L'invention trouvera notamment application dans les lignes d'embouteillages telles que les lignes d'embouteillage de bouteilles plastiques.

De manière plus précise, I'invention sera décrite dans une application de transfert de bouteilles en polyéthyiène téréphtalate (PET) qui sont susceptibles d'tre transportées par le col.

Souvent, sur une mme ligne de conditionnement, on souhaite pouvoir utiliser plusieurs types de récipients, ces récipients variant notamment par leur format.

Dans le cas des bouteilles en PET, on privilégie le maniement des bouteilles par le col car on peut concevoir des bouteilles de formats différents possédant sensiblement le mme col de telle sorte que, du point de vue du support des bouteilles, il n'y a pas de modification à effectuer sur la ligne lorsque l'on change de format de bouteilles. Cette disposition permet notamment de s'affranchir de tout réglage en hauteur.

Cependant, dans le transfert des récipients, il faut aussi prévoir des moyens de guidage qui permettent d'assurer un bon maintien en position des récipients tout au long de leur transfert.

Ainsi, il est connu de transférer les bouteilles en PET sur des roues de transfert animées d'un mouvement de rotation continu (ou éventuellement séquentiel) autour de leur axe. Sur un tel dispositif de transfert, les bouteilles suivent donc une trajectoire en arc de cercle entre leurs points de chargement et de déchargement sur la roue. Tout au long de ce transfert, les bouteilles sont soumises à diverses forces d'accélération et de décélération, tant tangentielles que radiales.

Lorsque les bouteilles sont suspendues par leur col, elle risquerait d'tre déstabilisées par ces forces, d'où la nécessité de prévoir des moyens de guidage du corps des bouteilles.

Aussi, dans les dispositifs de transferts connus jusqu'à ce jour, les roues de transfert comportent, en plus de la roue à encoches qui supporte les récipients, une roue de guidage. Cette roue de guidage est généralement réalisée sous la forme d'une plaque, éventuellement en matière plastique, dont le contour externe circulaire présente, à intervalles réguliers correspondant au pas qui sépare les récipients, des alvéoles qui sont aménagées en creux radialement vers l'intérieur pour caler les récipients. Bien entendu, pour éviter tout ballottement des récipients, la forme et la dimension des alvéoles doivent tre adaptées à la forme du corps des récipients. Or, si les cols des récipients sont souvent standardisés, il ne peut évidemment en tre de mme pour leurs corps.

Aussi, généralement, un changement de format de bouteilles nécessite de changer les plaques de guidages de chacune des roues de transfert de la ligne. Une telle opération nécessite de prévoir autant de jeu de plaques qu'il y a de formats de bouteilles différents et, surtout, elle augmente le temps d'arrt de la ligne lors du changement de format, ce qui est très pénalisant en termes de coûts.

Ce problème ne se pose pas uniquement dans le cas du transfert de bouteilles suspendues par leur col. On le retrouve de manière générale dans le transfert de tous types de récipients, y compris lorsqu'ils sont supportés par leur fond.

L'invention a donc pour but de proposer une nouvelle conception des moyens de guidage dans les dispositifs de transfert de récipients, ces nouveaux moyens devant pouvoir tre adaptés très rapidement aux différents formats de récipients susceptibles d'tre transférés par le dispositif.

Dans ce but, l'invention propose un dispositif de transfert de récipients, du type dans lequel les récipients sont transférés sur une trajectoire en arc de cercle autour d'un axe central du dispositif de transfert, du type dans lequel le dispositif comporte au moins une roue de support et une roue de guidage qui sont animées du mme mouvement de rotation autour de I'axe du dispositif, et du type dans lequel la roue de guidage présente, à sa périphérie, des alvéoles qui sont aménagées

radialement en creux par rapport à un cercle d'enveloppe externe de la roue de guidage, et dont les dimensions sont adaptées à la dimension des récipients à transférer, caractérisé en ce que la roue de guidage comporte des moyens pour faire varier la dimension des alvéoles pour que ces dernières puissent tre adaptées aux dimensions des récipients à transférer.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -la roue de guidage comporte deux plateaux concentriques superposés, chaque plateau étant muni d'une série de dents en saillie radiale vers l'extérieur, chaque dent comportant un bord gauche et un bord droit, en ce que chaque alvéole de la roue de guidage est délimitée en largeur par le bord gauche d'une dent d'un premier des deux plateaux et par le bord droit d'une dent du second des deux plateaux, et, en faisant varier la position angulaire relative des deux plateaux autour de leur axe, on fait varier simultanément la largeur de toutes les alvéoles de la roue de guidage ; -chacune des dents des deux plateaux comporte deux tendeurs qui sont disposés l'un en tte de dent, I'autre en pied de dent, et qui sont disposés le long du bord de la dent qui sert à délimiter une alvéole, et la roue de guidage comporte une courroie qui est tendue sur les tendeurs de manière à suivre sensiblement le cercle d'enveloppe entre deux alvéoles ; -la courroie est extensible pour s'adapter à la variation de longueur du parcours délimité par les tendeurs lorsque les deux plateaux sont déplacés l'un par rapport à l'autre pour faire varier la largeur des alvéoles ; -les récipients sont en appui sur la courroie ; -lors d'une opération de changement de largeur des alvéoles, les deux plateaux sont décalés angulairement chacun d'une mme valeur angulaire selon les deux sens opposés de telle sorte que la position globale des alvéoles sur la roue de guidage ne varie pas ; -chaque plateau est pourvu d'une lumière qui s'étend en arc de cercle autour de I'axe du dispositif, les lumières des deux plateaux étant prévues pour tre disposées axialement l'une en regard de l'autre, la lumière d'un des deux plateaux est pourvue d'une crémaillère sur son bord radial interne tandis que la lumière de l'autre plateau est pourvue d'une crémaillère sur son bord radial externe, et le dispositif comporte un pignon de commande qui est engagé axialement dans les lumières de manière à

coopérer simultanément d'un côté avec la crémaillère agencée sur le bord radial interne, et de !'autre côté avec la crémaillère agencée sur le bord radial externe, ce par quoi une rotation du pignon autour de son axe provoque un déplacement angulaire de chacun des deux plateaux d'une mme valeur angulaire mais selon des sens opposés autour de l'axe du dispositif ; -la roue de support est une roue qui est apte à saisir les récipients au niveau de leur extrémité ouverte, et la roue de guidage coopère avec le corps des récipients ; et -le dispositif comporte une seconde roue de guidage qui est prévue pour coopérer avec le fond des récipients, et la dite seconde roue est ajustable en hauteur et comporte une surface de contact en entonnoir contre laquelle le fond des récipients vient en appui radialement vers l'extérieur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit ainsi que dans les dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif de transfert conforme aux enseignements de l'invention, le dispositif étant configuré pour transférer un premier format de bouteilles ; -la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, le dispositif étant configuré pour transférer un second format de bouteilles ; -les figures 3 et 4 sont des vues en plan, de dessus, de chacun des deux plateaux de la roue de guidage ; -les figures 5 et 6 sont des vues de dessus des deux plateaux superposés, représentés dans deux positions angulaires relatives différentes ; -les figures 7,8 et 9 sont des vues schématiques en perspective illustrant le montage de la roue de guidage selon l'invention ; -les figures 10 et 11 sont vues partielles de dessus illustrant deux configurations possibles de la roue de guidage ; et -la figure 12 est une vue partielle agrandie de la figure 1 illustrant plus particulièrement les moyens de fixation de la roue de guidage sur la roue de support.

On a illustré sur les figures 1 et 2 une vue schématique générale d'un dispositif de transfert 10 conforme aux enseignements de l'invention.

II s'agit en l'occurrence d'une roue de transfert qui est apte à transporter des bouteilles 12 par leur col 14. Les bouteilles 12 sont par exemple des bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) dont le col 14 comporte une collerette radiale externe par laquelle elles peuvent tre supportées, à la fois quand elles sont vides et quand elles sont pleines.

La roue de transfert 10 comporte, monté sur une table fixe 16, un carrousel rotatif d'axe A1 vertical. Le carrousel comporte un arbre principal 18 qui est guidé en rotation autour de son axe A1 dans un fût 84 et dont l'extrémité inférieure dépasse en dessous de la table 16 et comporte une poulie d'entraînement 19 sur laquelle est destinée à s'enrouler une courroie (non représentée) entraînée par un moteur. L'arbre principal 18 est ainsi entraîné en rotation de manière continue autour de son axe A1. A son extrémité supérieure, I'arbre 18 comporte une roue de support 20 qui est réalisée par exemple sous la forme d'un disque circulaire d'axe Al muni à sa périphérie d'encoches semi-circulaires espacées angulairement de manière régulière. La roue de transfert comporte encore un guide externe fixe 22 qui s'étend en arc de cercle autour de la roue de support 22 sur un arc compris entre les points de chargement et de déchargement des bouteilles sur la roue 20. Ainsi, il est prévu que, au niveau du point de chargement, les bouteilles 12 sont amenées selon une trajectoire tangentielle à la roue de manière à tre engagées par leur col dans une encoche de la roue de support pour tre entraînée en rotation par la roue de support 20. Chaque bouteille ainsi prise en charge se retrouve alors engagée radialement par son col entre la roue de support 20 et le guide externe 22. La bouteille est alors en appui par sa collerette radiale externe à la fois sur la roue de support 20 qui l'entraîne et sur le guide fixe 22 sur lequel elle glisse. Dans tous les cas, la bouteille est parfaitement soutenue par son col et ne peut se dégager de son encoche.

Toutefois, si la bouteille n'était pas maintenue par ailleurs, elle pourrait se balancer par rapport à son point de support. Aussi, la roue de transfert 10 comporte deux organes de guidages complémentaires : une roue de guidage 24 qui coopère avec le corps des bouteille, et qui bloque à elle seule tout mouvement tangentiel de la bouteille, et une couronne de guidage inférieure 26 qui, en combinaison avec la roue de guidage 24, bloque tout ballottement radial des bouteilles.

Selon un premier aspect de l'invention, la roue de guidage 24 est prévue pour pouvoir s'adapter à différents formats de bouteilles 12, ces formats différant notamment par le diamètre du corps des bouteilles.

En effet, la roue de guidage 24 se présente de manière globale sous la forme d'un disque d'axe A1 qui est solidaire en rotation de la roue de support 20 et qui est muni, à sa périphérie, d'alvéoles 28 prévues pour recevoir et immobiliser le corps d'une bouteille. Bien entendu, les alvéoles 28 sont agencées en correspondance avec les encoches de la roue de support 20.

Selon l'invention, la roue de guidage 24 est formée pour ressentie ! par deux plateaux annulaires 30,32 d'axe A1 qui sont superposés et qui, comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, sont pourvus de dents 34,36 en saillie radialement vers l'extérieur. Selon l'invention, lorsque les deux plateaux 30,32 sont superposés, ils délimitent, entre leurs dents 34,36, les alvéoles 28. Ainsi, en vue de dessus, chaque alvéole est délimitée en largeur d'un côté par le bord gauche 38 d'une dent d'un premier 30 des deux plateaux, et, de l'autre côté, par le bord droit 40 d'une dent 36 du second 32 des deux plateaux. Ainsi, par souci de simplicité, on appellera dans la suite du texte"plateau gauche"le plateau 30 dont les dents 34 délimitent les alvéoles par leur bord gauche 38, et"plateau droit"celui 32 dont les dents 36 délimitent les alvéoles 28 par leur bord droit 40. Les notions de droite et de gauche concernant les bords des dents 34,36 doivent s'entendre comme vu depuis l'axe A1.

Dans l'exemple illustré, les dents 34,36 des deux plateaux ne sont pas symétriques. On peut voir en effet que leur bord actif 38,40 est courbe, de manière à laisser subsister plus de matière en pied de dent, tandis que leur autre bord est sensiblement rectiligne et orienté selon un rayon passant par I'axe A1. Les deux plateaux 30,32 ne sont donc pas identiques.

Comme on peut le voir sur les figures 5 et 6, la largeur des alvéoles 28, selon la direction tangentielle, varie en fonction de la position angulaire relative des deux plateaux 30,32. Dans la configuration de la figure 6, les alvéoles présentent un faible largeur tandis que dans celle de la figure 5, les alvéoles 28 présentent sensiblement leur largeur maximale.

Le dispositif qui permet de régler la position angulaire relative des deux plateaux 30,32 sera décrit plus loin.

Ainsi, avec un roue de guidage à deux plateaux, on peut adapter facilement la largeur des alvéoles 28 à la dimension des récipients à transférer pour en assurer un guidage parfait.

Cependant, une telle roue de guidage peut, dans certaines conditions, ne pas donner entièrement satisfaction. En effet, on voit que la largeur des dents 34,36, au niveau de leur tte, est limitée pour que les plateaux puissent tre utilisés avec des bouteilles ayant un corps de grande largeur. Or, lorsque ces mmes plateaux 30,32 sont utilisés avec des petites bouteilles, on voit sur la figure 6 que les dents laissent subsister, entre les alvéoles 28, des"fausses alvéoles"42 relativement larges. Or, au niveau du chargement des récipients sur la roue de transfert 10, il peut arriver que les récipients se présentent avec un inclinaison non négligeable. Un tel risque existe notamment lorsque le convoyage des bouteilles est assuré jusqu'à la roue de transfert considérée par un convoyeur à air. Dans ce cas, ii se peut qu'un récipient soit engagé par son col dans une encoche de la roue de support mais que, du fait de son inclinaison, son corps vienne s'engager non pas dans l'alvéole correspondante 28 de la roue de guidage 24 mais, de l'autre côté de l'une des dents 34,36, dans une"fausse alvéole"42. Bien entendu, un tel cas aboutira presque à coup sûr à un bourrage et à un arrt de l'installation.

Selon un autre aspect de l'invention, il est donc prévu des moyens qui permettent donc d'éviter qu'un récipient ne vienne s'engager dans une "fausse alvéole"42.

Pour cela, on peut voir que chacune des dents 34,36 comporte deux galets tendeurs 44 qui sont agencés respectivement aux deux extrémités de son bord actif 38,40, I'un en tte de dent et l'autre en pied de dent. De la sorte, lorsque les deux plateaux 30,32 sont superposés, chaque alvéole est délimitée par quatre tendeurs 44.

Comme on peut le voir sur les figures 7 à 9, les tendeurs sont réalisés sous la forme de tiges cylindriques d'axe parallèle à l'axe des plateaux. Dans 1'exemple illustré, les tendeurs 44 sont orientés verticalement vers le haut, et, de préférence, les tendeurs 44 qui sont portés par le plateau inférieur sont plus longs que ceux portés par le plateau supérieur afin que tous les tendeurs atteignent sensiblement le mme niveau.

En effet, ces tendeurs sont prévus pour permettre l'enroulement d'une courroie 46 qui est destinée à faire le tour de la roue de guidage. La courroie 46 est enroulée radialement vers l'extérieur sur les tendeurs situées en tte de dent et vers l'intérieur sur les tendeurs situés en pied de dent. De la sorte, entre chaque alvéole, la courroie 46 suit sensiblement le cercle d'enveloppe des dents 34,36 (il s'agit en fait, entre deux dents, d'un segment de tte 47 rectiligne reliant deux tendeurs de tte de dents), et, au niveau de chaque alvéole, la courroie 46 suit sensiblement le profil de l'alvéole. En réalité, au niveau de chaque alvéole, la courroie forme une pseudo-alvéole avec deux segments latéraux 48 qui correspondent sensiblement au deux bords latéraux 38,40 de l'alvéole 28 et avec, entre les deux segments latéraux, un segment de fond 50 qui est sensiblement tangent au cercle de pied des dents 34,36.

Lorsque les plateaux sont déplacés angulairement l'un par rapport à I'autre, comme illustré entre les figures 10 et 11, les deux dents 34,36 qui délimitent une alvéole 28 ont tendance à s'écarter l'une de I'autre, ce qui tend à allonger la taille du segment de fond 50 de la pseudo-alvéole délimitée par la courroie 46. Mais, dans le mme temps, chacune de ces deux dents se rapproche respectivement des dents qui délimitent les alvéoles adjacentes. II en résulte que la longueur du segment de tte 47 de la courroie diminue. En fonction de la géométrie précise du positionnement des tendeurs, il se peut que la longueur totale du parcours de la courroie 46 varie un peu si la diminution des segments de tte 47 ne compense pas exactement l'augmentation des segments de pied 50 de la courroie. Aussi, il est préférable d'utiliser une courroie qui possède une certaine capacité d'allongement, par exemple une courroie en polyuréthane.

De préférence, comme cela se voit sur les figures 10 et 11, la position exacte et le diamètre des tendeurs de tte sera choisie pour que les segments latéraux de la courroie 46 s'étendent en partie"dans le vide", en dehors de l'empreinte de dents. De la sorte, plutôt que de venir directement au contact des plateaux 30,32, les récipients viendront en appui sur la courroie 46, ce qui limite les risques d'endommagement des récipients.

De préférence, les tendeurs de pieds de dents sont disposés de telle sorte que les segments latéraux 48 d'une mme encoche ne sont pas

parallèles entre eux mais présentent une disposition en V ouvert radialement vers t'extérieur. Ainsi, dans les deux exemples illustrés qui concernent des récipients cylindriques de révolution, on peut voir que le réglage des plateaux est choisi de telle sorte que la bouteille ne vienne en appui que par deux points sur la roue de guidage : sur les segments latéraux 48 de la courroie 46.

Pour la commande en rotation des deux plateaux 30,32, il est prévu un dispositif qui permet de faire pivoter les deux plateaux simultanément d'une mme valeur angulaire mais dans des sens opposés autour de I'axe A1. Ainsi, lors de l'adaptation dimensionnelle des alvéoles 28, celles-ci restent globalement immobiles par rapport aux encoches de la roue de support 20.

Comme on peut le voir sur les figures 1 et 12, la roue de guidage est suspendue en dessous de la roue de support 20 par l'intermédiaire de trois colonnes qui sont fixées par leur extrémité supérieure sur la roue de support 20. Dans l'exemple illustré, on peut distinguer deux colonnes de suspension 52 et une colonne de commande 66.

A leur extrémité inférieure, les colonnes 52,66 présentent un tronçon 54 de diamètre rétréci qui est prévu pour s'étendre axialement au travers de lumières correspondantes 56,58,68,70 aménagées dans les deux plateaux 30,32. Les lumières 56,58,68,70 sont aménagées en arc de cercle autour de I'axe A1 et possèdent donc sensiblement une forme de haricot.

Pour les colonnes de suspension 52, le diamètre des tronçons 54 correspond sensiblement à la largeur des lumières 56,58 correspondantes. Deux rondelles 60 sont montées sur le tronçon 54, de part et d'autre des deux plateaux 30,32 et une vis 62 est vissée dans l'extrémité inférieure du tronçon 54 de manière à retenir axialement vers le bas la rondelle 60 inférieure. Bien entendu, les rondelles 60 présentent un diamètre supérieur à largeur des lumières 56,58. Ainsi, I'empilement formé par la rondelle inférieure, les plateaux 30,32, et la rondelle supérieure se trouve emprisonné axialement entre la vis 62 et un épaulement 64 qui délimite le tronçon 54 vers le haut. On prévoit toutefois un léger jeu axial qui permettra le pivotement des plateaux autour de I'axe A1.

Quant à la troisième colonne de commande 66 qui est illustrée plus particulièrement sur les figures 7 à 9, on peut voir que son tronçon d'extrémité est de section prismatique pour pouvoir entraîner en rotation un pignon 72 dont la hauteur correspond sensiblement à l'épaisseur cumulée des deux plateaux. Le pignon 72 est destiné à tre reçu à l'intérieur des lumières 68,70 des deux plateaux 30,32. Comme on peut le voir sur la figure 7, la lumière 68 du plateau 30 comporte un bord radial externe muni de dents pour former une première crémaillère 74.

Concernant la lumière 70 de plateau 32, c'est son bord radial interne qui forme une seconde crémaillère 76.

Le pignon 72, lorsqu'il est reçu à l'intérieur des lumières comme cela est illustré aux figures 8 et 9, coopère donc d'un côté avec la première crémaillère 74 pour entraîner l'un des plateaux selon un premier sens de rotation, et, simultanément, de l'autre côté avec la seconde crémaillère 76 pour entraîner l'autre plateau 32 selon le sens inverse.

Par ce dispositif, il est prévu de pouvoir entraîner en rotation la colonne de commande 66 en rotation autour de son axe A2, soit manuellement à I'aide d'une clé, soit par l'intermédiaire d'un moteur, ceci afin de provoquer la rotation du pignon 72 autour de son axe. La colonne étant fixée par son extrémité supérieure sur la roue de support avec uniquement une possibilité de rotation autour de son axe A2, le pignon reste globalement immobile par rapport à la roue de support. Aussi, lorsqu'on provoque la rotation du pignon 72 d'un angle déterminé autour de son axe A2, il entraîne en rotation les deux plateaux 30,32 autour de leur axe A1, par l'intermédiaire des deux crémaillères 74,76. Dans ce cas, I'angle de pivotement des deux plateaux est identique, mais ce pivotement se fait selon des sens opposés autour de I'axe A1.

Grâce à cette conception du dispositif d'entraînement, les deux plateaux s'écartant d'un mme angle, les alvéoles s'agrandissent ou se rétrécissent sans que leur plan médian ne se déplace, de telle sorte que celui-ci reste à l'aplomb des encoches de la roue de support sans qu'il soit nécessaire de prendre des précautions particulières d'alignement lors des changements de format.

La colonne de commande 52 possède aussi une fonction de suspension des plateaux puisque le pignon 72 est emprisonné entre deux rondelles 60 qui sont de diamètre supérieur à la largeur des lumière 68,70

et qui sont bloquées axialement entre un épaulement supérieur de la colonne 66 et une vis 62.

Les trois colonnes 52,66 étant disposées sensiblement à 120 degrés l'une de l'autre autour de I'axe A1, la roue de guidage 24 se trouve parfaitement maintenue par rapport à la roue de support, les plateaux ne pouvant pas se mouvoir autrement qu'en rotation autour de I'axe A1. Bien entendu, cette possibilité de rotation autour de I'axe A1 est bloquée dès que le pignon 72 est lui-mme immobilisé en rotation autour de son axe A2.

Ainsi, grâce à la roue de guidage 24 selon l'invention, les récipients sont parfaitement maintenus radialement vers l'intérieur et tangentiellement par rapport à I'axe A1.

Toutefois, dans le dispositif de transfert qui est ici décrit, il n'est pas prévu que la roue de guidage 24 agrippe les récipients, bien que cela serait éventuellement possible en prévoyant un dessin approprié des alvéoles 28. Aussi, dans l'exemple illustré, il est prévu une couronne inférieure de guidage 26 qui est prévue pour coopérer avec le fond des récipients pour les empcher de s'écarter radialement vers l'extérieur.

Pour cela la roue inférieure 26 comporte une couronne 78 qui présente une surface de contact 80 conique, évasée vers le haut à la manière d'un entonnoir. Bien entendu, la couronne 78 ne s'étend pas sur un cercle complet mais uniquement sur un arc de cercle qui correspond à I'arc de cercle sur lequel s'étend le guide supérieur 22 et qui correspond à la trajectoire des récipients sur le dispositif.

La roue de guidage 26 est susceptible d'tre ajustée en hauteur pour que la surface de contact 80 vienne en appui sont le fond des récipients.

Ainsi, grâce à la conicité de la surface de contact 80 la couronne 78 s'adapte, par le simple jeu du réglage en hauteur, à tous les diamètres de bouteilles et à toutes les formes de fond de bouteilles.

Le réglage en hauteur de la roue inférieure 26 est effectué de manière très simple. En effet, la roue 26 est montée par un moyeu central 82 sur le fût axial 84 à l'intérieur duquel est guidé l'arbre principal 18. Le fût 84 est fixe et solidaire du bâti de la machine. Sa surface externe comporte un filetage 86 sur lequel le moyeu 82 est vissé. Le moyeu 82 comporte en outre une poulie 88 sur laquelle une courroie (non représentée) est destinée à tre enroulée pour en assurer l'entraînement

en rotation. Ainsi, en commandant la rotation du moyeu, on peut provoquer un déplacement vertical de l'ensemble de la roue inférieure 26 le long du filetage 86.

Le moyeu 82 est libre en rotation par rapport à la couronne 78 de manière que le réglage en hauteur de la roue inférieure 26 n'ait pas d'influence sur la position angulaire de la couronne 78. On notera que la couronne 78 est fixe lors du fonctionnement du dispositif de transfert.

Aussi, il est préférable que la surface de contact 80 soit réalisée en un matériau à faible coefficient de frottement pour ne pas rayer le fond des récipients qui seront amenés à frotter sur cette surface lors de leur transfert sur le dispositif 10.

La courroie d'entraînement peut tre directement entraînée par un moteur électrique spécialement dédié au réglage en hauteur de la roue inférieure 26 de ce dispositif. Toutefois, dans une installation qui comprend plusieurs dispositifs de transfert analogues à celui qui vient d'tre décrit, on peut prévoir qu'un seul et mme moteur assure le réglage en hauteur de toutes les roues inférieures de guidage. Les différents moyeux seront alors entraînés soit par un jeu de courroies en cascade, soit par une courroie unique dont la trajectoire s'enroule autour de plusieurs moyeux.

Le dispositif de transfert selon l'invention est donc particulièrement avantageux par la facilité de réglage des moyens de guidage des récipients, ce réglage permettant d'assurer une grande fiabilité du transfert avec un nombre minimal d'incidents.