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Patent Searching and Data


Title:
COVERING DEVICE FOR A SWIMMING POOL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/224483
Kind Code:
A1
Abstract:
The claimed device (A) comprises a canvas (1) attached to a receiving structure (2) and designed to take a deployed position in which it is designed to cover at least partially the swimming pool and a retracted position in which it is folded inside a receiving structure.

Inventors:
GAUCHERAND JEAN-FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/051173
Publication Date:
November 28, 2019
Filing Date:
May 22, 2019
Export Citation:
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Assignee:
ECCREATION (FR)
International Classes:
E04H4/10
Foreign References:
FR2893651A12007-05-25
FR3046805A12017-07-21
FR2900951A12007-11-16
FR3056616A12018-03-30
FR2763089A11998-11-13
EP0427677A11991-05-15
EP1233125A12002-08-21
FR3056616A12018-03-30
Attorney, Agent or Firm:
SEMAOUNE, Idriss et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (A) de recouvrement d’un bassin de piscine (B), caractérisé en ce qu’il comprend une bâche (1), assujettie à une structure de réception (2), et destinée à adopter une position déployée dans laquelle elle est destinée à recouvrir au moins en partie le bassin de piscine (B) et, une position escamotée repliée à l’intérieur de la structure de réception (2).

2. Dispositif (A) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de traction (4) sur des portions de la bâche (1) pour les passer successivement en position escamotée repliée, et des moyens de débrayage (12) de ladite traction.

3. Dispositif (A) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la bâche (1) comprend des barres et au moins une sangle (3) fixée à la barre la plus éloignée de la structure de réception (2) et traversant librement les autres barres, et en ce que les moyens de traction (4) tirent sur la sangle (3).

4. Dispositif (A) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de traction (4) se présentent sous la forme d’un tambour (4a) actionnable en rotation pour enrouler la sangle (3).

5. Dispositif (A) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la structure de réception (2) est mobile en translation pour actionner la rotation du tambour (4a) afin d’enrouler la sangle (3) et d’avaler la bâche (1) à barres.

6. Dispositif (A) selon la revendication 5, caractérisé en ce que la structure de réception (2) est montée sur des moyens de guidage (6) destinés à être disposés le long et de part et d’autre du bassin.

7. Dispositif (A) selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage (6) comprennent des rails (6a).

8. Dispositif (A) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure de réception (2) forme un plancher destiné à recouvrir au moins en partie le bassin de piscine (B) lorsque la bâche (1) à barres est en position déployée.

9. Dispositif (A) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le tambour (4a) est actionnable manuellement ou est motorisé.

10. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la bâche (1) à barres comprend deux sangles (3) disposées le long des bords de la bâche (1) à barres. 11. Dispositif (A) selon la revendication 3, caractérisé en en ce que les moyens de débrayage (12) comprennent des sabots (8) positionnés sur chacune des barres de la bâche (1) traversés par la sangle (3), chaque sabot (8) présente une extrémité, opposée aux moyens de traction (4) sous la forme d’une rampe (8a), et une extrémité en regard des moyens de traction (4) présentant un organe élastique (9) rappelé dans une position de verrouillage en appui contre la sangle (3), la sangle

(3) présente, à intervalles réguliers, correspondant notamment à la distance entre deux barres, des taquets (10) formant d’une part des rampes de déverrouillage dont la pente est dirigée à l’opposé des moyens de traction (4) pour permettre de soulever l’organe élastique (9) en position de débrayage, et d’autre part des moyens de butée contre l’organe élastique (9) pour réaliser une traction sur la barre.

Description:
DISPOSITIF DE RECOUVREMENT D’UN BASSIN DE PISCINE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique des couvertures extérieures de piscine, par exemple de piscines enterrées, et concerne plus particulièrement un dispositif de protection ou de recouvrement d’un bassin de piscine.

ART ANTERIEUR

De nombreuses solutions techniques ont été proposées pour recouvrir un bassin de piscine, notamment en période d’hivernage, ou de non utilisation également, pour tenir compte, dans certains cas, des règles de sécurité en vigueur.

On connaît, par exemple, de simples bâches, qui sont conditionnées sur un appareil enrouleur, fixe ou mobile, et destinées à être positionnées le long de l’un des bords du bassin de la piscine considérée.

Généralement, la bâche est déroulée manuellement, pour recouvrir le bassin de la piscine. La bâche peut être déroulée, soit en chevauchement des bords du bassin de la piscine, au niveau des margelles, soit en position de flottaison sur l’eau du bassin de la piscine, dans le cas, par exemple, d’une bâche à bulles. Après déroulement de la bâche, cette dernière peut coopérer avec des moyens d’ancrage, par rapport au bassin de la piscine.

On connaît également des volets composés d’une pluralité de lames articulées, conformées pour flotter sur l’eau du bassin de la piscine. Le volet coopère avec un tambour d’enroulement, manuel ou motorisé, situé à l’extérieur du bassin de la piscine, ou dans un compartiment formé à l’intérieur du bassin de la piscine.

Ce type de volets roulants pour bassins de piscines ressort, par exemple, de l’enseignement du brevet EP 1 233 125, donné à titre indicatif, nullement limitatif. Dans une forme de réalisation, l’enrouleur peut être mobile et se déplacer en translation sur la longueur du bassin.

Il est également connu des terrasses escamotables sur rails, mobiles en translation par rapport au bassin pour recouvrir ou découvrir en totalité ou en partie le bassin de piscine.

L’inconvénient de cette solution réside dans le fait qu’elle nécessite une surface non négligeable, au moins égale à la surface de la terrasse, sur au moins un côté de la piscine pour permettre l’ouverture totale de la terrasse.

On a proposé de résoudre cet inconvénient par l’enseignement technique de la demande de brevet français publiée sous le n° 3056616, au nom du Demandeur, qui décrit un plancher mobile assujetti sur au moins un côté, à un élément souple monté avec capacité de rotation sur un tambour d’enroulement et destiné à être escamoté ou déployé par rapport au plancher pour recouvrir ou non le bassin de piscine.

Cette solution donne entière satisfaction, mais peut encore être améliorée, notamment en termes d’encombrement inhérent l’enroulement de l’élément souple. Pour s’adapter à cette contrainte d’encombrement, il est alors parfois nécessaire de disposer le tambour, non pas à l’intérieur du plancher, mais à l’extérieur ce qui donne un aspect peu esthétique.

EXPOSE DE L’INVENTION

L’un des buts de l’invention est donc de remédier aux inconvénients de l’art antérieur en proposant un dispositif de recouvrement d’un bassin de piscine qui présente un encombrement réduit en position repliée par rapport aux dispositifs de l’état de la technique.

A cet effet et conformément à l’invention, il est proposé un dispositif de recouvrement de bassin de piscine qui comprend une bâche, de préférence à barres, assujettie à une structure de réception, et destinée à adopter une position déployée dans laquelle elle est destinée à recouvrir au moins en partie le bassin de piscine et, une position escamotée repliée à l’intérieur de la structure de réception.

De cette manière, étant donné que la bâche n’est pas enroulée mais repliée en position escamotée, cela permet de gagner en compacité et donc en hauteur et en volume. La bâche peut alors présenter une longueur plus importante et être logée directement à l’intérieur de la structure de réception, ce qui est plus esthétique. Le dispositif est aussi simple d’utilisation.

De préférence, le dispositif comprend des moyens de traction sur des portions de la bâche pour les passer successivement en position escamotée repliée, et des moyens de débrayage de ladite traction.

Selon une forme de réalisation préférée, la bâche comprend au moins une sangle, et de préférence deux sangles, par exemple fixées à l’extrémité libre de la bâche et, par exemple, traversant librement des œillets positionnés le long de la bâche.

Selon une autre forme de réalisation, la bâche comprend des barres et au moins une sangle fixée à la barre la plus éloignée de la structure de réception, et traversent librement les autres barres, et en ce que les moyens de traction tirent sur la sangle.

De cette manière, une simple traction sur la ou les sangles permet de rapprocher les barres les unes des autres jusqu’à la position escamotée à l’intérieure de la structure de réception, en position repliée de la bâche.

De préférence, les moyens de débrayage comprennent des sabots positionnés sur chacune des barres de la bâche traversés par la sangle, chaque sabot présente une extrémité, opposée aux moyens de traction sous la forme d’une rampe, et une extrémité en regard des moyens de traction présentant un organe élastique rappelé dans une position de verrouillage en appui contre la sangle. La sangle présente, à intervalles réguliers, correspondant notamment à la distance entre deux barres, des taquets formant d’une part des rampes de déverrouillage dont la pente est dirigée à l’opposé des moyens de traction pour permettre de soulever l’organe élastique en position de débrayage, et d’autre part des moyens de butée contre l’organe élastique pour réaliser une traction sur la barre.

Dans ces formes de réalisation, les moyens de traction se présentent, par exemple, sous la forme d’un tambour, actionnable en rotation manuellement ou motorisé, pour enrouler la sangle.

Avantageusement, la structure de réception est mobile en translation pour actionner la rotation du tambour afin d’enrouler la sangle et d’avaler la bâche lors de son passage en position escamotée repliée.

Ainsi, la bâche reste fixe et la structure de réception vient avaler la bâche pour découvrir le bassin de piscine.

La bâche peut être destinée à recouvrir, en position déployée, totalement le bassin de piscine. Cependant, lorsque la bâche recouvre en partie le bassin de piscine, en position déployée, la structure de réception forme un plancher destiné à recouvrir la partie restante non recouverte du bassin. Ainsi, le plancher constitue une surface supplémentaire ou une terrasse pour des activités de loisirs par exemple.

Dans cette configuration, et pour assurer la mobilité de la structure de réception selon les différentes configurations possibles d’ouverture ou de fermeture partielle ou totale du bassin de piscine, la structure de réception est de préférence montée sur des moyens de guidage, par exemple sur des rails, destinés à être disposés le long et de part et d’autre du bassin.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est réalisée ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 est une vue en plan d’une première forme de réalisation du dispositif dans laquelle une bâche, par exemple à barres, est en position déployée ;

la figure 2 est une vue en plan du dispositif illustrant l’ouverture et les premiers plis de de la bâche ;

la figure 3 est une vue en plan du dispositif où la bâche est escamotée et repliée à l’intérieur de la structure de réception ;

la figure 4 est une vue en coupe de la structure de réception illustrant le tambour d’enroulement des sangles et la position escamotée repliée de la bâche à l’intérieur de la structure de réception ;

la figure 5 est une vue en plan d’une deuxième forme de réalisation du dispositif selon l’invention représentant la structure de réception mobile pour découvrir le bassin ;

la figure 6 est une vue en plan où la structure de réception mobile découvre totalement le bassin de piscine

la figure 7 illustre en perspective, un deuxième mode de réalisation de l’invention, la structure de réception étant ouverte pour apercevoir les moyens de traction, et la bâche étant en position escamotée repliée ;

la figure 8 est similaire à le figure 7 et illustre en détail les moyens de traction et les moyens de débrayage ;

la figure 9 illustre en détail un sabot et un taquet des moyens de traction et des moyens de débrayage ;

la figure 10 illustre l’engagement d’un sabot d’une barre précédente dans le sabot d’une barre suivante entraînant le débrayage de la traction sur ladite barre suivante ;

la figure 11 illustre la bâche en position déployée du dispositif selon la deuxième forme de réalisation.

DESCRIPTION DETATT J.EE DE L’INVENTION

L’invention concerne un dispositif (A) de recouvrement d’un bassin de piscine (B). En référence à la figure 1 illustrant un premier mode de réalisation de l’invention, le dispositif (A) comprend une bâche (1), de préférence à barres, assujettie sur au moins l’un de ses côtés, à une structure de réception (2). En position déployée, la bâche à barres (1) est destinée à recouvrir au moins en partie le bassin de piscine (B). Les barres de la bâche à barres (1) sont parallèles entres elles et sont séparées, par exemple, d’une distance constante, pour former des portions de bâche. Au moins un orifice percé latéralement au niveau de la moitié de la longueur des barres, et de préférence deux orifices percés aux extrémités des barres permettent à une ou deux sangles (3), sortant de la structure de réception (2), de traverser librement et perpendiculairement lesdites barres. Les sangles (3) sont fixées à la barre la plus éloignée, c’est-à-dire à celle située à l’extrémité de la bâche à barres (1).

Selon une autre forme de réalisation non illustrée, la bâche (1) ne comprend pas de barres et les sangles (3) sont fixées à l’extrémité libre de la bâche et, par exemple, traversent librement des œillets positionnés le long de la bâche (1).

En référence aux figures 2 à 4, le dispositif (A) et plus particulièrement la structure de réception (2) comprend des moyens de traction (4), par exemple, sous la forme d’un tambour (4a) pour tirer et enrouler uniquement les sangles (3). Lorsque le tambour (4a) est actionné manuellement ou via un moteur, le processus d’ouverture d’au moins une partie du bassin de piscine peut alors commencer. La rotation du tambour (4a) entraîne l’enroulement des sangles (3) et permet de tirer sur la barre d’extrémité pour la ramener à l’intérieur de la structure de réception (2). Les autres barres, poussées par la barres d’extrémité, coulissent le long des sangles (3) jusqu’à l’intérieur de la structure (2).

Ainsi, le contact de la barre d’extrémité avec la barre suivante forme un premier pli sur la bâche (1), ces dernières formeront un second pli avec la barre suivante, et ainsi de suite jusqu’à ce que la rotation de tambour (4a) entraîne l’enroulement complet des sangles (3). La bâche à barres (1) adopte alors une position escamotée dans laquelle elle est complètement repliée, à la manière d’un « accordéon » (5), et prend donc peu de place et de hauteur à l’intérieur de la structure (2).

La bâche à barres (1) peut être destinée à recouvrir totalement le bassin de piscine (B). Dans une autre forme de réalisation, la bâche à barres (1) recouvre seulement une partie du bassin de piscine (B) et la structure de réception (2) forme un plancher destiné à recouvrir la partie restante du bassin de piscine (B), et pouvant servir de terrasse pour des activités de loisirs

Dans cette forme de réalisation, la structure de réception est mobile en translation par rapport au bassin de piscine (B). A cet effet, et en référence aux figures 5 et 6, la structure de réception (2) est de préférence montée sur des moyens de guidage (6), comprenant par exemple des rails (6a), disposés le long, et de part et d’autre du bassin de piscine (B). Les rails (6a) se prolongent sur au moins un côté du bassin pour permettre le positionnement de la structure de réception (2) à l’extérieur du bassin, en position escamotée de la bâche à barres (1). Dans cette configuration, la structure de réception (2), qui forme un plancher peut actionner elle-même, par son déplacement, la rotation du tambour pour enrouler les sangles (3) et avaler la bâche à barres (1) jusqu’à découvrir le bassin de piscine (B). Par exemple, le tambour (4a) peut comprendre deux pignons d’extrémité coopérant avec des crémaillères positionnées le long des rails (6a), de sorte à entraîner une rotation du tambour (4a) lors de l’avancement de la structure (2). La structure de réception (2) formant le plancher peut, par exemple, se présenter sous la forme de caisson, adapté aux dimensions de la bâche à barres (1), et ouvert sur le côté en regard de ladite bâche. De ce qui précède, l’avancement de la structure de réception (2) permet d’enrouler les sangles (3) et d’avaler la bâche à barres (1). Inversement, le déroulement de la bâche à barres (1) peut consister à exercer une traction, par exemple manuelle, sur la barre d’extrémité pour déployer manuellement la bâche à barres (1). Selon une autre possibilité, la rotation du tambour (4a) peut entraîner directement la translation de la structure de réception (2) pour découvrir le bassin de piscine (B) et replier la bâche à barres (1), et inversement le déplacement de la structure de réception permet de déployer au fur et à mesure la bâche à barre (1) pour recouvrir le bassin de piscine (B).

D’une manière avantageuse, et en référence aux figures 7 à 11, le dispositif (A) selon l’invention comprend des moyens de traction (4) permettant de tirer successivement des portions de la bâche pour la déployer. Ces moyens de traction (4) sont également aptes à tirer des portions successives de la bâche (1) pour lui faire adopter la position escamotée repliée. Les moyens de traction (4) comprennent des moyens de débrayage (12) de sorte que, lorsqu’une portion de la bâche (1) est tirée pour l’escamoter en position repliée, lesdits moyens de débrayage (12) se débrayent pour ne plus exercer de traction sur la portion escamotée repliée, et poursuivre la traction sur la portion de bâche (1) suivante pour l’escamoter en position repliée, et ainsi de suite.

Les moyens de traction (4) et les moyens de débrayage (12) peuvent présenter plusieurs formes.

Par exemple, lorsque la bâche (1) est du type bâche (1) à barres, les moyens de traction (4) peuvent se présenter sous la forme d’un axe (7), par exemple solidaire de la barre la plus proche, lequel axe (7) possède au moins un tambour (4a) d’enroulement d’une sangle (3). Dans la forme de réalisations illustrées aux figures, l’axe (7) possède au moins deux tambours (4a) d’enroulement. Les sangles (3) traversent librement des sabots (8) positionnés sur chacune des barres de la bâche (1). Chaque sabot (8) présente une extrémité, opposée au tambour (4a) d’enroulement, sous la forme d’une rampe (8a), et une extrémité en regard des tambours (4a) d’enroulement présentant un organe élastique (9) rappelé dans une position de verrouillage en appui contre la sangle (3). Chaque sangle (3) présente, à intervalles réguliers, correspondant notamment à la distance entre deux barres de la bâche (1) à barres, des taquets (10) formant d’une part des rampes de déverrouillage dont la pente est dirigée à l’opposé des tambours (4a) d’enroulement, et d’autre part des moyens de butée contre l’organe élastique (9) pour réaliser une traction sur les barre.

Ainsi, lorsque la bâche (1) est tirée pour être déployée, les portions de la bâche (1), entre chaque barre, se déploient automatiquement du fait de la traction réalisée par les moyens de traction (4).

Cependant, lorsque, pour passer en position escamotée repliée, les tambours (4a) d’enroulement enroulent les sangles (3), la seconde barre en partant des tambours (4a) se retrouve entraînée en direction du tambour (4 a) puisque les premiers taquets (10) positionnés sur les sangles (3) viennent en butée contre l’organe élastique (9), ce qui permet de tirer la barre en direction des tambours (4a). Lorsque les sabots (8) de la première barre vient s’engager dans les sabots (8) de la barre suivante, l’extrémité en rampe (8a) des sabots (8) de la première barre vient soulever l’organe élastique (9) pour libérer les taquets (10) des sangles (3). De cette manière, ladite barre suivante n’est plus tirée, et se retrouve dans une zone de stockage (11), la sangle (3) coulisse librement au travers des sabots (8). C’est en ce sens que le les moyens de débrayage (12) débrayent l’entraînement de la barre. La barre encore suivante, est quant à elle, tirée en direction des premières barres puisque le taquet présent sur la sangle (3) est en butée contre l’organe élastique (9), au moins jusqu’à la position de débrayage dans laquelle le sabot (8) de la barre précédente vient s’engager dans le sabot (8) de ladite barre pour lever l’organe élastique (9) et débrayer la traction des tambours (4a), et ainsi de suite.

En fonction de la configuration de la bâche (1) à barres, les moyens de débrayage (12) peuvent être utilisés soit lors du passage de la bâche (1) en position déployée, soit lors du passage en position escamotée repliée. Tout dépend à laquelle des barres sont attachés les moyens de traction (4). Dans le mode de réalisation illustré aux figures 7 à 11, les moyens de traction (4) sont attachés à la barre la plus proche, de sorte que les moyens de débrayage (12) sont actionnés lors du passage en position escamotée repliée de la bâche (1). Dans le cas où les moyens de traction (4) sont attachés à la barre la plus éloignée de la bâche (1), comme illustré aux figures 1 à 6, les moyens de débrayage (12), non illustrés, peuvent être utilisés lors du passage en position déployée de la bâche (1).

D’autres modes de réalisation non illustrées peuvent être envisagés pour le système de débrayage. Par exemple, il peut être envisagé de disposer, de part et d’autre des barres, des pignons coopérant avec des crémaillères positionnées au sol, de sorte que les barres sont entraînées vers les moyens de traction (4) par l’engrenage des pignons et des crémaillères jusqu’à une zone de stockage (11) proche des moyens de traction (4) et dépourvus de crémaillères pour débrayer l’opération de traction. Dans cette forme de réalisation, les sangles ne sont pas nécessaires.

Selon une autre forme de réalisation, il peut être envisagé de mettre en œuvre un système d’entraînement latéral des barres sous forme d’une chenille équipée à intervalles réguliers de crochets pour le ramassage successif des barres. Lorsqu’une barre est ramassée par un crochet, la rotation de la chenille permet d’entraîner la barre, et donc de passer la portion de bâche (1) correspondante en position escamotée repliée, jusqu’à ce que le crochet libère la barre position arrière débrayée et de stockage (11), et ainsi de suite.

Il ressort de ce qui précède que l’invention fournit bien un dispositif (A) de recouvrement d’un bassin de piscine (B) qui présente un encombrement réduit par rapport aux dispositifs de l’état de la technique, simple d’utilisation, permettant d’avoir une longueur importante de bâche (1), tout en restant esthétique et discret du fait d’une hauteur contenue.