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Title:
DEVICE FOR LIFTING AND TRANSPORTING A PERSON
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/013485
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a transport device (1) for transporting a person, comprising at least two panels (2) which extend along a substantially longitudinal axis (L) between two ends and each of which has two edges (22, 23), and comprising two longitudinal ends (21), the panels (2) being designed to be reversibly connected to each other in an assembled position by at least one coupling (3) between two edges (22) parallel to the axis (L) to form a preferably concave support surface (S) on which a person (20) can be transported, the support surface (S) having two longitudinal ends (210), which are formed by the combination of the longitudinal ends (21) of each panel (2), and two lateral edges (230), the device (1) being characterized in that it further comprises locking means (5) for locking said assembled position, each of the locking means (5) being able to be reversibly secured to the ends (21) of the two panels (2) and able to lock the panels (2) in the assembled position, each of said locking means further forming a grippable portion when the locking means are secured and/or locked on said surface.

Inventors:
GUERRIER SANDRA (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/068452
Publication Date:
January 28, 2021
Filing Date:
July 01, 2020
Export Citation:
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Assignee:
CORBEN (FR)
International Classes:
A61G1/003; A61G1/013; A61G1/048
Domestic Patent References:
WO1998037848A11998-09-03
Foreign References:
CN202724142U2013-02-13
US2999251A1961-09-12
CN106726176A2017-05-31
GB2502830A2013-12-11
US5803087A1998-09-08
Attorney, Agent or Firm:
DEBAY, Damien (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de transport (1 ) d’une personne comprenant au moins deux lames (2) s’étendant selon un axe (L) principalement longitudinal entre deux extrémités et comprenant chacune deux bords (22, 23), et deux extrémités longitudinales (21 ),

les lames (2) étant configurées pour être assemblées l’une à l’autre de manière réversible dans une position d’assemblage par au moins un couplage (3) entre deux bords (22), parallèlement à l’axe (L), pour former une surface (S) de support, préférentiellement concave, sur laquelle une personne peut être transportée,

la surface de support (S) présentant deux extrémités longitudinales (210), formées par l’association des extrémités longitudinales (21 ) de chaque lame (2), et deux bords latéraux (230),

le dispositif (1 ) étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre des moyens de verrouillage amovibles (5) de ladite position d’assemblage, chacun des moyens de verrouillage (5) étant apte à être rendu solidaire de manière réversible aux extrémités (21 ) des deux lames (2), et apte à former un verrouillage des lames (2) dans la position d’assemblage, chacun desdits moyens de verrouillage formant en outre une portion préhensible lorsque lesdits moyens de verrouillage sont rendus solidaire et/ou verrouillés sur ladite surface, ladite portion préhensible (5) étant saillante et s’étendant au-delà de la surface (S) de support, de préférence sensiblement dans le même plan que la surface (S).

2. Dispositif (1 ) selon l’une quelconques des revendications précédentes, les moyens de verrouillage formant une portion préhensible (5) présentent une longueur inférieure à 50%, préférentiellement 25% de la longueur de la surface (S) de support.

3. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque moyen de verrouillage est configuré pour être rendu solidaire aux extrémités (21 ) des deux lames (2) par des moyens de couplage du moyen de verrouillage aux extrémités des deux lames comprenant au moins un pivot.

4. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface formée par l’assemblage des deux lames (2) comprend un orifice (4) qui s’étend le long de l’axe longitudinal (L) sur au moins une partie de ladite surface (S).

5. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque lame (2) comprend à chacune de ses deux extrémités longitudinales (21 ) un organe en saillie (51 ), et chaque moyen de verrouillage (5) comprend deux extrémités (50), chacune des extrémités (50) étant complémentaire d’un desdits organes en saillie (51 ), et apte à être rendue solidaire de manière réversible et à former un verrouillage avec l’un desdits organes en saillie (51 ).

6. Dispositif (1 ) selon la revendication 5, dans lequel les organes en saillie (51 ) et les moyens de verrouillage (5, 52) sont configurés pour être rendu solidaire et verrouillés l’un avec l’autre au-delà de la surface de support.

7. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le couplage (3) entre deux bords (22) de chaque lame (2) est formé par un couple de coupleurs (3, 31 , 32), chaque lame comprenant au moins un coupleur (3), préférentiellement un à chaque extrémité longitudinale (21 ) des lames (2), chaque coupleur (3) d’une lame (2) étant complémentaire d’un coupleur (3) de l’autre lame, les coupleurs complémentaires étant préférentiellement un couple formé d’un organe de couplage en saillie (31 ) présent sur une lame, complémentaire d’un orifice (32) présent en regard sur l’autre lame, l’organe de couplage en saillie (31 ) étant logé dans l’orifice (32) lorsque les lames (2) sont en position d’assemblage.

8. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications 5 à 6 ou 7 combinaison avec la revendication 5, dans lequel chacune des extrémités (50) des moyens de verrouillage (5) comprennent un bras comprenant un loquet de verrouillage (52) complémentaire d’un desdits organes en saillie (51 ), le loquet étant mobile entre une position fermée, dite de repos, dans laquelle le moyen de verrouillage (5) est verrouillé sur l’extrémité (21 ) de la lame (2) et une position ouverte, dans laquelle le moyen de verrouillage (5) est amovible, le moyen de verrouillage (5) comprenant de préférence en outre un élément de rappel (53) du loquet (52) en position fermée.

9. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque lame (2) comprend en outre des moyens de préhension (7) sur au moins une partie d’un bord (23) de la lame (2) formant un bord latéral (230) de la surface (S) de support.

10. Dispositif (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de préhension (7) des bords latéraux (230) de la surface (S) de support présentent des orifices, préférentiellement spécifiques (11 ), aptes à accueillir des moyens d’immobilisation d’une partie de la personne, par exemple des sangles permettant de fixer une partie du corps de la personne, et/ou un immobilisateur d’une partie du corps d’une personne, par exemple un immobilisateur de tête.

11. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les lames (2) partagent un point de symétrie lorsqu’elles sont assemblées, le point de symétrie étant au niveau du centre de la ligne médiane longitudinale, confondue avec l’axe longitudinal (L), de l’assemblage formé par les deux lames (2).

12. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel il comprend en outre des moyens de rigidification (8) des lames (2), préférentiellement des longerons, préférentiellement encore des tubes de renforts en carbone, qui s’étendent longitudinalement à l’intérieur de chacune desdites lames (2) du dispositif (1 ).

13. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les lames (2) comprennent à leurs extrémités longitudinales (21 ) au moins un moyen de fixation supplémentaire (9) du moyen de verrouillage (5) auxdites lames (2), par exemple une alcôve ou un renfoncement, le moyen de verrouillage (5) étant configuré pour être rentré en force dans ledit moyen de fixation supplémentaire (9).

14. Dispositif (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de verrouillage (5) de ladite position d’assemblage des lames (2) du dispositif de transport (1 ) comprennent en outre une surface de support supplémentaire (10).

15. Dispositif (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel la surface de support supplémentaire (10) est fixée de manière amovible sur les moyens de verrouillage (5) de ladite position d’assemblage des lames (2).

16. Procédé d’assemblage d’un dispositif (1 ) de transport d’une personne selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :

- Placer successivement chacune des deux lames (2) de chaque côté de la personne étendu sur le sol,

- Assembler les deux lames (2) sous la personne en position d’assemblage au niveau du couplage (3) des deux lames (2), pour former une surface de support (S) sous ladite personne,

- Rendre solidaire puis verrouiller chaque moyen de verrouillage (5) aux deux extrémités longitudinales (21 ) des lames (2)

- Soulever le dispositif transportant la personne par les moyens de verrouillage formant chacun une portion préhensible, de préférence saillante.

17. Procédé d’assemblage selon la revendication précédente, dans lequel, chaque moyen de verrouillage est configuré pour être rendu solidaire aux extrémités (21 ) des deux lames (2) par des moyens de couplage du moyen de verrouillage aux extrémités des deux lames qui comprennent au moins deux points de couplage dont au moins un pivot, de façon à ce que chaque moyen préhensible soit couplé par un mouvement de pivot depuis un premier point de couplage au deuxième point de couplage,

Description:
Description

TITRE : DISPOSITIF DE LEVAGE ET DE TRANSPORT D’UNE PERSONNE

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0001] La présente invention concerne de manière générale le domaine des dispositifs de relevage d’un individu, en particulier le domaine des brancards et civières en deux parties.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0002] Lors d’un accident ou d’une chute, il est possible que la victime soit à terre et susceptible d’avoir un traumatisme l’empêchant de se relever. Dans certains cas, il est ainsi conseillé que la victime bouge le moins possible, afin de ne pas modifier la disposition de sa colonne vertébrale, afin de ne pas l’endommager ou potentiellement aggraver sa situation. Ainsi, les secouristes, une fois sur le lieu de l’accident, doivent soulever la victime au sol avec précaution, afin de la transporter afin que celle-ci soit prise en charge. L’utilisation d’une civière permet de réduire les risques lors des manipulations de la victime.

[0003] Pour limiter le risque d’aggravation d’une éventuelle fracture, voire d’une potentielle lésion de la moelle épinière au cours de la mobilisation ou du transport de la victime, il peut être intéressant d’immobiliser le corps entier (et la tête) de ladite victime à la civière. Ainsi, la manipulation de la personne doit être réalisée conformément à la réglementation, c'est-à-dire sans bouger ses cervicales et sa colonne vertébrale, communément appelé en secours, l'axe tête-cou-tronc.

[0004] Enfin, il est courant que la personne, la victime, ou le patient, effectue un passage en radiologie afin de déterminer les potentielles fractures et lésions. Il peut être nécessaire d’effectuer ce passage rapidement et préalablement au déplacement du patient de la civière vers un autre support, c’est pourquoi il est fortement recommandé que les civières soient réalisées en matière radio- transparentes.

[0005] Dans l’art antérieur, il est proposé l’utilisation d’un plan dur sur lequel est placé la victime ou le patient en position allongée. Des sangles permettent d’immobiliser le corps de la victime sur le plan dur, et un immobilisateur de tête, optionnel, peut être utilisé afin d’immobiliser la tête.

Le plan dur est constitué :

- D’un plan rectangulaire, de dimension similaire à une personne, en PEHD, si possible radio-transparent, résistant à l’eau, et biologiquement inerte (l’absorption de liquide biologique ou de sang par le matériel ne doit pas être possible pour éviter la transmission de germes infectieux). Ce plan dur est équipé de poignées de portage ;

- De sangles de maintien pour immobiliser la victime au niveau du thorax, du bassin et des membres inférieurs.

L’immobilisateur de tête est composé de :

- Un coussin de tête, fixé sur le plan dur ;

- Deux blocs d’immobilisation latéraux ;

- Deux sangles de maintien de la tête au niveau du front et du menton.

[0006] Un des inconvénients de cette solution est de poser des risques lors de la manipulation de la victime pour la placer sur le dos allongé sur le plan dur. En effet, il est nécessaire de soulever ou faire rouler la victime pour la déposer sur le plan dur. Lors de cette manipulation, le risque de bouger les cervicales et la colonne vertébrale de la victime est particulièrement présent ce qui peut mener à une aggravation de sa santé. Particulièrement, lorsque la victime à soulever est dans un espace étroit, la manipulation est alors plus complexe et parfois difficile à réaliser pour placer la victime sur le plan dur sans risquer de porter atteinte à sa santé.

[0007] Une autre solution est l’utilisation du brancard cuillère, qui est un produit en deux parties séparables. Les deux parties, une fois assemblées, forment un système sur lequel il est possible de déposer et transporter une victime. L’avantage de cette solution, réside dans la possibilité d’insérer de chaque coté sous la victime ou le patient, une des deux parties du brancard de façon à solidariser les deux parties lorsque celles-ci sont déjà sous le patient. Cela permet de réduire les manipulations à risques effectuées sur ledit patient. L’utilisation d’un tel dispositif est particulièrement indiquée dans les cas suivants

- Victime traumatisée et suspectée d’un traumatisme du rachis pour l’installer sur un matelas immobilisateur à dépression ; - Impossibilité de réaliser un pont simple ou un pont amélioré (zone surbaissée, par exemple la personne est sous un train, un véhicule...). Ce dispositif doit également permettre de relever une victime sans atteinte traumatique, et sans présenter des souillures ou des salissures (le matériel doit être non oxydable et aisément nettoyable). Ce type de civière simplifie l’insertion du brancard en deux parties sous la personne, mais les parties sont parfois complexes à solidariser ensemble de manière solide et durable. Mais la préhension d’une telle civière peut aussi être rendue plus complexe, en autres afin de ne pas désolidariser les deux parties. Enfin, le brancard cuillère ne permet pas d’immobiliser une victime, contrairement à un plan dur ou un matelas à dépression. Il sert juste à relever puis transporter une victime vers un plan dur ou un matelas à dépression.

[0008] Le brevet W01998037848 présente un support de transport de patient basé sur une civière cuillère et est constitué de moitiés séparables, afin de faciliter leur positionnement sous le corps du patient. Il est conçu de manière à permettre l'exécution d'un examen radiographique. La zone de jonction existante entre les moitiés et les points où se trouvent les mécanismes de pivot et de verrouillage sont décalés latéralement de la ligne médiane ou ligne médiane longitudinale du support pour patient, une fois celui-ci assemblé.

[0009] Un des inconvénients de ce dispositif est que la partie centrale, lors du relevage, est trop épaisse pour éviter que les secouristes ne bougent la victime. Les charnières déportées imposent une épaisseur assez élevée pour répondre aux contraintes de poids augmentées par la déportation des charnières. De plus, lesdites charnières et leur système d’appariement impliquent un assemblage transversal du produit, qui est susceptible de pincer la personne relevée et/ou de trop la manipuler pendant. En effet cet assemblage impose que la victime soit bougée à la hauteur des cervicales, ce qui comporte des risques pour la colonne vertébrale. Cette manipulation est d’ailleurs contraire à la règlementation en matière de gestes de secours. Enfin, les moyens de fixations, sont proches de la tête et des pieds du patient, ce qui peut être gênant à la fois lors de l’assemblage des deux parties, mais aussi lors du transport. Ces moyens de fixations sont en général en métal, ou renforcés par du métal, non radio-transparent pour des raisons de durabilité, ce qui peut provoquer une gêne lors d’une radiographie. [0010] Un autre dispositif de civière de type cuillère simple est proposé par le brevet GB2502830, le dispositif présentant deux lames disposant d’une coopération de forme à leurs extrémités longitudinales afin d’être solidarisées et maintenues par des sangles amovibles au niveau de l’extrémité proche de la tête du patient. Une fois les sangles fixées, leurs serrages permet de les rentrer dans un renfoncement de sorte à ne pas gêner l’opérateur. L’opération peut être rendue complexe en fonction de l’encombrement autour du patient et le niveau d’urgence de la situation. En effet, une fois les lames solidarisées, il faut faire passer les sangles, alors lâches, dans la structure de tête afin de verrouiller la solidarisation des lames, ce qui peut être complexe et demander de la dextérité, en plus d’être contre-intuitif et long, notamment en situation d’urgence. La préhension de la civière se fait classiquement par les côtés, ce qui présente un inconvénient dans des situations exiguës. En effet, avec ce type de civière, il faut à la fois avoir accès aux extrémités longitudinales afin d’assembler les deux parties de la civière, et passer les sangles dans lesdites extrémités, et avoir en outre accès aux cotés de la civière, là où se trouvent les moyens de préhension, afin d’effectuer la levée et le transport de la personne.

[0011] Enfin, le dispositif décrit dans le brevet US5803087 comprend deux lames séparables sans coopération de forme, qui sont solidarisées entre elles par des barres linéaires non amovibles (prises dans la masse des lames), les barres présentant un moyen de verrouillage central permettant de les verrouiller l’une à l’autre. Ces barres non amovibles sont susceptibles de gêner pendant une radiographie du patient. De plus les lames sont plates et se rejoignent sur toute leur longueur, ce qui peut poser des problèmes pour placer chacune des lames de chaque côté du patient sans trop manipuler le patient et sans bouger son axe tête- cou-tronc. Enfin, la préhension du dispositif est réalisée sur les barres ou les côtés des lames, et peut donc être complexe une fois la personne déposée sur l’assemblage des lames, particulièrement dans un environnement exigu.

[0012] Il en résulte un besoin pour un dispositif de relevage, de transport et d’immobilisation d’une personne qui soit facilement manipulable quel que soit l’environnement dans lequel il est utilisé, et dont l’utilisation soit aisée et n’engendre pas des risques pour la santé du patient lors de sa manipulation, et proposant un assemblage solide et durable, sans que le dispositif représente une gêne lors d’une radiographie.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0013] La présente invention a donc pour objet de proposer un dispositif de levage et de transport d’une personne, permettant de palier au moins une partie des inconvénients de l’art antérieur.

[0014] Ce but est atteint par un dispositif de transport d’une personne comprenant au moins deux lames s’étendant selon un axe (L) principalement longitudinal entre deux extrémités et comprenant chacune deux bords, et deux extrémités longitudinales,

les lames étant configurées pour être assemblées l’une à l’autre de manière réversible dans une position d’assemblage par au moins un couplage entre deux bords, parallèlement à l’axe (L), pour former une surface (S) de support, préférentiellement concave, sur laquelle une personne peut être transportée, la surface de support (S) présentant deux extrémités longitudinales, formées par l’association des extrémités longitudinales de chaque lame, et deux bords latéraux, le dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre des moyens de verrouillage de ladite position d’assemblage, chacun des moyens de verrouillage étant apte à être rendu solidaire de manière réversible aux extrémités des deux lames, et apte à former un verrouillage des lames dans la position d’assemblage, chacun desdits moyens de verrouillage formant en outre une portion préhensible lorsque lesdits moyens de verrouillage sont rendus solidaire et/ou verrouillés sur ladite surface..

[0015] Selon une autre particularité, la portion préhensible est saillante et s’étend au-delà de la surface (S) de support, de préférence sensiblement dans le même plan que la surface (S).

[0016] Selon une autre particularité, chaque moyen de verrouillage est apte à être rendu solidaire aux extrémités des deux lames par un couplage comprenant au moins un pivot. [0017] Selon une autre particularité, la surface formée par l’assemblage des deux lames comprend un orifice qui s’étend le long de l’axe longitudinal (L) sur au moins une partie de ladite surface (S).

[0018] Selon une autre particularité, chaque lame comprend à chacune de ses deux extrémités longitudinales un organe en saillie, et chaque moyen de verrouillage comprend deux extrémités, chacune des extrémités étant complémentaire d’un desdits organes en saillie, et apte à être rendue solidaire de manière réversible et à former un verrouillage avec l’un desdits organes en saillie.

[0019] Selon une autre particularité, les organes en saillie et les moyens de verrouillage sont configurés pour être rendu solidaire et verrouillés l’un avec l’autre au-delà de la surface de support.

[0020] Selon une autre particularité, le couplage entre deux bords de chaque lame est formé par un couple de coupleurs, chaque lame comprenant au moins un coupleur (3), préférentiellement un à chaque extrémité longitudinale des lames, chaque coupleur d’une lame étant complémentaire d’un coupleur de l’autre lame, les coupleurs complémentaires étant préférentiellement un couple formé d’un organe de couplage en saillie présent sur une lame, complémentaire d’un orifice présent en regard sur l’autre lame, l’organe de couplage en saillie étant logé dans l’orifice lorsque les lames sont en position d’assemblage.

[0021] Selon une autre particularité, chacune des extrémités des moyens de verrouillage comprennent un bras comprenant un loquet de verrouillage (52) complémentaire d’un desdits organes en saillie, le loquet (52) étant mobile entre une position fermée, dite de repos, dans laquelle le moyen de verrouillage est verrouillé sur l’extrémité de la lame et une position ouverte, dans laquelle le moyen de verrouillage est amovible, le moyen de verrouillage comprenant de préférence en outre un élément de rappel du loquet (52) en position fermée.

[0022] Selon une autre particularité, chaque lame comprend en outre des moyens de préhension sur au moins une partie d’un bord de la lame formant un bord latéral de la surface (S) de support. [0023] Selon une autre particularité, les moyens de préhensions des bords latéraux de la surface (S) de support présentent des orifices, préférentiellement spécifiques, aptes à accueillir des moyens d’immobilisation d’une partie de la personne, par exemple des sangles permettant de fixer une partie du corps de la personne, et/ou un immobilisateur d’une partie du corps d’une personne, par exemple un immobilisateur de tête.

[0024] Selon une autre particularité, les lames partagent un point de symétrie lorsqu’elles sont assemblées, le point de symétrie étant au niveau du centre de la ligne médiane longitudinale, confondue avec l’axe longitudinal (L), de l’assemblage formé par les deux lames.

[0025] Selon une autre particularité, le dispositif comprend en outre des moyens de rigidification des lames, préférentiellement des longerons, préférentiellement encore des tubes de renforts en carbone, qui s’étendent longitudinalement à l’intérieur de chacune desdites lames du dispositif.

[0026] Selon une autre particularité, les lames comprennent à leurs extrémités longitudinales au moins un moyen de fixation supplémentaire du moyen de verrouillage auxdites lames, par exemple une alcôve ou un renfoncement, le moyen de verrouillage étant configuré pour être rentré en force dans ledit moyen de fixation supplémentaire.

[0027] Un autre aspect de l’invention concerne un procédé d’assemblage d’un dispositif (1 ) de transport d’une personne tel que décrit précédemment, qui comprend les étapes suivantes :

- Placer successivement chacune des deux lames de chaque côté de la personne étendu sur le sol,

- Assembler les deux lames sous la personne en position d’assemblage au niveau du couplage (3) des deux lames, pour former une surface de support (S) sous ladite personne,

- Rendre solidaire puis verrouiller chaque moyen de verrouillage aux deux extrémités longitudinales des lames

- Soulever le dispositif transportant la personne par les moyens de verrouillage formant chacun une portion préhensible, de préférence saillante.. [0028] Selon une particularité, dans le procédé d’assemblage, chaque moyen de verrouillage est apte à être rendu solidaire aux extrémités des deux lames par un couplage (3) comprenant au moins un pivot, , la solidarisation étant réalisée par translation ou par pivot.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0029] D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit en référence aux figures annexées, qui illustre :

[0030] [Fig. 1 ] représente de manière schématique le dispositif assemblé dans une vue de dessus, selon certains modes de réalisation.

[0031] | Fig. 2] représente de manière schématique une partie du dispositif non assemblé (2A), et assemblé (2B), selon certains modes de réalisation.

[0032] | Fig. 3] représente de manière schématique une partie du dispositif, non assemblé, selon certains modes de réalisation.

[0033] | Fig. 4] représente de manière schématique un des moyens de verrouillage selon certains modes de réalisation, les figures 4A et 4B représentent des vues respectivement de haut et en perspective, et la figure 4C représente un détail dudit moyen de verrouillage seul et la figure 4D représente un détail dudit moyen de verrouillage verrouillé.

[0034] | Fig. 5] représente de manière schématique une partie du dispositif selon certains modes de réalisation en perspective (5A, non assemblé) et en vue de coupe (5B, assemblé).

[0035] | Fig. 6] représente de manière schématique plusieurs procédés d’assemblage et d’utilisation du dispositif selon certains modes de réalisation.

[0036] [Fig. 7] représente de manière schématique une partie du dispositif comprenant une surface de support supplémentaire selon certains modes de réalisation (Figure 7A à 7G).

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

[0037] De nombreuses combinaisons peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l'invention ; l'homme de métier choisira l'une ou l'autre en fonction des contraintes économiques, ergonomiques, dimensionnelles ou autres qu'il devra respecter.

[0038] De manière générale, la présente invention concerne un dispositif (1 ) de transport d’une personne comprenant au moins deux lames (2) s’étendant selon un axe (L) principalement longitudinal entre deux extrémités et comprenant chacune deux bords (22, 23), et deux extrémités longitudinales (21 ),

les lames (2) étant configurées pour être assemblées l’une à l’autre de manière réversible dans une position d’assemblage par au moins un couplage (3) entre deux bords (22), parallèlement à l’axe (L), pour former une surface (S) de support, préférentiellement concave, sur laquelle une personne (20) peut être transportée, la surface de support (S) présentant deux extrémités longitudinales (210), formées par l’association des extrémités longitudinales (21 ) de chaque lame (2), et deux bords latéraux (230),

le dispositif (1 ) étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre des moyens de verrouillage (5) de ladite position d’assemblage, chacun des moyens de verrouillage (5) étant apte à être rendu solidaire de manière réversible aux extrémités (21 ) des deux lames (2), et apte à former un verrouillage des lames (2) dans la position d’assemblage, chacun desdits moyens de verrouillage formant en outre une portion préhensible lorsque lesdits moyens de verrouillage sont rendus solidaire et/ou verrouillés sur ladite surface.

[0039] L’axe longitudinal « L » traverse la surface formée par les deux lames (2) au niveau de sa ligne médiane longitudinale.

[0040] Les bords latéraux (230) de la surface correspondent aux bords (23) latéraux non assemblés de chaque lame (2).

[0041]Avantageusement, la présence de deux lames (2) séparables permet de les insérer indépendamment sous la personne afin de relever la personne conformément à la réglementation, c'est-à-dire sans bouger ses cervicales et sa colonne vertébrale, communément appelé en secours, l'axe tête-cou-tronc.

[0042] Il est important de noter qu’un tel dispositif de transport peut à la fois être utilisé par des secouristes comme une civière ayant une fonction de relevage et de transport d’une personne, et comme un plan dur ayant une fonction d’immobilisateur de la personne. En d’autres termes, la personne peut rester sur le dispositif lors de son transport à l’hôpital, par exemple en ambulance, sans qu’il y ait besoin de la transférer sur un autre moyen comme un plan dur ou un matelas immobilisateur à dépression. [0043] Avantageusement, les moyens de verrouillage des lames en position d’assemblage permettent de former des moyens préhensibles verrouillés quelle que soit la direction de préhension et la direction de la force appliquée. De préférence, les moyens de verrouillages comprennent une attache, un loquet ou tout autre moyen permettant de verrouiller de manière réversible, et ce, quelle que soit la direction de la force appliquée auxdits moyens de verrouillage préhensibles.

[0044] Dans certains modes de réalisation, les moyens de verrouillage formant une portion préhensible (5) présentent une longueur inférieure à 50%, préférentiellement 25% de la longueur de la surface (S) de support. Cela permet de réduire l’encombrement du dispositif, particulièrement pendant l’assemblage du dispositif, mais aussi pendant le transport du dispositif, avant assemblage.

[0045] Dans certains modes de réalisation, les moyens de verrouillage formant en outre une portion préhensible (5) ne s’étendent pas dans la surface (S) de support sur une longueur supérieure à 50%, préférentiellement à 25% de la longueur de ladite surface (S) de support. Cela permet avantageusement de réduire l’encombrement du dispositif, particulièrement pendant l’assemblage du dispositif.

[0046] Dans certains modes de réalisations, la portion préhensible est saillante et s’étend au-delà de la surface (S) de support. Cela permet avantageusement de proposer une zone de préhension supplémentaire déportée par rapport à la surface de support et à la personne, ce qui peut améliorer et simplifier la prise en charge de la personne dans des lieux exigus. Dans certains modes de réalisations, la portion saillante préhensible (5) s’étend sensiblement dans le même plan que la surface (S) de support. Dans d’autres modes de réalisation, la portion saillante préhensible s’étend dans un autre plan, ce qui permet dans certaines situations de faciliter la préhension.

[0047] Dans certains modes de réalisation, le dispositif (1 ) comporte dans la position d’assemblage, un espace entre ladite surface et chacun des moyens de verrouillage, notamment par une entaille sur chacune des lames (2) à proximité des points où lesdits moyens de verrouillage (5) sont rendus solidaires des extrémités des lames (2). [0048] On comprend que la surface (S) formée par l’assemblage des deux lames (2) longitudinales, s’étend le long de l’axe longitudinal (L) sensiblement sur un plan (X) de support, l’axe longitudinal (L) étant une droite contenue dans le plan (X).

[0049] De préférence, la portion saillante préhensible peut l’être quelque soit la direction de préhension. Cela est facilité lorsque la portion saillante préhensible présente un évidement. Cela permet avantageusement de simplifier la préhension du dispositif (1 ), quel que soit l’encombrement autour de celui-ci (dans une voiture accidentée, sous un train ou sous des débris, etc...)

[0050] On comprend par surface de support, une surface dont la taille et la forme sont au moins apte à supporter le corps d’une personne.

[0051] Le fait de doubler les moyens de solidarisation et de verrouillage de ceux-ci, et de les déporter permet à la fois de rigidifier l’ensemble sans que les lames (2) présentent une épaisseur très importante.

[0052]La fixation des moyens de verrouillage et de préhension aux extrémités longitudinales de la surface de support permet à la préhension d’être éloignée du corps de la personne. La fixation étant réversible, les moyens de verrouillage peuvent être réalisés en métal non radio transparent, et être retirés avant le passage en radiographie, rendant ainsi radio compatible l’assemblage des lames (2) sur lequel est allongé la personne.

[0053] Le dispositif permet ainsi avantageusement un moyen de verrouillage qui permet d’être couplé aux extrémités d’une surface formée par deux lames pour ainsi à la fois permettre i) son assemblage, ii) sa préhension, et iii) le verrouillage du couplage et donc de l’assemblage. Cela permet ainsi un assemblage robuste en plusieurs étapes, qui permet ainsi de pré assembler le dispositif par un premier couplage (3) entre chacune des lames, puis un assemblage final par le couplage des moyens de verrouillages aux extrémités desdites lames afin de rigidifier et rendre plus sûr ledit assemblage. L’assemblage final peut ensuite être soulevé par lesdits moyens de verrouillage. Ainsi, dans un environnement à fort encombrement, le fait de pouvoir assembler les lames dans un premier temps par un premier couplage, puis les moyens de verrouillage et de préhension aux lames par un second couplage permet une simplification de l’utilisation et de l’assemblage du dispositif, une caractéristique souvent pertinente dans des situations urgentes, ce qui est souvent le cas lors de l’utilisation d’un dispositif de ce type. C’est aussi plus simple et plus rapide de réaliser l’assemblage, lorsque le dispositif a été assemblé directement sous le patient à transporter.

[0054]Avantageusement, le couplage (3) des lames, préférentiellement par des coupleurs (3, 31 , 32), est réalisé aux extrémités des lames (2) de façon à ne pas être sous la personne. Ainsi, cela permet à l’opérateur de confirmer visuellement le bon couplage des lames (2). Cela permet de ne pas avoir à réaliser une manipulation complexe de la personne et des lames (2) pour former la surface de support, et en outre de ne pas réaliser celle-ci à l’aveugle.

[0055] De plus, la déportation des moyens de verrouillage permet de ne pas avoir à réaliser une manipulation complexe de la personne et des lames (2) pour verrouiller l’assemblage desdites lames (2), le verrouillage ne représentant alors aucun risque pour la personne. Particulièrement, le verrouillage des moyens de verrouillage, et la préhension de l’assemblage par lesdits moyens de verrouillage formant moyens de préhension sont aussi déportés par rapport à la personne. De cette façon, l’opérateur, en général un secouriste, a un visuel sur l’ensemble de l’opération, sans jamais travailler en aveugle, ce qui réduit encore les risques d’aggravations de la situation de la personne.

[0056] Dans certains modes de réalisation, chaque moyen de verrouillage est apte à être rendu solidaire aux extrémités (21 ) des deux lames (2) par un couplage (3) comprenant au moins un pivot, Dans certains modes de réalisations particuliers, le pivot comprend un axe de rotation sensiblement perpendiculaire du plan de la surface (S).

[0057] Par « sensiblement perpendiculaire » on entend environ perpendiculaire, à plus ou moins 10 degrés. Dans tous les cas, le pivot présente toujours un axe de rotation perpendiculaire au plan de couplage.

[0058] Dans des modes de réalisation, le moyen de verrouillage est rigide afin de simplifier sa préhension et sa manipulation. [0059] Dans des modes de réalisation, la surface formée par l’assemblage des deux lames (2) comprend un orifice (4) qui s’étend le long de l’axe longitudinal (L) sur au moins une partie de ladite surface (S).

[0060] Avantageusement cela permet de placer plus facilement les lames (2) de chaque côté et de les assembler sans risquer de pincer le corps de la personne. Cela permet aussi un examen visuel du dos de la personne, au niveau de l’orifice une fois celui-ci placé sur le dispositif (1 ) et relevé. On comprend par orifice, toute aire ouverte ou surface ouverte qui peut présenter différentes formes. Ainsi l’orifice peut présenter une forme circulaire, oblongue, rectangulaire ou toute autre forme qui permet d’améliorer l’examen visuel de la personne sans risquer de le pincer lors de l’assemblage des lames (2), et tout en gardant une bonne résistance aux contraintes d’effort dues au poids de la personne.

[0061] De préférence, la taille de l’orifice peut varier entre 100 et 180 cm de longueur préférentiellement entre 120 et 160 cm, encore préférentiellement 139 cm, et entre 1 et 6 cm de largeur, préférentiellement 1 ,5 et 3 cm, encore préférentiellement 2 cm. L’orifice (4) est préférentiellement de forme oblongue.

[0062] Dans des modes de réalisation, comme par exemple illustré de manière non limitative à la figure 1 , l’assemblage des deux lames (2) du dispositif (1 ) par des coupleurs (31 , 32, figure 2A et 3) forme un dispositif (1 ) formant civière comprenant une surface S de support sur laquelle peut être allongé une personne. Les opérateurs peuvent soulever et porter le dispositif (1 ) par les moyens de préhensions (7) formés par des ouvertures le long de la périphérie dudit dispositif (1 ), ou par les moyens de verrouillage (5) formant moyens de préhension (7) disposés à chaque extrémité du dispositif (1 ).

[0063] Dans certains modes de réalisation, la surface est légèrement concave afin d’améliorer le confort de la personne. Dans certains modes de réalisation combinables et non limitatif, l’inclinaison de la surface concave est faible au niveau de l’emplacement de la tête de la personne afin d’améliorer le confort.

[0064] Dans certains modes de réalisation, le dispositif (1 ) présente une longueur mesurant entre environ 175cm et 220cm, préférentiellement entre environ 185 et 195 cm, et une largeur mesurant entre environ 40 et 60 cm, préférentiellement entre 45 et 55 cm.

[0065]Ainsi, les lames (2) comprennent chacune au moins un bord longitudinal central (22) et un bord longitudinal latéral (23), le couplage étant réalisé au niveau des bords longitudinaux centraux (22) et les bords longitudinaux latéraux (23), libres, formant les bords longitudinaux latéraux (230) de la surface (S).

[0066] Dans des modes de réalisation, chaque lame (2) comprend à chacune de ses deux extrémités longitudinales (21 ) un organe en saillie (51 ), et chaque moyen de verrouillage (5) comprend deux extrémités (50), chacune des extrémités (50) étant complémentaire d’un desdits organes en saillie (51 ), et apte à être rendue solidaire de manière réversible et à former un verrouillage avec l’un desdits organes en saillie (51 ).

[0067] Plus particulièrement, la figure 2A illustre un exemple de mode de réalisation non limitatif de la présente invention, dans lequel un moyen de verrouillage (5), formant un arceau, verrouille l’assemblage des deux lames (2). L’arceau (5) comprend une extrémité (50) formant un bras et est verrouillé sur un organe en saillie (51 ) de la lame (2) par l’intermédiaire d’un loquet (52) qui vient pincer ledit organe en saillie (51 ).

[0068] Dans des modes de réalisation, comme par exemple illustré de manière non limitative aux figures 2A, 2B et 3, les lames (2) comprennent à leurs extrémités longitudinales (21 ) au moins un moyen de fixation supplémentaire (9) du moyen de verrouillage (5) auxdites lames (2), par exemple une alcôve ou un renfoncement, le moyen de verrouillage (5) étant configuré pour être rentré en force dans ledit moyen de fixation supplémentaire (9) par exemple pendant le couplage/verrouillage du moyen de verrouillage (5) aux deux lames (2). Un moyen de fixation supplémentaire (9) peut être présent à chaque extrémité longitudinale (210) de la surface de support, ici représenté sur la tranche du dispositif (1 ).

[0069] Cela permet de rigidifier l’assemblage des lames (2) avec les moyens de verrouillage, en plus du verrouillage de l’assemblage des lames (2) en position d’assemblage par les moyens de verrouillages. Avantageusement, cela permet aussi de distribuer les contraintes d’effort sur toute la périphérie des extrémités longitudinales des lames (2) plutôt que de la concentrer sur les points sur lequel sont verrouillés les moyens de verrouillages. Ainsi la portion saillante préhensible est rigidifiée et fiable, et la position d’assemblage est elle aussi mieux verrouillée.

[0070] Comme montré à la figure 3, il est possible de rentrer en force le moyen de verrouillage (5) dans le moyen de fixation supplémentaire (9) en le pivotant après l’avoir verrouillé d’un coté sur un organe en saillie (51 ) d’une lame (2), l’organe en saillie (51 ) représentant alors le point de pivot. Une autre possibilité tel que représenté à la figure 6 est de rentrer en force le moyen de verrouillage (5) dans le moyen de fixation supplémentaire (9) par translation droite, pour ensuite enclencher le verrouillage par actionnement du loquet (52). Le moyen de fixation (9) permet ainsi au dispositif (1 ) de disposer d’une fixation supplémentaire en plus des organes en saillie (51 ) complémentaires de moyens de verrouillage (52).

[0071] Dans certains modes de réalisation, comme par exemple illustré de manière non limitative aux figures 4A et 4B, le moyen de verrouillage (5) formant portion saillante préhensible peut être réalisé par moulage dans lequel est réalisé un réseau de nervures (54) optimisé pour améliorer la résistance aux contraintes d’effort sans augmenter de façon significative le poids. Le moyen de verrouillage (5) peut être formé de deux parties moulées indépendamment.

[0072] Dans des modes de réalisation, comme par exemple illustré de manière non limitative à la figure 4, chacune des extrémités des moyens de verrouillage comprennent un bras comprenant au moins un loquet de verrouillage (52), complémentaire d’un desdits organes en saillie (51 ), le loquet étant mobile entre une position fermée, dite de repos, dans laquelle le moyen de verrouillage est verrouillé et une position ouverte, dans laquelle le moyen de verrouillage est amovible. De préférence, le moyen de verrouillage comprend en outre un élément de rappel du loquet (52) en position fermée, par exemple un ressort. Cela permet pour l’opérateur, par exemple un secouriste de verrouiller et de déverrouiller facilement et durablement le moyen de verrouillage à l’assemblage. De préférence, le moyen de verrouillage comprend un indicateur de verrouillage, par exemple un indicateur visuel ou un indicateur sonore. De préférence, le moyen de verrouillage comprend un indicateur sonore tel qu’un cliquet de verrouillage apte à émettre un son lorsqu’il est verrouillé, par exemple par clipsage.

[0073] Dans des modes de réalisation préférentiels, les organes en saillie (51 ) et les moyens de verrouillage (5, 52) sont configurés pour être couplés et verrouillés l’un avec l’autre à l’extérieur de la surface de support formé par l’assemblage des lames (2). Cela permet avantageusement à l’opérateur de réaliser le couplage sans être gêné par la personne, et sans devoir le manipuler.

[0074] Dans des modes de réalisation, comme par exemple illustrés de manière non limitative aux figures 2A et 3, chaque lame (2) comprend un couplage (3), préférentiellement à chaque extrémité longitudinale de la lame (21 ), chaque couplage étant formé d’un coupleur d’une lame complémentaire d’un coupleur de l’autre lame afin de permettre l’assemblage des deux lames (2), les coupleurs complémentaires (31 , 32) formant préférentiellement un couple formé d’un organe de couplage en saillie (31 ) présent sur une lame, complémentaire d’un orifice (32) présent en regard sur l’autre lame, l’organe de couplage en saillie (31 ) étant logé dans l’orifice (32) lorsque les lames (2) sont en position d’assemblage. Dans certains modes de réalisation, il est entré en force et/ou par clipsage. Dans d’autres modes de réalisation, l’organe en saillie (31 ) est réalisé par pinçage. De préférence, les coupleurs (31 , 32) sont configurés pour être couplés à l’extérieur de la surface de support formé par l’assemblage des lames (2).

[0075] Avantageusement, cela permet à l’opérateur de réaliser le couplage sans être gêné par la personne, et sans devoir le manipuler.

[0076] Dans des modes de réalisation, chaque lame (2) comprend en outre des moyens de préhension (7) sur au moins une partie d’un bord de la lame formant un bord latéral (230) de la surface (S) de support. Cela permet d’avoir des moyens de préhension supplémentaires, et simplifie la prise et le levage du dispositif (1 ). De préférence, tous les bords latéraux (230) de la surface (S) de support présentent des moyens de préhension (7).

[0077] Dans des modes de réalisation, les moyens de préhension (7) des bords latéraux (230) de la surface (S) de support présentent des orifices, préférentiellement spécifiques (1 1 ), aptes à accueillir des moyens d’immobilisation d’une partie de la personne, par exemple des sangles permettant de fixer une partie du corps de la personne, et/ou un immobilisateur d’une partie du corps d’une personne, par exemple un immobilisateur de tête.

[0078]Ainsi, les moyens de préhension (7) de la périphérie de la lame (2) peuvent présenter des orifices spécifiques (1 1 ) au niveau d’une zone destinée à accueillir la tête de la personne pour accueillir des sangles afin de fixer un immobilisateur de tête. Avantageusement, dans le cas où les deux lames (2) sont symétriques, des orifices identiques sont présents au niveau d’une zone destinée à accueillir les pieds de la personne.

[0079] Ces moyens de fixations permettent d’immobiliser le corps de la personne, réduisant le risque d’une aggravation de sa santé. Ainsi, des sangles de maintien peuvent être utilisées pour immobiliser la personne au niveau du thorax du bassin et des membres inférieurs, lesdites sangles passant par les orifices des moyens de préhension (7). Les moyens de fixations peuvent aussi permettre de fixer un immobilisateur, par exemple un immobilisateur de tête. Dans d’autres modes de réalisation l’immobilisateur de tête est lui-même constitué de sangles. Dans d’autres modes de réalisation préférés, l’immobilisateur est composé d’un coussin de tête, fixé sur la surface, et possiblement de deux blocs d’immobilisation latéraux, et d’au moins 2 sangles de maintien de la tête au niveau du front et du menton. Avantageusement, les moyens de fixations peuvent aussi permettre de rigidifier et solidifier l’assemblage des deux lames (2).

[0080] Dans des modes de réalisation, les lames (2) partagent un point de symétrie lorsqu’elles sont assemblées, le point de symétrie étant au niveau du centre de ligne médiane longitudinale de l’assemblage formé par les deux lames (2) assemblées. Cette ligne est généralement confondue avec l’axe longitudinal (L)

[0081]Avantageusement, cela permet de proposer un assemblage intuitif, sans avoir besoin de tenir compte d’un potentiel sens des lames (2), ce qui est important dans des situations de secours, qui sont souvent des situations d’urgence dans lequel il faut agir rapidement. De plus, cela permet une fabrication simplifiée des lames (2), un seul type de moule étant suffisant pour fabriquer les deux lames (2) du dispositif (1 ).

[0082] De préférence, les moyens de verrouillage sont aussi identiques de chaque côté des lames (2).

[0083] Dans certains modes de réalisation, les moyens de verrouillage forment des U dont chaque extrémité relie une extrémité longitudinale (21 ) d’une lame (2), afin de relier et verrouiller ensemble les deux extrémités longitudinales (21 ) de deux lames (2) différentes.

[0084] Dans certains modes de réalisation, tel qu’illustré à titre d’exemple et de manière non limitative à la figure 5A et 5B, le dispositif (1 ) comprend en outre des moyens de rigidification (8) des lames (2), préférentiellement des longerons, préférentiellement encore des tubes de renforts en carbone, qui s’étendent longitudinalement à l’intérieur de chacune desdites lames (2) du dispositif (1 ).

[0085] Dans des modes de réalisation, les moyens de rigidification (8) s’étendant longitudinalement dans chacune des lames (2) du dispositif (1 ) sont inamovibles et radio-transparents, ce qui permet de ne pas gêner le passage en radiologie.

[0086] Les moyens de rigidification (8) peuvent être réalisés en fibre de carbone, ou tout autre matériau assez solide permettre la rigidification des lames (2)tout en étant de préférence radio-transparents.

[0087] Les lames (2) peuvent comprendre d’autres moyens de rigidification (8), par exemple des moyens de rigidification (81 ) des zones de préhension sur la périphérie de la surface S, tel qu’illustré à titre d’exemple et de manière non limitative à la figure 2A et 5B. Ces moyens de rigidification (81 ) supplémentaires, aussi nommés inserts de rigidification (81 ) peuvent être formées dans différents matériaux selon les besoins. Préférentiellement, ils sont réalisés en PEEK (plastique thermostable, le polyétheréthercétone). Dans certains modes de réalisation, ils peuvent aussi permettre de fixer et maintenir en place les moyens de rigidifications, par exemple longerons (8). [0088] Les organes de saillie formant tiges (51 ) sur lesquelles seront fixés les loquets de verrouillage (52) des extrémités longitudinales des moyens de verrouillage (50) peuvent être surmoulés dans chaque lame, comme illustré à titre d’exemple dans les figures 4D et 5A. De préférence, lesdits organes de saillie (51 ) ne sont pas amovibles.

[0089] On comprend aisément qu’un loquet (52) et un organe de saillie (51 ) peuvent être substitués l’un à l’autre. En d’autres termes, dans certains modes de réalisations, le loquet (52) peut être présent sur la lame tandis que l’organe de saillie (51 ) complémentaire peut être présent à l’extrémité (50) du moyen de verrouillage (5).

[0090] Dans certaines situations, il peut être intéressant de pouvoir augmenter la surface de support d’une personne, par exemple lorsque celle-ci est particulièrement grande.

[0091] Dans certains modes de réalisation, les moyens de verrouillage (5) de ladite position d’assemblage des lames (2) du dispositif de transport (1 ) comprennent en outre une surface de support supplémentaire (10), pour augmenter la surface de support (S) sur laquelle une personne peut être transporté, par exemple en formant un repose pied ou un repose tête. Cette surface de support supplémentaire (10) peut être amovible ou non par rapport auxdits moyens de verrouillage (5). Dans les modes de réalisations où la surface de support supplémentaire (10) est amovible, elle peut être accouplée aux moyens de verrouillage (5) en étant rentrée en force, clipsée ou encore vissée, par exemple aux parties des moyens de verrouillage (5) parallèles aux bords latéraux des lames (2), ou aux extrémités des moyens de verrouillage (5) opposées à celles qui sont verrouillées sur les lames.

[0092] Dans certains modes de réalisation, la surface de support supplémentaire (10) comprend une zone préhensible formée par un évidement ou un renfoncement.

[0093] Il est possible de rajouter un moyen de rigidification de la surface de support supplémentaire (10). Ce moyen de rigidification (non représenté) peut par exemple être une barre en U rigide fixée parallèlement aux bords latéraux des lames (2) et aux moyens de verrouillage (5) comprenant la surface de support supplémentaire (10). Cette fixation peut être réalisée en étant rentrée en force, clipsée ou encore fixée par des moyens de fixations tels que des vis. La fixation peut par exemple être réalisée par clipsage par un mouvement de pivot.

[0094] Il peut aussi être intéressant de rajouter une pièce supplémentaire formant une surface de support supplémentaire (10) sur une des extrémités centrales de la surface (S). Cette pièce peut être maintenue fixée par des sangles, comme pour un immobilisateur de tête, ou par un moyen d’attache de type velcro, une zone de velcro étant par exemple attaché sur une partie de la surface (S) par des sangles, et la pièce supplémentaire comprenant une zone en velcro apte à s’accrocher à la zone en velcro de la surface (S).

[0095] Dans certains modes de réalisations, les moyens de verrouillage (5) comprennent des orifices configurés pour accueillir des moyens de verrouillage (5) supplémentaires, des moyens de verrouillage (5) comprenant une surface de support supplémentaire (10), ou une autre pièce formant surface de support supplémentaire (10). Les moyens de verrouillage (5) supplémentaires peuvent eux- même comprendre des orifices configurés pour accueillir d’autres moyens de verrouillages (5). De façon avantageuse, cela permet virtuellement d’augmenter la surface de support à volonté, des moyens de rigidification supplémentaires pouvant être en outre rajoutés sur une partie des moyens de verrouillage afin de rigidifier l’ensemble. La fixation des moyens de verrouillage peut être réalisée par clipsage, par une bille à pression à l’instar du système de réglage de la longueur des béquilles. Dans un autre mode de réalisation, le système de fixation et de verrouillage est semblable à celui utilisé pour verrouiller le moyen de verrouillage (5) aux extrémités des lames (2), tel qu’illustré à titre d’exemple et de manière non limitative à la figure 5.

[0096] La surface de support supplémentaire (10) peut être formé d’une seule pièce monobloc, ou en plusieurs parties, préférentiellement deux, particulièrement pour former un repose pieds. Dans le cas d’une surface en deux parties, elles peuvent être indépendantes l’une de l’autre, et fixée sur chaque branche du moyen de verrouillage (5) formant arceau. [0097] L’homme du métier comprendra aisément que la pièce supplémentaire peut comprendre des moyens préhensibles, qui peuvent s’étendre au-delà de la surface S de support.

[0098] Dans certains modes de réalisation, la pièce formant surface de support supplémentaire (10) peut être formée d’une zone formant surface de support supplémentaire (10), et de deux branches parallèles et ondulées de sorte qu’elles soient configurées pour être fixées aux extrémités longitudinales des lames en passant au-dessus des moyens préhensibles et en-dessous des extrémités des lames. Cela a pour avantage d’améliorer la tenue mécanique de la pièce grâce à un effet levier.

[0099] Dans certains modes de réalisation, tel qu’illustré de manière non limitative aux figures 7A-7G, la surface de support supplémentaire (10) est fixée de manière amovible sur lesdits moyens de verrouillage (5) de ladite position d’assemblage des lames (2). Ladite surface de support supplémentaire (10), aussi dite rallonge, comprend au moins un système de fixation sur les moyens de verrouillage (5) de ladite position d’assemblage des lames (2). La rallonge peut ainsi comprendre une partie évidée dont la forme est complémentaire à celle des moyens de verrouillage (5), tel qu’illustré de manière non limitative à la figure 7B-7C. La fixation peut être réalisée par emboîtement sur un des moyens de verrouillage (5) formant arceaux pour obtenir une très bonne tenue mécanique.

[00100] Dans certains modes de réalisations, dans lesquels les moyens de verrouillage (5) comprennent une portion saillante préhensible présentant un évidement, un verrou (101 ) peut être introduit dans le dit évidement, tel qu’illustré à la figure 7D, pour bloquer et fixer la surface de support supplémentaire (10) sur le moyen de verrouillage (5), par exemple de manière non limitative pour fixer l’emboitement. Dans certains modes de réalisation le verrou présente des bras parallèles et est configuré pour de verrouiller la rallonge (10) sur le moyen de verrouillage (5) par rotation dudit verrou (101 ) depuis une position de déverrouillage (figure 7E) dans une position de verrouillage de la rallonge, tel qu’illustré à la figure 7F, lesdits bras étant alors bloqués en translation entre une plaque pour verrouillage (102) et la rallonge (10), tel qu’illustré à la figure 7G. [00101] Dans certains modes de réalisation, le verrou assemblé présente une épaisseur plus grande que l’épaisseur de la rallonge (10). Cela permet une manipulation du verrou plus aisée.

[00102] Dans des modes de réalisation, au moins les lames (2) sont transparentes aux rayons X. Dans certains modes de réalisation, les lames (2) et les moyens de rigidification (81 ) sont transparentes aux rayons X. Cela permet avantageusement de permettre de réaliser une radiographie de la personne sans devoir retirer le dispositif (1 ) sur lequel elle repose.

[00103] Les matériaux qui composent le dispositif (1 ) doivent aussi être résistants à l’eau, non oxydable et aisément nettoyable, afin de ne pas présenter de souillure ou de salissure. En effet, l’absorption de liquide biologique ou de sang par le matériel ne doit pas être possible afin d’éviter la transmission de germes infectieux.

[00104] Dans certains modes de réalisation, le procédé d’assemblage d’un dispositif (1 ) de transport d’une personne tel que décrit précédemment, comprend les étapes suivantes :

- Placer successivement chacune des deux lames (2) de chaque côté de la personne étendu sur le sol,

- Assembler les deux lames (2) sous la personne en position d’assemblage au niveau du couplage (3) des deux lames, pour former une surface de support (S) sous ladite personne,

- Rendre solidaire puis verrouiller chaque moyen de verrouillage (5) aux deux extrémités longitudinales (21 ) des lames (2)

- Soulever le dispositif (1 ) transportant la personne par les moyens de verrouillage formant chacun une portion préhensible, de préférence saillante.

[00105] La figure 6 illustre par exemple et de façon non limitative une possibilité de procédé afin d’assembler le dispositif (1 ) pour soulever et transporter une personne (20). Ainsi les deux lames (2) peuvent être assemblées par translation horizontale de l’une dans l’autre, ou par pivot, une fois l’un des coupleurs d’une lame couplé au coupleur correspondant de l’autre lame et faisant office de point de pivot, pour coupler le deuxième coupleur opposé. Dans certains modes de réalisation non limitatifs, il en est de même pour les moyens de verrouillage qui peuvent être couplés à l’assemblage afin de le verrouiller, par translation ou par pivot. Il est aussi possible de coupler dans un premier temps les deux extrémités des lames formant une première partie de la civière, par exemple la partie destinée à recevoir la tête d’une personne, avec ou sans l’aide des moyens de verrouillage, puis dans un second temps les deux autres extrémités des lames (2) formant la deuxième partie de la civière, par exemple la partie destinée à recevoir les pieds d’une personne, avec ou sans l’aide des moyens de verrouillage.

[00106] Il suffit ainsi de coupler une première extrémité d’un moyen de préhension à une extrémité d’une première lame, puis d’aller connecter ledit moyen de préhension à l’extrémité d’une deuxième lame, par un mouvement de pivot.

[00107] Dans certains modes de réalisation, le procédé comprend, comme illustré à la figure 6 par exemple, une solidarisation des moyens de verrouillage (5) avec les lames (2) réalisée par translation ou par pivot. Dans un mode de réalisation particulier, elle est réalisée par pivot, chaque moyen de verrouillage (5) étant apte à être rendu solidaire aux extrémités (21 ) des deux lames (2) par un couplage comprenant au moins un pivot. Chaque extrémité (21 ) d’une lame (2) peut comprendre un point de pivot.

[00108] Le moyen de verrouillage peut être réalisée en bois, en métal, en fibre de carbone ou dans un autre matériau léger et rigide. De préférence, il est réalisé en aluminium et forme une barre évidée, qui comprend de préférence des nervures de renfort. Le verrou peut être réalisé en métal, de préférence en aluminium et en acier inoxydable.

[00109] D’autre part, et de manière indépendante, la présente demande concerne aussi un dispositif (1 ) de transport (1 ) d’une personne comprenant deux lames (2) s’étendant selon un axe principalement longitudinal (L) configurées pour être assemblées l’une à l’autre le long d’un axe longitudinal (L) de manière amovible dans une position d’assemblage, par un couplage (3) situés aux extrémités des lames pour former une surface (S) de support, préférentiellement concave, sur laquelle une personne (20) peut être transportée,

le dispositif (1 ) étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre des moyens de verrouillage (5) de la position d’assemblage des deux lames (2), chacun des moyens de verrouillage étant apte à être rendu solidaire et apte à être verrouillé de manière réversible aux extrémités (21 ) des deux lames (2) formant une extrémité longitudinale (210) de la surface, chacun desdits moyens de verrouillage étant rigide et apte à être rendu solidaire d’une desdites extrémités par un mouvement de pivot à partir de l’autre extrémité, formant point de pivot, une fois celle-ci solidarisée audit moyen de verrouillage.

[00110] Le tableau suivant présente des possibilités de fabrication des différents éléments constituants le dispositif (1 ). Chaque caractéristique détaillée dans ce tableau peut être prise indépendamment des autres caractéristiques listées, et l’homme du métier comprendra ainsi que chaque caractéristique peut être combinée de façon non limitative avec une autre, présente dans le tableau ou décrite précédemment.

[00111] [Table 1 ]

[00112] Des aspérités ou cavités peuvent être ajoutées au niveau des zones de préhension afin d’améliorer la préhension. Ces aspérités ou cavités peuvent être réalisées dans le même matériau, ou dans un autre matériau, par exemple antidérapant tel que du caoutchouc. [00113] L’homme du métier comprendra aisément à la lecture de la présente demande que par « extrémités longitudinales » des lames on comprend des zones en bout de lames qui peuvent comporter plusieurs éléments différents, comme par exemple un couplage (3), un organe en saillie (51 ) sur lequel peut se verrouiller un arceau (5), et un moyen de fixation (9), lesdits éléments différents pouvant être distincts, et l’étant de préférence. Cependant, l’homme du métier comprendra aisément que dans certains cas, un même élément peut remplir plusieurs caractéristiques décrites ci-dessus.

[00114] On comprendra aisément à la lecture de la présente demande que les particularités de la présente invention, comme généralement décrits et illustrés dans les figures, puissent être arrangés et conçus selon une grande variété de configurations différentes. Ainsi, la description de la présente invention et les figures afférentes ne sont pas prévues pour limiter la portée de l'invention mais représentent simplement des modes de réalisation choisis.

[00115] L’homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d’un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d’un autre mode de réalisation à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné ou qu’il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné.

[00116] Il doit être évident pour les personnes versées dans l’art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, ils doivent être considérés à titre d'illustration et l’invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. LISTE DES SIGNES DE REFERENCE

[00117]

1.Dispositif de transport

2. Lame

21. Extrémité longitudinale de la lame 210. Extrémité longitudinale de la surface

22. Bord longitudinal central de la lame

23. Bord latéral de la lame

230. Bord latéral de la surface

3. Couplage

31. Organe en saillie pour couplage

32. Orifice complémentaire

4. Orifice/aire ouverte

5. Moyen de verrouillage

50. Extrémité du moyen de verrouillage

51. Organe en saillie (Tige) pour verrouillage

52. Loquet de verrouillage

53. Elément de rappel

7. Moyens de préhension

8. Moyens de rigidification

81. Insert de rigidification

9. Moyen de fixation

10. Surface de support supplément

101. Verrou

102. Plaque pour verrouillage

11. Orifice spécifique