (selon la ligne de traction 8).

Les zones successives de la partie amovible 5 sont délimitées par des traits discontinus sur la figure 3, à savoir :

- la zone de pliage amont 51 , précitée, destinée à être déformée par le pivotement initial de l’organe d’ouverture 7 (figures 3 et 4),

- une zone amont 52, avantageusement sous la forme d’une zone « de rigidification » amont 52, située du côté de l’organe d’ouverture 7 et délimitée par le petit côté amont 63 (en particulier une portion aval 632 de ce dernier) prolongé par une portion amont 612, 622 des deux grands côtés 61 , 62 (figures 3 et 5), - une zone de pliage intercalaire 53, ménagée entre la zone amont 52 et une zone de rigidification aval 54, et délimitée latéralement par une portion intercalaire 613, 623 des deux grands côtés 61 , 62 (figures 3 et 5), et

- la zone de rigidification aval 54, à distance de l’organe d’ouverture 7, délimitée par le petit côté aval 64 prolongé par une portion aval 614, 624 des deux grands côtés 61 , 62 (figures 3 et 6).

Ces différentes zones 51 , 52, 53 et 54 sont en particulier observables après déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6, par manœuvre de l'organe d’ouverture 7 (figure 6 par exemple).

Après déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6, la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant la zone amont 52, sont chacune délimitées par des bordures amont 521 , 541 / aval 522, 542 (figures 3 et 5).

En particulier, la zone amont 52 comprend :

- une bordure amont 521 , raccordée à la zone de pliage amont 51 , et

- une bordure aval 522, raccordée à la zone de pliage intercalaire 53.

En particulier, la bordure aval 522 passe avantageusement par une bordure aval 92b d’au moins une moulure de rigidification 92 de cette zone de rigidification amont 52 (figure 3). Cette bordure aval 522 peut encore être définie comme une ligne de changement de courbure entre la zone amont 52 et la zone de pliage intercalaire 53, observée après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture 6.

La zone de rigidification aval 54 comprend :

- une bordure amont 541 , raccordée à la zone de pliage intercalaire 53, et

- une bordure aval 542, raccordée au second petit côté 64, aval.

En particulier, la bordure amont 541 passe avantageusement par une bordure amont 94a d’au moins une moulure de rigidification 94 de cette zone de rigidification aval 94 (figure 3). Cette bordure amont 541 peut encore être définie comme une ligne de changement de courbure entre la zone de pliage intercalaire 53 et la zone de rigidification aval 54, observée après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture 6.

De même, la bordure aval 542 passe avantageusement par une bordure aval 94b d’au moins une moulure de rigidification 94 de cette zone de rigidification aval 94 (figure 3). Cette bordure aval 542 peut encore être définie comme une ligne de changement de courbure dans la zone de rigidification aval 54, observée après déchirure de ladite ligne d’amorce de rupture 6.

En outre, la zone amont 52 comporte un axe longitudinal amont 52’, coaxial à l’axe longitudinal T de l’organe d’ouverture 7. Et la zone de rigidification aval 54 comporte un axe longitudinal aval 54’, parallèle aux grands côtés 61 , 62.

De préférence, la zone de rigidification aval 54 forme entre 40 et 80 %, en surface, de la partie amovible 5. De son côté, la zone amont 52 forme avantageusement entre 20 et 60 %, en surface, de la partie amovible 5.

Encore selon l’invention, la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant la zone de rigidification amont 52, comportent au moins une moulure de rigidification 9 (désignée respectivement par les repères 94 et 92) agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale à la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant la zone de rigidification amont 52, au cours de la déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6 lors de la traction sur l’organe d’ouverture 7.

De manière générale, par « moulure de rigidification », on englobe toute moulure, empreinte ou plateau, ménagé(e) en creux (vers l’intérieur du contenant) ou en bosse (vers l’extérieur du contenant), adapté(e) à rigidifier la partie amovible 5 (ici une zone de cette partie amovible).

Encore de manière générale, une moulure de rigidification 9 est délimitée par des tronçons de moulure simples (un seul changement de hauteur) ; elle peut également être définie par des tronçons de moulure double, formant par exemple une simple nervure en creux ou en bosse.

Par « flexion longitudinale », on entend avantageusement un phénomène de flexion, pliage, ou de cintrage, engendré sur la partie amovible 5 selon des lignes transversales à la ligne générale de traction 8 précitée (un tel phénomène peut être observé sur la figure 1 ). En d’autres termes, une flexion longitudinale résulte en une courbure de la partie amovible, le long de la ligne générale de traction 8 précitée.

Encore autrement dit, le phénomène de flexion longitudinale peut être quantifié par l’angle F défini par les tangentes longitudinales amont / aval (entrée / sortie) passant par les bordures amont / aval d’au moins une zone déterminée de la partie amovible 5.

Par « résistance en flexion longitudinale », on entend avantageusement une résistance en flexion dans le sens de déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6. C’est-à-dire encore une résistance en flexion selon la ligne générale de traction 8 précitée.

Encore en d’autres termes, la résistance en flexion longitudinale (dit encore « résistance au pliage ») de la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant la zone amont 52, est avantageusement supérieure aux efforts nécessaires à la déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6.

En ce sens, la résistance en flexion longitudinale de la zone de rigidification aval 54 est avantageusement ajustée de sorte que, après déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6, l’angle F4 défini par les tangentes longitudinales amont 541’ / aval 542’ passant par les bordures amont 541 / aval 542 respectives s’étend de 0 à 20° (inférieure ou égal à 20°) (figure 7).

De même, de préférence, la résistance en flexion longitudinale de la zone de rigidification amont 52 est avantageusement ajustée de sorte que, après déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6, l’angle F2 défini par les tangentes longitudinales amont 521’ / aval 522’ passant par les bordures amont 521 / aval 522 respectives s’étend de 0 à 20° (inférieure ou égal à 20°) (figure 7).

Par « s’étend de 0 à 20° », on englobe encore un angle allant de 0 à 15°, de 0 à 10° ou de 0 à 5°.

En d’autres termes, l’angle F4 défini par les tangentes longitudinales amont 541’ / aval 542’ passant par les bordures amont 541 / aval 542 de la zone de rigidification aval 54 est inférieur ou égal à 20°.

Et, de la même manière, l’angle F2 défini par les tangentes longitudinales amont 521’ / aval 522’ passant par les bordures amont 521 / aval 522 de la zone de rigidification amont 52 est avantageusement inférieur ou égal à 20°.

En pratique, l’angle F2 de la zone de rigidification amont 52 peut être supérieur à l’angle F4 de la zone de rigidification aval 54.

Encore de manière générale, les résistances en flexion longitudinale de la zone amont 52, de la zone de rigidification aval 54 et de la zone de pliage intercalaire 53 sont avantageusement ajustées de sorte que, après déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6, l’angle général F1 défini par les tangentes longitudinales amont 521’ / aval 542’ (passant respectivement par les bordures amont 521 / aval 542 des zones amont 52 et aval 54) est inférieur ou égal à 90°, avantageusement inférieur ou égal à 60° ou encore allant de 30° à 60° (figure 7).

On notera que cet angle général F1 (initialement de l’ordre de 0°) est mesuré sur le secteur angulaire situé du côté de la face inférieure/intérieure de la partie amovible 5, destinée à venir du côté intérieur du contenant et formant une ligne du type extrados.

En d’autres termes, l’angle général F1 (défini par la tangente longitudinale amont 521 ' passant par la bordure amont 521 de la zone amont 52, d’une part, et la tangente longitudinale aval 542’ passant par la bordure aval 542 de la zone de rigidification aval 54, d’autre part) est inférieur ou égal à 90°.

A cet effet, ladite au moins une moulure de rigidification 9 de la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant de la zone de rigidification amont 52, est agencée pour conférer une résistance en flexion longitudinale parallèlement, respectivement, aux axes longitudinaux aval 54’ et amont 52’.

Encore de manière avantageuse, la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant la zone de rigidification amont 52, présentent une pluralité de lignes virtuelles rectilignes transversales 54”, 52”, perpendiculaires aux axes longitudinaux 54’, 52’ précités (seules quelques lignes virtuelles rectilignes transversales 52”, 54” sont représentées dans un souci de simplification sur la figure 2). Et ces lignes virtuelles 54”, 52” sont chacune coupées par au moins une moulure de rigidification 9.

En l’espèce, par exemple, la zone de rigidification amont 52 comporte deux moulures de rigidification 92, ménagées de part et d’autre de l’organe d’ouverture 7.

Chaque moulure 92 s’étend depuis la bordure amont 521 (de raccordement avec la zone de pliage amont 51 ), et ici jusqu’à la bordure aval 522 (de raccordement avec la zone de pliage intercalaire 53).

Cette zone de rigidification amont 52 comporte encore ici une réservation 525 ménagée (au moins partiellement) sous la partie de préhension 72 de l’organe d’ouverture 7. Cette réservation 525 est longée ici par l’axe virtuel transversal 53’ de la zone de pliage 53.

Selon une variante de réalisation non représentée, cette zone de rigidification amont 52 peut encore être pourvue d’un autre agencement des moulures de rigidification 92.

Encore de manière alternative, cette zone amont 52 peut encore être dépourvue de moulures de rigidification pour former :

- la zone de rigidification amont 52, avantageusement ajustée de sorte que, après déchirure de la ligne d’amorce de rupture 6, l’angle F2 défini par les tangentes longitudinales amont 521 ' / aval 522’ passant par les bordures amont 521 / aval 522 respectives s’étend de 0 à 20°, ou

- une zone amont 52 « pliable » destinée à subir un phénomène de flexion longitudinale lors de la manœuvre d’ouverture.

Dans ce second cas, la zone amont 52 et la zone de pliage intercalaire 53 sont confondues (figure 13). En d’autres termes, la zone amont 52 présentera une certaine courbure (par exemple supérieure à 20°), mais le zone de pliage intercalaire 53 présentera toujours une courbure/pliage plus important car le processus d’ouverture bloquera temporairement juste en amont de la zone de rigidification aval 54 (plus rigide).

La zone de rigidification aval 54 peut quant à elle comporter différentes configurations de moulure(s) de rigidification 94.

Selon la figure 2, la moulure de rigidification 94 possède une forme générale de U, composée d’une portion courbe 941 prolongée par deux portions rectilignes 942.

Cette moulure de rigidification 94 est ici ménagée de manière symétrique par rapport à l’axe longitudinal aval 54’ :

- la portion courbe 941 est centrée sur l’axe longitudinal aval 54’, et

- les portions rectilignes 942 se situent de part et d’autre de l’axe longitudinal aval 54’.

Le sommet 94a de la portion courbe 941 se situe au niveau de la bordure amont 541 de la zone de rigidification aval 54 ; et l’extrémité libre 94b des portions rectilignes 942 se situe au niveau de la bordure aval 542 de la zone de rigidification aval 54.

Selon une variante de ce mode de réalisation de la figure 2, illustrée sur la figure 10, la partie amovible 5 comporte encore une nervure périphérique 95 qui longe la ligne d’amorce de rupture 6 et qui est ménagée dans la zone amont 52, la zone de pliage intercalaire 53 et la zone de rigidification aval 54.

Cette nervure périphérique 95 peut être intéressante pour améliorer le comportement de la partie amovible 5 lors de traitement thermique du contenant et aussi pour améliorer la rigidité de la partie amovible 5.

Encore selon un autre mode de réalisation illustré sur la figure 1 1 , la moulure de rigidification 94 de la zone de rigidification aval 54 est composée de :

- une portion transversale 943, rectiligne, coupant l’axe longitudinal aval 54’, et

- deux portions rectilignes 944, prolongeant la portion transversale 943 et situées de part et d’autre de cet axe longitudinal aval 54’.

La portion transversale 943 longe la bordure amont 541 de la zone de rigidification aval 54, parallèlement à l’axe virtuel transversal 53’ ; et l’extrémité libre des portions rectilignes 944 se situe au niveau de la bordure aval 542 de la zone de rigidification aval 54.

Encore selon un autre mode de réalisation illustré sur la figure 12, la moulure de rigidification 94 est formée par un plateau dont le contour comporte :

- une portion courbe 945, amont, centrée sur l’axe longitudinal aval 54’,

- deux portions longitudinales 946, convexes, se situant de part et d’autre de l’axe longitudinal aval 54’, et

- une portion rectiligne 947, aval.

Le sommet de la portion courbe 945 se situe au niveau de la bordure amont 541 de la zone de rigidification aval 54 ; et la portion rectiligne 947 se situe au niveau de (et parallèlement à) la bordure aval 542 de la zone de rigidification aval 54.

Toujours selon un autre mode de réalisation illustré sur la figure 13, la zone de rigidification aval 54 comporte plusieurs moulures de rigidification 948 rectilignes.

Les moulures de rigidification 948 s’étendent parallèlement à l’axe longitudinal aval 54’, et elles sont réparties de part et d’autre de cet axe longitudinal aval 54’. Ces moulures de rigidification 948 consistent ici en deux paires de moulures de rigidification 948, chacune d’un côté de cet axe longitudinal aval 54’.

Chaque moulure de rigidification 948 comporte deux extrémités libres qui se situent, respectivement, au niveau des bordures amont 541 et aval 542 de la zone de rigidification aval 54.

Parallèlement, pour générer la zone de pliage intercalaire 53, la résistance en flexion longitudinale de la zone de pliage intercalaire 53 est avantageusement inférieure à la résistance en flexion longitudinale ménagée au niveau de la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant la zone amont 52.

De manière complémentaire ou alternative, non représentée, la zone de pliage intercalaire 53 pourrait encore être définie par une variation de l’épaisseur résiduelle de la ligne d’amorce de rupture 6 au niveau des portions intercalaires 613, 623 des deux grands côtés 61 , 62.

En l’espèce, la zone de pliage intercalaire 53 comporte un axe virtuel transversal 53’, s’étendant entre les portions intercalaires 613, 623 des deux grands côtés 61 , 62 (figure 5). L’axe virtuel transversal 53’ définit une ligne de pliage (déformation plastique) générée sur la partie amovible 5 au cours de la déchirure des portions intercalaires 613, 623 et avant déchirure de la zone de rigidification aval 54.

Cet axe virtuel transversal 53’ forme ici un angle, autre que 90°, par rapport à l’axe longitudinal aval 54’. Par exemple, cet axe virtuel est parallèle, ou au moins approximativement parallèle, à une bissectrice définie entre les axes longitudinaux 52’, 54’.

De manière alternative, lorsque les axes longitudinaux 52’, 54’ sont coaxiaux, cet axe virtuel transversal 53’ peut être à 90° par rapport à ces mêmes axes longitudinaux 52’, 54’.

Pour définir cette zone de pliage intercalaire 53 et l’axe virtuel transversal 53’, ceux-ci sont avantageusement longés (bordés) par au moins une moulure de rigidification 94 de la zone de rigidification aval 54, et le cas échéant par au moins une moulure de rigidification 92 de la zone de rigidification amont 52.

Selon un mode de réalisation possible, l’axe virtuel transversal 53’ de la zone de pliage intercalaire 53 peut aussi être coupé par au moins une moulure de rigidification 9 (figure 10).

Cinématique d’ouverture

La structure particulière du couvercle 1 confère ici une cinématique d’ouverture particulière qui est illustrée sur les figures 3 à 6.

En l’espèce, au cours de la manoeuvre de l’organe d’ouverture 7, le consommateur constate au moins trois étapes successives.

Tout d’abord, une étape de déformation de la zone de pliage amont 51 est réalisée par le pivotement initial dudit organe d’ouverture 7 (figure 4).

Ce mouvement génère un pliage de la partie amovible 5, le long de la bordure amont 521 de la zone amont 52.

Ensuite, une traction sur l’organe d’ouverture 7 assure une étape de manoeuvre de la zone amont 52, ici une manoeuvre en pivotement autour de sa bordure aval 522. De manière alternative, dans le cas d’une zone amont 52 « flexible », cette dernière est destinée à subir un phénomène de flexion longitudinale (figure 13).

Cette manoeuvre de la zone amont 52 est accompagnée / terminée par un phénomène de pliage de la zone de pliage intercalaire 53, autour de l’axe virtuel transversal 53’ (figure 5).

Enfin, selon l’invention, la poursuite de l’action en traction sur l’organe d’ouverture 7 conduit à une étape de manoeuvre en pivotement de la zone de rigidification aval 54 autour de sa bordure aval 542 (figure 6).

Lors de cette manœuvre, l’angle général F1 précité passe avantageusement d’une valeur de l’ordre de 0° à une valeur inférieure ou égale à 90° (figure 7).

De la même manière, l’angle F4 de la zone de rigidification aval 54 (et éventuellement l’angle F2 de la zone de rigidification amont 52) passent avantageusement, respectivement et indépendamment, d'une valeur de l’ordre de 0° à une valeur inférieure ou égale à 20° (figure 7).

La courbe d’effort à l’ouverture d’un tel couvercle 1 est illustrée par la courbe B de la figure 8, en comparaison avec la courbe d’effort à l’ouverture « standard » d’un couvercle selon la figure 1 (courbe A).

Cette courbe d’effort à l’ouverture B est avantageusement caractéristique de l’invention avec une portion aval (correspondant à la déchirure de la zone de rigidification aval 54) en U ou en parabole.

Ici, du fait des deux zones de rigidification amont 52 et aval 54, cette courbe d’effort à l’ouverture B est en forme générale de double U ou double paraboles (ou W), avec deux pics d’effort successifs.

De manière générale, il est important d’observer que, malgré les pics d’effort, l’énergie nécessaire à l’ouverture du couvercle 1 selon l’invention est réduite par rapport à un couvercle « standard ». De plus, l’ouverture par étapes réduit significativement l’effet ressort /élastique.

Plus précisément, les points B1_, B2 et B3 de la courbe B correspondent, respectivement, aux états illustrés sur les figures 4, 5 et 6, à savoir respectivement initiation de la déchirure de la zone de rigidification amont 52, initiation de la déchirure de la zone de rigidification aval 54 et proche de la fin de la déchirure de la zone de rigidification aval 54.

On observe en particulier que le couvercle 1 selon l’invention possède un pic d’effort aval B2 (courbe B), par rapport à la courbe d’effort à l’ouverture « standard » (courbe A), correspondant à l’amorçage / l’initiation de l’étape de manœuvre en pivotement de la zone de rigidification aval 54.

De préférence, le couvercle 1 est structuré de sorte que la valeur de ce pic d’effort aval B2 soit inférieure à 80% (voire à 70%) de la valeur du pic d’effort amont B1 maximum.

On observe encore que, de manière avantageuse et inattendue, la structure du couvercle 1 selon l’invention permet une réduction de l’énergie nécessaire à l’étape de manœuvre de la partie amovible 5 (depuis B1 jusqu’à B3), et en particulier de la manœuvre de la zone de rigidification aval 54 (entre les points B2 et B3), cela malgré ce pic d’effort aval B2.

De manière générale, le rendement de l’énergie de traction (sur le plan de la déchirure de la ligne de rupture 6) est en particulier amélioré par rapport au couvercle métallique standard.

Par ailleurs, la courbe de résistance au pliage de la zone de rigidification aval 54 est illustrée par la courbe B de la figure 9, en comparaison avec la courbe de résistance au pliage « standard » d’un couvercle selon la figure 1 (courbe A).

De manière générale, la résistance au pliage de la zone de rigidification aval 54 est supérieure à la résistance au pliage du couvercle standard (effort maximal - en N). De même, la zone de rigidification aval 54 est avantageusement plus raides que le couvercle standard (plus l’angle de la pente initiale de la courbe est fort, plus le couvercle est raide).

Enfin, pour un chargement de 25 N, on observe une déformée de 0,25 mm pour l’invention, contre 1 ,5 mm pour les moulures du couvercle standard.

Les valeurs illustrées sur les figures 8 et 9 sont avantageusement obtenues dans le cas d’un couvercle à ouverture facile au format Club, avantageusement dont les proportions sont de l’ordre de 100 x 55 mm. L’invention s’applique aux autres formats rectangulaires, avec éventuellement quelques variations notamment dans la courbe d’effort à l’ouverture ou la courbe de résistance au pliage de la zone de rigidification aval 54.

Compte tenu de ce qui précède, la combinaison zone de pliage / zone de rigidification aval présente l’intérêt d’optimiser et de réduire l'énergie de traction nécessaire à l'ouverture, tout en optimisant la qualité perçue pour le consommateur.