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Title:
DEVICE AND METHOD FOR CONTROLLING THE VOLTAGE OF MICROGRIDS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/106782
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a device for controlling a plant with an electricity generation and/or storage unit and a connection terminal intended to be connected to a microgrid, comprising a control machine (100), configured to calculate a setpoint voltage Uref(i) for each unit, members (1, 2, 3, 4i, 5) for measuring or calculating a total active power Pplant, a voltage URmes of the terminal from a voltage reference UplantRef using a function f dependent at least on the total active power Pplant, an individual reactive power Qmes(i) of each unit, a voltage corrector (5), having a second prescribed transfer function corr, the machine being configured to calculate UplantRef = f(Pplant) Uoffset = corr(UplantRef - URmes) Uref(i) = Uoffset(i) - KUQ(i).Qmes(i).

Inventors:
BENAVENT FABIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/052029
Publication Date:
May 27, 2022
Filing Date:
November 17, 2021
Export Citation:
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Assignee:
ELECTRICITE DE FRANCE (FR)
International Classes:
H02J3/16; H02J3/32; H02J3/38; H02J3/48; H02J3/50
Foreign References:
CN109038644A2018-12-18
US20160204611A12016-07-14
CN108777493A2018-11-09
KR20140098431A2014-08-08
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS 1. Dispositif de contrôle d’une centrale (C ), laquelle comporte au moins une unité (Gi) de génération d’électricité et/ou au moins une unité (Bati) de stockage d’électricité, et au moins une borne (10) de connexion commune, qui est reliée à l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité et qui est destinée à être connectée à au moins une ligne (D1, D2, DN) d’un microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, le dispositif de contrôle comportant au moins un premier automate (100) de contrôle central ainsi qu’au moins un deuxième automate (Ai) de contrôle pour chaque unité (Gi) de génération d’électricité et/ou unité (Bati) de stockage d’électricité, le deuxième automate (Ai) de contrôle étant connecté au premier automate (100) de contrôle central, le premier automate (100) de contrôle central étant configuré pour calculer et transmettre au deuxième automate (Ai) de contrôle au moins une tension Uoffset(i) de décalage de chaque unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de chaque unité (Bati) de stockage d’électricité, afin que la tension de la borne (10) de connexion commune soit réglée à une référence UcentraleRef de tension, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle central comporte un premier organe (1) de mesure ou de détermination d’une puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, un deuxième organe (2) de mesure ou de détermination d’une tension URmes de la borne (10) de connexion commune, un troisième organe (3) de calcul de la référence UcentraleRef de tension de la borne (10) de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale Pcentrale, chaque deuxième automate (Ai) de contrôle comporte un quatrième organe (4i) de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive individuelle Qmes(i) fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) vers la borne (10) de connexion, le premier automate (100) de contrôle central comporte un premier correcteur (5) de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr, le premier automate (100) de contrôle étant configuré pour calculer UcentraleRef = f(Pcentrale) Uoffset = corr(UcentraleRef - URmes) où Uoffset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence UcentraleRef - URmes, le premier automate (100) de contrôle est configuré pour calculer la deuxième tension de décalage Uoffset(i) selon une troisième fonction prescrite (gi) à partir de la première tension de décalage centrale Uoffset et pour transmettre la deuxième tension de décalage Uoffset(i) au deuxième automate (Ai) de contrôle pour l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai), le deuxième automate (Ai) de contrôle est configuré pour calculer au moins une tension Uref(i) de consigne locale pour l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai), selon Uref(i) = Uoffset(i) - KUQ(i).Qmes(i) où KUQ(i) est un coefficient prescrit, non nul. 2. Dispositif de contrôle suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle central comporte un autre organe (4) de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, la première fonction prescrite f dépend au moins : - de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, - et de la première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité. 3. Dispositif de contrôle suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la première fonction prescrite f est affine ou linéaire et dépend : - de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité. 4. Dispositif de contrôle suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle central comporte un autre organe (4) de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, la première fonction prescrite f est affine ou linéaire et dépend : - de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, - et de la première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité. 5. Dispositif suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la première fonction prescrite f comprend une fonction hystérésis (fH), qui prend pour les valeurs croissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité: - une valeur nominale (UN) de tension strictement positive et prescrite, lorsque les valeurs croissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité deviennent supérieures ou égales à une première valeur strictement négative prescrite (P1) de puissance active en restant inférieures à une deuxième valeur strictement positive prescrite (P2) de puissance active, - une valeur minimale (Umin) de tension strictement positive et prescrite, lorsque les valeurs croissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité restent inférieures à la première valeur strictement négative prescrite (P1) de puissance, - une valeur maximale (Umax) de tension strictement positive et prescrite, lorsque les valeurs croissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité sont supérieures à la deuxième valeur strictement positive prescrite (P2) de puissance active, la valeur nominale (UN) de tension prescrite étant supérieure à la valeur minimale prescrite (Umin) de tension et étant inférieure à la valeur maximale prescrite (Umax) de tension, la fonction hystérésis (fH) prenant pour les valeurs décroissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité: - la valeur nominale prescrite (UN) de tension strictement positive, lorsque les valeurs décroissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité deviennent inférieures ou égales à une troisième valeur strictement positive prescrite (P3) de puissance active en restant supérieures à une quatrième valeur strictement négative prescrite (P4) de puissance active, - la valeur minimale (Umin) de tension strictement positive, lorsque les valeurs décroissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité sont inférieures à la quatrième valeur strictement négative prescrite (P4(i)) de puissance active, - la valeur maximale (Umax(i)) de tension strictement positive, lorsque les valeurs décroissantes de la puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité sont supérieures à la troisième valeur strictement positive prescrite (P3) de puissance active, la troisième valeur strictement positive prescrite (P3) de puissance active étant inférieure à la deuxième valeur strictement positive prescrite (P2) de puissance active, la quatrième valeur strictement négative prescrite (P4) de puissance active étant inférieure à la première valeur strictement négative prescrite (P1) de puissance active. 6. Dispositif suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle comporte en outre au moins un cinquième organe (5) de réception pour recevoir : - des premières valeurs (Usources-décentralisées-k) de télémesure de tension respectivement de sources (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, distantes d’au moins une distance non nulle (N11, N12) les unes par rapport aux autres et par rapport à la borne (10) de connexion commune de la centrale (C ), - des deuxièmes valeurs (Upostes-consommateurs-l) de télémesure de tension respectivement de postes consommateurs (PCl, PCl+1, PCl+2) d’électricité décentralisés de la ligne (D1, D2,.., DN) du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, distants d’au moins une distance non nulle (N13, N14, N15) les uns par rapport aux autres et par rapport à la borne (10) de connexion commune de la centrale (C ), la première fonction prescrite f comporte : - le calcul d’un maximum (URmax) de tension entre la tension URmes de la borne (10) de connexion commune de la centrale (C ) et les premières valeurs (Usources-décentralisées-k) de télémesure de tension respectivement des sources (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, - le calcul d’un minimum (URmin) de tension entre la tension URmes de la borne (10) de connexion commune de la centrale (C ) et les deuxièmes valeurs (Upostes-consommateurs-l) de télémesure de tension respectivement des postes consommateurs (PCl, PCl+1, PCl+2) d’électricité décentralisés du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, - la prise en compte de la demi-somme du maximum (URmax) de tension et du minimum (URmin) de tension pour le calcul de la référence UcentraleRef de tension. 7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le troisième organe (3) de calcul comporte un deuxième correcteur (REG) du type proportionnel, intégrateur et dérivateur fournissant la référence UcentraleRef de tension à partir de la différence entre d’une part une tension nominale prescrite (UN) du microréseau et d’autre part la demi-somme du maximum (URmax) de tension et du minimum (URmin) de tension. 8. Dispositif l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle central comporte un autre organe (4) de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, le premier automate (100) de contrôle comporte : un sixième organe (6) de calcul de consignes respectives (Qsource-décentralisée-k , Qsource-décentralisée- k+1) de puissance réactive de sources respectives ( Sk, Sk+1 ) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, distantes d’au moins une distance non nulle (N11, N12) par rapport à la borne (10) de connexion commune, qui sont des proportions (rk, rk+1) au moins de la première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité. 9. Dispositif suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle comporte en outre au moins un septième organe (7) de réception pour recevoir : - des troisièmes valeurs respectives (Qmes-source-décentralisée-k, Qmes-source-décentralisée-k+1) de télémesure de puissance réactive des sources respectives (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, le sixième organe (6) de calcul étant configuré pour calculer une deuxième puissance réactive totale (Qmicroréseau) égale à la somme (SPR) de la première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité et des troisièmes valeurs respectives (Qmes-source- décentralisée-k, Qmes-source-décentralisée-k+1) de télémesure de puissance réactive des sources respectives (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité et pour calculer les consignes respectives (Qsource-décentralisée-k , Qsource-décentralisée-k+1) de puissance réactive des sources respectives (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité comme étant des proportions (rk, rk+1) de ladite somme (Qmicroréseau, SPR). 10. Dispositif suivant la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que lesdites proportions (rk, rk+1) dans les consignes respectives (Qsource-décentralisée-k , Qsource-décentralisée-k+1) de puissance réactive des sources respectives (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité correspondent à des ratios respectifs d’une capacité prescrite respective (CPRSk, CPRSk+1) en puissance réactive de la source respective (Sk, Sk+1) de production d’électricité décentralisée du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, divisée par une somme (SCPRS) des capacités prescrites respectives (CPRSk, CPRSk+1) en puissance réactive des sources respectives (Sk, Sk+1) de production d’électricité de la ligne (D1, D2,.., DN) du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité et des capacités prescrites respectives (CPRSi) en puissance réactive de l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de l’unité (Bati) de stockage d’électricité. 11. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la troisième fonction prescrite (gi) comprend la division de la première tension de décalage centrale Uoffset par une tension nominale (UiN) prescrite de l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de l’unité (Bati) de stockage d’électricité. 12. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications 2, 4, 8 et 9, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle central comporte, comme autre organe (4), un autre organe (4) de détermination de la première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, en faisant la somme des premières puissances réactives individuelles Qmes(i). 13. Dispositif suivant l’une quelconque des revendications 2, 4, 8 et 9, caractérisé en ce que le premier automate (100) de contrôle central comporte, comme autre organe (4), un autre organe (4) de mesure de la première puissance réactive totale Qmes sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité sur la borne (10) de connexion commune. 14. Procédé de contrôle d’une centrale (C ), laquelle comporte au moins une unité (Gi) de génération d’électricité et/ouau moins une unité (Bati) de stockage d’électricité, et au moins une borne (10) de connexion commune, qui est reliée à l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité et qui est destinée à être connectée à au moins une ligne (D1, D2, DN) d’un microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, procédé dans lequel un automate (100) de contrôle central de l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de l’unité (Bati) de stockage d’électricité calcule (E5) et transmet au moins une tension Uoffset(i) de décalage de chaque unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de chaque unité (Bati) de stockage d’électricité à au moins un deuxième automate (Ai) de contrôle de chaque unité (Gi) de génération d’électricité et/ou unité (Bati) de stockage d’électricité, afin que la tension de la borne (10) de connexion commune soit réglée à une référence UcentraleRef de tension, caractérisé en ce que on mesure ou détermine (E1) par un premier organe (1) de mesure ou de détermination du premier automate (100) de contrôle central une puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, on mesure (E2) par un deuxième organe (2) de mesure du premier automate (100) de contrôle central une tension URmes de la borne (10) de connexion commune, on calcule (E3) par un troisième organe (3) de calcul du premier automate (100) de contrôle central une référence UcentraleRef de tension de la borne (10) de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale Pcentrale, on mesure ou détermine (E4) par un quatrième organe (4i) de mesure ou de détermination du deuxième automate (Ai) de contrôle une première puissance réactive individuelle Qmes(i) fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou par l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) vers la borne (10) de connexion, le premier automate (100) de contrôle central ayant un premier correcteur (5) de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr, on calcule (E5) par le premier automate (100) de contrôle central UcentraleRef = f(Pcentrale) Uoffset = corr(UcentraleRef - URmes) où Uoffset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence UcentraleRef - URmes, on calcule (E6) par le premier automate (100) de contrôle la deuxième tension de décalage Uoffset(i) à partir de la première tension de décalage centrale Uoffset selon une troisième fonction prescrite (gi) et on transmet par le premier automate (100) de contrôle la deuxième tension de décalage Uoffset(i) au deuxième automate (Ai) de contrôle pour l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai), on calcule (E7) par le deuxième automate (Ai) de contrôle au moins une tension Uref(i) de consigne locale pour l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai), selon Uref(i) = Uoffset(i) - KUQ(i).Qmes(i) où KUQ(i) est un coefficient prescrit, non nul.

15. Programme d’ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en œuvre d’un procédé de contrôle d’une centrale (C ), laquelle comporte au moins une unité (Gi) de génération d’électricité et/ou au moins une unité (Bati) de stockage d’électricité, et au moins une borne (10) de connexion commune, qui est reliée à l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité et qui est destinée à être connectée à au moins une ligne (D1, D2, DN) d’un microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, procédé dans lequel un automate (100) de contrôle central de l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de l’unité (Bati) de stockage d’électricité calcule (E5) et transmet au moins une tension Uoffset(i) de décalage de chaque unité (Gi) de génération d’électricité et/ou de chaque unité (Bati) de stockage d’électricité à au moins un deuxième automate (Ai) de contrôle de chaque unité (Gi) de génération d’électricité et/ou unité (Bati) de stockage d’électricité, afin que la tension de la borne (10) de connexion commune soit réglée à une référence UcentraleRef de tension, caractérisé en ce que on mesure ou détermine (E1) par un premier organe (1) de mesure ou de détermination du premier automate (100) de contrôle central une puissance active totale Pcentrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, on mesure (E2) par un deuxième organe (2) de mesure du premier automate (100) de contrôle central une tension URmes de la borne (10) de connexion commune, on calcule (E3) par un troisième organe (3) de calcul du premier automate (100) de contrôle central une référence UcentraleRef de tension de la borne (10) de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale Pcentrale, on mesure ou détermine (E4) par un quatrième organe (4i) de mesure ou de détermination du deuxième automate (Ai) de contrôle une première puissance réactive individuelle Qmes(i) fournie ou absorbée par l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou par l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) vers la borne (10) de connexion, le premier automate (100) de contrôle central ayant un premier correcteur (5) de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr, on calcule (E5) par le premier automate (100) de contrôle central UcentraleRef = f(Pcentrale) Uoffset = corr(UcentraleRef - URmes) où Uoffset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence UcentraleRef - URmes, on calcule (E6) par le premier automate (100) de contrôle la deuxième tension de décalage Uoffset(i) à partir de la première tension de décalage centrale Uoffset selon une troisième fonction prescrite (gi) et on transmet par le premier automate (100) de contrôle la deuxième tension de décalage Uoffset(i) au deuxième automate (Ai) de contrôle pour l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai), on calcule (E7) par le deuxième automate (Ai) de contrôle au moins une tension Uref(i) de consigne locale pour l’unité (Gi) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (Ai), selon Uref(i) = Uoffset(i) - KUQ(i).Qmes(i) où KUQ(i) est un coefficient prescrit, non nul, le programme d’ordinateur étant exécuté par le premier automate (100) de contrôle central et par le deuxième automate (Ai) de contrôle.

Description:
Dispositif et procédé de contrôle de la tension des microréseaux L'invention concerne un dispositif de contrôle d’une ou plusieurs unité(s) de génération d’électricité et/ou unité(s) de stockage d’électricité, destinée(s) à être connectée(s) à au moins une ligne d’un microréseau de consommation et/ou de production d’électricité. Le domaine de l’invention concerne les microréseaux (en anglais « microgrid » de consommation et/ou de production d’électricité) comportant d’une part une ou plusieurs premières sources de production d’électricité centralisées (désignées par G 1 , G 2 , …G M dans ce qui suit et pouvant être par exemple des sources thermiques (diesel ou au charbon par exemple, ou autres) et des deuxièmes sources de production d’électricité distribuées sur des lignes reliées aux premières sources, les deuxièmes sources de production d’électricité pouvant fonctionner par intermittence et pouvant comprendre par exemple des sources de production d’électricité photovoltaïques ou à éoliennes. Les premières sources de production d’électricité centralisées peuvent fonctionner la totalité du temps. Les microréseaux peuvent fonctionner avec une faible consommation (par exemple ordre de grandeur de consommation inférieure à quelques dizaines de MW) et de manière autonome une partie ou la totalité du temps. Ses sources d’énergie distribuées sont en général des producteurs renouvelables avec ou sans batterie de stockage d’énergie. Ces microréseaux peuvent par exemple être présents sur des îles, ou dans des endroits difficiles d’accès, comme par exemple les zones montagneuses, les déserts. Dans un premier type de systèmes électriques, à savoir les systèmes électriques conventionnels disposant d’un réseau de transport, le fonctionnement et les services-système de ces systèmes électriques sont basés sur la corrélation U-Q (tension – puissance réactive) d’une part et f-P (fréquence – puissance active) d’autre part. Ces corrélations sont la conséquence des caractéristiques électriques des lignes aériennes HTB (haute tension B pour des installations électriques dans lesquelles la tension excède 50000 volts en courant alternatif) qui présentent une impédance équivalente de nature fortement inductive. En assimilant l’impédance équivalente d’une ligne HTB à sa réactance équivalente X entre deux nœuds N1 et N2 selon la figure 1 et en linéarisant les équations de la puissance active et de la puissance réactive du nœud N1, on obtient les expressions couramment utilisées ci-dessous : Avec : P 1 , Q 1 , U 1 et θ 1 respectivement la puissance active, la puissance réactive, la valeur efficace des tensions entre phases et l’angle de la tension du nœud N1, U2 et θ2 respectivement la valeur efficace des tensions entre phases et l’angle de la tension du nœud N2, X la réactance équivalente de la ligne aérienne HTB Ces équations illustrent les corrélations U-Q et f-P mentionnées plus haut, la puissance active P 1 est proportionnelle à la différence θ 1 – θ 2 des angles des tensions qui correspondent eux-mêmes aux intégrales des fréquences des deux nœuds N1 et N2, multipliées par un facteur de 2π et la puissance réactive Q 1 est proportionnelle à la différence U 1 - U 2 des tensions des deux nœuds N1 et N2. Par conséquent, la tension du réseau de transport peut être réglée par les groupes de production, les dispositifs de fourniture et/ou de compensation de puissance réactive, à leurs différents points de raccordement tout en ayant un impact négligeable sur les transits de puissance active dans le système. Dans un deuxième type de systèmes électriques, à savoir les microréseaux sans sources d’énergie distribuées, la structure classique des microréseaux consiste à la figure 2 en une unique centrale thermique C composée de plusieurs groupes G 1 , G 2 , …G M de production et connectée à plusieurs départs D 1 , D 2 , …, DN de lignes où sont distribués des postes consommateurs PC l , PC l+1 , PC l+2 . Contrairement aux systèmes conventionnels, le niveau de tension correspond généralement à de la HTA (haute tension A pour des installations électriques dans lesquelles la tension excède 1000 volts sans dépasser 50000 volts en courant alternatif) ou de la BT (basse tension pour des installations électriques dans lesquelles les tensions sont comprises entre 50 et 1000 volts en régime de tension alternative) et l’impédance des lignes est majoritairement résistive dans le cas des lignes aériennes ou résistive - capacitive dans le cas des lignes sous-terraines. Les corrélations présentées ci-dessus pour le premier type de systèmes électriques sont par conséquent inopérantes et doivent être recalculées. Les lignes aériennes HTA et BT peuvent être modélisées selon la figure 3 avec entre les deux nœuds électrique N1 et N2 reliés par la ligne une résistance R en série avec une inductance équivalente X potentiellement non-négligeable. En linéarisant les équations de la puissance active et de la puissance réactive au nœud N1 on obtient les expressions ci-dessous : Avec : P 1 , Q 1 , U 1 et θ 1 respectivement la puissance active, la puissance réactive, la valeur efficace des tensions entre phases et l’angle de la tension du nœud N1 U2 et θ2 respectivement la valeur efficace des tensions entre phases et l’angle de la tension du nœud N2 R et X la résistance équivalente et la réactance équivalente de la ligne aérienne HTA ou BT. Les puissances actives et réactives P 1 , Q 1 dépendent dans ces conditions toutes deux à la fois de la différence U 1 - U 2 des valeurs efficaces des tensions et de la différence θ 1 – θ 2 de leurs angles. En négligeant la réactance équivalente X de la ligne devant sa résistance équivalente R, on obtient les expressions simplifiées ci-dessous : On observe alors une inversion des corrélations existantes dans les systèmes électriques du premier type disposant d’un réseau de transport pour obtenir les nouvelles corrélations U-P et f-Q pour les installations du deuxième type. Par conséquent, si les groupes thermiques G 1 , G 2 , …G M de production d’un microréseau étaient distribués au lieu d’être centralisés comme l’illustre la figure 4, leur pilotage devrait être complètement adapté pour tenir compte des corrélations U-P et f-Q : la tension des groupes G 1 , G 2 , …G M de production serait modulée pour réguler leur puissance active et leur fréquence serait modulée pour réguler leur puissance réactive. On décrit ci-dessous un réglage primaire de tension et un partage de la charge en puissance réactive, suivant l’état de la technique. Pour les groupes de production centralisés G 1 , G 2 , …G M dans la grande majorité des microréseaux, les corrélations définies ci-dessus pour le premier type s’appliquent entre les groupes G 1 , G 2 , …G M car l’impédance équivalente des ensembles alternateurs-transformateurs de ces groupes G 1 , G 2 , …G M est majoritairement inductive. L’exemple ci-dessous de la figure 5 représente deux groupes de production centralisés G 1 et G 2 , modélisés de façon équivalente en aval de leur transformateur élévateur (côté réseau), alimentant une charge consommant la puissance réactive Q R et modélisée par une source de courant idéale, connectée au même nœud électrique Ncentrale que les groupes de production centralisés G1 et G2. Les puissances réactives fournies par les groupes G 1 et G 2 au niveau de leur stator peuvent être exprimés par les équations suivantes : Avec : Q G1 et Q G2 les puissances réactives injectées par les deux groupes G 1 et G 2 au niveau de leur stator, X G1 et X G2 les réactances équivalentes des ensembles alternateur – transformateur des deux groupes G 1 et G 2 ramenées côté réseau, θ G1 et θ G2 les angles des tensions des deux groupes G 1 et G 2 ramenées côté réseau, IR et γR la valeur efficace et l’angle du courant de la charge Q R , U G1 et U G2 les tensions des deux groupes G 1 et G 2 au niveau de leur stator ramenées côté réseau, Dans ces équations, les premiers termes et correspondent à ce que l’on peut considérer comme étant la « contribution naturelle » des groupes G 1 et G 2 de production à la fourniture de puissance réactive. Celle-ci dépend principalement du terme pour le groupe G 1 et du terme pour le groupe G 2 . Ces termes traduisent le fait que le groupe G 1 ou G 2 ayant la réactance équivalente la plus faible fournira davantage de puissance réactive à la charge que le groupe G 2 ou G 1 ayant la réactance équivalente la plus grande. Les deuxièmes termes correspondent à ce que l’on peut considérer comme étant la « contribution contrôlée » des groupes de production G 1 et G 2 à la fourniture de puissance réactive. Ils traduisent le fait que le groupe G 1 ou G 2 ayant la tension statorique la plus élevée fournira davantage de puissance réactive à la charge que sa contribution naturelle tandis que le groupe G 2 ou G 1 ayant la tension statorique la plus faible fournira moins de puissance réactive à la charge que sa contribution naturelle. On peut par conséquent noter que si les tensions statoriques des groupes G 1 et G 2 sont identiques, la contribution contrôlée à la fourniture de puissance réactive n’existe pas et seul le rapport des réactances équivalentes des groupes G 1 et G 2 détermine leur fourniture de puissance réactive. Il n’y a dans ce cas pas de considération pour les capacités en puissance réactive des groupes G 1 et G 2 qui peuvent être dissymétriques ce qui se traduit par une désoptimisation du système. A l’inverse la modulation des tensions des groupes G 1 etG 2 permet de piloter l’injection de puissance réactive des groupes G 1 et G 2 . Dans un troisième type d’installations électriques, la transition énergétique des microréseaux se traduit dans certains cas par l’installation de capacités importantes d’énergie renouvelable, notamment de centrales photovoltaïques, pouvant dépasser plusieurs fois la consommation maximale des microréseaux en puissance active. Il est alors indispensable d’installer une solution de stockage, souvent composée de batteries électrochimiques. Ces mêmes microréseaux sont en général amenés à devoir fonctionner pendant une partie de la journée sans ou avec peu de groupes thermiques G 1 , G 2 , …G M de production centralisés et il est par conséquent nécessaire que les batteries de stockage disposent d’un mode de fonctionnement permettant de suppléer et remplacer les services système réalisés par les groupes thermiques G 1 , G 2 , …G M tels que le réglage de tension, le réglage de fréquence, l’injection de courant de défaut et la capacité à réalimenter le microgrid après un incident généralisé (capacité de « black start » en anglais, qui signifie démarrage à froid). Il est dès lors préférable pour le bon fonctionnement de ces services système que ces batteries Bat de stockage soient centralisées avec les groupes thermiques G 1 , G 2 , …G M dans une centrale C de production d’électricité et de stockage d’électricité. La structure de microréseau résultant est représentée à la figure 6. Avec cette nouvelle structure de la figure 6, l’ensemble C des batteries Bat et des groupes thermiques G 1 , G 2 , …G M peut être séparé par rapport aux sources S de production d’électricité renouvelables distribués avec les postes consommateurs PCl, PCl+1, PCl+2 sur les départs D 1 , D 2 , …, D N de lignes par des longueurs significatives de ces lignes aériennes ou souterraines HTA ou BT et il est dès lors nécessaire de considérer deux niveaux de corrélation physique : les corrélations applicables au niveau intra-centrale C groupes de production – stockage, les corrélations entre la centrale C et les sources S de production d’électricité décentralisées. Au niveau de la centrale C de production d’électricité et de stockage d’électricité, l’intégration de batteries Bat de stockage ne modifie pas le fonctionnement décrit ci-dessus pour le deuxième type d’installations et il est possible de modéliser ses différentes sources de manière analogue, ainsi que représenté à la figure 7. Les équations de fourniture de puissance réactive sont identiques à celles mentionnées ci-dessus pour ce deuxième type si l’on remplace les indices des grandeurs relatives au groupe G 2 par les indices B de la batterie Bat (tension UB de la batterie Bat, réactance équivalente X B de la batterie Bat représentées à la figure 7). On décrit ci-dessous les corrélations entre la centrale C et les sources S de production d’électricité décentralisées et la problématique de la tenue de tension du microréseau. La centrale C et les sources S de production d’électricité décentralisées étant connectés par des lignes aériennes HTA ou BT, les corrélations applicables sont celles du second type d’installations, c’est-à-dire U-P et f-Q. Son impact sur la tenue de tension du microréseau peut être illustré à travers l’exemple d’une source S de production d’électricité décentralisée photovoltaïque chargeant une batterie Bat de la centrale C au travers d’une ligne aérienne assimilée à sa résistance équivalente R entre le nœud N1 situé du côté de la centrale C et le nœud N2 nœud N2 situé du côté de la source S de production d’électricité décentralisée photovoltaïque à la figure 8. Dans l’exemple de la figure 8, la source S de production d’électricité décentralisée photovoltaïque peut injecter la puissance active maximale disponible grâce à un algorithme de suivi de point de puissance (« maximum power point tracking » en anglais) et la batterie Bat peut maintenir la tension du nœud N1 situé du côté de la centrale C à une valeur proche de la tension nominale si elle dispose d’un algorithme de partage de la puissance réactive ou exactement à la tension nominale si un algorithme de réglage secondaire de tension est également utilisé. Dans cette situation, la valeur efficace U2 de la tension au nœud N2 situé du côté de la source S de production d’électricité décentralisée photovoltaïque peut être calculée via l’équation, suivante, où U1 est la valeur efficace de la tension au nœud N1 : Pour une tension U 1 fixée par la batterie et une résistance équivalente R de ligne donnée, l’élévation de la tension U 2 est donc proportionnelle au transit de puissance active P 1 venant charger la batterie Bat. Ainsi, un premier inconvénient est que si ce transit est suffisamment important, la tension U2 sortira de la plage contractuelle. D’une manière plus globale, en reprenant la structure complète d’un microréseau de la figure 6, ce premier inconvénient se traduit par le fait qu’une partie du microréseau pourrait se retrouver en surtension en raison de forts transits de puissance active des sources S de production d’électricité décentralisées vers la batterie Bat. Bien que le fonctionnement des microréseaux en présence de sources S d’énergie distribuées ait fait l’objets de publications scientifiques, celles-ci se concentrent principalement sur le partage de la charge entre des groupes thermiques G et/ou de batteries de stockage décentralisées en proposant des algorithmes de partage de la charge prenant en considération les corrélations dues aux lignes aériennes HTA ou BT (cf. deuxième type mentionné ci-dessus), par exemple avec un partage de la charge en puissance active et réactive par statisme de type : Avec : U ref et f ref les références de tension et de fréquence de chaque groupe thermique et batterie P et Q la puissance active et la puissance réactive injectée par chaque groupe thermique et batterie K UP , K UQ , K fP , K fQ les coefficients de réglage de l’algorithme. Des algorithmes plus complexes utilisant le concept d’impédance virtuelle ont également été proposés afin d’améliorer la qualité du partage de la charge, néanmoins leur objectif reste le même. Certaines publications décrivent des algorithmes de réglage secondaire sans pour autant adresser le premier inconvénient mentionné ci-dessus. En effet, l’utilisation de tels réglages secondaires de tension vise à ramener la tension du nœud électrique contrôlé à une valeur fixe, typiquement la valeur nominale, sans prendre en considération la tenue de tension du reste du réseau qui risque de sortir de sa plage contractuelle lors des périodes de fortes injections de puissance active des sources S de production d’électricité décentralisées vers la batterie centralisée Bat, ce qui est un deuxième inconvénient supplémentaire. Ainsi, le problème est que les solutions existantes de réglage de tension composées d’algorithmes de partage de la puissance réactive couplés ou non avec un algorithme de réglage secondaire de la tension fonctionnant suivant l’état de la technique sont insuffisantes pour assurer la tenue de tension de l’ensemble du réseau en présence de producteurs décentralisés et ne permettent pas de pallier les premier et deuxième inconvénients mentionnés ci-dessus. Un objectif de l’invention est d’obtenir un dispositif de contrôle de la tension des microréseaux grâce au contrôle d’au moins une unité de production d’électricité et/ou au moins une unité de stockage d’électricité, qui pallie les inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, un premier objet de l’invention est un dispositif de contrôle contrôle d’une centrale, laquelle comporte au moins une unité de génération d’électricité et/ou au moins une unité de stockage d’électricité, et au moins une borne de connexion commune, qui est reliée à l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité et qui est destinée à être connectée à au moins une ligne d’un microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, le dispositif de contrôle comportant au moins un premier automate de contrôle central ainsi qu’au moins un deuxième automate de contrôle pour chaque unité de génération d’électricité et/ou unité de stockage d’électricité, le deuxième automate de contrôle étant connecté au premier automate de contrôle central, le premier automate de contrôle central étant configuré pour calculer et transmettre au deuxième automate de contrôle au moins une tension U offset(i) de décalage de chaque unité de génération d’électricité et/ou de chaque unité de stockage d’électricité, afin que la tension de la borne de connexion commune soit réglée à une référence U centraleRef de tension, caractérisé en ce que le premier automate de contrôle central comporte un premier organe de mesure ou de détermination d’une puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, un deuxième organe de mesure ou de détermination d’une tension U Rmes de la borne de connexion commune, un troisième organe de calcul de la référence U centraleRef de tension de la borne de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale P centrale , chaque deuxième automate de contrôle comporte un quatrième organe de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive individuelle Q mes(i) fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité associée à ce deuxième automate et/ou l’unité de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate vers la borne de connexion, le premier automate de contrôle central comporte un premier correcteur de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr, le premier automate de contrôle étant configuré pour calculer U centraleRef = f( P centrale ) U offset = corr( U centraleRef - U Rmes ) où U offset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence U centraleRef - U Rmes , le premier automate de contrôle est configuré pour calculer la deuxième tension de décalage U offset(i) selon une troisième fonction prescrite à partir de la première tension de décalage centrale U offset et pour transmettre la deuxième tension de décalage U offset(i) au deuxième automate de contrôle pour l’unité de génération d’électricité associée à ce deuxième automate et/ou pour l’unité de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate, le deuxième automate de contrôle est configuré pour calculer au moins une tension U ref(i) de consigne locale pour l’unité de génération d’électricité associée à ce deuxième automate et/ou pour l’unité de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate, selon U ref(i) = U offset(i) - K UQ(i) .Q mes(i) où KUQ(i) est un coefficient prescrit, non nul. Grâce à l'invention, on remédie aux premier et deuxième inconvénients mentionnés ci- dessus. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle central comporte un autre organe de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, la première fonction prescrite f dépend au moins : - de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, - et de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, la première fonction prescrite f est affine ou linéaire et dépend : - de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle central comporte un autre organe de mesure ou de détermination d’une première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, la première fonction prescrite f est affine ou linéaire et dépend : - de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale), fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, - et de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, la première fonction prescrite f comprend une fonction hystérésis, qui prend pour les valeurs croissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité: - une valeur nominale de tension strictement positive et prescrite, lorsque les valeurs croissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité deviennent supérieures ou égales à une première valeur strictement négative prescrite de puissance active en restant inférieures à une deuxième valeur strictement positive prescrite de puissance active, - une valeur minimale de tension strictement positive et prescrite, lorsque les valeurs croissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité restent inférieures à la première valeur strictement négative prescrite de puissance, - une valeur maximale de tension strictement positive et prescrite, lorsque les valeurs croissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité sont supérieures à la deuxième valeur strictement positive prescrite de puissance active, la valeur nominale de tension prescrite étant supérieure à la valeur minimale prescrite de tension et étant inférieure à la valeur maximale prescrite de tension, la fonction hystérésis prenant pour les valeurs décroissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité: - la valeur nominale prescrite de tension strictement positive, lorsque les valeurs décroissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité deviennent inférieures ou égales à une troisième valeur strictement positive prescrite de puissance active en restant supérieures à une quatrième valeur strictement négative prescrite de puissance active, - la valeur minimale de tension strictement positive, lorsque les valeurs décroissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité sont inférieures à la quatrième valeur strictement négative prescrite de puissance active, - la valeur maximale de tension strictement positive, lorsque les valeurs décroissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité sont supérieures à la troisième valeur strictement positive prescrite de puissance active, la troisième valeur strictement positive prescrite de puissance active étant inférieure à la deuxième valeur strictement positive prescrite de puissance active, la quatrième valeur strictement négative prescrite de puissance active étant inférieure à la première valeur strictement négative prescrite de puissance active. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle comporte en outre au moins un cinquième organe de réception pour recevoir : - des premières valeurs de télémesure de tension respectivement de sources de production d’électricité décentralisées du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, distantes d’au moins une distance non nulle les unes par rapport aux autres et par rapport à la borne de connexion commune de la centrale, - des deuxièmes valeurs de télémesure de tension respectivement de postes consommateurs d’électricité décentralisés de la ligne du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, distants d’au moins une distance non nulle les uns par rapport aux autres et par rapport à la borne de connexion commune de la centrale, la première fonction prescrite f comporte : - le calcul d’un maximum de tension entre la tension U Rmes de la borne de connexion commune de la centrale et les premières valeurs de télémesure de tension respectivement des sources de production d’électricité décentralisées du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, - le calcul d’un minimum de tension entre la tension U Rmes de la borne de connexion commune de la centrale et les deuxièmes valeurs de télémesure de tension respectivement des postes consommateurs d’électricité décentralisés du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, - la prise en compte de la demi-somme du maximum de tension et du minimum de tension pour le calcul de la référence U centraleRef de tension. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le troisième organe de calcul comporte un deuxième correcteur du type proportionnel, intégrateur et dérivateur fournissant la référence U centraleRef de tension à partir de la différence entre d’une part une tension nominale prescrite du microréseau et d’autre part la demi-somme du maximum de tension et du minimum de tension. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle comporte : un sixième organe de calcul de consignes respectives de puissance réactive de sources respectives de production d’électricité décentralisées du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, distantes d’au moins une distance non nulle par rapport à la borne de connexion commune, qui sont des proportions au moins de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle comporte en outre au moins un septième organe de réception pour recevoir : - des troisièmes valeurs respectives de télémesure de puissance réactive des sources respectives de production d’électricité décentralisées du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, le sixième organe de calcul étant configuré pour calculer une deuxième puissance réactive totale égale à la somme de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité et des troisièmes valeurs respectives de télémesure de puissance réactive des sources respectives de production d’électricité décentralisées du microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité et pour calculer les consignes respectives de puissance réactive des sources respectives de production d’électricité décentralisées du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité comme étant des proportions de ladite somme. Suivant un mode de réalisation de l’invention, lesdites proportions dans les consignes respectives de puissance réactive des sources respectives de production d’électricité décentralisées du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité correspondent à des ratios respectifs d’une capacité prescrite respective en puissance réactive de la source respective de production d’électricité décentralisée du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, divisée par une somme des capacités prescrites respectives en puissance réactive des sources respectives de production d’électricité de la ligne du microréseau de consommation et/ou de production d’électricité et des capacités prescrites respectives en puissance réactive de l’unité de génération d’électricité et/ou de l’unité de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, la troisième fonction prescrite comprend la division de la première tension de décalage centrale U offset par une tension nominale prescrite de l’unité de génération d’électricité et/ou de l’unité de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle central comporte, comme autre organe, un autre organe de détermination de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, en faisant la somme des premières puissances réactives individuelles Q mes(i) . Suivant un mode de réalisation de l’invention, le premier automate de contrôle central comporte, comme autre organe, un autre organe de mesure de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité sur la borne de connexion commune. Un deuxième objet de l’invention est un procédé de contrôle d’une centrale, laquelle comporte au moins une unité de génération d’électricité et/ouau moins une unité de stockage d’électricité, et au moins une borne de connexion commune, qui est reliée à l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité et qui est destinée à être connectée à au moins une ligne d’un microréseau de consommation et/ou de production d’électricité, procédé dans lequel un automate de contrôle central de l’unité de génération d’électricité et/ou de l’unité de stockage d’électricité calcule et transmet au moins une tension U offset(i) de décalage de chaque unité de génération d’électricité et/ou de chaque unité de stockage d’électricité à au moins un deuxième automate de contrôle de chaque unité de génération d’électricité et/ou unité de stockage d’électricité, afin que la tension de la borne de connexion commune soit réglée à une référence U centraleRef de tension, caractérisé en ce que on mesure ou détermine par un premier organe de mesure ou de détermination du premier automate de contrôle central une puissance active totale P centrale sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité et/ou l’unité de stockage d’électricité, on mesure par un deuxième organe de mesure du premier automate de contrôle central une tension U Rmes de la borne de connexion commune, on calcule par un troisième organe de calcul du premier automate de contrôle central une référence U centraleRef de tension de la borne de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale P centrale , on mesure ou détermine par un quatrième organe de mesure ou de détermination du deuxième automate de contrôle une première puissance réactive individuelle Q mes(i) fournie ou absorbée par l’unité de génération d’électricité associée à ce deuxième automate et/ou par l’unité de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate vers la borne de connexion, le premier automate de contrôle central ayant un premier correcteur de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr, on calcule par le premier automate de contrôle central U centraleRef = f(P centrale ) U offset = corr(U centraleRef - U Rmes ) où U offset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence U centraleRef - U Rmes , on calcule par le premier automate de contrôle la deuxième tension de décalage U offset(i) à partir de la première tension de décalage centrale U offset selon une troisième fonction prescrite et on transmet par le premier automate de contrôle la deuxième tension de décalage U offset(i) au deuxième automate de contrôle pour l’unité de génération d’électricité associée à ce deuxième automate et/ou pour l’unité de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate, on calcule par le deuxième automate de contrôle au moins une tension Uref(i) de consigne locale pour l’unité de génération d’électricité associée à ce deuxième automate et/ou pour l’unité de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate, selon U ref(i) = U offset(i) - K UQ(i) .Q mes(i) où KUQ(i) est un coefficient prescrit, non nul. Un troisième objet de l’invention est un programme d’ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en œuvre du procédé de contrôle d’une centrale ayant au moins une unité de génération d’électricité et/ou au moins une unité de stockage d’électricité tel que décrit ci-dessus, lorsqu’il est exécuté par au moins un automate de contrôle. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif en référence aux figures ci-dessous des dessins annexés. La figure 1 est un schéma électrique équivalent d’une ligne de réseau électrique HTB pour un premier type de systèmes électriques, suivant l’état de la technique. La figure 2 montre un schéma électrique d’un deuxième type de systèmes électriques, suivant l’état de la technique. La figure 3 est un schéma électrique équivalent d’une ligne de réseau électrique de la figure 2, suivant l’état de la technique. La figure 4 est un schéma électrique équivalent de groupes de production distribués d’un microréseau suivant l’état de la technique. La figure 5 est un schéma électrique équivalent de deux groupes de production centralisés d’un microréseau suivant l’état de la technique. La figure 6 représente un schéma électrique d’un troisième type d’installations électriques suivant l’état de la technique. La figure 7 est un schéma électrique équivalent d’un groupe de production et d’un système de stockage centralisés, suivant l’état de la technique. La figure 8 est un schéma électrique équivalent d’un groupe de production et d’un système de stockage distribué d’un microréseau, suivant l’état de la technique. La figure 9 est un schéma électrique d’un microréseau nécessitant un dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 10 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 11 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 12 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 13 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 14 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 15 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 16 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 17 est un organigramme d’un procédé de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 18 illustre un exemple de microréseau testé avec un exemple de dispositif de contrôle suivant l’état de la technique et avec un exemple de dispositif de contrôle suivant l’invention. La figure 19 montre des profils de puissance active du microréseau de la figure 18. La figure 20 montre des courbes de tension du microréseau testé avec un exemple de dispositif de contrôle suivant l’état de la technique. La figure 21 montre des courbes de tension du microréseau testé avec un exemple de dispositif de contrôle suivant l’invention. La figure 22 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. La figure 23 montre un exemple d’architecture de modes de réalisation suivant l’invention. La figure 24 est un schéma du dispositif de contrôle suivant des modes de réalisation de l’invention. On décrit ci-dessous plus en détail en référence aux figures 9 à 24 des exemples de dispositif 1000 de contrôle d’une (ou plusieurs) unité Gi de génération d’électricité et/ou d’une (ou plusieurs) unité (Bati) de stockage d’électricité. Ce dispositif 1000 de contrôle est composé d’un premier automate central 100 correspondant à un système de gestion d’énergie (en anglais « energy management system ») ainsi qu’un deuxième automate A i par unité G i de production d’électricité et/ou un deuxième automate A i par unité Bat i de stockage d’électricité. Dans ce qui suit, l’indice i indique ce qui est prévu pour chaque unité G i de production d’électricité et/ou un chaque deuxième automate Ai associé à cette unité Gi de production d’électricité ou à cette unité Bati de stockage d’électricité. Il peut donc y avoir un ou plusieurs deuxièmes automates Ai. Le deuxième automate de chaque unité Gi de production d’électricité ou de chaque unité Bat i de stockage d’électricité régule la tension interne de cette unité G i de production d’électricité ou de cette unité Bat i de stockage d’électricité. A la figure 9, le microréseau MR peut comporter par exemple : - une (ou plusieurs) unité Gi de génération d’électricité, comme par exemple deux unités de génération d’électricité G 1 et G 2 , comportant chacune un (ou plusieurs) conducteur 20i de sortie, servant à l’envoi ou à la réception de courant électrique vers la (ou les) ligne D 1 , D 2 ,.., D N , de transport d’électricité, - une (ou plusieurs) unité Bat i de stockage d’électricité, comportant chacune un (ou plusieurs) conducteur 20 i de sortie, servant à l’envoi ou à la réception de courant électrique vers la (ou les) ligne D1, D2,.., DN, - une (ou plusieurs) borne 10 de connexion (par exemple jeu de barres commun, ou autres), reliée en commun au(x) conducteur(s) 20i de sortie de la (ou des) unité Gi de génération d’électricité et de la (ou des) unité Bat i de stockage d’électricité, - la (ou les) ligne D 1 , D 2 ,.., D N , dont une extrémité (départ de ligne) est connectée à la (ou aux) borne 10 de connexion, - une (ou plusieurs) sources Sk , S k+1 de production d’électricité distribuées (appelées également sources Sk , S k+1 de production d’électricité décentralisées) le long de la ligne D1, D2,.., DN, - un (ou plusieurs) postes consommateurs PCl, PCl+1, PCl+2 d’électricité distribués (appelées également postes consommateurs PC l , PC l+1 , PC l+2 d’électricité décentralisés) le long de la ligne D 1 , D 2 ,.., D N . Sur chaque départ de ligne de distribution d’électricité, par exemple la ligne D1 de distribution d’électricité ainsi que représenté à la figure 9, les sources S k , S k+1 de production d’électricité distribuées sont reliées à la ligne D1 de distribution d’électricité pour pouvoir lui envoyer du courant électrique et ont des nœuds N11, N12 de connexion à la ligne D1, qui sont distants d’au moins une distance non nulle les uns par rapport aux autres et par rapport à la borne 10 de connexion le long de la ligne D 1 . Les sources S k , S k+1 de production d’électricité distribuées peuvent également être ou comprendre des unités S k , S k+1 de stockage d’électricité distribuées. Sur chaque ligne de distribution d’électricité, par exemple la ligne D1 de transport d’électricité ainsi que représenté à la figure 9, les postes consommateurs PCl, PCl+1, PCl+2 d’électricité distribués sont reliés à la ligne D1 de transport d’électricité pour pouvoir recevoir de celle-ci du courant électrique et ont des nœuds N 13 , N 14 , N 15 de connexion à la ligne D 1 , qui sont distants d’au moins une distance non nulle les uns par rapport aux autres et par rapport à la borne 10 de connexion le long de la ligne D1. Suivant un mode de réalisation de l’invention, au moins l’une, plusieurs ou toutes les sources S k , S k+1 de production d’électricité distribuées peut comprendre par exemple : - une unité de production d’énergie dite fatale, ou intermittente, pouvant comprendre par exemple un ou des panneau(x) photovoltaïque(s), une ou des éolienne(s), - une unité de stockage d’énergie électrique, pouvant comprendre par exemple une ou des batterie(s) électrique(s) (par exemple, cette unité de stockage d’énergie électrique peut comprendre au moins une batterie électrique et au moins un panneau photovoltaïque connectés à la ligne), une ou des turbine(s) à combustion. L'expression "énergie fatale" désigne la quantité d’énergie inéluctablement présente ou piégée dans certains processus ou produits, qui parfois - au moins pour partie - peut être récupérée et/ou valorisée. Le terme « fatal » désigne aussi l’énergie qui serait perdue si on ne l'utilisait pas au moment où elle est disponible, par exemple : l’électricité issue des éoliennes, des panneaux solaires, ou celle produite par les centrales hydrauliques ou marémotrices au fil de l'eau. Le terme « intermittent » désigne le fait que l’unité produit de l’énergie une partie de la journée, comme par exemple un ou des panneau(x) photovoltaïque(s), ou d’une manière irrégulière comme par exemple une ou des éolienne(s). Ces unités de production d’énergie peuvent utiliser de l’énergie renouvelable, comme par exemple le rayonnement solaire pour un ou des panneau(x) photovoltaïque(s), ou la force du vent pour une ou des éolienne(s). La (ou les) unité Gi de génération d’électricité, la (ou les) unité Bati de stockage d’électricité, le (ou les) conducteur 20i de sortie et la (ou les) borne 10 de connexion peuvent être regroupés dans une centrale C de production d’électricité. La borne 10 de connexion est commune à la (ou aux) unité Gi de génération d’électricité et/ou à la (ou aux) unité Bati de stockage d’électricité, et au(x) conducteur 20 i de sortie, peut être également appelé nœud électrique commun 10 de la centrale C et peut être par exemple un jeu de barres commun de la centrale C de production d’électricité. La centrale comporte par exemple une seule borne 10 de connexion commune ou un seul nœud électrique commun 10. La (ou les) unité Gi de génération d’électricité peuvent tirer l’électricité qu’elles produisent de moteurs à combustion interne, comme par exemple de moteurs Diesel par l’intermédiaire d’alternateurs et de transformateurs, mais pourraient également être d’un autre type, comme par exemple une centrale de production d’électricité, nucléaire ou au charbon, ou hydroélectrique ou autres. La (ou les) unité Bati de stockage d’électricité peuvent être ou comprendre une (ou plusieurs) batterie Bati de stockage d’électricité, pouvant être munie d’un onduleur. Dans un autre exemple, il peut être prévu seulement une (ou plusieurs) unité Gi de génération d’électricité, sans unité Bati de stockage d’électricité. Dans un autre exemple, il peut être prévu seulement une (ou plusieurs) unité Bat i de stockage d’électricité, sans unité G i de génération d’électricité. Suivant l’invention, le dispositif 1000 de contrôle de la (ou des) unité G i de génération d’électricité et/ou de la (ou des) unité Bat i de stockage d’électricité et le procédé de contrôle de la (ou des) unité Gi de génération d’électricité et/ou de la (ou des) unité Bati de stockage d’électricité comportent et utilisent le premier automate 100 de contrôle de la centrale C et le (ou les ) deuxièmes automates Ai de contrôle de l’unité Gi de génération d’électricité (connecté au premier automate 100 de contrôle) et/ou de l’unité Bat i de stockage d’électricité et est configuré pour calculer (étape E5 à la figure 17) une tension U ref(i) de consigne de chaque unité G i de génération d’électricité et/ou une tension U ref(i) de consigne de chaque unité Bati de stockage d’électricité. Ainsi que cela est représenté aux figures 9 à 17, 22, 23 et 24, on décrit ci-dessous ce que comportent les automates 100 et Ai de contrôle pour chaque unité Gi de génération d’électricité et/ou chaque unité Bati de stockage d’électricité et les étapes mises en œuvre par l’automate 100 de contrôle dans le procédé. L’automate 100 de contrôle comporte un premier organe 1 de mesure ou de détermination d’une puissance active totale P centrale sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par la (ou les) unité Gi de génération d’électricité et/ou la (ou les) unité Bati de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune (étape E1 effectuée par ce premier organe 1). Dans un mode de réalisation, le premier organe 1 de mesure peut être par exemple un capteur de mesure sur la borne 10 de connexion commune. Dans un autre mode de réalisation, le premier organe 1 de mesure peut utiliser un calculateur additionnant des mesures ou des déterminations des puissances actives individuelles, effectuées par des organes de mesure (capteurs ou autres) ou de détermination (calculateur) faisant partie du ou des deuxièmes automates Ai, sur le (ou les) conducteur 20i de sortie de chaque unité Gi de génération d’électricité et/ou de chaque unité Bati de stockage d’électricité vers la borne 10 de connexion. L’automate 100 de contrôle comporte un deuxième organe 2 de mesure ou de détermination d’une tension U Rmes de la borne 10 de connexion commune (pouvant être par exemple un capteur de mesure sur le conducteur 20 i de sortie ou sur la borne 10 de connexion commune), à l’étape E2 effectuée par ce deuxième organe 2. Cette tension U Rmes de la borne 10 de connexion commune est donc la tension U Rmes du (ou des) conducteur 20i de sortie de chaque unité Gi de génération d’électricité et/ou de chaque unité Bati de stockage d’électricité. L’automate 100 de contrôle comporte un troisième organe 3 de calcul (par exemple par un calculateur) d’une référence U centraleRef de tension de la borne 10 de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale P centrale (étape E3 effectuée par ce troisième organe 3). Chaque deuxième automate A i de contrôle comporte comporte un quatrième organe 4 i de mesure ou de détermination d’une puissance réactive individuelle Q mes(i) fournie ou absorbée par l’unité (G i ) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ) et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ) vers la borne 10 de connexion commune (étape E4 effectuée par ce quatrième organe 4). Dans un mode de réalisation, le quatrième organe 4 i de mesure peut être par exemple un capteur de mesure sur le conducteur 20 i de sortie de chaque unité G i de génération d’électricité et/ou de chaque unité Bat i de stockage d’électricité vers la borne 10 de connexion. L’automate 100 de contrôle comporte un premier correcteur 5 de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr. L’automate 100 de contrôle est configuré pour calculer (étape E5) U centraleRef = f(P centrale ) U offset = corr(U centraleRef - U Rmes ) où U offset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence U centraleRef - U Rmes. L’automate 100 de contrôle est configuré pour calculer au moins une deuxième tension de décalage U offset(i) selon une troisième fonction prescrite gi dépendant de la première tension de décalage centrale Uoffse. L’automate 100 de contrôle est configuré pour transmettre la (ou les) deuxième tension de décalage U offset(i) au(x) deuxième(s) automate(s) A i de contrôle pour l’unité G i de génération d’électricité associée à ce deuxième automate A i et/ou pour l’unité Bat i de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate A i . Le premier automate 100 de contrôle central calcule (étape E6) et transmet (étape E6) à chaque deuxième automate Ai de contrôle la tension U offset(i) de décalage de chaque unité Gi de génération d’électricité et/ou de chaque unité Bati de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate A i de contrôle, afin que la tension de la borne 10 de connexion commune soit réglée à la référence U centraleRef de tension. Le (ou les) deuxième(s) automate(s) A i de contrôle est configuré pour calculer (étape E7) la (ou les) tension Uref(i) de consigne locale pour l’unité Gi de génération d’électricité associée à ce deuxième automate Ai et/ou pour l’unité Bati)de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ), selon Uref(i) = U offset(i) - KUQ(i).Q mes (i) où K UQ(i) est un coefficient prescrit, non nul. Suivant un mode de réalisation de l’invention, chaque coefficient K UQ(i) représente une fonction de partage de la première puissance réactive totale Q mes et peut correspondre au ratio de la puissance réactive individuelle Q mes(i) d’une unité G i de génération d’électricité ou Bati de stockage d’électricité par rapport à la première puissance réactive totale Q mes , cette fonction de partage étant implémentée dans le (ou les) deuxième automate Ai de contrôle. Cette fonction de partage de la première puissance réactive totale Q mes est associée à la régulation de la tension interne de chaque unité G i de génération d’électricité et/ou de chaque unité Bati de stockage d’électricité, effectué par le deuxième automate Ai de contrôle associé à cette unité. La présente invention permet d’adapter le fonctionnement du réglage secondaire de tension centralisé présenté à la figure 11 afin de minimiser les écarts de tension sur l’ensemble des nœuds du microréseau MR, notamment les nœuds N 11 , N 12 de connexion des sources S k , S k+1 de production d’électricité distribuées et les nœuds N 13 , N 14 , N 15 de connexion des postes consommateurs PC l , PC l+1 , PC l+2 d’électricité distribués, par rapport à la tension nominale. La référence U centraleRef de tension du réglage secondaire est modulée en fonction de la puissance active totale P centrale et/ou de la première puissance réactive totale Q mes injectée par la centrale C sur le microréseau MR. Dans des modes de réalisation de l’invention, représentés aux figures 10 et 24, le premier automate 100 de contrôle central comporte un autre organe 4 de mesure ou de détermination de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bati de stockage d’électricité. Dans un mode de réalisation de l’invention, représenté à la figure 10, l’organe 4 de mesure peut utiliser un calculateur additionnant des mesures ou des déterminations des puissances réactives individuelles Q mes(i) , qui ont été effectuées par les organes 4 i de mesure (capteurs ou autres) ou de détermination (calculateur) faisant partie du ou des deuxièmes automates Ai, sur le (ou les) conducteur 20i de sortie de chaque unité Gi de génération d’électricité et/ou de chaque unité Bati de stockage d’électricité vers la borne 10 de connexion. Dans un mode de réalisation de l’invention, représenté à la figure 24, le premier automate 100 de contrôle central comporte, comme autre organe 4, un autre organe 4 de mesure de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bati de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune. L’automate 100, le premier module M1i de calcul et le deuxième module M2i de calcul, les organes, les correcteurs, filtres, limiteurs et autres éléments décrits ci-dessous, peuvent être réalisés par tous moyens de calcul, pouvant comporter un calculateur, un ordinateur, un ou plusieurs processeurs, un circuit de calcul, un programme d’ordinateur ou autres. L’invention concerne également un programme d’ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en œuvre du procédé de contrôle d’au moins une unité G i de génération d’électricité et/ou d’au moins une unité Bat i de stockage d’électricité, lorsqu’il est exécuté par l’automate 100 de contrôle. Les éléments décrits ci-dessous peuvent mettent œuvre d’autres étapes du procédé de contrôle, décrites ci-dessous. Un objet de l’invention est un programme d’ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en œuvre d’un procédé de contrôle d’une centrale (C ), laquelle comporte au moins une unité (G i ) de génération d’électricité et/ou au moins une unité (Bat i ) de stockage d’électricité, et au moins une borne (10) de connexion commune, qui est reliée à l’unité (G i ) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bat i ) de stockage d’électricité et qui est destinée à être connectée à au moins une ligne (D1, D2, DN) d’un microréseau (MR) de consommation et/ou de production d’électricité, procédé dans lequel un automate (100) de contrôle central de l’unité (G i ) de génération d’électricité et/ou de l’unité (Bat i ) de stockage d’électricité calcule (E5) et transmet au moins une tension U offset(i) de décalage de chaque unité (G i ) de génération d’électricité et/ou de chaque unité (Bat i ) de stockage d’électricité à au moins un deuxième automate (A i ) de contrôle de chaque unité (G i ) de génération d’électricité et/ou unité (Bati) de stockage d’électricité, afin que la tension de la borne (10) de connexion commune soit réglée à une référence U centraleRef de tension, caractérisé en ce que on mesure ou détermine (E1) par un premier organe (1) de mesure ou de détermination du premier automate (100) de contrôle central une puissance active totale P centrale sortant de la centrale (C ), fournie ou absorbée par l’unité (G i ) de génération d’électricité et/ou l’unité (Bati) de stockage d’électricité, on mesure (E2) par un deuxième organe (2) de mesure du premier automate (100) de contrôle central une tension U Rmes de la borne (10) de connexion commune, on calcule (E3) par un troisième organe (3) de calcul du premier automate (100) de contrôle central une référence U centraleRef de tension de la borne (10) de connexion commune selon une première fonction prescrite f dépendant au moins de la puissance active totale P centrale , on mesure ou détermine (E4) par un quatrième organe (4i) de mesure ou de détermination du deuxième automate (A i ) de contrôle une première puissance réactive individuelle Q mes (i) fournie ou absorbée par l’unité (G i ) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ) et/ou par l’unité (Bat i ) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ) vers la borne (10) de connexion, le premier automate (100) de contrôle central ayant un premier correcteur (5) de tension, ayant une deuxième fonction de transfert prescrite corr, on calcule (E5) par le premier automate (100) de contrôle central U centraleRef = f(P centrale ) U offset = corr(U centraleRef - U Rmes ) où U offset est une première tension de décalage centrale, calculée en appliquant la deuxième fonction de transfert prescrite corr du premier correcteur à la différence U centraleRef - U Rmes , on calcule (E6) par le premier automate (100) de contrôle la deuxième tension de décalage U offset(i) à partir de la première tension de décalage centrale U offset selon une troisième fonction prescrite (g i ) et on transmet par le premier automate (100) de contrôle la deuxième tension de décalage U offset(i) au deuxième automate (A i ) de contrôle pour l’unité (G i ) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ) et/ou pour l’unité (Bati) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ), on calcule (E7) par le deuxième automate (A i ) de contrôle au moins une tension Uref(i) de consigne locale pour l’unité (G i ) de génération d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ) et/ou pour l’unité (Bat i ) de stockage d’électricité associée à ce deuxième automate (A i ), selon U ref(i) = U offset(i) - K UQ(i) .Q mes(i) où KUQ(i) est un coefficient prescrit, non nul, le programme d’ordinateur étant exécuté par le premier automate (100) de contrôle central et par le deuxième automate (A i ) de contrôle. Les figures 11, 22 et 23 montre un exemple de réalisation d’un premier module M1 de calcul de la deuxième tension de décalage U offset(i) , où ce premier module M1 i de calcul comporte un premier soustracteur SOUS1 comportant une première entrée additionneuse E10 recevant la référence U centraleRef de tension et une deuxième entrée soustractrive E20 recevant la tension U Rmes de la borne 10 de connexion commune pour fournir sur sa première sortie SOR la différence U centraleRef - U Rmes . La sortie SOR est reliée à la troisième entrée du correcteur 5 de la boucle de régulation de tension, lequel calcule sur sa deuxième sortie SOR corr la tension de décalage U offset = corr(U centraleRef - U Rmes ). La troisième fonction prescrite g i est ou comprend la division de la première tension de décalage centrale U offset par une tension nominale U iN prescrite de l’unité Gi de génération d’électricité et/ou de l’unité Bati de stockage d’électricité, par exemple pour avoir la deuxième tension de décalage U offset(i) égale ou proportionnelle à U offset(i) = U offset / UiN. La deuxième sortie SORcorr est reliée à la vingt- quatrième entrée EMULT7 i d’un septième multiplicateur MULT7 i multipliant la première tension de décalage centrale U offset par l’inverse de la tension nominale U iN prescrite pour fournir sur une dix-neuvième sortie S MULT7 i du septième multiplicateur MULT7 i cette deuxième tension de décalage U offset(i) . La figure 12 montre un exemple de réalisation d’un deuxième module M2i de calcul de la tension Uref(i) de consigne, où ce deuxième module M2i de calcul comporte un premier multiplicateur MULT i comportant une quatrième entrée EMULT i recevant la puissance réactive individuelle Q mes(i) et fournissant sur sa troisième sortie SMULT i le produit du coefficient prescrit KUQ(i) par la puissance réactive individuelle Q mes (i). La sortie SMULT i est reliée à une cinquième entrée soustractrive E3 i d’un deuxième soustracteur SOUS2 i , dont une sixième entrée additionneuse E4 i reçoit la deuxième tension de décalage U offset(i) et dont la quatrième sortie SOR sous2i fournit la tension U ref(i) de consigne égale à la différence U offset(i) - K UQ(i) .Q mes(i) . Ainsi, U offset(i) est la tension de référence lorsque l’unité G i de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité ne fournit, ni n’absorbe aucune puissance réactive (cas où Q mes(i) = 0). Suivant un mode de réalisation de l’invention, la première fonction prescrite f de l’automate 100 dépend au moins : - de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité G i de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune, - et de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bati de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune, selon U centraleRef = f(P centrale , Q mes ). Suivant un mode de réalisation de l’invention, la première fonction prescrite f est affine ou linéaire et dépend : - de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bati de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune, selon U centraleRef = K P .P centrale + U 0 , où K P est un deuxième coefficient prescrit non nul, U 0 est un troisième coefficient prescrit. Suivant un mode de réalisation de l’invention, la première fonction prescrite f est affine ou linéaire et dépend : - de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bati de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune, - et de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité G i de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune, selon U centraleRef = K P .P centrale + K Q . Q mes + U 0 , où K P est un deuxième coefficient prescrit non nul, U 0 est un troisième coefficient prescrit, K Q est un quatrième coefficient prescrit non nul, ainsi que cela est représenté à titre d’exemple à la figure 13. Dans l’exemple de réalisation des figures 13, 22 et 23, le troisième organe 3 de calcul comporte un deuxième multiplicateur MULT2 comportant une septième entrée EMULT2 recevant la puissance active P centrale et fournissant sur sa cinquième sortie SMULT2 le produit du deuxième coefficient prescrit K P par la puissance active P centrale . Le troisième organe 3 de calcul comporte un troisième multiplicateur MULT3 comportant une huitième entrée EMULT3 recevant la puissance réactive Q mes et fournissant sur sa sixième sortie SMULT3 le produit du quatrième coefficient prescrit K Q par la puissance réactive Q mes . Le troisième organe 3 de calcul comporte un premier additionneur ADD1 comportant une neuvième entrée additionneuse EADD11 reliée à la cinquième sortie SMULT2, une dixième entrée additionneuse EADD12 reliée à la huitième entrée EMULT3, une onzième entrée EADD13 recevant le troisième coefficient prescrit U 0 , et une septième sortie SADD1 fournissant K P .P centrale + K Q .Q mes + U 0 . Le troisième organe 3 de calcul comporte un premier organe de filtrage F1 comportant une douzième entrée EF1 reliée à la septième sortie SADD1. L’organe de filtrage F1 peut comporter un premier limiteur LIM1 limitant sur la huitième sortie SF1 de l’organe de filtrage F1 les valeurs K P .P centrale + K Q .Q mes + U 0 à des valeurs, qui sont supérieures ou égales à une valeur minimale U min de tension strictement positive, prescrite et qui sont inférieures ou égales à une valeur maximale U max de tension strictement positive, prescrite, comme référence U centraleRef de tension. La valeur maximale Umax de tension strictement positive est supérieure à la valeur minimale Umin de tension strictement positive. L’organe de filtrage F1 peut comporter un premier filtre passe-bas FPB1 fournissant les valeurs K P .P centrale + K Q .Q mes + U 0 filtrées par une première fonction de filtrage passe-bas prescrite sur la huitième sortie SF1 de l’organe de filtrage F1 comme référence U centraleRef de tension. L’organe de filtrage F1 peut comporter à la fois le premier limiteur LIM1 et le premier filtre passe-bas FPB1 pour fournir sur la huitième sortie SF1 de l’organe de filtrage F1 les valeurs K P .P centrale + K Q .Q mes + U 0 à la fois limitées par le premier limiteur LIM1 et filtrées par le premier filtre passe-bas FPB1 sur la huitième sortie SF1 du premier limiteur LIM1 comme référence U centraleRef de tension. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 14, 22 et 23, la première fonction prescrite f comprend une fonction hystérésis fH ayant trois paliers différents de référence U centraleRef de tension (à savoir soit la valeur minimale prescrite U min de tension, soit la valeur maximale prescrite U max de tension, soit la valeur nominale U N de tension prescrite, laquelle est supérieure à la valeur minimale prescrite Umin de tension et est inférieure à la valeur maximale prescrite Umax) de tension, selon les valeurs croissantes ou décroissantes de la puissance active totale P centrale sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité G i de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune. La fonction hystérésis fH est utile par exemple si les coefficients de la fonction linéaire ou affine décrite ci-dessus n’ont pas pu être déterminés ou si les performances ne sont pas satisfaisantes. Suivant la fonction hystérésis fH, lorsque les valeurs de la puissance active totale P centrale augmentent au cours du temps et deviennent supérieures ou égales à une première valeur strictement négative prescrite P 1 de puissance active en restant inférieures à une deuxième valeur strictement positive prescrite P 2 de puissance active, la référence U centraleRef de tension prend la valeur nominale UN de tension strictement positive et prescrite (premier cas). Suivant la fonction hystérésis fH, tant que les valeurs de la puissance active totale P centrale augmentent au cours du temps et restent inférieures à la première valeur strictement négative prescrite P 1 de puissance, la référence U centraleRef de tension prend la valeur minimale Umin de tension strictement positive et prescrite (deuxième cas). Suivant la fonction hystérésis fH, lorsque les valeurs de la puissance active totale P centrale augmentent au cours du temps et sont supérieures à la deuxième valeur strictement positive prescrite P 2 de puissance active, la référence U centraleRef de tension prend la valeur maximale Umax de tension strictement positive et prescrite (troisième cas). Suivant la fonction hystérésis fH, lorsque les valeurs de la puissance active totale P centrale diminuent au cours du temps et deviennent inférieures ou égales à une troisième valeur strictement négative prescrite P 3 de puissance active en restant supérieures à une quatrième valeur P4 strictement positive prescrite de puissance active, la référence U centraleRef de tension prend la valeur nominale UN de tension strictement positive et prescrite (quatrième cas). Le premier cas et le quatrième cas correspondent par exemple au fait que lorsque l’injection ou l’absorption de puissance active totale P centrale est faible, la chute ou l’élévation de tension sur le microréseau MR restera limitée et la tension secondaire U centraleRef sera maintenue à sa valeur nominale UN. Suivant la fonction hystérésis fH, lorsque les valeurs de la puissance active totale P centrale diminuent au cours du temps et sont inférieures à la quatrième valeur P4 strictement positive prescrite de puissance active, la référence U centraleRef de tension prend la valeur minimale U min de tension strictement positive et prescrite (cinquième cas). Le deuxième cas et le cinquième cas correspondent par exemple au fait que lorsque l’absorption de puissance active totale P centrale est importante, c’est-à-dire en cas de forte production des sources distribuées S k , S k+1 , la référence de tension secondaire U centraleRef sera la valeur basse U min . Suivant la fonction hystérésis fH, tant que les valeurs de la puissance active totale P centrale diminuent au cours du temps et restent supérieures à la troisième valeur strictement positive prescrite P 3 de puissance active, la référence U centraleRef de tension prend la valeur maximale U max de tension strictement positive et prescrite (sixième cas). Le troisième cas et le sixième cas correspondent par exemple au fait que lorsque l’injection de puissance active totale P centrale est importante, typiquement lors de la pointe de consommation journalière des postes consommateurs PC l , PC l+1 , PC l+2 d’électricité distribués, la référence de tension secondaire U centraleRef sera la valeur haute Umax. Suivant un mode de réalisation de l’invention, la troisième valeur strictement positive prescrite P 3 de puissance active est inférieure à la deuxième valeur strictement positive prescrite P 2 de puissance active. Suivant un mode de réalisation de l’invention, la quatrième valeur strictement négative prescrite P4 de puissance active étant inférieure à la première valeur strictement négative prescrite P 1 de puissance active. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 14, 22 et 23, le troisième organe 3 de calcul comporte un deuxième filtre passe-bas FPB2 comportant une treizième entrée EFPB2 recevant la puissance active totale P centrale et fournissant sur sa neuvième sortie SFPB2 la puissance active totale P centrale filtrée par une deuxième fonction de filtrage passe- bas prescrite. La neuvième sortie SFPB2 est reliée à la fonction hystérésis fH laquelle reçoit au lieu de la puissance active totale P centrale la puissance active totale P centrale ayant été filtrée par une deuxième fonction de filtrage passe-bas prescrite du deuxième filtre passe-bas FPB2. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 10, 22, 23 et 24, l’automate 100 de contrôle comporte en outre au moins un cinquième organe 5 de réception pour recevoir : - des premières valeurs U sources-décentralisées-k de télémesure de tension respectivement de sources S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées (ou distribuées) de la ligne D 1 , D 2 ,.., D N du microréseau MR de consommation et/ou de production d’électricité, distantes d’au moins une distance non nulle (nœuds de connexion N 11 , N 12 ) les unes par rapport aux autres et par rapport à la borne 10 de connexion commune de la centrale C, - des deuxièmes valeurs U postes-consommateurs-l de télémesure de tension respectivement de postes consommateurs PC l , PC l+1 , PC l+2 d’électricité décentralisés (ou distribués) de la ligne D 1 , D 2 ,.., D N du microréseau MR de consommation et/ou de production d’électricité, distants d’au moins une distance non nulle (nœuds de connexion N13, N14, N15) les uns par rapport aux autres et par rapport à la borne 10 de connexion commune de la centrale C. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 9, 10, 22, 23 et 24, les sources S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées peuvent chacune être munies d’un septième organe 7k, 7 k+1 de mesure (par exemple capteur de mesure) ou de détermination de leur première valeur Usources-décentralisées-k de télémesure de tension respective et d’un huitième organe 8 k , 8 k+1 de télécommunication (par exemple transmetteur) pour transmettre par un réseau de télécommunication R ces premières valeurs U sources-décentralisées-k de télémesure de tension au cinquième organe 5 de réception (qui est par exemple un récepteur de télécommunication). Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 9, 10, 22, 23 et 24, les postes consommateurs PCl, PCl+1, PCl+2 d’électricité décentralisés peuvent chacun être munis d’un neuvième organe 9l, 9l+1, 9l+2 de mesure (par exemple capteur de mesure) ou de détermination de leur deuxième valeur U postes-consommateurs-l de télémesure de tension respective et d’un dixième organe 10 l , 10 l+1 , 10 l+2 de télécommunication (par exemple transmetteur) pour transmettre par un réseau de télécommunication R ces deuxièmes valeurs U postes-consommateurs-l de télémesure de tension au cinquième organe 5 de réception. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 15, 22 et 23, la première fonction prescrite f comporte : - le calcul d’un maximum U Rmax de tension entre la tension U Rmes de la borne (10) de connexion commune de la centrale C et les premières valeurs U sources-décentralisées-k de télémesure de tension des sources S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées, c’est-à-dire U Rmax = max(U Rmes , U sources-décentralisées-k ), - le calcul d’un minimum URmin de tension entre la tension U Rmes de la borne (10) de connexion commune de la centrale et les deuxièmes valeurs Upostes-consommateurs-l de télémesure de tension des postes consommateurs PC l , PC l+1 , PC l+2 d’électricité décentralisés, c’est-à-dire U Rmin = min(U Rmes , U postes-consommateurs-l ), - la prise en compte de la demi-somme du maximum U Rmax de tension et du minimum U Rmin de tension pour le calcul de la référence U centraleRef de tension. Cela permet de tenir compte des tensions les plus basses et les plus élevées des sources distribuées S k , S k+1 et des postes consommateurs distribués PC I , PC I+1 , PC l+2 pour calculer la référence U centraleRef de tension optimale. En effet, la tension maximale URmax sur le microréseau correspond nécessairement à celle d’une source distribuée fournissant de la puissance active d’après les équations du premier type mentionnées ci-dessus. La tension minimale URmin sur le microréseau correspond nécessairement à celle d’un poste consommateur distribué absorbant de la puissance active d’après les équations du premier type mentionnées ci-dessus. Cette fonction, qui correspond à une boucle externe de régulation pour le réglage secondaire, a pour objectif de centrer la tension du microréseau MR à sa valeur nominale UN. En effet, lorsque le deuxième correcteur PID REG a annulé l’erreur statique de cette boucle externe, la référence U centraleRef de tension permet d’obtenir Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 15, 22 et 23, le troisième organe 3 de calcul comporte un deuxième additionneur ADD2 comportant une quatorzième entrée additionneuse EADD21 recevant le maximum U Rmax de tension, une quinzième entrée additionneuse EADD22 recevant le minimum U Rmin de tension, et une dixième sortie SADD2 fournissant la somme du maximum URmax de tension et du minimum URmin de tension. Le troisième organe 3 de calcul comporte un quatrième multiplicateur MULT4 comportant une seizième entrée EMULT4 reliée à la dixième sortie SADD2 et fournissant sur sa onzième sortie SMULT4 la demi-somme du maximum URmax de tension et du minimum URmin de tension. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 15, 22 et 23, le troisième organe 3 de calcul comporte un deuxième correcteur REG du type proportionnel, intégrateur et dérivateur (PID), fournissant sur sa douzième sortie SREG la référence U centraleRef de tension à partir de la différence entre d’une part la tension nominale prescrite UN et d’autre part la demi-somme du maximum URmax de tension et du minimum URmin de tension, cette différence étant appliquée à une dix-septième entrée EREG du deuxième correcteur REG. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 15, 22 et 23, le troisième organe 3 de calcul comporte un deuxième limiteur LIM2 limitant sur la douzième sortie SREG du deuxième correcteur REG les valeurs de la référence U centraleRef de tension à des valeurs, qui sont supérieures ou égales à la valeur minimale Umin de tension strictement positive, prescrite et qui sont inférieures ou égales à la valeur maximale U max de tension strictement positive, prescrite. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 15, 22 et 23, le troisième organe 3 i de calcul comporte un deuxième soustracteur SOUS2 comportant une dix-huitième entrée additionneuse ESOUS21 recevant la tension nominale prescrite UN et une dix-neuvième entrée soustractrive ESOUS22 recevant la demi-somme du maximum URmax de tension et du minimum URmin de tension, pour fournir sur sa neuvième sortie SOR2 la différence entre d’une part la tension nominale prescrite UN et d’autre part la demi-somme du maximum URmax de tension et du minimum U Rmin de tension. La neuvième sortie SOR2 est reliée à la dix-septième entrée EREG du deuxième correcteur REG. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 15, 22 et 23, le troisième organe 3 de calcul peut comporter un troisième filtre passe-bas FPB3 dont la vingtième entrée EFPB3 est reliée à la onzième sortie SMULT4 pour recevoir la demi-somme du maximum URmax de tension et du minimum URmin de tension. Le troisième filtre passe-bas FPB3 comporte une treizième sortie SFPB3 fournissant la demi-somme du maximum URmax de tension et du minimum U Rmin de tension, filtrée par une troisième fonction de filtrage passe-bas prescrite. La treizième sortie SFPB3 est reliée à la dix-neuvième entrée soustractrive ESOUS22. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 9, 10, 16, 22, 23 et 24, l’automate 100 de contrôle comporte un sixième organe 6 de calcul de consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 de puissance réactive pour les sources correspondantes Sk, S k+1 de production d’électricité décentralisées. Ces consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 sont des proportions r k , r k+1 au moins de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité G i de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune (en pouvant donc ajouter d’autres puissances réactives mesurées, ainsi que décrit ci-dessous). L’automate 100 de contrôle peut comporter un douzième organe 12 de télécommunication (par exemple transmetteur) pour transmettre par un réseau de télécommunication R ces consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 aux sources correspondantes S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées (pouvant avoir un treizième organe 13 k , 13 k+1 de réception (par exemple un récepteur de télécommunication)) recevant ces consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 par le réseau de télécommunication R sur leur troisième automate Ak de contrôle. Le troisième automate Ak, A k+1 de contrôle de chaque source S k , S k+1 de production d’électricité décentralisée régule la tension interne de cette source S k , S k+1 de production d’électricité décentralisée. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 9, 10, 16, 22, 23 et 24, l’automate 100 de contrôle comporte un septième organe 7 de réception pour recevoir des troisièmes valeurs respectives Q mes-source-décentralisée-k , Q mes-source-décentralisée-k+1 de télémesure de puissance réactive des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées. Le sixième organe 6 de calcul est configuré pour calculer une deuxième puissance réactive totale Qmicroréseau égale à la somme algébrique SPR de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion et des troisièmes valeurs respectives Q mes-source-décentralisée-k , Q mes-source-décentralisée-k+1 de télémesure de puissance réactive (absorbée ou injectée) des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité distribuées. Le sixième organe 6 de calcul est configuré pour calculer les consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 de puissance réactive des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées comme étant des proportions r k , r k+1 de ladite somme SPR, Q microréseau c’est-à-dire Q source-décentralisée-k = r k . Q microréseau , Q source-décentralisée-k+1 = r k+1 . Qmicroréseau, avec 0 ≤ r k .≤ 1, 0 ≤ r k+1 .≤ 1, et la somme des r k , r k+1 étant égale à 1. Cela permet ainsi la participation des sources de production d’électricité distribuées S k , S k+1 à la fourniture de puissance réactive d’une manière efficace. Par défaut, l’intégralité de la puissance réactive Q mes (i) sera fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou de l’unité Bati de stockage d’électricité. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 9 et 10, 22, 23 et 24, les sources S k , S k+1 de production d’électricité décentralisées peuvent chacune être munies d’un onzième organe 11 k , 11 k+1 de mesure (par exemple capteur de mesure) ou de détermination de leur troisième valeur respective Q mes-source-décentralisée-k , Q mes-source-décentralisée-k+1 de télémesure de puissance réactive et d’un huitième organe 8k, 8 k+1 de télécommunication (par exemple transmetteur) pour transmettre par un réseau de télécommunication R ces troisièmes valeurs respectives Q mes-source-décentralisée-k , Q mes-source-décentralisée-k+1 de télémesure de puissance réactive au septième organe 7 de réception (qui a par exemple un récepteur de télécommunication). Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 16, 22 et 23, les proportions r k , r k+1 dans les consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 de puissance réactive des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité distribuées correspondent à des ratios respectifs r k , r k+1 d’une capacité prescrite respective CPRSk, CPRS k+1 en puissance réactive de la source respective S k , S k+1 de production d’électricité distribuée, divisée par la somme SCPRS des capacités prescrites respectives CPRS k , CPRS k+1 en puissance réactive des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité distribuées et des capacités prescrites respectives CPRS i en puissance réactive de la (ou des) unité G i de génération d’électricité et/ou de la (ou des) unité Bat i de stockage d’électricité, c’est-à-dire r k .= CPRSk / SCPRS, r k+1 .= CPRS k+1 / SCPRS. Suivant un mode de réalisation de l’invention, aux figures 16, 22 et 23, le sixième organe 6 de calcul comporte un troisième additionneur ADD3 recevant sur ses entrées la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité G i de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune t les troisièmes valeurs respectives Q mes-source-décentralisée-k , Q mes-source- décentralisée-k+1 de télémesure de puissance réactive, et comportant une quatorzième sortie SADD3 fournissant la somme algébrique SPR de la première puissance réactive totale Q mes sortant de la centrale C, fournie ou absorbée par l’unité Gi de génération d’électricité et/ou l’unité Bat i de stockage d’électricité sur la borne 10 de connexion commune et des troisièmes valeurs respectives Q mes-source-décentralisée-k , Q mes-source-décentralisée-k+1 de télémesure de puissance réactive (absorbée ou injectée) des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité distribuées. Le sixième organe 6 de calcul comporte des branches b k , b k +1 respectives de calcul des consignes respectives Q source-décentralisée-k , Q source-décentralisée-k+1 de puissance réactive des sources respectives S k , S k+1 de production d’électricité distribuées. Chaque branche b k respective de calcul comporte un cinquième multiplicateur MULT5 k comportant une vingt-et- unième entrée EMULT5 k reliée à la quatorzième sortie SADD3 et fournissant sur sa quinzième sortie SMULT5 k le produit r k .SPR. Chaque branche b k+1 respective de calcul comporte un sixième multiplicateur MULT5 k+1 comportant une vingt-deuxième entrée EMULT5 k+1 reliée à la quatorzième sortie SADD3 et fournissant sur sa seizième sortie SMULT5 k+1 le produit r k+1 .SPR. Le sixième organe 6 de calcul peut comporter un quatrième filtre passe-bas FPB4k dont la vingt-deuxième entrée EFPB4k est reliée à la quinzième sortie SMULT5k pour recevoir le produit r k .SPR. Le quatrième filtre passe-bas FPB4k comporte une dix-septième sortie SFPB4k fournissant le produit r k .SPR, filtré par une quatrième fonction de filtrage passe-bas prescrite en tant que consigne respective Q source-décentralisée-k de puissance réactive de la source respective Sk de production d’électricité distribuée. Le sixième organe 6 de calcul peut comporter un cinquième filtre passe-bas FPB4 k+1 dont la vingt-troisième entrée EFPB4 k+1 est reliée à la seizième sortie SMULT5 k+1 pour recevoir le produit r k+1 .SPR. Le cinquième filtre passe-bas FPB4 k+1 comporte une dix-huitième sortie SFPB4 k+1 fournissant le produit r k+1 .SPR, filtré par une cinquième fonction de filtrage passe-bas prescrite en tant que consigne respective Q source- décentralisée-k+1 de puissance réactive de la source respective S k+1 de production d’électricité distribuée. La figure 23 illustre une architecture des modes de réalisation de l’invention des figures 11 à 16, comportant le mode de réalisation de la FIG 13 ou le mode de réalisation de la FIG 14 ou le mode de réalisation de la FIG 1 5 (fonction OU à la figure 23), combiné avec le mode de réalisation de la FIG 11, avec le mode de réalisation de la FIG 12 et avec le mode de réalisation de la FIG 16 (fonction ET à la figure 23). Les figures 18 à 21 illustrent une simulation numérique en valeur efficace d’un exemple de microréseau MR, dont la centrale C comporte une unité Bati de stockage d’électricité formée par une batterie Bati, dont le conducteur 20i de sortie est relié à la borne 10 de connexion commune, elle-même reliée par un premier tronçon D 1a de 2 km de longueur de la ligne D 1 de transport d’électricité à un nœud N, lequel est relié par un deuxième tronçon D 1b de 10 km de longueur de la ligne D1 de transport d’électricité à la source respective Sk de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV) et est relié par un troisième tronçon D1c de 5 km de longueur de la ligne D1 de transport d’électricité au poste consommateur PC l d’électricité décentralisé. La tension nominale U N(i) de ce microréseau MR est de 20 kV. La puissance installée de cette source respective S k de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV) est de 5 MW. La charge (Pn / cos(phin)) de ce poste consommateur PCl d’électricité décentralisé est de 2 MW / 0,9. Ces tronçons D1a, D1b, D1c de la ligne D1 de transport d’électricité sont des câbles de type Phlox 37,7mm² (R/X) de1,176 Ohms/km / 0,399 Ohms/km. Cette batterie Bati a une énergie et une puissance non limitées pendant les simulations. La figure 19 montre, au cours du temps en abscisses, le profil de la puissance active (courbe C1) de la source respective S k de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV), le profil de la puissance active (courbe C2) du poste consommateur PC l d’électricité décentralisé et le profil de la puissance active (courbe C3) de la batterie Bati. Deux scénarios ont été simulés et comparés : le premier scénario de la figure 20 dans lequel la tension de la centrale C est tenue à sa valeur nominale UN par la batterie Bati via un algorithme de réglage secondaire centralisé connu et le deuxième scénario de la figure 21 utilisant la présente invention dans lequel la référence de tension U centraleRef du réglage secondaire est calculée via la première fonction prescrite f affine U centraleRef( = K P .P centrale( + K Q .Qcentrale + U 0 , décrite ci-dessus, avec dans cet exemple K P = 0.392 kV/MW, K Q = -0.385 kV/Mvar et U 0 = 20 kV. La figure 20 montre, au cours du temps en abscisses, la tension au nœud N12 (courbe U1) de la source respective S k de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV), la tension au nœud N 13 (courbe U2) du poste consommateur PC l d’électricité décentralisé, la tension sur la borne 10 de connexion (courbe U3) de la batterie Bat i et la tension du nœud commun N (courbe U4) dans le premier scénario. A la figure 20, la tension en ordonnée est exprimée en valeur réduite (u(pu)) correspondant à U / 20 kV. La figure 21 montre, au cours du temps en abscisses, la tension au nœud N12 (courbe INV1) de la source respective Sk de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV), la tension au nœud N 13 (courbe INV2) du poste consommateur PC l d’électricité décentralisé, la tension sur la borne 10 de connexion (courbe INV3) de la batterie Bat i et la tension du nœud commun N (courbe INV4) dans le premier scénario suivant l’invention. A la figure 20, la tension en ordonnée est exprimée en valeur réduite (u(pu)) correspondant à U / 20 kV. On observe pour le premier scénario de la figure 20 que, bien que la tension de la batterie Bat i de la centrale C selon la courbe U3 soit idéalement tenue à sa valeur nominale UN, cela n’est pas le cas pour les autres nœuds N12, N13, N du réseau aux courbes U1, U2 et U4. La tension de la courbe U1 du nœud N12 correspondant à la source respective S k de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV) en est le parfait exemple avec une élévation de tension proche de 15% lors de la pointe de production de cette source PV. De façon moins impressionnante mais néanmoins remarquable, la tension de la courbe U2 au nœud N 13 correspondant au poste consommateur PC l d’électricité décentralisé chute de manière significative lors de la pointe de consommation entre 17 et 19 heures. A la figure 21, le deuxième scénario suivant l’invention quant à lui permet, conformément à l’objectif de la présente invention, de minimiser les variations de tension sur l’ensemble du réseau en modulant la tension (courbe INV3) de la centrale C comportant la batterie Bat i (borne 10). La tension (courbe INV3) de la centrale C comportant la batterie Bat i (borne 10) est abaissée significativement pour limiter l’élévation de la tension (courbe INV1) au nœud N 12 à environ 8%, soit presque deux fois moins que la courbe U1 dans le premier scénario, lors de la pointe de production de la source respective Sk de production d’électricité décentralisée de type photovoltaïque (PV) et, à l’inverse, la tension (courbe INV3) de la centrale C comportant la batterie Bati (borne 10) est augmentée pour limiter la chute de tension au nœud N 13 lors de la pointe de consommation (courbe INV2 entre 17 et 19 heures) du poste consommateur PC l d’électricité décentralisé. Bien entendu, les modes de réalisation, caractéristiques, possibilités et exemples décrits ci-dessus peuvent être combinés l’un avec l’autre ou être sélectionnés indépendamment l’un de l’autre.