THOMAS QUENTIN (FR)
WO2008049240A1 | 2008-05-02 |
BE902407A4 |
Revendications Dispositif de préparation (10) de solutions radioactives, en particulier de solutions radiopharmaceutiques, comprenant : un bloc support mobile (12) comprenant au moins deux alvéoles (14) aptes à accueillir un flacon (1 12) ; une chape blindée (16), comprenant une paroi latérale (18) entourant la périphérie du bloc support et une paroi supérieure (20) couvrant la face supérieure du bloc support (12), une ouverture (24) étant prévue dans la paroi supérieure (20) de la chape ; un moyen d'entraînement du bloc support (12) configuré pour déplacer sélectivement le bloc support dans des positions, dites positions de travail, dans lesquelles une alvéole (14) donnée est alignée avec l'ouverture (24) pour permettre l'accès à ladite alvéole (14) depuis l'extérieur de la chape (16) ; un porte seringue (27) associé à un moyen d'actionnement de seringue (26) configuré pour déplacer une seringue verticalement sensiblement dans l'axe de l'ouverture (24) et pour actionner un piston (92) de ladite seringue ; et dans lequel le bloc support (12) est configuré de sorte qu'il peut être amené en outre dans une position, dite position de fermeture, dans laquelle l'ouverture (24) est obturée par un élément blindé (17) porté par le bloc support. Dispositif selon la revendication 1 , dans l'élément blindé (17) porté par le bloc support (12) est intégral avec le bloc support (12) ou rapporté dans celui-ci. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel ledit élément blindé (17) est un élément en plomb, par exemple un disque, placé dans un logement (15) débouchant dans une face supérieure (22) du bloc support mobile (12). Dispositif selon la revendication 1 , 2 ou 3, dans lequel le bloc support mobile est un barillet cylindrique (12) monté rotatif, de préférence selon un axe central sensiblement vertical, et dans lequel les alvéoles (14) débouchent dans la face supérieure (22) du barillet. 5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les alvéoles (14) aptes à accueillir des flacons sont des alvéoles cylindriques inclinées par rapport à la verticale. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une ou plusieurs alvéoles (14) comprennent : un capteur de température (19) ; et/ou une balance de (21 ) précision au fond de l'alvéole ; et/ou un dispositif de désinfection (23) comprenant des lampes UV, autour de l'entrée de l'alvéole. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant des moyens de détection de la position angulaire du bloc support mobile (12), de préférence des moyens de détection optiques. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel des moyens de chauffe et/ou de refroidissement sont associés à au moins une des alvéoles (14.4). 9. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel une alvéole (14.4) est réalisée en tant que pièce rapportée montée dans une partie creuse du bloc support (12), les moyens de chauffage et/ou de refroidissement comprenant une résistance chauffante (44.1 ) montée sur une chemise (42) disposée dans une alvéole (14.4), ainsi qu'un ventilateur monté dans le bloc support et des ouvertures d'aération (48) dans la paroi latérale du bloc support. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel moyen d'actionnement de seringue (26) comprend : un premier mobile (52) dont le porte seringue est solidaire, le porte seringue assurant le maintien du corps de seringue ; et un deuxième mobile (54) avec des moyens d'accouplement au piston de seringue ; le moyen d'actionnement de seringue étant configuré pour, soit déplacer simultanément les premier et deuxième mobiles, soit pour effectuer déplacement du deuxième mobile par rapport au premier mobile. 1 . Dispositif selon la revendication 10, dans lequel des moyens de translation sont montés sur le premier mobile afin de déplacer le porte seringue latéralement par rapport au bloc support ; et/ou le porte seringue est associé à un support et comprend des moyens pour déplacer le porte seringue vers le bas par rapport à son support. 2. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la chape blindée et l'élément blindé (17) porté par le bloc support sont réalisés dans un matériau anti-radiation, par exemple en plomb ou à base de plomb. |
Le domaine de l'invention est celui de la préparation de solutions radioactives, et notamment de médicaments radiopharmaceutiques. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de préparation de telles solutions radioactives et de médicaments radiopharmaceutiques.
Etat de la technique
Comme on le sait, les médicaments dits « radiopharmaceutiques » (RPM) contiennent des radioéléments artificiels appelés radionucléides, qui sont employés à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et utilisés dans les services de médecine nucléaire. Ces médicaments se présentent soit sous forme de spécialités pharmaceutiques contenant des radionucléides qui sont livrées prêtes à l'emploi, soit sous forme de préparations radiopharmaceutiques qui sont préparées in situ et extemporanément par marquage de molécules vectrices, désignées sous le vocable de « trousses » par l'homme du métier, avec un radionucléide choisi issu d'un générateur. Le radionucléide le plus fréquemment utilisé en médecine nucléaire est le technétium 99m ( 99m Tc), qui est facilement disponible grâce au générateur 99m Mo/ 99m Tc et que l'on administre sous forme d'une solution de pertechnétate de sodium. Cette solution est obtenue par élution pour donner des éluats de technétium 99m sous forme de solutions stériles et apyrogènes. Plus précisément, les molécules vectrices formant ces trousses sont des substances stériles et apyrogènes, qui sont pré-conditionnées le plus souvent sous forme de flacons trousse fermés sous vide. De manière connue, on utilise généralement pour la préparation de ces médicaments des enceintes blindées (contre les rayonnements des isotopes) pourvues d'ouvertures de type ronds de gants sur les bords desquels sont fixés des gants en latex où les opérateurs introduisent les mains. Certain centres utilisent des enceintes dépourvues de gants solidaires, remplacés par des gants à usage unique en latex ou nitrile traditionnels portés par l'utilisateur et changés à chaque manipulation. Cette pratique est justifiée par le fait que les gants solidaires de l'enceinte sont trop épais et nuisent à l'agilité des préparateurs, plus à l'aise avec les gants fins traditionnels. On joue ainsi sur le facteur « temps » pour se protéger des rayonnements. Les préparations se font par transfert d'un éluat dilué dans le flacon trousse à l'aide de seringues à usage unique. Une fois la solution de RPM préparée, et passage dans l'activimètre, un protège seringue plombé est installé sur la seringue.
Les inconvénients majeurs de ces procédés de préparation traditionnels résident dans l'existence de débits de doses radioactives très élevés au contact des extrémités des doigts de l'opérateur lors de la manipulation des seringues, pendant les étapes de marquage/reconstitution et fractionnement, alors que les flacons peuvent être manipulées avec des pinces.
Objet de l'invention
L'invention a pour objet de fournir un dispositif de préparation de radiopharmaceutiques qui permette une préparation automatisée de solutions radioactives et minimise l'exposition des opérateurs aux radiations émises par les radionucléides.
Description générale de l'invention
Avec cet objectif en tête, la présente invention propose un dispositif de préparation de solutions radioactives comprenant : un bloc support mobile comprenant au moins deux alvéoles aptes à accueillir un flacon ; une chape blindée (anti-radiation), comprenant une paroi latérale entourant la périphérie du bloc support et une paroi supérieure couvrant la face supérieure du bloc support, une ouverture étant prévue dans la paroi supérieure de la chape ; un moyen d'entraînement du bloc support configuré pour déplacer sélectivement le bloc dans des positions, dites positions de travail, dans lesquelles une alvéole donnée est alignée avec l'ouverture pour permettre l'accès à ladite alvéole depuis l'extérieur de la chape ; un porte seringue associé à un moyen d'actionnement de seringue configuré pour déplacer une seringue verticalement sensiblement dans l'axe de l'ouverture et pour actionner un piston de ladite seringue.
On appréciera que le bloc support est configuré de sorte qu'il peut être amené en outre dans une position, dite position de fermeture, dans laquelle l'ouverture est obturée par un élément blindé porté par le bloc support.
L'existence de la position de fermeture du bloc support mobile, inhérente à celui-ci, permet donc de fermer la communication par l'ouverture de la chape blindée, entre l'intérieur de celle-ci et l'extérieur. Puisque l'unique ouverture est fermée par un élément blindé, les rayonnements émis par les isotopes sont également bloqués. Un opérateur peut donc faire des manipulations au-dessus du dispositif, même à la verticale de l'ouverture de la chape, sans crainte d'un débit de doses significatif.
Le dispositif, équipé de plusieurs alvéoles, permet de réaliser les préparations requises pour l'utilisation de RPM, qu'il s'agisse de reconstitutions, marquages et fractionnements, ou de simples dilutions et transferts entre flacons. Comme on le comprendra, l'usage du dispositif n'est pas limité à la préparation de RPM, mais peut être employé pour la préparation de toute solution radioactive.
L'élément blindé porté par le bloc support peut être intégral avec celui-ci, par exemple si le bloc support est également réalisée en matériau permettant de bloquer ou atténuer les rayonnements des isotopes, ou bien rapporté dans celui-ci. L'élément blindé peut par exemple être un disque en matériau à base de plomb (ou autre matériau anti-radiation approprié) placé dans un logement débouchant dans une face supérieure du bloc support mobile. La chape blindée est réalisée en tout matériau permettant d'atténuer ou bloquer le passage des rayonnements émis par les isotopes placés dans la chape, par exemple en plomb, matériau à base de plomb, ou autres matériaux antiradiation. L'épaisseur de la chape blindée est ajustée en fonction des doses contenues et de l'atténuation souhaitée. Selon un mode de réalisation préféré, le bloc support mobile est un barillet cylindrique monté rotatif, de préférence selon un axe central sensiblement vertical, et dans lequel les alvéoles débouchent dans la face supérieure du barillet. Les alvéoles et le logement de l'élément blindé sont positionnés dans le barillet de sorte à pouvoir les amener de manière sélective, par rotation du barillet, en alignement avec l'ouverture de la chape. Selon les variantes, le dispositif présente une ou plusieurs des caractéristiques techniques suivantes :
- les alvéoles aptes à accueillir des flacons sont des alvéoles cylindriques inclinées par rapport à la verticale ;
- une ou plusieurs alvéoles comprennent un capteur de température et/ou une balance de précision au fond de l'alvéole ;
- des moyens de détection de la position angulaire du bloc support mobile, de préférence des moyens de détection optiques ;
- des moyens de chauffe et/ou de refroidissement sont associés à au moins une des alvéoles ;
- une alvéole est réalisée en tant que pièce rapportée montée dans une partie creuse du bloc support, les moyens de chauffage et/ou de refroidissement comprenant une résistance chauffante montée sur une chemise disposée dans une alvéole, ainsi qu'un ventilateur monté dans le bloc support et des ouvertures d'aération dans la paroi latérale du bloc support.
- un moyen de désinfection équipe au moins une, de préférence chacune des alvéoles. Il comprend par exemple une rampe circulaire d'émetteurs d'UV aux alentours de 254 nm, positionnée sur la circonférence supérieure de l'alvéole et orientée préférentiellement vers l'intérieur de l'alvéole, vers le flacon.
De préférence, le moyen d'actionnement de seringue comprend un premier mobile dont le porte seringue est solidaire, le porte seringue assurant le maintien du corps de seringue et un deuxième mobile avec des moyens d'accouplement au piston de seringue. Le moyen d'actionnement de seringue est configuré pour, soit déplacer simultanément les premier et deuxième mobiles, soit pour effectuer le déplacement du deuxième mobile par rapport au premier mobile.
Le dispositif comprend encore avantageusement des moyens de translation montés sur le premier mobile, afin de déplacer le porte seringue latéralement par rapport au bloc support ; et/ou le porte seringue est associé à un support et comprend des moyens pour déplacer le porte seringue vers le bas par rapport à son support. Ces mesures permettent de dégager la seringue de la zone du barillet afin de, entre autres, l'amener dans un dispositif de mesure/contrôle adjacent ou la déposer dans un étui. Description détaillée à l'aide des figures
D'autres particularités et caractéristiques de l'invention assortiront de la description détaillée d'au moins un mode de réalisation avantageux présenté ci- dessous, à titre d'illustration, en se référant aux dessins annexés. Ceux-ci montrent : Fig.1 : une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un dispositif de préparation d'injections de radiopharmaceutiques selon l'invention ;
Fig.2 : une vue en perspective du dispositif de la Fig .1 , sans le boîtier blindé ;
Figs.3 : une vue en perspective du barillet ;
Fig.4 : une vue en coupe verticale, à travers l'axe central, du barillet ; Fig.5 : une vue en coupe du dispositif de la Fig .1 , avec le barillet en position de travail ;
Fig.6 : une vue en coupe du dispositif de la Fig .1 , avec le barillet en position de fermeture ;
Fig.7 : une vue de face de la Fig.2 ; Fig.8 : une vue en perspective du boîtier à seringue, capot ouvert ;
Fig.9 : une vue en perspective du boîtier à seringue, abaissé sur son support. La présente invention concerne un dispositif de préparation de solutions radioactives et notamment de préparations de radiopharmaceutiques permettant le prélèvement de produits dans des flacons de manière automatisée, et garantissant la sécurité de l'utilisateur. Le dispositif est en particulier conçu pour permettre la préparation de RPM, notamment d'injections de RPM, combinant un radio-isotope avec un vecteur, c'est-à-dire une molécule (ou fragment) choisie pour se localiser de façon sélective sur une structure particulière de l'organisme.
En se référant tout d'abord aux figures 1 et 2, le dispositif préparation d'injections de RPM 10 qui comprend un bloc support mobile 12 comprenant plusieurs alvéoles 14 aptes à accueillir un flacon. Comme on le comprendra par la suite, le bloc support 12 est destiné à accueillir différents flacons pour la reconstitution de RPM ou leur fractionnement, en vue de la préparation d'injections. Typiquement, les flacons utilisées sont des flacons en verre format flacon de pénicilline (exemple : diamètre 2,5 cm, hauteur 5,5 cm) dotés d'un cache en caoutchouc sur l'ouverture supérieure et appelés "trousses". D'autres flacons peuvent bien entendu être utilisés, et les dimensions des alvéoles 14 adaptées en conséquences.
Puisque certains flacons vont contenir un isotope radioactif, le dispositif comprend avantageusement un boîtier de protection autour blindé du bloc support. Dans la figure 1 , le boîtier de protection est une chape « blindée » 16, qui comprend une paroi latérale 18 entourant la périphérie du bloc support 12 et une paroi supérieure 20 couvrant la face supérieure 22 du bloc support 12. Une ouverture 24 est prévue dans la paroi supérieure 20 du boîtier, pour permettre l'accès aux alvéoles 14. La chape blindée 16 peut être réalisée en plomb, par exemple avec une épaisseur de l'ordre de par exemple 9 à 30 mm ou tout autre matériau permettant de faire écran (atténuer ou bloquer) aux émissions des radionucléides. L'épaisseur de paroi est choisie pour une atténuer les rayonnements ionisants selon le matériau employé et la dose d'isotopes. De préférence la paroi supérieure 20 de la chape 16 est amovible, pour permettre le chargement/déchargement de flacons dans les alvéoles 14. Le signe de référence 26 désigne globalement un moyen d'actionnement de seringue configuré pour déplacer une seringue verticalement, sensiblement dans l'axe de l'ouverture, et pour actionner un piston de ladite seringue, comme on le décrit plus en détails ci-après. Le signe de référence 27 désigne un porte seringue pour une seringue 29 (visible en figure 5).
Comme on le voit à la Fig.2, le bloc support 12 est de préférence réalisé comme un barillet rotatif, terme que l'on adoptera pour la suite de la description. Le dispositif 10 comprend un moyen d'entraînement du barillet 12 qui est configuré pour déplacer sélectivement le barillet 12 dans des positions, dites positions de travail, dans lesquelles une alvéole 14 donnée est alignée avec l'ouverture 24 pour permettre l'accès à l'alvéole depuis l'extérieur du boîtier 16.
Le barillet 12 comprend un corps de forme générale cylindrique, avec une face latérale 28 cylindrique d'axe A, la face supérieure 22 et une face inférieure 30. Dans le dispositif, le barillet 12 est agencé avec sa face inférieure 30 tournée vers le bas. Le barillet 12 est monté rotatif sur une platine 32 qui forme la base du dispositif 10 et supporte aussi la chape blindée 16 (la platine 32 peut être en matériau anti-radiation, mais ce n'est souvent pas nécessaire car le dispositif est placé sur un support blindé). A cet effet, il comprend un logement central cylindrique 34 débouchant dans la face inférieure 20, comme on le voit en Fig.4. Un axe 36 s'étend perpendiculairement à la platine 32 et s'engage dans le logement 34. L'axe 36 a un diamètre correspondant sensiblement au diamètre intérieur du logement 34, au jeu de fonctionnement près, de sorte à permettre la rotation du barillet autour de l'axe 36 (confondu avec l'axe A). On note à la base du barillet 12, fixée contre la face inférieure 30, une couronne 38, éventuellement dentée, entourant l'axe 36. La couronne 38 permet un entraînement en rotation, par exemple par courroie (non montrée), du barillet 12 sur l'axe 34. Cette courroie est également engagée sur une poulie d'entraînement (non montrée) solidaire avec un arbre de sortie d'un ensemble moteur 40 de barillet, monté sur la platine 32. Dans la présente variante, le barillet 12 comprend quatre alvéoles 14 (désignées également individuellement 14.1 à 14.4) aptes à recevoir des flacons pour la préparation de solutions. Ces alvéoles 14 sont conçues pour déboucher dans la face supérieure 22 du barillet 12. Les alvéoles 14 sont de préférence de forme cylindrique (section circulaire ou autre), mais ont avantageusement leur axe (B) incliné par rapport à la verticale, par exemple de 15 à 20°. Cela facilite le prélèvement dans le fond du flacon lorsque le volume restant est faible. Le diamètre du barillet 12, et les dimensions des alvéoles dépendent des flacons à accueillir et donc des applications visées. Par exemple, les alvéoles 14 peuvent avoir une profondeur entre 35 et 70 mm. Le diamètre d'entrée des alvéoles 14 est adapté aux flacons et la section de passage de l'ouverture 24 est de préférence légèrement inférieure diamètre d'entrée des alvéoles 14.
On remarquera, notamment en Fig. 3, que le barillet 12 comprend en fait une cinquième alvéole 15, appelée logement, prévue pour accueillir du plomb (l'alvéole est vide sur la Fig.3). On place ainsi dans ce logement 15 un élément 17 en plomb, par exemple un disque ou cylindre de forme complémentaire au logement (Fig.2) 15. Cet élément 17 en plomb permet, lorsqu'il est aligné avec l'ouverture 24, de fermer cette ouverture 24 et constitue un blindage qui bloque l'émission de rayonnements vers l'extérieur du boîtier à travers l'orifice 24.
Comme on le comprendra, le moyen d'entraînement constitué par l'ensemble moteur 40 lié à la couronne 38 permet de faire pivoter le barillet 12 de sorte à pouvoir aligner sélectivement chacune des alvéoles 14.1 à 14.4 avec l'ouverture 22, permettant ainsi l'accès aux flacons contenus dans ces alvéoles depuis l'extérieure du boîtier, formant les positions de travail. Le moyen d'entraînement permet également de mettre le barillet 12 en position de fermeture, dans laquelle le logement 15 est aligné avec l'ouverture 24 et l'élément en plomb 17 obture l'ouverture 24.
Quelques détails de construction du barillet 12 peuvent être soulignés. Le barillet 12 peut être fabriqué en toute matière et par tout procédé approprié. En particulier il peut être avantageusement réalisé dans un polymère rigide, tel que l'ABS. L'impression 3D est une technique de fabrication avantageuse, mais d'autres techniques peuvent être employées. Les quatre alvéoles 14.1 à 14.4 destinées à accueillir des fioles et l'alvéole 15 accueillant le disque en plomb 17 ont le centre de leurs ouvertures supérieures, dans le plan de la face supérieure 22 du barillet, à équidistance de l'axe de rotation A. Bien entendu, cette distance est sensiblement la même que la distance de l'axe A au centre de l'ouverture 24. Cela permet donc d'aligner au choix n'importe laquelle des alvéoles 14.1 à 14.4 et 15 avec l'ouverture 24, en pivotant le barillet autour de son axe.
De préférence, au moins une des alvéoles 14 est conçue comme une pièce rapportée. Dans la variante, l'alvéole 14.4 comprend une chemise tubulaire fermée à son extrémité inférieure, qui vient se placer dans une région creuse du barillet 12. La chemise 42 comprend un rebord supérieur 44 par lequel elle s'appuie sur la face supérieure 22 du barillet.
Pour certaines applications, il est souhaitable de pouvoir contrôler la température d'un flacon placé dans le barillet 12. Des moyens de chauffage et/ou refroidissement peuvent donc être prévus pour une ou plusieurs alvéoles. Dans la présente variante, un fil résistif chauffant 42.1 est de préférence enroulé autour de la chemise 42. Un refroidissement forcé de cette chemise 42 est obtenu au moyen d'un ventilateur (non montré) placé dans la région creuse du barillet 12, qui a une ouverture 46 dans la face latérale 28, sous l'alvéole 15. Une série d'ouvertures lamellaires 48 sont également pratiquées dans la paroi latérale 28 du barillet 12.
De préférence, chaque alvéole 14 à flacon est équipée d'un capteur de température 19 (Fig.4). L'alvéole 14.4 peut comprendre 2 capteurs de température. Une balance de précision 21 (Fig.4) est avantageusement prévue au fond de chaque l'alvéole 14.1 à 14.4. Les balances permettent de connaître en temps réel le volume présent dans chaque flacon.
Des moyens de détection de positionnement angulaire (horaire) du barillet sont avantageusement prévus pour une précision accrue du positionnement du barillet 12 par rapport à l'orifice 24. Des moyens optiques (non montrés) sont préférés. A cet effet, le barillet est équipé d'un code-barres déterminant la position de chaque alvéole 14.1 à 14.4 et 15. Un lecteur de code barre placé est placé dans la chape 16.
On notera encore la présence, sur chaque alvéole 14.1 à 14.4 d'un moyen de désinfection. Ce moyen de désinfection peut comprendre d'une rampe de lampes émettrices d'UV autour de 254 nm (par exemples des LED), positionnée sur la circonférence supérieure (entrée) de l'alvéole et orientée vers l'intérieur de l'alvéole, vers la face supérieure du flacon. La rampe de LEDs est indiquée 23 en Fig.4.
Cela permet de maintenir propre la face supérieure des flacons, tout en évitant l'utilisation d'alcool qui à terme salirait les puits. L'utilisation de ces rampes, qui n'empiètent pas ou peu sur l'ouverture de chaque alvéole, a entre autres un effet bactéricide, germicide, virucide sur les surfaces exposées.
On va maintenant décrire en détail, en référence principalement aux figures 2 et 7, le moyen d'actionnement de seringue 26, qui est monté sur la platine 32 à l'arrière du barillet 12. Il comprend deux éléments mobiles 52 et 54 (dits simplement 'mobile') coulissant verticalement le long de deux axes fixes 56 et 58, lisses et verticaux ; et entraînés le long de ces axes 56, 58 au moyen de deux vis sans fin 60 et 62 formées par des tiges filetées. Chacun des mobiles 52, 54 comprend une plaque support 52.1 , 54.1 horizontale avec deux orifices traversés par les axes de coulissement 56, 58. Chaque plaque support 52.1 , 54.1 porte, au niveau des orifices de coulissement, un manchon de guidage 64 aligné avec cette dernière, pour améliorer la stabilité horizontale lors déplacement le long des axes 56, 58.
La plaque support inférieure 52.1 comprend un orifice traversé par la vis sans fin 60 et un pas de vis formé par un manchon taraudé 66, fixés sur la plaque support 52.1 et aligné sur ledit orifice. Le pas de vis du manchon 66 correspond à celui de la vis sans fin 60 et permet donc l'ascension ou la descente de la plaque support 52.1 le long de la vis sans fin 60, selon le sens de rotation de la vis 60. La vis 60 est entraînée en rotation par un premier ensemble moteur 67 reposant sur la platine 32. La plaque support supérieure 54.1 comprend un orifice de passage (lisse) pour la vis sans fin 60 qui entraine la plaque support inférieure 52.1 . Elle comprend en outre un orifice traversé par l'autre vis sans fin 62, associée à un pas de vis formé par un manchon taraudé 68, fixé sur la plaque support 54.1 et aligné sur ledit orifice. Le pas de vis du manchon 68 correspond à celui de la vis sans fin 62 et permet donc l'ascension ou la descente de la plaque 54.1 le long de la vis 62, selon le sens de rotation de celle-ci. La vis 62 est entraînée en rotation par un deuxième ensemble moteur 70 fixé à la plaque support inférieure 52.1 . Pour des raisons d'encombrement, le deuxième ensemble moteur 70 est préférablement fixé sous la plaque support inférieure 52.1 et la connexion avec la vis sans fin 62 se fait à travers un orifice ménagé dans la plaque 52.1 .
Comme on le comprendra, l'actionnement du premier ensemble moteur 67 seul permet un déplacement simultané des plaques support 52.1 et 54.1 , ce qui est utile pour déplacer l'ensemble de la seringue par rapport au barillet. L'actionnement du deuxième ensemble moteur 70 entraine un déplacement relatif entre les deux plaques support 52.1 et 54.1 , ce qui permet donc de déplacer le piston de la seringue par rapport au corps de seringue. Un capteur de position, par exemple du type à potentiomètre, est avantageusement associé à chaque mobile 52 et 54 afin de déterminer leur position verticale respective avec une bonne précision. La connaissance du déplacement relatif entre les deux mobiles 52, 54 permet de connaître la course du piston et donc de calculer les volumes introduits dans le corps de seringue ou expulsés.
On remarquera encore la présence de deux montants latéraux verticaux 72 parallèles, placés en vis-à-vis aux extrémités longitudinales des plaques support 52.1 et 54.1 . Ils comprennent chacun sur leurs faces intérieures un moyen de guidage vertical pour les mobiles, ici sous la forme d'une nervure verticale 74 de profil triangulaire, placée au centre du montant. Chaque plaque support comprend à ses extrémités longitudinales une incision triangulaire 76 de forme correspondant aux nervures 74, pour améliorer la stabilité du guidage. Chacun des deux mobiles 52, 54 comprend des moyens de préhension pour la seringue. Le signe de référence 80 désigne un bras d'actionnement de forme triangulaire, solidaire de la plaque support supérieure 54.1 , faisant saillie du côté du barillet 12. Il se termine par une portion d'accouplement 82 avec une rainure horizontale 84 dans laquelle se loge la tête du piston de la seringue. Le bras 80 est monté coulissant sur une paire de rails 81 fixés à la seconde plaque 54.1 , afin de s'approcher de la tête de piston de seringue pour l'engager, ou s'en écarter. Ce déplacement est commandé par un ensemble moteur 83 entraînant une vis sans fin.
Le corps de seringue est quant à lui reçu et bloqué dans le porte-seringue 27 associé à la plaque support 52.1 . Le porte-seringue 27 comprend, à la manière d'un coffret, une base 86 et un capot 88 pivotant par rapport à cette base grâce à une charnière latérale 90 (Figures 8 et 9). Un verrou (non montré- commandé à distance) est prévu pour maintenir le capot 88 en position fermée sur la base 86. Les parties intérieures en regard de la base 86 et du capot 88 comprennent chacune une empreinte de sorte à définir un logement pour le corps de seringue, assurant le maintien du corps de seringue dans le plan horizontal et vertical. On reconnaît à la figure 8 les empreintes 92, 92' pour le corps cylindrique de seringue, et des fentes horizontales 93, 93' pour accueillir la collerette d'extrémité du corps de seringue.
Comme on le voit bien en figure 5, lorsque le capot 88 est fermé, le corps de seringue 90 est fermement maintenu dans le porte seringue 27 solidaire de la plaque support inférieure 52.1 et le piston de seringue 92, dont l'extrémité est engagée dans le bras d'actionnement 80 solidaire de la plaque support supérieure 54.1 , peut-être manipulé individuellement par actionnement du deuxième ensemble moteur 70. On notera encore que le porte-seringue 27 est monté sur un support 94, qui coulisse sur deux tiges lisses horizontales 96, transversalement à l'axe vertical de déplacement du porte seringue 27 au moyen des mobiles 52 et 54. Pour ce faire, le support 94, qui a par exemple une forme de plaque carrée, comprend en face arrière deux paliers cylindriques 98 dans lesquels sont engagées les tiges 96. Comme on le voit bien sur les figures, les tiges 96 sont maintenues fixement parallèles à leurs extrémités par deux bras 100 solidaires de la plaque- support inférieure 52.1 . Un moyen d'entraînement est prévu pour déplacer le support 94 de porte seringue le long des tiges 96, permettant de positionner sélectivement le porte seringue 27 de part et d'autre du barillet 12 pour amener la seringue à un dispositif ou accessoire placé juste à côté du barillet 12. Le signe de référence 101 désigne un ensemble moteur fixé sur le côté extérieur d'un bras 100. L'entraînement du support 94 de porte seringue est déplacé sur les tiges 96 au moyen d'une courroie (non montrée)qui est entraînée par le moteur 101 et supportée par une poulie (non montrée) fixée sur le bras 100 opposé au moteur 101 . On notera encore que le porte-seringue 27 est avantageusement monté mobile par rapport à son support 94, afin de pouvoir abaisser le porte-seringue 27 par rapport à la position verticale de la plaque-support inférieure 52.1 .
En particulier, on pourra déplacer le porte seringue 27 latéralement, et l'abaisser, pour amener le porte seringue 27 dans un puits de comptage (non montré) afin de mesurer la dose radioactive contenue dans la seringue. On pourra également déposer la seringue sur un support de collecte.
Afin de permettre la mesure de dose lorsque la seringue est dans le porte- seringue 27, ce dernier est de préférence réalisé dans un matériau ne bloquant pas le rayonnement des radionucléides, par exemple en plastique rigide. Sur la figure 9, le porte-seringue 27 est abaissé par rapport à son support 94. Le porte-seringue 27 est relié au support 94 au moyen de deux liens (filins) d'entraînement (non montrés) qui sont actionnées par un ensemble moteur 102. Deux cônes de centrage 104 sont disposés verticalement et fixés à des pattes 106 solidaires du bord supérieur du support 94. Les cônes de centrage 104 coopèrent avec des logements coniques 108 dans la face supérieure de la base 86 du porte-seringue 27. Les liens d'entraînement sont guidés verticalement à travers un passage central dans les cônes de centrage 104 et traversent également les logements coniques 108.
On s'intéressera maintenant aux figures 5 et 6 qui illustrent respectivement une position de travail et la position de fermeture du barillet. En figure 5, le barillet 12 est positionné avec le logement 14.1 alignée avec l'ouverture 24. Le porte seringue 27 repose sur son support 94 et le mobile 52 est en position basse : l'aiguille 1 10 fixée à l'extrémité de la seringue 29 est dans l'alvéole 14.1 et est engagée dans un flacon 1 12. Comme on le comprendra, dans cette position du mobile 52 et du porte seringue 27, on peut manœuvrer le piston 92 de seringue à l'aide du mobile 54 pour prélever du liquide dans le flacon, ou injecter une quantité depuis la seringue dans le flacon 1 12.
Ces opérations de prélèvement ou injection peuvent être réalisées pour un flacon logé dans n'importe laquelle des alvéoles 14.1 à 14.4, en alignant l'alvéole avec l'ouverture 24, c'est-à-dire dans les positions de travail du barillet 12.
On notera encore dans la figure 5 que la paroi latérale 18 de blindée la chape 16 comprend également une paroi arrière 18.1 , en entoure donc bien toute la périphérie du barillet 12.
Dans la figure 6 le barillet 12 est dans une position angulaire dans laquelle l'alvéole/logement 15 portant le disque de plomb 17 est alignée avec l'ouverture 24 : c'est la position de fermeture du barillet 12. Avant de prendre cette position, le porte seringue 27 est bien entendu remonté, pour dégager la seringue 29, respectivement l'aiguille, de l'orifice 24. Dans la position de fermeture, le disque de plomb 17 obture l'ouverture 24, barrant physiquement la communication avec l'intérieur de la chape 16, et bloquant également les émissions des isotopes par l'ouverture 24. Un opérateur peut alors manipuler le porte-seringue 27, notamment pour la mise en place d'une nouvelle seringue, sans craindre de prendre un débit de doses radioactives à l'extrémité de ses doigts.
Sur le plan de la commande, le dispositif comprend de préférence un module de commande géré par un logiciel, de préférence externe au dispositif, pour contrôler : les mouvements de rotation du barillet, les mouvements des mobiles 52 et 54 et garder ainsi un historique (log) des quantités prélevées, et les mouvements du porte seringue 27. Exemple d'utilisation du présent dispositif pour la préparation d'injections de RPM.
Dans le présent exemple, on charge quatre flacons dans le barillet 12, pour la préparation de deux RPM pour la scintigraphie osseuse et cardiaque, tel que pourra le faire quotidiennement un praticien. Le dispositif 10 sera, en utilisation, typiquement placé dans une boite à gants blindée.
Le premier flacon, dit "pot source", contient l'isotope Technétium 99 métastable (Te 99m * ) dilué initialement dans 5ml de chlorure de sodium aqueux (NaCI). On ne parle pas de concentration pour la mesure dans ce cas, mais d'activité radioactive volumique qui dépend de l'âge d'élution du technétium (prélèvement dans la fontaine mère présente dans l'enceinte de préparation). Un pot source à t=0 présente en général une activité de 5 milliards de becquerels (5GBq), activité qui diminue de moitié toutes 6,02h. Pour indication, une dose patient est de l'ordre de 0,6 GBq. Toutes les préparations sont faites à partir de ce pot source. On distingue deux types de préparations réalisées par le dispositif :
- le marquage, c'est-à-dire la préparation d'un pot pour un marqueur spécifique (exemple : pot osseux) ; et
- le fractionnement, c'est-à-dire le prélèvement dans une seringue à usage unique d'une dose de médicament nécessaire au patient.
Chaque type d'examen scintigraphique nécessite son marqueur spécifique qui sera vecteur du technétium vers la région à explorer et donc son propre pot. Le dispositif assure la préparation de deux types de marqueurs dès que c'est nécessaire, et une première fois en début de vacation. Le deuxième flacon contient le NaCI nécessaire pour réaliser des dilutions.
Le troisième flacon va devenir le marqueur osseux pour scintigraphie osseuse. On charge initialement dans l'alvéole un flacon tel qu'il est vendu rempli de HDP (Hydroxidiphosphonate (HDP)/ Ostéocis) sous forme de poudre. Le dispositif 10 est chargé du remplissage de ce troisième flacon avec la solution de Te + NaCI. On fait ensuite tourner le barillet 12 pour faciliter la dilution de la poudre dans le Te + NaCI. L'activité volumique idéale est de 750Mbq/mL.
Le quatrième flacon va devenir le marqueur cardiaque pour scintigraphie cardiaque. On charge initialement dans l'alvéole, notamment l'alvéole 14.4, un flacon tel qu'il est vendu rempli mibi (sestamiBi) sous forme de poudre. Le dispositif est chargé du remplissage de ce quatrième flacon avec la solution de Te + NaCI. On fait ensuite tourner le barillet 12 pour faciliter la dilution de la poudre dans le Te + NaCI. On active également la fonction chauffage de l'alvéole 14.4. L'activité volumique idéale est de 260Mbq/mL. On se conformera généralement aux prescriptions des fabricants des vecteurs.
Typiquement, les balances permettent en temps réel au dispositif de connaître le volume présent dans chaque flacon, le dispositif de chauffe ne concerne que le marqueur cardiaque (mibi). Avant un marquage, le dispositif va aller prélever du NaCI dans le flacon dédié pour diluer le pot source, puis prélever de ce pot source, l'activité nécessaire à injecter pour effectuer une reconstitution (marquage) d'une trousse en fonction de l'activité de la journée ou d'une demande de l'utilisateur.
Le fractionnement : la dose à préparer pour le patient est unique et dépend du poids du patient. Elle est lue par l'opérateur à partir d'un abaque poids-dose.
Dans la pratique conventionnelle, l'opérateur prélève dans une seringue, et d'après son expérience, un volume de médicament radioactif dans un pot source correspondant à première vue au besoin de produit en fonction du poids du patient puis mesure la dose contenue dans la seringue dans un puits de comptage qui va mesurer la radioactivité. Si la « quantité » de radioactivité ne correspond pas à ce qui est nécessaire au patient, il est nécessaire, dans les méthodes de préparation conventionnelles, de faire un ajustement manuel de la dose présente dans la seringue vers ou depuis le pot source et recommencer la mesure autant de fois que nécessaire pour arriver à une mesure correspondant à la quantité radioactivité nécessaire au patient. On appréciera que le fractionnement est largement facilité par le présent dispositif 10. Connaissant le volume et l'activité dans le pot source, le dispositif 10 n'a pas besoin d'effecteur les « aller-retour » décrits ci-dessus, et prélève d'emblée, dans la trousse demandée, le volume correspondant à l'activité demandée. Ensuite, la seringue est mesurée dans un puit de comptage contenu dans l'enceinte de préparation grâce à la translation latérale sur les tiges 96, avant d'être déposée dans un étui de protection en tungstène, lorsque la préparation est finie.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre d'exemple, mais en couvre toutes les variantes. En particulier, le barillet 12 est une réalisation particulière de bloc support mobile, mais pourrait prendre d'autres formes pour réaliser la fonction de réceptacle de flacons avec ses alvéoles/puits.