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Title:
CROSSPIECE SOLE PLATE THAT CAN BE SECURED TO A CROSSPIECE MADE OF CONCRETE OR THE LIKE, CROSSPIECE HAVING SUCH A SOLE PLATE SECURED THERETO, AND CORRESPONDING MANUFACTURE METHODS AND MOLDING MEANS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/088072
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for manufacturing a crosspiece sole plate (1) including a securing surface (4) with a distribution of raised coupling elements (8) that include a narrowed portion (11), a widened portion (12), and one or more facets that are parallel or angled relative to the securing surface (4). Said method is such that: a sole plate molding means, having a peripheral wall and a molding shaping surface with a distribution of raised molding elements, is made available, thus forming a molding cavity, and polymer material convertible to a fluid state is made available in a solid state and in a deformable state; the polymer material is converted to a fluid state, and the molding cavity is filled with said material, after which the polymer material is converted to said deformable state, and in the latter, a relative removal force is exerted on the molded sole plate such that the raised coupling elements (8) change shape so as to detach same from the raised molding elements, then the sole plate (1) is placed, in the final general configuration thereof, in the solid state. To secure the thus-molded sole plate to the concrete crosspiece (2), the sole plate (1) is placed onto the securing surface (5) of the crosspiece during molding of the latter, while the amount of concrete is still low, so that the raised coupling elements (8) are included in said securing surface (5) of the crosspiece (2). The bearing surface (7) of the sole plate is left free so as to form the bearing surface (7) of the crosspiece provided with the crosspiece sole plate (2 + 1).

Inventors:
ZUCKERMAN MANUEL (FR)
FOUQUET ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/052912
Publication Date:
June 20, 2013
Filing Date:
December 12, 2012
Export Citation:
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Assignee:
FIMOR (FR)
International Classes:
E01B3/46; B28B19/00; B29C37/00; B29C43/22; B29C33/36
Domestic Patent References:
WO2008122066A12008-10-16
WO1998046840A11998-10-22
Foreign References:
US20040109910A12004-06-10
DE202007005206U12007-09-13
DE102004011610A12005-09-29
EP0833008A11998-04-01
ES2337644A12010-04-27
EP1186709A22002-03-13
US3089191A1963-05-14
JPH0885139A1996-04-02
JPH0890618A1996-04-09
Other References:
See also references of EP 2791419A1
Attorney, Agent or Firm:
DERAMBURE Conseil (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) comprenant une paroi de support (3), ayant une face d'appui (7) et à l'opposé une face de solidarisation (4) pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle (1 ) étant dans sa configuration générale finale et à l'état solide, à être inclus dans une face de solidarisation (5) d'une traverse (2) en béton ou analogue ayant à l'opposé une face de support (6), un tel élément de relief d'accrochage (8) comprenant une partie rétrécie proximale (1 1 ) vers la face de solidarisation (4), une partie élargie distale (12), et une ou plusieurs facettes (13) s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation (4), dans lequel :

- l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle (9) présentant une certaine rigidité, ayant une paroi latérale périphérique (14) et une face de conformation de moulage (15) comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) - saillies, creux -, formant une cavité de moulage (10), apte à être emplie de la matière constitutive de la semelle (1 ),

- l'on dispose de matière polymérique apte à être amenée:

o d'abord dans un état fluide en vue de son moulage,

o dans un état solide en vue notamment d'associer la semelle (1 ) démoulée au béton ou analogue de la traverse,

o et dans un état déformable où elle présente une certaine capacité de déformation locale temporaire au moins sensiblement élastique,

- l'on amène la matière polymérique audit état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9), en vue du moulage de la plaque de semelle (1 ),

- ultérieurement, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

caractérisé en ce que

l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle (9) dont la forme de la cavité de moulage (10) est en correspondance - de façon complémentaire - avec celle de la semelle (1 ) à réaliser, la face de conformation de moulage (15) comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) en correspondance - de façon complémentaire - avec la distribution des éléments de relief d'accrochage (8), un élément de relief de moulage comprenant une partie rétrécie proximale (17), une partie élargie distale (18), et une ou plusieurs facettes (19) s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à la face de conformation de moulage (15),

- l'on dispose de matière polymérique, en particulier d'élastomère de polyuréthane thermodurcissable et, alors que la matière polymérique est à l'état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle (1 ) préalablement moulée, par rapport au moyen de moulage de plaque de semelle (9), une force relative d'extraction telle que l'on déforme élastiquement et temporairement ses éléments de reliefs d'accrochage (8) dans ledit état déformable, de sorte à les désolidariser des éléments de reliefs de moulage (16), ce qui permet de démouler la plaque de semelle (1 ),

- puis, l'on dispose la semelle (1 ) constituée par ou provenant de la plaque de semelle (1 ) dans la configuration générale qui est sa configuration générale finale alors que la matière polymérique est dans ledit état solide. 2. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel :

- l'on amène la matière polymérique audit état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9),

- puis, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle (1 ) préalablement moulée la force relative d'extraction,

- puis, l'on dispose la semelle (1 ) dans la configuration générale finale avec la matière polymérique audit état solide,

la matière polymérique étant sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire.

3. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 1 , dans lequel :

- l'on amène la matière polymérique audit état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9),

- puis l'on amène la matière polymérique audit état solide,

- puis, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle (1 ) préalablement moulée la force relative d'extraction,

- puis, l'on dispose la semelle (1 ) dans la configuration générale finale avec la matière polymérique audit état solide,

la matière polymérique étant sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire.

4. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que lorsque l'on moule la plaque de semelle (1 ) dans le moyen de moulage de plaque de semelle (9), la face d'appui (7) est libre ou moulée sans éléments de reliefs.

5. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'on amène la matière polymérique audit état déformable et/ou l'on amène la matière polymérique audit état solide, par un processus thermique. 6. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle (9) comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) dont la forme correspond à une distribution de reliefs d'accrochage (8) de la plaque de semelle (1 ) telle qu'un tel relief d'accrochage (8) comprend une partie élargie et une partie rétrécie dont les diamètres sont dans un rapport au moins égal à 1 ,5, plus particulièrement au moins égal à 2, plus particulièrement au moins égal à 3.

7. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que l'on applique la force relative d'extraction sur le moyen de moulage de plaque de semelle (9), en particulier vers sa paroi latérale périphérique (14) et/ou sur la plaque de semelle (1 ), en particulier vers un bord adjacent à la paroi latérale périphérique (14) du moyen de moulage de plaque de semelle (9). 8. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que lorsque l'on exerce la force relative d'extraction, l'on déforme élastiquement et temporairement la paroi de support (3) de la plaque de semelle (1 ), en particulier on l'incurve.

9. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que l'on désolidarise les éléments de reliefs d'accrochage (8) des éléments de reliefs de moulage (16), de façon progressive, successivement pour des groupes adjacents d'éléments de reliefs d'accrochage (8), en particulier des groupes d'éléments de reliefs d'accrochage (8) d'étendue localisée et limitée.

10. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'on dispose et l'on met en œuvre un moyen de moulage de plaque de semelle (9) ayant une face de conformation de moulage (15) comprenant plusieurs parties successives (15a), en particulier des parties de face de conformation de moulage d'étendue localisée et limitée.

1 1. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que lorsque l'on emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9) avec la matière polymérique, l'on moule la plaque de semelle (1 ) pleine ou substantiellement pleine et dépourvue de cavité interne.

12. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisé par le fait que l'on emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9) avec une seule matière polymérique de sorte à réaliser une semelle sous traverse (1 ) unitaire.

13. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que lorsque l'on emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9) avec la matière polymérique, l'on inclut dans la cavité de moulage (10) un ou plusieurs moyens solides fonctionnels, noyés dans la plaque de semelle (1 ) moulée, en particulier un moyen de rigidification présentant une certaine rigidité et/ou un moyen d'absorption des contraintes d'écrasement présentant une certaine élasticité, tel qu'une plaque, une couche, un treillis, des inserts, des broyats dispersés ou liés, une mousse, ou analogue.

14. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 13, caractérisé par le fait que lorsque l'on emplit la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9) avec la matière polymérique, l'on inclut le ou les moyens solides fonctionnels dans la cavité de moulage (10) à l'extérieur des reliefs de moulage (16), de sorte que le moyen solide fonctionnel soit noyé dans la paroi de support (3) de la semelle (1 ) et non dans les éléments de reliefs d'accrochage (8). 15. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait que lors du moulage de la plaque de semelle (1 ) dans la cavité de moulage (10) du moyen de moulage de plaque de semelle (9), l'on fait vibrer le moyen de moulage de plaque de semelle (9), en vue de remplissage avec la matière polymérique des parties en creux de la cavité de moulage (10).

16. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé par le fait que soit l'on moule la plaque de semelle (1 ) constituant une semelle sous traverse (1 ) individualisée soit l'on moule la plaque de semelle (1 ) à partir de laquelle l'on individualise au moins une semelle sous traverse (1 ), moyennant une coupe transversale de la plaque de semelle (1 ).

17. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé par le fait que l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle (9) dont la face de conformation de moulage (15) comporte une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) allongés et/ou ponctuels, et l'on réalise une semelle (1 ) comportant une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) allongés et/ou ponctuels.

18. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle (9) dont la face de conformation de moulage (15) comporte une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs de moulage (16) identiques ou analogues, et l'on réalise une semelle (1 ) comportant une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs d'accrochage (8) identiques ou analogues.

19. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé par le fait que l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle (9) dont la face de conformation de moulage (15) comporte une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) ayant en coupe longitudinale une forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, et l'on réalise une semelle (1 ) comportant une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) ayant une forme en correspondance. 20. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé par le fait que l'on sélectionne le polyuréthane comme matière polymérique.

21. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que le moyen de moulage de plaque de semelle (9) est réalisé dans un matériau déformable élastiquement, en particulier élastomère, lorsqu'on démoule la plaque de semelle (1 ). 22. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 21 , caractérisé par le fait que l'on déplace le moyen de moulage de plaque de semelle (9) de manière continue sans fin le long d'une trajectoire le long de laquelle sont disposées une station initiale (35a), une station de moulage (35b) à laquelle la semelle (1 ) est moulée, une station de refroidissement (35c) à laquelle le matériau passe de son état fluide à son état déformable, et une station de démoulage (35d) à laquelle la semelle (1 ) est démoulée.

23. Procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 22, caractérisé par le fait que le système de transport (34) déplaçant le moyen de moulage de plaque de semelle (9) comprend une portion arquée (39a, 39b) déformant le moyen de moulage de plaque de semelle (9) dans le sens de l'ouverture.

24. Semelle sous traverse (1 ) comprenant une paroi de support (3) ayant une face d'appui (7) et une face de solidarisation (4) pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle (1 ) étant dans sa configuration générale finales et à l'état solide, à être inclus dans une traverse (2) en béton ou analogue, un tel élément de relief d'accrochage (8) comprenant une partie rétrécie proximale (1 1 ) vers la face de solidarisation (4), une partie élargie distale (12), et une ou plusieurs facettes (13) s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation (4), caractérisée en ce qu'elle est réalisée par le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 23 et par le fait qu'un tel élément de relief d'accrochage (8) comprend une partie élargie (12) et une partie rétrécie (1 1 ) dont les diamètres sont dans un rapport au moins égal à 1 ,25, plus particulièrement au moins égal à 2, plus particulièrement au moins égal à 3 et au plus égal à 4. 25. Semelle sous traverse (1 ) selon la revendication 24, caractérisé par le fait qu'elle est pleine ou substantiellement pleine et dépourvue de cavité interne.

26. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 et 25, caractérisé par le fait qu'elle est unitaire étant réalisée avec une seule matière polymérique.

27. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 26, caractérisé par le fait qu'elle inclut un moyen de rigidification présentant une certaine rigidité et/ou un moyen d'absorption des contraintes d'écrasement présentant une certaine élasticité, tel qu'une plaque, une couche, un treillis, des inserts, des broyats dispersés ou liés, une mousse, ou analogue, en particulier dans la paroi de support (3) de la semelle (1 ) et non dans les éléments de reliefs d'accrochage (8).

28. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 27, caractérisée par le fait qu'elle comporte une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) allongés et/ou ponctuels. 29. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 28, caractérisée par le fait qu'elle comporte une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs d'accrochage (8) identiques ou analogues. 30. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 29, caractérisée par le fait qu'elle comporte une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) ayant en coupe longitudinale une forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées.

31. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 30, caractérisée par le fait que les éléments de relief d'accrochage (8) présente une partie élargie distale (12) conique se rétrécissant en s'éloignant de la face de solidarisation (4). 32. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 31 , caractérisée par le fait qu'elle est réalisée en ou à base de polyuréthane comme matière polymérique.

33. Semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 32, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un, préférentiellement trois, bord périphérique (30) adapté pour un maintien latéral de la semelle sous traverse (1 ) lorsqu'elle est assemblée à une traverse.

34. Procédé de fabrication d'une traverse en béton ou analogue pourvue d'une semelle sous traverse (2 + 1 ), dans lequel :

- l'on dispose d'un moyen de moulage de traverse, rigide, formant une cavité de moulage dont la forme est en correspondance avec celle d'une traverse, apte à être emplie du béton ou analogue formant la traverse,

- l'on dispose de béton ou analogue,

- l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse avec le béton ou analogue à l'état fluide,

- puis, alors que le béton ou analogue n'est pas encore pris en masse, l'on dépose sur la face de solidarisation (5) de la traverse (2) en béton ou analogue, une semelle (1 ) réalisée par le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 23, ou une semelle (1 ) selon l'une quelconque des revendications 24 à 33, dans sa configuration générale finale, de sorte que ses éléments de reliefs d'accrochage (8) soient inclus dans ladite face de solidarisation (5) de la traverse (2) en béton ou analogue, et que la paroi de support (3) de la semelle (1 ) ne soit pas incluse ou pas totalement incluse dans ladite face de solidarisation (5) de la traverse (2) en béton ou analogue, de sorte que la face d'appui (7) de la semelle sous traverse (1 ) soit laissée libre pour former la face d'appui (7) de la traverse pourvue de la semelle sous traverse (2 + 1 ),

- puis l'on laisse le béton ou analogue de la traverse (2 + 1 ) prendre en masse, de sorte que la semelle sous traverse (1 ) fasse ainsi partie intégrante de la traverse (2), les éléments de reliefs d'accrochage (8) de la semelle (1 ) assurant par eux-mêmes la solidarisation rigide de la semelle sous traverse (1 ) à la traverse (2). 35. Procédé de fabrication d'une traverse pourvue d'une semelle sous traverse (2 + 1 ) selon la revendication 34, caractérisé par le fait que l'on dispose le moyen de moulage de traverse de façon générale horizontale et l'on dépose la semelle (1 ) par-dessus la face de solidarisation (5) de la traverse (2) en béton ou analogue laissée accessible en position supérieure.

36. Procédé de fabrication d'une traverse pourvue d'une semelle sous traverse (2 + 1 ) selon l'une quelconque des revendications 34 et 35, caractérisé par le fait que lors du moulage de la traverse dans la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse, l'on fait vibrer le moyen de moulage de traverse.

37. Procédé de fabrication d'une traverse pourvue d'une semelle sous traverse (2 + 1 ) selon l'une quelconque des revendications 34 à 36, caractérisé par le fait qu'alors que le béton ou analogue n'est pas encore pris en masse, et lorsque l'on dépose la semelle (1 ) sur la face de solidarisation (5) de la traverse (2), l'on effectue de petits déplacements de la semelle (1 ) par rapport au béton ou analogue de la traverse (2), pour le positionnement de la semelle (1 ) par rapport à la traverse (2).

38. Procédé de fabrication d'une traverse pourvue d'une semelle sous traverse (2+1 ) selon l'une quelconque des revendications 34 à 37, dans lequel lorsque l'on dépose sur la face de solidarisation (5) de la traverse (2) en béton ou analogue, la semelle (1 ), l'air compris entre la semelle (1 ) et la traverse (2) est évacué par des trous d'évents (26, 27, 28).

39. Moyen de moulage de plaque de semelle (9) spécialement destiné à la mise en œuvre du procédé de fabrication d'une semelle sous traverse (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 23, caractérisé par le fait qu'il présente une certaine rigidité et comporte une paroi latérale périphérique et une face de conformation de moulage comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) - saillies, creux -, formant une cavité de moulage (10) apte à être emplie de la matière constitutive de la semelle (1 ), et dont la forme est en correspondance avec celle d'une plaque de semelle (1 ) d'au moins une semelle sous traverse (1 ) à réaliser comprenant une paroi de support (3), ayant une face d'appui (7) et à l'opposé une face de solidarisation (4) pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage (8) - creux, saillies -, un tel élément de relief d'accrochage (8) comprenant une partie rétrécie proximale (1 1 ) vers la face de solidarisation (4), une partie élargie distale (12), et une ou plusieurs facettes (13) s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation (4).

40. Moyen de moulage de plaque de semelle (9) selon la revendication 39, caractérisé par le fait qu'il est soit un moule ouvert ou fermé et/ou qu'il est soit avec insert de constitution de reliefs de moulage (16) soit sans insert. 41. Moyen de moulage de plaque de semelle (9) selon l'une quelconque des revendications 39 et 40, caractérisé par une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) allongés et/ou ponctuels. 42. Moyen de moulage de plaque de semelle (9) selon l'une quelconque des revendications 39 à 41 , caractérisé par une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs de moulage (16) identiques ou analogues. 43. Moyen de moulage de plaque de semelle (9) selon l'une quelconque des revendications 39 à 42, caractérisé par une distribution d'éléments de reliefs de moulage (16) ayant en coupe longitudinale une forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées.

44. Moyen de moulage de plaque de semelle (9) selon l'une des revendications 39 à 43, caractérisé par le fait qu'il est réalisé dans un matériau déformable élastiquement, en particulier élastomère, lorsqu'on démoule la plaque de semelle (1 ). 45. Installation de fabrication de semelle comprenant un moyen de moulage de plaque de semelle (9) selon l'une quelconque des revendications 39 à 43, et un système de transport (34) adapté pour déplacer le moyen de moulage de plaque de semelle (9) le long d'une trajectoire le long de laquelle sont disposées une station initiale (35a), une station de moulage (35b) à laquelle la semelle (1 ) est moulée, une station de refroidissement (35c) à laquelle le matériau passe de son état fluide à son état déformable, et une station de démoulage (35d) à laquelle la semelle (1 ) est démoulée.

46. Installation de fabrication de semelle selon la revendication 45, caractérisé par le fait que le système de transport (34) déplaçant le moyen de moulage de plaque de semelle (9) comprend une portion arquée (39a, 39b) déformant le moyen de moulage de plaque de semelle (9) dans le sens de l'ouverture.

Description:
SEMELLE SOUS TRAVERSE SOLIDARISABLE A UNE TRAVERSE EN BETON OU ANALOGUE, TRAVERSE A LAQUELLE EST SOLIDARISEE UNE TELLE SEMELLE ET PROCÉDÉS DE FABRICATION ET MOYENS DE MOULAGE CORRESPONDANTS.

L'invention a pour premier objet, un procédé de fabrication d'une semelle sous traverse pour une traverse en béton ou analogue pour rail de matériel roulant, en particulier un train à grande vitesse, cette semelle comprenant une paroi de support, ayant une face d'appui et à l'opposé une face de solidarisation pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -. Elle a pour deuxième objet, une semelle sous traverse réalisée par ce procédé, pour troisième objet, un procédé de fabrication de traverse en béton ou analogue pourvue d'une semelle sous traverse, pour quatrième objet, un moyen de moulage de plaque de semelle spécialement destiné à la mise en œuvre dudit procédé de fabrication de semelle sous traverse, et pour cinquième objet une installation comprenant ce moyen de moulage de plaque de semelle.

Le document EP-A-0833008 décrit une semelle pour traverse de chemin de fer en béton qui comprend, d'une part, une plaque de support dont la face supérieure noyée dans le béton est pourvue de protubérances d'accrochage dans la traverse et de moyens d'échappement de l'air inclus dans la traverse lors de la coulée du béton et, d'autre part, un revêtement élastomère solidaire d'au moins la face inférieure de la plaque. Les termes « supérieur » et « inférieur » se comprennent ici, comme dans tout le texte, en référence à la traverse de chemin de fer installée en situation, le ballast étant vers le bas et rail vers le haut.

Le document EP-A-1 186709 décrit une semelle pour traverse en béton du type de celles en matière flexible, déformable et élastique, mises en place pendant ou après le vibrage du béton de la traverse, par emboîtement dans le béton, qui comprend une série d'épaulement linéaux, continus, parallèles, longitudinaux, ayant un profil saillant en double harpon.

Dans le même contexte et pour la même application, le document WO 2008/122066 décrit surtout une semelle dont la structure de la surface en contact avec la traverse en béton comprend des saillies creuses, une réalisation avec des cavités formant pores et/ou canaux étant également mentionnée. Mais il est à craindre qu'une saillie creuse ne permette pas un accrochage suffisant sur le béton.

Le document US-B-7278588 décrit également une semelle pourvue de saillies creuses.

Ainsi, les documents EP-A-0833008, EP-A-1 186709, WO 2008/122066 et US-B-7278588 visent différentes variantes d'un même premier type de semelle pour traverse en béton ou analogue pour rail de matériel roulant, et ce faisant, d'un même premier type de traverse pourvue d'une telle semelle sous traverse, dans lequel la semelle comprend une paroi de support dont la face supérieure est destinée à être solidarisée à la face inférieure de la traverse, par des saillies d'accrochage noyées dans le béton ou analogue de la traverse qui sont endogènes à la paroi de support de la semelle. Mais, force est de constater qu'aucun de ces trois documents ne décrit la fabrication des semelles à moyens d'accrochage endogènes selon ce premier type, le document WO 2008/122066 se bornant à se référer, sans plus de précision, aux techniques de moulage par compression, moulage par injection, extrusion ou vulcanisation. Le document DE 10 2004 01 1 610 se rapporte à ce premier type de semelle dans une réalisation comportant des saillies d'accrochage en forme de T ou de pseudo T. Une telle semelle est réalisée par un procédé comprenant une étape de moulage par injection ou par compression de sorte à obtenir des saillies droites, puis une étape de refroidissement, puis une étape de conformation pour obtenir la forme de T ou de pseudo T. Un tel procédé qui comporte une telle succession d'étapes est complexe et donc forcément coûteux, ce qui est rédhibitoire pour l'application envisagée.

Le document EP-A-0733738 concerne également une traverse de chemin de fer, comportant un bloc de béton reposant sur un ballast, et une semelle sous traverse, en matériau viscoélastique, couvrant solidairement la face inférieure du bloc de béton, servant d'intermédiaire d'appui entre le bloc de béton et le ballast. La semelle incorpore dans sa face supérieure des gravillons en saillie s'intégrant dans la face inférieure du bloc de béton, pour assurer la solidarisation bloc-semelle. Le procédé de fabrication d'une telle traverse comporte la succession des étapes consistant à :

a) préfabriquer une plaque en matériau viscoélastique, aux dimensions de la semelle à réaliser, avec incorporation des gravillons en saillie,

b) fabriquer le bloc par moulage de béton dans une empreinte en y intégrant la plaque préfabriquée pour constituer la semelle dont les gravillons s'intègrent au béton, et

c) autoriser ou provoquer la prise du béton puis démouler le bloc portant solidairement la semelle.

Le document EP-A-0733738 vise un second type de semelle pour traverse en béton ou analogue pour rail de matériel roulant et un second type de traverse pourvue d'une telle semelle sous traverse, dans lequel il est prévu des moyens d'accrochage exogènes à la semelle.

D'autres réalisations de semelles sous traverse selon ce second type sont connues de l'état de la technique.

Les semelles sous traverse selon ce second type présentent nombres de contraintes et d'inconvénients découlant du caractère exogène des moyens d'accrochage. L'invention ne concerne pas ce second type de semelles sous traverse et de traverses en béton pourvue de telles semelles. Les fonctions que doivent assurer, les exigences que doivent remplir, et les performances que doivent satisfaire, les semelles pour traverses en béton ou analogue et les traverses en béton ou analogue pour rail de matériel roulant pourvues de telles semelles sous traverses, tel qu'en particulier les trains à grande vitesse, sont d'ordre technique, industriel, financier, et sont connues de l'homme du métier ou lui sont accessibles. Il en est de même de caractéristiques générales telles que les ordres dimensionnels. Bien entendu, des semelles analogues peuvent être également envisagées pour des applications autres que les rails pour matériel roulant et en particulier autres que pour les trains à grande vitesse, mais pour lesquelles les fonctions, les exigences et les performances dont il a été précédemment question, sont analogues dans leur nature sans l'être forcément exactement dans leur degré. Les expressions « semelle pour traverse en béton [ou analogue] pour rail de matériel roulant » et « semelle sous traverse », ici utilisées, doivent être comprises comme visant ce cas spécifique et le cas de telles applications autres, telles qu'elles ont été définies ci-dessus. L'invention vise le cas d'une semelle pour traverse en béton ou analogue pour rail de matériel roulant, en particulier un train à grande vitesse, et d'une traverse pourvue d'une telle semelle sous traverse, affilié au premier type identifié ci-dessus, où l'accrochage est endogène à la paroi de support de la semelle. S'agissant de l'injection ou de la coulée par gravité des polymères, il fait partie des connaissances de l'homme du métier que l'extraction d'une pièce moulée comportant des contre-dépouilles requiert des systèmes spéciaux tels que des moules à tiroirs, ou un usinage après moulage avec un moule rigide. De tels systèmes spéciaux et un tel usinage sont complexes, coûteux et inadaptés au cas de semelles pour traverses en béton ou analogue pour rail de matériel roulant.

Le problème à la base de l'invention est donc de pouvoir fabriquer des semelles sous traverses et conséquemment des traverses, telles que pour rail de matériel roulant et en particulier un train à grande vitesse, les semelles étant à moyens d'accrochage endogènes selon le premier type identifié ci-dessus d'une façon adaptée au contexte d'application et de mise en œuvre d'une telle semelle sous traverse, en termes d'ordre technique (absorption des vibrations, durabilité...), industriel (facilité de fabrication, de manipulation, de stockage, de transport tant des semelles sous traverses que des traverses pourvues de telles semelles, entretien, remplacement), ainsi que d'ordre financier (coût de revient et coût de maintenance). À cet effet, selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'une semelle sous traverse comprenant une paroi de support, ayant une face d'appui et à l'opposé une face de solidarisation pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle étant dans sa configuration générale finale et à l'état solide, à être inclus dans une face de solidarisation d'une traverse en béton ou analogue ayant à l'opposé une face de support, un tel élément de relief endogène comprenant une partie rétrécie proximale vers la face de solidarisation, une partie élargie distale, et une ou plusieurs facettes s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation.

Selon ce procédé : - l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle présentant une certaine rigidité, ayant une paroi latérale périphérique et une face de conformation de moulage comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage - saillies, creux -, formant une cavité de moulage apte à être emplie de la matière constitutive de la semelle,

- l'on dispose de matière polymérique apte à être amenée:

o d'abord dans un état fluide en vue de son moulage,

o dans un état solide en vue notamment d'associer la semelle démoulée au béton ou analogue de la traverse,

o et dans un état déformable où elle présente une certaine capacité de déformation locale temporaire au moins sensiblement élastique,

- l'on amène la matière polymérique audit état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle, en vue du moulage de la plaque de semelle,

- ultérieurement, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle dont la forme de la cavité de moulage est en correspondance - de façon complémentaire - avec celle de la semelle à réaliser, la face de conformation de moulage comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage en correspondance - de façon complémentaire - avec la distribution des éléments de relief d'accrochage, un élément de relief de moulage comprenant une partie rétrécie proximale, une partie élargie distale, et une ou plusieurs facettes s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à la face de conformation de moulage,

- l'on dispose de matière polymérique, en particulier d'élastomère de polyuréthane thermodurcissable et, alors que la matière polymérique est à l'état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle préalablement moulée, par rapport au moyen de moulage de plaque de semelle, une force relative d'extraction telle que l'on déforme élastiquement et temporairement ses éléments de reliefs d'accrochage dans ledit état déformable, de sorte à les désolidariser des éléments de reliefs de moulage, ce qui permet de démouler la plaque de semelle,

- puis, l'on dispose la semelle constituée par ou provenant de la plaque de semelle dans la configuration générale qui est sa configuration générale finale alors que la matière polymérique est dans ledit état solide.

Selon une première réalisation :

- l'on amène la matière polymérique audit état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle,

- puis, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle préalablement moulée la force relative d'extraction,

- puis, l'on dispose la semelle dans la configuration générale finale avec la matière polymérique audit état solide,

la matière polymérique étant sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire. Selon une seconde réalisation :

- l'on amène la matière polymérique audit état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle,

- puis l'on amène la matière polymérique audit état solide,

- puis, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle préalablement moulée la force relative d'extraction,

- puis, l'on dispose la semelle dans la configuration générale finale avec la matière polymérique audit état solide,

la matière polymérique étant sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire.

Selon une réalisation, lorsque l'on moule la plaque de semelle dans le moyen de moulage de plaque de semelle, la face d'appui est libre ou moulée sans éléments de reliefs.

Selon une réalisation, l'on amène la matière polymérique audit état déformable et/ou l'on amène la matière polymérique audit état solide, par un processus thermique.

Selon une réalisation, l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage dont la forme correspond à une distribution de reliefs d'accrochage endogènes de la plaque de semelle telle qu'un tel relief endogène comprend une partie élargie et une partie rétrécie dont les diamètres sont dans un rapport au moins égal à 1 ,5, plus particulièrement au moins égal à 2, plus particulièrement au moins égal à 3.

Selon les réalisations, l'on applique la force relative d'extraction sur le moyen de moulage de plaque de semelle, en particulier vers sa paroi latérale périphérique et/ou sur la plaque de semelle, en particulier vers un bord adjacent à la paroi latérale périphérique du moyen de moulage de plaque de semelle.

Selon une réalisation, lorsque l'on exerce la force relative d'extraction, l'on déforme élastiquement et temporairement la paroi de support de la plaque de semelle, en particulier on l'incurve.

Selon une réalisation, l'on désolidarise les éléments de reliefs d'accrochage des éléments de reliefs de moulage, de façon progressive, successivement pour des groupes adjacents d'éléments de reliefs d'accrochage, en particulier des groupes d'éléments de reliefs d'accrochage d'étendue localisée et limitée. Ainsi, selon une réalisation, l'on dispose et l'on met en œuvre un moyen de moulage de plaque de semelle ayant une face de conformation de moulage comprenant plusieurs parties successives, en particulier des parties de face de conformation de moulage d'étendue localisée et limitée. Selon une réalisation, lorsque l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle avec la matière polymérique, l'on moule la plaque de semelle pleine ou substantiellement pleine et dépourvue de cavité interne. Selon une réalisation, l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle avec une seule matière polymérique de sorte à réaliser une semelle sous traverse unitaire.

Selon une réalisation, lorsque l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle avec la matière polymérique, l'on inclut dans la cavité de moulage un ou plusieurs moyens solides fonctionnels, noyés dans la plaque de semelle moulée, en particulier un moyen de rigidification présentant une certaine rigidité et/ou un moyen d'absorption des contraintes d'écrasement présentant une certaine élasticité, tel qu'une plaque, une couche, un treillis, des inserts, des broyats dispersés ou liés, une mousse, ou analogue. En particulier, l'on inclut le ou les moyens solides fonctionnels dans la cavité de moulage à l'extérieur des reliefs de moulage, de sorte que le moyen solide fonctionnel soit noyé dans la paroi de support de la semelle et non dans les éléments de reliefs d'accrochage.

Selon une réalisation, lors du moulage de la plaque de semelle dans la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle, l'on fait vibrer le moyen de moulage de plaque de semelle, en vue de remplissage avec la matière polymérique des parties en creux de la cavité de moulage.

Selon les réalisations, soit l'on moule la plaque de semelle constituant une semelle sous traverse individualisée soit l'on moule la plaque de semelle à partir de laquelle l'on individualise au moins une semelle sous traverse, moyennant une coupe transversale de la plaque de semelle. Selon les réalisations, l'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle dont la face de conformation de moulage comporte une distribution d'éléments de reliefs de moulage allongés et/ou ponctuels, et l'on réalise une semelle comportant une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage allongés et/ou ponctuels. L'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle dont la face de conformation de moulage comporte une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs de moulage identiques ou analogues, et l'on réalise une semelle comportant une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs d'accrochage identiques ou analogues. L'on dispose d'un moyen de moulage de plaque de semelle dont la face de conformation de moulage comporte une distribution d'éléments de reliefs de moulage ayant en coupe longitudinale une forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, et l'on réalise une semelle comportant une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage ayant une forme en correspondance.

Selon une réalisation, l'on sélectionne le polyuréthane comme matière polymérique.

Selon une réalisation, le moyen de moulage de plaque de semelle est réalisé dans un matériau déformable élastiquement, en particulier élastomère, lorsqu'on démoule la plaque de semelle. Selon une réalisation, l'on déplace le moyen de moulage de plaque de semelle de manière continue sans fin le long d'une trajectoire le long de laquelle sont disposées une station initiale, une station de moulage à laquelle la semelle est moulée, une station de refroidissement à laquelle le matériau passe de son état fluide à son état déformable, et une station de démoulage à laquelle la semelle est démoulée.

Selon une réalisation, le système de transport déplaçant le moyen de moulage de plaque de semelle comprend une portion arquée déformant le moyen de moulage de plaque de semelle dans le sens de l'ouverture.

Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet une semelle sous traverse comprenant une paroi de support ayant une face d'appui et une face de solidarisation pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -, aptes, la semelle étant dans sa configuration générale finales et à l'état solide, à être inclus dans une traverse en béton ou analogue, un tel élément de relief d'accrochage endogène comprenant une partie rétrécie proximale vers la face de solidarisation, une partie élargie distale, et une ou plusieurs facettes s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation. Une telle semelle sous traverse est réalisée par le procédé précédemment décrit et est telle qu'un élément de relief d'accrochage endogène comprend une partie élargie et une partie rétrécie dont les diamètres sont dans un rapport au moins égal à 1 ,25, plus particulièrement au moins égal à 2, plus particulièrement au moins égal à 3 et au plus égal à 4. Selon une réalisation, la semelle est pleine ou substantiellement pleine et dépourvue de cavité interne.

Selon une réalisation, la semelle est unitaire étant réalisée avec une seule matière polymérique. Selon une réalisation, la semelle inclut un moyen de rigidification présentant une certaine rigidité et/ou un moyen d'absorption des contraintes d'écrasement présentant une certaine élasticité, tel qu'une plaque, une couche, un treillis, des inserts, des broyats dispersés ou liés, une mousse, ou analogue, en particulier dans la paroi de support de la semelle et non dans les éléments de reliefs d'accrochage. Selon les réalisations, la semelle sous traverse comporte une distribution régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs d'accrochage allongés et/ou ponctuels. En une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage ayant en coupe longitudinale une forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées. Selon une réalisation, les éléments de relief d'accrochage présentent une partie élargie distale conique se rétrécissant en s'éloignant de la face de solidarisation.

Selon une réalisation, la semelle sous traverse est réalisée en ou à base de polyuréthane comme matière polymérique.

Selon une réalisation, la semelle sous traverse comprend au moins un, préférentiellement trois, bord périphérique adapté pour un maintien latéral de la semelle sous traverse lorsqu'elle est assemblée à une traverse.

Selon un troisième aspect, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'une traverse en béton ou analogue pourvue d'une semelle sous traverse, dans lequel :

- l'on dispose d'un moyen de moulage de traverse, rigide, formant une cavité de moulage dont la forme est en correspondance avec celle d'une traverse, apte à être emplie du béton ou analogue formant la traverse,

- l'on dispose de béton ou analogue,

- l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse avec le béton ou analogue à l'état fluide,

- puis, alors que le béton ou analogue n'est pas encore pris en masse, l'on dépose sur la face de solidarisation de la traverse en béton ou analogue, une semelle réalisée par le procédé précédemment décrit, ou une semelle telle que précédemment décrite, dans sa configuration générale finale, de sorte que ses éléments de reliefs d'accrochage endogènes soient inclus dans ladite face de solidarisation de la traverse en béton ou analogue, et que la paroi de support de la semelle ne soit pas incluse ou pas totalement incluse dans ladite face de solidarisation de la traverse en béton ou analogue, de sorte que la face d'appui de la semelle sous traverse soit laissée libre pour former la face d'appui de la traverse pourvue de la semelle sous traverse,

- puis l'on laisse le béton ou analogue de la traverse prendre en masse, de sorte que la semelle sous traverse fasse ainsi partie intégrante de la traverse, les éléments de reliefs d'accrochage de la semelle assurant par eux-mêmes la solidarisation rigide de la semelle sous traverse à la traverse.

Selon une réalisation, l'on dispose le moyen de moulage de traverse de façon générale horizontale et l'on dépose la semelle par-dessus la face de solidarisation de la traverse en béton ou analogue laissée accessible en position supérieure. Selon une réalisation, lors du moulage de la traverse dans la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse, l'on fait vibrer le moyen de moulage de traverse.

Selon une réalisation, alors que le béton ou analogue n'est pas encore pris en masse, et lorsque l'on dépose la semelle sur la face de solidarisation de la traverse, l'on effectue de petits déplacements de la semelle par rapport au béton ou analogue de la traverse, pour le positionnement de la semelle par rapport à la traverse. Selon une réalisation, lorsque l'on dépose sur la face de solidarisation de la traverse en béton ou analogue, la semelle, l'air compris entre la semelle et la traverse est évacué par des trous d'évents. Selon un quatrième aspect, l'invention a pour objet un moyen de moulage de plaque de semelle spécialement destiné à la mise en œuvre du procédé de fabrication d'une semelle sous traverse tel qu'il a été décrit, qui présente une certaine rigidité et comporte une paroi latérale périphérique et une face de conformation de moulage comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage - saillies, creux -, formant une cavité de moulage apte à être emplie de la matière constitutive de la semelle, et dont la forme est en correspondance avec celle d'une plaque de semelle d'au moins une semelle sous traverse à réaliser comprenant une paroi de support, ayant une face d'appui et à l'opposé une face de solidarisation pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage endogènes - creux, saillies -, un tel élément de relief endogène comprenant une partie rétrécie proximale vers la face de solidarisation, une partie élargie distale, et une ou plusieurs facettes s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation.

Selon les réalisations, le moyen de moulage de plaque de semelle est soit un moule ouvert soit un moule ou fermé et/ou est soit un moule avec insert de constitution de reliefs de moulage soit un moule sans insert.

Selon une réalisation, le moyen de moulage de plaque de semelle comporte une distribution d'éléments de reliefs de moulage allongés et/ou ponctuels.

Selon une réalisation, le moyen de moulage de plaque de semelle comporte une distribution, régulière ou irrégulière, d'éléments de reliefs de moulage identiques ou analogues.

Selon une réalisation, le moyen de moulage de plaque de semelle comporte une distribution d'éléments de reliefs de moulage ayant en coupe longitudinale une forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées.

Selon une réalisation, le moyen de moulage de plaque de semelle est réalisé dans un matériau déformable élastiquement, en particulier élastomère, lorsqu'on démoule la plaque de semelle. Selon un cinquième aspect, l'invention a pour objet une installation de fabrication de semelle comprenant un tel moyen de moulage de plaque de semelle et un système de transport adapté pour déplacer le moyen de moulage de plaque de semelle le long d'une trajectoire le long de laquelle sont disposées une station initiale, une station de moulage à laquelle la semelle est moulée, une station de refroidissement à laquelle le matériau passe de son état fluide à son état déformable, et une station de démoulage à laquelle la semelle est démoulée. Selon une réalisation, le système de transport déplaçant le moyen de moulage de plaque de semelle comprend une portion arquée déformant le moyen de moulage de plaque de semelle dans le sens de l'ouverture. Plusieurs réalisations possibles mais non limitatives de l'invention sont maintenant décrites en relation avec les figures annexés, à savoir :

- La figure 1 est une vue en perspective isométrique d'un moyen de moulage de plaque de semelle selon une première réalisation possible, vide, du côté de la cavité de moulage, illustrant sa distribution de reliefs de moulage.

- La figure 2 est une vue éclatée, partielle, à plus grande échelle, en coupe transversale, du moyen de moulage de plaque de semelle selon la figure 1.

- La figure 3 est une vue à plus grande échelle, en coupe transversale, du moyen de moulage de plaque de semelle selon la figure 1.

- La figure 4 est une vue en coupe transversale, d'un moyen de moulage de plaque de semelle selon une deuxième réalisation possible, la semelle sous traverse étant disposée dans le moyen de moulage.

- La figure 5 est une vue en perspective isométrique d'un moyen de moulage de plaque de semelle selon une troisième réalisation possible, vide, du côté de la cavité de moulage, illustrant sa distribution de reliefs de moulage.

- La figure 6 est une vue éclatée, partielle, à plus grande échelle, en coupe transversale, du moyen de moulage de plaque de semelle selon la figure 5.

- La figure 7 est une vue à plus grande échelle, en coupe transversale, du moyen de moulage de plaque de semelle selon la figure 5.

- La figure 8 est une vue en perspective isométrique d'un moyen de moulage de plaque de semelle selon une quatrième réalisation possible, vide, du côté de la cavité de moulage, illustrant sa distribution de reliefs de moulage.

- La figure 9 est une vue éclatée, partielle, à plus grande échelle, en coupe transversale, du moyen de moulage de plaque de semelle selon la figure 8.

- La figure 10 est une vue à plus grande échelle, en coupe transversale, du moyen de moulage de plaque de semelle selon la figure 8.

- La figure 1 1 est une vue en coupe transversale d'une réalisation possible de traverse en béton ou analogue pourvue d'une réalisation possible de semelle sous traverse qui en est solidaire.

- La figure 12 est une vue en perspective de la semelle sous traverse de la traverse en béton ou analogue de la figure 1 1.

- La figure 13 est une vue à plus grande échelle, de côté, partielle de la semelle sous traverse de la figure 12.

- La figure 14 est une vue en coupe transversale d'une autre réalisation possible de traverse en béton ou analogue pourvue d'une autre réalisation possible de semelle sous traverse qui en est solidaire. - La figure 15 est une vue en coupe transversale d'une autre réalisation possible de traverse en béton ou analogue pourvue d'une autre réalisation possible de semelle sous traverse qui en est solidaire.

- La figure 16 est une vue en coupe transversale illustrant une réalisation possible du procédé concernant l'étape de démoulage.

- La figure 17 est une vue similaire à la figure 1 1 pour une variante de réalisation de traverse et semelle solidaires.

- La figure 18 est une vue de dessous d'une traverse à laquelle plusieurs semelles ont été solidarisées.

- La figure 19 est une vue schématique de dessus d'une installation de fabrication de semelle, selon un exemple de réalisation.

- La figure 20 est une vue schématique de côté d'une installation de fabrication de semelle, selon un autre exemple de réalisation. L'invention se rapporte, d'une part, aux semelles sous traverses 1 spécialement destinées à des traverse en béton ou analogue pour rail de matériel roulant, en particulier un train à grande vitesse et, d'autre part, aux traverses 2 + 1 pourvues de telles semelles sous traverses 1 , l'une et l'autre affiliées à un premier type connu de l'homme du métier et identifié ci-dessus où l'accrochage semelle 1 - traverse 2 est endogène à la paroi de support 3 de la semelle 1 du côté de sa face de solidarisation 4.

Sauf s'il est précisé autrement ou qu'il se comprend d'évidence autrement du contexte, l'on entend par « traverse » 2, la traverse stricto sensu dépourvue de semelle sous traverse 1. Lorsque l'on vise la traverse pourvue d'une semelle sous traverse 2 + 1 , cela est précisé d'une manière ou d'une autre ou se comprend d'évidence du contexte.

Les fonctions que doivent assurer, les exigences que doivent remplir, les performances que doivent satisfaire, et les caractéristiques générales que doivent présenter les semelles pour traverses et les traverses en béton ou analogue avec semelle, pour rail de matériel roulant et en particulier pour train à grande vitesse, sont connues de l'homme du métier ou lui sont accessibles, qu'elles soient d'ordre technique, industriel, financier ou structurel. Etant implicites, elles ne sont pas décrites davantage.

Selon les réalisations, la traverse 2 est en deux blocs reliés par une entretoise ou elle est monobloc.

D'autre part, comme indiqué, les expressions « semelle pour traverse en béton [ou analogue] pour rail de matériel roulant » et « semelle sous traverse » doivent être comprises comme visant ce cas spécifique et le cas d'applications autres, telles qu'elles ont été définies précédemment dans le texte.

La traverse avec semelle 2 + 1 comprend d'une part la traverse 2 en béton ou analogue, typiquement s'inscrivant dans une enveloppe de forme générale parallélépipédique, ayant notamment une grande face de solidarisation 5 et une grande face de support 6, ces deux grandes faces 5 et 6 étant opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique.

La traverse avec semelle 2 + 1 comprend d'autre part la semelle 1 en matériau polymère, en particulier mais de façon non limitative du polyuréthane adapté à l'usage, comprenant la paroi de support 3, en forme générale de nappe dont l'épaisseur peut être de quelques millimètres, cette valeur étant donnée à titre exemplatif, sans être limitative, ayant notamment la face de solidarisation 4 et une face d'appui 7, ces deux faces étant opposées l'une à l'autre, et un chant périphérique. L'on entend par « face de solidarisation 4 » de la semelle 1 et par « face de solidarisation 5 » de la traverse 2, les deux faces respectivement de la semelle 1 et de la traverse 2 qui sont destinées à coopérer structu Tellement - directement entre elles - et fonctionnellement pour assurer un accrochage rigide semelle 1 - traverse 2, endogène à la paroi de support 3 de la semelle 1 du côté de sa face de solidarisation 4 et à la traverse 2, du côté de sa face de solidarisation 5, de sorte que la traverse avec semelle 2 + 1 forme un ensemble rigide indissociable, notamment stockable, transportable, manipulable et mis en œuvre comme tel.

Dans une réalisation, la face de solidarisation 4 de la semelle 1 et la face de solidarisation 5 de la traverse 2 ont des dimensions analogues ou voisines, la semelle 1 recouvrant en totalité ou presque en totalité (avec un petit débordement ou retrait périphérique) la traverse 2. Par exemple, la face de solidarisation 4 et la face de solidarisation 5 ont une longueur pouvant être comprise entre de l'ordre de 30 cm et 2,50 m et une largeur pouvant être comprise entre de l'ordre de 20 cm à 30 cm. Ces valeurs ne sont données qu'à titre purement illustratif et nullement limitatif. En variante, la face de solidarisation 5 de la traverse 2 pourrait être nettement plus longue que la face de solidarisation 4 de la semelle 1 , par exemple entre 2 et 3 fois plus longue. Dans un tel cas, la traverse 2 est recouverte en totalité par plusieurs semelles 1 juxtaposées dans le sens de la longueur. Dans un exemple de réalisation, on prévoit deux semelles identiques et disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre par rapport à un plan transverse, et une semelle de jonction 1 ' s'étendant entre ces deux semelles et juxtaposées à celles-ci dans le sens de la longueur. Une telle réalisation est par exemple montrée sur la figure 18.

L'on entend par « face de support 6 », la face de la traverse 2 qui est destinée à coopérer avec le rail, directement ou indirectement et l'on entend par « face d'appui » 7, la face de la semelle 1 destinée à reposer sur le ballast, ou la structure du sol, ou analogue.

Dans une réalisation typique, les faces 4, 5, 6 et 7 sont d'une manière générale - c'est-à-dire globalement - planes ou sensiblement planes ou substantiellement planes et de contour polygonal, par exemple rectangulaire. Lorsque la traverse avec semelle 1 + 2 est en situation sur le ballast de sorte à supporter un rail de matériel roulant, les faces 7, 4, 5, et 6 sont disposées de façon générale sensiblement horizontalement, à l'aplomb les unes des autres, de bas en haut, la face la plus basse étant la face d'appui 7, la face la plus haute étant la face de support 6 et les deux faces de solidarisation 4 et 5 étant placées en position intermédiaire et plus ou moins sensiblement confondues, aux épaisseurs près.

La face de solidarisation 4 de la semelle 1 est pourvue d'une distribution d'éléments de reliefs d'accrochage 8, aptes, lorsque la semelle 1 est dans sa configuration générale finale et à l'état solide, à être inclus dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2.

Par « configuration générale finale », s'agissant de la semelle 1 , l'on entend la forme extérieure et l'aspect général que présente la semelle 1 lorsqu'elle est prête à être associée, ou lorsqu'elle est associée, à la traverse 2. Par « état solide », s'agissant de la semelle 1 , l'on entend l'état de rigidité qu'à la semelle 1 lorsqu'elle est prête à être associée, ou lorsqu'elle est associée, à la traverse 2.

Par « inclus », s'agissant des reliefs d'accrochage 8, l'on entend que, le béton ou analogue de la traverse 2 une fois ayant pris en masse et alors que la semelle 2 coopère avec la traverse 1 , vient emprisonner les éléments de reliefs d'accrochage 8, ce qui réalise l'accrochage semelle 1 - traverse 2 et ainsi leur solidarisation mutuelle rigide.

Les reliefs d'accrochage 8 peuvent être qualifiés d'«endogènes » dans la mesure où l'accrochage et la solidarisation semelle 1 - traverse 2 résultent de la structure même de la semelle 1 et de celle de la traverse 2, celle-ci étant conditionnée par celle-là, sans la nécessité de prévoir des moyens supplémentaires distincts de la semelle 1 et de la traverse 2 en soi, tels que de la colle ou un matelas d'organes de liaison tels que cela est connu avec le second type de semelles sous traverses et de traverses de l'état de la technique, qui a été exposé dans la partie introductive.

Par « distribution », s'agissant des éléments de reliefs d'accrochage 8, l'on entend qu'il est prévu plusieurs éléments de reliefs d'accrochage 8, et notamment un nombre substantiel, et que ces éléments de reliefs d'accrochage 8 sont, d'une manière générale - c'est-à-dire globalement -, répartis sur la face de solidarisation 4, ou une partie substantielle de la face de solidarisation 4, c'est-à-dire que les éléments de reliefs d'accrochage 8 se trouvent en plusieurs localisations réparties sur la face de solidarisation 4, et notamment un nombre substantiel de localisations, comme cela est illustré en particulier sur les figures 1 1 à 15.

Les caractéristiques de la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 sont déterminées par l'homme du métier en fonction de la solidarisation souhaitée. Ainsi, la répartition de la distribution peut être régulière, répétitive à l'identique, et homogène comme représenté sur la figure 12 ou, au contraire, irrégulière et hétérogène, par exemple plus dense dans certaines zones de la face de solidarisation 4, et moins dense dans d'autres.

Bien que par « distribution d'éléments de reliefs d'accrochage 8 », l'on entende le plus souvent des éléments de reliefs d'accrochage 8 identiques, il est possibles que les éléments de reliefs d'accrochage 8 ne soient pas parfaitement identiques, mais seulement analogue, voire appartiennent à plusieurs types différents de forme et/ou dimensions.

Par « élément de relief » d'accrochage 8, l'on entend tout à la fois un relief d'accrochage qui, soit est unitaire étant individualisé en tant que tel et disposé à côté d'autres reliefs, soit est pluriel étant alors la combinaison de plusieurs reliefs élémentaires. De tels reliefs unitaires sont représentés par exemple sur les figures 1 1 à 13, alors que de tels reliefs pluriels sont représentés sur la figure 14, chaque relief étant la combinaison de deux reliefs élémentaires, chacun de forme triangulaire aplatie, les deux reliefs étant inclinés l'un vers l'autre vers leurs pointes.

Les éléments de reliefs d'accrochage 8 peuvent être des creux comme représenté en ce qui concerne la semelle 1 sur la figure 15 et comme cela résulte de la conformation du moyen de moulage de plaque de semelle 9, et plus précisément de la conformation de sa cavité de moulage de semelle 10, comme illustré par les deux réalisations représentées respectivement par les figures 1 à 3 et 5 à 7.

Les éléments de reliefs d'accrochage 8 peuvent être des saillies comme représenté en ce qui concerne la semelle 1 sur les figures 1 1 à 14 et comme cela résulte de la conformation du moyen de moulage de plaque de semelle 9, et de sa cavité de moulage 10, comme illustré par les deux réalisations représentées respectivement par les figures 4, et 8 à 10.

Dans une autre réalisation, les éléments de reliefs d'accrochage 8 comprennent des creux et des saillies.

Les termes « creux » et « saillie », s'agissant d'un élément de relief d'accrochage 8, s'entendent relativement à la face de solidarisation 4 de la semelle 1 , laquelle est d'une manière générale - c'est- à-dire globalement - plate, sans creux ou saillie prononcé autre précisément que les éléments de reliefs d'accrochage 8.

Avec des éléments de reliefs d'accrochage 8 en creux, le terme « inclus », signifie que le béton ou analogue de la traverse 2 vient se placer dans le creux des éléments de reliefs 8. Avec des éléments de reliefs d'accrochage 8 en saillie, le terme « inclus », signifie que le béton ou analogue de la traverse 2 vient se placer autour de la saillie des éléments de reliefs 8. Dans tous les cas, en dehors des éléments de reliefs d'accrochage 8, c'est-à-dire à côté et entre les éléments de reliefs d'accrochage 8, la face de solidarisation 4 de la semelle 1 est destinée à venir contre la face de solidarisation 5 de la traverse 2, de sorte que la paroi de support 3 de la semelle 1 n'est pas incluse ou pas totalement incluse dans le béton ou analogue de la traverse 2, et que la face d'appui 7 de la semelle 1 soit laissée libre pour former la face d'appui de la traverse avec semelle 2 + 1.

Lorsque, localement, la paroi de support 3 de la semelle n'est pas incluse dans le béton de la traverse 2, cet espacement peut être configuré comme un canal d'évent permettant de conduire l'air hors de l'espace entre la traverse 2 et la semelle 1 lors de l'assemblage de la traverse 2 et de la semelle 1. Un ou plusieurs canaux d'évents courent dans le plan de la face de solidarisation 4 de la semelle 1 jusqu'à un bord périphérique latéral de la semelle 1. Ces canaux sont définis par les deux faces de solidarisation 4 et 5 planes en regard. Si nécessaire, on peut amplifier ce phénomène en creusant dans la face de solidarisation 4 de la semelle des canaux longitudinaux s'étendant entre des rangées de reliefs d'accrochage 8 adjacentes. La forme et la disposition des canaux peuvent être réalisées selon différentes variantes. En variante ou en complément, des canaux 27 sont réalisés de manière analogue dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2. Une variante alternative ou complémentaire de réalisation d'un tel évent peut être de prévoir localement des ouvertures traversantes 28 s'étendant dans l'épaisseur de la semelle 1 , de sa face de solidarisation 4 à sa face d'appui 7. La forme et la disposition de ces ouvertures traversantes peuvent varier. Le béton ou analogue de la traverse 2 vient se placer dans le creux ou autour de la saillie des éléments de reliefs 8 d'abord alors que le béton ou analogue est à l'état fluide, n'étant pas encore pris en masse et ensuite une fois le béton ou analogue pris en masse et à l'état rigide. Par conséquent la traverse 2 de la traverse avec semelle 2 + 1 comporte des éléments de reliefs d'accrochage complémentaires des éléments de reliefs d'accrochage 8, ce qui assure l'accrochage semelle 1 - traverse 2 et leur solidarisation mutuelle rigide.

Selon une réalisation, un élément de relief d'accrochage 8 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - est ponctuel avec un encombrement plus ou moins important, comme représenté en ce qui concerne la semelle 1 sur les figures 1 1 à 14 et comme cela résulte de la conformation du moyen de moulage de plaque de semelle 9, et de sa cavité de moulage 10, comme illustré par les figures 1 à 3, et 8 à 10. Selon une autre réalisation, l'élément de relief d'accrochage 8 est allongé ou disposé le long d'une ligne rectiligne ou courbe comme cela résulte de la conformation du moyen de moulage de plaque de semelle 9, et de sa cavité de moulage 10, comme illustré par les figures 4 à 7. Selon une autre réalisation, un élément de relief d'accrochage 8 est à la fois ponctuel et allongé.

Un élément de relief d'accrochage 8 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - comprend une partie rétrécie proximale 1 1 , une partie élargie distale 12, et une ou plusieurs facettes 13 s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de solidarisation 4. Par « proximal » et « distal », l'on entend ce qui est, respectivement, plus proche, en particulier attenant, et plus éloigné, en particulier le plus éloigné, de la face de solidarisation 4. Dans une réalisation donnée à titre exemplatif, et nullement limitative, la partie élargie 12 et la partie rétrécie 1 1 ont des diamètres (comptés parallèlement au plan de la paroi de support 3) dans un rapport au moins égal à 1 ,25, plus particulièrement au moins égal à 2, plus particulièrement au moins égal à 3 et au plus égal à 4.

Selon différentes réalisations possibles, un élément de relief d'accrochage 8 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - a en coupe longitudinale (orthogonalement ou sensiblement orthogonalement à la paroi de support 3) une forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou une forme s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées. Il s'entend que les T, V, U et de pseudo T, V, U sont droits ou renversés. Avec les réalisations des figures, la forme de l'élément de relief d'accrochage 8 unitaire, en creux ou en saillie, s'apparente à un T ou T renversé, sauf en ce qui concerne la figure 14 où l'élément de relief d'accrochage 8 est pluriel, en saillie, et s'apparente à un V ou V renversé.

Selon une réalisation, la semelle 1 est pleine ou substantiellement pleine et dépourvue de cavité interne.

Selon une réalisation, la semelle 1 est unitaire, étant réalisée avec une seule matière polymérique.

Selon une autre réalisation, la semelle 1 inclut un moyen de rigidification présentant une certaine rigidité et/ou un moyen d'absorption des contraintes d'écrasement présentant une certaine élasticité. Ce moyen peut être par exemple une plaque, une couche, un treillis, des inserts, des broyats dispersés ou liés, une mousse, ou analogue. En particulier, ce moyen est localisé dans la paroi de support 3 de la semelle 1 , et non dans les éléments de reliefs d'accrochage 8.

Comme expliqué ci-dessus, dans un mode de réalisation, on peut viser à recouvrir la traverse 2 avec la semelle 1. En particulier, on peut prévoir un ou plus bord périphérique 30 de la semelle 1 permettant un maintien latéral de la semelle 1 sur la traverse 2. Le bord périphérique 30 peut être réalisé sous la forme d'un rebord continu 31 dépassant de la face de solidarisation 4 sensiblement de manière distale. Le rebord continu 31 peut par exemple comprendre en son extrémité distale une lèvre 32 rentrante, dirigée vers le centre de la traverse 2.

L'invention vise les caractéristiques de la semelle 1 qui viennent d'être décrites, d'une part en tant que telles, comme caractéristiques de la semelle sous traverse 1 et d'autre part dans leur mise en œuvre, comme caractéristiques du procédé de fabrication de semelle sous traverse 1.

Pour fabriquer une traverse en béton ou analogue pourvue d'une semelle sous traverse 2 + 1 , telle qu'elle vient d'être décrite, l'on dispose tout d'abord d'un moyen de moulage de traverse, rigide, formant une cavité de moulage dont la forme est en correspondance avec celle de la traverse 2 à fabriquer et qui est apte à être emplie du béton ou analogue formant la traverse 2. L'on dispose également de béton ou analogue,

Et l'on dispose d'une semelle fabriquée par le procédé qui sera décrit par la suite.

Puis, l'on emplit la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse avec le béton ou analogue à l'état fluide.

Puis, alors que le béton ou analogue n'est pas encore pris en masse, l'on dépose sur la face de solidarisation 5 de la traverse 2, une semelle 1 dans sa configuration générale finale, de sorte que ses éléments de reliefs d'accrochage 8 soient inclus dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2 et que la paroi de support 3 de la semelle 1 ne soit pas incluse ou pas totalement incluse dans la face de solidarisation 5 de la traverse 2. Au cours de cette opération, l'air emprisonné entre la semelle 1 et la traverse 2 peut s'échapper par les ouvertures d'évents 26, 27, 28. Si elles sont prévues, les lèvres 32 sont inclues dans les faces latérales de la traverse 2. Ainsi, comme précédemment indiqué, la face d'appui 7 de la semelle 1 est laissée libre de sorte à former la face d'appui de la traverse pourvue de la semelle sous traverse 2 + 1 ,

C'est ainsi qu'au moyen des éléments de reliefs d'accrochage 8 de la semelle 1 , l'on constitue les éléments de reliefs d'accrochage complémentaires de la traverse 2 de l'ensemble comprenant la traverse 2 et la semelle 1.

Puis, l'on laisse le béton ou analogue de la traverse 2 prendre en masse, de sorte que la semelle sous traverse 1 fasse ainsi partie intégrante de la traverse 2 + 1 .

Dans ce procédé et selon une réalisation, l'on dispose le moyen de moulage de traverse de façon générale horizontale et l'on dépose la semelle 1 par-dessus la face de solidarisation 5 de la traverse 2 laissée accessible en position supérieure. Selon une réalisation, lors du moulage de la traverse 2 dans la cavité de moulage du moyen de moulage de traverse, l'on fait vibrer le moyen de moulage de traverse.

Egalement selon une réalisation, alors que le béton ou analogue de la traverse 2 n'est pas encore pris en masse, et lorsque l'on dépose la semelle 1 sur la face de solidarisation 5 de la traverse 2, l'on effectue de petits déplacements de la semelle 1 par rapport au béton ou analogue de la traverse 2, de sorte à assurer un positionnement correct de la semelle 1 par rapport à la traverse 2 et une coopération intime des éléments de reliefs d'accrochage 8 de la semelle 1 et des éléments de reliefs d'accrochage complémentaires de la traverse 2 de l'ensemble comprenant la traverse 2 et la semelle 1. Ces petits déplacements peuvent être dans la direction du plan de la paroi de support 3 et/pu orthogonaux à ce plan. Ces petits déplacements peuvent consister en une pression d'inclusion propre à forcer l'inclusion des éléments de reliefs d'accrochage 8 dans le béton ou analogue de la traverse 2, la face de solidarisation 4 de la semelle 1 étant appliquée contre la face de solidarisation 5 de la traverse sans pénétrer du moins substantiellement dans le béton ou analogue, comme il a été indiqué.

Il peut être envisagé une autre réalisation du procédé de fabrication de traverse avec semelle 2 + 1 qui est un équivalent du procédé qui vient d'être décrit, et dans lequel au lieu de la séquence emplissage du béton ou analogue / dépose de la traverse 2 sur la face de solidarisation 5 / prise en masse du béton ou analogue, l'on a la séquence dépose de la traverse 2 dans le moyen de moulage de traverse / emplissage du béton ou analogue / prise en masse du béton ou analogue. On peut par exemple prévoir une forme des reliefs d'accrochage 8 qui favorise leur pénétration dans le béton ou analogue de la traverse 2. A titre d'exemple, la partie élargie distale 12, tout en restant plus large que la partie rétrécie proximale 1 1 , présente une tête 29 conique pointant en s'éloignant de la face de solidarisation 4. Pour fabriquer une semelle sous traverse 1 , telle qu'elle a été décrite précédemment, l'on dispose tout d'abord d'un moyen de moulage de plaque de semelle 9, qui fait également partie de l'invention et qui est spécialement destiné à la mise en œuvre du procédé de fabrication de semelle 1.

Le moyen de moulage de plaque de semelle 9 présente une certaine rigidité. Par exemple, on prévoit un moyen de moulage de plaque de semelle 9 rigide indéformable, par exemple métallique, apte à supporter les températures de moulage de la semelle 1 sans se déformer. En variante, on prévoit de réaliser le moyen de moulage de plaque de semelle 9 dans un matériau déformable. Plus précisément, ce matériau n'est pas plastiquement déformable (et très peu élastiquement déformable) sous l'effet de la température appliquée par le matériau à mouler, mais est élastiquement déformable (sans être déformé plastiquement) lors du démoulage de la semelle 1. On choisit par exemple un matériau élastomère, par exemple polyuréthane, ou silicone, tant que ceux-ci supportent les températures évoquées au cours d'un nombre suffisant de cycles de moulage.

Le moyen de moulage de plaque de semelle 9 a une paroi latérale périphérique 14 et une face de conformation de moulage 15 comportant une distribution d'éléments de reliefs de moulage 16. La paroi latérale périphérique 14 et la face de conformation de moulage 15 délimitent en formant la cavité de moulage 10. La forme de la cavité de moulage 10 est en correspondance - de façon complémentaire - avec celle de la semelle 1 à réaliser, en particulier la distribution des éléments de reliefs de moulage 16 est en correspondance - de façon complémentaire - avec la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8 (cette correspondance s'entend moyennant un léger retrait de la pièce démoulée lors de son refroidissement, comme bien connu de l'homme de l'art). Cette cavité de moulage 1 est apte à être emplie de la matière constitutive de la semelle 1 en vue de son moulage.

La périphérie de la cavité de moulage 10 est également réalisée en correspondance du bord périphérique 30 de la semelle 1. Un rebord continu 31 peut être prévu pour s'étendre sur toute la longueur de trois des quatre côtés de la semelle 1. En effet, le bord périphérique 30 d'un quatrième côté de la semelle 1 peut ne pas présenter un tel rebord. Ce côté sera choisi comme site d'initiation du démoulage. Selon les cas, avec le moyen de moulage de plaque de semelle 9, soit l'on fabrique une semelle 1 individualisée soit l'on fabrique plusieurs semelles 1 en même temps, ces plusieurs semelles formant un ensemble conventionnellement dénommé « plaque de semelle » et, en fin de procédé de fabrication, l'on individualise les semelles 1 , moyennant une coupe transversale de la plaque de semelle. Par « plaque de semelle », l'on entend à la fois une plaque qui constitue une seule semelle ou une plaque dans laquelle sont individualisées plusieurs semelles. Visant ces deux possibilités, l'expression « plaque de semelle » doit se comprendre comme signifiant plaque de semelle d'au moins une semelle. Pour ces raisons la plaque de semelle porte la même référence numérique que la semelle, soit la référence 1. Ainsi, le côté de chaque semelle 1 ne comportant pas de rebord continu 31 peut être utilisé pour juxtaposition avec une autre semelle 1 , notamment avec un côté identique d'une autre semelle. Les trois autres côtés recouvrent les flans latéraux de la traverse 2.

Selon les réalisations, d'une part, le moyen de moulage de plaque de semelle 9 est soit un moule ouvert soit un moule fermé. D'autre part, le moyen de moulage de plaque de semelle 9 est soit avec insert de constitution des éléments de reliefs de moulage 16 soit sans insert, les éléments de reliefs de moulage 16 étant réalisés directement dans l'une des parois du moyen de moulage de plaque de semelle 9.

De façon générale, tout ce qui a été dit à propos des éléments de reliefs d'accrochage 8, notamment en ce qui concerne leur forme, réalisation et disposition, peut être transposé au moyen de moulage de plaque de semelle 9, puisque la distribution des éléments de reliefs de moulage 16 est en correspondance - de façon complémentaire - avec la distribution des éléments de reliefs d'accrochage 8.

Par « distribution », s'agissant des éléments de reliefs de moulage 16, l'on entend qu'il est prévu plusieurs éléments de reliefs de moulage 16 et que ces éléments de reliefs de moulage 16 sont répartis en plusieurs localisations.

Les caractéristiques de la distribution des éléments de reliefs de moulage 16 sont déterminées à partir et en fonction de celles des éléments de reliefs d'accrochage 8. Ainsi, la répartition des éléments de reliefs de moulage 16 peut être régulière, répétitive à l'identique, et homogène ou, au contraire, irrégulière et hétérogène.

Selon différentes réalisations, les éléments de reliefs de moulage 16 sont identiques ou ne sont pas parfaitement identiques, mais seulement analogues, ou appartiennent à plusieurs types différents de forme et/ou dimensions. Par « élément de relief » de moulage 16, l'on entend tout à la fois un relief de moulage qui, soit est unitaire étant individualisé en tant que tel et disposé à côté d'autres reliefs, soit est pluriel étant alors la combinaison de plusieurs reliefs élémentaires.

Les éléments de reliefs de moulage 16 peuvent être des creux comme représenté sur les figures 1 à 3 et 5 à 7 ou des saillies comme représenté sur les figures 4, et 8 à 10. Dans une autre réalisation, les éléments de reliefs de moulage 16 comprennent des creux et des saillies. Les termes « creux » et « saillie », s'agissant d'un élément de relief de moulage 16, s'entendent relativement à la face de conformation de moulage 15 qui, d'une manière générale - c'est-à-dire globalement - plate, sans creux ou saillie prononcé autre précisément que les éléments de reliefs de moulage 16.

Selon une réalisation, un élément de relief de moulage 16 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - est ponctuel avec un encombrement plus ou moins important, comme illustré par les figures 1 à 3, et 8 à 10. Selon une autre réalisation, l'élément de relief de moulage 16 est allongé ou disposé le long d'une ligne rectiligne ou courbe comme illustré par les figures 4 à 7. Selon une autre réalisation, un élément de relief de moulage 16 est à la fois ponctuel et allongé. Selon encore une autre réalisation, un élément de relief de moulage 16 est unique et s'étend de manière continue sensiblement selon une grille entourant chaque élément de relief d'accrochage 8 individuel.

Un élément de relief de moulage 16 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - comprend une partie rétrécie proximale 17, une partie élargie distale 18, et une ou plusieurs facettes 19 s'étendant parallèlement à, ou de façon inclinée par rapport à, la face de conformation de moulage 15. Selon différentes réalisations possibles, un élément de relief de moulage 16 - unitaire ou pluriel, en creux ou en saillie - a en coupe longitudinale (orthogonalement ou sensiblement orthogonalement à la face de conformation de moulage 15) une forme générale de T, de V, de U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées, ou une forme s'inscrivant dans une enveloppe forme générale de T, V, U à branches inclinées, ou de pseudo T, V, U à branches inclinées. Il s'entend que les T, V, U et de pseudo T, V, U sont droits ou renversés.

Dans la réalisation des figures 1 à 3, le moyen de moulage de semelle 9 comprend une paroi latérale périphérique 14 formant cadre et un fond 20. Des inserts 21 , ponctuels, sont fixés sur le fond 20, grâce à des vis 22 associés à des trous taraudés 23 prévus dans le fond 20. Dans cette réalisation, les vis 22 sont mises en place depuis l'extérieur de la cavité 10, les trous taraudés 23 étant débouchants. Les inserts 21 ont une forme extérieure en T. Les éléments constitutifs du moyen de moulage de semelle 9 sont représentés dissociés en figure 2. Ils sont représentés associés en figure 3. Celle-ci permet de visualiser les reliefs de moulage 16, ici des creux, formés par la face périphérique des inserts 21 , ces creux s'entendant relativement à la face frontale 24 du fond 20 d'où saillent les inserts 21 qui forme ici la face de conformation de moulage 15. Globalement, les reliefs en creux 16 ont une forme de T, de sorte que les reliefs d'accrochage en saillie 8 de la semelle 1 , ponctuels, sont en saillie et ont une forme de T, également.

Dans la réalisation de la figure 4, le moyen de moulage de semelle 9 comprend une paroi latérale périphérique 14 formant cadre et un fond 20 délimitant et constituant la cavité de moulage 10. Une fois celle-ci emplie avec le matériau polymère à l'état fluide, on applique sur la face de la matière polymère opposée au fond qui constituera la face de solidarisation 4 de la semelle 1 , des inserts de conformation, conformés pour réaliser les reliefs de moulage 16, que l'on enfonce dans la matière polymère (voir les flèches) de sorte à faire pénétrer la matière polymère dans les reliefs de moulage en creux 16, ce qui permet de réaliser une semelle 1 ayant des reliefs d'accrochage en saillie 8.

La réalisation des figures 5 à 7 est une variante de celle des figures 1 à 3. Ici, les inserts 21 sont rectilignes et sont fixés sur le fond 20, grâce à des vis 22 associés à des trous taraudés 23 prévus dans le fond 20, mais borgnes, les vis 22 étant mises en place depuis l'intérieur de la cavité 10. Ici, les inserts 21 ont une forme extérieure trapézoïdale. Avec cette réalisation, les reliefs en creux 16 ont une forme de U à branches divergentes, de sorte que les reliefs d'accrochage en saillie 8 de la semelle 1 , ponctuels, sont en saillie et ont une forme de U, à branches inclinées.

La réalisation des figures 8 à 10 peut être vue comme une variante de celle des figures 1 à 3. Ici, les inserts 21 sont conformés pour former les reliefs 16, la face 15 de conformation étant une face de l'insert 21.

Comme évoqué ci-dessous, le moyen de moulage de plaque de semelle 9 est par exemple réalisé dans un matériau déformable élastiquement, tel qu'un élastomère. Dans un tel cas, le moyen de moulage de plaque de semelle 9 est par exemple fabriqué par un procédé de moulage. On prévoit ainsi un moule de fabrication du moyen de moulage de plaque de semelle 9, réalisé dans un matériau rigide, tel qu'un matériau métallique. Ce moule de fabrication comprend une forme correspondant - en étant complémentaire - à la forme du moyen de moulage de plaque de semelle 9. Par conséquent, ce moule de fabrication présente une forme similaire à la plaque de semelle 9.

Ces réalisations sont données à titre exemplatif. D'autres réalisations sont envisageables.

L'invention vise les caractéristiques du moyen de moulage de plaque de semelle 9 qui viennent d'être décrites, d'une part en tant que telles, comme caractéristiques du moyen de moulage de plaque de semelle 9 et d'autre part dans leur mise en œuvre, comme caractéristiques du procédé de fabrication de semelle sous traverse 1.

Pour fabriquer une semelle sous traverse 1 , l'on dispose par ailleurs de matière polymérique, en particulier d'élastomère de polyuréthane thermodurcissable, apte à être amenée, d'abord, dans un état fluide en vue de son moulage, par ailleurs dans un état solide en vue notamment d'associer la semelle 1 démoulée au béton ou analogue de la traverse 2, et enfin dans un état déformable où la matière polymérique présente une certaine capacité de déformation locale temporaire au moins sensiblement élastique. L'on amène la matière polymérique à l'état déformable ou à l'état solide, par un processus thermique.

Disposant du moyen de moulage de plaque de semelle 9 et de la matière polymérique sélectionnée et adaptée, le procédé de fabrication de semelle 1 est tel que l'on amène la matière polymérique à l'état fluide et que l'on en emplit la cavité de moulage 10 du moyen de moulage de plaque de semelle 9, en vue du moulage de la plaque de semelle.1. En particulier, l'on emplit la cavité de moulage 10 avec une seule matière polymérique de sorte à réaliser une semelle sous traverse 1 unitaire.

Dans une réalisation, lorsque l'on moule la plaque de semelle 1 dans le moyen de moulage de plaque de semelle 9, la face d'appui 7 est libre ou moulée sans éléments de reliefs. Dans une réalisation, lors du moulage de la plaque de semelle 1 dans la cavité de moulage 10, l'on fait vibrer le moyen de moulage de plaque de semelle 9, en vue d'un bon emplissage avec la matière polymérique des parties en creux de la cavité de moulage 10.

Ultérieurement, l'on amène la matière polymérique de la plaque de semelle.1 à l'état déformable.

Selon l'invention, alors que la matière polymérique est à l'état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle 1 préalablement moulée, par rapport au moyen de moulage de plaque de semelle 9, une force relative d'extraction telle que l'on déforme élastiquement et temporairement ses éléments de reliefs d'accrochage 8 dans ledit état déformable, de sorte à les désolidariser des éléments de reliefs de moulage 16, ce qui permet de démouler la plaque de semelle 1. Si, en particulier, le moyen de moulage de plaque de semelle 9 est lui-même réalisé dans un matériau déformable élastiquement, par exemple élastomère, les reliefs de moulage 16 se déforment élastiquement pour favoriser l'extraction des reliefs d'accrochage 8, notamment le passage des passages élargis distaux 12 des reliefs d'accrochage 8 à travers les parties rétrécies proximales 17, plus étroits, des reliefs de moulage 8.

Si nécessaire, il est prévu des trous d'évents, permettant l'introduction d'air, de sorte que le démoulage ne soit pas empêché. Selon les réalisations, l'on applique la force relative d'extraction sur le moyen de moulage de plaque de semelle 9, en particulier vers sa paroi latérale périphérique 14 et/ou sur la plaque de semelle 1 , en particulier vers un bord adjacent à la paroi latérale périphérique 14 du moyen de moulage de plaque de semelle 9. Lorsque l'on exerce la force relative d'extraction, l'on déforme élastiquement et temporairement les éléments de reliefs d'accrochage 8 et, le cas échéant, la paroi de support 3 de la plaque de semelle 1 . Par exemple, l'on l'incurve la paroi de support 3. Selon une réalisation, l'on désolidarise les éléments de reliefs d'accrochage 8 des éléments de reliefs de moulage 16, de façon progressive, successivement pour des groupes adjacents d'éléments de reliefs d'accrochage 8, en particulier des groupes d'éléments de reliefs d'accrochage d'étendue localisée et limitée. Par exemple, dans une réalisation illustrée par la figure 16, l'on dispose et l'on met en œuvre un moyen de moulage de plaque de semelle 9 ayant une face de conformation de moulage 15 comprenant plusieurs parties successives 15a, 15b, en particulier d'étendue localisée et limitée.

Puis, dans le procédé de fabrication, l'on dispose la semelle 1 constituée par ou provenant de la plaque de semelle 1 dans la configuration générale qui est sa configuration générale finale alors que la matière polymérique est dans ledit état solide.

Avec ce procédé de fabrication de semelle 1 , l'on peut réaliser de façon aisée, industrielle et économique des semelles sous traverses ayant des éléments de reliefs d'accrochage endogènes 8, du type comprenant une partie rétrécie proximale 1 1 , une partie élargie distale 12, et une ou plusieurs facettes parallèles ou inclinées 13.

Selon une première réalisation possible du procédé, la séquence opératoire est la suivante :

- l'on amène la matière polymérique à l'état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage 10,

- puis, l'on amène la matière polymérique à l'état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle 1 la force relative d'extraction, - puis, l'on dispose la semelle 1 dans la configuration générale finale avec la matière polymérique à l'état solide.

Pour cette première réalisation du procédé, la matière polymérique est sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire.

On décrit ci-après une installation de fabrication 33 apte à réaliser des plaques de semelle 1 de manière industrielle. L'installation de fabrication comprend un système de transport 34 continu sans fin. On prévoit par exemple une pluralité de tapis roulants 34a-d chacun mu selon une direction propre, les tapis roulants définissant une trajectoire fermée par exemple polygonale. On définit plusieurs stations de travail le long de cette trajectoire. Une première station est une station initiale 35a dans laquelle est présente un ou plusieurs moyen de moulage de plaque de semelle 9. Une deuxième station est une station de moulage 35b. Une troisième station est une station de refroidissement 35c située en aval de la station de moulage 35b le long de la trajectoire. Une quatrième station est une station de démoulage 35d située en aval de la station de refroidissement 35c le long de la trajectoire. La station de moulage 35b comprend tout l'équipement nécessaire pour procéder au moulage de la plaque de semelle 1. Elle comprend en particulier un moyen d'amenée en température 36, tel qu'un four définissant une température adéquate dans la station de moulage 35b. Elle comprend en outre des moyens d'emplir la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle 9. La station de moulage 35b est suffisamment longue pour garantir des conditions optimales de diffusion du matériau liquide à l'intérieur de la cavité de moulage du moyen de moulage de plaque de semelle 9.

La station de refroidissement 35c est par exemple située à l'air libre. Elle est suffisamment longue pour que le matériau passe de son état fluide à son état déformable propre au démoulage.

La station de démoulage 35d comprend un moyen apte à désolidariser la semelle 1 du moyen de moulage de plaque de semelle 9. On prévoit par exemple de maintenir le moyen de moulage de plaque de semelle 9 sur le système de transport 34, et un moyen d'appliquer une force d'extraction 37 appliquant une for ce d'extraction à la semelle 1 . Par exemple, le moyen d'appliquer une force d'extraction est appliqué en premier lieu sur un bord périphérique de la plaque de semelle 1 ne comprenant pas de lèvre 32.

La semelle démoulée peut ensuite être convoyée vers une station ultérieure de stockage ou traitement ultérieur (conditionnement, etc .). Le moyen de moulage de plaque de semelle 9 est transporté vide en direction de la station initiale 35a.

Selon le mode de réalisation ci-dessus, on prévoit un convoyage sensiblement plan des moyens de moulage de plaque de semelle 9. En variante, on peut prévoir que ceux-ci suivent une trajectoire comprenant deux plans parallèles espacés verticalement, par exemple le long d'un tapis présentant une région de convoyage supérieur 38a et une région de convoyage inférieur 38b parallèle déplacée dans l'autre sens, et des régions de transition arquées 39a et 39b. La région de transition arquée 39a comprend une partie de la station de moulage 35b. En particulier, lorsque le moyen de moulage de plaque de semelle 9 en matériau élastomère est convoyé le long d'une région arquée 39a ou 39b, les ouvertures situées entre les reliefs de moulage 16 sont déformées en étant ouvertes. Ainsi, remplissage par le matériau fluide, comme représenté par la flèche 40 est facilité.

La station de démoulage 35c peut être fournie au niveau de la région de transition arquée 39b. En effet, le passage du moyen de moulage de plaque de semelle 9 en matériau élastomère au niveau de la région de transition arquée 39b ouvre les ouvertures situées entre les reliefs de moulage 16. Ainsi, le démoulage, comme représenté par la flèche 41 , est facilité.

Selon une seconde réalisation possible du procédé, la séquence opératoire est la suivante :

- l'on amène la matière polymérique à l'état fluide et l'on en emplit la cavité de moulage 10,

- puis l'on amène la matière polymérique à l'état solide, - puis, l'on amène la matière polymérique audit état déformable,

- puis, dans cet état déformable, l'on exerce sur la plaque de semelle 1 la force relative d'extraction,

- puis, l'on dispose la semelle 1 dans la configuration générale finale avec la matière polymérique à l'état solide.

Pour cette seconde réalisation du procédé, la matière polymérique est sélectionnée pour être apte à suivre cette séquence opératoire.

Dans le cas où la semelle 1 inclut un moyen de rigidification et/ou un moyen d'absorption des contraintes d'écrasement présentant une certaine élasticité, le procédé de fabrication de semelle est tel que lorsque l'on emplit la cavité de moulage 10 avec la matière polymérique, l'on inclut dans la cavité de moulage un ou plusieurs tels moyen solide fonctionnel, en particulier de rigidification et/ou d'absorption des contraintes d'écrasement. Dans un tel cas, l'on inclut le ou les moyens solides fonctionnels dans la cavité de moulage 10 à l'extérieur des reliefs de moulage 16, de sorte que le moyen solide fonctionnel soit noyé dans la paroi de support 3 de la semelle 1 et non dans les éléments de reliefs d'accrochage 8.