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Title:
DEVICE FOR MAKING A WATER FLUSHING MECHANISM SAFE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/007237
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a device for making safe in the event of leakage a water flushing mechanism comprising a cistern (1), a supply valve (5) whose inlet pipe (3) passes through the wall (2) of the cistern (1) and a support (7) for the vertical guidance of a float (8) which acts on control means to open and close the supply valve (5), the abovementioned control means comprising an electromagnetic actuator (22) of the valve (5) and at least one sensor (15) for detecting the presence of the float (8) at a predetermined level corresponding to the normal fill level of the cistern, said device being characterized in that, between the sensor (15) and the actuator (22), the control means comprising an electronic unit (13) for controlling the actuator (22) of the valve (5) that communicates with the actuator in a normal operating mode, based on the state of the sensor (15), and in a “safe” mode of the water flushing mechanism, which consists in keeping the valve (5) closed irrespective of the state of the sensor (15), and in that a manual resetting member (30) is provided to allow the electronic unit (13) to be reset and changed from the “safe” mode to the normal operating mode of the water flushing mechanism.

Inventors:
SARTORIUS THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/000762
Publication Date:
January 21, 2010
Filing Date:
June 24, 2009
Export Citation:
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Assignee:
HYDRELIS (FR)
SARTORIUS THIERRY (FR)
International Classes:
E03D1/32; E03D5/02; E03D5/10; G01F23/62; H01H36/02
Domestic Patent References:
WO1996011350A11996-04-18
Foreign References:
DE10222193A12003-11-27
US6998552B12006-02-14
US20050076425A12005-04-14
GB1343130A1974-01-10
DE10109152A12002-09-12
EP1426502A22004-06-09
Attorney, Agent or Firm:
ROBERT, Jean-Pierre et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de mise en sécurité en cas de fuites d'une chasse d'eau comportant un réservoir (1), une vanne d'alimentation (5) dont le canal d'entrée (3) traverse la paroi (2) du réservoir (1) et un support (7) pour guider verticalement un flotteur (8) qui agit sur des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne (5) d'alimentation, les moyens de commande susdits comportant un actionneur (22) électromagnétique de la vanne (5) et au moins un détecteur (15) de la présence du flotteur (8) a un niveau déterminé correspondant au niveau normal de remplissage du réservoir, caractérisé en ce que, entre le détecteur (15) et l'actionneur (22) , les moyens de commande comprennent une unité électronique (13) de pilotage de l'actionneur (22) de la vanne (5) qui communique avec l'actionneur selon un mode de fonctionnement normal, en fonction de l'état du détecteur (15) et selon un mode « en sécurité » de la chasse d'eau, qui consiste a maintenir l'état de fermeture de la vanne (5) quel que soit l'état du détecteur (15), en ce qu'un organe de réarmement manuel (30) est prévu pour agir sur l'unité électronique (13) et changer le mode « en sécurité » en mode fonctionnement normal de la chasse d'eau.

2 Dispositif de mise en sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de réarmement manuel comporte un élément mobile (30,33) qui traverse la paroi du réservoir par le moyen des orifices déjà ménagés dans celle-ci.

3 Dispositif de mise en sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément mobile de l'organe de réarmement est formé par un poussoir (30) monté mobile le long du canal d'entrée (3) de la vanne (5), au travers de la paroi (2) du réservoir (1) .

4. Dispositif de mise en sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'élément mobile de l'organe de réarmement est constitué par un organe (33) de manœuvre manuelle de la soupa pe de décharge de la chasse d' eau.

5. Dispositif de mise en sécurité selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité électronique (13) comporte une diode électroluminescente (led) (14) dont les rayons lumineux sont conduits à l'extérieur du réservoir (1) , par un guide d'ondes s 'étendant le long du canal d'entrée au travers de la paroi du réservoir.

6. Dispositif de mise en sécurité selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité électronique (13) comporte un détecteur (16) , de la position de l'élément mobile de l'organe de réarmement. 7. Dispositif de mise en sécurité selon la revendication 6, caractérisé en ce que ce détecteur est un interrupteur (16) à lame souple (Ils) sensible à la présence d'un champ magnétique et en ce que l'élément mobile (30,33) de l'organe de réarmement porte un aimant permanent .

8. Dispositif de mise en sécurité selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'élément mobile est poussoir (30) monté mobile le long du canal d'entrée (3) de la vanne (5) , au travers de la paroi (2) du réservoir (1) . 9. Dispositif de mise en sécurité selon la revendication 8, caractérisé en ce que le poussoir (30) est réalisé en matériau formant le guide d'ondes lumineuses susdit .

10. Dispositif de mise en sécurité selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la vanne est une vanne (5) à membrane (18) possédant une chambre de pilotage (19) , l'actionneur électromagnétique (22) étant associé à un clapet (21) de contrôle de la pression dans la chambre de pilotage (19) . 11. Dispositif de mise en sécurité selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le flotteur (8) est équipé d'un aimant permanent (11) placé à l'extrémité (10) d'un mât (9) porté par le flotteur (8) en partie supérieure et le détecteur de la présence du flotteur au niveau déterminé susdit est intégré à l'unité électronique et est un interrupteur (15) à lame souple

(Ils) sensible à la présence du champ magnétique de l'aimant (11) .

12. Dispositif de mise en sécurité selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité électronique (13) comporte un troisième interrupteur Ils

(17,17a), décalé verticalement par rapport au premier Ils

(15) de manière à être influencé au passage de l'aimant permanent (11) porté par le mât (9) solidaire du flotteur (8) .

13. Dispositif de mise en sécurité selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que le support (7) de guidage du flotteur (8) et la vanne (5) d'alimentation constituent un ensemble unitaire dont les moyens de fixation au réservoir (1) de la chasse d'eau sont portés par la canalisation d'entrée (3) de la vanne, l'unité électronique (13) étant contenue dans un boîtier (12) rapporté de manière démontable sur cet ensemble.

Description:
Dispositifde mise en sécurité d'une chasse d'eau

La présente invention concerne une chasse d'eau équipée d'un dispositif de prévention des fuites pour éviter le gaspillage dû à un mauvais réglage ou à un mauvais fonctionnement des organes fonctionnels de cette chasse (clapet de vidange, vanne d'alimentation, flotteur, .. . ) .

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Une chasse d'eau possède classiquement une cuve formant réservoir d'une certaine quantité d'eau qui est maintenue prête à l'emploi. Cela signifie qu'après l'ouverture d'un clapet d'échappement soulevé manuellement, qui permet au réservoir de se vider avec un effet de chasse, le plus souvent par gravité, une vanne s'ouvre pour relier le réservoir à une source d'alimentation. Le clapet relâché vient se plaquer sur son siège après la vidange totale ou partielle du réservoir selon que la chasse d'eau possède un ou deux modes de fonctionnement. La vanne de remplissage est quant à elle commandée en réponse à la position d'un flotteur qui suit le niveau de la surface libre de l'eau contenue dans le réservoir. Cette commande, dans les chasses d'eau les plus simples, est le fait d'une liaison mécanique entre le flotteur et le clapet de la vanne d'alimentation. Parmi les appareils domestiques, les chasses d'eau sont d'importants consommateurs d'eau. Pour diminuer cette consommation dans un esprit de respect de l'environnement, on peut agir sur deux types de facteurs : ceux relatifs à l'ajustement de la consommation au juste besoin et ceux relatifs aux moyens de lutte contre le gaspillage, c'est-à- dire la consommation inutile du fait de fuites ou de mauvais fonctionnement de la chasse d'eau.

Les moyens de contrôle et de commande mis en œuvre pour contrôler les facteurs du premier type conduisent à des chasses d'eau complexes. Ainsi, le document US 3 908 204 illustre une chasse d'eau électronique dans laquelle les commandes de la vanne d'alimentation et de la valve de vidange sont programmées et leur manœuvre électriquement motorisée. Le document DE 10 222 193 illustre quant à lui une chasse d'eau « intelligente » dont les deux vannes sont motorisées avec un fonctionnement commandé par une unité électronique qui répond à de nombreux paramètres.

Ce genre d'appareil n'est pas adapté à l'attente du marché qui souhaite conserver le fonctionnement rustique d'une chasse d'eau simple tout en étant le plus possible économe en eau, afin de se conformer à une attitude respectueuse de l ' environnement .

En outre, la lutte contre le gaspillage n'a pas fait l'objet de mesures spécifiques sauf, dans des chasses d'eau sophistiquées comme précédemment évoquées, à raffiner les procédures et programmes de pilotage des vannes motorisées .

L'analyse montre que la principale cause du gaspillage tient au fonctionnement défectueux des organes de la chasse d'eau. La première raison de ce mauvais fonctionnement est, bien entendu, la fuite au niveau du clapet de vidange.

La seconde raison de ce mauvais fonctionnement réside dans la défectuosité du robinet ou soupape d'alimentation. En effet, la fermeture de cette soupape par le flotteur est souvent mal assurée, soit parce que le flotteur n'est plus adapté à développer une force capable de contrer la pression d'alimentation qui s'exerce sur le clapet, soit que les parties devant normalement coopérer par contact étanche sont entartrées (à cause de la fermeture progressive de ce clapet qui en fin d'action voit passer un débit très faible propice au dépôt de calcaire) et le contact est fuyant. L'eau atteint alors le trop plein du réservoir et s'écoule sans discontinuer dans le bassin des toilettes.

Une solution consiste bien entendu à remplacer les éléments défectueux par des éléments en bon état et ce, le plus rapidement possible. Ce remplacement dépend essentiellement de la volonté de l'utilisateur et il est utile de pouvoir limiter le gaspillage quelle que soit l'attitude adoptée par l'utilisateur ou le temps mis à intervenir.

Pour détecter ces défauts, il faut mettre en évidence les paramètres qui les révèlent .

Une fuite au niveau du clapet de vidange peut se caractériser de plusieurs manières : soit un niveau désiré de remplissage jamais atteint, soit une durée d'alimentation trop élevée par rapport à une valeur correspondant à un remplissage sans fuite du réservoir, soit une fréquence d'ouverture fermeture de la vanne d'alimentation trop importante par rapport à celle correspondant à un usage normal de la chasse d'eau. La mesure qui s'impose est alors de fermer l'alimentation de la chasse jusqu'à l'intervention volontaire de l'usager

Un excès de remplissage est aisément détecté par la surveillance du dépassement d'un niveau supérieur de remplissage qui, s'il se produit, conduit au déversement de l'eau alimentée en excès dans le trop plein. Cet écoulement permanent n'est curable qu'en procédant au changement ou la réparation de la vanne d'alimentation.

OBJET DE L'INVENTION

Par l'invention on se propose de mettre en œuvre des moyens simples pour assurer un fonctionnement le plus économe possible d'une chasse d'eau en cas de défectuosité de l'un de ses composants.

L'objectif poursuivi est en premier lieu, de faire cesser un écoulement d'eau en pure perte parce qu'une fuite existe au niveau de la soupape de vidange. Un autre objectif de l'invention est d'alerter l'usager si la vanne de commande de l'alimentation est défectueuse de manière à provoquer son intervention. Un autre objectif de l'invention est de permettre l'utilisation de la chasse d'eau malgré les défectuosités qu'elle présente. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION

A cet effet, l'invention a donc pour objet un dispositif de mise en sécurité en cas de fuites d'une chasse d'eau comportant un réservoir, une vanne d'alimentation dont le canal d'entrée traverse la paroi du réservoir et un support pour guider verticalement un flotteur qui agit sur des moyens de commande de l'ouverture et de la fermeture de la vanne d'alimentation, les moyens de commande susdits comportant un actionneur électromagnétique de la vanne et au moins un détecteur de la présence du flotteur à un niveau déterminé correspondant au niveau normal de remplissage du réservoir, caractérisé en ce que, entre le détecteur et l ' actionneur, les moyens de commande comprennent une unité électronique de pilotage de l' actionneur de la vanne possédant deux modes de fonctionnement, l'un dit « mode de fonctionnement normal », dans lequel l'unité électronique pilote l' actionneur de la vanne en fonction de l'état du détecteur et l'autre dit « en sécurité » de la chasse d'eau, dans lequel l'unité électronique maintien l' actionneur dans l'état de fermeture de la vanne quel que soit l'état du détecteur, les moyens de commande comprenant en outre un organe de réarmement répondant à une intervention de l'usager sur la chasse d'eau pour agir sur l'unité électronique et changer le mode « en sécurité » en « mode de fonctionnement normal » de la chasse d'eau.

Ainsi, le détecteur émet -il en sortie un premier signal lorsque le flotteur est au niveau susdit et un second signal lorsque le flotteur n'est pas présent à ce niveau. L'unité électronique comprend, par exemple sous forme de circuits intégrés, des fonctionnalités logiques qui lui permettent de traiter les signaux émis par le détecteur pour en déduire une instruction de commande de l'actionneur de pilotage de la vanne d'alimentation. Par exemple, le signal émis par le détecteur, alors que le flotteur est présent au niveau déterminé, est traité comme une fin de remplissage du réservoir de la chasse d'eau et l'unité électronique commande l'actionneur pour que la vanne soit pilotée dans le sens de l'interruption de l'alimentation. En l'absence du flotteur à ce niveau, l'unité électronique commande l'actionneur de pilotage pour que la vanne soit ouverte pour remplir le réservoir. Ces commandes simples correspondent au mode de fonctionnement normal de la chasse d'eau.

Ces commandes peuvent être supprimées si l'unité électronique constate que certaines conditions ne sont pas vérifiées. La chasse d'eau est alors mise en sécurité

Par exemple, l'unité électronique contient en mémoire des valeurs de consigne, soit introduites dès l'origine, soit acquises par apprentissage in situ, et un programme simple permet d'opérer automatiquement la comparaison entre des paramètres constatés et les valeurs de consigne de ces paramètres. De manière classique l'unité électronique contient une horloge ; elle peut donc décompter le temps qui s'écoule après chaque signal émis par le détecteur de présence du flotteur. Si le temps constaté est trop long par rapport à la valeur de consigne alors que le signal du détecteur est un signal d'ouverture de l'alimentation, l'actionneur de pilotage de la vanne est commandé à la fermeture et l'alimentation s'arrête. En effet, le temps écoulé est le signe soit d'une fuite au niveau du clapet de vidange, soit d'une absence d'alimentation à l'entrée de la vanne, soit d'une défectuosité du flotteur, situations de toute façon anormales qui demandent à isoler la chasse d'eau du réseau d'alimentation. Cet arrêt de l'alimentation ne peut plus être influencé par une modification de la position du flotteur qui par exemple serait descendu au fur et à mesure que le réservoir se vide à cause de la fuite. L'unité électronique est passée en mode « en sécurité ». Ce mode peut aussi être activé par le constat d'une fréquence trop rapide dans la succession des signaux émis par le détecteur qui est la manifestation d'une petite fuite au niveau du clapet de vidange, de débit inférieur au débit de remplissage qui provoque un battement dans l'ouverture et la fermeture de la vanne qu'il faut faire cesser.

Mais pour autant, selon l'invention, il ne s'agit pas que la mise en sécurité de la chasse d'eau corresponde à une mise hors service. Le principal avantage de cette mise en sécurité permet de supprimer les fuites par la soupape de vidange alors que la chasse n'est pas utile en l'absence d'utilisateur : la nuit, en dehors des heures de travail pour des locaux professionnels, pendant le périodes de vacances ou le week-end ... Elle autorise cependant l'utilisation de la chasse par un utilisateur de sorte que cette mise en sécurité est levée par ce dernier de manière simple au moyen de l'organe de réarmement au moment où il en souhaite l'usage.

L'organe de réarmement agit sur l'unité électronique pour faire passer l'unité électronique du mode « en sécurité » au « mode de fonctionnement normal » de la chasse d'eau.

Cet organe de réarmement peut affecter plusieurs modes de réalisation. Selon une caractéristique commune d'un premier mode de réalisation, l'organe de réarmement manuel comporte un élément mobile qui traverse la paroi du réservoir par le moyen des orifices déjà ménagés dans celle-ci. Outre le fait que, dans ce cas, il est aisé d'équiper une chasse d'eau du marché avec le dispositif de l'invention, l'élément mobile est immédiatement accessible pour 1 'usager.

Dans une première variante, cet élément mobile est formé par un poussoir monté mobile le long du canal d'entrée de la vanne au travers de la paroi du réservoir.

De manière avantageuse, l'unité électronique comporte une diode électroluminescente (led) dont les rayons lumineux sont conduits à l'extérieur du réservoir par un guide d'ondes formé par le poussoir qui est réalisé en matériau approprié pour la conduction de la lumière.

Dans ce cas, plus précisément, le dispositif selon l'invention comporte un interrupteur Ils intégré à l'unité électronique, associé à un aimant permanent porté par un support, mobile entre une première position de repos dans laquelle l'aimant est éloigné de cet ILS et une seconde position dans laquelle l'aimant est situé à proximité de celui-ci , le support étant soumis aux effets antagonistes d'un organe élastique de son rappel dans la première des positions susdites et d'une force appliquée sur le poussoir, manoeuvrable depuis l'extérieur du réservoir, pour déplacer le support en direction de sa deuxième position.

Dans une deuxième variante, l'élément mobile de l'organe de réarmement est constitué par un organe de manœuvre manuelle de la soupape de décharge de la chasse d'eau. Ainsi la manœuvre de la tirette de la chasse d'eau place le dispositif de l'invention dans un état permettant le fonctionnement normal de la chasse d'eau.

Dans la plupart des cas, le réservoir est vide du fait de la fuite. L'utilisateur ayant constaté que 1 ' actionnement de la tirette n'a pas été suivi d'effet, entend un remplissage du réservoir. Il attend donc que ce remplissage soit complet ou suffisant pour à nouveau actionner la chasse. Celle-ci fait alors son office. Et en l'absence d'usager suivant, par exemple dans un temps donné, l'unité électronique bascule sur son mode en sécurité pour couper l'alimentation.

Dans un autre mode de réalisation de l'organe de réarmement, il peut s'agir d'un bouton poussoir affleurant ou faisant saillie de la surface du réservoir, qui comme le bouton-poussoir précédent, change de couleur ou de position au changement de mode de l'unité électronique. L'usager est alors alerté de l'état dans lequel est la chasse d'eau et peut agir si nécessaire sur le réarmement de l'unité électronique par appui simple sur le bouton.

Dans encore un autre mode de réalisation, le dispositif de l'invention comprend un boîtier de commande à distance, par ondes radio par exemple, d'un basculeur de l'unité électronique qui la fait changer de mode et réinitialise un mode de fonctionnement normal de la chasse d'eau. Dans ce cas, le moyen de commande à distance pourrait également mettre l'unité électronique sur le mode « en sécurité ».

De manière préférée, le flotteur est équipé d'un aimant permanent placé à l'extrémité d'un mât porté par le flotteur en partie supérieure et le détecteur de la présence du flotteur au niveau déterminé susdit est intégré à l'unité électronique et est un interrupteur à lame souple

(Ils) sensible à la présence du champ magnétique de l'aimant du flotteur. Dans cette réalisation, l'unité électronique est enfermée dans un boîtier qui est situé au voisinage de la trajectoire de l'aimant. Le boîtier peut comporter un guide pour le mât dans lequel il coulisse.

Dans un mode de réalisation de l'invention, la vanne d'alimentation est une vanne à membrane possédant une chambre de pilotage, l'actionneur électromagnétique étant associé à un clapet de contrôle de la pression dans la chambre de pilotage. Cette vanne est particulièrement avantageuse car son ouverture et sa fermeture sont obtenues par des forces de pilotage qui varient de manière franche, ce qui place la vanne dans l'un ou l'autre de ses états de manière instantanée, supprimant la coupure progressive de l'alimentation telle qu'on la constate dans les vannes habituelles, qui est la cause de l'entartrage et de la détérioration de la vanne, comme exposé précédemment. En outre, la commande de son fonctionnement est simple au plan électrique et demande une énergie extrêmement faible.

La mise en état de sécurité de la chasse d'eau consiste tout d'abord, pour l'unité électronique, à commander l'actionneur de pilotage de la vanne de manière à placer cette dernière dans son état de coupure de l'alimentation ou de confirmer cet état et ce, de manière rendue irréversible quelle que soit la position du flotteur. Elle s'accompagne (en option) de l'allumage de la diode susdite dont les rayons lumineux sont conduits à l'extérieur du réservoir pour être visuellement détectable par l'utilisateur.

On indiquera enfin une autre variante de réalisation de l'invention dans laquelle l'unité électronique comporte un interrupteur Ils supplémentaire, décalé verticalement par rapport au détecteur Ils de la position du flotteur, de manière à être influencé au passage de l'aimant permanent porté par le mât solidaire du flotteur. Cet Ils supplémentaire peut être placé au dessus ou en dessous du détecteur.

S'il est placé au dessus, son changement d'état indique que le remplissage du réservoir se fait en excès puisque le flotteur atteint un niveau plus élevé que le niveau normalement détecté. Dans ce cas, l'unité électronique place la chasse d'eau « en sécurité » éventuellement assorti d'un signal d'alerte spécifique de ce défaut spécifique de fonctionnement.

S'il est placé au-dessous du premier, l'exploitation du signal de ce détecteur par l'unité électronique permet par exemple de connaître le sens de déplacement du flotteur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après d'un exemple de réalisation de l'invention.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

II sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : les figures 1 et 2 sont des vues partielles extérieures du dispositif selon l'invention,

- la figure 3 est une vue de dessus partielle du dispositif selon l'invention,

- la figure 4 illustre par un schéma la disposition des divers éléments mis en jeu dans le fonctionnement du dispositif de l'invention et la figure 5 est un schéma fonctionnel des différents capteurs mis en œuvre dans le dispositif de 1 ' invention, la figure 6 illustre par un schéma une réalisation de l'invention appliquée à une chasse d'eau alimentée par le bas.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En se reportant aux figures, on constate que la chasse d'eau comporte un réservoir 1 possédant une paroi latérale 2 traversée par une canalisation d'alimentation 3 qui aboutit au dispositif 4 d'alimentation contrôlée du réservoir selon l'invention, situé à l'intérieur de ce réservoir au voisinage de la paroi 2. La canalisation 3 est la canalisation d'entrée d'une vanne 5 de coupure ou d'établissement de l'alimentation du réservoir. Cette vanne sera de préférence bistable et de toute nature apte à être pilotée électriquement ou au moyen d'un fluide sous pression. On mentionnera les électrovannes ou de préférence, les vannes à membrane pilotée par la pression d'alimentation, la chambre de pilotage étant elle-même pilotée au remplissage ou à la vidange par un actionneur électromagnétique. Une représentation schématique d'une telle vanne est illustrée par la figure 5.

La sortie 6 de la vanne est raccordée à un manchon tubulaire 7 qui conduit l'eau d'alimentation au fond du réservoir afin de limiter le bruit de remplissage. Ce conduit tubulaire constitue un guide vertical pour un flotteur 8 auquel un mât 9 est fixé. Le mât possède une tête supérieure 10 qui porte un aimant permanent 11. La distance de cet aimant au flotteur est réglable grâce à la liaison du type vis (la partie du mât 9a) écrou (le flotteur) qui associe le mât et le flotteur.

Ce dispositif 4 se présente sous la forme d'un ensemble unitaire pour ce qui concerne les éléments déjà décrits. Cet ensemble est fixé au réservoir par le seul moyen de la canalisation d'entrée de la vanne 5 avec laquelle un dispositif passe paroi coopère pour enserrer la paroi 2. Des moyens de pilotage (commande) de la vanne (5) comprennent un actionneur électromagnétique et une unité électronique qui sera décrite plus en détail ci-après enfermée dans un boîtier 12. Le boîtier 12 est rapporté de manière démontable sur l'ensemble unitaire susdit.

On n'a pas représenté sur ces figures, les moyens de vidange du réservoir qui comportent un siège ménagé au fond du réservoir et un clapet qui peut être éloigné ou rapproché de ce siège par une commande manuelle.

A l'intérieur du boîtier 12, l'unité électronique 13 comprend une carte qui porte des composants nécessaires à son fonctionnement tels qu'une pile, une diode électroluminescente 14, des circuits non représentés et des interrupteurs à lame souple (Ils) tels que 15, 16 et 17. La représentation de la figure 4 est un schéma ayant pour fonction de situer dans l'espace les Ils qui coopèrent avec des aimants extérieurs. La fonction de pilotage de la vanne d'alimentation est assurée par le ou les programmes installés dans des microcontrôleurs dont est pourvue la carte. En sortie, l'unité électronique est reliée à la vanne pilotée 5 par tout moyen approprié.

La figure 5 illustre par une coupe schématique une vanne (5) à membrane 18 avec une chambre de pilotage 19 qui est en communication permanente avec l'eau sous la pression du réseau de distribution au moyen d'un orifice 18a de la membrane 18 et avec la pression atmosphérique au moyen d'un clapet 20 et un siège 21, un actionneur électromagnétique bistable 22 étant solidaire du clapet 21. La section de l'orifice 18a est inférieure à la section utile du siège 20. L' actionneur 22 comporte un ressort 23 qui pousse le clapet 21 contre le siège 20 et une bobine 24 qui entoure la queue du clapet faisant office de noyau mobile de 1 ' actionneur . Cette bobine peut être alimentée par une impulsion d'un courant électrique dont un premier sens est tel que, lors de l'impulsion le noyau est déplacé en direction du siège et dont le sens opposé provoque le déplacement du noyau en éloignement du siège, à l' encontre de l'effet du ressort 23 et en direction d'un aimant permanent 25 de maintien du clapet éloigné du siège.

La canalisation 3 (ou l'embout de connexion de la vanne à cette canalisation) d'alimentation constitue le support d'un poussoir partiellement tubulaire 30. Ce poussoir peut ainsi être accessible de l'extérieur du réservoir 1 en traversant la paroi 2 avec la canalisation 3. Ce poussoir 30 coopère avec un levier 32 formant support d'un deuxième aimant permanent 33, articulé sur l'ensemble unitaire vanne 5, support 7, autour d'un axe 34 sensiblement perpendiculaire à la carte 13 de l'unité électronique. Un ressort 35 agit sur le poussoir 30 et tend à placer ce poussoir dans sa position la plus en saillie par rapport à la cloison 2 du réservoir. Le levier 32 est relié au poussoir 30 par un taquet 30a, 30b de sa manœuvre en pivotement autour de l'axe 34. Le deuxième interrupteur 16 Ils est placé de manière telle que l'aimant 33 est en regard de cet interrupteur lorsque le poussoir 30 est en saillie maximale hors de la paroi 2 du réservoir, sous l'effet du ressort 35. Le changement d'état de l'Ils 16, sous l'influence du changement du flux magnétique, qui résulte d'une action sur le poussoir 30 est reconnu par l'unité électronique comme un signal de réinitialisation des fonctions de cette unité qui ainsi redevient sensible et réactive à la position relative de l'aimant 11 et du ou des Ils 15 et 17.

Le fonctionnement de la chasse d'eau selon l'invention est maintenant décrit.

L'usager commence par régler le niveau de remplissage qu'il souhaite obtenir dans le réservoir. A cet effet, il visse ou dévisse le mât 9 (partie filetée 9a) dans le flotteur 8.

Ainsi la distance séparant l'aimant 11 du flotteur est fixée. Comme le niveau de l'Ils 15 est fixé par construction, la fixation de cette distance détermine le niveau du flotteur auquel la fermeture de la vanne d'alimentation est commandée. On notera à ce propos que la course du flotteur sera relativement faible car après un certain degré de vidange, le flotteur demeure suspendu à la l'ensemble unitaire d'alimentation au moyen par exemple de la fourchette 26 appartenant à cet ensemble.

Dès que l'aimant 11 quitte le niveau de l'Ils 15, la vanne d'alimentation s'ouvre (du fait de la purge de sa chambre de pilotage 19 par éloignement du clapet 21 du siège 20 à l' encontre du ressort 23 par impulsion de courant dans la bobine 24) et l'admission d'eau dans le réservoir est commencée. Le débit de vidange, pour créer un effet de chasse est nécessairement très important et bien supérieur à celui de l'admission. La vidange terminée, le clapet de fond du réservoir se referme et le remplissage commence. En fonctionnement normal de l'appareil, le niveau de remplissage est atteint en un temps connu par l'unité électronique, soit par programmation, soit de préférence par apprentissage pour tenir compte du réglage initial réalisé par l'usager. Le temps réel de remplissage ne sera pas inférieur à celui en consigne dans l'unité électronique .

Si le remplissage est réalisé pendant cet intervalle de temps, l'aimant 11 atteint l'Ils 15 qui changeant d'état, commande la vanne 5 à la fermeture (impulsion de courant inverse dans la bobine 24 qui décolle le noyau de l'aimant 25 et sue le ressort propulse vers le siège 20 du clapet) . Si en revanche il est plus long que ce dernier, l'unité électronique commande la fermeture de la vanne, non pas en réponse au changement d'état de l'Ils 15 mais en réponse à une instruction du microcontrôleur de l'unité qui aura constaté le dépassement du temps de consigne. La chasse d'eau est alors en « sécurité ».

Dans le même temps, le microcontrôleur de l'unité électronique commande l'allumage de la diode électroluminescente 14. Le rayon lumineux ainsi émis est dirigé en direction d'un guide de lumière 27 qui appartient au poussoir 30, de préférence en une seule pièce avec lui. Le poussoir étant réalisé dans un matériau transparent ou translucide, justement à l'effet d'être parcouru par la lumière émise par la diode 14 devient le témoin lumineux de l'état en sécurité de la chasse d'eau. L'utilisateur sera alors prévenu. L'état de l'Ils 15 ou un changement de ce dernier n'est alors d'aucun effet sur l'état de la vanne qui reste fermée. Ce n'est que par action sur le poussoir 30 que l'usager pourra relancer le fonctionnement normal de l'unité électronique sous la forme par exemple d'une réinitialisation du fonctionnement de son microcontrôleur. Cette réinitialisation résulte du basculement du levier 32 dans le sens qui éloigne l'aimant permanent 23 de l'Ils 16 qui alors change d'état. Ce réarmement fera en même temps cesser l'émission de la lumière.

Dans le cas d'une défectuosité de la vanne d'entrée, qui par exemple n'interrompt plus correctement l'admission d'eau dans le réservoir bien qu'elle soit dans son état de fermeture, le niveau continue à monter dans le réservoir. L'unité électronique voit alors un changement d'état de l'Ils 15 mais ne voit pas intervenir un nouveau changement d'état de l'Ils 15 dans le temps prévu pour la réalisation d'une vidange et d'un nouveau remplissage. Cet événement n'intervenant pas, la chasse d'eau se met en « sécurité » ce qui ferme la vanne 5, qui reste néanmoins fuyarde et allume la led 14. L'usager est alors à nouveau alerté mais il ne sait pas distinguer l'origine de la panne . Dans un mode de réalisation plus performant, l'unité électronique comporte un troisième interrupteur à lame souple (Ils) 17 situé au dessus de l'interrupteur 15.

Lors de cet excès de remplissage, ce troisième Ils 17 est soumis au champ magnétique de l'aimant 11 et change d'état. Ce changement constitue une information pour l'unité électronique qui met aussitôt la chasse d'eau en sécurité, c'est-à-dire fermeture de la vanne 5 et émission d'un signal d'alerte. La vanne 5 peut, d'ailleurs, n'avoir pas changé d'état et être encore fermée, si l'Ils 17 est relativement près de l'Ils 15. Dans ce cas, la fermeture même défaillante de la vanne est définitive sauf à réenclencher le système. Par ailleurs, le signal peut être spécifique de la défaillance, à savoir l'impossibilité de couper totalement l'alimentation de la chasse d'eau. L'action sur le poussoir permet un nouveau remplissage normal du réservoir après usage qui sera suivi à nouveau d'une mise en sécurité de la chasse d'eau.

Dans une variante de réalisation, le troisième Ils 17a est situé sous le premier détecteur 15. Cet Ils 17a permet de déterminer le sens de déplacement du flotteur et comme ci -dessus, distinguer entre une difficulté de remplissage venant d'une fuite à la vidange et un excès de remplissage provenant d'une vanne d'alimentation défectueuse. Il est ainsi possible de prévoir deux niveaux d'alerte, l'une par exemple simplement lumineuse indiquant que défaut il y a mais que la consommation d'eau est maîtrisée, l'autre combinant la lumière et un son pour manifester l'existence d'un défaut qui ne peut pas être pris en compte sans l'intervention de l'usager (vanne d'entrée fuyarde) .

L'un des avantages de l'invention réside dans le fait que la chasse d'eau est très peu différente d'une chasse d'eau simple. En effet, dans une chasse d'eau simple, on retrouve tous les éléments permettant d'alimenter un réservoir en eau à partir d'une simple connexion au réseau. Seule la liaison fonctionnelle du flotteur et des organes de pilotage de la vanne sont modifiés. Dans une chasse d'eau ordinaire, par exemple, la chambre de pilotage d'une vanne à membrane est purgée par un clapet qui est éloigné de son siège par le flotteur qui descend. Ce clapet est ensuite rappelé sur son siège par tout moyen approprié. Dans l'invention, on a simplement changé la liaison fonctionnelle entre ce clapet et ce siège, le clapet devenant électromagnétique et sa commande, un microcontrôleur électronique. On a également légèrement modifié le passage de cloison de la canalisation d'entrée pour pouvoir accommoder le poussoir autour de cette tubulure .

L'invention peut être réalisée avec de nombreuses variantes de réalisation. Tout d'abord, ce n'est pas sortir du cadre de l'invention que de prévoir des capteurs, associés à l'unité électronique, différents des interrupteurs décrits. On peut en effet mettre en œuvre des capteurs de niveau de remplissage coopérant avec des flotteurs qui ouvrent et ferment des circuits électriques reliés à l'unité électronique.

La figure 6 illustre une réalisation dans laquelle le réservoir 1 de la chasse d'eau est alimenté par le bas, au travers de la paroi de fond la de celui-ci. On retrouve sur cette figure certains des éléments déjà décrits avec les mêmes références. On notera que la paroi la de fond du réservoir est pourvue d'une soupape de décharge 40, liée à une tirette de manœuvre 41 équipée d'une poignée 42 au dessus du couvercle du réservoir. L'aimant permanent 33a fixé à la tirette 41 joue le même rôle que l'aimant permanent 33 de l'organe de réarmement 32. Ici l'organe de réarmement est formé par la tirette elle-même. L'interrupteur Ils 16a, solidaire de la structure fixe 4,5,7 et 8, à l'instar du détecteur 16 précédemment décrit, sert de détecteur du mouvement de l'aimant permanent 33a dont la manœuvre a donc pour effet de réinitialiser l'unité électronique 13.

Il est également possible de réaliser autrement le mécanisme de réarmement par exemple, soit sous la forme d'un bouton poussoir, faisant saillie de la paroi du réservoir et soit conducteur de la lumière de la diode électroluminescente en cas de mis en sécurité, soit coloré et en saillie maximale de la surface extérieure du réservoir lorsque l'unité électronique est en sécurité. Ce bouton peut aussi être tournant, monté au travers de la paroi du réservoir et relié en pivotement à un aimant permanent pour le déplacer par rapport à un capteur de proximité appartenant à l'unité électronique, soit sous la forme d'une tige traversante intégrée dans la canalisation d'alimentation 3 appuyant sur un micro rupteur étanche placé dans le boîtier 12.

On peut également envisager un organe de réarmement qui au lieu d'être directement associé à la tirette comme décrit à la figure 6, peut être sensible à une vibration du réservoir, née d'une action de l'utilisateur sur un organe d' actionnement quel qu'il soit de la chasse, vibration qui fera changer d'état un capteur lequel provoquera une réinitialisation de l'unité électronique.

Une variante par télécommande peut également être envisagée d'autant que dans certains cas l'apport d'énergie électrique à l'appareil peut être obtenu par un branchement au réseau.