1) Domaine technique:

Parmi les difficultés qui rencontrent les dentistes les interventions chirurgicales pour traiter les dents postérieures pour certains patients qui ont une difficulté ou une douleur parfois au moment d'ouvrir la bouche au maximum pour laisser un espace convenable qui permet au dentiste d'intervenir avec la pièce à main.

Mais généralement, l'espace est très court même avec des patients sains. Pour cela les dentistes cherchent à s'adapter dans ces conditions par incliner la pièce à main surtout pour les faces distales des dents.

La préparation dentaire a beaucoup des contraintes, qui nécessitent plus de concentration, surtout avec les conditions mentionnées ci-dessus. C'est une tache pénible pour le praticien et le patient au même temps.

2) Exposé de l'invention :

Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients cités ci-dessus.

L'invention a donc pour but de présenter une pièce à main avec une tête comportant un système de réglage de la hauteur de travail de ladite tête avec la fraise montée. Ce système permet au praticien de faciliter son intervention dans la bouche de patient surtout pour les dents postérieures ou bien en cas des patients ayant un problème d'ouverture buccale.

Ce but est atteint par l'invention d'une pièce à main comportant un système permettant le déplacement vertical de la fraise à fin de faire varier la hauteur de la tête.

L'idée consiste à faire tourner une vis provoquant à travers un système vis-écrou la translation verticale de haut en bas ou de bas en haut suivant le sens de rotation de ladite vis.

L'utilisation de l'instrument en question commence par introduire la fraise dans la tête de pièce à main en appuyant au même temps sur un bouton situé en haut de la tête qui permet l'ouverture de la pince comportant une extrémité conique ayant des fentes qui le rendent flexible.

En relâchant le bouton le ressort va rappeler la pince à sa position initiale pour le mettre en contact avec la forme conique intérieure de la douille provoquant le serrage de la fraise par friction.

Après la fixation de l'outil fraise, le dentiste règle la hauteur convenable de la tête de pièce à main avec la fraise en agissant sur la vis de manœuvre en liaison pivot avec le couvercle.

La rotation dans un sens ou l'autre de la vis de manœuvre provoque la translation du boîtier par l'intermédiaire d'une liaison glissière vis-écrou. Comme ce boitier est solidaire d'un support glissant dans le corps de la tête (rainure + clavette). L'ensemble fraise plus turbine plus système de guidage va translater verticalement.

Le contrôle de la vitesse de la fraise dentaire sera commandé par la main au lieu du pied.

On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après faite en référence aux figures annexées suivantes.

3) Brève description des dessins:

Cette description sera faite en regard des dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale de la tête de la pièce à main selon un mode de réalisation préféré de l'invention.

- la figure 2 représente une vue en coupe prise selon la ligne A-A de la figure 1.

- la figure 3 représente une vue en détail D de la figure 1 d'un moyen de serrage et de desserrage de l'instrument selon un mode de réalisation préféré de l'invention non limitatif en forme d'une pince élastique et d'une douille.

- la figure 4 représente une vue générale en trois dimensions de la pince de serrage.

- la figure 5 représente une vue en coupe longitudinale de la douille de serrage.

- les figures 6a et 6b représentent une vue générale en trois dimensions du support guidé en translation.

- la figure 7 représente une vue en coupe longitudinale de la vis de manœuvre. - la figure 8 représente un schéma explicatif de la liaison du dispositif de contrôle de la vitesse de la fraise avec les différents composants de l'équipement dentaire.

- la figure 9 représente une vue en trois dimensions de l'unité de commande de la vitesse.

- la figure 10 représente une vue en trois dimensions de l'adaptateur.

4) Description de modes de réalisation préférés :

La figure 1 représente une coupe d'une tête d'une pièce à main dentaire à air comprimé après la mise en place d'une fraise ou d'un instrument 16.

On peut voir un dispositif de réglage de la hauteur de travail de la tête avec la fraise montée. Le déplacement vertical d'un support glissant 2 est réalisé par un système vis-écrou constitué par une vis creuse de manœuvre 11 et un écrou (trou taraudé) dans un boîtier 4 fixé sur le support glissant 2 par 4 vis 17. La limite inférieure de ce déplacement est atteinte par le contact entre un épaulement du support glissant 2 et la surface plane de la tête 1 constituant une butée, alors que la limite supérieure est matérialisée par le contact entre le boîtier 4 et un anneau élastique 13 monté sur la vis de manœuvre 11.

Le guidage en translation du support glissant 2 dans lequel est monté un arbre creux 5 dans la tête 1 de la pièce à main est réalisé par un contact surfacique cylindrique et une clavette 3. Le guidage en rotation de la vis de manœuvre 11 par rapport au couvercle 12 solidaire de la tête 1 par quatre vis 18, est réalisé par un contact surfacique cylindrique, un épaulement 1 la de la vis de manœuvre 11 et un anneau élastique 13 monté dans une gorge 1 ld de celle-ci. Les avantages de cette solution sont: la simplicité, le nombre de pièces réduit et donc peu coûteuse.

La qualité de cette liaison dépend du bon choix des matériaux en contact (coefficient de frottement, lubrification), de l'ajustement entre les pièces (jeu) et de la qualité de fabrication (rugosité, géométrie). On peut l'améliorer par l'utilisation d'une bague de frottement.

Comme le montre la figure 6, la manipulation de la vis de manœuvre 11 est facilitée par un moletage l ie.

Afin que le déplacement vertical du support glissant 2 pendant le réglage de la hauteur de travail de la tête 1 avec la fraise 16 montée, ne coupe pas l'arrivée permanente de l'air comprimé aux aubes du rotor 7, deux trous oblongs 2b sont usinés sur ce support glissant 2 comme le montre la figure 6.

L'instrument 16 comporte une queue cylindrique conçue pour sa fixation dans la tête 1. Une pince 8 creuse figure 4 reçoit l'instrument 16 dans son alésage jusqu'à un épaulement constituant une butée que comporte cet alésage.

Comme le montre la figure 4, la pince 8 comporte une partie cylindrique 8a et une partie tronconique 8b. Sur cette partie tronconique 8b sont usinées trois fentes 8c à 120 degrés rendant cette partie élastique et flexible.

Un ressort 9 circulaire logé dans l'alésage de l'arbre creux 5 prend appui d'un côté sur le fond de l'alésage de celui-ci et de l'autre côté sur l'extrémité de la pince 8 sur laquelle il exerce une pression axiale permanente pour maintenir son emmanchement dans la forme tronconique interne 6a d'une douille 6 solidaire de l'arbre creux 5 provoquant un serrage de la fraise par friction.

L'introduction et la sortie de la queue de l'instrument 16, respectivement dans et de la tête 1 de la pièce à main est commandée par un appui sur un bouchon 10 réalisé en matière plastique thermiquement isolante, solidaire à l'extrémité supérieure de la pince 8 qui traverse l'alésage 1 le d'une vis creuse 11. Cet appui provoque le déplacement de la pince qui efface le contact conique pince 8 et douille 6 et permettant alors le passage libre de l'instrument 16. La figure 3 montre la pince 8 dans la position permettant le passage libre de l'instrument 16. Le changement d'outil est rapide et confortable.

Pour refroidir l'instrument 16 dans la zone de travail, de l'air comprimé et de l'eau sont amenés par les conduits le et ld.

Le guidage en rotation de l'arbre ceux 5 par rapport au support glissant 2 est assuré par deux roulements 14. Les deux joints en caoutchouc 15 sont utilisés pour absorber les vibrations. Comme le montre la figure 2, la rotation du rotor 7 serré sur l'arbre creux 5 est entraînée par de l'air comprimé introduit par les conduits d'amenée lb et 2b suivant le sens I et agissant sur les aubes de celui-ci. L'échappement de l'air Se fait par les conduits la et 2a suivant le sens II.

La variation de la vitesse de rotation de l'instrument rotatif de la pièce à main qui a été uniquement commandée par une pédale C devient par une unité de commande D.

Comme le montre la figure 8, un adaptateur B est connecté à l'unité principale de contrôle A et permet la connexion simultanée de l'unité de commande D et de la pédale C.

Cet adaptateur B peut être intégré dans l'unité principale de contrôle A ou externe et connecté à celle-ci par un câble.

L'utilisation de l'adaptateur B et de l'unité de commande D permet au praticien de : - faire varier la vitesse de l'instrument rotatif de la pièce à main E à travers l'unité de commande D qui remplace la pédale C.

- Modifier la fonction de la pédale C des chaises dentaires en n'autorisant uniquement que le réglage et l'orientation du fauteuil.

L'unité de commande D peut être intégrée dans la pièce à main E ou bien accrochée sur celle- ci. Elle sera connectée à l'adaptateur B par un câble ou sans fils.

La rotation d'une roulette R de l'unité de commande D dans un sens ou dans l'autre fait varier la vitesse de l'instrument rotatif de la pièce à main E. La rotation de la roulette R dans le sens (+) augmente la vitesse, alors que la rotation dans le sens (-) la diminue jusqu'à l'arrêt de l'instrument rotatif.