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Patent Searching and Data


Title:
DETECTOR FOR DETECTING THE POSITION OF A DOOR FRAME PIN AND DOOR FRAME FITTED WITH SUCH A DETECTOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/187967
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a detector (12) for detecting the position of a pin of a door frame, comprising a casing (20), a rod (22), which comprises a feeler end (51) extending outside the casing (20) and an internal end (52) extending inside the casing (20), the rod (22) being designed to be translationally moved through the action of the pin on the feeler end (51); and electronic means (24), which comprise a sensor (57, 81), generating position information as a function of the translation position of the rod (22) relative to the casing (20), and a transmitter (82) for transmitting the position information. According to the invention, the electronic means (24) are disposed inside the casing (20) and the detector (12) further comprises a battery (30, 32) powering the electronic means (24) and being disposed inside the casing (20), along the rod (22).

Inventors:
BEAU STÉPHANE (FR)
SERVE DAVID (FR)
ROBIN SERGE (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/057394
Publication Date:
September 24, 2020
Filing Date:
March 18, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SOMFY ACTIVITES SA (FR)
International Classes:
E05B45/08; G08B13/08
Foreign References:
DE4444839C11996-07-18
GB2528468A2016-01-27
GB2505003A2014-02-19
DE4444839C11996-07-18
Attorney, Agent or Firm:
GRAND, Guillaume et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Détecteur (12) de position d’un pion (10), le pion (10) étant porté par un chant (5; 6) appartenant à un ouvrant pivotant (3) ou à un dormant (4) d’une huisserie (1 ), telle qu’une porte, une fenêtre ou un volet, le détecteur (12) comprenant :

un boîtier (20), qui est configuré pour être fixé au chant (5; 6) ;

une tige (22), qui comprend une extrémité palpeuse (51 ) s’étendant à l’extérieur du boîtier (20) et une extrémité interne (52) s’étendant à l’intérieur du boîtier (20), l’extrémité palpeuse (51 ) et l’extrémité interne (52) étant chacune centrée sur un axe longitudinal (X20) du boîtier (20), la tige (22) étant conçue pour être déplacée en translation par rapport au boîtier (20) selon l’axe longitudinal (X20), par action du pion (10) sur l’extrémité palpeuse (51 ) ; et

des moyens électroniques (24), qui comprennent :

o un capteur (57, 81 ), générant une information de position en fonction de la position en translation de la tige (22) par rapport au boîtier (20), et o un transmetteur (82) de l’information de position,

caractérisé en ce que :

les moyens électroniques (24) sont disposés à l’intérieur du boîtier (20) ; et le détecteur (12) comprend en outre au moins une batterie (30, 32) alimentant les moyens électroniques (24) et étant disposée à l’intérieur du boîtier (20), le long de la tige (22).

2. Détecteur (12) selon la revendication 1 , dans lequel:

le boîtier (20) comprend une paroi de fond (41 ), une paroi supérieure (42) et une première paroi latérale (44), reliant la paroi supérieure (42) à la paroi de fond (41 ), la paroi de fond (41 ), la première paroi latérale (44) et la paroi supérieure (42) étant parallèles à l’axe longitudinal (X20) ;

ladite au moins une batterie (30, 32) comprend une première batterie (30) qui est disposée entre la première paroi latérale (44) et la tige (22) ; et

la première batterie (30) et la tige (22) sont disposées entre la paroi de fond (41 ) et la paroi supérieure (42).

3. Détecteur (12) selon la revendication 2, dans lequel la première batterie (30) est maintenue fixe par rapport au boîtier (20), selon un axe transversal (Y20) du boîtier (20) traversant la première paroi latérale (44), la première batterie (30) et la tige (22), par au moins un élément de maintien (94, 96) formé sur la paroi de fond

(41 ) et/ou sur la paroi supérieure (42).

4. Détecteur (12) selon la revendication 3, dans lequel :

la première batterie (30) présente une forme générale de cylindre à base circulaire et est disposée parallèlement à l’axe longitudinal (X20) ; et chaque élément de maintien (94, 96) comprend un évidement de maintien, ménagé en creux dans la paroi de fond (41 ) et/ou dans la paroi supérieure

(42), chaque évidement de maintien :

o présentant une forme générale de portion de cylindre à base circulaire, complémentaire avec la forme générale de la première batterie (30), et o logeant une portion de la première batterie (30), de sorte que la première batterie (30) est fixée par rapport au boîtier (20) selon l’axe transversal (Y20) lorsqu’elle est reçue à l’intérieur du boîtier (20) et dans l’évidement de maintien.

5. Détecteur (12) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel :

ladite au moins une batterie (30, 32) comprend une deuxième batterie (32) alimentant les moyens électroniques (24) et étant disposée à l’intérieur du boîtier (20), le long de la tige (22) et entre la paroi de fond (41 ) et la paroi supérieure (42) ;

le boîtier (20) comprend une deuxième paroi latérale (43), parallèle à l’axe longitudinal (X20) et reliant la paroi supérieure (42) à la paroi de fond (41 ) ; et la première batterie (30), la tige (22) et la deuxième batterie (32) sont disposées entre la première paroi latérale (44) et la deuxième paroi latérale

(43), dans un même plan, la tige (22) étant disposée entre la première batterie (30) et la deuxième batterie (32).

6. Détecteur (12) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre, pour chaque batterie (30, 32), deux contacts électriques (90, 92) respectifs fixés au boîtier (20), en étant répartis parallèlement à l’axe longitudinal (X20), chaque batterie (30, 32) étant reçue entre les deux contacts électriques (90, 92) pour fixer la batterie (30, 32) concernée par rapport au boîtier (20) selon l’axe longitudinal (X20).

7. Détecteur (12) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un ressort axial (70), qui est disposé à l’intérieur du boîtier (20) et qui :

comprend une extrémité mobile (71 ), en appui contre la tige (22) selon l’axe longitudinal (X20), et une extrémité fixe (72), en appui contre le boîtier (20) selon l’axe longitudinal (X20), de sorte que le ressort axial (70) impartit un effort sur la tige (22) par rapport au boîtier (20), tendant à déplacer l’extrémité palpeuse (51 ) vers l’extérieur du boîtier (20), et

est disposé coaxialement avec l’axe longitudinal (X20), l’extrémité mobile (71 ) et l’extrémité fixe (72) étant disposées entre l’extrémité palpeuse (51 ) et l’extrémité interne (52).

8. Détecteur (12) selon la revendication 7, dans lequel le ressort axial (70) est un ressort hélicoïdal entourant la tige (22).

9. Détecteur (12) selon l’une quelconque des revendications 7 ou 8, dans lequel :

le détecteur (12) comprend en outre un cavalier (60), monté à l’intérieur du boîtier (20), le cavalier (60) comprenant :

o une ouverture de guidage de la tige (22) en translation, l’ouverture de guidage étant traversée par la tige (22), et

o une surface d’appui (63), recevant en appui l’extrémité fixe (72) selon l’axe longitudinal (X20) ;

le boîtier (20) comprend des plots (62) de maintien du cavalier (60), contre lesquels le ressort axial (70) met le cavalier (60) en appui selon l’axe longitudinal (X20) dans une direction longitudinale arrière (X52), le cavalier (60) étant libre vis-à-vis du boîtier (20) dans une direction longitudinale avant (X51 ) opposée à la direction longitudinale arrière (X52).

10. Huisserie (1 ), telle qu’une porte, une fenêtre ou un volet, comprenant :

le détecteur (12) de position selon l’une quelconque des revendications précédentes ;

le dormant (4) ;

l’ouvrant pivotant (3), qui est monté pivotant sur le dormant (4) ; et le pion (10), porté par le chant (5; 6) appartenant au dormant (4) ou à l’ouvrant, le boîtier (20) étant fixé au chant (5; 6) et le pion (10) étant en appui contre l’extrémité palpeuse (51 ), de sorte à actionner la tige (22) en translation.

Description:
TITRE : Détecteur de position d’un pion d’huisserie et huisserie équipée d’un tel détecteur

La présente invention concerne un détecteur de position d’un pion, le pion étant porté par un chant appartenant à un ouvrant pivotant ou à un dormant d’une huisserie, et concerne une telle huisserie, équipée d’un tel détecteur.

L’invention se rapporte aux moyens de détection d’ouverture d’une huisserie à ouvrant pivotant, par exemple un ouvrant oscillant et/ou battant. Cette huisserie est par exemple une fenêtre, une porte ou un volet.

On connaît un détecteur de position d’un pion de ferrure d’une fenêtre oscillo- battante, qui s’intégre dans l’interstice étroit ménagé entre l’ouvrant et le dormant de la fenêtre, le détecteur étant fixé sur le chant de l’ouvrant. Le pion de ferrure, faisant saillie du chant, est mobile le long du chant sous l’action de la poignée de la fenêtre, entre une position de battement de l’ouvrant, une position d’oscillation de l’ouvrant, et une position où l’ouvrant est maintenu fermé.

Un détecteur de position décrit par DE 44 44 839 C1 comprend une unité de transmission, comprenant un boîtier monté sur le chant du dormant et une tige, partiellement logée dans le boîtier et déplacée en translation par le pion du dormant. La tige est maintenue en appui contre le pion par un ressort contenu dans le boîtier. La tige porte une plaque métallique, qui vient en regard d’une unité de détection portée par le dormant, pour détecter la position de la tige et ainsi déterminer la position du pion. L’unité de détection est reliée de façon filaire à un circuit d’alimentation et d’exploitation déporté.

Un inconvénient de ce détecteur de position réside dans la nécessité de prévoir un dispositif équipant l’ouvrant et un dispositif équipant le dormant, ainsi qu’une liaison filaire, ce qui complique l’installation et le réglage et peut s’avérer peu esthétique. Toutefois, l’espace disponible dans l’interstice entre le dormant et l’ouvrant est particulièrement réduit et ne permet généralement pas de loger à la fois la tige, le ressort, l’unité de détection et l’unité d’exploitation et d’alimentation.

Au lieu de mettre en oeuvre une tige, il a été envisagé de détecter la position du pion, s’il est métallique, par un capteur à effet hall, qui peut s’avérer plus compact. Toutefois, la détection d’un pion non métallique n’est pas possible dans ce cas-là. L’invention vise à fournir, pour une huisserie à ouvrant pivotant, un nouveau détecteur de position qui, tout en étant apte à détecter la position de tout type de pion de l’huisserie, notamment un pion non métallique, est particulièrement compact et facile à installer.

L’invention a pour objet un détecteur de position d’un pion, le pion étant porté par un chant appartenant à un ouvrant pivotant ou à un dormant d’une huisserie, telle qu’une porte, une fenêtre ou un volet, le détecteur comprenant :

- un boîtier, qui est configuré pour être fixé au chant ;

- une tige, qui comprend une extrémité palpeuse s’étendant à l’extérieur du boîtier et une extrémité interne s’étendant à l’intérieur du boîtier, l’extrémité palpeuse et l’extrémité interne étant chacune centrée sur un axe longitudinal du boîtier, la tige étant conçue pour être déplacée en translation par rapport au boîtier selon l’axe longitudinal, par action du pion sur l’extrémité palpeuse ; et

- des moyens électroniques, qui comprennent :

o un capteur, générant une information de position en fonction de la position en translation de la tige par rapport au boîtier, et

o un transmetteur de l’information de position.

Selon l’invention :

- les moyens électroniques sont disposés à l’intérieur du boîtier ; et

- le détecteur comprend en outre au moins une batterie alimentant les moyens électroniques et étant disposée à l’intérieur du boîtier, le long de la tige.

Grâce à l’invention, le détecteur de position est autonome en énergie, chaque batterie alimentant directement les moyens électroniques depuis l’intérieur du boîtier. Aucun fil n’est donc nécessaire pour l’alimentation en énergie du détecteur. Avantageusement, le détecteur ne nécessite aucune connexion filaire, si le transmetteur est également apte à communiquer sans fil. Chaque batterie étant disposée le long de la tige, par exemple parallèlement à la tige, son encombrement est minimisé, de sorte que la batterie ne gêne pas le déplacement de la tige et autorise la conception d’un boîtier qui tient dans l’interstice ménagé entre le chant de l’ouvrant et le chant du dormant. Grâce à l’invention, on peut même prévoir que chaque batterie est une pile standard du commerce, moins coûteuse et facile à remplacer, même si une telle pile standard est d’un encombrement relativement important. L’installation du détecteur est particulièrement simple, puisque le détecteur de position est installé sur une seule partie de l’huisserie à la fois, soit l’ouvrant soit le dormant. Selon des aspects avantageux, mais non obligatoires de l’invention, la remorque peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :

- le boîtier comprend une paroi de fond, une paroi supérieure et une première paroi latérale, reliant la paroi supérieure à la paroi de fond, la paroi de fond, la première paroi latérale et la paroi supérieure étant parallèles à l’axe longitudinal ; alors que ladite au moins une batterie comprend une première batterie qui est disposée entre la première paroi latérale et la tige ; et alors que la première batterie et la tige sont disposées entre la paroi de fond et la paroi supérieure ;

- la première batterie est maintenue fixe par rapport au boîtier, selon un axe transversal du boîtier traversant la première paroi latérale, la première batterie et la tige, par au moins un élément de maintien formé sur la paroi de fond et/ou sur la paroi supérieure ;

- la première batterie présente une forme générale de cylindre à base circulaire et est disposée parallèlement à l’axe longitudinal ; et chaque élément de maintien comprend un évidement de maintien, ménagé en creux dans la paroi de fond et/ou dans la paroi supérieure, chaque évidement de maintien :

o présentant une forme générale de portion de cylindre à base circulaire, complémentaire avec la forme générale de la première batterie, et

o logeant une portion de la première batterie, de sorte que la première batterie est fixée par rapport au boîtier selon l’axe transversal lorsqu’elle est reçue à l’intérieur du boîtier et dans l’évidement de maintien ;

- ladite au moins une batterie comprend une deuxième batterie alimentant les moyens électroniques et étant disposée à l’intérieur du boîtier, le long de la tige et entre la paroi de fond et la paroi supérieure ; alors que le boîtier comprend une deuxième paroi latérale, parallèle à l’axe longitudinal et reliant la paroi supérieure à la paroi de fond ; et alors que la première batterie, la tige et la deuxième batterie sont disposées entre la première paroi latérale et la deuxième paroi latérale, dans un même plan, la tige étant disposée entre la première batterie et la deuxième batterie ;

- le détecteur comprend en outre, pour chaque batterie, deux contacts électriques respectifs fixés au boîtier, en étant répartis parallèlement à l’axe longitudinal, chaque batterie étant reçue entre les deux contacts électriques pour fixer la batterie concernée par rapport au boîtier selon l’axe longitudinal ; - Le détecteur comprend en outre un ressort axial, qui est disposé à l’intérieur du boîtier et qui comprend une extrémité mobile, en appui contre la tige selon l’axe longitudinal, et une extrémité fixe, en appui contre le boîtier selon l’axe longitudinal, de sorte que le ressort axial impartit un effort sur la tige par rapport au boîtier, tendant à déplacer l’extrémité palpeuse vers l’extérieur du boîtier, et est disposé coaxialement avec l’axe longitudinal, l’extrémité mobile et l’extrémité fixe étant disposées entre l’extrémité palpeuse et l’extrémité interne ;

- Le ressort axial est un ressort hélicoïdal entourant la tige ;

- Le détecteur comprend en outre un cavalier, monté à l’intérieur du boîtier, le cavalier comprenant : une ouverture de guidage de la tige en translation, l’ouverture de guidage étant traversée par la tige, et une surface d’appui, recevant en appui l’extrémité fixe selon l’axe longitudinal ; alors que le boîtier comprend des plots de maintien du cavalier, contre lesquels le ressort axial met le cavalier en appui selon l’axe longitudinal dans une direction longitudinale arrière, le cavalier étant libre vis-à- vis du boîtier dans une direction longitudinale avant opposée à la direction longitudinale arrière.

L’invention a également pour objet une huisserie, telle qu’une porte, une fenêtre ou un volet, comprenant :

- le détecteur de position tel que défini ci-avant ;

- le dormant ;

- l’ouvrant pivotant, qui est monté pivotant sur le dormant ; et

- le pion, porté par le chant appartenant au dormant ou à l’ouvrant, le boîtier étant fixé au chant et le pion étant en appui contre l’extrémité palpeuse, de sorte à actionner la tige en translation.

Indépendamment de l’invention mentionnée ci-dessus, on peut considérer, en tant que tel, un détecteur de position d’un pion porté par un chant, appartenant à un ouvrant pivotant ou à un dormant d’une huisserie, telle qu’une porte, une fenêtre ou un volet, le détecteur comprenant :

un boîtier, qui est configuré pour être fixé au chant ;

une tige, qui comprend une extrémité palpeuse s’étendant à l’extérieur du boîtier et une extrémité interne s’étendant à l’intérieur du boîtier, l’extrémité palpeuse et l’extrémité interne étant chacune centrée sur un axe longitudinal du boîtier, la tige étant conçue pour être déplacée en translation par rapport au boîtier selon l’axe longitudinal, par appui du pion contre l’extrémité palpeuse ; et

un ressort axial, qui est disposé à l’intérieur du boîtier et qui : O comprend une extrémité mobile, en appui contre la tige selon l’axe longitudinal, et une extrémité fixe, en appui contre le boîtier selon l’axe longitudinal, de sorte que le ressort axial impartit un effort sur la tige par rapport au boîtier, tendant à déplacer l’extrémité palpeuse par rapport au boîtier, et

o est disposé coaxialement avec l’axe longitudinal, l’extrémité mobile et l’extrémité fixe étant disposées entre l’extrémité palpeuse et l’extrémité interne.

L’invention et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui suit de modes de réalisation conformes à l’invention, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en référence aux dessins ci-dessous dans lesquels :

[Fig 1] La figure 1 est une vue en perspective d’une huisserie, équipée d’un détecteur de position d’un pion, conforme à l’invention.

[Fig 2] La figure 2 est une vue en perspective du détecteur de la figure 1 , dépourvu de couvercle et dont des moyens électroniques sont partiellement montrés.

[Fig 3] La figure 3 est une vue de dessus du détecteur des figures précédentes, dépourvu de couvercle et de moyens électroniques, et dont une tige est dans une position déployée.

[Fig 4] La figure 4 est une vue de dessus du détecteur des figures précédentes, dépourvu de couvercle et de moyens électroniques et dont la tige est dans une position rétractée.

[Fig 5] La figure 5 est une coupe transversale de la figure 3 selon le trait V-V.

[Fig 6] La figure 6 est une coupe transversale de la figure 3 selon le trait VI-VI.

La figure 1 illustre une huisserie 1 battante, qui est un type particulier d’huisserie à ouvrant pivotant, pour sélectivement fermer ou ouvrir une baie d’un mur de bâtiment. L’huisserie 1 est présentement une fenêtre. Alternativement, l’huisserie 1 est une porte ou un volet, ou toute autre huisserie similaire, notamment applicable à un bâtiment.

L’huisserie 1 comprend un ouvrant 3, qui est préférentiellement vitré, et un dormant 4, qui constitue un cadre fixe, délimitant la baie du bâtiment. L’ouvrant 3 est monté pivotant sur le dormant 4 à l’aide de charnières non représentées, ou tout moyen approprié.

L’ouvrant 3 peut être monté battant, c’est-à-dire pivotant autour d’un axe de vertical de battement, ou oscillant, c’est-à-dire pivotant autour d’un axe horizontal d’oscillation. L’ouvrant 3 être configuré pour pouvoir être pivoté selon les deux modes d’ouverture à la fois, de façon à être oscillo-battant.

L’ouvrant 3 comprend un chant 5, qui est une surface périphérique externe de l’ouvrant 3, délimitant son pourtour. De même, le dormant comprend un chant 6, qui est une surface périphérique interne du dormant 4, délimitant son contour intérieur. Lorsque l’ouvrant 3 est dans une position fermée, le chant 5 se trouve en regard du chant 6, de sorte qu’un interstice mince est ménagé entre les chants 5 et 6.

Pour pouvoir être verrouillé en position fermée, l’ouvrant 3 est équipé d’un pion 10, porté par une surface S5 du chant 5. Cette surface S5 s’étend de préférence parallèlement à l’axe vertical de battement de l’ouvrant 3 et/ou perpendiculairement à l’axe horizontal d’oscillation de l’ouvrant 3.

La surface S5 du chant 5 portant le pion 10 s’étend, pour sa dimension la plus longue, selon un axe longitudinal X20, attaché à l’ouvrant 3, et, pour sa dimension la plus étroite, selon un axe transversal Y20, perpendiculaire à l’axe longitudinal X20. La surface S5 du chant 5 est avantageusement parallèle à l’axe vertical de battement et/ou perpendiculaire à l’axe horizontal d’oscillation.

L’axe X20 est préférentiellement vertical lorsque l’ouvrant 3 est fermé. L’axe transversal Y20 est avantageusement horizontal lorsque l’ouvrant 3 est fermé. On définit un axe d’épaisseur Z20, perpendiculaire aux axes X20 et Y20, et qui traverse les deux surfaces des chants 5 et 6 en regard lorsque l’ouvrant 3 est fermé.

Le pion 10 est mobile en translation le long du chant 5, selon l’axe longitudinal X20, entre deux positions, dont l’une est représentée sur la figure 3, et l’autre sur la figure 4. Sur les figures 3 et 4, le pion 10 est montré en traits discontinus. Lorsque l’ouvrant 3 est fermé, le pion 10 coopère avantageusement, tel un pêne, avec une gâche équipant le chant 6 du dormant 4. Pour une position donnée du pion 10 selon l’axe X20, l’ouvrant 3 est maintenu verrouillé en position fermée. De préférence, pour une autre position du pion 10 selon l’axe X20, l’ouvrant 3 est libéré de la position fermée de façon à pouvoir être mû en position ouverte en pivotement de battement. De préférence, le pion 10 peut adopter une autre position selon l’axe X20 dans laquelle l’ouvrant 3 est libéré de la position fermée de façon à pouvoir être mû en position ouverte en pivotement d’oscillation.

L’ouvrant 3 est avantageusement équipé d’une poignée 7 pour actionner le déplacement du pion 10, par l’intermédiaire d’un mécanisme interne de l’ouvrant 3, parfois dénommé « ferrure ». Alternativement ou en complément, la ferrure et le pion peuvent être déplacés par l’intermédiaire d’un moteur (non représenté). L’huisserie 1 est équipée d’un détecteur de position 12 du pion 10, montré sur les figures 1 à 6.

Le détecteur 12 comprend essentiellement un boîtier 20, une tige 22, des moyens électroniques 24, et deux batteries 30 et 32.

Le boîtier 20 est fixé au chant 5, par exemple par l’intermédiaire d’oreilles de vissage 40 dont le boîtier 20 est pourvu, ou tout moyen similaire. Dans le présent exemple, le boîtier 20 est de forme générale parallélépipédique, en étant de forme allongée selon l’axe longitudinal X20. Le boîtier 20 est de faible épaisseur selon l’axe Z20, comparativement à ses dimensions selon l’axe Y20 et selon l’axe X20, afin de pouvoir être logé dans l’interstice ménagé entre les chants 5 et 6 en position fermée de l’huisserie 1. L’encombrement du boîtier 20 selon l’axe Y20 est avantageusement inférieur ou égal à 24 mm (millimètres). L’encombrement du boîtier 20 selon l’axe Z20 est avantageusement inférieur ou égal à 9,5 mm.

Le boîtier 20 comprend avantageusement une paroi de fond 41 et une paroi supérieure 42, mieux visibles sur les figures 5 et 6. Les parois 41 et 42 sont planes, parallèles aux axes X20 et Y20 et perpendiculaires à l’axe Z20. Les parois 41 et 42 sont éloignées l’une de l’autre à une distance d’épaisseur limitée par l’épaisseur selon l’axe Z20 de l’interstice ménagé par les chants 5 et 6. La paroi de fond 41 vient contre la surface S5 du chant 5 lorsque le boîtier 20 est fixé sur le chant 5. La paroi supérieure 42 vient le long de la surface du chant 6, avec un jeu, lorsque l’ouvrant 3 est fermé. La paroi de fond 41 est avantageusement formée par un socle du boîtier 20, fixé au chant 5. La paroi supérieure 42 est formée par un couvercle du boîtier 20, qui est amovible par rapport au socle pour permettre d’accéder à l’intérieur du boîtier 20, par exemple pour maintenance.

Le boîtier 20 comprend avantageusement une paroi latérale 43 et une paroi latérale 44, parallèles à l’axe X20 et à l’axe Z20, distantes entre elles selon l’axe Y20, et reliant chacune la paroi 41 à la paroi 42. De préférence, l’une des parois 42 et 43 s’étend le long d’une feuillure de l’ouvrant 3, voire contre ladite feuillure, alors que l’autre paroi 43 s’étend le long d’une feuillure du dormant 4, voire contre ladite feuillure lorsque l’ouvrant 3 est fermé. Par « feuillure », on entend un rebord, portant une surface, qui s’étend à partir du chant du dormant ou du chant de l’ouvrant, sur au moins une portion du contour de l’ouvrant ou du dormant, selon un plan parallèle au plan de l’ouvrant ou du dormant. La surface de la feuillure sert de butée en rotation de l’ouvrant par rapport au dormant lorsque l’ouvrant est en position fermée, la surface de la feuillure portée par l’ouvrant venant en butée contre le dormant et/ou la surface de la feuillure portée par le dormant recevant l’ouvrant en butée. Le boîtier 20 comprend avantageusement une paroi de sortie 45, orientée parallèlement aux axes Y20 et Z20, et pourvue d’une ouverture ou encoche 47 traversée par la tige 22. De préférence, la paroi 45 relie les parois 41 , 42, 43 et 44 pour fermer le boîtier 20 par une extrémité longitudinale avant de celui-ci. De préférence, une paroi arrière 46, orientée parallèlement aux axes Y20 et Z20, relie les parois 41 , 42, 43 et 44 à une extrémité longitudinale arrière du boîtier 20 opposée à la tige 22, pour fermer ledit boîtier 20 à cette extrémité longitudinale arrière.

La tige 22 comprend une extrémité palpeuse 51 , qui s’étend à l’extérieur du boîtier 20 et une extrémité interne 52, qui s’étend à l’intérieur du boîtier 20. Les extrémités 51 et 52 sont donc de part et d’autre de la paroi 45. Les extrémités 51 et 52 sont chacune centrée sur l’axe X20. Entre les extrémités 51 et 52, la tige 22 est avantageusement rectiligne et centrée sur l’axe X20.

L’extrémité 51 est prévue pour recevoir le pion 10 en appui contre elle selon l’axe longitudinal X20, comme montré sur les figures 3 et 4. Pour cela, l’extrémité 51 présente avantageusement une forme en creux arrondie, comme montré aux figures, afin d’épouser la forme du pion 10, généralement cylindrique à base circulaire, coaxialement à un axe parallèle à l’axe Z20. Selon un mode de réalisation alternatif, la tige 22 est fixée au pion 10, de sorte à être en appui sur le pion 10 et de sorte que la tige 22 puisse ainsi être tirée par le pion 10. Plus généralement, l’extrémité palpeuse 51 est avantageusement prévue pour recevoir une action mécanique de la part du pion 10, c’est-à-dire un effort transmis par contact du pion 10 contre l’extrémité 51 , afin de déplacer la tige 22.

Selon l’axe Y20, la tige 22 s’étend avantageusement dans une position médiane du boîtier 20, c’est-à-dire à égale distance des parois 43 et 44. Selon l’axe Z20, la tige 22 est avantageusement plus proche de la paroi de fond 41 que de la paroi supérieure 42, voire s’étend le long et contre la paroi de fond 41 . La position de la tige 22 est ainsi adaptée à la plupart des huisseries, où le pion n’est pas toujours exactement dans la même configuration.

La tige 22 est montée dans le boîtier 20 de façon mobile, en étant guidée par le boîtier 20 dans une translation rectiligne le long de l’axe X20, par rapport au boîtier 20. Le boîtier 20 étant fixé au chant 5, le pion 10, translatant le long de l’axe X20 par rapport au chant 5, entraîne en translation la tige 22 par rapport au boîtier 20 selon l’axe X20 via l’extrémité 51 . L’extrémité 51 étant maintenue au contact du pion 10, la tige 22 et le pion 10 sont solidaires en translation par rapport au chant 5 et au boîtier 20. La position de la tige 22 reflète ainsi la position du pion 10. On définit une direction longitudinale avant X51 et une direction longitudinale arrière X52 opposées et parallèles à l’axe longitudinal X20. La direction X51 est orientée dans le sens allant de l’extrémité 52 à l’extrémité 51 . Il s’ensuit que la direction X51 est orientée dans le sens allant de la paroi 46 à la paroi 45. Le pion 10 se trouve dans la direction X51 par rapport au boîtier 20.

De préférence, la tige 22 comprend une première partie 53, s’étendant à partir de l’extrémité 51 . En fonction de la position en translation de la tige 22, une partie de la première partie 53 s’étend à l’extérieur du boîtier 20, et une autre s’étend à l’intérieur du boîtier 20. La première partie 53 coulisse avantageusement dans l’ouverture ou l’encoche 47 de la paroi 45, ce qui guide la tige 22 dans sa translation. De préférence, la première partie 53 et l’ouverture ou l’encoche 47 de la paroi 45 sont de forme complémentaire anti-rotation de la tige 22 par rapport au boîtier 20 autour de l’axe X20. Par exemple, comme illustré, la première partie 53 est de forme plate le long d’un plan parallèle au plan défini par les axes X20 et Y20.

De préférence, l’ouverture ou l’encoche 47 est ajustée autour de la tige 22, de sorte à éviter l’introduction de corps étrangers à l’intérieur du boîtier, notamment de la poussière, ou d’humidité.

De préférence, la tige 22 comprend une deuxième partie 54, cylindrique à base circulaire coaxiale avec l’axe X20, s’étendant à partir de l’extrémité 52. De préférence, la deuxième partie 54 s’étend jusqu’à une extrémité arrière 55 de la première partie 53. L’extrémité arrière 55 est avantageusement centrée sur l’axe X20.

Le détecteur 12 comprend avantageusement un cavalier 60, monté entièrement à l’intérieur du boîtier 20, de préférence sur la paroi 41 . Pendant l’utilisation, le cavalier 60 est fixe par rapport au boîtier 20. Le cavalier 60 comprend une ouverture 61 de guidage de la tige 22 dans sa translation selon l’axe X20. L’ouverture 61 reçoit en particulier la deuxième partie 54 de la tige 22. Pour assurer le guidage, l’ouverture 61 présente avantageusement une forme circulaire centrée sur l’axe X20, correspondant à la forme de la deuxième partie 54. Pour toute position de la tige 22 par rapport au boîtier 20, les extrémités 51 et 52, ainsi que, préférentiellement, les extrémités 55 et 52, sont situées de part et d’autre du cavalier 60 selon l’axe X20.

Le cavalier 60 est maintenu dans le boîtier 20 à l’aide de deux plots 62, qui sont avantageusement symétriques par rapport au plan selon les axes X20 et Z20. Les plots 62 sont formés à l’intérieur du boîtier 20 en surface interne de la paroi 41 , en étant préférentiellement venus de matière avec la paroi 41. Le cavalier 60 s’emboîte dans les plots 62, en venant en butée dans la direction arrière X52. Lorsqu’il est emboîté dans les plots 62, le cavalier 62 est fixé par rapport au boîtier 20, en rotation et en translation selon les axes Y20 et Z20. Le cavalier 62 peut toutefois coulisser par rapport aux plots 62 selon l’axe longitudinal X20, aucune butée du cavalier 62 par rapport au boîtier 20 selon la direction avant X51 n’étant avantageusement prévue. Le cavalier 60 peut ainsi facilement être désolidarisé du boîtier 20, par translation du cavalier 60 selon la direction X51 par rapport au boîtier 20, afin de libérer le cavalier 60 de son emboîtement avec les plots 62.

Comme illustré, pour assurer la liaison décrite ci-dessus entre le cavalier 60 et les plots 62, le cavalier 60 comprend avantageusement, pour chaque plot 62, une patte, qui vient s’enficher dans une encoche borgne appartenant au plot 62, l’encoche borgne étant borgne dans la direction arrière X52 et débouchante dans la direction avant X51 . La liaison entre le cavalier 60 et les plots 62 peut être qualifiée de liaison fiche-prise.

La tige 22 comprend en outre avantageusement une butée avant 56, qui se présente par exemple sous la forme d’un ergot, visible notamment sur la figure 4. L’ergot de la butée avant 56 fait préférentiellement saillie de la première partie 53 parallèlement à l’axe Z20, et vient en butée contre la paroi 45 lorsque la tige 22 est déplacée dans la direction avant X51. De préférence, la paroi 45 comprend localement un renfort 49, préférentiellement de forme complémentaire à celle de la butée 56, et contre lequel la butée avant 56 vient en butée. Plus généralement, que ce soit grâce à la butée 56 ou grâce à d’autres moyens, la translation de la tige 22 par rapport au boîtier 20 dans la direction avant X51 est avantageusement bornée à une position de déploiement, montrée sur les figures 2 et 3, ici par mise en butée de la butée 56 contre la paroi 45.

En variante, la butée est formée par la deuxième partie 54 de la tige 22, cette deuxième partie 54 de tige ayant une section différente de celle de la première partie 53 de tige 22, ou par une pièce de liaison 55 formant la liaison entre les deux parties 53, 54 de la tige 22. La deuxième partie 54 de tige ou la pièce de liaison 55 viennent en butée contre la paroi 45 du boîtier dans la position de déploiement, dans la mesure où elles ne logent pas dans l’encoche ou l’ouverture de la paroi 45.

En variante, la butée 56 est formée sur une autre partie de la tige 22, par exemple à l’extrémité 52, et peut venir en appui dans la direction avant X51 contre le cavalier 60, ou contre une butée fixe formée à l’intérieur du boîtier 20, par exemple en saillie de la paroi 41. La tige 22 comprend en outre avantageusement un témoin 57, qui se présente avantageusement sous la forme d’un aimant ou d’une pièce métallique. Le témoin 57 est entièrement disposé à l’intérieur du boîtier 20 en étant par exemple porté par l’extrémité 52. Le témoin 57 étant porté par la tige 22, son déplacement en translation correspond à celui du pion 10.

Le détecteur 12 comprend en outre un ressort axial 70, qui est entièrement disposé à l’intérieur du boîtier 20.

Le ressort axial 70 est avantageusement un ressort de compression, selon l’axe X20. Le ressort 70 comprend une extrémité mobile 71 , dans la direction X51 , qui est en appui contre la tige 22 selon l’axe longitudinal X20, en particulier contre la pièce de liaison 55. Le ressort axial 70 comprend une extrémité fixe 72, dans la direction X52, en appui contre le boîtier 20 selon l’axe longitudinal X20, en particulier contre une surface d’appui 63 formée par le cavalier 60 autour de l’ouverture 61. Le ressort axial 70 impartit donc un effort sur la tige 22 par rapport au boîtier 20, tendant à déplacer la tige 22 et son extrémité palpeuse 51 vers l’extérieur du boîtier 20, c’est-à-dire dans la direction X51. La tige 22 est donc élastiquement rappelée par le ressort 70 vers une position déployée. En position déployée, la butée 56 en appui contre la paroi 45 évite l’éjection de la tige 22 hors du boîtier 20 dans la direction avant X51 . Pour amener la tige 22 vers une position rétractée, c’est-à-dire translater la tige 22 vers l’intérieur du boîtier 20 dans la direction X52, il convient de pousser la tige 22 à l’encontre de l’effort imparti par le ressort 70.

Le ressort 70 est avantageusement disposé coaxialement avec l’axe longitudinal X20, de façon à présenter un encombrement minimal. Egalement, les extrémités 71 et 72 du ressort 70 sont avantageusement disposées, selon l’axe X20, entre les extrémités 51 et 52 de la tige, et même entre les extrémités 55 et 52, quelle que soit la position de la tige 22. De façon préférentielle, le ressort 70 est de forme tubulaire autour de l’axe X20, en formant par exemple un ressort hélicoïdal. Grâce à cette forme, le ressort 70 est avantageusement agencé autour de la tige 22, entourant ainsi en particulier seulement la deuxième partie 54 de ladite tige 22. L’encombrement de la tige 22 et du ressort 70 est ainsi regroupé dans une seule zone à l’intérieur du boîtier 20, ce qui laisse la place d’agencer d’autres éléments du détecteur 12 à l’intérieur du boîtier, en particulier les moyens électroniques 24 et les batteries 30 et 32.

Le ressort 70 étant en appui contre la surface d’appui 63 du cavalier, le ressort 70 maintient le cavalier 60 en appui selon la direction arrière X52 contre les plots 62. Pour le montage d’un ensemble comprenant le cavalier 60, le ressort 70 et la tige 22 dans le boîtier, il suffit d’insérer la première partie 53 de la tige 22 dans l’encoche ou l’ouverture de la paroi 45 du boîtier, puis de comprimer le ressort 70 en faisant coulisser le cavalier le long de la tige 22 dans la direction X51. Lorsque la tige est logée dans le fond du boîtier, on peut relâcher le cavalier 60, qui vient alors se loger et se bloquer en translation dans les plots 62. Pour retirer du boîtier 20 un ensemble comprenant le cavalier 60, le ressort 70 et la tige 22, il suffit donc de translater le cavalier 60 dans la direction avant X52 à l’encontre de l’effort du ressort 70, libérant ainsi le cavalier 60 des plots 62 et la tige 22 du fond du boîtier.

Lorsque le détecteur 12 est monté et que le pion 10 est en appui contre l’extrémité 51 dans la direction arrière X52, l’effort fourni par le ressort 70 maintient la tige 22 en appui contre le pion 10 dans la direction avant X51. Aucune fixation de la tige 22 au pion 10 n’est donc nécessaire, l’effort du ressort 70 rendant le pion 10 et la tige 22 solidaires en translation selon l’axe X20.

Les moyens électroniques 24 sont entièrement reçus à l’intérieur du boîtier 20.

Les moyens électroniques 24 comprennent le témoin 57 porté par la tige 22. Les moyens électroniques 24 comprennent également une carte électronique 80, fixée à l’intérieur du boîtier 20. Sur la figure 2, la carte 80 est montrée de façon partielle, en étant coupée pour montrer la tige 22. En pratique, la carte 80 peut s’étendre plus loin que représenté sur la figure 2 dans la direction X51. De préférence, la carte électronique 80 est orientée parallèlement aux axes X20 et Y20, en étant en appui par exemple contre tout ou partie des parois supérieure 42, latérales 43 et 44 et arrière 46. La tige 22, au moins pour la deuxième partie 54, est avantageusement disposée, selon l’axe Z20, entre la carte 80 et la paroi 41. Cela est possible dans la mesure où ces deux éléments présentent une épaisseur particulièrement faible suivant l’axe Z20. Lors de la translation de la tige 22, le témoin 57 peut circuler par exemple entre la paroi de fond 41 et la carte 80, ou sinon le long de la carte 80, par exemple entre la paroi 44 et la carte 80. L’encombrement respectif de la carte 80 et de la tige 22 sont donc agencés de façon optimisée compte-tenu du volume disponible dans le boîtier 20.

Les moyens électroniques 24 comprennent un capteur, incluant le témoin 57 porté par la tige 22 et une partie détectrice 81 portée par la carte 80. La partie détectrice 81 est par exemple un capteur magnétique, tel qu’un capteur à effet hall, fixé à la carte 80, détectant la position du témoin 57, par exemple métallique ou aimanté. Quel que soit le mode de réalisation du capteur, ce capteur détermine la position de la tige 22 par rapport au boîtier 20 selon l’axe X20, ou détermine si la tige 22 est dans une position donnée par rapport au boîtier 20, de façon à générer une information de position en fonction de la position de la tige 22 par rapport au boîtier 20. Cette information de position est avantageusement un signal sous forme électronique. Cette information de position reflète ainsi la position du pion 10.

Les moyens électroniques 24 comprennent également un transmetteur 82, c’est-à-dire par exemple un émetteur sans fil, tel qu’un émetteur radio comprenant une antenne, conçu pour transmettre l’information de position fournie par le capteur 57 et 81 à un dispositif tiers. Le transmetteur 82 se présente avantageusement sous la forme d’un ou plusieurs composants fixés sur la carte 80, et interconnecté par circuit imprimé sur la carte 80 à la partie détectrice 81 . Les moyens électroniques 24 peuvent aussi comprendre une unité de traitement, tel qu’un microprocesseur fixé sur la carte 80, afin de convertir le signal brut fourni par la partie détectrice 81 , contenant l’information de position, en un signal exploitable par le transmetteur 82.

Tous moyens électroniques assurant les fonctions susmentionnées peuvent être mis en oeuvre à la place de ceux de l’exemple décrit ici.

Les batteries 30 et 32 sont entièrement disposées à l’intérieur du boîtier 20. Les batteries 30 et 32 servent à alimenter en énergie électrique les moyens électroniques 24. De préférence, les batteries 30 et 32 alimentent seulement la carte 80, de sorte à alimenter en particulier la partie détectrice 81 et le transmetteur 82. De préférence, le témoin 57 est passif et ne nécessite pas d’alimentation par les batteries 30 et 32.

Chaque batterie 30 et 32 est préférentiellement une pile standard, rechargeable ou non, par exemple de type AAAA. Par exemple, chaque batterie 30 et 32 est de forme générale cylindrique à base circulaire, présente un diamètre d’environ 8,3 mm et une longueur de 42,5 mm. Les batteries 30 et 32 sont donc relativement volumineuses vis-à-vis de la taille du boîtier 20 susmentionnée. La mise en oeuvre d’une pile standard est néanmoins moins coûteuse que la mise en oeuvre d’une batterie spécifiquement développée pour l’application, et facilite la maintenance par simple remplacement de la pile standard par une autre pile standard.

Pour loger chaque batterie 30 et 32 à l’intérieur du boîtier 20, on dispose chaque batterie 30 et 32 le long de la tige 22. Chaque batterie 30 et 32 définit un axe de batterie X30 et X32 respectif, du fait de sa forme cylindrique. Chaque batterie 30 et 32 est disposée de sorte que son axe X30 ou X32 est parallèle à l’axe X20.

Selon l’axe X20, la batterie 30 est disposée entre la tige 22 et la paroi 44. Selon l’axe X20, la batterie 32 est disposée entre la tige 22 et la paroi 43. Les batteries 30 et 32 sont donc disposées de part et d’autre de la tige 22, préférentiellement de façon symétrique par rapport à un plan défini par les axes X20 et Z20. Les batteries sont disposées dans un même plan parallèle au plan défini par les axes X20 et Y20. De préférence, les batteries 30 et 32 et la tige 22 sont traversés par l’axe Y20. Les batteries 30 et 32 sont disposées à même hauteur le long de l’axe X20 par rapport au boîtier 20, à savoir à proximité ou contre la paroi 45.

Selon l’axe Z20, les batteries 30 et 32, tout comme la tige 22, sont disposées côté à côte entre les parois 41 et 42, dans un même plan parallèle aux axes X20 et Y20. Selon l’axe Z20, chaque batterie 30 et 32 occupe avantageusement tout l’espace disponible reliant la paroi 41 à la paroi 42.

De préférence, les batteries 30 et 32 ne sont pas en contact avec la tige 22 afin de ne pas s’opposer à sa translation. Pour cela, comme visible sur la figure 2, la première partie 53 de la tige 22 est avantageusement chanfreinée sur ses deux bords longitudinaux afin de libérer de l’espace pour les batteries 30 et 32.

On peut optionnellement prévoir que la batterie 30 est en appui contre la paroi 44, selon l’axe Y20. On peut aussi prévoir que la batterie 32 est en appui contre la paroi 43 selon l’axe Y20.

Le détecteur 12 comprend avantageusement, pour chaque batterie 30 et 32, une paire de contacts électriques 90 et 92, fixés entièrement à l’intérieur du boîtier 20, par exemple sur la paroi 41. Ces contacts 90 et 92 sont mieux visibles sur les figures 3 et 4. Pour chaque batterie 30 et 32, les deux contacts 90 et 92 sont répartis selon un axe parallèle à l’axe longitudinal X20. Le contact 90 est disposé contre la paroi 45 et le contact 92 est disposé dans la direction arrière X52 par rapport au contact 90. Chaque paire de contacts 90 et 92 reçoit l’une des batteries 30 et 32, ladite batterie 30 ou 32 étant interposée entre les deux contacts 90 et 92 de façon à être fixée par rapport au boîtier 20 selon l’axe longitudinal X20. Les contacts 90 et 92 sont reliés électriquement aux moyens électroniques 24 afin que les batteries 30 et 32 alimentent lesdits moyens électroniques 24 via les paires de contacts 90 et 92.

Comme monté sur la figure 6, pour chaque batterie 30 et 32, la paroi de fond 41 comprend, en sa surface tournée vers l’intérieur du boîtier 20, un évidement de maintien 94 respectif. Chaque évidement de maintien 94 forme une concavité borgne, c’est-à-dire une dépression, ménagée dans l’épaisseur de la paroi 41 et dont la forme est complémentaire avec la forme cylindrique de la batterie 30 ou 32 concernée. Comme montré sur la figure 6, chaque évidement de maintien 94 loge une portion périphérique inférieure de l’une des batteries 30 ou 32. Chaque évidement 94 présente avantageusement une forme générale de portion de cylindre à base circulaire, dont l’axe de cylindre est parallèle à l’axe X20. Chaque évidement 94 s’étend préférentiellement sur toute la longueur de la batterie 30 ou 32 concernée, selon l’axe X20. Les évidements 94 sont disposés, selon l’axe Y20, de part et d’autre de la tige 22, préférentiellement de façon symétrique par rapport au plan défini par les axes X20 et Z20.

En variante, alternativement ou conjointement aux évidements de maintien 94, pour chaque batterie 30 et 32, on prévoit une pluralité de plots discrets, ou berceaux, formés en relief sur la surface interne de la paroi 41 , pour maintenir la batterie concernée selon l’axe Y20.

De même, comme monté sur la figure 6, pour chaque batterie 30 et 32, la paroi supérieure 42 comprend, en sa surface tournée vers l’intérieur du boîtier 20, un évidement de maintien 96 respectif. Chaque évidement de maintien 96 forme une concavité borgne, c’est-à-dire une dépression, ménagée dans l’épaisseur de la paroi 42 et dont la forme est complémentaire avec la forme cylindrique de la batterie 30 ou 32 concernée. Comme montré sur la figure 6, chaque évidement de maintien 94 loge une portion périphérique supérieure de l’une des batteries 30 ou 32. Chaque évidement 96 présente avantageusement une forme générale de portion de cylindre à base circulaire, dont l’axe de cylindre est parallèle à l’axe X20. Chaque évidement 96 s’étend sur toute la longueur de la batterie 30 ou 32 concernée, selon l’axe X20. Les évidements 96 sont disposés, selon l’axe Y20, de part et d’autre de la tige 22, préférentiellement de façon symétrique par rapport au plan défini par les axes X20 et Z20.

En variante, alternativement ou conjointement aux évidements de maintien 96, pour chaque batterie 30 et 32, on prévoit une pluralité de plots discrets, ou berceaux, formés en relief sur la surface interne de la paroi 42, pour maintenir la batterie concernée selon l’axe Y20.

Chaque batterie 30 et 32 étant reçue par l’évidement 94 et l’évidement 96, chaque batterie 30 et 32 est fixée par les évidements 94 et 96 selon l’axe Y20 par rapport au boîtier 20. Ainsi, les batteries 30 et 32 peuvent être disposées au plus proche de la tige 22, puisqu’aucun moyen de maintien des batteries 30 et 32 ne nécessite d’être interposé entre la tige 22 et les batteries 30 et 32. Chaque évidement de maintien 94 et 96 constitue ainsi un élément de maintien, selon l’axe Y20, de l’une des batteries 30 ou 32 par rapport au boîtier 20, cet élément de maintien étant formé sur la paroi de fond 41 ou sur la paroi supérieure 42. La mise en œuvre des évidements 94 et 96 permet également d’intégrer une partie de l’encombrement des batteries 30 et 32 dans l’épaisseur des parois 41 et 42, ce qui constitue un gain de place non négligeable selon l’axe Y20.

Par ailleurs, chaque batterie 30 et 32 est interposée entre les deux parois 41 et 42 selon l’axe Z20, de sorte que chaque batterie 30 et 32 est fixée selon l’axe

Z20 par rapport au boîtier 20. Dans l’exemple illustré, chaque batterie 30 et 32 est en contact avec le fond respectif des évidements 94 et 96, formé respectivement par les parois 41 et 42.

En variante, on prévoit seulement les évidements 94 ou seulement les évidements 96, l’autre paroi 42 ou 42 présentant au contraire une surface plane, sur laquelle la batterie 30 ou 32 concernée est en appui selon l’axe Z20.

En variante, une seule des deux batteries 30 et 32 est prévue.

En variante, un nombre de batteries supérieur à deux est prévu, chaque batterie étant disposée à l’intérieur du boîtier 20, le long de la tige 22, en étant réparties de part et d’autre de la tige 22.

En variante, le boîtier du détecteur de position 12 et le pion 10 sont positionnés sur le chant 6 du dormant 4.

En variante, la tige est creuse, ou comprend une encoche longitudinale, de sorte à recevoir le ressort axial en son sein.

Chaque caractéristique d’un mode de réalisation ou variante décrit dans ce qui précède peut être mise en œuvre dans les autres modes de réalisation et variantes décrits dans ce qui précède, pour autant que techniquement admissible.