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Title:
DEVICE FOR CONVEYING PREFORMS AND METHOD FOR CONTROLLING SUCH A DEVICE IN ORDER TO ANGULARLY INDEX THE PREFORMS IN A REFERENCE POSITION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/128359
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for controlling a device (102) for conveying preforms (10) of thermoplastic material for an thermal conditioning furnace (100) and such a device (102) for conveying preforms (10), comprising at least a main wheel (104) and an auxiliary wheel (106), at least one of which is rotated in order to displace at least one transport means (118), to which gripping means (120) each configured to cooperate with a preform (10) are displaceably connected, which gripping means (120) can be actuated relative to a preform (10) - or, conversely, between an inactive position and an active gripping position, the main wheel (104) of the conveying device (102) comprising electric actuators (170) which are selectively controlled to at least rotate the gripping means (120) in order to index the preform (10) in a reference position.

Inventors:
BOURVELLEC LOÏC (FR)
MORIN STÉPHANE (FR)
FEVRE SÉBASTIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/053197
Publication Date:
June 25, 2020
Filing Date:
December 19, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SIDEL PARTICIPATIONS (FR)
International Classes:
B29C49/42; B29C49/64; B29K67/00; B29L31/00
Domestic Patent References:
WO2017060654A12017-04-13
WO2000048819A12000-08-24
WO2014135631A12014-09-12
WO1994023932A11994-10-27
Foreign References:
US20150111162A12015-04-23
DE102014118292A12016-06-16
US20120089252A12012-04-12
US20030077349A12003-04-24
EP1880825A12008-01-23
EP3228438A12017-10-11
EP0935572A11999-08-18
FR3063982A12018-09-21
FR3062643A12018-08-10
US8620062B22013-12-31
Attorney, Agent or Firm:
GRASSIN D'ALPHONSE, Emmanuel (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (102) de convoyage de préformes (10) en matière thermoplastique pour un four (100) de conditionnement thermique, ledit dispositif (102) de convoyage de préformes (10) comportant au moins une roue (104) principale et une roue (106) auxiliaire dont l’une au moins est entraînée en rotation pour déplacer au moins un moyen (118) de transport auquel sont liés en déplacement des moyens (120) de préhension configurés pour coopérer chacun avec une préforme (10), lesdits moyens (120) de préhension étant aptes à être actionnés par rapport à une préforme (10) - ou réciproquement - entre une position inactive et une position active de préhension, caractérisé en ce que ladite roue (104) principale du dispositif (102) de convoyage comporte des actionneurs (170) électriques qui sont commandés sélectivement pour entraîner au moins en rotation lesdits moyens (120) de préhension de manière à indexer ladite préforme (10) dans une position de référence.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les actionneurs (170) électriques embarqués sur la roue (104) principale comportent chacun des moyens (172) de liaison qui sont configurés pour coopérer avec des moyens (145) de commande desdits moyens (120) de préhension de manière à entraîner lesdits moyens (120) de préhension en rotation.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (145) de commande desdits moyens (120) de préhension comportent au moins un organe (156) de positionnement angulaire desdits moyens (120) de préhension destiné à permettre d’indexer la préforme (10) dans ladite position de référence.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens (172) de liaison comportent des moyens (188) d’entraînement en rotation configurés pour coopérer avec ledit au organe (156) de positionnement.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens (1 60) d’actionnement sont formés par un système mécanique du type à came et galet qui commande en déplacement au moins un organe ( 1 62) d’actionnement apte à coopérer avec les moyens (1 45) de commande des moyens (1 20) de préhension pour entraîner lesdits moyens (1 20) de préhension en translation entre la position active de préhension et la position inactive.

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (1 60) d’actionnement sont formés par lesdits actionneurs ( 1 70) électriques qu i sont aptes à entraîner en translation lesdits moyens (1 20) de préhension entre la position active de préhension et la position inactive.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits actionneurs ( 1 70) électriques sont chacun constitués par un actionneur linéaire rotatif, tel qu’un moteur de type Lin Mot®.

8. Procédé de commande d’un dispositif (1 02) de convoyage de préformes (1 0) en matière thermoplastique pour un four (1 00) de conditionnement thermique, ledit dispositif (1 02) comportant au moins une roue (1 04) principale et une roue (1 06) auxiliaire dont l’une au moins est entraînée en rotation pour déplacer au moins un moyen (1 1 8) de transport auquel sont liés en déplacement des moyens (1 20) de préhension configurés pour coopérer chacun avec une préforme (1 0) , lesdits moyens (1 20) de préhension étant aptes à être actionnés par rapport à une préforme (1 0) - ou réciproquement - entre une position inactive et une position active de préhension ,

dans lequel au moins ladite roue (1 04) principale comporte des actionneurs (1 70) électriques qui sont associés auxdits moyens (1 20) de préhension pour entraîner sélectivement au moins en rotation lesdits moyens (1 20) de préhension d’une préforme (1 0) comportant des moyens (30) d’indexation pour indexer ladite préforme (1 0) dans une position de référence, ledit procédé de commande comporte au moins une étape de pré positionnement consistant, entre un point (D) de dévêtissage et un point (V) de vêtissage de la roue (1 04) principale, à commander sélectivement en rotation l’actionneur (1 70) électrique pour pré- positionner angulairement les moyens (1 20) de préhension suivant un angle (a) d’une valeur préalablement déterminée en fonction de la position aléatoire des moyens (30) d’indexation de ladite préforme (1 0).

9. Procédé de com mande selon la revendication 8, caractérisé en ce que le procédé de commande comporte au moins une étape de détection consistant à détecter, avant le vêtissage d’une préforme (1 0), les moyens (30) d’indexation de ladite préforme (1 0) occupant une position aléatoire de manière à déterminer la valeur dudit angle (a) à utiliser lors de l’étape de pré- positionnement.

1 0. Procédé de com mande selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le procédé de commande comporte au moins une étape d’indexation consistant, entre un point (V) de vêtissage et un point (C) de désaccouplement de la roue (1 04) principale, à commander l’actionneur (1 70) électrique pour entraîner en rotation les moyens (1 20) de préhension associés afin d’indexer la préforme (1 0) dans ladite position de référence.

1 1 . Procédé de commande selon la revendication 1 0, caractérisé en ce que, lorsque un organe (1 56) de positionnement que comportent des moyens (145) de commande desdits moyens (1 20) de préhension occupe une position dite critique, le procédé de commande comporte une étape d’intervention consistant à commander l’actionneur (1 70) électrique pour entraîner en rotation les moyens (1 20) de préhension afin de décaler angulairement lesdits moyens (1 20) de préhension de manière à quitter ladite position critique.

1 2. Procédé de com mande selon l’une des revendications 8 à 1 1 , caractérisé en ce que le procédé de commande comporte au moins une étape de correction consistant, entre un point ( D’) d’accouplement et un point ( D) de dévêtissage de la roue (1 04) principale, à entraîner sélectivement en rotation les moyens (1 20) de préhension suivant un angle donné pour corriger une dérive de position par rapport à ladite position de référence de la préforme (1 0).

Description:
DESCRIPTION

TITRE : « Dispositif de convoyage de préformes et procédé de commande d’un tel dispositif pour indexer angulairement les préformes dans une position de référence »

Domaine technique de l'invention

L’invention concerne un dispositif de convoyage de préformes en matière thermoplastique pour un four de conditionnement thermique et un procédé de com mande d’un tel dispositif pour indexer angulairement chacune des préformes dans une position de référence déterminée.

L’invention concerne plus particulièrement un dispositif de convoyage de préformes en matière thermoplastique pour un four de conditionnement thermique, ledit dispositif de convoyage de préformes comportant au moins une roue principale et une roue auxiliaire dont l’une au moins est entraînée en rotation pour déplacer au moins un moyen de transport auquel sont liés en déplacement des moyens de préhension configurés pou r coopérer chacun avec une préforme, lesdits moyens de préhension étant aptes à être actionnés par rapport à une préforme - ou réciproquement - entre une position inactive et une position active de préhension .

L’invention concerne également un procédé de commande d’un tel dispositif de convoyage de préformes en matière thermoplastique pour un four de conditionnement thermique.

Arrière-plan technique

On entend en outre par « préforme » une ébauche qui est obtenue par injection de matière thermoplastique, notamment de PET ( Polytéréphtalate d'Ethylène).

Une préforme comporte un corps creux globalement cylindrique fermé par un fond hémisphérique à une extrémité et ouvert à l’extrémité opposée par un col présentant sa forme définitive ainsi que, généralement, une collerette radiale s’étendant en saillie à la jonction du col avec le corps.

On connaît de l’état de la technique de nombreux exemples d’un tel dispositif de convoyage pour réaliser le transport de préformes en matière thermoplastique dans un four de conditionnement thermique d’une installation de fabrication de récipients, notam ment mais non exclusivement de bouteilles.

Un dispositif de convoyage de préformes à l’intérieur d’un four est conçu pour transporter un flux de préformes, de l’amont vers l’aval , suivant un parcours de chauffe le long d’au moins une partie duquel des moyens de chauffage par rayonnement du corps des préformes sont agencés.

Le docu ment WO-201 7/060654 décrit et représente un exemple de réalisation d’un dispositif de convoyage de préformes pour un four de conditionnement thermique.

Le dispositif de convoyage comporte au moins un moyen de transport tel qu’une chaîne comportant une pluralité de maillons ayant chacun une platine sur laquelle sont montés lesdits moyens de préhension d’une préforme.

On connaît ainsi de nombreux exemples de réalisation de moyens de préhension d’une préforme par son col équ ipant un dispositif de transport, de tels moyens de préhension sont aussi appelés « tournette » (ou « spindle » en anglais).

A titre d’exemples de réalisation d’une telle « tou rnette » pour préforme, on pourra se reporter de manière non limitative aux docu ments WO-OO/4881 9, WO-2014/1 35631 , EP-1 .880.825 ou encore EP-3.228.438 au nom de la Demanderesse.

Selon le docu ment WO-201 7/060654, la tournette formant les moyens de préhension comprend une douille fixée sur la platine et un mandrin pourvu d'une tête de préhension.

Le mandrin est monté mobile en translation par rapport à la douille entre une position inactive dans laquelle la tête est logée dans la douille, et une position active dans laquelle la tête fait saillie par rapport à une face inférieure de la douille, notam ment pour venir s'em mancher dans le col d'une préforme.

Selon un premier exemple d’application , dite de chauffe conventionnelle, les moyens de préhension sont entraînés en rotation au moyen d'une crémaillère qui engrène un pignon que comportent des moyens de commande présentant globalement une forme de bobine et qui sont solidaires du mandrin au cours de la translation de la chaîne de transport sur au moins une partie du parcours de chauffe dans le four.

De la sorte, la préforme emmanchée sur la tête du mandrin est transportée dans le four en étant entraînée en rotation sur elle- même, de manière à en exposer pleinement le corps aux moyens de chauffage par rayonnement, tels que des lampes à rayonnement infrarouge ou des diodes laser.

Une telle chaîne de transport est habituellement montée entre deux roues, respectivement une roue principale et une roue auxiliaire, la roue principale au moins étant motrice, c’est-à-dire menante, afin d’entraîner ladite chaîne de transport en boucle fermée.

La structure d'une telle chaîne de transport est par exemple décrite dans le brevet européen EP-0.935.572 (Sidel) auquel on se reportera pour de plus amples détails.

Le déplacement en translation des moyens de préhension, plus particulièrement du mandrin , entre lesdites positions inactive et active est généralement commandé par des moyens d’actionnement comportant une fourchette d’actionnement qui est entraînée en déplacement par l’intermédiaire d’un système mécanique à came et galet.

Les moyens d’actionnement sont com mandés pour réaliser une opération de chargement des préformes, encore appelée « vêtissage » , sur le dispositif de convoyage puis une opération de déchargement, encore appelée « dévêtissage » . Selon un deuxième exemple d’application , dite de chauffe préférentielle, et par comparaison avec le premier exemple d’application , les moyens de préhension (ou tournette) ne sont pas entraînés en rotation pour faire tourner la préforme sur elle-même, la préforme étant indexée angulairement autour de son axe dans une position de référence déterminée.

A titre d’exemple non limitatif, on pourra se reporter au docu ment WO-94/23932 qui décrit un tel procédé de conditionnement (ou de traitement) thermique de préformes qui est appelé « chauffe préférentielle » .

Un tel procédé du type « chauffe préférentielle » est plus particulièrement utilisé lorsque le récipient final à obtenir n'est pas approximativement cylindrique de révolution, comme par exemple des récipients présentant une section transversale polygonale qui comporte une ou des faces approxi mativement planes ou encore des récipients à corps aplatis (par exemple des flacons avec un pistolet pulvérisateur).

Dans un procédé du type « chauffe préférentielle » , on réalise un chauffage sélectif pour créer sur le corps de la préforme une ou des zones relativement plus chaudes qui alternent circonférentiellement avec des zones intercalaires relativement moins chaudes.

L’objectif est que les zones relativement plus chaudes se déforment plus facilement que les autres au cours du moulage du corps de la préforme par soufflage ou par étirage-soufflage pour obtenir le récipient.

Pour contrôler le chauffage sélectif sur le corps de la préforme et obtenir les zones plus ou moins chaudes, on détermine une position de référence de la préforme pour laquelle lesdites zones plus ou moins chaudes présentent angulairement autour de l’axe principal de la préforme la répartition sou haitée en fonction du récipient à fabriquer. Dans les installations de la Demanderesse utilisées pour la fabrication de tels récipients en matière thermoplastique, les préformes sont indexées, c’est à dire orientées angulairement, dans une position de référence à l’intérieur du four de conditionnement thermique de l’installation .

Dans le cas d’un four de type tunnel présentant un parcours de chauffe en « U » , l’indexation des préformes est réalisée sur un premier tronçon rectiligne, dit de pénétration , du parcours de chauffe qui comporte ensuite un deuxième tronçon cu rviligne, dit de stabilisation , et un troisième tronçon rectiligne de chauffage, dit de distribution .

Bien que globalement satisfaisante, une telle indexation des préformes effectuée à l’intérieur du four présente certains inconvénients.

Au nombre de ces inconvénients figure le fait que le chauffage sélectif du corps des préformes ne peut débuter qu’une fois la préforme indexée dans ladite position de référence, c’est à dire uniquement sur la partie du parcours de chauffe restant à parcourir après indexation .

C’est la raison pour laquelle, le chauffage sélectif s’effectue sur le troisième tronçon rectiligne de chauffage, dit de distribution , du corps des préformes.

Or, en fonction des récipients à fabriquer, le deuxième tronçon de distribution du parcours de chauffe du four s’avère parfois d’une longueur insuffisante pour obtenir sur le corps lesdites zones plus ou moins chaudes résultant du chauffage sélectif.

L’indexation des préformes à l’intérieur du four en combinaison avec un chauffage sélectif selon le procédé de chauffe préférentielle nécessite donc parfois l’utilisation de four présentant un parcours de chauffe plus long, c’est-à-dire un four de plus grandes dimensions. La mise en œuvre de l’indexation de la préforme à l’intérieur du four nécessite également d’utiliser un dispositif de transport comportant des moyens de préhension de préformes qui soient débrayables afin de pouvoir sélectivement entraîner ou non en rotation chaque préforme autour de son axe principal selon l’application.

A titre non li mitatif, le document WO-OO/4881 9 décrit un exemple de tels moyens de préhension pour convoyer des préformes à l’intérieur d’un four.

En effet, chaque préforme est successivement entraînée en rotation autour de son axe jusqu’à être indexée dans la position de référence puis on procède à un débrayage pour interrompre l’entraînement en rotation de manière à maintenir la préforme indexée dans ladite position de référence et débuter le chauffage sélectif du corps.

L’utilisation de tels moyens de support débrayables participe à li miter la cadence maximale pouvant être atteinte lors de la fabrication des récipients.

De plus, on recherche également à accroître la précision obtenue dans l’indexation des préformes afin d’améliorer la qualité des récipients fabriqués.

Le but de l’invention est notam ment de proposer une nouvelle solution pour indexer angulairement les préformes dans une position de référence à l’intérieur d’un four et cela en résolvant au moins une partie des inconvénients des solutions connues, en particulier par l’obtention à des cadences élevées d’une indexation de la préforme qui soit rapide, précise et fiable.

Résumé de l'invention

Dans ce but, l’invention propose un dispositif de convoyage de préformes en matière thermoplastique pour un four de conditionnement thermique du type décrit précédem ment, caractérisé en ce que ladite roue principale du dispositif de convoyage comporte des actionneurs électriques qui sont commandés sélectivement pour entraîner au moins en rotation lesdits moyens de préhension de manière à indexer ladite préforme dans une position de référence.

Par indexer, on entend orienter la préforme angulairement autour de son axe dans ladite position de référence notam ment déterminée par rapport à des moyens d’indexation que comporte la préforme, de préférence au niveau du col .

Avantageusement, les actionneurs électriques embarqués sur la roue principale du four permettent en outre d’indexer chacune des préformes dans ladite position de référence et cela en amont du premier tronçon rectiligne, dit de pénétration , grâce à quoi la totalité du parcours de chauffe à l’intérieur du four est susceptible d’être utilisé pour réaliser une chauffe préférentielle.

Avantageusement, les actionneurs électriques permettent d’obtenir une indexation angulaire de la préforme qui est rapide, précise et fiable et surtout à des cadences élevées, supérieures aux cadences obtenues jusqu’alors. Selon d’autres caractéristiques de l’invention :

- les actionneurs électriques embarqués sur la roue principale comportent chacun des moyens de liaison qui sont configurés pour coopérer avec des moyens de commande desdits moyens de préhension de manière à entraîner lesdits moyens de préhension en rotation ;

-- les moyens de liaison comportent une tige et un embout de liaison , la tige étant respectivement liée en rotation audit actionneur électrique et audit embout de liaison ;

-- les moyens de com mande desdits moyens de préhension comportent au moins des moyens d’entraînement en rotation des moyens de préhension ;

- les moyens de com mande desdits moyens de préhension comportent au moins un organe de positionnement angulaire des moyens de préhension destiné à permettre d’indexer la préforme dans ladite position de référence ;

les moyens de liaison comportent des moyens d’entraînement en rotation configurés pour coopérer avec ledit organe de positionnement ;

- lesdits moyens d’actionnement sont formés par un système mécanique du type à came et galet qui com mande en déplacement au moins un organe d’actionnement apte à coopérer avec les moyens de com mande des moyens de préhension pour entraîner lesdits moyens de préhension en translation entre la position active de préhension et la position inactive ;

- lesdits moyens d’actionnement sont formés par lesdits actionneurs électriques qui sont aptes à entraîner en translation lesdits moyens de préhension entre la position active de préhension et la position inactive ;

- les actionneurs électriques sont chacun constitués par un actionneur linéaire rotatif, tel qu’un moteur de type Lin Mot ® ;

-- le moteur de type Lin Mot ® comporte un moteur linéaire et un moteur rotatif qui sont aptes à être entraînés indépendamment l’un de l’autre ;

- les actionneurs électriques comportent chacun des moyens de liaison qui sont configurés pour coopérer avec les moyens de commande des moyens de préhension de manière à entraîner lesdits moyens de préhension en rotation et en translation .

L’invention propose également un procédé de commande d’un dispositif de convoyage de préformes en matière thermoplastique pour un four de conditionnement thermique, ledit dispositif comportant au moins une roue principale et une roue auxiliaire dont l’une au moins est entraînée en rotation pour déplacer au moins un moyen de transport auquel sont liés en déplacement des moyens de préhension configurés pou r coopérer chacun avec une préforme, lesdits moyens de préhension étant aptes à être actionnés par rapport à une préforme - ou réciproquement - entre une position inactive et une position active de préhension, dans lequel au moins ladite roue principale comporte des actionneurs électriques qui sont associés auxdits moyens de préhension pour entraîner sélectivement au moins en rotation lesdits moyens de préhension d’une préforme comportant des moyens d’indexation pour indexer ladite préforme dans une position de référence, ledit procédé de com mande comportant au moins une étape de pré-positionnement consistant, entre un point de dévêtissage et un point de vêtissage de la roue principale, à commander sélectivement en rotation l’actionneur électrique pour pré-positionner angulairement les moyens de préhension suivant un angle d’une valeur préalablement déterminée en fonction de la position aléatoire des moyens d’indexation de ladite préforme.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte au moins une étape de détection consistant à détecter, avant le vêtissage d’une préforme, les moyens d’indexation de ladite préforme occupant une position aléatoire de manière à déterminer la valeur dudit angle à utiliser lors de l’étape de pré- positionnement.

De préférence, ladite étape de détection est réalisée avec un système de détection comportant des moyens de reconnaissance de type optique.

En variante, ladite étape de détection est réalisée avec un système de détection comportant des moyens de reconnaissance de type électromécanique.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte une étape de vêtissage consistant à com mander, sélectivement au point de vêtissage, des moyens d’actionnement des moyens de préhension pour réaliser le vêtissage de la préforme occupant ladite position aléatoire.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte au moins une étape d’indexation consistant, entre un point de vêtissage et un point de désaccouplement de la roue principale, à commander l’actionneur électrique pour entraîner en rotation les moyens de préhension associés afin d’indexer la préforme dans ladite position de référence.

Avantageusement, lorsque un organe de positionnement que comportent des moyens de commande desdits moyens de préhension occupe une position dite critique après l’étape d’indexation de la préforme dans ladite position de référence, le procédé de com mande comporte une étape d’intervention consistant à commander l’actionneur électrique pour entraîner en rotation les moyens de préhension afin de décaler angulairement lesdits moyens de préhension de manière à quitter ladite position critique.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte au moins une étape de correction consistant, entre un point d’accouplement et un point de dévêtissage de la roue principale, à entraîner sélectivement en rotation les moyens de préhension suivant un angle donné pour corriger une dérive de position par rapport à ladite position de référence de la préforme.

Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1 ] La figure 1 est une vue en perspective qui représente un exemple de réalisation d’une préforme en matière thermoplastique et qui illustre des moyens d’indexation pour l’indexation de la préforme dans une position de référence qui sont formés par une encoche agencée au niveau d’une collerette radiale ;

[Fig. 2] La figure 2 est une vue de dessus qui représente schématiquement une partie d’une installation de fabrication de récipients comportant un four de conditionnement thermique et qui illustre un dispositif de transport de préformes dans un tel four qui comporte une roue principale comportant des actionneurs électriques aptes à indexer les préformes dans une position de référence déterminée ;

[Fig. 3] La figure 3 est une vue de côté qui représente une partie d’un moyen de transport auquel sont liés en déplacement des moyens de préhension de préformes et qui illustre un nez de préhension amovible avant montage sur la gauche et un autre nez de préhension monté qui est em manché en position active dans l’ouverture d’un col d’une préforme ;

[Fig. 4] La figure 4 est une vue en perspective qui représente une partie d’un dispositif de convoyage de préformes selon un mode de réalisation de l’invention et qui en illustre la roue principale sur laquelle sont embarqués des actionneurs électriques aptes à entraîner sélectivement en rotation les moyens de préhension, par l’intermédiaire de moyens de liaison coopérant avec les moyens de commande desdits moyens de préhension ;

[Fig. 5] La figure 5 est une vue schématique qui représente les moyens de commande des moyens de préhension d’u ne préforme dans l’état (à vide) où ils se trouvent après le point de dévêtissage et qui illustre le doigt dans la position initiale dite « à la traine » correspondant à la position de référence pour une préforme ;

[Fig. 6] La figure 6 est une vue schématique analogue à la figure 5 qui représente les moyens de com mande des moyens de préhension d’une préforme dans l’état où ils se trouvent après l’étape de pré-positionnement et qui illustre la position du doigt après son entraînement par l’actionneur électrique selon une valeur d’angle déterminée en fonction de la position aléatoire des moyens d’indexation de la préforme ;

[Fig. 7] La figure 7 est une vue schématique analogue aux figures 5 et 6 qui représente les moyens de com mande des moyens de préhension dans l’état où ils se trouvent avant l’opération de vêtissage d’une préforme et qui illustre l’entraînement en translation vers la position inactive des moyens de préhension par les moyens d’actionnement ;

[Fig. 8] La figure 8 est une vue schématique analogue aux figures 5 à 7 qui représente les moyens de commande des moyens de préhension dans l’état où ils se trouvent au point de vêtissage de la préforme et qui illustre le doigt et les moyens d’indexation respectivement alignés radialement grâce à l’étape de pré- positionnement mise en oeuvre après l’étape de détection desdits moyens d’indexation ;

[Fig. 9] La figure 9 est une vue schématique analogue aux figures 5 à 8 qui représente les moyens de commande des moyens de préhension dans l’état où ils se trouvent après l’étape d’indexation de la préforme et qui illustre la préforme en position de référence ;

[Fig. 1 0] La figure 1 0 est une vue schématique analogue aux figures 5 à 9 qui représente les moyens de commande des moyens de préhension dans l’état où ils se trouvent après le point de désaccouplement et qui illustre des rails formant des moyens de guidage aptes à coopérer avec le doigt pour garantie que la préforme occupe ladite position de référence avant son introduction dans le premier tronçon de chauffage de pénétration du parcours de chauffe à l’intérieur du four.

Description détaillée de l'invention

Dans la suite de la description , on adoptera à titre non li mitatif les orientations longitudinale, verticale et transversale en référence au trièdre (L, V, T) représenté sur les figures.

Par convention , les orientations longitudinale et transversale sont déterminées de manière fixe par rapport à l’axe d’une préforme ou l’axe de rotation d’une roue. On utilisera également à titre non limitatif les termes « avant » et « arrière » en référence à l'orientation longitudinale, ainsi que « supérieur » et « inférieur » ou « haut » et « bas » en référence à l'orientation verticale et enfin « gauche » et « droite » en référence à l'orientation transversale.

Les termes « intérieur » ou « extérieur » et « interne » ou « externe » sont respectivement utilisés par rapport à une préforme ou une roue d’une manière générale notamment pour désigner un élément situé soit dedans, soit en dehors de la préforme

Les termes « amont » et « aval » sont respectivement utilisés en référence au flux de préformes qui sont transportées de l’amont vers l’aval .

On a représenté sur la figure 1 un exemple particul ier de réalisation d’une préforme 1 0 en matière thermoplastique.

Avantageusement, la préforme 1 0 est fabriquée par moulage par injection de matière thermoplastique, notam ment en P ET.

De manière connue, une telle préforme 1 0 en matière thermoplastique est destinée à être transformée ultérieurement en un récipient, tel qu’une bouteille, un flacon, un pot. Toutefois, le terme « récipient » désigne ici de manière non li mitative un tel récipient final comme un récipient dit intermédiaire.

La fabrication de récipients est par exemple réalisée dans une installation de fabrication (non représentée) dans laquelle la préforme 1 0 en matière thermoplastique est chauffée dans un four 1 00 de conditionnement thermique.

Un exemple de four 1 00 de conditionnement thermique formant l’une des unités d’une telle installation de fabrication est illustré à la figure 2 qui sera décrite ultérieurement.

Le conditionnement thermique de la préforme 1 0 dans le four 1 00 est réalisé préalablement à sa transformation en récipient par soufflage (ou par étirage-soufflage) à l’intérieur du moule d’une unité de moulage et au moyen d’au moins un fluide sous pression , généralement constitué par de l’air. La préforme 1 0 présente un axe O principal qui s'étend ici selon la direction verticale du trièdre (L, V, T) représenté sur la figure 1 .

La préforme 1 0 comporte un corps 1 2 qui, s’étendant verticalement selon l’axe O, se raccorde à une extrémité à un col 14 et est fermé à l’extrémité opposée par un fond 1 6.

Le col 1 4 comporte une surface 1 8 d’appui par l’intermédiaire de laquelle la préforme 1 0 est susceptible d’être supportée.

Avantageusement, le col 14 de la préforme 1 0 comporte au moins une collerette 20 qui s’étend radialement dans un plan (L, T) du trièdre. La collerette 20 est située dans une zone de jonction du col 1 4 avec le corps 1 2 et s’étend radialement en saillie vers l’extérieur, notamment par rapport au corps 1 2.

De préférence, la surface 1 8 d’appui de la préforme 1 0 est formée par une face inférieure de ladite collerette 20 radiale.

Le col 14 comporte un bord 22 supérieur (ou buvant) qui délimite circonférentiellement une ouverture 24 d’accès à l’intérieur du corps 1 2 de la préforme 1 0. Le corps 1 2 présente ici une forme globalement cylindrique.

Dans l’exemple de réalisation , le col 14 comporte à l’extérieur un filetage 26 destiné à permettre la fermeture ultérieure du récipient, par exemple par un bouchon à vis ou encore une bague de fixation par vissage d’un pistolet pulvérisateur.

Le col 1 4 comporte encore une gorge 28 annulaire qui, adjacente à la collerette 20, est par exemple destinée à recevoir une bague d’inviolabilité temporairement solidaire d’un bouchon à vis jusqu’à ouverture du récipient.

En variante non représentée, la surface 1 8 d’appui peut être constituée par une partie du filetage 26.

La description de la préforme 1 0 qui vient d’être faite vaut également pour un récipient obtenu à partir d’une telle préforme dès lors notam ment que le col 1 4 de l’une et l’autre est identique, ledit col 1 4 présentant après la fabrication sa forme définitive.

En effet, on rappelle que le col 1 4 ayant sa forme définitive, seul le corps 1 2 de la préforme 1 0 est chauffé dans le four 1 00 de conditionnement thermique d’une installation de fabrication de récipients.

Pour certaines applications, il est nécessaire de pouvoir indexer ou orienter angulairement la préforme 1 0 dans une position géométrique particulière, dite position de référence

Tel sera par exemple le cas pour une préforme 1 0 lorsque le chauffage du corps 1 2 de la préforme 1 0 dans le four 1 00 de conditionnement thermique n’est pas uniforme afin de permettre l’obtention de récipient présentant une forme particulière, en particulier non cylindrique.

Tel sera aussi le cas pour un récipient, com me par exemple un flacon sur le col duquel est fixé par vissage un pistolet de pulvérisation qui doit occuper une position déterminée, généralement alignée par rapport au corps aplati du flacon.

C’est la raison pour laquelle, la préforme 1 0 comporte des moyens 30 d’indexation destinés à permettre de positionner angulairement, par rapport à son axe O, la préforme 1 0 dans ladite position de référence.

Avantageusement, le col 14 présentant sa forme définitive, lesdits moyens 30 d’indexation permettent de positionner angulairement une préforme 1 0 com me ultérieurement le récipient (bouteille, flacon , etc.) obtenu à partir d’une telle préforme.

De préférence, lesdits moyens 30 d’indexation de la préforme 1 0 sont agencés au niveau du col 1 4.

Les moyens 30 d’indexation comportent au moins un élément d’indexation destiné à permettre d’indexer la préforme 1 0 dans ladite position de référence. Tel qu’illustré sur la figure 1 , les moyens 30 d’indexation sont ici de type femelle et par exemple constitués par au moins une encoche.

De préférence, l’encoche est réalisée dans la collerette 20 radiale, en variante dans le filetage 26.

En variante non représentée, les moyens 30 d’indexation sont de type mâle, tel qu’un ergot formant ledit au moins un élément d’indexation, et s’étendent en saillie par exemple au-dessus de la collerette 20 radiale.

De préférence, les moyens 30 d’indexation de type mâle sont réalisés venus de matière, en une seule pièce, avec la collerette 20 de la préforme 1 0.

De tels moyens 30 d’indexation mâle ou femelle sont donnés à titre d’exemples non li mitatifs. En effet, on pourrait par exemple également utiliser le filetage présent sur le col pour réaliser une indexation de la préforme 1 0.

Plus généralement, les moyens 30 d’indexation de la préforme 1 0 dans une position de référence vont en outre dépendre des moyens de détection, par exemple optique ou électromécanique, qui sont mis en oeuvre pour les détecter afin de pouvoir ensuite indexer ladite préforme 1 0.

On décrira maintenant en référence à la figure 2 tout particulièrement, le four 1 00 de conditionnement thermique pour des préformes 1 0 en matière thermoplastique telles que celle illustrée sur la figure 1 .

Le four 1 00 comporte des moyens 1 01 de chauffage par rayonnement destinés à chauffer le corps 1 2 des préformes 1 0 convoyées à l’intérieur du four.

Dans l’exemple de la figure 2, le four 1 00 est de type « tunnel » dans lequel les préformes 1 0 suivent de l’amont vers l’aval un parcours de chauffe en « U » .

Le parcours comporte successivement un premier tronçon rectiligne de chauffage, dit de pénétration , un deuxième tronçon curviligne (sans chauffage), dit de stabilisation , et un troisième tronçon rectiligne de chauffage, dit de distribution .

Les moyens 1 01 de chauffage sont respectivement agencés sur les deux tronçons de chauffage du parcours.

La préforme 1 0 est préférentiellement transportée à travers l’installation et plus particulièrement convoyée dans le four 1 00 dans une position dite « col en haut » avec une orientation verticale correspondant à celle représentée sur la figure 1 .

En variante non représentée, la préforme 1 0 est convoyée dans le four 1 00 dans une position inverse dite « col en bas » qui comporte alors des moyens de retournement des préformes agencés en entrée et en sortie du parcours de chauffe.

Le four 1 00 comporte un dispositif 1 02 de convoyage de préformes 1 0 comportant au moins une roue 1 04 principale et une roue 1 06 auxiliaire dont l’une au moins est entraînée en rotation.

La roue 1 04 principale et la roue 1 06 auxiliaire présentent respectivement un axe A1 de rotation et un axe A2 de rotation .

De préférence, la roue 1 04 principale est entraînée en rotation par un moteur (non représenté) et la roue 1 06 auxiliaire est liée en rotation à ladite roue 1 04 principale.

Le four 1 00 est alimenté en préformes 1 0 par un dispositif 1 08 d’ali mentation qui , ici représenté schématiquement par une flèche sur la figure 2, comporte au moins une première roue 1 1 0 de transfert, dite d’entrée, présentant un axe 01 de rotation.

Une deuxième roue 1 1 2 de transfert, dite de sortie, présentant un axe 02 de rotation est agencée pour transporter les préformes 1 0 en aval du four 1 00 de conditionnement thermique.

Les préformes 1 0 chaudes sont notamment transportées par la deuxième roue 1 1 2 de transfert en aval jusqu’à une unité de moulage (non représentée), encore appelée « souffleuse » , dans laquelle chaque préforme 1 0 est transformée en récipient dans un moule par soufflage ou par étirage-soufflage. La première roue 110 de transfert est munie d’une pluralité d’encoches 114 qui sont réparties circonférentiellement de manière régulière autour de l’axe 01 de rotation.

La deuxième roue 112 de transfert des préformes 10 jusqu’à l’unité de moulage comporte des pinces 116, ici montées à l’extrémité libre d’une pluralité de bras, l’ouverture et/ou la fermeture desdites pinces 116 étant par exemple commandée(s) mécaniquement par un système à came et à galet.

Entre lesdites roues 110, 112 de transfert, les préformes 10 sont transportées à l’intérieur du four 100 par le dispositif 102 de convoyage.

Le dispositif 102 de convoyage de préformes 10 comporte au moins un moyen 118 de transport dont un exemple de réalisation est en partie illustré à la figure 3.

De préférence, le moyen 118 de transport comporte au moins une chaîne (ou une courroie) sur laquelle sont montés des moyens 120 de préhension.

Le dispositif 102 de convoyage comporte une pluralité de moyens 120 de préhension qui sont ainsi liés en déplacement au moyen 118 de transport formé par la chaîne qui est destinée à être entraînée en boucle fermée par la roue 104 principale et par la roue 106 auxiliaire.

La structure d’un tel moyen 118 de transport comme des moyens 120 de préhension sont bien connus, par exemple des documents WO-2017/060654 et EP-0.935.572 précités.

Tel qu’illustré sur la figure 3, le moyen 118 de transport comporte un support 119 mobile destiné à être articulé avec d'autres supports mobiles (non représentés) identiques par l'intermédiaire de maillons 121 d'articulation de manière à former une chaîne fermée de transport.

Le support 119 mobile présente ici une platine 122 horizontale supérieure et une platine 124 inférieure horizontale qui sont reliées par une âme 126 centrale verticale transversale. Les platines 122, 124 sont chacune ajourées de deux orifices 128, 130, chaque orifice 128 de la platine 122 supérieure étant en coïncidence verticale avec un orifice 130 de la platine 124 inférieure.

Les moyens 120 de préhension ou « tournette » comportent un arbre 132 monté rotatif dans le support 119 mobile autour d'un axe X s’étendant verticalement selon le trièdre (L, V, T) représenté sur la figure 3.

Chaque arbre 132 est reçu à rotation dans les orifices 128, 130 en coïncidence associés du support 119.

Les deux arbres 132 sont agencés de manière similaire sur le support 119. A cet égard, on décrira par la suite l'agencement d'un seul arbre 132, cet agencement étant applicable à l'autre arbre 132.

De manière connue, une chaîne souple fermée est réalisée par une alternance de supports 119 et de maillons 121 d'articulation, chaque support 119 étant monté pivotant autour de l'axe X de l'arbre 132 amont associé avec le maillon 121 d'articulation précédent.

Un manchon 134 est interposé radialement entre chaque arbre 132 et le support 119. Chaque manchon 134 est monté fixe par rapport au support 119, tandis que l'arbre 132 est monté rotatif et coulissant axialement dans le manchon 134.

Le manchon 134 présente un tronçon 134A supérieur tubulaire de diamètre sensiblement constant qui traverse les deux orifices 128, 130 et un tronçon 134B inférieur formant une jupe évasée vers le bas.

Le tronçon 134B inférieur s'étend au-dessous de la platine 124 inférieure du support 119. Un espace radial fonctionnel permettant la rotation de l'arbre 132 dans le manchon 134 est prévu entre une paroi interne du tronçon 134A tubulaire et une face externe cylindrique de l'arbre 132. A une extrémité supérieure, l'arbre 1 32 est pourvu d'un pignon 1 36, solidaire en rotation de celui-ci .

Le pignon 1 36 est intégré à une pièce 1 38 en forme de bobine qui comprend un fût 1 40 à une extrémité axiale duquel s'étend le pignon 1 36 et, à l'opposé de celui-ci, un flasque 142 de diamètre inférieur à celui du pignon 1 36.

Selon les applications, le pignon 1 36 est destiné à être engrené par une crémaillère (non représentée) qui s'étend le long d’une partie du parcours de chauffe, de façon à entraîner l'arbre 1 32 en rotation.

La pièce 1 38 en forme de bobine est aussi montée solidaire en coulissement axial avec l'arbre 1 32.

Chaque arbre 1 32 est guidé en rotation par rapport au support 1 1 9 par au moins deux paliers à roulements, respectivement supérieur et inférieur, qui ne sont pas visibles sur la figure 3 et par exemple formés par des roulements à billes.

L'arbre 1 32 est monté coulissant axialement pour permettre l’actionnement des moyens 1 20 de préhension entre une position active de préhension illustrée sur la droite de la figure 3, et une position inactive (non représentée) dans laquelle l’arbre 1 32 est entraîné en coulissement vers le haut par rapport à ladite position active.

De préférence, l’arbre 1 32 est rappelé élastiquement vers la position active de préhension desdits moyens 1 20 de préhension par un organe de rappel, ici un ressort 1 35 hélicoïdal.

Les moyens 1 20 de préhension d’une préforme 1 0 comportent ainsi des moyens 145 de com mande qui , comprenant en outre le pignon 1 36, la bobine 1 38 comportant le fût 1 40 et le flasque 1 42, sont solidaires de l’arbre 1 32.

Les moyens 1 45 de com mande des moyens 1 20 de préhension sont configurés pour permettre d’en com mander le déplacement tant en rotation qu’en translation entre lesdites positions inactive et active de préhension . On décrira ci-après un exemple de réalisation des moyens 1 20 de préhension d’une préforme 1 0 en matière thermoplastique.

De préférence, l'arbre 1 32 est destiné à porter à son extrémité inférieure un nez 146 amovible, dit "nez de tournette", qui comporte à son extrémité inférieure un organe 1 48 de préhension de la préforme 1 0 par son col 14.

L'organe 148 de préhension est ici un mandrin qui est monté coaxial avec l'arbre 1 32 et pourvu de moyens élastiques (non représentés), tel qu'un joint torique, avantageusement réalisé dans un matériau élastique, et dont le diamètre externe est égal ou légèrement supérieur au diamètre interne du col 14.

L'organe 1 48 de préhension formé par le mandrin est configuré pour assurer la sustentation de la préforme 1 0 par frottement contre la paroi interne du col 14 lorsque, en position active de préhension , ledit organe 148 de préhension est inséré dans le col 1 4 lors de l’opération dite de vêtissage.

Avantageusement, l'organe 1 48 de préhension est destiné à être monté fixe sur l'arbre 1 32 par des moyens de fixation rapides, préférentiellement par emboîtement élastique de formes complémentaires tels que des moyens de fixation à baïonnette ou des moyens de fixation à billes.

Le nez 1 46 comporte en outre un plateau 1 50 d'extraction qui est monté coulissant axialement par rapport à l'organe 1 48 de préhension. Le plateau 1 50 d'extraction présente un passage central qui permet de faire passer l'organe 1 48 de préhension au- dessous du plateau 1 50 dans la position active des moyens 1 20 de préhension, et au-dessus du plateau 1 50 dans la position inactive.

Le plateau 1 50 est fixé au tronçon 1 34B inférieur du manchon 34 par emboîtement axial avec un anneau 1 52 supérieur qui est fixé au-dessus du plateau 1 50.

Le plateau 1 50 est destiné à prendre appui sur un bord 22 supérieur du col 14 de la préforme 1 0 lorsque l'organe 148 de préhension est déplacé vers le haut afin de permettre son extraction du col 14 lors de l’opération dite de dévêtissage.

Avantageusement, le support 1 1 9 est commandé entre deux orientations de roulis par un suiveur 1 54 de came qui est destiné à coopérer par contact avec un tronçon de came (non représenté) hélicoïdal agencé en amont et en aval des tronçons de chauffage du four 1 00 suivi par les supports 1 1 9. Le suiveur 1 54 de came est ici formé par un galet qui est monté rotatif autour d'un axe transversal sur l'âme 1 26 du support 1 1 9.

Lorsqu’un support 1 1 9 du moyen 1 1 8 de transport se déplace à l’intérieur du four le long de portion du parcours sur lesquelles le pignon 1 36 n'est pas engrené avec une crémaillère, l'arbre 1 32 rotatif est libre de tourner autour de son axe X.

Dans le cas d’une application de type chauffe préférentielle, il est nécessaire de maîtriser parfaitement l'orientation angulaire des préformes 1 0 autour de leur axe O pour conserver l’indexation dans une position de référence, depuis leur entrée dans le four 1 00 jusqu'à leur transformation en récipient.

En outre, pour garantir que l'arbre 1 32 ne reste pas bloqué dans une position angulaire non indexée, il est connu de prévoir des moyens mécaniques de contrôle aptes à assurer une remise en rotation de l'arbre 1 32 par rapport au support 1 1 9 intervenant lorsque le pignon 1 36 n’est pas engagé avec une crémaillère.

Les moyens mécaniques de contrôle comportent un doigt 1 56 vertical (aussi appelé parfois galet) qui s'étend verticalement en saillie vers le haut par rapport à celui du flasque 1 42 ou du pignon 1 36 qui est agencé à l'extrémité supérieure de la pièce 1 38 en forme de bobine.

Le doigt 1 56 est excentré par rapport à l'axe X de l'arbre 1 32, plus précisément le doigt 1 56 est excentré longitudinalement vers l'arrière lorsque lesdits moyens 1 20 de préhension lié à l’arbre 1 32 occupe ladite position de référence correspondant à une position dans laquelle le doigt 1 56 (ou galet) est dit « à la traîne » . Chaque doigt 1 56 est susceptible de coopérer avec des moyens 1 58 de guidage qui sont avantageusement configurés pour le positionner automatiquement ledit doigt 1 56 dans la position dite « à la traine » correspondant à la position de référence.

Tels que représentés schématiquement sur la figure 2, les moyens 1 58 de guidage sont par exemple constitués par une paire de rails présentant une portion initiale qui est ouverte en « V » , c’est-à-dire en forme d’entonnoir, puis suivant le sens de déplacement des supports 1 1 9 une portion finale vers laquelle les rails convergent.

Les rails 1 58 sont agencés de part et d’autre pour délimiter entre eux un passage calibré pour le doigt 1 56 qui , en cas de décalage angulaire par rapport à ladite position de référence, entre alors en contact avec l’un des rails ce qui provoque automatiquement une mise en rotation de l’arbre 1 32, grâce à quoi les moyens 1 20 de préhension sont orientés angulairement pour occuper ladite position de référence.

Autrement dit, l'extrémité rapprochée des deux rails 1 58 est suffisam ment écartée pour laisser passer le doigt 1 56 sans le heurter si les moyens 1 20 de préhension occupent ladite position de référence.

A titre d’exemples non li mitatifs, on pourra se reporter aux docu ments FR-3.063.982 ou FR-3.062.643 qui décrivent et représentent de tels moyens mécaniques.

Avantageusement, de tels moyens 1 58 de guidage sont agencés le long du parcours de chauffe du four 1 00 directement en amont des points dans lesquels le pignon 1 36 com mence à être engrené avec une crémaillère, soit au moins avant le début des deux tronçons de chauffage, respectivement de pénétration et de distribution.

Avantageusement, des moyens 1 58 de guidage sont également agencés à la fin du tronçon de distribution, notam ment pour corriger une éventuelle dérive de position . On décrira ci-après en référence à la figure 4, un mode de réalisation selon l’invention d’un dispositif 1 02 de convoyage de préformes 1 0 en matière thermoplastique pour un four 1 00 de conditionnement thermique.

Tel que décrit précédemment en références au figures 2 et

3, ledit dispositif 1 02 de convoyage de préformes 1 0 comporte au moins une roue 1 04 principale qui est entraînée en rotation pour déplacer au moins ledit moyen 1 1 8 de transport formé par une chaîne à laquelle sont liés en déplacement lesdits moyens 1 20 de préhension qui sont configurés pour coopérer chacun avec une préforme 1 0 telle que celle représentée à la figure 1 .

De préférence, les moyens 1 20 de préhension sont aptes à être actionnés par rapport à une préforme 1 0 entre une position inactive et une position active de préhension.

En variante non représentée, la préforme 1 0 est entraînée en déplacement relativement aux moyens 1 20 de préhension entre une position inactive et une position active de préhension .

De préférence, les moyens 1 20 de préhension sont déplacés en translation entre lesdites positions inactive et active de préhension par des moyens 1 60 d’actionnement de type mécanique pour réaliser sélectivement les opérations de vêtissage et de dévêtissage des préformes 1 0 par rapport au dispositif 1 02 de convoyage.

Sur la figure 2 illustrant schématiquement un four 1 00 comportant ledit dispositif 1 02 de convoyage, on a représenté par des points V, C, D’ et D les principales étapes du fonctionnement des moyens 1 20 de préhension .

La roue 1 04 principale du dispositif 1 02 de convoyage comporte un point V de vêtissage et un point D de dévêtissage ainsi qu’un point C de désaccouplement entre les moyens 1 20 de préhension et ici des moyens 1 60 d’actionnement de type mécanique et, réciproquement, un point D’ d’accouplement. On connaît de nombreux exemples de réalisation de tels moyens 1 60 d’actionnement qui ne seront par conséquent pas décrits de manière détaillée ci-après.

La figure 4 correspond plus particulièrement à l’opération de vêtissage d’une préforme 1 0 réalisée au point V de vêtissage. Tel qu’illustré par la figure 4, les moyens 1 60 d’actionnement comportent une fourchette 1 62 qui est configurée pour coopérer avec la bobine 1 38 desdits moyens 145 de com mande.

Plus précisément, la fourchette 1 62 comporte deux bras 1 64 qui s’étendent radialement vers l’extérieur de la roue 1 04 et délimitent entre eux un logement dans lequel est reçu le fût 1 40 de la bobine 1 38 s’étendant entre le pignon 1 36 et le flasque 1 42.

La fourchette 1 62 est solidaire d’une extrémité supérieure d’une colonne 1 66 qui est montée mobile en translation pour actionner les moyens 1 20 de préhension entre la position inactive et la position active de préhension .

Pour ce faire, la colonne 1 66 comporte à une extrémité inférieure au moins un galet qui est destiné à coopérer avec une came complémentaire lorsque la roue 1 04 principale est entraînée en rotation .

Les moyens 1 60 d’actionnement desdits moyens 1 20 de préhension sont commandés en déplacement par l’intermédiaire d’un système mécanique (non représenté) à came et galet.

De préférence, la colonne 1 66 est montée mobile en translation à l’encontre d’un organe de rappel (non représenté), tel qu’un ressort.

Selon l’invention, ladite roue 1 04 principale du dispositif 1 02 de convoyage comporte des actionneurs 1 70 électriques qui sont aptes à être commandés sélectivement pour entraîner au moins en rotation lesdits moyens 1 20 de préhension de manière à indexer ladite préforme 1 0 dans une position de référence. Sur la figure 4, on n’a représenté qu’une partie de ladite roue 104 embarquant les actionneurs 170 électriques destinés à indexer les moyens 120 de préhension.

Dans le mode de réalisation, les actionneurs 170 électriques comportent au moins un moteur électrique.

En variante, les actionneurs 170 électriques sont des moteurs synchrones sans balais, encore appelés « moteur brushless ».

Par simplification, on a représenté sur la figure 4 seulement trois actionneurs 170 électriques montés sur une platine 171 solidaire en rotation de la roue 104.

On comprendra cependant que des actionneurs 170 électriques sont répartis de manière régulière sur toute la circonférence de la roue 104 principale, un actionneur 170 électrique étant associé à chacun des moyens 120 de préhension d’une préforme 10.

Les actionneurs 170 électriques sont solidaires de la roue 104 principale. Ainsi, les actionneurs 170 électriques sont entraînés en rotation avec ladite roue 104 autour de l’axe A1.

Les actionneurs 170 électriques vont ainsi venir chacun, à partir du point D’ d’accouplement et jusqu’au point C de désaccouplement, coopérer avec les moyens 145 de commande d’un des moyens 120 de commande.

Pour réaliser l’indexation, les actionneurs 170 électriques comportent chacun des moyens 172 de liaison qui sont configurés pour coopérer avec des moyens 145 de commande desdits moyens 120 de préhension de manière à entraîner sélectivement lesdits moyens 120 de préhension en rotation.

Dans le mode de réalisation, les moyens 172 de liaison comportent en outre une tige 174 et un embout 176 de liaison.

La tige 174 est respectivement liée en rotation audit actionneur 170 électrique à l’une de ses extrémités et audit embout 176 de liaison à l’autre de ses extrémités. De préférence, un connecteur 178 est monté entre la tige 174 et l’embout 176 de liaison, ledit connecteur 178 étant solidaire en rotation de l’embout 176 de liaison qui est ici réalisé en deux pièces.

L’embout 176 de liaison et le connecteur 178 sont par exemple fixés ensemble par des moyens de fixation tels que des vis.

L’extrémité inférieure de la tige 174 est configurée pour assurer par coopération de formes l’entraînement en rotation de l’embout 176 de liaison.

L’extrémité inférieure de la tige 174 comporte un pourtour non cylindrique, par exemple au moins deux faces planes opposées destinées à coopérer avec une empreinte complémentaire que comporte le connecteur 178 solidaire de l’embout 176 de liaison.

Les moyens 172 de liaison sont montés par l’intermédiaire d’un support 180 comportant un corps 182 et une tête 184.

Avantageusement, le corps 182 est ici monté solidaire de la fourchette 162 des moyens 160 d’actionnement desdits moyens 120depréhension etla tête 184 s’étend à l’extrémité opposée dudit corps 182, radialement vers l’extérieur à l’aplomb desdits moyens 120 de préhension.

Le connecteur 178 et l’embout 176 de liaison forment un ensemble qui est monté libre en rotation par rapport à la tête 184 du support 180 par l’intermédiaire d’au moins un moyen 186 de roulement.

Pour assurer l’entraînement en rotation des moyens 120 de préhension par l’intermédiaire des moyens 145 de commande, l’embout 176 de liaison est configuré pour coopérer avec organe de positionnement angulaire des moyens 120 de préhension qui est destiné à permettre d’indexer la préforme 10 dans ladite position de référence.

Tel que décrit précédemment en référence à la figure 2, les moyens 145 de commande desdits moyens 120 de préhension comportent un doigt 1 56 qui est de manière alternée solidaire soit du pignon 1 36, soit du flasque 142.

Avantageusement, le doigt 1 56 constitue ledit organe de positionnement angulaire des moyens 1 20 de préhension qui est utilisé pour indexer la préforme 1 0 dans la position de référence.

L’embout 1 76 de liaison est ainsi configuré pour coopérer avec ledit doigt 1 56 excentré de manière à permettre un entraînement en rotation des moyens 1 20 de préhension par l’intermédiaire des moyens 1 45 de com mande

Tel qu’illustré sur la figure 4, l’embout 1 76 de liaison comporte des moyens 1 88 d’entraînement en rotation destinés à coopérer ici avec ledit doigt 1 56 formant l’organe de positionnement.

De préférence, lesdits moyens 1 88 d’entraînement en rotation portés par l’embout 1 76 de liaison comportent une pluralité de pattes 1 88, par exemple ici cinq ou six pattes, qui s’étendent verticalement en dessous de l’embout 1 76 en direction du doigt 1 56.

Les pattes 1 88 sont disposés en périphérie de l’embout 1 76 et présentent un espace entre deux pattes 1 88 adjacentes qui est déterminé pour que lesdites pattes 1 88 coopèrent avec ledit doigt 1 56 de manière à assurer la transmission du mouvement de rotation de l’actionneur 1 70 électrique aux moyens 1 45 de commande des moyens 1 20 de préhension .

Le doigt 1 56 ne constitue toutefois qu’un exemple d’organe de positionnement angulaire des moyens 1 20 de préhension .

En variante non représentée, l’organe de positionnement angulaire des moyens 1 20 de préhension est constitué par le pignon 1 36 ou une autre partie des moyens 1 45 de commande.

Selon cette variante, l’embout 1 76 de liaison est configuré pour coopérer avec le pignon 1 36, par exemple pour venir coopérer avec sa denture afin d’obtenir une liaison en rotation sans jeu et la transmission de tout mouvement de rotation de l’actionneur 1 70 électrique.

Dans le mode de réalisation qui vient d’être décrit, les moyens 1 62 de liaison intervenant entre l’actionneu r 1 70 électrique et les moyens 1 45 de com mande sont mécaniques.

En effet, la transmission d’un mouvement de rotation de l’actionneur 1 70 électrique s’opère par l’intermédiaire de la tige 1 74 qui entraîne en rotation l’embout 1 76 de liaison dont une partie des pattes 1 88 est en prise avec ledit doigt 1 56.

En variante non représentée, les moyens 1 62 de liaison intervenant entre l’actionneur 1 70 électrique et les moyens 145 de commande sont par exemple magnétiques.

Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, les moyens 1 20 de préhension sont entraînés en translation entre lesdites positions inactive et active de préhension par l’intermédiaire des moyens 1 60 d’actionnement mécanique conventionnels décrits précédem ment.

Ces moyens 1 60 d’actionnement comportent en outre une fourchette 1 62 qui est actionnée en translation via la colonne 1 66 par un système mécanique à came et galet.

En variante non représentée, ces moyens 1 60 d’actionnement de type mécanique sont suppri més et avantageusement remplacés par les actionneurs 1 70 électriques.

Selon cette variante, les actionneurs 1 70 électriques sont aptes à entraîner en translation lesdits moyens 1 20 de préhension entre la position active de préhension et la position inactive.

Avantageusement, l’actionneur 1 70 électrique est alors un actionneur linéaire rotatif, tel qu’un moteur de type Lin Mot ® .

Un tel actionneur électrique comporte respectivement un moteur linéaire et un moteur rotatif qui sont avantageusement aptes à être entraînés indépendamment l’un de l’autre.

Dans cette variante, le moteur linéaire de l’actionneur assure l’actionnement en translation des moyens 145 de commande lors des opérations de vêtissage et de dévêtissage d’une préforme 1 0 par les moyens 1 20 de préhension .

Dans cette variante, le moteur rotatif de l’actionneur assure l’entraînement en rotation des moyens 1 20 de préhension pour indexer la préforme 1 0 dans ladite position de référence, notamment l’entraîner sélectivement en rotation (mécaniquement ou magnétiquement) par l’intermédiaire desdits moyens 145 de commande.

Dans une telle variante, les moyens 1 72 de liaison associés à chaque actionneur 1 70 électrique sont configurés pour entraîner en rotation et en translation lesdits moyens 1 20 de préhension d’une préforme 1 0, notam ment en coopérant avec les moyens 145 de com mande décrits précédem ment.

Les moyens 1 72 de liaison selon cette variante comportent par exemple un embout qui est solidaire de l’extrém ité libre d’une tige reliée à l’actionneur 1 70 électrique.

D’une part, l’embout comporte au moins une paire de bras d’actionnement configurés pour venir coopérer sélectivement avec le fût 1 40 d’une bobine 1 38 que comportent des moyens 1 45 de commande de moyens 1 20 de préhension afin d’entraîner en translation lesdits moyens 1 20 de préhension entre la position inactive et la position active de préhension d’une préforme 1 0.

D’autre part, l’embout comporte un bras d’entraînement configuré pour coopérer avec une partie des moyens 1 45 de commande de moyens 1 20 de préhension , par exemple la denture du pignon 1 36, afin d’entraîner en rotation lesdits moyens 1 20 de préhension pour les indexer dans la position de référence déterminée par les moyens 30 d’indexation de la préforme 1 0.

On décrira maintenant le fonctionnement d’un dispositif 1 02 de convoyage de préformes 1 0 selon le mode de réalisation de l’invention illustré à la figure 4.

En effet, l’invention concerne également un procédé de commande d’un tel dispositif 1 02 de convoyage de préformes 1 0 en matière thermoplastique pour un four 1 00 de conditionnement thermique.

Tel qu’illustré à la figure 2 et décrit précédemment, le dispositif 1 02 de convoyage de préformes 1 0 comporte au moins une roue 1 04 principale et une roue 1 06 auxiliaire dont l’une au moins est entraînée en rotation pour déplacer au moins un moyen 1 1 8 de transport, tel qu’une chaîne, auquel sont liés en déplacement des moyens 1 20 de préhension (ou « tournette ») configurés pour coopérer chacun avec une préforme 1 0 telle que celle illustrée à la figure 1 .

Les moyens 1 20 de préhension sont aptes à être actionnés par rapport à une préforme 1 0 - ou réciproquement - entre une position inactive et une position active de préhension, notam ment par des moyens 1 60 d’actionnement comportant une fourchette 1 62 actionnée par un système à came et galet.

Selon l’invention, au moins la roue 1 04 principale du dispositif 1 02 de convoyage comporte des actionneurs 1 70 électriques qui sont associés auxdits moyens 1 20 de préhension pour entraîner sélectivement au moins en rotation lesdits moyens 1 20 de préhension d’une préforme 1 0 comportant des moyens 30 d’indexation de manière à indexer ladite préforme 1 0 dans une position de référence.

On a représenté schématiquement sur les figures 5 à 1 0 au moins les moyens 1 20 de préhension en vue de côté afin d’illustrer les positions successivement occupées en fonctionnement auxquelles on a associé des coupes en vue de dessus représentant en outre la coopération des moyens 1 72 de liaison et des moyens 145 de com mande afin d’illustrer la mise en oeuvre du procédé de commande pour indexer chaque préforme 1 0 dans la position de référence.

Le procédé de commande du dispositif 1 02 de convoyage comporte au moins une étape de pré-positionnement des moyens 1 20 de préhension d’une préforme 1 0. L’étape de pré-positionnement est réalisée entre le point D de dévêtissage et le point V de vêtissage de la roue 1 04 principale et est illustrée par les figures 5 et 6.

L’étape de pré-positionnement consiste à commander sélectivement en rotation l’actionneur 1 70 électrique pour pré positionner angulairement les moyens 1 20 de préhension suivant un angle a (alpha) d’une valeur préalablement déterminée en fonction de la position aléatoire des moyens 30 d’indexation de ladite préforme 1 0.

L’étape de pré-positionnement est réalisée sur un tronçon

T0 de la roue 1 04 principale qui, illustré sur la figure 2, s’étend entre le point D de dévêtissage et le point V de vêtissage.

Au point D de dévêtissage, les préformes 1 0 conditionnées thermiquement sont transférées vers l’aval, du dispositif 1 02 de convoyage du four 1 00 à la deuxième roue 1 1 2 de transfert.

Sur le tronçon T0, en aval dudit point D de dévêtissage, les moyens 1 20 de préhension sont en position active de préhension qui est illustrée sur la figure 5, lesdits moyens 1 20 étant préférentiellement rappelés élastiquement vers ladite position active par l’organe de rappel formé par le ressort 1 35 hélicoïdal .

Sur ce tronçon T0, les moyens 1 20 de préhension sont à vide, ne transportent aucune préforme 1 0 puisque comme il vient d’être rappelé les préformes 1 0 sont transférées vers la deuxième roue 1 1 2 de transfert au point D de dévêtissage.

Après le point D de dévêtissage, le doigt 1 56 formant ici l’organe de positionnement angulaire occupe une position illustrée sur la figure 5 correspondant à la position de référence à indexer pour chacune des préformes 1 0, c’est-à-dire une position dans laquelle le doigt 1 56 est « à la traine » , aligné avec la direction de transport représentée par une flèche T et disposé du côté amont.

Au cours de l’étape de pré-positionnement, on com mande sélectivement en rotation chaque actionneur 1 70 électrique embraqué sur la roue 1 04 pour pré-positionner angulairement le doigt 1 56 suivant ledit angle a (alpha) dont la valeur correspond à la position des moyens 30 d’indexation de celle des préformes 1 0 qui va être prise en charge par les moyens 1 20 de préhension au point V lors de l’opération de vêtissage.

Pour chaque préforme 1 0, la valeur de l’angle a (alpha) est par conséquent préalablement déterminée pour permettre de réaliser le pré-positionnement du doigt 1 56 par l’intermédiaire de l’actionneur 1 70 électrique.

Le procédé de commande comporte au moins une étape de détection consistant à détecter la position des moyens 30 d’indexation de chaque préforme 1 0.

Les moyens 30 d’indexation formés ici par une encoche sont utilisés comme référence, ladite position de référence étant déterminée en fonction desdits moyens 30 d’indexation.

L’étape de détection est mise en oeuvre avant le vêtissage d’une préforme 1 0, par conséquent en amont du four 1 00.

Les moyens 30 d’indexation de chaque préforme 1 0 occupe angulairement, autour de leur axe O, une position qui est complètement aléatoire.

Ainsi , l’étape de détection a pour but de déterminer la position réelle des moyens 30 d’indexation afin de pouvoir ensuite l’exploiter pour com mander sélectivement chacun des actionneurs 1 70 électriques lors de l’étape de pré-positionnement du procédé de com mande.

L’étape de détection consiste à détecter la position aléatoire des moyens 30 d’indexation de chacune des préformes 1 0 pour déterminer la valeur dudit angle a qui est utilisée lors de l’étape de pré-positionnement.

Grâce à l’étape de détection, l’organe de positionnement angulaire de chacun des moyens 1 20 de préhension est ensuite positionné angulairement lors de l’étape de pré-positionnement de manière que ledit organe de positionnement angulaire se trouve ensuite radialement en coïncidence, aligné sur un même rayon , avec les moyens 30 d’indexation lors du vêtissage de la préforme 1 0 au point V.

Selon le mode de réalisation , le doigt 1 56 constitue ledit organe de positionnement angulaire (ici solidaire du pignon 1 36 ou du flasque 1 42 des moyens 1 45 de com mande desdits moyens 1 20 de préhension) qui est pré-positionné de manière à être ensuite aligné radialement avec l’encoche 30 formant les moyens d’indexation de la préforme 1 0.

De préférence, ladite étape de détection est réalisée avec un système 200 de reconnaissance de type optique qui est représenté schématiquement sur la figure 2 et par exemple agencé au niveau de la première roue 1 1 0 de transfert.

Avantageusement, chaque préforme 1 0 est maintenue en position , i mmobilisée en rotation , sur la première roue 1 1 0 de transfert afin de conserver la même position que celle occupée lors de l’étape de détection et cela jusqu’à l’opération de vêtissage de la préforme 1 0.

A titre d’exemple non limitatif, la première roue 1 1 0 de transfert comporte des moyens d’im mobilisation des préformes 1 0 par dépression .

La première roue 1 1 0 de transfert comporte par exemple des orifices d’aspiration reliés à une source de dépression de manière à obtenir une force d’aspiration qui est avantageusement appliquée sur le corps 1 2 de la préforme 1 0 pour l’i mmobiliser en rotation .

De préférence, les préformes 1 0 sont i mmobilisées en rotation par la force d’aspiration obtenue par dépression sur la portion du parcours de la première roue 1 1 0 comprise entre le système 200 de reconnaissance et le point V de vêtissage sur la roue 1 04 principale du dispositif 1 02 de convoyage.

Le système 200 de reconnaissance comporte des moyens de reconnaissance (non représentés) aptes à détecter lesdits moyens 30 d’indexation , tels qu’une encoche ou un ergot, d’une préforme 1 0. Grâce à un tel système 200 de reconnaissance, on détermine lors de l’étape de détection pour chaque préforme 1 0 une valeur de l’angle a correspondant à la position réelle des moyens 30 d’indexation formés ici par l’encoche.

A titre d’exemple non li mitatif, le document US-8.620.062 décrit un système de reconnaissance de type optique et on pourra s’y reporter pour de plus amples détails.

Ce document décrit plus particulièrement un système de reconnaissance d’une position géométrique de récipients en matière thermoplastique, notam ment une préforme, ainsi qu’un procédé comportant en outre une étape de détection de la position géométrique.

Selon les enseignements de ce docu ment, l’étape de détection du procédé est mise en oeuvre à l’aide du système de reconnaissance qui utilise différents moyens de reconnaissance de type « optique » pour déterminer - sans contact direct - la position occupée par la préforme 1 0.

Le système de reconnaissance comporte des moyens d’évaluation associés à un dispositif de capture d’i mage qui est agencé de manière à observer la préforme en matière thermoplastique afin d’en capturer une image à résolution spatiale.

La partie observée de la préforme est constituée par la collerette radiale du col , ladite préforme étant éclairée par en dessous par l’intermédiaire de moyens d’éclairage associés, avec interposition d’un corps de lentille entre lesdits moyens d’éclairage et la préforme.

Pour permettre la reconnaissance optique de la position occupée par la préforme, la préforme comporte des moyens d’indexation qui sont constitués selon l’exemple de ce document (et comme illustré à la figure 1 ) par au moins une encoche.

Selon l’exemple de réalisation représenté sur la figure 1 , l’encoche formant les moyens 30 d’indexation est réalisée dans la collerette 20 radiale du col 1 4, ladite encoche 30 étant destinée à être reconnue par le dispositif de capture d’image dont les i mages sont ensuite exploitées par les moyens d’évaluation du système 200 de reconnaissance.

Une fois terminée l’étape initiale de détection de la position réelle occupée par l’encoche 30 de la préforme 1 0, notamment grâce aux moyens d’évaluation associés au dispositif de capture d’i mage du système 200 de reconnaissance, l’organe 148 de préhension est alors susceptible d’être entraîné en rotation autour de son axe X par l’actionneur 1 70 électrique lors de l’étape de pré- positionnement.

La préforme 1 0 est indexée dans ladite position de référence en étant entraînée en rotation autour de son axe O principal par l’un des actionneurs 1 70 électriques au moins lors de l’étape de pré-positionnement et, le cas échéant, ultérieurement.

Tel qu’illustré par comparaison entre les figures 5 et 6, l’actionneur 1 70 électrique est commandé sélectivement lors de l’étape de pré-positionnement mise en oeuvre sur le tronçon T0 pour entraîner en rotation les moyens 1 20 de préhension de la valeur de l’angle a afin d’amener ledit organe de positionnement angulaire, ici le doigt 1 56, dans une position déterminée.

Selon le mode de réalisation de la figure 4, le doigt 1 56 est entraîné en rotation par les pattes 1 88 de l’embout 1 76 qui est relié à l’actionneur 1 70 électrique par la tige 1 74 de liaison .

Le doigt 1 56 est solidaire en rotation du pignon 1 36 ou du flasque 142 des moyens 1 45 de com mande, le doigt 1 56 est ainsi lié en rotation à l’arbre 1 32 comportant l’organe 1 48 de préhension.

Si multanément à l’étape de pré-positionnement, le moyen 1 1 8 de transport formé par la chaîne continue d’être entraîné en rotation par la roue 1 04 principale de sorte que chacun des moyens 1 20 de préhension poursuit son chemin sur le tronçon T0 en direction du point V de vêtissage. En effet, l’étape de pré positionnement est réalisée en amont dudit point V de vêtissage. Tel qu’illustré sur les figures 7 et 8, le procédé de com mande comporte une étape de vêtissage consistant à com mander, sélectivement au point V de vêtissage, des moyens 1 60 d’actionnement des moyens 1 20 de préhension pour réaliser le vêtissage de la préforme 1 0.

De préférence, les moyens 1 60 d’actionnement sont constitués par les moyens mécaniques conventionnels décrits précédem ment dans le mode de réalisation de la figure 4.

Ainsi , en amont du point V de vêtissage, le système à came et galet provoque le coulissement vers le haut de la colonne 1 66 à l’encontre du ressort 1 35 de rappel et ce faisant celui de la fourchette 1 62 qui est en prise sur le fût 140 de la bobine 1 38 des moyens 1 45 de com mande, ce qui provoque le passage des moyens 1 20 de préhension de la position active de préhension vers la position inactive.

En variante, le système à came et galet commandant les moyens 1 60 d’actionnement est configuré pour maintenir les moyens 1 20 de préhension en position active de préhension sur tout le tronçon T0, c’est-à-dire à partir du point D de dévêtissage.

En position inactive illustrée sur la figure 7, l’organe 148 de préhension est escamoté à l’intérieur du plateau 1 50 de manière à ne pas interférer avec le col 1 4 de la préforme 1 0 amené radialement par la première roue 1 1 0 de transfert à l’aplomb des moyens 1 20 de préhension lors du vêtissage.

Au point V de vêtissage correspondant à la figure 8, le système à came et galet cesse de solliciter les moyens 1 20 de préhension vers la position inactive en synchronisation avec l’amenée de la préforme 1 0 par la première roue 1 1 0 de transfert de sorte que les moyens 1 20 de préhension sont alors rappelés élastiquement dans la position active de préhension pour réaliser le vêtissage de la préforme 1 0. L’organe 148 de préhension est em manché ici à l’intérieur de l’ouverture 24 délimitée par le col 1 4 de la préforme 1 0 qui est alors solidaire des moyens 1 20 de préhension .

Dans l’exemple illustré sur la figure 8, les moyens 30 d’indexation de la préforme 1 0 formés par l’encoche occupe la même position aléatoire lors de l’opération de vêtissage que celle occupée 1 0 lors de l’étape de détection.

L’encoche 30 est par exemple décalée d’un angle a d’une valeur d’environ 90 ° par rapport à la position de référence. Bien entendu, il ne s’agit que d’un exemple dès lors que la position aléatoire de l’encoche 30 varie d’une préforme 1 0 à une autre.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte au moins une étape d’indexation consistant, entre un point V de vêtissage et un point C de désaccouplement de la roue 1 04 principale, à entraîner en rotation les moyens 1 20 de préhension pour indexer la préforme 1 0 dans ladite position de référence.

De préférence, l’indexation est obtenue en commandant l’actionneur 1 70 électrique pour entraîner sélectivement en rotation les moyens 1 20 de préhension associés jusqu’à positionner la préforme 1 0 dans ladite position de référence.

Tel qu’illustré sur la figure 2, la roue 1 04 comporte un tronçon T1 qui, consécutif au tronçon T0, s’étend entre le point V de vêtissage et le point C de désaccouplement.

Avantageusement, l’actionneur 1 70 électrique est commandé de manière à indexer directement la préforme 1 0 dans ladite position de référence, c’est-à-dire en positionnant le doigt 1 56 dans la position dite « à la traine » illustrée sur la figure 9.

L’étape d’indexation du procédé de com mande consiste ainsi à commander sélectivement chaque actionneur 1 70 électrique en fonction de la valeur de l’angle a préalablement déterminée lors de l’étape de détection pour, en sens inverse, repositionner le doigt 1 56 dans la position initiale occupée avant le pré-positionnement et correspondant à la position de référence. En variante, l’étape d’indexation pourrait aussi être réalisée mécaniquement à l’aide des moyens 1 58 de guidage formés par les rails qui sont agencés en aval du point C de désaccouplement.

Dans une telle variante, l’actionneur 1 70 électrique n’est donc pas com mandé pour entraîner en rotation les moyens 1 20 de préhension dans le but de réaliser l’indexation de la préforme 1 0.

Tel qu’illustré sur la figure 1 0, en fonction de sa position aléatoire qui déterminée par la valeur de l’angle a, le doigt 1 56 va entrer en contact avec l’un des rails 1 58.

La coopération du doigt 1 56 avec au moins l’un des rails 1 58 va automatiquement provoquer l’entraînement en rotation des moyens 1 45 de com mande autour de l’axe X jusqu’à ce que ledit doigt 1 56 atteigne ladite position « à la traîne » (correspondant à la position de référence).

En effet, le doigt 1 56 doit être aligné avec la direction de transport représentée par la flèche T pour passer entre les rails 1 58 et permettre aux moyens 1 20 de préhension , solidaires en déplacement du moyens 1 1 8 de transport, de poursuivre le parcours de chauffe.

Avantageusement, les rails 1 58 permettent de garantir que la préforme 1 0 occupe ladite position de référence avant de poursuivre son parcours sur le premier tronçon de chauffage dit de pénétration du four 1 00 et constitue une sécurité, indépendamment du fait que l’indexation de la préforme 1 0 soit réalisée ou pas sur le tronçon T1 par l’actionneur 1 70 électrique.

En effet, au moment et après le point D de désaccouplement auquel les moyens 1 60 d’actionnement se désengagent des moyens 1 45 de com mande desdits moyens 1 20 de préhension, un décalage angulaire par rapport à ladite position de référence pourrait survenir.

Grâce aux rails 1 58 de guidage, la préforme 1 0 débute donc normalement le parcours de chauffe dans ladite position de référence. Avantageusement, la préforme 1 0 est conditionnée thermiquement suivant une chauffe préférentielle sur les deux tronçons de chauffage, dits de pénétration et de distribution , et non plus un seul com me auparavant.

Cependant, il existe une position critique du doigt 1 56 pour laquelle les rails 1 58 ne peuvent néanmoins garantir la position de référence de la préforme 1 0. Cette position critique correspond à une position du doigt 1 56 dans laquelle le doigt 1 56 est diamétralement à l’opposé par rapport à la position de référence

En effet, le doigt 1 56 ne serait alors pas en position dite « à la traîne » mais comme le doigt 1 56 se trouve aligné avec le passage déli mité par les rails 1 58 selon la direction de transport, représentée par une flèche T, la position des moyens 1 20 de préhension ne serait alors pas modifiée.

Par conséquent, on commande avantageusement l’actionneur 1 70 électrique pour entraîner en rotation les moyens 1 20 de préhension lorsque la valeur de l’angle a est de 1 80 ° , c’est- à-dire une valeur pour laquelle la préforme 1 0 se retrouverait dans ladite position critique.

Dans cette situation, l’actionneur 1 70 électrique est commandé pour décaler angulairement la préforme 1 0 de quelques degrés pour quitter ladite position critique de man ière que les rails 1 58 puissent ensuite coopérer avec le doigt 1 56 et ce faisant positionner automatiquement la préforme 1 0 dans la position de référence.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte une étape d’intervention consistant à com mander l’actionneur 1 70 électrique pour entraîner en rotation les moyens 1 20 de préhension afin au moins de décaler angulairement lesdits moyens 1 20 de préhension de manière à quitter ladite position critique.

Ladite étape d’intervention du procédé de com mande est mise en oeuvre lorsque le doigt 1 56 occupe la position critique, après ou sans mise en oeuvre de l’étape d’indexation de la préforme 1 0 dans ladite position de référence.

Selon une variante non représentée, les moyens 1 58 de guidage (formés ici par les rails) pourraient être suppri més en fonction notam ment du type d’actionneur 1 70 électrique utilisé.

Tel sera en particulier le cas lorsque les actionneurs 1 70 électriques sont des moteurs synchrones sans balais, encore appelés « moteur brushless » .

Avantageusement, la moteur synchrone est pourvu d’un capteur de position du rotor (comme un codeur) grâce à quoi la position des moyens 1 20 de préhension est susceptible d’être connue à tout instant et parfaitement maîtrisée, y compris en cas de perte de signal.

Les préformes 1 0 sont transportées à l’intérieur du four 1 00 suivant le parcours de chauffe par le dispositif 1 02 de convoyage.

Tel que décrit précédem ment, d’autres rails formant des deuxièmes et troisièmes moyens 1 58 de guidage sont agencés en amont et en aval du tronçon de chauffage de pénétration pour garantir le maintien de la préforme 1 0 dans la position de référence, en particulier lorsque les moyens 1 45 de com mande desdits 1 20 de préhension n’engrènent plus avec une crémaillère comme c’est en outre le cas sur le deuxième tronçon dit de stabilisation du parcours de chauffe dans le four 1 00.

A partir du point D’ d’accouplement, les moyens 145 de commande desdits moyens 1 20 de préhension sont à nouveau accouplés avec les moyens 1 60 d’actionnement et, conformément à l’invention, également avec les actionneurs 1 70 électriques qui sont ainsi susceptibles d’être com mandés pour agir sur les moyens 1 20 de préhension.

Avantageusement, une came est agencée par sécurité en aval du point D’ d’accouplement et ici des troisièmes moyens 1 58 de guidage, ladite came étant destinée à prévenir u ne panne ou un dysfonctionnement d’un des actionneurs 1 70 électriques. De préférence, une came de sécurité (non représentée) est ainsi agencée entre le point D’ d’accouplement et le point D de dévêtissage et est configurée pour coopérer avec le doigt 1 56 afin de garantir que la préforme 1 0 occupe ladite position de référence.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte au moins une étape de correction consistant, entre le point D’ d’accouplement et le point D de dévêtissage de la roue 1 04 principale, à entraîner sélectivement en rotation les moyens 1 20 de préhension suivant un angle donné pour corriger une dérive de position par rapport à ladite position de référence de la préforme 1 0.

En effet, l’utilisation des pinces 1 1 6 lors du transfert des préformes 1 0 du dispositif 1 02 de convoyage vers la deuxième roue 1 1 2 de transfert peut s’accompagner d’une dérive de position par rapport à la position de référence.

Une telle dérive de position est généralement très faible, de l’ordre de quelques degrés tout au plus, mais est susceptible d’i mpacter la qualité finale des récipients fabriqués.

Plus généralement, il est parfois aussi nécessaire de procéder à des ajustements par exemple lors de changement de format ou après un contrôle de qualité des récipients fabriqués par l’installation comportant le four 1 00.

Avantageusement, la mise en oeuvre d’une étape de correction avec les actionneurs 1 70 électriques en amont du point D de dévêtissage permet notamment de corriger une telle dérive de position .

Grâce à l’étape de correction , on évite une intervention de technicien sur le dispositif 1 02 de convoyage notam ment pour effectuer des réglages de la chaîne fixe formant le moyen 1 1 8 de transport.

Avantageusement, l’étape de correction est réalisée automatiquement en relation avec un système de contrôle qui est agencé en aval de l’unité de moulage de récipients à partir des préformes 1 0 conditionnées thermiquement dans le four 1 00.

Le système de contrôle comportent par exemple des moyens optiques (caméras, etc.) aptes à permettre de réaliser une inspection des récipients fabriqués, de manière non li mitative de tels systèmes de contrôle ou d’inspection sont commercialisés par la société « Pressco technology Inc. » .

Avantageusement, l’étape de correction est réalisée après la came de sécurité (non représentée) destinée à prévenir une panne des actionneurs 1 70 électriques.

Avantageusement, le procédé de com mande comporte une étape de réinitialisation consistant, avant l’opération de dévêtissage réalisée au point D, à com mander chaque actionneur 1 70 électrique pour effectuer une réinitialisation de manière à garantir que chacun des moyens 1 20 de préhension le doigt 1 56 soit bien positionné « à la traîne » tel qu’illustré sur la figure 5.