EMBOÎTAGE ÉLASTIQUE

La présente invention est relative à un dispositif de fixation au mur d'un accessoire, à un accessoire adapté à être fixé sur ce dispositif de fixation et à un ensemble comprenant le dispositif de fixation au mur et l'accessoire. La présente invention vise également un procédé de montage d'un dispositif de fixation sur un mur et un procédé de fixation d'un accessoire sur un mur mettant en œuvre ce procédé de montage.

De nombreuses solutions permettent de fixer un accessoire, notamment un accessoire domestique sur un mur. On peut par exemple fixer un crochet, dans un trou préalablement percé dans le mur, pour y pendre l'accessoire, par exemple un porte- serviette. Ces crochets ne sont cependant pas très esthétiques. En outre, le perçage d'un mur peut être une opération périlleuse, notamment quand le mur est recouvert de carrelage, de marbre ou d'autres matériaux plans rigides et/ou fragiles.

Par ailleurs, la société Kessebôhmer commercialise sous le nom commercial LINERO MosaiQ un rail en aluminium à fixer au mur, par exemple dans une cuisine. Le rail forme un logement avec un rebord. Des étagères, en forme de « L » et avec un bord rabattu à leur extrémité supérieure peuvent ainsi être fixées au mur, le bord rabattu venant en appui sur le rebord du logement formé par le rail. Ces étagères sont également en appui contre le mur.

Le rail en aluminium n'est cependant pas esthétique. Il est en outre volumineux et proéminent et prend donc facilement la poussière. Surtout, le montage de l'accessoire sur le rail est peu pratique et peu fiable.

L'objectif de la présente invention est de proposer un dispositif et un procédé de fixation d'accessoires, notamment d'accessoires domestiques, aux murs, par exemple d'une cuisine ou d'une salle de bain, ne présentant pas les inconvénients susmentionnés. Notamment, l'invention vise à proposer un dispositif facile d'utilisation, de préférence esthétique et d'entretien limité.

Ce but de l'invention est atteint au moyen d'un dispositif de fixation d'un accessoire, notamment d'un accessoire domestique, sur un mur, comprenant un relief d'emboîtage élastique et un profilé formant une semelle, la semelle étant, de préférence, destinée à être recouverte par un revêtement du mur, la semelle présentant une première et une deuxième surfaces planes opposées, la première surface de la semelle étant destinée à être fixée à plat sur le mur, le relief d'emboîtage élastique faisant saillie de la deuxième surface de la semelle.

Ainsi, avantageusement, une fois le dispositif de fixation fixé sur le mur, un accessoire, notamment un accessoire domestique peut facilement y être fixé par emboîtage élastique.

Selon des modes de réalisations préférés, le dispositif selon l'invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

le profilé forme un logement de réception d'une pièce, de préférence de deux pièces, de préférence encore de deux pièces symétriques par rapport à un plan médian du relief d'emboîtage élastique, la ou les pièces formant le relief d'emboîtage élastique, le relief d'emboîtage élastique étant de préférence un relief femelle ;

le profilé forme le relief d'emboîtage élastique, le relief d'emboîtage élastique étant de préférence un relief mâle ;

le relief d'emboîtage élastique est relié à la deuxième surface de la semelle par une lame, une languette s 'étendant de préférence depuis un côté de la lame, de préférence depuis chaque côté de la lame, parallèlement à la deuxième surface de la semelle ;

- la lame a une hauteur, mesurée selon une direction normale à la deuxième surface de la semelle, supérieure à 2 mm, de préférence à 4 mm, de préférence encore supérieur à 5 mm et/ou inférieure à 15 mm, de préférence à 14 mm, et/ou la hauteur de la lame est de préférence égale à 8, 9, 10, 11, 12,5 ou 13,5 mm ; la lame a une largeur, mesurée parallèlement à la deuxième surface de la semelle, dans un plan transversal du profilé, supérieure à 0,5 mm, de préférence supérieure à 1 mm, et/ou inférieure à 3 mm, de préférence inférieure à 2 mm ; le relief d'emboîtage élastique comporte, en section transversale, une forme sensiblement ronde, notamment sur un secteur angulaire s 'étendant sur au moins 180°, de préférence sur au moins 270°, le secteur angulaire étant de préférence symétrique par rapport à un axe médian du relief d'emboîtage élastique et/ou de la lame, le cas échéant ; le relief d'emboîtage élastique comporte, en section transversale, à une extrémité dudit secteur angulaire et/ou à chaque extrémité dudit secteur angulaire, l'un parmi une saillie radiale et un renfoncement ;

le relief d'emboîtage élastique comporte au moins une, de préférence exactement deux, parois longitudinales s'étendant depuis la deuxième surface de la semelle selon une direction normale à la deuxième surface ;

le profilé, notamment le relief d'emboîtage élastique, est muni de conducteurs électriques et/ou de source lumineuses, en particulier de DEL ;

le dispositif comprend au moins un conducteur électrique, de préférence au moins deux conducteurs électriques, le ou les conducteurs électriques affleurant de préférence à la surface du relief d'emboîtage élastique, notamment du secteur angulaire, le cas échéant, ou de la semelle, le ou les conducteurs électriques étant par exemple reçus dans des rainures réalisées à la surface du relief d'emboîtage élastique, notamment du secteur angulaire le cas échéant, qui s'étendent parallèlement à la direction longitudinale du profilé ;

la semelle s'étend, en section transversale, d'un côté seulement du relief d'emboîtage élastique ou, de préférence, de part et d'autre du relief d'emboîtage élastique ; et

le profilé est en l'un parmi l'aluminium, notamment l'aluminium extradé et/ou anodisé, l'acier inoxydable, notamment naturel, brossé et/ou griffé, et le plastique.

L'invention se rapporte également à un accessoire, notamment accessoire domestique, muni d'un relief d'emboîtage élastique destiné à coopérer avec le relief d'emboîtage élastique d'un dispositif de fixation d'un accessoire tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons.

De préférence, l'accessoire est choisi parmi : une patère, un porte- serviette, un dévidoir, une desserte, un porte-verre, un porte-savon, un vide poches, un support de téléphone portable et/ou de tablette, une brosse, un miroir, une étagère, un support d'ustensiles, notamment un support d'ustensiles de cuisine, un porte-épices, un porte- dosettes de café, un panier, un porte-couteau, notamment un porte-couteau aimanté, un dérouleur à papier aluminium ou à papier essuie-tout, des pots, un spot, notamment un spot à LED, une réglette LED, un ruban LED, un profilé à LED, une ampoule LED, un projecteur LED, une décoration lumineuse, un panier à linge, un miroir grossissant cosmétique, une tablette, un rack porte serviette, une crédence, un range couteaux, un porte bouteille, un distributeur à coton tige, un distributeur à coton, un porte balayette, un porte revues, une poubelles, une raclette de douche, une boite à mouchoir, une corde à linge, un panier de douche, un crochet, un patère, un égouttoir, une planche à découper, un distributeur de savon liquide, une coupelle, un gobelet et un porte gobelet, un porte brosses à dent, un panier mural, une coupe, un vase, un cadre photo, une main courante, une horloge, un téléviseur, un écran LCD ou LED ou OLED, un interrupteur électrique, une prise USB, une prise HDMI, une enceinte acoustique, une caméra, un ventilateur, une barre de suspension, un rideau, une tringle à rideau, un détecteur de présence, un détecteur de fumée, un détecteur de monoxyde de carbone, un détecteur de pollution, un ionisateur, un filtre à air, une cimaise à tableaux.

De préférence encore, l'accessoire comprenant un logement complémentaire au relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire, une feuille souple ou déformable est insérée dans le logement complémentaire, la feuille longeant de préférence au moins en partie au moins une paroi du logement complémentaire, le logement complémentaire étant adapté à recevoir le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire, par emboîtage élastique, de telle sorte que la feuille est au moins en partie interposée entre le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire et ladite une paroi du logement complémentaire, l'accessoire comprenant, de préférence encore, un moyen pour bloquer le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire dans ledit logement complémentaire.

L'accessoire peut comprendre un logement complémentaire au relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire, dans lequel une feuille souple ou déformable est insérée dans le logement complémentaire, la feuille longeant de préférence au moins en partie au moins une paroi du logement complémentaire, le logement complémentaire étant adapté à recevoir le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire, par emboîtage élastique, de telle sorte que la feuille est au moins en partie interposée entre le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire et ladite une paroi du logement complémentaire, l'accessoire comprenant, de préférence encore, un moyen pour bloquer le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation d'un accessoire dans ledit logement complémentaire. L'invention se rapporte également à un ensemble d'un accessoire, en particulier d'un accessoire domestique, tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, et d'un dispositif de fixation d'un accessoire tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons.

Selon un autre aspect, l'invention concerne aussi un procédé de montage d'un dispositif de fixation d'un accessoire tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, sur un mur, comprenant les étapes de :

a) Fixation du dispositif sur le mur, notamment au moyen de colle et/ou de vis ; b) Application d'une couche de finition recouvrant le mur et la semelle du dispositif, de telle sorte que le relief d'emboîtage élastique soit accessible, en particulier, le relief d'emboîtage élastique étant en saillie de la couche de finition, un gabarit étant de préférence emboîté élastiquement sur le relief d'emboîtage élastique pour assurer que ledit relief d'emboîtage élastique fasse saillie de ladite couche de finition, une fois la couche de finition appliquée sur le mur.

De préférence, la couche de finition comprend, de préférence consiste, en un matériel plan ou relief fixé sur le mur, le matériel plan ou en relief comprenant de préférence des carreaux, des lames et/ou des plaques d'au moins l'un parmi :

du carrelage, notamment du grès cérame, du ciment ou de la faïence,

du métal, notamment de l'acier inoxydable ou de l'aluminium, en particulier de l'aluminium brossé,

du verre,

du bois,

de la pierre, notamment du granit ou du marbre, et

du plâtre.

Selon encore un autre aspect, l'invention se rapporte à un procédé de fixation d'un accessoire, notamment d'un accessoire domestique, tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, sur un mur, consistant à mettre en œuvre un procédé de montage tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, pour fixer un dispositif de fixation tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, sur un mur, et à fixer l'accessoire sur le dispositif de fixation, par emboîtage élastique de leurs reliefs d'emboîtage élastique respectifs. Selon encore un autre aspect, l'invention se rapporte à un gabarit destiné à être fixé par emboîtage élastique sur un dispositif de fixation tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, notamment au cours d'un procédé de fixation du dispositif de fixation sur un mur, pour s'assurer que le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation soit accessible après l'application d'une couche de finition sur le mur, le gabarit ayant un relief complémentaire au relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation, le relief complémentaire étant destiné à recevoir par emboîtage élastique le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation.

Le gabarit peut comprendre, de part et d'autre du relief complémentaire, deux surfaces planes destinées à être plaquées contre la couche de finition.

Le gabarit peut comprendre en outre deux parois s 'étendant de part et d'autre du relief complémentaire, destinées à être interposées entre la couche de finition, d'une part, et la lame du dispositif de fixation, d'autre part, en particulier entre la couche de finition et la ou les languettes s 'étendant depuis la lame, le cas échéant.

D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, qui se rapporte aux dessins ci-annexés parmi lesquels :

La figure 1 représente schématiquement une vue en coupe transversale d'un premier exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur,

- La figure 2 est une coupe schématique d'une variante de l'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur de la figure 1, Les figures 3A à 3H illustrent schématiquement en coupe des variantes du relief d'emboîtage pouvant être mis en œuvre dans l'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur de la figure 1,

- La figure 4 illustre schématiquement en coupe un deuxième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur,

Les figures 5 et 6 illustrent une variante de l'exemple de la figure 4, respectivement en perspective et en coupe,

- La figure 7 illustre en coupe un troisième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur,

La figure 8 illustre en coupe un quatrième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur, La figure 9 illustre schématiquement en coupe une variante du quatrième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur ;

La figure 10 représente schématiquement en coupe un cinquième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur ;

La figure 11 représente schématiquement en coupe un sixième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur ;

- La figure 12 représente schématiquement une vue éclatée d'un accessoire pouvant être fixé à un mur au moyen d'un dispositif de fixation selon l'une des figures 1 à 9 et 11 ;

La figure 13 est une vue en coupe longitudinale de l'accessoire de la figure 12 ; et

- La figure 14 représente schématiquement une vue en coupe transversale d'une cale pouvant être mis en œuvre dans un procédé de montage d'un dispositif de fixation sur un mur.

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique portent le même signe de référence. À fin de concision de la présente demande, ces éléments ne sont pas décrits en regard de chaque exemple, seules les différences entre les modes de réalisation étant discutées en détails.

La figure 1 illustre un premier exemple d'un ensemble 10 d'un accessoire 12, notamment d'un accessoire domestique, et d'un dispositif 14 de fixation de l'accessoire 12 sur un mur 16.

Le dispositif de fixation 10 est ici réalisé sous la forme d'un profilé 18 s 'étendant selon une direction longitudinale Z.

Le profilé 18 est par exemple en l'un parmi l'aluminium, notamment l'aluminium extradé et/ou anodisé, procurant durabilité et facilité d'entretien, et l'acier inoxydable, notamment brossé, griffé et/ou noir mat. En variante, le profilé est en plastique.

La section transversale du profilé 18, telle qu'illustrée à la figure 1 comporte tout d'abord une semelle 20, c'est-à-dire une plaque plane et, de préférence, poinçonnée, dont une première surface 20a plane est fixée à plat sur le mur 16. La largeur de la semelle 20, mesurée selon la direction Y, incluse dans la surface 20a et perpendiculaire à la direction longitudinale Z du profilé 18, est par exemple comprise entre 10 mm et 150 mm. Ici, la largeur de la semelle est par exemple de 40 mm.

Une lame 22 s'étend depuis la deuxième surface 20b plane de la semelle 20, opposée à la première surface 20a, selon une direction X normale aux première et deuxième surfaces 20a, 20b. La lame 22 s'étend, comme tout le profilé 18, selon la direction longitudinale Z. La lame 22 présente cependant une hauteur, mesurée dans la direction X normale aux première et deuxième surfaces 20a, 20b, supérieure à 4 mm, de préférence supérieure à 5 mm et/ou inférieure à 30 mm, de préférence inférieure à 20 mm. Ici, à titre d'exemple, la lame 22 a une hauteur de 10 mm. En variante, la hauteur peut être égale à 8, 9, 10, 11, 12,5, 13,5, 15, 17,5 ou 20 mm. La lame 22 présente également une largeur, mesurée selon la direction transversale Y, comprise entre 1 mm et 5 mm par exemple. Ici, à titre d'exemple, la largeur de la lame 22 est de 1,5 mm. Une telle largeur de la lame en assure sa solidité mécanique.

À l'extrémité libre de la lame 22, opposée à la semelle 20, le profilé forme un relief d'emboîtage élastique 24. Ici, le relief d'emboîtage 24 est un relief mâle. Vu en coupe transversale, le relief d'emboîtage élastique 24 est symétrique par rapport à un axe médian X, commun avec la lame 22. Le relief d'emboîtage élastique 24 comporte un premier secteur angulaire 26 circulaire, de rayon constant, à l'extrémité de la lame 22. Ici, le premier secteur angulaire 26 présente un rayon de 2 mm.

L'accessoire 12, adapté à être fixé sur le dispositif de fixation 14, présente quant à lui, une partie utile 36, permettant à l'accessoire de remplir une fonction, et un relief d'emboîtage élastique 38, ici un relief femelle, complémentaire du relief d'emboîtage élastique 24 mâle du dispositif de fixation 14. Plus précisément, ici, le relief d'emboîtage élastique 38 de l'accessoire 12 est réalisé par un logement 39. Le logement 39 correspond ici à un secteur angulaire de sensiblement même rayon que le premier secteur angulaire 26 du relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14. Le secteur angulaire correspondant au logement 39 est de préférence supérieur à 180°. Ainsi, il est possible d'emboîter élastiquement les reliefs d'emboîtage élastique 24, 38, l'un sur l'autre.

Le dispositif de fixation 14 peut être monté sur le mur 16, notamment le mur 16 d'une salle de bain ou d'une cuisine, en mettant en œuvre le procédé suivant. On fixe tout d'abord le dispositif de fixation 14 sur le mur 16. Pour cela, on peut utiliser des vis, par exemple. De préférence, cependant, on utilise pour ce faire de la colle 44. Ensuite, on applique sur le mur 16 une couche de finition 46 recouvrant le mur 16, de telle sorte que le relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14 soit accessible. La couche de finition 46 peut notamment être une crédence. Pour ce faire, on peut utiliser ici un gabarit, emboîté élastiquement sur le relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14 durant l'application de la couche de finition 46, ceci afin d'assurer que ledit relief d'emboîtage élastique 24 fasse saillie de ladite couche de finition 46, une fois cette dernière appliquée sur le mur 16.

Pour permettre au relief mâle de faire saillie de la couche de finition 46, la hauteur de la lame 22 peut être choisie égale ou sensiblement supérieure à l'épaisseur de la couche de finition 46.

La couche de finition 46 peut notamment comprendre, de préférence consister, en un matériel plan ou en relief, fixé sur le mur 16. Le matériel plan ou en relief comprend de préférence une face sensiblement plane destinée à être orientée vers le mur, et une face, opposée à la dite face orientée vers le mur, respectivement sensiblement plane ou, au contraire, formant des reliefs. Le matériel plan ou relief comprend de préférence des carreaux, des lames, une mosaïque et/ou des plaques en au moins l'un parmi :

en carrelage, notamment en grès cérame, en ciment ou en faïence ;

- en métal, notamment en acier inoxydable ou en aluminium, en particulier en aluminium brossé et/ou anodisé ;

en verre,

en bois,

en plâtre, notamment en Placoplatre,

- en pierre, notamment en granit ou en marbre,

en plastique, notamment en matériau composite.

Ici, à titre d'exemple, la lame 22 du dispositif de fixation 10 est prise en sandwich entre deux carreaux de carrelage 48, de sorte que le relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 10 seul fasse saillie de ces carreaux 48. Le dispositif de fixation 10 est ainsi particulièrement discret. En outre, la géométrie simple et épurée du relief d'emboîtage élastique 24 limite la création d'amas de poussière, limitant par la même l'entretien nécessaire. L'accessoire 12, muni de son relief d'emboîtage élastique 38, peut alors aisément être fixé sur le mur 16, par emboîtage élastique des reliefs d'emboîtage élastique 24, 38, l'un sur l'autre.

L'accessoire 12 est de préférence un accessoire domestique. Notamment, l'accessoire domestique 12 peut être choisi parmi : une patère, un porte-serviette, un dévidoir, une desserte, un porte-verre, un porte-savon, un vide poches, un support de téléphone portable et/ou de tablette, une brosse, un miroir, une étagère, un support d'ustensiles, notamment un support d'ustensiles de cuisine, un porte-épices, un porte- dosettes de café, un panier, un porte-couteau, notamment un porte-couteau aimanté, un dérouleur à papier aluminium ou à papier essuie-tout, des pots, un spot, notamment un spot à LED, une réglette LED, un ruban LED, un profilé à LED, une ampoule LED, un projecteur LED, toute décoration lumineuse, panier à linge, miroir grossissant cosmétique, une tablette, un rack porte serviette, une crédence, un range couteaux, un porte bouteille, un distributeur à coton tige, un distributeur à coton, un porte balayette, un porte revues, une poubelles, une raclette de douche, une boite à mouchoir, une corde à linge, un panier de douche, un crochet, un patère, un égouttoir, une planche à découper, un distributeur de savon liquide, une coupelle, un gobelet et un porte gobelet, un porte brosses à dent, un panier mural, une coupe, un vase, un cadre photo, une main courante, une horloge, un téléviseur, un écran LCD ou LED ou OLED, un interrupteur électrique, une prise USB, une prise HDMI, une enceinte acoustique, une caméra, un ventilateur, une barre de suspension, un rideau, une tringle à rideau, un détecteur de présence, un détecteur de fumée, un détecteur de monoxyde de carbone, un détecteur de pollution, un ionisateur, un filtre à air, une cimaise à tableaux. Une cimaise à tableaux, ou cimaise d'exposition, est une moulure, généralement en bois, en aluminium ou en acier, se positionnant près du plafond pour y apposer des crochets pour suspendre des tableaux et/ou des cadres.

La figure 2 illustre en vue en coupe transversale un ensemble sensiblement identique à l'ensemble de la figure 1. Ici, cependant, la lame 22 présente une réduction d'épaisseur 50 sur une partie de sa hauteur. Ici, la réduction d'épaisseur 50 correspond à une épaisseur de l'ordre de 0,5 mm, là où la lame 22 fait 1,5 mm d'épaisseur hors de cette réduction d'épaisseur 50. Cette réduction d'épaisseur 50 s'étend sur sensiblement les deux-tiers de la hauteur de la lame 22. Cette réduction d'épaisseur, dans une zone médiane de la lame 22, permet d'assurer une fixation encore plus efficace du dispositif de fixation 14, également à l'aide du moyen de collage mis en œuvre pour fixer la couche de finition 46 au mur 16.

Par ailleurs, à l'extrémité libre de la lame 22, opposée à la semelle 20, le profilé forme un relief d'emboîtage élastique 24, mâle. Vu en coupe transversale, le relief d'emboîtage élastique 24 est symétrique par rapport à un axe médian X, commun avec la lame 22. Le relief d'emboîtage élastique 24 comporte un premier secteur angulaire 26 circulaire, de rayon constant, relié à la tige par deux secteurs angulaires 28, 30 symétriques, de rayon constant, supérieur au rayon du premier secteur angulaire 26, formant ainsi deux surfaces de butée 32, 34 planes, sous forme de saillies radiales. Plus précisément, ici, le premier secteur angulaire 26 présente un rayon de 2 mm sur un secteur angulaire s'étendant sur 250°, tandis que les deux secteurs angulaires 28, 30 symétriques présentent un rayon de 2,75 mm et s'étendent des surfaces de butée 32, 34 jusqu'à la lame 22.

L'accessoire 12, adapté à être fixé sur le dispositif de fixation 14 présente quant à lui, une partie utile 36, permettant à l'accessoire de remplir une fonction, et un relief d'emboîtage élastique 38, ici un relief femelle, complémentaire du relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14. Plus précisément, ici, le relief d'emboîtage élastique 38 de l'accessoire 12 est réalisé par un logement défini par une portion cylindrique 39 à section circulaire. La portion cylindrique 39 correspond ici à un secteur angulaire de même dimension que le premier secteur angulaire 26 du relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14. Le rayon interne de la portion cylindrique 39 est égal au rayon du premier secteur angulaire 26 du relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 10. Ceci permet l'emboîtage élastique des reliefs d'emboîtage élastique 24, 38, l'un sur l'autre.

En outre, ici, le rayon externe de la portion cylindrique 39 est égal au rayon des secteurs angulaires 28, 30 symétriques du relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14. Ainsi, lorsque les reliefs d'emboîtage élastique 24, 38 sont emboîtés élastiquement l'un sur l'autre, ils forment un cylindre régulier très esthétique. Notamment, cette forme de cylindre régulier, permet d'éviter les amas de poussière pouvant apparaître dans le cas de formes moins régulières, qui nécessitent un entretien plus conséquent.

Par ailleurs, les extrémités 40, 42, de la portion cylindrique 39 vue en coupe transversale, sont adaptées pour être en butée sur les surfaces de butée 32, 34 du relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation 14, lorsque les reliefs d'emboîtage élastique 24, 38 sont emboîtés élastiquement l'un sur l'autre.

Les figures 3A à 31 illustrent des variantes des reliefs d'emboîtage élastique mâle 24 et femelle 38.

Sur la figure 3A, le relief mâle 24 présente deux saillies radiales 32, 34 formant surface de butée pour le relief femelle 38. Cependant, ici, le relief mâle 24 s'étend sensiblement parallèlement à son axe médian X, commun à la lame 22, depuis le sommet des saillies radiales 32, 34. On limite ainsi les dimensions du relief en creux entre l'accessoire 12, fixé, et le mur 16, où des amas de poussières pourraient se former.

Sur la figure 3B, le relief mâle 24 est sensiblement circulaire sur tout son contour, à l'exception de deux reliefs en creux 54, 56, symétriques par rapport à l'axe médian X du relief mâle 24 et de la lame 22, adaptés à recevoir deux reliefs complémentaires 58, 60 du relief femelle 38. La coopération des reliefs en creux 54, 56 avec les reliefs complémentaires 58, 60 permet d'empêcher une rotation relative du relief femelle 38 par rapport au relief mâle 24, une fois l'accessoire fixé sur le dispositif de fixation. Ici, les reliefs en creux 54, 56 et les reliefs complémentaires 58, 60 sont de section circulaire arrondie, pour des raisons de facilité de réalisation. Cependant, d'autres formes et/ou emplacements des reliefs en creux 54, 56 et des reliefs complémentaires 58, 60 peuvent être envisagés.

Le relief mâle 24 de la figure 3C est sensiblement identique au relief mâle 24 de la figure 2. Il présente en outre un logement 62 adapté à recevoir un relief complémentaire 64 du relief femelle 38, sensiblement identique au relief femelle de la figure 2. Le logement 62 est sensiblement symétrique par rapport à l'axe médian X du relief mâle 24 et de la lame 22. Ce logement 62 et sa coopération avec le relief complémentaire 64 du relief femelle 38 assure un centrage plus précis du relief femelle 38 sur le relief mâle 24.

Sur la figure 3D, le secteur angulaire 26, à rayon constant, s'étend entre deux logements en creux 66, 68, réalisés par des renfoncements. Le secteur angulaire 26 est moins étendu que dans l'exemple de la figure 2. Ici, par exemple, le secteur angulaire 26 s'étend sur sensiblement 190°. Le relief femelle 38 comporte alors, un portion cylindrique 39 sur un secteur angulaire, à rayon constant, pour coopérer avec le secteur angulaire 26 du relief mâle 24, lequel se termine, à chaque extrémité par un bras 70, 72 s'étendant radialement vers l'intérieur et adapté à être reçu dans un logement en creux 66, 68.

Le relief mâle 24 de la figure 3E est sensiblement identique au relief mâle 24 de la figure 3A. Cependant, le secteur angulaire 26 à rayon constant est muni de deux rainures 74, 76, recevant chacune un conducteur électrique 78, 80. Le relief femelle 38 est alors adapté à conduire le courant depuis les conducteurs électriques 78, 80 jusqu'à la partie utile 36 de l'accessoire 12, pour alimenter en électricité ce dernier.

Le relief mâle 24 de la figure 3F est sensiblement identique au relief mâle 24 de la figure 3A. Cependant, le secteur angulaire 26 à rayon constant est muni d'une rainure 82, de préférence destinée à être orientée vers le bas une fois le dispositif de fixation 10 fixé sur le mur. Cette rainure 82 est destinée à recevoir une patte du relief femelle pour éviter une rotation de l'élément femelle par rapport à l'élément mâle 24. En variante ou au surplus, cette rainure 82 reçoit des conducteurs électriques afin d'assurer l'alimentation électrique du ou des accessoires fixés sur le dispositif de fixation.

Sur la figure 3G, le secteur angulaire 26 de rayon constant, se termine par deux surfaces de butée 32, 34 qui s'étendent sensiblement perpendiculairement à l'axe X médian du relief mâle 24 et de la lame 22. Ainsi, le relief mâle 24 comporte un secteur angulaire 26 rond et une base 52 de ce secteur angulaire 26, de forme sensiblement rectangulaire. Avantageusement, dans ce cas, le relief femelle 38 recouvre cette base rectangulaire 40, par exemple en formant un logement adapté à le recevoir, et s'étend sensiblement jusqu'à la couche de finition appliquée sur le mur 16.

La figure 3H illustre une variante de la figure 3A, où les tronçons parallèles à l'axe médian X, du relief mâle 24, d'une part, et du relief femelle 38, d'autre part, sont creusés de rainures 84, 86, 88, 90 recevant des conducteurs électriques pour assurer l'alimentation électrique de l'accessoire, une fois fixé sur le dispositif de fixation

Sur la figure 4, le relief mâle 24 comprend tout d'abord un secteur angulaire 26 de rayon constant, s'étendant à l'extrémité d'une lame 22. Cependant, le relief femelle 38 comprend un logement complémentaire réalisé sous la forme d'une portion angulaire de cylindre 39, à section circulaire. Le relief femelle 38 comporte également deux parois longitudinales 98, 100 s'étendant parallèlement à l'axe X de la lame 22. Ces deux parois longitudinales 98, 100 sont conformées pour venir en butée sur la couche de finition 46 lorsque l'accessoire 36 est fixé sur le dispositif de fixation 10. Comme illustré aux figure 5 et 6, une cale 102 peut être prévue dans ce cas, qui est montée entre les deux parois longitudinales 98, 100, lorsque l'accessoire 36 est fixé sur le relief mâle 24. Cette cale 102 est de section sensiblement complémentaire au relief femelle 38 entre les deux parois longitudinales 98, 100 pour pouvoir y être insérée, par une extrémité longitudinale, et pour maintenir la distance entre les deux parois longitudinales 98, 100. La cale 102 permet ainsi de fixer un accessoire 36 dont le poids est plus important, sur le dispositif de fixation 14, en réduisant les risques de déformation des reliefs mâle 24 et femelle 38, qui pourraient nuire à cette fixation. La cale 102 peut présenter, comme cela est visible sur la figure 5, une portion d'extrémité 104 dont les dimensions sont telles qu'une fois la cale 102 fixée sur le relief femelle 38, la portion d'extrémité 104 cache le relief femelle 38 depuis un côté.

Sur l'exemple de la figure 7, le relief femelle 38 est similaire à celui de l'exemple de la figure 2. Cependant, la lame 22 du relief mâle 24 est plus courte que dans l'exemple de la figure 2. Dans ce cas, il peut être prévu deux parois longitudinales 106, 108 de part et d'autre de la lame 22, dont la hauteur, mesurée selon la direction X de la lame 22 est sensiblement égale à l'épaisseur de la couche de finition 46. Ainsi, le sommet des parois longitudinales 106, 108 affleurent à la surface de la couche de finition 46. Ce mode de réalisation présente l'avantage qu'en l'absence d'accessoire fixé sur le relief mâle 24, celui-ci ne fait pas saillie de la couche de finition 46.

Le mode de réalisation de la figure 8 combine le relief mâle de la figure 7 avec le relief femelle de la figure 4. Ici les parois longitudinales 98, 100 autour de la portion cylindrique 39 du relief femelle 38 sont reçues, de préférence serrées, entre les parois longitudinales 106, 108 s'étendant de part et d'autre du secteur angulaire 26 du relief mâle 24. Ainsi, la coopération des parois longitudinales 98, 100, 106, 108 rend la fixation de l'accessoire 12 sur le dispositif de fixation 14 plus sûre.

La figure 9 illustre une variante du relief mâle des figures 7 et 8 où des pièces 110, 112 recevant des fils conducteurs sont disposées au pied du relief mâle 24. Ici, ces pièces 110, 112, sont calées chacune entre l'une des parois longitudinales 106, 108 et la lame 22 dont le secteur angulaire 26 est solidaire. Les pièces 110, 112 forment ainsi des parallélépipèdes rectangles, sur une face desquels on a formé des sillons 113. Des reliefs femelles 38 similaires à ceux des exemples des figures 7 et 8 peuvent être mis en œuvre avec ce relief mâle 24. La figure 10 illustre un exemple de dispositif de fixation 14 formant un relief femelle 38 de fixation, le relief mâle 24 étant réalisé sur l'accessoire 36.

Plus précisément, le profilé 18 forme un logement 114 de réception de deux pièces 116, 118, déformables élastiquement, symétriques par rapport à un plan médian et formant un relief femelle d'emboîtage élastique. Le logement de réception 114 est ici réalisé au moyen de deux parois longitudinales 120, 122 présentant des bords 124, 126 rabattus l'un vers l'autre, dont l'extrémité 128, 130 est rabattue vers la semelle 20. Les deux pièces 116, 118 sont séparées et présentent une rainure longitudinale 132 sur leur surface en regard, définissant ainsi un logement de réception d'un relief mâle 24 d'emboîtage élastique de section complémentaire.

Dans le cas de l'exemple de la figure 5, l'accessoire 12 est solidaire d'un relief mâle d'emboîtage élastique 24, en l'espèce sous la forme d'une portion angulaire 26 d'un cylindre, fixée à l'extrémité libre d'une lame 22 issue à son tour d'une structure de support 134. La structure de support 134 présente une portion de section complémentaire à l'espace entre les extrémités rabattues 128, 130 des deux parois longitudinales 120, 122 permettant ainsi sa réception entre ces extrémités rabattues 128 130, lorsque l'accessoire 12 est fixé sur le dispositif de fixation 14. Ici, la structure de support 134 présente des épaulements 136, 138 coopérant avec les bords rabattus 124, 126 des parois longitudinales 120, 122 pour empêcher une insertion du relief mâle 24 au-delà de sa position de fixation dans le relief femelle 38.

La figure 11 illustre schématiquement en coupe un sixième exemple d'ensemble d'un accessoire et d'un dispositif de fixation de l'accessoire sur un mur. Ici, comme pour l'exemple de la figure 1, le relief d'emboîtage élastique 24 comporte un premier secteur angulaire 26 circulaire, de rayon constant, à l'extrémité de la lame 22.

Le relief femelle 38 solidaire de l'accessoire 12 présente quant à lui un logement

39 dans laquelle est insérée une feuille souple ou déformable 150. La feuille 150 est courbe, de manière à longer, au moins partiellement, au moins une paroi du logement 39. En l'espèce, la feuille 150 longe toute la paroi du logement 39.

Le relief mâle 24 inséré dans le logement 39 y est emboîté élastiquement, la feuille étant pincée entre le relief mâle 24 et la paroi du logement 39. Ceci permet d'assurer une fixation satisfaisante de l'accessoire 12. La feuille 150 est par exemple en matière plastique, apte à être déformée par l'insertion du relief d'emboîtage élastique 24 dans le logement complémentaire 39. Cependant, pour améliorer encore cette fixation, l'accessoire 12 est muni d'une vis 152 qui bloque le relief d'emboîtage élastique 24 du dispositif de fixation d'un accessoire dans le logement complémentaire 39. La vis 152 permet en effet de contraindre le relief d'emboîtage élastique 24 contre une paroi du logement complémentaire 39. En l'espèce, la vis 152 contraint le relief d'emboîtage élastique 24 selon une direction sensiblement normale à la direction d'insertion du relief d'emboîtage élastique 24 dans le logement complémentaire 39.

La vis 152 agit avantageusement sur le relief d'emboîtage élastique 24 via la feuille 150, ceci afin d'éviter de marquer le relief d'emboîtage élastique 24, ce qui pourrait nuire à un démontage/remontage ultérieur. D'autres moyens de bloquer le relief d'emboîtage élastique 24 dans le logement complémentaire 38 sont accessibles à l'homme de l'art. La mise en œuvre d'un tel moyen permet, à reliefs d'emboîtage élastique identiques, de fixer des accessoires plus lourds et/ou de manière plus sûre dans le temps.

La figure 12 illustre un accessoire 12 pouvant être fixé à un mur au moyen d'un dispositif de fixation 14, tel que, par exemple, celui de la figure 11. Cet accessoire présente une partie utile 36, remplissant la fonction de l'accessoire 12. À titre d'exemple illustratif et non limitatif, la figure 12 illustre en tant qu'accessoire un crochet porte-serviette.

Ainsi, dans le cas de l'exemple de la figure 12, la partie utile 36 de l'accessoire

12 consiste essentiellement en un tube cylindrique 361 plein présentant une tête 362 dont les dimensions sont plus grande que la section du tube cylindrique 361 pour former un relief de retenu à l'extrémité libre du tube cylindrique 361.

L'accessoire 12 comprend par ailleurs, à la base du tube cylindrique 361, une base 200 formant un logement 202 creux. Le pourtour 204 du logement 202 présente deux encoches 206 opposées, permettant le passage du relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14.

Un insert 210 est ensuite inséré dans le logement 202. Ici l'insert 210 est collé dans le logement 202 au moyen de la résine 208, liquide. Alternativement, l'insert 210 peut être monté en force dans le logement 202, et ainsi y être bloqué.

L'insert est par exemple en matériau plastique.

L'insert 210 présente essentiellement une rainure 212 à section circulaire destinée à recevoir par emboîtage élastique, le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14. Cette rainure 212 s'étend sur toute la longueur de l'insert 210, débouchant aux extrémités longitudinales de l'insert 210. Les extrémités de la rainure 212 sont disposées en vis-à-vis des encoches 206 dans le pourtour 204 du logement 202.

En outre, ici, l'insert 210 présente une fente longitudinale 214 au voisinage de la rainure 212. Cette fente longitudinale 214 permet de faciliter la déformation élastique du matériau entourant la rainure 212 lors de l'insertion du relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14, dans la rainure 212. Cette fente 214 est par exemple située à 2 mm du rebord de la rainure 212. La fente 214 présente par exemple une largeur de 0,7 mm. Cependant, la position et la largeur de la fente 214 peuvent être différentes, en fonction notamment du matériau dans lequel est fait l'insert 210 et/ou en fonction des dimensions de la rainure 212. Ces paramètres peuvent être adaptés par l'homme de l'art en fonction de l'utilisation souhaitée.

Comme visible sur la figure 12, l'insert 210 présente une encoche 216 à section rectangulaire qui permet ici d'assurer une mise en position de l'insert 210 plus précise dans le logement 202, par coopération avec un relief 220 saillant dans le logement 202, de section complémentaire. Une section rectangulaire ou carrée est préférée pour assurer une mise en place la plus précise possible.

L'encoche 216 dans l'insert 210 se prolonge verticalement, sur la figure 12, par une gorge 225 débouchant dans la rainure 212. Un insert mobile 222 est reçu dans cette gorge 225, libre en translation selon une direction, verticale sur la figure 12, perpendiculaire à la rainure 212. Enfin, une vis 224, peut être vissée dans un passage 226 débouchant au sommet du relief saillant 220, en vis-à-vis de la gorge 225 lorsque l'accessoire est monté, comme sur la figure 13. Le relief 220, saillant, permet d'avoir un pas de vis plus long.

Ainsi, comme illustré par cette figure 13, une fois le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14 emboîté élastiquement dans la rainure 212, on serre ce relief d'emboîtage élastique au moyen de l'insert mobile 222 déplacé par vissage de la vis 224. Comme cela est notamment visible sur la figure 13, le sommet de l'insert mobile 222 destiné à coopérer avec le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14 présente avantageusement une surface inclinée orientée vers le bas, sur la figure 13, en direction du fond du logement 202. Ainsi, le sommet de l'insert mobile 222 forme un relief anti-retrait du relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14, hors de la rainure 212. L'insert mobile assure une fixation plus sûre de l'accessoire 12 sur un mur. Un tel insert mobile 222 est particulièrement intéressant à mettre en œuvre dans le cas d'un accessoire 12 relativement lourd et/ou d'un matériau particulièrement souple des pièces formant les reliefs d'emboîtage élastique.

Il est à noter que, selon un mode de réalisation, avant le serrage de l'insert mobile 222 sur le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14, l'accessoire peut être déplacé le long du relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14.

Il est à noter également qu'avantageusement, en desserrant l'insert mobile 222, il est possible de retirer l'accessoire du dispositif de fixation, ceci sans outillage.

Les dimensions de l'insert mobile 222 peuvent être adaptées à l'accessoire et/ou la sécurité de la fixation souhaitée.

Enfin, la figure 14 illustre un exemple de gabarit 300 (ou cale) pouvant être mis en œuvre dans le cadre d'un procédé de fixation d'un dispositif de fixation 14, par exemple celui de la figure 11, sur un mur.

Comme expliqué ci-avant, dans un tel procédé, il peut être intéressant de placer une telle cale 300 sur le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14, au cours de l'étape d'application d'une couche de finition recouvrant le mur et la semelle 20 du dispositif de fixation 14, pour s'assurer que le relief d'emboîtage élastique soit accessible par le relief d'emboîtage élastique complémentaire d'un accessoire. En particulier, le relief d'emboîtage élastique est ainsi maintenu en saillie par rapport à la couche de finition, après l'application de celle-ci.

Pour ce faire, ici, le gabarit 300 présente une rainure 302 complémentaire à la forme du relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14, pour recevoir ce relief par emboîtage élastique, par emboîtage élastique. En outre, de part et d'autre de cette rainure 302, le gabarit 300 a une surface plane 304 destinée à être placé en contact avec la surface libre de la couche de finition, une fois celle-ci appliquée.

Ici, avantageusement, au voisinage immédiat de la rainure 302, le gabarit 300 a deux parois 306 saillantes. Ici, ces parois 306 sont orientées sensiblement perpendiculairement aux surfaces planes 304 destinées à être en contact avec la surface libre de la couche de finition. Ces parois 306 forment ainsi des limites pour la couche de finition. Par exemple, des carreaux peuvent être placés en butée contre les surfaces 304 et contre les parois 306. Ainsi, avantageusement, ces parois 306 permettent de délimiter un espace laissé creux après la mise place de la couche de finition. Cet espace laissé creux peut être avantageusement mis à profit pour disposer un joint d'étanchéité ou de finition, après le retrait du gabarit 300.

L'espace entre les deux parois saillantes 306 peut notamment permettre de recevoir deux languettes s'étendant perpendiculairement à la lame reliant le relief d'emboîtage élastique à la semelle, chaque languette s'étendant depuis une surface respective de la lame.

Ici, en outre, avantageusement, le gabarit 300 présente, sur sa surface opposée aux parois 306 deux reliefs saillants 308 (ou ailettes), à ces angles. Ces reliefs 308 ont sensiblement la forme d'une corne, en section. Ces deux reliefs saillants 308 permettent avantageusement de nettoyer l'espace entre le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation 14 et la surface de la couche de finition, une fois celle-ci appliquée. Également, dans le cas où le relief d'emboîtage élastique est relié à la semelle par une lame, perpendiculaire à la semelle, avec une ou de préférence deux languettes s'étendant perpendiculairement à la lame, chaque languette s'étendant depuis un côté opposé de la lame, les reliefs 308 peuvent être adaptés à nettoyer l'espace entre le relief d'emboîtage élastique et ces deux languettes, une fois la couche de finition appliquée.

Le gabarit 300 peut avantageusement être réalisé en matériau plastique, notamment en PVC. Certaines parties du gabarit 300 peuvent avantageusement être plus rigides que d'autres. Notamment les reliefs 308 sont plus souples que les surfaces 304 destinées à être plaquées contre la couche de finition.

La présente invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation qui viennent d'être décrits mais est au contraire susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art.

Notamment, les différents modes de réalisation décrits peuvent être combinés dans des modes de réalisation non illustrés.

Par ailleurs, la fixation de l'accessoire sur le dispositif de fixation peut être réversible. En d'autres termes, l'accessoire peut être successivement fixé au dispositif de fixation puis en être retiré.

Dans certains modes de réalisation, l'accessoire, une fois fixé sur le dispositif de fixation, est fixe et immobile. Cependant, selon une variante, l'accessoire, fixé sur le dispositif de fixation, peut être déplacé le long du relief d'emboîtage élastique.

En outre, la lame du relief mâle peut être munie de languettes s'étendant de part et d'autre de la lame. Ces languettes peuvent présenter, en vue en coupe du dispositif de fixation, une longueur supérieure ou égale à 1 mm, de préférence supérieure ou égale à 6 mm et/ou inférieure ou égale à 15 mm, de préférence inférieure ou égale à 10 mm. Ces languettes peuvent permettre d'assurer un positionnement précis et esthétique du dispositif de fixation sur le mur, notamment vis-à-vis de la couche de finition. En particulier, la semelle peut former alors avec la lame et les languettes, deux logements de réception de carreaux, lames ou plaques du matériau plan mis en œuvre en tant que couche de finition.

Alternativement, les languettes peuvent former un appui pour un gabarit tel que décrit en regard de la figure 14, pour s'assurer de la position des surfaces destinées à être en appui contre la couche de finition par rapport à la semelle du dispositif de fixation. Dans ce cas, les parois 306 du gabarit 300, s'étendant de part et d'autre de la rainure 302 destinée à recevoir le relief d'emboîtage élastique du dispositif de fixation, peuvent être intercalées entre la couche de finition et les extrémités de ces languettes. Ceci permet de former un sillon creux entre le dispositif de fixation et la couche de finition. Ce sillon peut alors être comblé, dans une étape ultérieure et après retrait du gabarit, par un joint d'étanchéité.