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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR ENTHALPY EXCHANGE BETWEEN A GAS AND A LIQUID
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/153681
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for exchange between at least one gas A and one liquid B, comprising an enclosure (2) divided into at least one first tight zone (70) and one second tight zone (80) which communicate between each other via a high passage (43) and a low passage (53), each zone (70, 80) comprising independent solid particles forming a transfer medium (2), characterised in that said transfer medium is partially immersed in said liquid B, the upper level of which is above said low passage (53), and partially in said gas A, in that said first zone (70) comprises a liquid overflow (52) defining the upper level of said liquid B, and an inlet for said gas A (41), in that said second zone (80) comprises an outlet for said gas (42), which is arranged above the upper level of said liquid B, and in that said device (1) comprises a means (20) for moving the transfer medium from one zone (70, 80) to another .

Inventors:
FERNANDEZ DE GRADO ALAIN (FR)
HAFFNER PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/050511
Publication Date:
September 14, 2017
Filing Date:
March 08, 2017
Export Citation:
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Assignee:
HAFFNER ENERGY (FR)
International Classes:
F28D19/02; F28D13/00
Foreign References:
FR2203964A11974-05-17
EP0199655A11986-10-29
US4257478A1981-03-24
US5568834A1996-10-29
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GUIU - JURISPATENT (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1- Dispositif (1) d'échange entre au moins un gaz A et un liquide B, comprenant une enceinte (11) divisée en au moins une première zone étanche (70) et une deuxième zone étanche (80) communiquant entre elles au niveau d'un passage haut (43) et d'un passage bas (53), chaque zone ( 70, 80) comprenant des particules solides indépendantes formant un média de transfert (2) placé en tas dans l'enceinte, caractérisé en ce que ledit média de transfert baigne en partie dans ledit liquide B, dont le niveau supérieur est au- dessus dudit passage bas (53), et en partie dans ledit gaz A et en ce que ladite première zone (70) comprend un trop plein de liquide (52), définissant le niveau supérieur dudit liquide B, et une entrée dudit gaz A (41), et en ce que ladite deuxième zone (80) comprend une sortie dudit gaz A (42), disposée au-dessus du niveau supérieur dudit liquide B et en ce que ledit dispositif (1) comprend un moyen (20) apte à déplacer ledit média de transfert (2) d'une zone (70, 80) à 1 ' autre .

2- Dispositif (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins une des zones (70, 80) comprend un moyen apte à déplacer verticalement ledit média de transfert ( 2 ) .

3- Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite deuxième zone (80) comprend en outre une entrée dudit liquide B (51) . 4- Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen (20) apte à déplacer ledit média de transfert (2) est une vis d'Archimède. 5- Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un échangeur de chaleur (60) baignant dans ledit liquide B.

6- Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les particules solides indépendantes du média de transfert (2) sont constituées de deux matériaux différents et en ce que l'un des matériaux constitue l'enveloppe extérieure de la particule et l'autre matériau constitue le cœur de la particule et présente une température de fusion inférieure à celle du matériau constituant l'enveloppe extérieure.

7- Procédé d'échange entre au moins un gaz A et un liquide B, caractérisé à ce qu'il comprend l'utilisation d'un dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes.

8- Procédé d'échange entre au moins un gaz A et un liquide B selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit gaz A circule à contre-courant par rapport audit média de transfert.

9- Procédé d'échange entre au moins un gaz A et un liquide B selon l'une des revendications 7 à 8, caractérisé en ce que ledit liquide B circule à co-courant par rapport audit média de transfert.

Description:
DISPOSITIF D'ECHANGE D'ENTHALPIE ENTRE UN GAZ ET UN LIQUIDE

Domaine de l' invention

La présente invention concerne le domaine de l'échange d'énergie thermique entre fluides, particulièrement dans l'industrie des procédés énergétiques.

Etat de la technique

Afin de procéder à un échange d'énergie thermique entre un fluide chaud, qu'il s'agisse de gaz ou de liquide, et un fluide dit froid qui va se réchauffer au contact thermique du fluide chaud, il est fréquent d'utiliser des échangeurs thermiques .

La plupart des échangeurs, qu'il s'agisse d'échangeurs à plaques, d'échangeurs à serpentins ou d'échangeurs tubulaires sont dits statiques et sont sujets à des encrassements, à des phénomènes de corrosion ou encore d'abrasion si l'un des fluides caloporteurs comprend des éléments indésirables corrosifs ou abrasifs.

Tel est le cas, par exemple, dans les installations de combustion ou d'incinération, où le fluide chaud est de la fumée non encore filtrée, ou bien encore dans les installations de gazéification, où le fluide chaud est du gaz synthétique, dit syngaz, brut non filtré dont on souhaite récupérer l'énergie. Souvent les conditions de fonctionnement sont très exigeantes, notamment en termes de température élevée (plus de 600°C) ou d'encrassement par des poussières dont la capacité à adhérer aux parois des équipements est renforcée par la haute température.

De plus, des phénomènes de condensation parasite mal maîtrisée font apparaître des problèmes de corrosion dans les équipements pour cogénération ou pour production de vapeur surchauffée, du fait d'une présence souvent importante de fumées acides et donc de condensats agressifs pour le matériel .

Les installations statiques sont des installations qu'il est difficile de nettoyer après encrassement.

De plus, dans de nombreux cas, le fluide chaud est un gaz ayant une très faible conductivité thermique, en général inférieure à 0.05 W/mK. La conséquence est un pincement élevé entre le fluide apporteur et le fluide récepteur de calories, c'est-à-dire qu'il demeure un écart de température élevé entre les deux fluides, même dans le cadre d'un échange à contre-courant, et ce malgré des surfaces d'échange importantes. Dans une chaudière biomasse à vapeur, ce pincement dépasse souvent 100°C.

Une autre technique utilisée implique l'utilisation d'un condenseur de fumées avec pulvérisation d'eau froide dans les fumées, ce qui favorise la condensation des vapeurs contenues dans le gaz traité, telle de la vapeur d'eau contenue dans des fumées de chaudière de combustion. Les défauts de cette solution sont que le débit de liquide à gérer est très important, que la pulvérisation exige une filtration fine de l'eau afin de minimiser le risque de boucher les buses de pulvérisation et aussi que l'appareil est très volumineux, car il faut que la vitesse d'écoulement des gaz traités soit assez faible pour éviter d'entraîner des gouttes d'eau hors de l'installation de condensation.

Description de l'invention

La présente invention concerne le domaine de l'échange d'énergie thermique entre fluides, particulièrement dans l'industrie des procédés énergétiques.

Par exemple, lors de la production d'énergie par combustion, il est nécessaire de refroidir les fumées en transférant la chaleur contenue dans les fumées vers un fluide froid à l'aide d'un échangeur de chaleur. Réciproquement, la même invention peut servir à transférer du froid entre fluides .

L'invention concerne aussi l'échange de chaleur latente lorsque le gaz subit un changement d'état qui libère de la chaleur latente, en sus de la chaleur sensible. C'est pourquoi l'invention concerne l'échange d'enthalpie totale (chaleur sensible plus chaleur latente) entre fluides.

Ainsi, la présente invention concerne notamment un dispositif d'échange entre au moins un gaz A et un liquide B, comprenant une enceinte divisée en au moins une première zone étanche et une deuxième zone étanche communiquant entre elles au niveau d'un passage haut et d'un passage bas, chaque zone comprenant des particules solides indépendantes formant un média de transfert placé en tas dans l'enceinte, remarquable en ce que ledit média de transfert baigne en partie dans ledit liquide B, dont le niveau supérieur est au- dessus dudit passage bas, et en partie dans ledit gaz A et en ce que ladite première zone comprend un trop plein de liquide, définissant le niveau supérieur dudit liquide B, et une entrée dudit gaz A, et en ce que ladite deuxième zone comprend une sortie dudit gaz A, disposée au-dessus du niveau supérieur dudit liquide B et en ce que ledit dispositif comprend un moyen apte à déplacer ledit média de transfert d'une zone à l'autre.

Dans le cadre de la présente invention, le terme « en tas » entend signifier que dans l'ensemble de l'enceinte, le média de transfert forme un empilement granulaire homogène et que le poids du média de transfert présent à l'altitude la plus haute s'applique en tout ou partie sur le média de transfert présent à l'altitude la plus basse. Par souci de clarté, il est précisé que la présente invention ne concerne donc pas des dispositifs ou des procédés dans lequel le média de transfert est sous la forme d'un lit fluidisé.

Par souci de clarté, il est précisé que dans le cadre de la présente invention, le terme « baigner » entend signifier que ledit média de transfert et ledit liquide sont en contact direct. Par opposition, le terme « baigner » n'entend pas désigner les situations où ledit liquide et ledit média de transfert sont séparés par une paroi étanche.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit média de transfert n'est pas sous la forme d'un lit fluidisé .

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins une des zones comprend un moyen apte à déplacer verticalement ledit média de transfert.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite enceinte est divisée verticalement en au moins une première zone étanche et une deuxième zone étanche.

Dans le cadre de la présente invention, le terme «vertical» fait préfèrentiellement référence à une orientation formant un angle maximum de 45° avec la verticale, encore plus préfèrentiellement un angle maximum de 20° avec la verticale et tout à fait préfèrentiellement une orientation strictement verticale.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite deuxième zone comprend en outre une entrée dudit liquide B.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif comprend en outre un moyen de régulation du débit dudit gaz A associé à l'entrée et/ou à la sortie dudit gaz A.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif comprend en outre un moyen de régulation du débit dudit liquide B associé à l'entrée et/ou à la sortie dudit liquide B.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen apte à déplacer ledit média de transfert est une vis d'Archimède.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif comprend en outre un moyen apte à déplacer horizontalement ledit média de transfert à travers ledit passage bas.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif comprend en outre un moyen apte à déplacer horizontalement ledit média de transfert à travers ledit point haut .

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif comprend en outre un échangeur de chaleur baignant dans ledit liquide B.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le média de transfert présente un taux de vide d'au moins 20%.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les particules solides indépendantes sont des sphères de diamètre compris entre 3mm et 100mm.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif comprend en outre un moyen de régulation du débit de transfert des particules du média.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les particules solides indépendantes, constituant le média de transfert, sont constituées d'un matériau de conductivité thermique supérieure à 0.2 W/mK.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les particules solides indépendantes du média de transfert sont constituées de deux matériaux différents et l'un des matériaux constitue l'enveloppe extérieure de la particule et l'autre matériau constitue le cœur de la particule et présente une température de fusion inférieure à celle du matériau constituant l'enveloppe extérieure.

La présente invention concerne également un procédé d'échange entre au moins un gaz A et un liquide B, remarquable à ce qu'il comprend l'utilisation d'un dispositif selon 1 ' invention .

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit gaz A circule à contre-courant par rapport audit média de transfert.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit liquide B circule à co-courant par rapport audit média de transfert.

Avantages de l'invention

Un des avantages de l'invention est que la forte inertie thermique du média caloporteur mobile, associée à sa conductivité et à sa diffusivité thermique élevées, permettent de réduire le pincement thermique entre les fluides respectivement apporteur et récepteur d'enthalpie.

Un autre avantage est que la capacité thermique du média caloporteur mobile peut être définie de manière à ce que le transfert d'enthalpie se fasse aux températures requises pour le fluide récepteur d'enthalpie, et que cela rende notamment possible la récupération de tout ou partie de la chaleur latente du fluide apporteur d'enthalpie qui serait autrement perdue .

Un autre avantage est que la grande inertie thermique du média caloporteur mobile amortit les variations d'enthalpie du fluide caloporteur apporteur d'enthalpie, permettant de ce fait un transfert plus stable d'enthalpie.

Un autre avantage est que la vitesse de déplacement du média caloporteur peut être ajustée en temps réel en fonction de la puissance d'échange d'enthalpie requise, permettant ainsi d'ajuster, par exemple, les paramètres des procédés périphériques mettant en œuvre les fluides caloporteurs impliqués dans l'échange d'enthalpie grâce à l'invention, par exemple, des procédés de combustion ou de gazéification.

Un autre avantage est que l'échange d'enthalpie s'effectue dans une même enceinte, évitant ainsi l'usage d'un four de chauffage auxiliaire qui devrait assurer la montée en température de boulets ou tout autre masse en mouvement.

Un autre avantage est qu'il est possible de choisir un média caloporteur mobile insensible aux attaques acides, par exemple des billes en alumine (AL203), qui permet un faible pincement thermique et améliore la performance de l'échange thermique entre les fluides en jeu.

Un autre avantage est que le média caloporteur mobile est mis en mouvement lentement, ce qui est bien moins énergivore qu'un mouvement de fluidisation à sable dans un foyer de combustion ou de gazéification.

Un autre avantage est que l'invention permet de procéder à une condensation de vapeurs contenues dans un fluide chaud gazeux, sans nécessiter l'emploi d'un condenseur de fumées séparé, à la différence des installations traditionnelles de condenseurs de fumées.

Un autre avantage est que l'invention permet de procéder réciproquement à une évaporation de condensats contenus dans un fluide froid liquide.

Un autre avantage est que les fluides caloporteurs chargés de poussières sont en partie débarrassés de leurs poussières par collecte de celles-ci à la surface des éléments du média caloporteur mobile, facilitant ainsi les étapes ultérieures de traitement.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention sont décrits ci-après selon les modes possibles de réalisation de l'invention. Les descriptions font référence aux figures suivantes en annexe :

- la figure 1 représente schématiquement le dispositif de l'invention selon une version à double entrée et sortie de fluide A et B.

- la figure 2 représente une variante de l'invention selon une version de condensation de vapeurs et vaporisation de condensats.

- la figure 3 représente une variante de l'invention selon une version d'utilisation d'un troisième fluide d'assistance d'échange enthalpique.

Exposé d'un mode de réalisation

La présente invention concerne un dispositif d'échange d'enthalpie entre au moins un gaz chaud et un liquide froid, principalement dans un procédé de production énergétique. L'invention est notamment utile dans le cas de la cogénération avec production de vapeur par combustion de matière première afin de produire de l'électricité à l'aide d'une turbine à vapeur, et de la chaleur évacuée dans un réseau de chaleur. Elle est aussi utile dans le cas de la production de gaz synthétique, dit syngaz, par un procédé de pyrolyse, thermolyse et/ou gazéification de matière première organique. Evidemment, tout autre procédé impliquant un échange d'enthalpie peut utilement utiliser l'invention.

La notion d'enthalpie englobe la chaleur sensible des fluides et la chaleur latente qui peut être aussi échangée en cas de changement de phase durant l'échange de chaleur. L'enthalpie en jeu lors d'un changement de phase (dite chaleur latente) est souvent très grande et peut représenter 2 à 10 fois plus d'énergie que l'enthalpie en jeu lors de la montée en température avant ou après le changement de phase (dite chaleur sensible) . C'est par exemple le cas si un fluide liquide devient gazeux durant l'opération, ou si un fluide gazeux se condense durant l'opération. Ainsi, des fumées issues de la combustion de matière première dans une chaudière contiennent de la vapeur d'eau qui peut avantageusement être condensée en fin de traitement des fumées, avant leur sortie dans l'atmosphère. La chaleur latente ainsi récupérée, au moins partiellement, représente une économie d'énergie qui peut être réutilisée dans un réseau de chaleur. Dans le cadre de l'invention, il s'agit donc de faire monter en température un fluide froid à partir d'un fluide chaud ou réciproquement, mais aussi d'échanger éventuellement toute ou partie de la chaleur latente des fluides. Dans le reste de la description, cet échange sera dénommé échange d'enthalpie, concernant un échange de chaleur sensible seule, ou de chaleur latente seule, ou des deux.

Selon l'invention, une masse solide intermédiaire est mise en jeu afin d'assurer un échange d'enthalpie entre deux fluides. Pour simplifier la description de l'invention, les fluides qui entrent en jeu dans le dispositif seront appelés fluide A et fluide B.

Dans le cadre de l'invention, le fluide A est un fluide gazeux, qui comprend éventuellement des éléments en suspension, solides ou liquides, comme par exemple des particules de poussière dans des fumées de combustion, ou des gouttes d'eau dans de la vapeur d'eau non saturée. Le fluide

B est un fluide liquide.

La masse solide est constituée d'un ensemble de particules individuelles solides qui sont utilisées sans cohésion entre elles. On obtient ainsi un amas de particules dont la taille et la forme permet un écoulement naturel par l'effet de la gravité. La masse est intermédiaire car elle joue un rôle de média qui va constamment se réchauffer et se refroidir sous l'influence des fluides en jeu.

Par commodité, la description ci-après s'attache à l'objectif d'échanger de la chaleur depuis un fluide A de plus haute température vers un fluide B de plus basse température. Toutefois, le raisonnement peut être inversé en considérant que le fluide A a une température inférieure à celle du fluide B et que l'objectif est d'échanger de la chaleur de B vers A.

L'invention concerne indifféremment les deux objectifs.

Dans le principe de fonctionnement de l'invention, la masse solide sert de média au transfert d'enthalpie. Le média va capter l'enthalpie du fluide A, la stocker éventuellement puis la transmettre au fluide B.

Le stockage de chaleur ou inertie thermique est une des caractéristiques de l'invention. En effet, le média de transfert dispose d'une masse qui permet d'accumuler de l'enthalpie sous l'effet de sa montée en température et selon sa capacité thermique massique exprimée dans l'unité J/ (kg.K) . Ainsi, il est nécessaire de disposer d'un média de grande masse et/ou de grande capacité thermique massique qui présente une grande inertie thermique. Concrètement, pour garantir une bonne stabilité des échanges thermiques, il est préférable que l'enthalpie totale (par rapport à une température de référence de 0°C) contenue dans le média seul représente au moins la même enthalpie que celle que le fluide A va apporter au fluide B lors de son passage dans le dispositif selon l'invention. Il est encore plus préférable que cette enthalpie totale soit le double de l'enthalpie apportée par le fluide A au fluide B. Selon une variante de l'invention, le média de transfert peut contenir une matière qui change de phase durant son utilisation de façon à profiter aussi de la chaleur latente de changement de phase de cette matière, ce qui permet de disposer aussi d'une plus grande inertie thermique.

Par exemple, une bille creuse d'acier au molybdène réfractaire, dont la température de fusion dépasse 2600°C, remplie d'un alliage d'aluminium dont la température de fusion est de 600°C, peut stocker, lors du changement de phase solide-liquide de l'aluminium à cette température fixe de 600°C, plus de 370kJ/kg d'aluminium soit l'équivalent de la chaleur sensible d'un kg d'aluminium s 'échauffant de 400°C.

L'inertie thermique du média est recherchée car elle assure un stockage de l'enthalpie qui stabilise les échanges thermiques entre les fluides. En effet, la capacité thermique massique d'un fluide et notamment d'un gaz est, sauf exception, plus faible que celle d'un solide. Ainsi, en cas de légère variation de la température du fluide A, en absence d'inertie par le média, la température du fluide B varierait aussi. Grâce à l'inertie du média, le fluide B suit une évolution de température beaucoup plus régulière lors de sa progression dans le dispositif selon l'invention.

Une autre caractéristique de l'invention est que le média de transfert assure un échange thermique de grande puissance, à la fois pour le transfert depuis le fluide A et pour le transfert vers le fluide B. Ce résultat est obtenu par l'utilisation d'un média présentant de nombreuses cavités facilement traversées par le fluide. Par exemple, un média constitué de billes perforées sur 25% de leur volume garantit une porosité (ratio du volume de vide sur le volume total solide + vide) de plus de 50% et donc une bonne circulation du fluide dans toute la zone d'échange d'enthalpie. Cela est important si le fluide qui traverse le média transporte des particules «encrassantes» qui peuvent se déposer dans le média et causer un bouchage progressif des cavités dans lesquelles circule le fluide.

Selon une variante de l'invention, il est possible d'utiliser de simples sphères, dont l'entassement dans un volume donné permet de conserver des porosités entre les sphères et de laisser un passage libre pour un fluide traversant .

De plus, la puissance d'échange est améliorée si le média présente une bonne diffusivité, c'est-à-dire si le matériau présente une forte capacité à transférer de la chaleur. Le coefficient de diffusivité défini par D = lambda / ro / C (où lambda = conductivité thermique, ro = masse volumique et C = capacité thermique massique) est préfèrent iellement supérieur à 0.2 10-6 m2/s.

De plus, la géométrie des éléments de média est préfèrent iellement définie afin de s'assurer de la présence d'une grande surface développée balayée par le fluide apporteur ou capteur d'enthalpie, ladite surface étant le siège de l'échange de chaleur. Ainsi, il est avantageux que les éléments de média présentent une surface développée importante et une épaisseur de matière faible afin de faciliter les échanges d'enthalpie. Le paramètre de compacité préféré, défini comme le ratio de la surface développée sur le volume solide, est supérieur à 3 m2/m3 ce qui correspond, par exemple, à des particules en forme de bille de diamètre 30 mm et percée de 2 trous orthogonaux de diamètre 10 mm.

Enfin, la puissance d'échange est améliorée si les écoulements de fluide à travers le média de transfert se font selon un régime hydraulique ou aéraulique à grande vitesse ou turbulent qui accentue la performance des échanges thermiques par convection en surface du média de transfert. Par exemple, selon une solution préférée, le dimensionnement du dispositif veillera à garantir une vitesse d'écoulement de fluide supérieure à 1 m/ s pour du liquide et supérieure à 3 m/ s pour du gaz.

Toujours selon l'invention, le média de transfert doit supporter les contraintes de fonctionnement apportées par les fluides utilisés.

Par exemple, si le fluide A a une température supérieure à 1200°C, il faut que le média de transfert supporte une telle température, et il ne pourra pas être composé d'aluminium qui fond à 660°C. Une solution recommandée consiste à utiliser des sphères moulées composées de céramique d'alumine. La résistance à la température atteint ainsi des limites supérieures à 1100°C voire 1800°C en fonction de la pureté de l'alumine.

Par un autre exemple, l'utilisation d'un métal réfractaire du type alliage au molybdène permet de disposer d'une matière dont le point de fusion est supérieur à 2200°C et dont la résistance mécanique est supérieure à celle d'une céramique d'alumine.

De plus, si le fluide A est une fumée contenant du soufre ou du chlore et de l'humidité, en cas de condensation de vapeur d'eau durant l'échange de chaleur et le refroidissement de ces fumées, de l'acide sulfurique ou chlorhydrique peut se former et corroder rapidement le média de transfert. Dans ce cas, le matériau le constituant doit être choisi de façon à résister à un pH généralement inférieur à 3.

Par ailleurs, les fluides peuvent contenir des éléments en suspension susceptibles de se déposer sur le média de transfert et mener ainsi à son encrassement. Par exemple, les gaz de fumées de combustion en chaudière contiennent des poussières qui risquent de se déposer sur toute surface solide disponible, donc sur le média de transfert avec la conséquence potentielle de réduire progressivement la porosité de ce dernier. La circulation des fluides et l'efficacité des échanges thermiques en seraient alors dégradées. Pour résoudre ce problème, le dispositif selon l'invention permet de laver le média de transfert à chaque passage dans le fluide B liquide.

Enfin, selon l'invention, le média de transfert est mis en mouvement de circulation à l'intérieur de l'enceinte de l'échangeur, ce qui suppose que le média de transfert est bien composé de particules individuelles qui peuvent être déplacés sans collage entre elles et sans blocage mécanique, ce qui créerait un seul bloc impossible à déplacer. Il est aussi avantageux que les éléments constituant le média de transfert aient une résistance mécanique suffisante pour supporter le poids de l'empilage effectué, surtout en partie basse. Il est aussi préférable que la mise en mouvement éventuelle de ces éléments ne les brise ni ne les abrase trop vite, afin de ne pas devoir les remplacer trop souvent, suite à une usure inévitable.

Ainsi, le média de transfert échangeur de chaleur est composé de particules individuelles qui peuvent être des billes ou des éléments individuels de type anneau de Raschig, selle de Perl, ... qui sont placés en tas dans l'enceinte de l 'échangeur .

De façon avantageuse, les éléments sont de forme globalement sphérique. La forme sphérique facilite la circulation des éléments dans l'enceinte sans qu'un effet de blocage de particules entre elles ne puisse advenir.

D'autres formes sont aussi envisageables, du moment qu'elles respectent le cahier des charges décrit supra. Par exemple, les éléments peuvent être munis d'une ou plusieurs perforations. Ces perforations ont pour objet de faciliter la circulation des fluides à travers le lit de particules, grâce à la forte porosité ainsi obtenue.

Ainsi, l'empilage du média de transfert est préfèrentiellement mécaniquement résistant, poreux pour la circulation du fluide, massif pour améliorer l'inertie thermique, disposant d'une grande surface développée pour garantir un échange thermique de grande puissance et d'une conductivité thermique permettant d'accélérer les transferts thermiques .

Selon l'invention, comme représenté en figure 1, le dispositif 1 comprend une enceinte 11 dans laquelle le média de transfert 2 est déversé, une entrée 41 de fluide A, une sortie 42 du fluide A devenu A', une entrée 51 éventuelle de fluide B et une sortie 52 du fluide B devenu B'. L'enceinte comprend aussi une paroi de séparation 12, de préférence calorifugée, qui permet de canaliser la circulation des fluides A vers A' et B vers B' ainsi que celle du média de transfert 2. Cette paroi de séparation permet de définir deux zones distinctes 70 et 80, la zone 70 étant la zone par laquelle le fluide A est introduit, et la zone 80 étant la zone par laquelle le fluide A est évacué, sous forme de A' . La connexion entre la zone 70 et la zone 80 est effectuée en partie haute par un passage haut 43 et en partie basse par un passage bas 53.

Il est possible d'obtenir le même résultat en utilisant deux enceintes indépendantes connectées entre elles, l'une jouant le rôle de la zone 70 et l'autre le rôle de la zone 80.

Le média de transfert 2 est déversé dans l'enceinte 11 à partir d'une entrée de média, non représentée, toute solution évidente à l'homme de l'art convenant, et est évacué de l'enceinte 11 par une sortie de média, elle aussi non représentée pour les mêmes raisons.

Selon l'invention, le média de transfert 2 circule en boucle dans l'enceinte 11 autour de la paroi de séparation 12 à l'aide de tout moyen de mise en circulation adapté audit média .

Selon la variante de l'invention de la figure 1, un moyen possible de mise en circulation du média est un élévateur par vis d'Archimède 20 dont la vis 22 est mue en rotation par un moteur 21. Le média de transfert 2 est mis en circulation selon le sens indiqué par les flèches 23 et 24. Les spires de la vis 22 assurent le déplacement dudit média vers le haut de l'enceinte 11, ce média est ensuite transféré par gravité à travers le passage haut 43 vers la partie droite de l'enceinte 11, descend par gravité jusqu'au passage bas 53, puis alimente à nouveau la partie basse de la vis 22 dont la rotation va assurer le maintien du cycle de circulation du média de transfert 2.

La cloison supérieure 45 et la cloison inférieure 55 de l'enceinte 11 peuvent être inclinées par rapport à l'horizontale, comme indiqué en figure 1, de façon à faciliter le déplacement du média 2, respectivement pour faciliter le déversement des particules du média de transfert en haut de la vis 22 depuis la zone 80 vers la zone 70, et de façon réciproque pour faciliter le gavage du bas de la vis 22 depuis la zone 70 vers la zone 80.

Tout autre moyen de mise en circulation du média de transfert 2 convient, par exemple, en utilisant des vis de transfert ou des pistons de transfert implantés dans les passages haut 43 et bas 53. Cette variante n'est pas décrite car évidente à l'homme de l'art.

Il est aussi possible que le sens de rotation de la vis d'Archimède 20 permette le déplacement du média du haut vers le bas et non l'inverse. Toutefois, cette configuration présente plus de risque de blocage, si les éléments du média roulent difficilement les uns sur les autres.

Enfin, le débit de média transféré peut avantageusement être variable et régulé à l'aide de toute technologie adaptée comme, par exemple, un automate associé à un variateur de fréquence commandant la rotation d'un moteur électrique faisant tourner une vis d'Archimède.

De façon avantageuse, l'enceinte 11 est calorifugée de façon à minimiser les fuites thermiques qui pourraient affecter la performance de l'échange de chaleur.

D'autre part, selon l'invention, la partie haute de l'enceinte comprise entre l'entrée 41 et la sortie 42 définit une première zone 40 d'échange thermique entre le fluide gazeux A et le média de transfert 2, et la partie basse de l'enceinte comprise entre l'entrée 51 et la sortie 52 de fluide B définit une deuxième zone 50 d'échange thermique entre le fluide liquide B et le média de transfert 2.

Selon un mode de réalisation de l'invention, dans la zone d'échange thermique 40 dédiée au fluide gazeux A, le fluide A chaud est introduit dans l'enceinte par l'entrée 41, circule à travers le média de transfert 2 en passant par le passage haut 43, lui apporte de l'énergie calorique et est évacué par la sortie 42, en tant que fluide A'. Durant son trajet le fluide A refroidit. En parallèle, le fluide liquide B froid est introduit dans l'enceinte 11 depuis l'entrée 51 jusqu'à la sortie 52. Il circule dans le média à travers le passage bas 53 et capte la chaleur du média traversé. Il est ensuite évacué par la sortie 52, en tant que fluide B'.

II est avantageux que les circulations des fluides respectent le sens indiqué car cela permet de mettre en place des échanges thermiques selon un écoulement en contrecourant entre chacun des fluides A, B et le média de transfert 2, et donc de favoriser l'efficacité des échanges et minimiser la valeur du pincement .

Il est aussi avantageux que le fluide B soit un liquide, car la position du niveau liquide dans l'enceinte, imposée par le trop-plein 52, par rapport à l'extrémité inférieure de la paroi de séparation 12, permet de créer une colonne liquide 54 dont la présence fait obstacle à l'écoulement du fluide A à travers le passage bas 53.

Il est aussi avantageux que le fluide A soit un gaz et que l'écart de pression entre l'entrée 41 et la sortie 42, à travers le média de transfert 2 via le passage haut 43 soit inférieur à l'écart de pression que représente la hauteur 54 de colonne liquide, car alors le fluide A circule préfèrentiellement par la zone 40 et le passage haut 43 plutôt que par le passage bas 53 noyé par le fluide B.

De façon plus générale, l'invention fonctionne si la densité du fluide A est inférieure à celle du fluide B et si la hauteur 54, créée par l'agencement du bas de la paroi de séparation 12 par rapport au trop-plein 52, génère dans la zone 50 un écart de pression supérieur à celui présent dans la zone 40, de sorte que le fluide A circule préfèrentiellement dans la zone 40 et le fluide B dans la zone 50.

Selon une variante de l'invention, telle que représentée en figure 2, le refroidissement du fluide A lors de son cheminement vers la sortie 42 peut atteindre la température de rosée des vapeurs condensables contenues dans le fluide A, ce qui déclenche le début de condensation et permet de transmettre au média de transfert 2 tout ou partie de la chaleur latente contenue dans le fluide A. Sous l'effet de la condensation, le fluide A devient plus sec et est nommé A' . Les condensats 3 coulent par gravité vers la zone d'échange thermique 50 dédiée au fluide B, avec lequel ils se mélangent.

Il est aussi possible que les condensats constituent totalement le fluide B qu'il s'agit d'évacuer de l'enceinte à l'aide du trop-plein 52, sans nécessiter une entrée 51 de fluide B qui est alors absente du dispositif 1, tel qu'indiqué en figure 3.

Selon une variante de l'invention, toujours représentée en figure 2, il est possible de déclencher une vaporisation de condensats présents dans le fluide B lors de leur réchauffement dans le dispositif 1. Ainsi, des vapeurs 4 peuvent apparaître et être entraînées par le fluide A ou par toute autre sortie spécifique non représentée.

Enfin, selon une autre variante de l'invention, tel que représenté sur la figure 3, un fluide auxiliaire C circulant dans un circuit étanche 60, placé entre une entrée 61 et une sortie 62, assiste le fluide B dans la récupération d'enthalpie, par exemple, en étant parcouru par un fluide de température inférieure à celle des fluides A et B. Le sens d'écoulement du fluide C peut être co-courant à celui du fluide B, depuis l'entrée 61 vers la sortie 62, ou contre- courant au fluide B, depuis la sortie 62 (qui devient une entrée) vers l'entrée 61 (qui devient une sortie) . L'avantage de cette assistance par un fluide C est que le fluide B peut n'être qu'un stock liquide de condensats 3 qui déborde par trop-plein et que 1 'enthalpie du fluide A est presque totalement transférée au fluide C qui circule de façon étanche dans le dispositif 1. Le média de transfert 2 remplit alors pleinement son rôle de transmetteur d'enthalpie sans mélange de fluide entre A et C.

Selon une autre variante de l'invention non représentée, il est possible d'utiliser une autre fluide auxiliaire D circulant dans un circuit étanche en contact thermique avec la zone 40 de fluide A, la circulation de média 2 restant telle qu'indiquée dans le cadre de cette invention .

Selon une autre variante de l'invention, l'entrée 41 de fluide A peut être placée à une altitude inférieure à celle du trop-plein 52, de sorte que le fluide A traverse d'abord une partie du fluide B avant de circuler dans la zone 40. Ainsi, il est possible de procéder à un lavage du fluide A grâce au fluide B avant sa circulation dans le média de transfert 2 de la zone 40.

Un avantage de l'invention est que l'échange enthalpique est très performant et se traduit par un écart de température (ou pincement) faible entre les fluides (en général moins de 50°C), là où un échangeur traditionnel à plaques ne pourrait pas avoir un pincement inférieur à 100°C, notamment si les fluides sont des gaz à très haute température .

Selon une variante de l'invention, le média de transfert 2 est régulièrement extrait de l'enceinte 11 afin de lui prodiguer des traitements spécifiques.

Par exemple, les particules du média de transfert 2 sont nettoyées afin de séparer et évacuer des dépôts encrassants reçus durant le transfert dudit média dans l'enceinte 11 du dispositif 1. Ce nettoyage peut être effectué dans un bain d'eau pure ou additivée d'agent de nettoyages tels des surfactants, ou dans un bain de solvant, ou sous une douche d'eau ou de solvant, ou sous un jet de gaz de nettoyage ou de vapeur, telle de la vapeur d'eau.

Une variante de nettoyage peut utiliser un dispositif de nettoyage par vibrations, notamment afin de séparer des poussières collées sur les particules de média en les faisant circuler sur un tamis vibrant, ou un dispositif de nettoyage par vibrations à haute fréquence, tels des ultrasons dans un bain de liquide nettoyant.

Il convient aussi de séparer les particules de média de transfert en bon état de celles qui sont usées, cassées et qui ne peuvent plus remplir leur fonction. Pour cela, le passage des particules du média de transfert 2 dans un moyen de criblage, du type tamis vibrant ou tambour rotatif, est avantageux .

Cette opération de criblage peut être combinée à l'opération de nettoyage des particules du média de transfert 2.

Enfin, tout autre traitement est possible, comme une opération d'incinération des dépôts organiques à très haute température, ou une opération de mélange avec des additifs favorisant le bon fonctionnement du dispositif 1, par exemple, un mélange des éléments du média de transfert 2 avec de la chaux qui permet de capter des éléments chimiques présents dans le fluide, ou une opération de réchauffage des particules du média de transfert 2, afin de réduire le risque de choc thermique qu'elles pourraient subir lors de leur réintroduction dans l'enceinte 11. Notons qu'un tel réchauffement n'a pas vocation à réchauffer le fluide B, mais juste à atténuer les écarts de température pour les particules dudit média. Le débit de particules du média de transfert 2 et leur température de réchauffage représentent ainsi une puissance thermique valant moins de 30% de la puissance d'échange d'enthalpie effectuée par le dispositif 1 objet de l'invention, et ne peut se substituer à 1 'enthalpie principale apportée par le fluide A.

L'invention concerne également un procédé d'échange d'enthalpie utilisant les dispositifs 1 et les configurations décrits ci-dessus.