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Patent Searching and Data


Title:
DATA ENCODING FOR MODELING THE SPECTRUM OF A GFSK SIGNAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/178734
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates, according to a first aspect, to a method for encoding data with a view to the transmission thereof over a communication channel, implementing a one-to-one conversion of a binary sequence of P bits representing an integer x into K sequences of N information units, wherein each unit can have a plurality of states, N being no lower than P. According to said one-to-one conversion, starting from a sequence of N information units having the same state, M information units from among the N information units are modified, in accordance with the value of the integer x, so as to adopt a different state, M being defined such that the number of permutations of M in N is at least equal to (I).

Inventors:
CHIODINI ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2013/061169
Publication Date:
December 05, 2013
Filing Date:
May 30, 2013
Export Citation:
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Assignee:
SAGEM DEFENSE SECURITE (FR)
International Classes:
H04L25/49; H03M5/00; H03M7/00; H04L27/12
Other References:
FANG XU ET AL: "Coded PPM and Multipulse PPM and Iterative Detection for Free-Space Optical Links", IEEE/OSA JOURNAL OF OPTICAL COMMUNICATIONS AND NETWORKING, IEEE, USA, vol. 1, no. 5, 1 October 2009 (2009-10-01), pages 404 - 415, XP011328007, ISSN: 1943-0620, DOI: 10.1364/JOCN.1.000404
BROOKNER E: "The Performance of FSK Permutation Modulations in Fading Channels and Their Comparison Based on a General Method for the Comparison of M-ary Modulations", IEEE TRANSACTIONS ON COMMUNICATION TECHNOLOGY, IEEE, USA, vol. 12, no. 6, 1 December 1969 (1969-12-01), pages 616 - 640, XP011218332, ISSN: 0018-9332
SLEPIAN D: "PERMUTATION MODULATION", PROCEEDINGS OF THE IEEE, IEEE. NEW YORK, US, 1 March 1965 (1965-03-01), pages 228 - 236, XP002044534, ISSN: 0018-9219
OLIVER HENKEL ED - ANONYMOUS: "Arbitrary Rate Permutation Modulation for the Gaussian Channel", INFORMATION THEORY, 2007. ISIT 2007. IEEE INTERNATIONAL SYMPOSIUM ON, IEEE, PISCATAWAY, NJ, USA, 24 June 2007 (2007-06-24), pages 2321 - 2325, XP031441058, ISBN: 978-1-4244-1397-3
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de codage de données en vue de leur transmission sur un canal de communication mettant en œuvre une transformation biunivoque d'une suite binaire de P bits représentant un entier x en K suites de N unités d'informations, avec k > 2, où chaque unité peut présenter plusieurs états, N étant supérieur ou égal à P,

transformation biunivoque selon laquelle partant de K suites de N unités d'informations, chacune des unités d'informations d'une suite présentant le même état propre à ladite suite, on vient modifier, en fonction de la valeur de l'entité x, M unités d'information parmi les N unités d'information de chacune desdites suites pour qu'elles adoptent un état différent, M étant défini de sorte que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à v 2p.

2. Procédé selon la revendication 1 , dans lequel les unités d'informations sont des bits pouvant prendre l'état « 0 » ou l'état « 1 ».

3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel K=2 et M est défini de sorte que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à sÎT , et la transformation biunivoque consiste, partant d'une première suite de N bits « 1 » et d'une seconde suite de N bits « 0 », à combiner M bits « 0 » avec (N- M) bits « 1 » dans la première suite et à combiner M bits « 1 » avec (N-M) bits « 0 » dans la seconde suite.

4. Procédé selon la revendication 3 comprenant une décomposition de l'entier x en la somme de x1 *V ^+x2, où x1 correspond à la partie entière de la division x/ 2^ et x2 correspond au reste de ladite division, et dans lequel

- lorsque l'entier x est supérieur à sÎ2f, la partie entière x1 est représentée par la première suite de N bits et le reste x2 est représenté par la seconde suite de N bits,

- lorsque l'entier x est inférieur à sÎ2f, le reste x2 est représenté à la fois par la première et la seconde suites.

5. Procédé selon la revendication 1 , dans lequel les unités d'informations peuvent prendre 4 états différents.

6. Procédé selon la revendication 5, comprenant

- une décomposition de l'entier x en la somme de y1*V2^+y2, où y1 correspond à la partie entière de la division x/V.P' et y2 correspond au reste de ladite division, et dans lequel le reste y2 est représenté par la première suite de N unités d'informations, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent, et

- une décomposition de la partie entière y1 en la somme de y3*V2 ?+y4, où y3 correspond à la partie entière de la division yjXÎTf et y4 correspond au reste de ladite division, et dans lequel le reste y4 est représenté par la deuxième suite de N unités d'informations, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent,

- une décomposition de la partie entière y3 en la somme de y5*V2 ?+y6, où y5 correspond à la partie entière de la division yjXÎTf et y6 correspond au reste de ladite division, et dans lequel le reste y6 est représenté par la troisième suite de N unités d'informations, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent, et la partie entière y5 est représenté par la quatrième suite de N unités d'informations, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent. 7. Procédé selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les données codées sont modulées, en particulier selon une modulation GFSK.

8. Codeur de données, caractérisé en ce qu'il est configuré pour mettre en œuvre le procédé selon l'une des revendications 1 à 7.

9. Procédé de décodage de données codées mettant en œuvre la transformation inverse de la transformation biunivoque du procédé selon l'une des revendications 1 à 7. 10. Décodeur de données, caractérisé en ce qu'il est configuré pour mettre en œuvre le procédé selon la revendication 9.

Description:
CODAGE DE DONNEES POUR MODELAGE DU SPECTRE D'UN SIGNAL

GFSK DOMAINE DE L'INVENTION

Le domaine de l'invention est celui de la modulation de données en vue de leur transmission sur un canal de communication. L'invention concerne plus précisément un procédé visant à réduire la largeur spectrale du signal modulé.

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION

La modulation est un processus permettant de transformer une séquence binaire à transmettre en un signal adapté au canal de transmission. On connaît notamment la modulation par déplacement de fréquence (FSK pour « Frequency Shift Keying ») selon laquelle le signal modulé varie entre des fréquences prédéterminées. La modulation GFSK (« Gaussian FSK ») dérive directement de la modulation FSK : un filtre gaussien est utilisé pour adoucir les transitions entre les déviations fréquentielles négative (bit « 0 ») et positive (bit « 1 ») et réduire ainsi la larguer spectrale du signal modulé (diminution des niveaux maximaux des lobes secondaires par rapport à la modulation FSK). La modulation GFSK est à enveloppe constante et présente donc l'avantage d'être insensible aux distorsions générées par les non-linéarités de l'amplificateur de puissance de la radio. Elle est notamment utilisée dans le cadre des standards DECT (« Digital European Cordless Téléphone ») et Bluetooth®.

EXPOSÉ DE L'INVENTION

L'amélioration de la qualité de transmission de données, évaluée en tant sensibilité en réception, est un objectif continu dans le domaine d'application de l'invention. Dans ce cadre, on cherche à diminuer la largeur spectrale d'un signal modulé, notamment selon la modulation GFSK.

A cet effet, l'invention propose un procédé de codage de données en vue de leur transmission sur un canal de communication mettant en œuvre une transformation biunivoque d'une suite binaire de P bits représentant un entier x en K suites de N unités d'informations, avec k > 2, où chaque unité peut présenter plusieurs états, N étant supérieur ou égal à P, transformation biunivoque selon laquelle partant de K suites de N unités d'informations, chacune des unités d'informations d'une suite présentant le même état propre à ladite suite, on vient modifier, en fonction de la valeur de l'entité x, M unités d'information parmi les N unités d'information de chacune desdites suites pour qu'elles adoptent un état différent, M étant défini de sorte que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à 2 .

Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce procédé sont les suivants :

- K=2 et M est défini de sorte que le nombre de permutations de M dans

N soit au moins égal à V2^, et la transformation biunivoque consiste, partant d'une première suite de N bits « 1 » et d'une seconde suite de N bits « 0 », à combiner M bits « 0 » avec (N-M) bits « 1 » dans la première suite et à combiner M bits « 1 » avec (N-M) bits « 0 » dans la seconde suite ;

- Il comprend une décomposition de l'entier x en la somme de x1 * 2P+x2, où x1 correspond à la partie entière de la division x/ ^ et x2 correspond au reste de ladite division, et dans lequel

- lorsque l'entier x est supérieur à V2^, la partie entière x1 est représentée par la première suite de N bits et le reste x2 est représenté par la seconde suite de N bits, - lorsque l'entier x est inférieur à V2^, le reste x2 est représenté à la fois par la première et la seconde suites ;

- les unités d'informations peuvent prendre 4 états différents ;

- les données codées sont modulées, en particulier selon une modulation GFSK ;

L'invention s'étend également au procédé de décodage mettant en œuvre la transformation inverse de la transformation biunivoque de codage. Elle couvre également un codeur et un décodeur. PRESENTATION DES FIGURES

D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- La figure 1 représente la densité de puissance spectrale en fonction de la fréquence dans le cas d'un signal idéal dont le spectre serait réduit à deux uniques déviations fréquentielles associées aux bits « 0 » et « 1 » ;

- La figure 2 la concaténation de deux suites de N bits résultant du codage selon l'invention l'une étant obtenue en combinant M bits

« 0 » avec N-M bits « 1 » et l'autre étant obtenue en combinant M bits « 1 » avec N-M bits « 1 » ;

- La figure 3 représente la densité de puissance spectrale en fonction de la fréquence pour un signal régulier et pour un signal conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Comme discuté précédemment, on peut gagner en sensibilité de réception en diminuant la largeur spectrale d'un signal modulé en vue de sa transmission sur un canal de communication.

Prenant l'exemple d'une modulation GFSK, l'idéal serait de réduire le spectre aux deux seules déviations associées aux bits « 0 » et « 1 ». Dans ce cas, le spectre serait seulement constitué de deux exponentielles complexes pures : l'une à -fO, l'autre à + f o comme illustré sur la figure 1 représentant la densité de puissance spectrale en fonction de la fréquence et où fo=288 kHz. Pour arriver à ce résultat, il faudrait transmettre une série de « 1 » suivie d'une série de « 0 » (ou vice-versa). Il en résulterait malheureusement un écroulement de la capacité de transmission puisque finalement l'équivalent de seulement deux bits d'informations au lieu de 320 dans un exemple d'application de l'invention basé sur le standard DECT lequel exploite typiquement un codage de la voix à 32 kbit/s selon le protocole G.726. Comme on le verra par la suite, l'invention repose sur ce principe de transmission de série de « 0 » ou de « 1 » pour réduire la largeur spectrale d'un signal modulé.

Une application que l'on pourra faire de l'invention concerne les communications mettant en œuvre une compression audio selon le codée G.726 par exemple, notamment dans le cadre de communications reposant sur la norme de téléphonie sans fil DECT (en anglais, « Digital European Cordless Téléphone »). Dans un exemple d'application, l'invention propose de configurer le codée à un débit binaire inférieur au débit maximal (par exemple à 16 kbit/s voire 8 kbit/s dans des applications où il est normalement utilisé à 32 kbit/s) et d'exploiter l'espace binaire (16 kbits/s) ainsi libéré.

L'invention concerne selon un premier aspect le codage d'une suite binaire de P bits représentant un entier x en vue de sa transmission sur un canal de communication. Reprenant l'exemple du DECT, les suites binaires produites par le vocodeur durant une période élémentaire T donnée (typiquement 10 ou 20 ms) constituent un ensemble E comprenant 2 P éléments (où P désigne la longueur du segment binaire généré, exprimée en bits, et dont la valeur est celle d'un entier dénommé x par la suite). A titre d'exemple, si le vocodeur est configuré pour fonctionner à 16 kbit/s, alors P=160 bits si T=10 ms. Dans ce cas, le cardinal de E est égal à 2 160 =1 ,4615.10 48 .

L'invention propose de réaliser une transformation biunivoque d'une telle suite binaire de P bits représentant un entier x en K suites de N unités d'informations où chaque unité peut présenter plusieurs états et où N est supérieur ou égal à P. Une unité d'informations est typiquement un bit pouvant prendre deux états, respectivement « 0 » ou « 1 ». L'invention s'étend également à d'autres types d'unités d'informations, comme par exemple des unités d'informations pouvant prendre quatre états différents comme cela sera détaillé par la suite.

Selon l'invention, partant d'une suite de N unités d'informations présentant le même état, on vient modifier, en fonction de la valeur de l'entier x, M unités d'information parmi les N unités d'information pour qu'elles adoptent un état différent. M est défini de sorte que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à V2 et selon la valeur de l'entité x ce sont M différentes unités parmi les N qui sont modifiés pour que l'entier x et les K suites de N unités résultant de la transformation soient en relation biunivoque.

Reprenant l'exemple précédent, on peut tirer parti de l'espace binaire rendu disponible par l'utilisation du vocodeur fonctionnant à débit réduit de 16 kbit/s, voire de 8 kbit/s, au lieu du débit habituel de 32 kbit/s. On a ainsi une charge utile de 320 bits pour transmettre une séquence de P=160 bits, voire de P=80 bits. Selon une variante de réalisation, on peut prendre K=2, c'est à dire que la suite binaire de P bits par exemple pourra être transformée en un segment binaire (de longueur 320 bits par exemple) obtenus en concaténant deux suites binaires (de longueur N=160 bits par exemple): la première suite étant obtenue en combinant M bits « 0 » avec N-M bits « 1 » tandis que la seconde suite est obtenue en combinant M bits « 1 » avec N-M bits « 0 ». M est ici choisi de manière à ce que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à τ . M doit ainsi être supérieur ou égal à 8 si le vocodeur a un débit de 8 kbit/s, supérieur ou égal à 19 si le vocodeur a un débit de 16kbit/s.

On vient pour ce faire décomposer l'entier x en la somme de x1 *V2^+x2, où x1 correspond à la partie entière de la division x/V2^ et x2 correspond au reste de ladite division. Lorsque l'entier x est supérieur à sÎ2 , la partie entière x1 est représentée par la première suite de N bits et le reste x2 est représenté par la seconde suite de N bits. Dans le cas contraire, lorsque l'entier x est inférieur à V2^ (on a donc x1 nul), le reste x2 peut être représenté à la fois par la première et la seconde suites, ce qui permet d'équilibrer le spectre autour des deux fréquences -fo et +fo.

La figure 2 représente les deux suites de N bits concaténées comme explicité ci-dessus. On constate d'une part que le segment binaire généré par le codage selon l'invention comporte une majorité de « 1 » suivi d'une majorité de « 0 », et d'autre part que le nombre de transitions binaires est faible (M étant faible par rapport à N). Il en résulte que le spectre obtenu va se rapprocher du spectre idéal évoqué ci-dessus. La figure 3 compare la densité de puissance spectrale d'un signal modulé GFSK « régulier » (en traits pointillés) avec celle d'un signal modulé GFSK ayant préalablement était soumis au codage selon l'invention (en traits pleins). Il ressort de cette figure 3 que l'invention permet de réduire la largeur spectrale du signal modulé, et de réduire les niveaux maximaux des lobes secondaires (ce qui permet par conséquent de diminuer les interférences sur les canaux adjacents). Cet accroissement de l'efficacité spectrale est en outre obtenu de manière relativement simple.

Selon un autre variante, on peut prendre K=1 , de sorte que la suite binaire de P bits (160 bits par exemple) est transformée en une suite binaire de N bits (320 bits par exemple) formée sur la base d'une suite de N bits « 1 », respectivement « 0 », en venant combiner M bits « 0 », respectivement « 1 », parmi (N-M) bits « 1 », respectivement « 0 ». M est ici choisi de manière à ce que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à 2 p .

On connaît également des modulations de type FSK dites quaternaires en ce que par opposition à des transformations binaires, les données modulées ne sont pas représentés par des bits mais par des unités d'informations présentant quatre états (par exemple état 00 = « bleu », 01 = « vert », 1 1 = « jaune » ou 10 = « rouge »). C'est le cas notamment de la modulation QGFSK. Dans un tel cas de figure, on peut venir transformer un entier x représenté par une suite binaire de P bits en K=4 suites de N unités d'information à 4 états. Partant d'une suite de N unités d'information présentant toutes le même état, on vient modifier M unités d'information pour qu'elles adoptent un état différent. Reprenant l'exemple d'états sous la forme de couleur, partant d'une suite de N états bleu, on peut venir la modifier pour qu'elle soit formée de M états jaune et de (N-M) états bleu. On opère la substitution inverse jaune-bleu jaune en partant de la suite exclusivement jaune, et on opère de manière similaire entre états vert et rouge. Ici, M est défini de sorte que le nombre de permutations de M dans N soit au moins égal à .

L'entier x peut se décomposer de la manière suivante : x=y1 * V2 ? + y2. Le reste y2 du ratio x/V2 peut être représenté par une première suite de N unités d'information, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent (par exemple jaune) d'un premier état (par exemple bleu). La partie entière y1 du ratio x/V2 peut se décomposer de la manière suivante : y1 =y3 * V2 ? + y4, et le reste y4 peut être représenté par une seconde suite de N unités d'information, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent (rouge) d'un second état (vert). La partie entière y3 du ratio y1/ 2^ peut se décomposer de la manière suivante : y3=y5 * V2f + y6. Le reste y6 peut être représenté par une troisième suite de N unités d'information, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent (bleu) d'un troisième état Gaune), et la partie entière y5 peut être représentée par une quatrième suite de N unités d'informations, où M unités ont été modifiées pour adopter un état différent (vert) d'un quatrième état (rouge).

Revenant au cas binaire, on détaille ci-après un exemple de réalisation de transformation directe permettant d'associer de manière biunivoque à un entier x donné un mot binaire y formé d'une combinaison de M bits « 1 » (respectivement « 0 ») avec N-M bits « 0 » (resp. « 1 »), avec M défini tel que présenté précédemment. Selon cette réalisation, plus la valeur de x augmente plus les M bits s'écartent de la droite: l'entier x=0 est ainsi représenté sous la forme de N-M « 0 » suivis de M « 1 » tandis que l'entier correspondant à la partie entière du ratio x/V2^ est représenté sous la forme de M « 1 » suivis de N-M « 0 ».

Initialisations : m=1 , j=0, y = [0 0... 0] (resp. y = [1 1 ... 1 ])

Boucle :

Pour n allant de 1 à N :

Si (M - m) > 0 alors

Calculer S = C ',M-m

N-n

Sinon

S = 1 Fin

Si x < S alors

y(n)=1 (resp. y(n)=0)

m := m+1

j := j+1

Si j= M alors

Quitter la boucle

Fin

Sinon

x :=x-S

Fin

Fin Dans le cadre de l'invention, l'entier x ainsi codé est soumis à un traitement de modulation, typiquement une modulation GFSK, avant d'être transmis sur le canal de transmission. Côté récepteur, les données reçues sont démodulées, puis soumises à la transformation inverse (décodage) à la transformation directe biunivoque (codage) de l'entier x.

La transformation inverse à la transformation présentée ci-dessus à titre d'exemple permet d'associer un entier x à un mot binaire y donné formé d'une combinaison de M bits « 1 ») (resp. « 0 ») avec N-M bits « 0 » (resp. 1 »). Elle se représente sous la forme algorithmique suivante.

Initialisations : m=1 , j=0, x=0

Boucle :

Pour n allant de 1 à N :

Si (M - m) > 0 alors

Calculer S = C ∑™ Sinon

S = 0

Fin Si y(n)=0 (resp. y(n) = 1 ) alors

x :=x+S

Sinon

m := m+1

j := j+1

Si j= M alors

Quitter la boucle

Fin

Fin

Fin

L'invention n'est bien entendu pas limitée au procédé de codage, mais s'étend également à un codeur configuré pour mettre en œuvre un tel codage. Elle vise bien entendu également le procédé de décodage mettant en œuvre la transformation inverse de la transformation biunivoque de codage, ainsi qu'à un décodeur configuré pour réaliser un tel décodage.